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Publié : lun. sept. 04, 2006 6:03 am
par Mimichouette
tuberale a écrit
le corps médical est tenu selon les serments prêtés par ses membres de protéger la vie.......
un serment qui n'est plus actuel dans le sens ou quand ça été faite ont ne connaissait les progrès scientifiques d'aujourd'hui et tous les moyens techniques de prolonger la vie et aussi la maladie la médecine va à l'encontre de ce qu'on appelle la sélection naturelle
préserver la vie je suis daccord pour ça mais pas à tout prix
Hyppocrate est né 5 siècles avant Jésus Christ on s'entend tu que ça a changé pas mal depuis ce temps-là
faudrait peut-être se questionner sur les fondements de ce serment 2600 ans plus tard et sans tous les changer peut-être les adapter à la réalité actuelle
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:04 am
par Beppo
Rénatane a écrit
Si ton enfant arrive en hémorragie , tu le sais que seul des transfusions pourrait lui sauver la vie...tu crois que c'est correct de dire....laissez la mourir , c'est MON enfant , c'est MOI qui décide....
On n'en est pas là... Elle refuse un traitement présentement et je ne lis nulle part que sa vie soit en danger. Des refus de traitement, est-ce que ça existe ou bien la loi ou l'éthique médicale doit décider pour moi? --Message edité par Beppo le 2006-09-04 12:08:19--
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:07 am
par Beppo
Rénatane a écrit
Si ton enfant arrive en hémorragie , tu le sais que seul des transfusions pourrait lui sauver la vie...tu crois que c'est correct de dire....laissez la mourir , c'est MON enfant , c'est MOI qui décide....
Aussi, me semble avoir déjà lu quelque part que la médecine pouvait pallier à ce phénomène du refus de transfusion sanguine par un autre traitement. Je ne suis pas médecin mais il me semble avoir lu ça quelque part comme étant un traitement qui apportait des améliorations à la vie de ces personnes. Faudrait chercher...
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:10 am
par Ti-radis
Mysterylife a écrit
Je me retires de cette discussion et du dôme, tu as vraiment une fixation sur l'avortement toi.
Moi c'est beaucoup plus sur une question de vie ou de mort d'un enfant que les parents refusent les soins de santés pour lui sauver la vie, pas D'AVORTEMENT excues-moi si ma fixation te dérange mais l'avortement est un acte nédicale et on parle justement d'acte médical... et on parle également de ce que la loi peut permettre ou non comme acte médical versus la pensée personnelle, donc je suis totalement dans le débat.
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:12 am
par Ti-radis
Beppo a écritJe relis et relis le texte initial et je ne vois pas où il est écrit que cette jeune fille est en danger de mort. Il est bien spécifier que la cause est devant la cour depuis le 15 avril dernier et qu'elle sera entendue bientôt.
en effet...
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:12 am
par Rénatane
Beppo a écrit
On n'en est pas là... Elle refuse un traitement présentement et je ne lis nulle part que sa vie soit en danger. Des refus de traitement, est-ce que ça existe ou bien la loi ou l'éthique médicale doit décider pour moi?
C'est d'ouvrir la porte....
A moin que le juge décide que c'est correct pour le traitement, mais si ça devient une question de vie ou de mort ( qu'elle fait une hémorragie , c'est très possible )et bien le jugement deviendrait caduque....
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:12 am
par Ti-radis
Beppo a écrit
Aussi, me semble avoir déjà lu quelque part que la médecine pouvait pallier à ce phénomène du refus de transfusion sanguine par un autre traitement. Je ne suis pas médecin mais il me semble avoir lu ça quelque part comme étant un traitement qui apportait des améliorations à la vie de ces personnes. Faudrait chercher...
moi aussi, je crois qu'il ya le sang synthétique.
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:14 am
par FrançoisBoucane
Perso, ces crétins de grands chemins pourraient tous crever faute d'avoir accepté une transfusion sanguine et ce ne serait là qu'une belle application du principe de la sélection naturelle!
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:15 am
par Ti-radis
Mimichouette a écrit
un serment qui n'est plus actuel dans le sens ou quand ça été faite ont ne connaissait les progrès scientifiques d'aujourd'hui et tous les moyens techniques de prolonger la vie et aussi la maladie la médecine va à l'encontre de ce qu'on appelle la sélection naturelle
préserver la vie je suis daccord pour ça mais pas à tout prix
Hyppocrate est né 5 siècles avant Jésus Christ on s'entend tu que ça a changé pas mal depuis ce temps-là
faudrait peut-être se questionner sur les fondements de ce serment 2600 ans plus tard et sans tous les changer peut-être les adapter à la réalité actuelle
tu as bien raison, car certains actes médicaux sont loin d'être partiqué dans le but de sauver la vie... si je pense à certaines chirugies esthétiques autres qui en introduisant des corps étrangers ont plus de change de nuire que d,aider...
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:19 am
par Ti-radis
Rénatane a écrit
C'est d'ouvrir la porte....
