Pauline Marois
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Mysterylife a écrittu sais Jumbo, l'ADQ a eu plus de votes que le partit Québecois, pas parce que Dumont est populaire mais bien plus parce que le Québec ne voulait pas d'un homosexuelle comme premier ministre mais je suis sure par contre qu'ils sont prêts pour élire une femme
Assez dur à comprendre qu'elle soit si bonne aujourd'hui et que voilà pas si longtemps elle était tassée dans le fond du tiroir et même elle n'était même plus dans le tiroir.
La seule raison que je peux trouver qu'elle soit si bonne aujourd'hui, c'est parce qu'elle est seule à s'être présentée.
Je pense que si quelqu'un d'autre se serait présenté contre elle, elle serait retournée dans son jardin et l'autre serait alors le plus fin, le plus intelligent et le meilleur de tous.
Assez dur à comprendre qu'elle soit si bonne aujourd'hui et que voilà pas si longtemps elle était tassée dans le fond du tiroir et même elle n'était même plus dans le tiroir.
La seule raison que je peux trouver qu'elle soit si bonne aujourd'hui, c'est parce qu'elle est seule à s'être présentée.
Je pense que si quelqu'un d'autre se serait présenté contre elle, elle serait retournée dans son jardin et l'autre serait alors le plus fin, le plus intelligent et le meilleur de tous.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
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Jumbo a écrit
Assez dur à comprendre qu'elle soit si bonne aujourd'hui et que voilà pas si longtemps elle était tassée dans le fond du tiroir et même elle n'était même plus dans le tiroir.
La seule raison que je peux trouver qu'elle soit si bonne aujourd'hui, c'est parce qu'elle est seule à s'être présentée.
Je pense que si quelqu'un d'autre se serait présenté contre elle, elle serait retournée dans son jardin et l'autre serait alors le plus fin, le plus intelligent et le meilleur de tous. La différence c'est que Boisclair est rentré par la vente de carte de Membre et non par les députés du partit
Assez dur à comprendre qu'elle soit si bonne aujourd'hui et que voilà pas si longtemps elle était tassée dans le fond du tiroir et même elle n'était même plus dans le tiroir.
La seule raison que je peux trouver qu'elle soit si bonne aujourd'hui, c'est parce qu'elle est seule à s'être présentée.
Je pense que si quelqu'un d'autre se serait présenté contre elle, elle serait retournée dans son jardin et l'autre serait alors le plus fin, le plus intelligent et le meilleur de tous. La différence c'est que Boisclair est rentré par la vente de carte de Membre et non par les députés du partit
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PAULINE MET LES FREINS
Aussitôt proclamée chef du Parti québécois, Pauline Marois a invité les souverainistes de «tous les horizons» à ne pas se presser pour faire l'indépendance. Le pays du Québec ne naîtra qu'avec le peuple, il n'y a pas de «raccourci possible», a-t-elle insisté.
C'en est fini du référendum «le plus vite possible». Finis les scénarios alambiqués d'élections référendaires. Les souverainistes devront d'abord expliquer leur projet de pays avant de réclamer un référendum. Le Oui serait d'ailleurs assurément perdant ces temps-ci, montraient hier deux sondages.
«Nous avons reculé», a admis Mme Marois devant son auditoire silencieux. Si André Boisclair avait repris la ritournelle de Bernard Landry, Pauline Marois s'y refuse net.
«Je souhaite bâtir une grande union de souverainistes de tous les horizons politiques, de toutes les origines, de toutes les cultures; nous prendrons le temps qu'il faut pour faire progresser cette idée de pays pour qu'elle devienne celle d'une grande majorité d'entre nous», a lancé la chef du PQ aux centaines de militants massés dans la salle surchauffée du cabaret de la Place d'Youville.
«C'est à cause du Grand Rire. Il n'y a plus une grande salle disponible en ville», nous a expliqué un militant en sueur, forcé de repousser les gens à la porte.
Dix-huit mois après avoir dit adieu à la politique, Pauline Marois, 58 ans, a fait une entrée triomphale. La plupart des députés du PQ étaient là. Jacques Parizeau s'était déplacé malgré ses 77 ans. Gilles Duceppe était là aussi, un tantinet gêné. Mais Pauline Marois a passé l'éponge sur ses velléités péquistes en disant qu'elle comptait sur lui pour la suite des choses.
Visiblement crispé, peut-être un peu mal à l'aise, Gilles Duceppe, avait livré plus tôt un discours laborieux, insistant sur la nécessité de «travailler inlassablement» pour la souveraineté du Québec. Plus enthousiaste, la présidente du parti, Monique Richard, a dit que Pauline Marois ne prendra pas seulement «bientôt la direction du Québec» aux prochaines élections mais aussi, et surtout, «très bientôt la direction du pays du Québec».
La principale intéressée n'est pourtant pressée. Pauline Marois a dit que sa décision de revenir en politique lui est venue en pensant à René Lévesque. Comme lui, elle veut que le Québec devienne «une société plus juste et démocratique», mais aussi, et surtout, «parce qu'aucun peuple ne peut renoncer à la possibilité de devenir souverain».
