Publié : sam. sept. 09, 2006 11:36 am
C'est comme dans d'autres choses c'est l,exagération qui est mise de l'évidence......
Comme les pourris dans la politique........ceux qui dans leur pratique religieuse deviennent fanatiques ou encore profitent des gens....c'est ceux-là que les médias vont dénoncer......il y en a pas beaucoup du monde sans histoire qui passe aux nouvelles et dont se préoccupe les journalistes....
Comme ici dans cet article.....faut être rendu fanatique rare pour vouloir faire disparaître des fossiles, des squelettes parce que tu trouves que ça fait paraître faux des préceptes de ta religion.....
Au Kenya, des fossiles au coeur d'une querelle entre chrétiens et chercheurs
Lillian OMARIBA
Agence France-Presse
NAIROBI
Des chrétiens conservateurs ont lancé une campagne au Kenya contre l'exposition "Les origines de l'homme" qui présente l'une des plus importantes collections de fossiles d'hominidés au monde et qui constitue, selon eux, "un affront" à la foi.
Cette exposition, organisée par le Musée national du Kenya (NMK), donne à voir des découvertes préhistoriques majeures réalisées notamment dans la région de la Vallée du Rift, considérée comme le berceau de l'humanité.
Sont présentés des fossiles d'hominidés datant d'1,2 à 1,7 million d'années, tel le squelette presque complet datant de 1,7 million d'années d'un jeune garçon découvert près du lac Turkana (nord du Kenya).
Fermé depuis octobre 2005 pour rénovation, le musée, fondé il y a 75 ans, doit rouvrir en juin 2007.
Et des groupes de chrétiens conservateurs kényans ont lancé une campagne afin que l'exposition, jugée choquante car elle promeut la théorie de l'évolution de Charles Darwin, soit supprimée ou, au moins, cantonnée dans une galerie mineure du musée.
Pour l'heure, ils ont fait connaître leurs positions par voie de presse et ont annoncé qu'ils allaient organiser des manifestations prochainement.
"Quand les musées annoncent que l'homme descend du singe, ils heurtent sur le plan théologique beaucoup de gens qui sont chrétiens et qui croient que Dieu nous a créé", explique à l'AFP l'évêque Boniface Adoyo, à la tête de la campagne.
"C'est comme créer une arme massive contre les chrétiens qui tue notre foi", renchérit l'évêque, qui qualifie la théorie de l'évolution "d'affront" et de dangereuse pour les jeunes.
"Quand les enfants vont au musée, ils commencent à penser que nous descendons des singes (...) Ce n'est pas vrai", martèle M. Adoyo, directeur de l'Alliance évangélique du Kenya, qui affirme représenter des Eglises de 35 confessions et neuf millions de fidèles.
De nombreux fossiles présentés dans l'exposition ont été découverts en Afrique de l'Est par les paléontologues de renom Louis et Marie Leakey.
Leur fils, le Kényan Richard Leakey, également paléontologue et anthropologue, s'est dit particulièrement troublé par cette campagne.
"L'Eglise devient ridicule", a-t-il dit à l'AFP. "Les leaders de l'Eglise sont déphasés. Ils feraient mieux de se concentrer sur leur foi et de laisser les scientifiques se concentrer sur leur travail historique et le défendre".
"La théorie de l'évolution est acceptée partout dans le monde", souligne M. Leakey. "Cela fait partie de l'histoire scientifique et le Kenya possède les preuves les plus importantes de l'histoire de l'évolution", argumente-t-il.
De leur côté, les responsables du musée ne semblent pas disposés à s'impliquer dans ce débat acharné, mais souhaitent défendre l'exposition.
"Les fossiles ont confirmé le statut de berceau de l'humanité du Kenya et ont attiré un grand nombre de visiteurs", a fait savoir le musée dans un communiqué publié peu après le lancement de la campagne de l'évêque Adoyo.
Le musée "s'efforce de concilier des opinions et idées divergentes", a expliqué à l'AFP le directeur général du NMK, Farah Iddle.
"Cependant, il a aussi la responsabilité d'assurer que l'intégralité des découvertes scientifiques qui ont été menées au fil du temps soit préservée", a-t-il ajouté.
"Cela inclut la collection de fossiles qui est la preuve scientifique montrant le lien entre les fossiles de grands singes datant de millions d'années et l'homme moderne", poursuit le directeur.
