Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ

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Placeress
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Message par Placeress »

tuberale a écrit : [...]


C'est surtout le point quand il se dit prêt à revenir au PQ à la condition que Marois quitte et lui laisse la place comme chef..........méchant moron...

J'crois que le prochain gouvernement, quel qu'il soit, va être dans la meilleure situation possible pour faire ce changement enfin.......la population est prête : proportionnel, date fixe, etc....

Ouai, j'étais pas au Québec quand j'ai écris ça...... j'avais pas cette info, je l'ai du hier à mon retour...... et j'en reviens pas de ça.... franchement, il a perdu bennnnnnm des plumes avec ça lui..... y'en a dans vie qu'y se prennent pas pour de la merde hein.... :sarcastic:
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Anya
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Message par Anya »

Lisette Lapointe entrouvre la porte à un retour au PQ
Taïeb Moalla
07/10/2011 23h02

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Sous certaines conditions, Lisette Lapointe n’exclut
pas un retour au sein du Parti québécois.


Lisette Lapointe n’a toujours pas fait le deuil de son ancienne formation politique. La députée indépendante de Crémazie envisage même un retour au caucus du Parti québécois (PQ) sous certaines conditions.

« C’est clair que j’espère toujours que le Parti québécois va se ressaisir sur plusieurs choses et ça me fera plaisir de réintégrer les rangs du Parti québécois si des choses se règlent (…) C’est en moi le Parti québécois, mais en ce moment je ne m’y reconnais plus », a confié l’épouse de Jacques Parizeau au Journal plus tôt cette semaine.

Contrairement à Jean-Martin Aussant ou à Pierre Curzi, Lisette Lapointe ne semble pas faire du départ de Pauline Marois une condition sine qua non à son possible retour. « Moi, j’ai parlé de la direction, a-t-elle rappelé. Ça inclut beaucoup de monde. C’est comme une vision partagée par énormément de gens qui sont à des postes de commande autant au régional, au national que dans l’entourage de Mme Marois. Ce n’est pas nécessairement des changements de personnes qui seraient nécessaires. »

Au PQ, on a réagi avec beaucoup de prudence à cette nouvelle. « Elle ne s’est pas manifestée, a fait savoir Marie Barrette, attachée de presse de la chef péquiste. Il n’y a pas eu d’échanges récemment entre Mme Marois et Mme Lapointe. »

La députée de Crémazie, qui conserve toujours sa carte du PQ, dit avoir été encouragée par des « pas faits vers une certaine ouverture » au sein de l’opposition officielle. Elle faisait ainsi référence aux propositions de réformes démocratiques récemment avancées par les députés Bernard Drainville, Pascal Bérubé et Sylvain Pagé. « Ça, c’est intéressant, mais encore là, il faut permettre aux militants d’aborder ces questions-là (…) On continue un peu de tordre les bras de tout le monde pour que les gens restent dans le rang », a-t-elle fait remarquer.

Ces propositions, dont celle des Référendums d’initiative populaire, seront discutées en Conseil national les 3 et 4 décembre dans un endroit qui n’a pas encore été déterminé.

« Une situation inédite »

Au-delà du cas de Mme Lapointe, la situation dans la circonscription péquiste de Crémazie pose problème. La semaine dernière, Raymond Archambault, président du PQ, a admis qu’il existait « une sorte de double loyauté ».

En cas d’élection précipitée, Crémazie serait-elle loyale à Lisette Lapointe ou au Parti québécois? Hardien Parizeau, président de la circonscription et petit-fils de Mme Lapointe, répond que « notre allégeance actuellement est envers le Parti québécois, mais notre allégeance première est envers nos membres qui nous ont indiqué qu’ils veulent que Lisette Lapointe reste la députée de Crémazie. Est-ce qu’on a une position claire? Non. C’est une situation inédite. On n’a jamais vu ça ».

Le jeune Parizeau a par ailleurs dit souhaiter le retour de Lisette Lapointe au PQ. « Oui, je l’espère. Mais à quel coût? s’est-il demandé. Elle veut des changements à la direction du parti, que ce soit avec ou sans Pauline (…) Elle demande essentiellement des changements que nous demandons. C’est juste que nous, on a décidé de faire le débat à l’intérieur du parti. »

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tuberale
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Message par tuberale »

Anya a écrit : Lisette Lapointe entrouvre la porte à un retour au PQ
Taïeb Moalla
07/10/2011 23h02

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Sous certaines conditions, Lisette Lapointe n’exclut
pas un retour au sein du Parti québécois.


Lisette Lapointe n’a toujours pas fait le deuil de son ancienne formation politique. La députée indépendante de Crémazie envisage même un retour au caucus du Parti québécois (PQ) sous certaines conditions.

« C’est clair que j’espère toujours que le Parti québécois va se ressaisir sur plusieurs choses et ça me fera plaisir de réintégrer les rangs du Parti québécois si des choses se règlent (…) C’est en moi le Parti québécois, mais en ce moment je ne m’y reconnais plus », a confié l’épouse de Jacques Parizeau au Journal plus tôt cette semaine.