Mais pour réussir, le PQ doit cesser de vivre à huis clos. Il doit pouvoir discuter sans gêne de richesse, de langue, de culture et d'identité. «Le Québec et les Québécois ont changé; il faut que le PQ change», a lancé Mme Marois en insistant sur l'importance de «moderniser» le concept de social-démocratie.
Publié par michel hébert à l'adresse
Aussitôt proclamée chef du Parti québécois, Pauline Marois a invité les souverainistes de «tous les horizons» à ne pas se presser pour faire l'indépendance. Le pays du Québec ne naîtra qu'avec le peuple, il n'y a pas de «raccourci possible», a-t-elle insisté.
C'en est fini du référendum «le plus vite possible». Finis les scénarios alambiqués d'élections référendaires. Les souverainistes devront d'abord expliquer leur projet de pays avant de réclamer un référendum. Le Oui serait d'ailleurs assurément perdant ces temps-ci, montraient hier deux sondages.
«Nous avons reculé», a admis Mme Marois devant son auditoire silencieux. Si André Boisclair avait repris la ritournelle de Bernard Landry, Pauline Marois s'y refuse net.
«Je souhaite bâtir une grande union de souverainistes de tous les horizons politiques, de toutes les origines, de toutes les cultures; nous prendrons le temps qu'il faut pour faire progresser cette idée de pays pour qu'elle devienne celle d'une grande majorité d'entre nous», a lancé la chef du PQ aux centaines de militants massés dans la salle surchauffée du cabaret de la Place d'Youville.
«C'est à cause du Grand Rire. Il n'y a plus une grande salle disponible en ville», nous a expliqué un militant en sueur, forcé de repousser les gens à la porte.
Dix-huit mois après avoir dit adieu à la politique, Pauline Marois, 58 ans, a fait une entrée triomphale. La plupart des députés du PQ étaient là. Jacques Parizeau s'était déplacé malgré ses 77 ans. Gilles Duceppe était là aussi, un tantinet gêné. Mais Pauline Marois a passé l'éponge sur ses velléités péquistes en disant qu'elle comptait sur lui pour la suite des choses.
Visiblement crispé, peut-être un peu mal à l'aise, Gilles Duceppe, avait livré plus tôt un discours laborieux, insistant sur la nécessité de «travailler inlassablement» pour la souveraineté du Québec. Plus enthousiaste, la présidente du parti, Monique Richard, a dit que Pauline Marois ne prendra pas seulement «bientôt la direction du Québec» aux prochaines élections mais aussi, et surtout, «très bientôt la direction du pays du Québec».
La principale intéressée n'est pourtant pressée. Pauline Marois a dit que sa décision de revenir en politique lui est venue en pensant à René Lévesque. Comme lui, elle veut que le Québec devienne «une société plus juste et démocratique», mais aussi, et surtout, «parce qu'aucun peuple ne peut renoncer à la possibilité de devenir souverain».
Mais pour réussir, le PQ doit cesser de vivre à huis clos. Il doit pouvoir discuter sans gêne de richesse, de langue, de culture et d'identité. «Le Québec et les Québécois ont changé; il faut que le PQ change», a lancé Mme Marois en insistant sur l'importance de «moderniser» le concept de social-démocratie.
Publié par michel hébert à l'adresse
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Beppo a écrit
Dans LaPresse du 5 juin 2007, il est écrit que seulement 1% des gens qui gagnent 100 000$ et plus ne paient pas d'impôts. Faudrait sans doute explorer de nouvelles avenues pour trouver des coupables. Non?
Peut-être chez les 100 000$ qui ont des talons de paye (Et encore ils demandent des reçus pareil)... Mais pour les autres je n'en crois pas un mot! On a même eu un PM qui gardait sa "buziness" aux Barbades... Et ce n'est qu'un des sommets de la pyramide... As-tu vu le film "La corporation"?
Dans LaPresse du 5 juin 2007, il est écrit que seulement 1% des gens qui gagnent 100 000$ et plus ne paient pas d'impôts. Faudrait sans doute explorer de nouvelles avenues pour trouver des coupables. Non?
Peut-être chez les 100 000$ qui ont des talons de paye (Et encore ils demandent des reçus pareil)... Mais pour les autres je n'en crois pas un mot! On a même eu un PM qui gardait sa "buziness" aux Barbades... Et ce n'est qu'un des sommets de la pyramide... As-tu vu le film "La corporation"?
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Charest est d'accord avec Dumont à propos des critiques à l'égard de Marois
Le 28 juin 2007 - 13:32 | Presse Canadienne
Le premier ministre Jean Charest se déclare en accord avec les critiques formulées par Mario Dumont à l'encontre de la nouvelle chef du Parti québécois, Pauline Marois.
Mercredi, le leader de l'Action démocratique du Québec, qui reconnaissait l'expérience de Mme Marois, lui imputait néanmoins les ratés du système de santé et de la réforme scolaire, et l'abandon des familles qui n'ont pas de place pour un enfant dans un centre de la petite enfance.