A moin que le juge décide que c'est correct pour le traitement, mais si ça devient une question de vie ou de mort ( qu'elle fait une hémorragie , c'est très possible )et bien le jugement deviendrait caduque.... bien justement Rénatane, on ouvre un porte mais peut-être pas celle que tu penses... devrait-on faire interner de force un obèse diabétique au nom de la loi pour lui faire subir de force un régime amaigrissant parce qu'il se tue à petit feu ?
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:19 am
par tuberale
Ti-radis a écrit et qui va déterminer le boutte en question ?
Faudrait comprendre que l'absence de croyance est aussi une forme de croyance... quand tu es athée tu as une croyance et quand tu décides que les croyances religieuses peuvent avoir des limites tu le fais au nom de ta propre croyance que tu imposes à d'autres.
Faudrait être juste assez honnête pour admettre qu'on impose toujours aux autres nos propres croyances. On ne veut pas se faire imposer les croyances religieuses, donc on impose nos croyances athées et notre croyance en la suprématie de la médecine sur le bon sens du commun des mortels. Là la croyance qu'on impose c'est que le parent ne peut décider de la totalité du dossier médical de son enfant. Donc c'est le parent versus le corps médical.
Dans certains cas ça semble facile à juger, excision, etc, mais si on réfléchit juste un peu plus loin c'est pas si évident que ça...
me semble qu'entre l,excision et la mort.........il ne devrait pas y avoir d'hésitations pour le stade de gravité....
en quelque part....il faut qu'il y ait de quoi qui domine.....selon les époques et selon les lois.....si on décide que c,est la religion.....faut bien qu'il y en ait une qui prénomine car ce qui est permis dans une est défendue dans l,autre......à quel concensus peux-tu arriver dans ce cas?...tous les permettre???????....avant il y avait le concensus social qu'on arrimait nos lois en se basant sur les préceptes catholiques........maintenant ça ne l,est plus.....alors on la remplace par laquelle?????
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:21 am
par Rénatane
Ti-radis a écrit moi aussi, je crois qu'il ya le sang synthétique.
Ce n'est pas du sang....On est encore loin d'avoir trouver un liquide de remplacement au sang.....
On peut transfuser un liquide jusqu'a une certaine mesure dans les cas de pertes sanguines minimes....mais quand ça dépasse le litre , ça commence a être dangeureux pour toute les fonctions vitales....
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:22 am
par Rénatane
Ti-radis a écrit bien justement Rénatane, on ouvre un porte mais peut-être pas celle que tu penses... devrait-on faire interner de force un obèse diabétique au nom de la loi pour lui faire subir de force un régime amaigrissant parce qu'il se tue à petit feu ?
On parle d'enfants ici et non d'adultes.....
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:28 am
par tipet
Ma soeur a un enfant avec un déficit d'attention assez sévère. Quand il a commencé l'école, il était un véritable calvaire pour l'enseignante. Ma soeur a passé je ne sais plus combien d'heure avec le directeur, l'intervenante de l'école, l'infirmière ect...Tout le monde, je dis bien TOUT le monde scolaire, y compris le médecin de mon neveu, disait à ma soeur, que la seule façon pour son fils de vivre une vie normale, c'était de prendre une médication.
Pour ma soeur et son mari, c'était hors de question, carrément. Ma soeur s'est battu bec et ongles pour qu'on ne l'oblige pas à donner un traitement à son fils. Elle a travaillé fort, et avec l'aide d'une psycho-éducatrice et d'une travailleuse sociale du CLSC, elle a réussi à force d'amour, de bataille et de courage à "contrôler" son fils. Avec des techniques expérimentales, une diète spéciale (il semblerait que l'alimentation ait à voir avec les déficits d'attention) et un suivi serré avec la psycho, son fils est maintenant dans une classe régulière. Il a 10 ans et c'est un enfant charmant, il a certes certains problèmes de comportement encore, mais rien qui puisse lui causer un problème plus grave qu'à n'importe quel enfant.
Pourtant, le médecin se retenait quasiment de traiter ma soeur d'idiote quand elle lui parlait de ses trucs et de sa diète. Subtilement il lui disait que c'était des chimères de croire ça et il essayait de lui expliquer avec des termes médicaux gros comme le bras que son fils ne s'en sortirait jamais sans médication, qu'elle n'était pas correcte de ne pas lui donner la chance de vivre une enfance "normale" ect...
O.K la comparaison avec le cas de la jeune fille témoin de Jéhovah est boiteuse, mais c'est juste pour dire que oui, quelques fois, la médecine n'a pas toujours raison...
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:29 am
par Ti-radis
tuberale a écrit
me semble qu'entre l,excision et la mort.........il ne devrait pas y avoir d'hésitations pour le stade de gravité....
en quelque part....il faut qu'il y ait de quoi qui domine.....selon les époques et selon les lois.....si on décide que c,est la religion.....faut bien qu'il y en ait une qui prénomine car ce qui est permis dans une est défendue dans l,autre......à quel concensus peux-tu arriver dans ce cas?...tous les permettre???????....avant il y avait le concensus social qu'on arrimait nos lois en se basant sur les préceptes catholiques........maintenant ça ne l,est plus.....alors on la remplace par laquelle?????