Contrairement à Jean-Martin Aussant ou à Pierre Curzi, Lisette Lapointe ne semble pas faire du départ de Pauline Marois une condition sine qua non à son possible retour. « Moi, j’ai parlé de la direction, a-t-elle rappelé. Ça inclut beaucoup de monde. C’est comme une vision partagée par énormément de gens qui sont à des postes de commande autant au régional, au national que dans l’entourage de Mme Marois. Ce n’est pas nécessairement des changements de personnes qui seraient nécessaires. »

Au PQ, on a réagi avec beaucoup de prudence à cette nouvelle. « Elle ne s’est pas manifestée, a fait savoir Marie Barrette, attachée de presse de la chef péquiste. Il n’y a pas eu d’échanges récemment entre Mme Marois et Mme Lapointe. »

La députée de Crémazie, qui conserve toujours sa carte du PQ, dit avoir été encouragée par des « pas faits vers une certaine ouverture » au sein de l’opposition officielle. Elle faisait ainsi référence aux propositions de réformes démocratiques récemment avancées par les députés Bernard Drainville, Pascal Bérubé et Sylvain Pagé. « Ça, c’est intéressant, mais encore là, il faut permettre aux militants d’aborder ces questions-là (…) On continue un peu de tordre les bras de tout le monde pour que les gens restent dans le rang », a-t-elle fait remarquer.

Ces propositions, dont celle des Référendums d’initiative populaire, seront discutées en Conseil national les 3 et 4 décembre dans un endroit qui n’a pas encore été déterminé.

« Une situation inédite »

Au-delà du cas de Mme Lapointe, la situation dans la circonscription péquiste de Crémazie pose problème. La semaine dernière, Raymond Archambault, président du PQ, a admis qu’il existait « une sorte de double loyauté ».

En cas d’élection précipitée, Crémazie serait-elle loyale à Lisette Lapointe ou au Parti québécois? Hardien Parizeau, président de la circonscription et petit-fils de Mme Lapointe, répond que « notre allégeance actuellement est envers le Parti québécois, mais notre allégeance première est envers nos membres qui nous ont indiqué qu’ils veulent que Lisette Lapointe reste la députée de Crémazie. Est-ce qu’on a une position claire? Non. C’est une situation inédite. On n’a jamais vu ça ».

Le jeune Parizeau a par ailleurs dit souhaiter le retour de Lisette Lapointe au PQ. « Oui, je l’espère. Mais à quel coût? s’est-il demandé. Elle veut des changements à la direction du parti, que ce soit avec ou sans Pauline (…) Elle demande essentiellement des changements que nous demandons. C’est juste que nous, on a décidé de faire le débat à l’intérieur du parti. »

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Le PQ a autant besoin d'elle qu'un mal de dents. :sarcastic: J'espère pour eux qu'ils vont tenir leur bout et refuser son retour
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Placeress
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Message par Placeress »

tuberale a écrit : [...]



Le PQ a autant besoin d'elle qu'un mal de dents. :sarcastic: J'espère pour eux qu'ils vont tenir leur bout et refuser son retour

Mets-en......
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GI.Joe
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Message par GI.Joe »

tuberale a écrit : [...]



Le PQ a autant besoin d'elle qu'un mal de dents. :sarcastic: J'espère pour eux qu'ils vont tenir leur bout et refuser son retour
:jap: Je préfère de loin le mal de dents
Capuchino
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Message par Capuchino »

tuberale a écrit : [...]



Le PQ a autant besoin d'elle qu'un mal de dents. :sarcastic: J'espère pour eux qu'ils vont tenir leur bout et refuser son retour
:jap: Je déteste ce genre de personne qui ne lâche jamais de vouloir "écoeurer" les autres. Elle n'était pas contente elle a démissionnée. Fine. Elle a tenter de faire déloger Pauline Marois et ça n'a pas fonctionné. Fine. Là elle essaie une nouvelle tactique soit celle de vouloir réintégrer le PQ. Non. C'est une faiseuse de troubles et Dieu sait que le PQ n'a absolument pas besoin de ça actuellement.
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Anya
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Message par Anya »

Les mutins veulent la tête de Marois
Une dizaine de députés menacent de quitter

Geneviève Lajoie
17 novembre 2011

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Pauline Marois est assise sur une bombe à retardement qui risque d'exploser bientôt. Une dizaine de députés du Parti québécois seraient sur le point de claquer la porte, a appris Le Journal de Québec.

Depuis la crise qui a secoué le parti à la fin octobre, rien ne va plus chez les péquistes malgré le calme apparent. Les mutins qui avaient contesté son leadership ne sont pas du tout contents de la tournure des événements et n'ont pas l'intention d'en rester là. Ils veulent «brasser la cage» à nouveau, de peur que le parti disparaisse si Pauline Marois s'acharne à vouloir demeurer aux commandes.

«Ou elle part, ou c'est nous qui partons. Ce n'est pas vrai qu'on va s'en aller à l'abattoir sans réagir avec Pauline Marois comme chef aux prochaines élections. On risque d'être décimés, de perdre tous nos sièges, sauf un ou deux!», a-t-on dit sous le couvert de l'anonymat.

Popularité en baisse

La chef péquiste ne passe pas dans la population. Le dernier sondage Léger Marketing/Agence QMI, qui plaçait Gilles Duceppe comme le sauveur du PQ avec 37 % des intentions de vote, fut une bonne nouvelle aux yeux des dissidents qui y ont vu la « lumière au bout du tunnel ».

Ils ont la ferme intention de poser un ultimatum à leur chef en vue d'un dénouement d'ici au prochain conseil national, qui a été reporté aux 28 et 29 janvier prochain.

«On attend après la partielle de Bonaventure. On sait qu'on va se faire planter "anyway"», a-t-on dit.