"Il est intéressant de constater que même M. Dumont, aujourd'hui, et j'en suis très heureux, reconnaît qu'en 2007, les problèmes auxquels nous faisons face sont en grande partie les décisions de Pauline Marois", a indiqué jeudi le premier ministre, en visite aux Iles-de-la-Madeleine.
M. Charest soutient que les difficultés que la société québécoise rencontre dans divers domaines, dont l'éducation et la santé, sont le résultat de décisions prises par Mme Marois.
"Les mises à la retraite dans le domaine de la santé, c'est Pauline Marois. La fermeture dans les facultés de médecine, dans les sciences infirmières, c'est Pauline Marois. Et le déficit qu'elle nous a laissé en 2003, c'est Pauline Marois. Le déficit de la SGF, c'est Pauline Marois", a martelé le premier ministre.
Par ailleurs, bien qu'il affirme que les Québécois ne veulent pas d'élections générales à court terme, le premier ministre a indiqué qu'il fallait se préparer à toutes les éventualités. D'ailleurs, le Parti libéral qu'il dirige fera l'annonce, la semaine prochaine, d'un vaste travail de réflexion à cette fin.
Jean Charest amorçait jeudi aux Iles-de-la-Madeleine une tournée provinciale; il devait se rendre en après-midi en Gaspésie pour une annonce fédérale-provinciale sur le transfert du tronçon ferroviaire de la baie des Chaleurs à la société Chemin de fer de la Gaspésie. Cette corporation municipale gère déjà le tronçon Gaspé-Chandler
Le 28 juin 2007 - 13:32 | Presse Canadienne
Le premier ministre Jean Charest se déclare en accord avec les critiques formulées par Mario Dumont à l'encontre de la nouvelle chef du Parti québécois, Pauline Marois.
Mercredi, le leader de l'Action démocratique du Québec, qui reconnaissait l'expérience de Mme Marois, lui imputait néanmoins les ratés du système de santé et de la réforme scolaire, et l'abandon des familles qui n'ont pas de place pour un enfant dans un centre de la petite enfance.
"Il est intéressant de constater que même M. Dumont, aujourd'hui, et j'en suis très heureux, reconnaît qu'en 2007, les problèmes auxquels nous faisons face sont en grande partie les décisions de Pauline Marois", a indiqué jeudi le premier ministre, en visite aux Iles-de-la-Madeleine.
M. Charest soutient que les difficultés que la société québécoise rencontre dans divers domaines, dont l'éducation et la santé, sont le résultat de décisions prises par Mme Marois.
"Les mises à la retraite dans le domaine de la santé, c'est Pauline Marois. La fermeture dans les facultés de médecine, dans les sciences infirmières, c'est Pauline Marois. Et le déficit qu'elle nous a laissé en 2003, c'est Pauline Marois. Le déficit de la SGF, c'est Pauline Marois", a martelé le premier ministre.
Par ailleurs, bien qu'il affirme que les Québécois ne veulent pas d'élections générales à court terme, le premier ministre a indiqué qu'il fallait se préparer à toutes les éventualités. D'ailleurs, le Parti libéral qu'il dirige fera l'annonce, la semaine prochaine, d'un vaste travail de réflexion à cette fin.
Jean Charest amorçait jeudi aux Iles-de-la-Madeleine une tournée provinciale; il devait se rendre en après-midi en Gaspésie pour une annonce fédérale-provinciale sur le transfert du tronçon ferroviaire de la baie des Chaleurs à la société Chemin de fer de la Gaspésie. Cette corporation municipale gère déjà le tronçon Gaspé-Chandler
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Remonter la pente
27 juin 2007 par Joseph Facal
C’est ce soir que Pauline Marois prend la direction du Parti québécois. Le meilleur service que les péquistes pourraient lui rendre serait d’avoir des attentes réalistes.
Le Parti québécois perd continuellement du terrain depuis 1994. Après le départ de Jacques Parizeau, trois chefs consécutifs n’ont pas réussi à stopper l’érosion.
Demandez à un militant péquiste de vous expliquer cette dégringolade. Habituellement, il vous dira que les chefs ne parlent pas assez de souveraineté ou qu’ils sont trop ceci ou trop cela. Pour eux, le chef est toujours la cause première des déboires.
Ces critiques contiennent parfois leur part de vérité, mais elles passent à côté de l’essentiel. Le fond de l’affaire est que, dans un contexte où un référendum à brève échéance est très peu probable, le Parti québécois apparaît de moins en moins pertinent à un nombre croissant de Québécois.
Les miracles n’existent pas en politique. Le vrai défi de Pauline Marois sera de stopper la glissade et de refaire du Parti québécois une formation dans laquelle les Québécois verront des solutions réalistes à leurs problèmes concrets.
Dose de réalisme
Le PQ ne doit évidemment pas renier ses convictions et se laisser porter par les vents dominants. Après tout, quand les souverainistes entreprirent leur longue marche, ils tenaient tous dans une seule pièce. Il s’agit simplement de se donner une stratégie qui part de la situation telle qu’elle est.
Un parti politique doit bien sûr dessiner une vision d’avenir et convaincre la population de son bien-fondé, mais encore faut-il que son offre politique fasse écho aux attentes de la population.