ça Tuberale c'est le coeur du débat
Lorsque le législateur prend une décision c'est toujours basée sur un système de pensée, maintenant beaucoup de gens ne veulent plus que cela repose sur des bases religieuses, d'autres voudront que cela reposent sur des bases religieuses, en démocratie, c'est généralement la majorité qui l'emporte...
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:32 am
par Ti-radis
Rénatane a écrit
On parle d'enfants ici et non d'adultes..... alors rajoute que l'obèse diabétique à 12 ans... de toute façon si on commence à forcer pour imposer des traitements médicaux dis toi bien qu'on pourra forcer des adultes dans pas long...
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:38 am
par Soleil47
Ti-radis a écrit c'est pas cmpliqueé pourtant si une jeune fille de 15 ans est assez grande pour décider seule de se faire avorter faut être cohérent et logique, elle est assez grande pour prendre ses décision oui ou non ?
Je ne crois pas qu'un avortement peut être comparable au cas présenté ci haut.
L'Avortement, c'est un choix, soit celui de garder ou non l'enfant qu'elle porte en elle.
Refuser des transfusions sanguines en rapport avec une maladie qui se soigne, donc, que la personne n'est pas à l'article de la mort, pour moi, que cette jeune fille fasse partie ou non d'une religion quelconque, relève de la décision de la médecine;
Elle peut être sauvée, donc, je ne suis pas d'accord à ce que les parents refusent cette intervention et encore moins que ce soit la décision de la jeune fille, laquelle, nous savons tous, subit l'influence des parents.
Il faut être croyant rare aux témoins de Jéovah, pour refuser que sa propre fille puisse recevoir des traitements adéquats pour lui permettre de continuer à vivre.
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:44 am
par Rénatane
Ti-radis a écrit alors rajoute que l'obèse diabétique à 12 ans... de toute façon si on commence à forcer pour imposer des traitements médicaux dis toi bien qu'on pourra forcer des adultes dans pas long...
Bien sur que si l'enfant a besoin d'isuline parcequ'il est diabétique sévère.....ce n'est pas aux parents de décider si c'est bon ou pas pour leurs enfants..
Y a des limites ....
Publié : lun. sept. 04, 2006 6:49 am
par jaskab
Soleil47 a écrit
Je ne crois pas qu'un avortement peut être comparable au cas présenté ci haut.
L'Avortement, c'est un choix, soit celui de garder ou non l'enfant qu'elle porte en elle.
Refuser des transfusions sanguines en rapport avec une maladie qui se soigne, donc, que la personne n'est pas à l'article de la mort, pour moi, que cette jeune fille fasse partie ou non d'une religion quelconque, relève de la décision de la médecine;
Elle peut être sauvée, donc, je ne suis pas d'accord à ce que les parents refusent cette intervention et encore moins que ce soit la décision de la jeune fille, laquelle, nous savons tous, subit l'influence des parents.
Il faut être croyant rare aux témoins de Jéovah, pour refuser que sa propre fille puisse recevoir des traitements adéquats pour lui permettre de continuer à vivre.
C'est ce que je pense aussi.
Et c'est vrai que ce ne sont pas tous les témoins de Jéhova qui ne veulent pas de transfusions sanguines.
Publié : lun. sept. 04, 2006 7:09 am
par Ti-radis
Soleil47 a écrit
Je ne crois pas qu'un avortement peut être comparable au cas présenté ci haut.
L'Avortement, c'est un choix, soit celui de garder ou non l'enfant qu'elle porte en elle.
Refuser des transfusions sanguines en rapport avec une maladie qui se soigne, donc, que la personne n'est pas à l'article de la mort, pour moi, que cette jeune fille fasse partie ou non d'une religion quelconque, relève de la décision de la médecine;
Elle peut être sauvée, donc, je ne suis pas d'accord à ce que les parents refusent cette intervention et encore moins que ce soit la décision de la jeune fille, laquelle, nous savons tous, subit l'influence des parents.
Il faut être croyant rare aux témoins de Jéovah, pour refuser que sa propre fille puisse recevoir des traitements adéquats pour lui permettre de continuer à vivre. je répète ma question pourquoi ne pas se demander dans le cas d'un avortement la jeune fille ne subirait pas également un lavage de cerveau de ses parents ou de son entourage ? Je connais personnellement deux mère de mon entourage qui ont déclarer devant moi que leurs filles de 15 ans si elles tombaient enceintes ne garderaient JAMAIS le bébé... pourquoi parce que Témoins de Jéhova ou musulmans ou autres ils seraient automatiquement des parents abusifs ? n'est pas pas un préjugé ça ?