Au caucus, c'est plutôt silencieux. Mme Marois parle abondamment, de même qu'Yves-François Blanchet, son ardent défenseur. André Villeneuve (Berthier), Sylvain Pagé (Labelle), Daniel Ratthé (Blainville), Guillaume Tremblay (Masson), Guy Leclair (Beauharnois) et Mathieu Traversy (Terrebonne) font partie des députés qui ont provoqué la mutinerie il y a un peu plus de deux semaines. Selon nos informations, d'autres députés se seraient ajoutés à cette liste.

De l'huile sur le feu

Les dissidents ont été choqués de la sortie publique de Pauline Marois à l'émission Mongrain sur les ondes de TVA. C'est la goutte qui a fait déborder le vase. La chef du PQ a alors prévenu qu'elle restait en poste et qu'elle allait montrer la porte à ceux qui contesteraient son leadership à l'avenir. Les mutins comptent la mettre au défi.

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Anya
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Message par Anya »

Mutinerie au PQ...``Non! Tout le monde est derrière Pauline Marois`` selon Daniel Ratthé
Détails : Daniel Ratthé,député de Blainville pour le PQ
Intervenants : Benoît Dutrizac
Durée : 10:55
Date : 17/11/2011
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Anya
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Message par Anya »

Jean-Martin Aussant: L'ex-députée péquiste Lisette Lapointe a adhéré au nouveau parti Option nationale
Intervenants : Paul Houde
Durée : 3:13
Date : 17/11/2011
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lucide
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Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ

Message par lucide »

C'est qui encore un méchant .... ??????

Madame Marois se couvre de ridicule jour apres jour en ne voulant pas démissionner. Sa credibilité est maintenant au plus bas quand elle essaie de nous faire croire qu'elle a le controle de son parti. Tout ses longs mois perdus ou le parti aurait pu remonter la pente et esperer avoir le pouvoir aux prochaines élections.Elle souhaite passer a l'histoire... elle sera celle qui aurait mis le parti a terre.




PQ: le président de l'association de Vanier claque la porte
Denis Lessard
La Presse


(Québec) Il hésitait depuis des mois, mais c'est fait. Le président de l'association péquiste de Vanier, Claude Beauchamp, a décidé de claquer la porte, déçu par les engagements non tenus de la chef du parti.

Ancien chef de cabinet du ministre Rosaire Bertrand, M. Beauchamp a piloté, en juin, une résolution fort critique quant à la performance de Mme Marois dans le dossier du projet de loi 204 sur l'amphithéâtre de Québec.


«On nous avait dit qu'il y avait un plan d'action mis en place pour ramener la confiance des membres. J'ai fait confiance à cela, mais six mois plus tard, je vois ce qui se passe, le grenouillage... Force est d'admettre que le plan n'atteint pas ses objectifs», a-t-il résumé, hier, en entrevue à La Presse.



«Quand on n'est pas convaincu, on ne peut pas être convaincant. Je pars parce que je trouve que le caucus fait souvent preuve d'immaturité, et cela ne semble pas vouloir se calmer. Mme Marois a beaucoup de compétences, mais le message ne passe pas. Pour la pérennité de l'option et du parti, elle doit prendre la décision qui s'impose... et partir», estime M. Beauchamp, qui a été porte-parole du ministre David Cliche sous Lucien Bouchard.


Le militant Beauchamp ne voit pas en Gilles Duceppe la solution aux déboires du Parti québécois. Un autre chef doit être trouvé. «Un débat soit s'enclencher et un nouveau leadership doit arriver au PQ», souligne-t-il.


Cette démission s'ajoute à plusieurs autres; Philippe Leclerc a quitté la présidence de Mercier en octobre, Alexis Lebrun-Gagné, celle d'Hochelaga-Maisonneuve, Atim Léon a quitté la présidence régionale de Montréal-Centre, Miguel Tremblay a quitté Laurier-Dorion, François Lemay, celle de Saint-Henri-Sainte-Anne, Patrick Voyer, celle de Charlesbourg, et Marjolaine Lachapelle, la direction de Nicolet-Yamaska. En juin toujours, dans la foulée du dépôt du projet de loi 204, cinq députés ont claqué la porte du PQ pour siéger à titre d'indépendants.


»Ça ne marche pas!»


Au même moment, le vice-président de l'association péquiste de Bellechasse, André Gagnon, se dit désormais «en réflexion» en attendant les prochains sondages. Une enquête Léger Marketing pour Le Devoir et The Gazette publiée hier montre le PQ et le Parti libéral presque à égalité, avec 21% et 22% d'appuis, loin derrière la Coalition avenir Québec avec 35%.


«Si les sondages ne se redressent pas... laisse tomber M. Gagnon. Je n'ai rien contre Mme Marois, elle a ses compétences, mais on travaille comme des forcenés pour recruter des membres et du financement et on tourne en rond.»


Il s'offusque devant le lancement de la campagne de publicité annoncé hier, à Montréal. «On n'a presque plus d'argent dans la circonscription, et cela irait pour cela? Mettez-vous à notre place. Je reste péquiste, je n'ai pas démissionné encore... mais ça ne marche pas! C'est simple! Tout le monde se questionne. Je ne connais pas un seul comité exécutif au Québec qui ne se questionne pas. On verra le résultat de l'élection partielle [dans Bonaventure, le 5 décembre], je me donne d'ici la fin de l'année», dit M. Gagnon.