C’est la clé principale de la montée de l’ADQ : ses propositions sont souvent simplistes et démagogiques, mais voici un parti qui a le mérite de se demander continuellement ce qui préoccupe les Québécois.
Pauline Marois dispose de peu de temps devant elle, mais cela pourrait devenir un avantage en la dispensant de devoir traverser un de ces congrès d’orientation dans lesquels le réalisme est souvent la première victime à tomber au champ d’honneur. Elle ne doit non plus rien à personne et n’a rien à perdre.
Essentiellement, le redressement du Parti québécois implique de se reconnecter sur le réel sur les questions du référendum et de ses orientations économiques et sociales.
Le référendum de 1995 avait été rendu possible par une victoire électorale avec 45% du vote l’année d’avant. Ce score de 1994 était le résultat d’une lutte à deux et non à trois, et l’aboutissement aussi d’un exceptionnel crescendo : Meech en 1990, Bélanger-Campeau en 1991, Charlottetown en 1992, et percée fulgurante du Bloc québécois en 1993. Rien de tel dans les cartes cette fois-ci.
Évidemment, la marge de manoeuvre que madame Marois semble en bonne voie de réussir à se donner sur la tenue du référendum ne la dispensera pas de devoir présenter aux péquistes un plan crédible de promotion de la souveraineté.
Du temps où il était puissant, le PQ fut aussi, sur toutes les autres questions, une coalition suffisamment souple et pragmatique pour permettre à des gens de diverses sensibilités de cohabiter. Il doit le redevenir. S’ouvrir et s’ajuster ne veut pas dire se renier.
Rien n’est éternel
Chose certaine, les péquistes ne devraient surtout pas sous-estimer le danger qui les guette. Quand le PQ vola le deuxième rang à l’Union nationale au début des années 70, celle-ci ne s’en releva jamais et mourut peu de temps après.
Cette obligation pour un parti politique d’être pertinent est d’autant plus vitale dans un système politique conçu pour ne porter que deux grands partis qui alternent au pouvoir, et qui est terriblement cruel pour les tiers partis.
La division actuelle de l’électorat en trois blocs presque égaux est probablement temporaire : à un moment donné, les Québécois voudront un gouvernement majoritaire et pourraient en conclure qu’il y a un parti de trop au Québec.
Publié dans Journal de Montréal et Journal de Québec
27 juin 2007 par Joseph Facal
C’est ce soir que Pauline Marois prend la direction du Parti québécois. Le meilleur service que les péquistes pourraient lui rendre serait d’avoir des attentes réalistes.
Le Parti québécois perd continuellement du terrain depuis 1994. Après le départ de Jacques Parizeau, trois chefs consécutifs n’ont pas réussi à stopper l’érosion.
Demandez à un militant péquiste de vous expliquer cette dégringolade. Habituellement, il vous dira que les chefs ne parlent pas assez de souveraineté ou qu’ils sont trop ceci ou trop cela. Pour eux, le chef est toujours la cause première des déboires.
Ces critiques contiennent parfois leur part de vérité, mais elles passent à côté de l’essentiel. Le fond de l’affaire est que, dans un contexte où un référendum à brève échéance est très peu probable, le Parti québécois apparaît de moins en moins pertinent à un nombre croissant de Québécois.
Les miracles n’existent pas en politique. Le vrai défi de Pauline Marois sera de stopper la glissade et de refaire du Parti québécois une formation dans laquelle les Québécois verront des solutions réalistes à leurs problèmes concrets.
Dose de réalisme
Le PQ ne doit évidemment pas renier ses convictions et se laisser porter par les vents dominants. Après tout, quand les souverainistes entreprirent leur longue marche, ils tenaient tous dans une seule pièce. Il s’agit simplement de se donner une stratégie qui part de la situation telle qu’elle est.
Un parti politique doit bien sûr dessiner une vision d’avenir et convaincre la population de son bien-fondé, mais encore faut-il que son offre politique fasse écho aux attentes de la population.
C’est la clé principale de la montée de l’ADQ : ses propositions sont souvent simplistes et démagogiques, mais voici un parti qui a le mérite de se demander continuellement ce qui préoccupe les Québécois.
Pauline Marois dispose de peu de temps devant elle, mais cela pourrait devenir un avantage en la dispensant de devoir traverser un de ces congrès d’orientation dans lesquels le réalisme est souvent la première victime à tomber au champ d’honneur. Elle ne doit non plus rien à personne et n’a rien à perdre.
Essentiellement, le redressement du Parti québécois implique de se reconnecter sur le réel sur les questions du référendum et de ses orientations économiques et sociales.
Le référendum de 1995 avait été rendu possible par une victoire électorale avec 45% du vote l’année d’avant. Ce score de 1994 était le résultat d’une lutte à deux et non à trois, et l’aboutissement aussi d’un exceptionnel crescendo : Meech en 1990, Bélanger-Campeau en 1991, Charlottetown en 1992, et percée fulgurante du Bloc québécois en 1993. Rien de tel dans les cartes cette fois-ci.