Le futur statut de l'exposition dans le musée rénové n'a pas encore été déterminé, mais les responsables du NMK espèrent pouvoir la maintenir à une place prépondérante parmi trois nouvelles galeries.
str/mvl-lp/mc/cls/mf eaf.tmf
Comme les pourris dans la politique........ceux qui dans leur pratique religieuse deviennent fanatiques ou encore profitent des gens....c'est ceux-là que les médias vont dénoncer......il y en a pas beaucoup du monde sans histoire qui passe aux nouvelles et dont se préoccupe les journalistes....
Comme ici dans cet article.....faut être rendu fanatique rare pour vouloir faire disparaître des fossiles, des squelettes parce que tu trouves que ça fait paraître faux des préceptes de ta religion.....
Au Kenya, des fossiles au coeur d'une querelle entre chrétiens et chercheurs
Lillian OMARIBA
Agence France-Presse
NAIROBI
Des chrétiens conservateurs ont lancé une campagne au Kenya contre l'exposition "Les origines de l'homme" qui présente l'une des plus importantes collections de fossiles d'hominidés au monde et qui constitue, selon eux, "un affront" à la foi.
Cette exposition, organisée par le Musée national du Kenya (NMK), donne à voir des découvertes préhistoriques majeures réalisées notamment dans la région de la Vallée du Rift, considérée comme le berceau de l'humanité.
Sont présentés des fossiles d'hominidés datant d'1,2 à 1,7 million d'années, tel le squelette presque complet datant de 1,7 million d'années d'un jeune garçon découvert près du lac Turkana (nord du Kenya).
Fermé depuis octobre 2005 pour rénovation, le musée, fondé il y a 75 ans, doit rouvrir en juin 2007.
Et des groupes de chrétiens conservateurs kényans ont lancé une campagne afin que l'exposition, jugée choquante car elle promeut la théorie de l'évolution de Charles Darwin, soit supprimée ou, au moins, cantonnée dans une galerie mineure du musée.
Pour l'heure, ils ont fait connaître leurs positions par voie de presse et ont annoncé qu'ils allaient organiser des manifestations prochainement.
"Quand les musées annoncent que l'homme descend du singe, ils heurtent sur le plan théologique beaucoup de gens qui sont chrétiens et qui croient que Dieu nous a créé", explique à l'AFP l'évêque Boniface Adoyo, à la tête de la campagne.
"C'est comme créer une arme massive contre les chrétiens qui tue notre foi", renchérit l'évêque, qui qualifie la théorie de l'évolution "d'affront" et de dangereuse pour les jeunes.
"Quand les enfants vont au musée, ils commencent à penser que nous descendons des singes (...) Ce n'est pas vrai", martèle M. Adoyo, directeur de l'Alliance évangélique du Kenya, qui affirme représenter des Eglises de 35 confessions et neuf millions de fidèles.
De nombreux fossiles présentés dans l'exposition ont été découverts en Afrique de l'Est par les paléontologues de renom Louis et Marie Leakey.
Leur fils, le Kényan Richard Leakey, également paléontologue et anthropologue, s'est dit particulièrement troublé par cette campagne.
"L'Eglise devient ridicule", a-t-il dit à l'AFP. "Les leaders de l'Eglise sont déphasés. Ils feraient mieux de se concentrer sur leur foi et de laisser les scientifiques se concentrer sur leur travail historique et le défendre".
"La théorie de l'évolution est acceptée partout dans le monde", souligne M. Leakey. "Cela fait partie de l'histoire scientifique et le Kenya possède les preuves les plus importantes de l'histoire de l'évolution", argumente-t-il.
De leur côté, les responsables du musée ne semblent pas disposés à s'impliquer dans ce débat acharné, mais souhaitent défendre l'exposition.
"Les fossiles ont confirmé le statut de berceau de l'humanité du Kenya et ont attiré un grand nombre de visiteurs", a fait savoir le musée dans un communiqué publié peu après le lancement de la campagne de l'évêque Adoyo.
Le musée "s'efforce de concilier des opinions et idées divergentes", a expliqué à l'AFP le directeur général du NMK, Farah Iddle.
"Cependant, il a aussi la responsabilité d'assurer que l'intégralité des découvertes scientifiques qui ont été menées au fil du temps soit préservée", a-t-il ajouté.
"Cela inclut la collection de fossiles qui est la preuve scientifique montrant le lien entre les fossiles de grands singes datant de millions d'années et l'homme moderne", poursuit le directeur.
Le futur statut de l'exposition dans le musée rénové n'a pas encore été déterminé, mais les responsables du NMK espèrent pouvoir la maintenir à une place prépondérante parmi trois nouvelles galeries.
str/mvl-lp/mc/cls/mf eaf.tmf