Il reconnaît l'expérience de Mme Marois. «Elle a connu cinq ou six ministères. Ce qu'elle n'a pas, c'est le leadership de Duceppe. Cela me plairait d'avoir les deux ensemble!», résume-t-il.


Duceppe au banquet annuel


Gilles Duceppe a repoussé trois fois les appels pressants de Pauline Marois à venir l'aider à l'Assemblée nationale. Il y a une invitation qu'il a acceptée, toutefois. L'ancien chef du Bloc et sa femme Yolande se sont rendus à l'Île-Bizard, samedi soir, pour participer au banquet annuel que donnent Pauline Marois et son conjoint, Claude Blanchet.


Au-delà des huîtres, le geste vient encore une fois éteindre les ardeurs de bien des péquistes qui voient Gilles Duceppe à la place de la chef. Déjà, la lettre d'appui à Mme Marois de l'ancien chef bloquiste avait surpris bien de ses partisans, la semaine dernière. Une vingtaine de députés ont participé à la soirée - la moitié du caucus environ. Bernard Drainville est passé rapidement.


Plus de 150 personnes se trouvaient dans l'immense atrium de la résidence de Mme Marois, surnommée Moulinsart pour sa ressemblance avec le château du capitaine Haddock. La chef a pris la parole, mais n'a pas dit qu'il s'agissait probablement du dernier rendez-vous annuel à l'Île-Bizard - la maison, mise sur le marché il y a plus de deux ans, est sur le point d'être vendue, a-t-on appris.
cineman2
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Message par cineman2 »

Au nombre de députés péquistes qui sont partis cette année, il restera plus grand monde à la fin de l'année. Si la tendance se maintient il ne restera plus que Nicole Léger et Pauline Marois au party de Noel des Péquistes....si on rajoute les 3 Bloquistes ce qui fait 5 personnes.WOW et dire que certains pensent sérieusement que la souveraineté à le vent dans les voiles!!!! selon un sondage Crop-LaPresse, la souveraineté serait à 33%, soit à son niveau le plus bas. Il n'est pas étonnant que plusieurs quittent le navire pour aller rejoindre les lucides.Mieux vaut être réaliste que de vivre dans un monde d'illusion.
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Anya
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Message par Anya »

Bernard Drainville craint la disparition du PQ
14 janvier 2012

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La Presse Canadienne

Bernard Drainville n'en est pas à sa première tentative d'électrochoc envers ses collègues. Toujours en évitant de viser directement sa chef, Pauline Marois, il invite militants et collègues à se ressaisir pour éviter de voir le Parti québécois disparaître. Et cette sortie du député de Marie-Victorin remue Louise Beaudoin.

Cette déclaration survient à deux semaines du prochain Conseil national du parti, où, espère-t-il, des réflexions en profondeur se tiendront.

Si Bernard Drainville évite de lancer la pierre à celle qui dirige la formation péquiste, la députée Louise Beaudoin qui a quitté le navire péquiste, elle, la pointe directement, tout en apportant une fine nuance. Certes, ce qui arrive Parti québécois incombe un peu à tous, mais la chef a indéniablement une part de responsabilités.

Louise Beaudoin n'a jamais renié ses convictions politiques, elle s'identifie toujours au PQ, mais déplore la rupture qui s'est opérée, dit-elle, avec l'ADN même du parti, lors de sa fondation.

Maintenant indépendante à l'Assemblée nationale, la députée de Rosemont répète qu'elle se trouve aujourd'hui à «l'extérieur», mais que ses liens ne sont pas rompus. À plusieurs reprises, lors de votes, elle s'est rangée du côté de son ancienne formation.

«C'est sûr que chacun a sa responsabilité et la chef a une responsabilité particulière et évidente, mais pour moi, c'est plus profond que ça. Le Parti québécois ne doit pas dériver par rapport à cet ADN quand René Lévesque l'a fondé et qui liait démocratie, souveraineté et pouvoir citoyen», a-t-elle confié en entrevue à La Presse Canadienne, samedi.

L'état du Parti québécois ne l'étonne pas, et comme son collègue, qu'elle appelle toujours simplement «Bernard», elle croit qu'il faut travailler à rallier les forces souverainistes et éviter leur morcellement.

Trop tard pour elle toutefois. Âgée de 66 ans, Louise Beaudoin a répété que ce mandat était le dernier. L'heure est venue de passer le flambeau à une autre génération. Elle souhaite que le PQ en vienne à la même conclusion. Elle regrette d'ailleurs le départ de François Rebello qui représentait cette relève. Louise Beaudoin estime que plusieurs autres gagneraient à être connus à leur juste valeur.

«Nicolas Girard, qui a très bien fait dans le dossier des garderies, a pris du galon, mais il y a aussi Vérionique Hivon ou Alexandre Cloutier, qui lui est dans la trentaine. Elle est là, la relève», mentionne Louise Beaudoin.

En terminant, l'ancienne péquiste, qui demeure très près de ses racines, n'exclut pas, un jour, de réintégrer le parti comme militante, mais à la condition que le parti retrouve ce qui l'animait, il y a 40 ans, en remettant la souveraineté de l'avant. Elle suivra, d'ailleurs, le conseil national, par réel intérêt pour la suite des choses.

«Oui ça m'attriste parce que je demeure convaincue que le Parti québécois pourrait avoir un bel avenir, mais à la condition qu'il incarne le changement», avoue-t-elle.