Évidemment, la marge de manoeuvre que madame Marois semble en bonne voie de réussir à se donner sur la tenue du référendum ne la dispensera pas de devoir présenter aux péquistes un plan crédible de promotion de la souveraineté.
Du temps où il était puissant, le PQ fut aussi, sur toutes les autres questions, une coalition suffisamment souple et pragmatique pour permettre à des gens de diverses sensibilités de cohabiter. Il doit le redevenir. S’ouvrir et s’ajuster ne veut pas dire se renier.
Rien n’est éternel
Chose certaine, les péquistes ne devraient surtout pas sous-estimer le danger qui les guette. Quand le PQ vola le deuxième rang à l’Union nationale au début des années 70, celle-ci ne s’en releva jamais et mourut peu de temps après.
Cette obligation pour un parti politique d’être pertinent est d’autant plus vitale dans un système politique conçu pour ne porter que deux grands partis qui alternent au pouvoir, et qui est terriblement cruel pour les tiers partis.
La division actuelle de l’électorat en trois blocs presque égaux est probablement temporaire : à un moment donné, les Québécois voudront un gouvernement majoritaire et pourraient en conclure qu’il y a un parti de trop au Québec.
Publié dans Journal de Montréal et Journal de Québec
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tuberale a écritAh Facal!!!!!.......toujours aussi bon celui-là....pourquoi les meilleurs hommes politiques ne sont pas en politique.....dommage..
Il attend peut-être un moment plus favorable pour revenir. Présentement ce n'est pas un bon moment pour le PQ. Mais a ce que j'ai compris il a donné un document bien étoffé a pauline Marois sur la survie du PQ c'est pourquoi elle a changée son discours.
Il attend peut-être un moment plus favorable pour revenir. Présentement ce n'est pas un bon moment pour le PQ. Mais a ce que j'ai compris il a donné un document bien étoffé a pauline Marois sur la survie du PQ c'est pourquoi elle a changée son discours.
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POURQUOI PARLE-T-ON TANT DU PQ?
On a parlé beaucoup du PQ parce que c'est un grand parti. Il l'a été en tout cas et tout ce qui le concerne prend vite de l'importance. Il y a aussi le fait que tout ce qui touche le PQ est en quelque sorte lié au destin collectif des Québécois. Plus de PQ, plus d'indépendance. Et ça, quand ça arrivera, si jamais ça arrive un jour, ça fera boom dans le paysage politique; ça voudra dire que le Québec est et restera ce qu'il est au Canada; non plus un des deux peuples fondateurs mais une province comme les autres.
Ça voudra dire aussi que nous resterons minoritaires. Et le danger de voir le Québec ressembler un jour à la Louisane sera bien réel. L'écrivain Jacques Godbout nous donnait récemment jusqu'en 2076. Après les carottes seront cuites. On sera collectivement marginalisés. Ceux qui sont allés dans l'ouest de Montréal peuvent déjà sentir un changement d'attitude chez les anglos.
Alors, c'est un peu à cause de tout ça qu'on parle tant du PQ...
Texte de Michel Hébert pris sur son blog --Message edité par .anthurium. le 2007-06-30 16:03:49--
On a parlé beaucoup du PQ parce que c'est un grand parti. Il l'a été en tout cas et tout ce qui le concerne prend vite de l'importance. Il y a aussi le fait que tout ce qui touche le PQ est en quelque sorte lié au destin collectif des Québécois. Plus de PQ, plus d'indépendance. Et ça, quand ça arrivera, si jamais ça arrive un jour, ça fera boom dans le paysage politique; ça voudra dire que le Québec est et restera ce qu'il est au Canada; non plus un des deux peuples fondateurs mais une province comme les autres.
Ça voudra dire aussi que nous resterons minoritaires. Et le danger de voir le Québec ressembler un jour à la Louisane sera bien réel. L'écrivain Jacques Godbout nous donnait récemment jusqu'en 2076. Après les carottes seront cuites. On sera collectivement marginalisés. Ceux qui sont allés dans l'ouest de Montréal peuvent déjà sentir un changement d'attitude chez les anglos.
Alors, c'est un peu à cause de tout ça qu'on parle tant du PQ...
Texte de Michel Hébert pris sur son blog --Message edité par .anthurium. le 2007-06-30 16:03:49--
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.anthurium. a écrit
Il attend peut-être un moment plus favorable pour revenir. Présentement ce n'est pas un bon moment pour le PQ. Mais a ce que j'ai compris [g][g]il a donné un document bien étoffé a pauline Marois sur la survie du PQ c'est pourquoi elle a changée son discours.[/g][/g]
Lequel? ... pour un Québec lucide
Il attend peut-être un moment plus favorable pour revenir. Présentement ce n'est pas un bon moment pour le PQ. Mais a ce que j'ai compris [g][g]il a donné un document bien étoffé a pauline Marois sur la survie du PQ c'est pourquoi elle a changée son discours.[/g][/g]
Lequel? ... pour un Québec lucide
Il est moins indécent de coucher ensemble que de se regarder dans les yeux- B. Vian et/ou Vernon Sullivan
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Azielle a écrit
Lequel? ... pour un Québec lucide
Non c'est quelque chose qu'il a écrit sur la survie du PQ il me semble et non sur la survie du Québec mais c'est surment dans la lignée lucide puisqu'il en est un.