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Anya
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Message par Anya »

Même si Louise Beaudoin a quitté le navire, la dérive du PQ l'attriste
14 janvier 2012

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Lise Millette
La Presse Canadienne
Montréal

Même si la députée Louise Beaudoin a quitté le navire péquiste, la longue dérive de son ancien parti ne la laisse pas insensible. La récente sortie du député de Marie-Victorin Bernard Drainville, inquiet pour l'avenir du PQ, la remue.

Bernard Drainville n'en est pas à sa première tentative d'électrochoc envers ses collègues. Toujours en évitant de viser directement sa chef, Pauline Marois, il invite militants et collègues à se ressaisir pour éviter de voir le Parti québécois disparaître.

Cette déclaration survient à deux semaines du prochain conseil national du parti, où, espère-t-il, des réflexions en profondeur se tiendront.

Si Bernard Drainville évite de lancer la pierre à celle qui dirige la formation péquiste, Louise Beaudoin, elle, la pointe directement, tout en apportant une fine nuance. Certes, ce qui arrive Parti québécois incombe un peu à tous, mais la chef a indéniablement une part de responsabilités.

Louise Beaudoin n'a jamais renié ses convictions politiques, elle s'identifie toujours au PQ, mais déplore la rupture qui s'est opérée, dit-elle, avec l'ADN même du parti, lors de sa fondation.

Les liens ne sont pas rompus

Maintenant indépendante à l'Assemblée nationale, la députée de Rosemont répète qu'elle se trouve aujourd'hui à «l'extérieur», mais que ses liens ne sont pas rompus. À plusieurs reprises, lors de votes, elle s'est rangée du côté de son ancienne formation.

«C'est sûr que chacun a sa responsabilité et la chef a une responsabilité particulière et évidente, mais pour moi, c'est plus profond que ça. Le Parti québécois ne doit pas dériver par rapport à cet ADN quand René Lévesque l'a fondé et qui liait démocratie, souveraineté et pouvoir citoyen», a-t-elle confié en entrevue à La Presse Canadienne, samedi.

L'état du Parti québécois ne l'étonne pas, et comme son collègue, qu'elle appelle toujours simplement «Bernard», elle croit qu'il faut travailler à rallier les forces souverainistes et éviter leur morcellement.

Trop tard pour elle toutefois. Âgée de 66 ans, Louise Beaudoin a répété que ce mandat était le dernier. L'heure est venue de passer le flambeau à une autre génération. Elle souhaite que le PQ en vienne à la même conclusion. Elle regrette d'ailleurs le départ de François Rebello qui représentait cette relève. Louise Beaudoin estime que plusieurs autres gagneraient à être connus à leur juste valeur.

«Nicolas Girard, qui a très bien fait dans le dossier des garderies, a pris du gallon, mais il y a aussi Vérionique Hivon ou Alexandre Cloutier, qui lui est dans la trentaine. Elle est là, la relève», mentionne Louise Beaudoin.

Possible retour comme militante

En terminant, l'ancienne péquiste, qui demeure très près de ses racines, n'exclut pas, un jour, de réintégrer le parti comme militante, mais à la condition que le parti retrouve ce qui l'animait, il y a 40 ans, en remettant la souveraineté de l'avant. Elle suivra, d'ailleurs, le conseil national, par réel intérêt pour la suite des choses.

«Oui ça m'attriste parce que je demeure convaincue que le Parti québécois pourrait avoir un bel avenir, mais à la condition qu'il incarne le changement», avoue-t-elle.

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Message par Anya »

À l’article de la mort... Vraiment ?
Lise Payette - Le Devoir
20 janvier 2012

Un parti politique ne meurt pas. Pas vraiment... Même l'Union nationale n'est pas morte. Elle a disparu de la carte électorale, mais il y a encore plusieurs vieux militants qui ont toujours refusé d'admettre que leur parti avait fini par mourir et qui refusent de le croire encore aujourd'hui. Ces survivants font parfois partie d'une autre formation politique où ils racontent leurs expériences d'autrefois avec nostalgie devant un auditoire qui ouvre grands les yeux, étonné de ce qu'il entend raconter.

On a pensé que le Parti libéral du Canada allait vivre ses derniers jours à la suite du scandale des commandites et des révélations de la commission Gomery; certains citoyens sont donc très surpris de le voir gigoter comme un nouveau-né, presque lavé de toutes ses saletés, en train de se refaire une véritable virginité au vu et au su de tout le monde. Ils étaient plus de 3000, réunis en congrès, prêts à voter pour la légalisation de la marijuana, convaincus que leur formidable ouverture d'esprit va leur rapporter beaucoup de votes à la prochaine élection.

Le Parti conservateur a, lui aussi, connu ses grandes remises en question au cours des dernières décennies. La chicane a été titanesque entre les progressistes et les conservateurs profonds qui ont fini par prendre le pouvoir dans le parti d'abord, et à Ottawa par la suite. Ce qui nous a valu le bonheur de vivre sous le règne de Stephen Harper.

Le NPD n'annonce pas une longévité débordante. Il va probablement survivre un temps puis retourner dormir dans sa niche jusqu'à la résurrection de Jack.

Quand on regarde les sondages, on pourrait penser que le parti de Jean Charest ne passera pas l'hiver. C'est prendre ses désirs pour des réalités. Le désamour est total, c'est indiscutable, mais il est connu que l'amour renaît de ses cendres. Une fois Jean Charest parti, il suffira de trouver deux ou trois idées nouvelles, deux ou trois slogans percutants, deux ou trois vieux trucs et les Québécois, avides de changement, retomberont peut-être dans le vieux piège.

Le Parti québécois non plus ne mourra pas, n'en déplaise à Bernard Drainville. Ça fait 40 ans qu'il est menacé de mort prochaine et il est toujours là. Chambranlant, souvent. Caracolant, la plupart du temps. Crachant et toussotant, beaucoup. Mais toujours vivant. Il n'a aucun mérite à survivre, il a été fait comme ça. J'ai déjà entendu quelqu'un dire qu'il était bâti en bois de calvaire et ma foi, c'est assez proche de la vérité.

Je vais l'écrire pour la centième fois: le Parti québécois est un parti de coalition. Pour moi, le mot «coalition» signifie l'union de plein de choses ou de gens qui ne sont pas faits pour aller ensemble et qui n'acceptent cette situation que parce que c'est le seul moyen de mener un projet à terme. Ce qui permet de comprendre beaucoup de choses.

Une coalition, c'est la recette parfaite pour une chicane à plein temps. D'abord, il faudrait, pour que ça tienne, que le projet qui réunit tout le monde soit clair et précis. Parce que s'il ne l'est pas, le feu va prendre à tout moment.

Il y a 40 ans, au PQ, on n'arrivait déjà pas à s'entendre sur le fait qu'il devait, ou non, y avoir un trait d'union entre souveraineté et association... Des heures de discussion au bout desquelles la frustration était totale! Certains tenaient tellement au trait d'union qu'ils étaient prêts à quitter le parti si le fameux tiret était enlevé. D'autres menaçaient de partir si le tiret restait. Une chicane sans fin qui s'étendait à tous les autres sujets parce qu'on tenait à avoir raison de temps en temps.

Comme, en plus, une coalition ne garantit jamais une pensée unique quel que soit le sujet discuté, les palabres pouvaient durer des heures jusqu'à épuisement des troupes. Chicane garantie. Des gens de gauche, d'autres de droite, tentant de trouver un terrain d'entente qui ne paraît pas évident, c'était le menu quotidien en ces temps lointains. Et j'ai bien peur que ça le soit encore. Ce qui expliquerait les cris et chuchotements de bien des députés qui doivent se demander parfois ce qu'ils font dans ce théâtre où on joue la même pièce depuis 40 ans. Le PQ est abonné aux soins intensifs depuis sa naissance.

Le Parti libéral est à l'abri d'une telle menace. Pas parce qu'il ne joue pas lui aussi la même pièce depuis longtemps, mais parce qu'il n'y a qu'un acteur principal, même s'il est mauvais, et que tous les autres ne sont que des figurants.

Celui qui se prépare des chicanes de toute beauté, c'est François Legault, avec sa CAQ qui chapeautera quelques députés rassemblés autour de rien dans une coalition et habitués à tirer dans tous les sens. Ça promet. RIP.

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Anya
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Pauline Marois présente un autre candidat
22 janvier 2012

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En pleine tourmente sur son leadership, la chef du Parti québécois Pauline Marois poursuit sa démonstration de force et de main-mise sur sa formation.

Après avoir recruté l'écologiste et ancien candidat néo-démocrate Daniel Breton, Mme Marois annoncera dimanche, à Montréal, que le Dr Réjean Hébert portera les couleurs du PQ lors des prochaines élections.

L'ex-doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke s'est déjà présenté sous la bannière péquiste, en 2008, dans le comté de Saint-François, en Estrie.

Pauline Marois a assuré vendredi qu'elle sera à la tête du Parti québécois lors du prochain scrutin général. Elle a invité tous les souverainistes à joindre le PQ.

La contestation de son leadership ne semble toutefois pas terminée, à une semaine d'un conseil national qui pourrait être mouvementé. Mardi, l'ancien chef Bernard Landry fera parvenir une lettre aux médias, où il expliquera sa vision des choses.

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PQ: rire ou pleurer?
Benoît Aubin
22/01/2012

S'ils n'étaient pas si pathétiques dans leurs déchirements en public, les péquistes seraient du matériel comique de premier rang. Considérez le scénario des derniers jours.

Un ancien premier ministre, Bernard Landry, nous annonce des jours à l'avance qu'il s'apprête à jeter de l'huile sur le feu.

L'ancien chef bloquiste Gilles Duceppe multiplie les coups de sonde, mais nous jure qu'il n'est «pas un putschiste».

Un aspirant éploré, Bernard Drainville, nous annonce que le PQ court à sa perte, puis, le lendemain, réitère sa totale confiance dans sa chef.

Les magouilleurs compulsifs du SPQ libre s'agitent à nouveau; les leaders syndicaux montrent les crocs, les députés désertent le caucus l'un après l'autre.

Et la chef de ce tiers parti en déroute, nous rassure: elle restera en poste «jusqu'au bout»...

Tout ça en précampagne électorale? Allô?

Qu'est-ce qu'ils fument?

Qu'est-ce qu'on doit penser de cette bande de zouaves surréalistes qui font tout pour nous convaincre qu'ils ne seraient même pas capables d'organiser un défilé de la victoire sans se battre entre eux sur le trajet et sur qui porterait le drapeau?

Un humoriste capable d'inventer un tel carnaval à l'italienne pour rire du monde politique dans une émission satirique décrocherait le contrat du prochain Bye Bye...