Lequel? ... pour un Québec lucide
Non c'est quelque chose qu'il a écrit sur la survie du PQ il me semble et non sur la survie du Québec mais c'est surment dans la lignée lucide puisqu'il en est un.
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Mon opinion:
Je ne suis pas péquiste, mais je crois sincèrement que le PQ avait un très bon chef en André Boisclair. J'aimais bien sa manière de parler, de penser et son respect pour certaines chose. Il faisait pitié lors de la défaite, mais les ours se sont garoché sur lui immédiatement pour qu'il démissionne. Aussitôt que ça passe pas c'est le chef qui prend le bord. C'est vraiment désolant pour Boislcair.
Si on n'a pas élu le PQ ce n'était pas du tout parce qu'on ne voulait pas (je dit ON pour tous les autres votes accordés aux 2 autres partis) d'un homosexuel...C'est juste parce que NON c'est NON et que le 2/3 des gens ne veulent pas la séparation...
Y a une chose que le monde ne comprenne pas c'est que NON ça va toujours rester NON. J'ai même pensé que mes enfants voteraient PQ mais non et ce n'est pas moi qui les a influencé.
Et pour ce qui est de Dumont qui ne s'est pas présenté....ben il l'avait dit pendant la campagne qu'il n'était pas d'accord pour la baisse d'impot...fallait-il qu'il soit là pour redire NON encore une fois????
Je ne suis pas péquiste, mais je crois sincèrement que le PQ avait un très bon chef en André Boisclair. J'aimais bien sa manière de parler, de penser et son respect pour certaines chose. Il faisait pitié lors de la défaite, mais les ours se sont garoché sur lui immédiatement pour qu'il démissionne. Aussitôt que ça passe pas c'est le chef qui prend le bord. C'est vraiment désolant pour Boislcair.
Si on n'a pas élu le PQ ce n'était pas du tout parce qu'on ne voulait pas (je dit ON pour tous les autres votes accordés aux 2 autres partis) d'un homosexuel...C'est juste parce que NON c'est NON et que le 2/3 des gens ne veulent pas la séparation...
Y a une chose que le monde ne comprenne pas c'est que NON ça va toujours rester NON. J'ai même pensé que mes enfants voteraient PQ mais non et ce n'est pas moi qui les a influencé.
Et pour ce qui est de Dumont qui ne s'est pas présenté....ben il l'avait dit pendant la campagne qu'il n'était pas d'accord pour la baisse d'impot...fallait-il qu'il soit là pour redire NON encore une fois????
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marie-emilie a écritmoi aussi je pense comme vous deux et ma famille
aussi pense comme ca
la marois c'est du passé
elle va se péter le nez car j'en connais beaucoup qui était PQ et que c'est fini........ils vont voter pour un autre parti!!!
Va t'elle faire revenir des gens qui avaient quitté le PQ et qui revienne a cause d'elle? (Elle doit bien avoir une clientèle cible)
Je me pose la question parceque ici il y a beaucoup de monde qui votent habituellement PQ et qui refusent de voter pour elle.
aussi pense comme ca
la marois c'est du passé
elle va se péter le nez car j'en connais beaucoup qui était PQ et que c'est fini........ils vont voter pour un autre parti!!!
Va t'elle faire revenir des gens qui avaient quitté le PQ et qui revienne a cause d'elle? (Elle doit bien avoir une clientèle cible)
Je me pose la question parceque ici il y a beaucoup de monde qui votent habituellement PQ et qui refusent de voter pour elle.
Prière et chant religieux
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Boisclair demeure député
Le 3 juillet 2007 - 17:06 | Presse Canadienne
L'ex-chef du Parti québécois, André Boisclair, a indiqué mardi qu'il a l'intention de poursuivre son travail de député à l'Assemblée nationale et donne tout son appui à Pauline Marois.
Prenant la parole en public pour la première fois depuis qu'il a remis sa démission comme chef du PQ, le 8 mai dernier, il a dit faire son travail de député avec énormément de plaisir et a toujours la même passion pour les dossiers environnementaux. Il s'accorde un certain temps de réflexion afin de voir comment il va organiser sa carrière politique et sa vie personnelle.
André Boisclair a indiqué avoir beaucoup de respect et d'admiration pour Mme Marois et a déclaré qu'il sera là pour la seconder.
Selon lui, la nouvelle chef a beaucoup de travail à faire au cours des prochaines semaines et des prochains mois.
Il dit n'avoir aucun regret sur la façon dont il a mené sa campagne. Il affirme maintenant tourner la page, et il regarde l'avenir avec confiance et sérénité.