Pathétique

Mais on ne peut pas vraiment rire parce que les péquistes, eux, ne rient pas. Mais si ce n'est pas drôle, alors, ce qui se passe au PQ est franchement pathétique.

On pense plutôt à On achève bien les chevaux, un film sur les interminables concours d'endurance sur un plancher de danse dans les années sombres de la Dépression...

Si au moins on pouvait se dire que le PQ traverse une période difficile en ce moment et que ça va passer. Mais on ne peut pas: le PQ est comme ça depuis le premier jour. Il a torturé sept chefs de la même manière depuis sa fondation, en 1968!

Acharnement atypique

L'intensité dramatique avec laquelle ce parti se flagelle, se sabote, se mutile et s'autodétruit depuis sa fondation est complètement atypique dans le monde politique - mais parfaitement compréhensible dans le cadre d'une secte missionnaire.

Les partis politiques sont des organismes opportunistes, mus par l'attrait du pouvoir et de ses dividendes - dont celui d'orienter la société dans le sens de leurs convictions.

Les partis missionnaires sont plus intenses. Ils ont des dogmes, des Articles un qu'ils ne peuvent remettre en question, ce qui les rend moins flexibles que les autres sur le plan stratégique. Le PQ, lui, est né de la peur de disparaître telle qu'on la vivait dans les années 1960.

Des vrais séparatistes

Parce qu'ils font dans le national, dans l'identitaire, et qu'ils ont besoin d'une majorité, les péquistes ont fini par se croire eux-mêmes les seuls vrais et dignes représentants de tous les vrais Québécois.

Leur problème est là: ils ne représentent que les seuls indépendantistes.

Un groupe important, certes, et motivé, mais qui s'est avéré incapable de rallier une majorité sans farfiner et diluer son option.

Il y a de la place au Québec pour un tel parti ouvertement séparatiste - et militant -, ce qui serait le rôle du PQ s'il cessait de niaiser et s'assumait vraiment.

En attendant, c'est le PQ qui agonise. Pas le Québec...

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Anya
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Lettre de Bernard Landry
Cap sur l'indépendance

24/01/2012

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Verchères, le 21 janvier 2012

Quand un député du PQ a évoqué la disparition du parti de René Lévesque, il n'a fait que répéter ce que l'on entend partout au Québec et que plusieurs sondages accréditent. Des militants attristés m'abordent dans la rue pour me demander mon avis. Dans certains cas, leur détresse est extrêmement émouvante. Ils sentent bien que le destin de notre nation est en cause.

S'ajoutant à ces demandes personnelles, une lourde et compréhensible pression médiatique me pousse aujourd'hui à donner mon avis. Je considère comme un devoir civique de le faire. Depuis le début de la crise qui frappe le parti, j'ai évité de personnaliser le débat. Je m'en tiendrai à cette attitude.

Je vais donc me concentrer sur le fond des choses tout en tentant d'aider les personnes et les instances, qui ont à faire des choix dramatiques, à les faire dans l'intérêt national. Comme je l'ai souvent dit: «la patrie avant le parti, et le parti avant les ambitions personnelles».

Le désarroi général est facile à comprendre quand on pense qu'en 2005, le parti était à 47 % dans les sondages, la souveraineté à 54 % et il semblait hautement probable que nous allions vers le pouvoir. Et vraisemblablement vers l'indépendance. Aujourd'hui, une série de sondages place le parti au troisième rang. Seule l'indépendance tient à peu près le coup.

UNE SIMPLE PROVINCE

Toute forme de déni serait irresponsable, le temps presse et simplifier le problème en le liant exclusivement à une personne n'est pas la façon d'y remédier. Il est plus vaste et plus profond. Lors du pénible épisode de l'amphithéâtre, les démissionnaires ont parlé de «la goutte qui a fait déborder le vase». Essayons de voir ce qu'il y avait de toxique dans le vase.

En tout respect pour ceux et celles qui, de bonne foi, ont concocté ce contenu inapproprié dénommé «gouvernance souverainiste» celui-ci, à l'examen, paraît largement à l'origine de nos difficultés. Et n'est sans doute pas étranger à la tragédie du Bloc Québécois. Ce n'est pas pour rien que cette façon de voir a réjoui les adversaires de l'indépendance.

On ne peut pas faire comme si on était souverain quand on est une simple province, ni agir comme si on était aux Nations-Unies quand on siège tout bêtement au Conseil de la fédération. Une telle doctrine envoie le message que si l'on peut agir en État souverain sans l'être, la souveraineté n'est donc pas indispensable.

LEGAULT: L'INDÉPENDANTISTE IMPATIENT

Le premier geste vital que le PQ doit poser, c'est de renouer clairement avec sa raison d'être, et l'esprit du programme voté en 2005 après «la saison des idées». Son objectif numéro un doit être l'indépendance nationale: notre «coffre à outils pour régler nos autres problèmes», comme le martelait si bien René Lévesque.

Soit dit en passant, la sagesse de Lévesque fait ressortir l'incohérence de la C.A.Q. et de François Legault. Celui-ci était d'ailleurs l'un des plus impatients indépendantistes qui, en tant que ministre et de surcroit comptable de formation, a préparé un budget du Québec souverain, lequel illustre bien les immenses pertes matérielles liées à notre statut provincial.

Il faut donc aller de l'avant et «mettre le cap sur l'indépendance» comme le disent si justement un grand nombre de militants. Il faut regarder le peuple droit dans les yeux et aller au pas de charge vers cet idéal d'abord fondé sur la fierté, la dignité et l'identité nationale, mais aussi sur d'évidentes considérations économiques.

D'autant plus que, parti de la marginalité en 1969, notre idéal a récolté déjà 40 % des voix en 1980 et 50 % au référendum de 1995 «volé» par le manque d'éthique fédéral dont les preuves sont accablantes. Les sondages mettent la souveraineté plus haute aujourd'hui que dix mois avant le référendum de 1995!

NI DE DROITE, NI DE GAUCHE

Soulignons que cet idéal incontournable n'est ni de droite, ni de gauche: il est en avant. Avec nos moyens provinciaux, nous avons construit une des trente premières économies du monde quant à la création de la richesse et en avance sur bien d'autres quant à sa répartition. Nos syndicats, nos entrepreneurs, nos coopératives et évidemment notre État national pourront faire encore bien mieux quand nous serons libres. Les fédéralistes qui, de façon absurde, utilisent nos succès pour défendre le statu quo, sont dans la position de parents qui diraient à leur enfant: «tu as déjà ton bac, pourquoi vouloir un doctorat?»

Le Canada est un pays démocratique et sert d'abord la nation majoritaire. Si nous étions indépendants, il est évident que nous ne serions pas hors de Kyoto, mais très probablement hors de l'Afghanistan. Notre chef d'État est la reine d'Angleterre, d'une façon de plus en plus visible. À Ottawa, il y a quatre Québécois sur quarante ministres. Je pourrais ajouter une liste sans fin des ravages économiques que nous a fait subir le fédéral. Le plus récent: il achète pour trente milliards de dollars de navires de guerre et aucun de nos chantiers maritimes n'est retenu.

La péréquation est une fumisterie et Ottawa nous coûte beaucoup plus cher qu'il nous rapporte. Il faut remplacer la fausse charité par la vraie justice et «une province pauvre» par un pays riche. George Washington a fait l'indépendance des États-Unis en répétant There is no gifts between nations. Cette vérité n'a jamais cessé d'être d'actualité et doit nous inspirer.

PAS JUSTE UNE QUESTION DE LEADERSHIP

On voit bien que la détresse actuelle de notre parti ne peut donc se résumer à une seule question de leadership. Mais les personnes qui le dirigent actuellement ont un devoir crucial et impérieux: mettre l'intérêt national avant toute forme d'ambitions personnelles. Qui est le mieux placé pour nous conduire rapidement au pouvoir, étape essentielle vers l'indépendance? Cette réflexion s'impose aussi à tous les militants qui doivent faire preuve de lucidité, de solidarité et d'unité pour renforcer notre option.

Je milite depuis quarante ans dans ce parti, et le fais encore. Il fut et est toujours un formidable instrument de progrès national. Pourvu qu'il soit bien orienté et bien dirigé. La sagesse est de le sauver dans l'unité, plutôt que chercher de lentes et incertaines alternatives. Ces recherches sont honorables, mais elles doivent s'effectuer dans un esprit de solidarité et d'efficacité.

Je suis bien placé, avec la trajectoire qui est la mienne, pour dire aux personnes concernées qu'elles doivent penser à la patrie avant tout. Chevalier de Lorimier, à la veille de sa mort injuste et héroïque, pensait- il à ses intérêts personnels quand il a dit: «Vive la liberté! Vive l'indépendance!»? L'heure du réveil a sonné.

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Anya
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Tout lire >>Marois veut remettre la souveraineté à l'avant-plan 
Anticipant un déclenchement imminent des élections, la chef du Parti québécois, Pauline Marois, souhaite ramener la souveraineté à l'avant-plan. Elle a dévoilé hier après-midi les membres du Comité sur la souveraineté qui devront étudier la meilleure façon pour mener le Québec à un référendum sur son indépendance.
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Anya
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Tout lire >>Pierre Curzi de retour au PQ? 
QUÉBEC – Pierre Curzi n'exclut pas un retour au Parti québécois. Le coeur du député de Borduas hésite toutefois entre son ancienne formation politique, Option nationale ou son retrait pur et simple de la vie politique.

Le député Curzi et la députée Lisette Lapointe, conjointe de l'ancien premier ministre Jacques Parizeau, annonceront d'ici quelques jours le fruit des réflexions qu'ils ont menées au cours des derniers mois sur leur avenir politique.
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liz
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Message par liz »

Anya a écrit :
Tout lire >>Pierre Curzi de retour au PQ? 
QUÉBEC – Pierre Curzi n'exclut pas un retour au Parti québécois . Le coeur du député de Borduas hésite toutefois entre son ancienne formation politique, Option nationale ou son retrait pur et simple de la vie politique.

Le député Curzi et la députée Lisette Lapointe, conjointe de l'ancien premier ministre Jacques Parizeau, annonceront d'ici quelques jours le fruit des réflexions qu'ils ont menées au cours des derniers mois sur leur avenir politique.

:sarcastic: :sarcastic:

Y prend quasiment pas ses électeurs pour des caves !!

J'espere que Pauline Marois lui claquera la porte dans face et qu'il ne sera pas ré-élu s'il se représente aux prochaines élections !!

Espece d'imbécile opportuniste pleurnichard !!! :gluk:

Redouter l'ironie, c'est craindre la raison - Sacha Guitry
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