M. Boisclair participait à une conférence de presse sur la création d'une nouvelle plage dans l'Est de Montréal.
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Texte de Michel Hébert sur Boisclair qui appuie Pauline:
J'ai sourcillé quand j'ai lu ça: Boisclair appuie Marois. Dédé appuie Pauline! Merveilleux. Pour une fois, on est dans l'incorrectitude politique totale au PQ. Car habituellement un chef qui lève les feutres ne reste pas dans les parages. Il quitte le paysage et disparaît comme Bouchard ou fait semblant de disparaître à l'UQUAM comme Landry pour faire des commentaires embarrassants de temps à autre...
Mais Boisclair, lui, dit qu'il est bien là où il est, dans les jupes ou presque de Pauline Marois.
M. Boisclair dit avoir besoin de temps pour se réorienter. Il se construit une maison dans les Laurentides, sa paye de député tombe dans son compte comme de la pluie; il n'y a donc rien qui presse, vraiment, rien. Il n'y a pas une loi qui oblige un député, même s'il devait être exclu du caucus de son parti, à démissionner.
Apparemment donc, André Boisclair est heureux comme un roi dans Pointe-aux-Trembles... C'est Mme Marois qui va être contente.... mais pas sûr.... Landry aussi, lui qui n'avait apparemment plus envie de jouer à la belle-mère. La belle-mère risque de s'appeller Dédé...
Publié par michel hébert à l'adresse 16:45 --Message edité par .anthurium. le 2007-07-04 07:52:34--
Le 3 juillet 2007 - 17:06 | Presse Canadienne
L'ex-chef du Parti québécois, André Boisclair, a indiqué mardi qu'il a l'intention de poursuivre son travail de député à l'Assemblée nationale et donne tout son appui à Pauline Marois.
Prenant la parole en public pour la première fois depuis qu'il a remis sa démission comme chef du PQ, le 8 mai dernier, il a dit faire son travail de député avec énormément de plaisir et a toujours la même passion pour les dossiers environnementaux. Il s'accorde un certain temps de réflexion afin de voir comment il va organiser sa carrière politique et sa vie personnelle.
André Boisclair a indiqué avoir beaucoup de respect et d'admiration pour Mme Marois et a déclaré qu'il sera là pour la seconder.
Selon lui, la nouvelle chef a beaucoup de travail à faire au cours des prochaines semaines et des prochains mois.
Il dit n'avoir aucun regret sur la façon dont il a mené sa campagne. Il affirme maintenant tourner la page, et il regarde l'avenir avec confiance et sérénité.
M. Boisclair participait à une conférence de presse sur la création d'une nouvelle plage dans l'Est de Montréal.
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Texte de Michel Hébert sur Boisclair qui appuie Pauline:
J'ai sourcillé quand j'ai lu ça: Boisclair appuie Marois. Dédé appuie Pauline! Merveilleux. Pour une fois, on est dans l'incorrectitude politique totale au PQ. Car habituellement un chef qui lève les feutres ne reste pas dans les parages. Il quitte le paysage et disparaît comme Bouchard ou fait semblant de disparaître à l'UQUAM comme Landry pour faire des commentaires embarrassants de temps à autre...
Mais Boisclair, lui, dit qu'il est bien là où il est, dans les jupes ou presque de Pauline Marois.
M. Boisclair dit avoir besoin de temps pour se réorienter. Il se construit une maison dans les Laurentides, sa paye de député tombe dans son compte comme de la pluie; il n'y a donc rien qui presse, vraiment, rien. Il n'y a pas une loi qui oblige un député, même s'il devait être exclu du caucus de son parti, à démissionner.
Apparemment donc, André Boisclair est heureux comme un roi dans Pointe-aux-Trembles... C'est Mme Marois qui va être contente.... mais pas sûr.... Landry aussi, lui qui n'avait apparemment plus envie de jouer à la belle-mère. La belle-mère risque de s'appeller Dédé...
Publié par michel hébert à l'adresse 16:45 --Message edité par .anthurium. le 2007-07-04 07:52:34--
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Le mercredi 04 juillet 2007
Le dos large
André Pratte
La Presse
En politique, il y a malheureusement peu de place pour la nuance et l'élégance. On ne s'étonne donc pas d'entendre Jean Charest et Mario Dumont mettre sur le dos de Pauline Marois tous les problèmes qui persistent dans les réseaux de la santé et de l'éducation. Ces accusations n'en sont pas moins caricaturales et injustes.
«Les mises à la retraite dans le domaine de la santé, c'est Pauline Marois. La fermeture dans les facultés de médecine et de sciences infirmières, c'est Pauline Marois», a soutenu le premier ministre. Pourtant, on ne peut blâmer Mme Marois pour les retraites anticipées des médecins et des infirmières; elle était à l'époque ministre de l'Éducation, pas de la Santé.
De plus, il faut se souvenir que si ce catastrophique programme de départs volontaires fut si largement offert, c'est à la demande expresse des associations de médecins et d'infirmières. Les médecins, notamment, préféraient de loin les mises à la retraite à la baisse de leurs honoraires.
À l'Éducation, Mme Marois présida bel et bien à une réduction des admissions en sciences infirmières et au maintien de contingentements particulièrement bas en médecine. Toutefois, il faut tenir compte du contexte. La diminution des admissions en médecine avait été amorcée par le gouvernement précédent. Un gouvernement libéral!
Au début des années 90, au Québec comme ailleurs au Canada, on s'inquiétait non de la pénurie, mais du surplus de médecins. Les gouvernements provinciaux réagirent tous de la même manière: en diminuant le nombre d'étudiants. Quant aux infirmières, c'est leur corporation professionnelle qui, prévoyant «un surplus unique dans son ampleur», suggéra à Mme Marois en 1996 d'imposer un moratoire sur la formation collégiale.
Le chef de l'ADQ, Mario Dumont, a déclaré la semaine dernière que «tous les problèmes de la réforme scolaire sont entièrement l'oeuvre de Mme Marois». C'est un peu gros. Mme Marois a en effet lancé ladite réforme. Elle ne l'a pas sortie d'un chapeau, mais des États généraux de l'éducation. Sa proposition fut d'ailleurs partout bien accueillie: il s'agissait de renforcer l'enseignement des matières de base. C'est ensuite que la chose a dérapé, aux mains des pédagogues du ministère de l'Éducation. Mme Marois n'a pas su maîtriser leurs élans socioconstructivistes, c'est vrai. Mais les libéraux Pierre Reid et Jean-Marc Fournier n'ont pas fait mieux.
Contrairement aux assertions de MM. Charest et Dumont, dans chaque portefeuille dont elle a eu la charge, la nouvelle chef péquiste a laissé le souvenir d'une ministre dévouée, consciencieuse et consensuelle. Plutôt que de s'en prendre aussi abusivement à son bilan, libéraux et adéquistes devraient parler du présent et de l'avenir. Surtout qu'en ce qui a trait à la gestion des affaires publiques, le PLQ n'a de leçons à donner à personne. L'ADQ encore moins, elle dont le programme en matière d'éducation et de santé reste aussi squelettique que simpliste.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... CPOPINIONS
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Venant de lui... Il remet bien les pendules à l'heure me semble...
Le dos large
André Pratte
La Presse
En politique, il y a malheureusement peu de place pour la nuance et l'élégance. On ne s'étonne donc pas d'entendre Jean Charest et Mario Dumont mettre sur le dos de Pauline Marois tous les problèmes qui persistent dans les réseaux de la santé et de l'éducation. Ces accusations n'en sont pas moins caricaturales et injustes.
«Les mises à la retraite dans le domaine de la santé, c'est Pauline Marois. La fermeture dans les facultés de médecine et de sciences infirmières, c'est Pauline Marois», a soutenu le premier ministre. Pourtant, on ne peut blâmer Mme Marois pour les retraites anticipées des médecins et des infirmières; elle était à l'époque ministre de l'Éducation, pas de la Santé.
De plus, il faut se souvenir que si ce catastrophique programme de départs volontaires fut si largement offert, c'est à la demande expresse des associations de médecins et d'infirmières. Les médecins, notamment, préféraient de loin les mises à la retraite à la baisse de leurs honoraires.
À l'Éducation, Mme Marois présida bel et bien à une réduction des admissions en sciences infirmières et au maintien de contingentements particulièrement bas en médecine. Toutefois, il faut tenir compte du contexte. La diminution des admissions en médecine avait été amorcée par le gouvernement précédent. Un gouvernement libéral!
Au début des années 90, au Québec comme ailleurs au Canada, on s'inquiétait non de la pénurie, mais du surplus de médecins. Les gouvernements provinciaux réagirent tous de la même manière: en diminuant le nombre d'étudiants. Quant aux infirmières, c'est leur corporation professionnelle qui, prévoyant «un surplus unique dans son ampleur», suggéra à Mme Marois en 1996 d'imposer un moratoire sur la formation collégiale.
Le chef de l'ADQ, Mario Dumont, a déclaré la semaine dernière que «tous les problèmes de la réforme scolaire sont entièrement l'oeuvre de Mme Marois». C'est un peu gros. Mme Marois a en effet lancé ladite réforme. Elle ne l'a pas sortie d'un chapeau, mais des États généraux de l'éducation. Sa proposition fut d'ailleurs partout bien accueillie: il s'agissait de renforcer l'enseignement des matières de base. C'est ensuite que la chose a dérapé, aux mains des pédagogues du ministère de l'Éducation. Mme Marois n'a pas su maîtriser leurs élans socioconstructivistes, c'est vrai. Mais les libéraux Pierre Reid et Jean-Marc Fournier n'ont pas fait mieux.
Contrairement aux assertions de MM. Charest et Dumont, dans chaque portefeuille dont elle a eu la charge, la nouvelle chef péquiste a laissé le souvenir d'une ministre dévouée, consciencieuse et consensuelle. Plutôt que de s'en prendre aussi abusivement à son bilan, libéraux et adéquistes devraient parler du présent et de l'avenir. Surtout qu'en ce qui a trait à la gestion des affaires publiques, le PLQ n'a de leçons à donner à personne. L'ADQ encore moins, elle dont le programme en matière d'éducation et de santé reste aussi squelettique que simpliste.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... CPOPINIONS
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Venant de lui... Il remet bien les pendules à l'heure me semble...
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»