Que prépare les libéraux provinciaux??
.anthurium. a écrit
Je ne suis pas d'accord avec le fait de museler le monde mais la il fallait faire quelque chose le gouvernement se fait mener (pas par le peuple) mais par une poigné de chef qui ont trop de pouvoirs.
Il n'y a pas de système parfait car nous les humains sommes imparfait. Donc je ne vois qu'une solution a pars la prière. Il faut changer le pouvoir de main régulièrement. La le temps du pouvoir syndical est échu. (du moins j'espère)
Il ont eu leurs raisons d'être mais là il faut redescendre sur terre et faire leur travail honnêtement.
Pour ma part, je pense que je vais continuer de prier pour que tous ne pensesnt pas comme toi
Enlever les syndicats? ça serait comme retourner à l'âge de pierre, le retour du cheap labor, le boss qui a le pouvoir absolue...
Je ne suis pas d'accord avec le fait de museler le monde mais la il fallait faire quelque chose le gouvernement se fait mener (pas par le peuple) mais par une poigné de chef qui ont trop de pouvoirs.
Il n'y a pas de système parfait car nous les humains sommes imparfait. Donc je ne vois qu'une solution a pars la prière. Il faut changer le pouvoir de main régulièrement. La le temps du pouvoir syndical est échu. (du moins j'espère)
Il ont eu leurs raisons d'être mais là il faut redescendre sur terre et faire leur travail honnêtement.
Pour ma part, je pense que je vais continuer de prier pour que tous ne pensesnt pas comme toi
Enlever les syndicats? ça serait comme retourner à l'âge de pierre, le retour du cheap labor, le boss qui a le pouvoir absolue...
.anthurium. a écrit
Je ne suis pas d'accord avec le fait de museler le monde mais la il fallait faire quelque chose le gouvernement se fait mener (pas par le peuple) mais par une poigné de chef qui ont trop de pouvoirs.
La poignée de chef comme tu dis... bien ils ont eu le mandat démocratiquement par le peuple d'aller négocier pour nous.... la grève n'est pas imposée mais soumis à l'approbation de ses membres... --Message edité par lucide le 2005-12-17 11:08:10--
Je ne suis pas d'accord avec le fait de museler le monde mais la il fallait faire quelque chose le gouvernement se fait mener (pas par le peuple) mais par une poigné de chef qui ont trop de pouvoirs.
La poignée de chef comme tu dis... bien ils ont eu le mandat démocratiquement par le peuple d'aller négocier pour nous.... la grève n'est pas imposée mais soumis à l'approbation de ses membres... --Message edité par lucide le 2005-12-17 11:08:10--
Annouk a écrit
Pour ma part, je pense que je vais continuer de prier pour que tous ne pensesnt pas comme toi
Enlever les syndicats? ça serait comme retourner à l'âge de pierre, le retour du cheap labor, le boss qui a le pouvoir absolue...
Moi je dirai pas ce qu'il y a dans mes prières.... pas très en accord avec les dix commandements
Pour ma part, je pense que je vais continuer de prier pour que tous ne pensesnt pas comme toi
Enlever les syndicats? ça serait comme retourner à l'âge de pierre, le retour du cheap labor, le boss qui a le pouvoir absolue...
Moi je dirai pas ce qu'il y a dans mes prières.... pas très en accord avec les dix commandements
Fourmi a écritEt j'ajoute que plus ça va, moins il y a de gens qui veulent travailler pour le gouvernement... Nous sommes en train de perdre une main-d'oeuvre qualifiée, le gouvernement peut bien avoir de la misère à recruter! Comme citoyenne, je préfère que les services que m'offrent mon gouvernement soient donnés par des professionnels compétents et qui aiment leur travail. Si ça continue comme ça, le gouvernement va se ramasser avec les employés les moins compétents, dont personne ne veut ailleurs...
Personnellement, j'aime ce que je fais mais je trouve mes conditions plus qu'ordinaires et sois assurée que même si mes patrons semblent vraiment apprécier ce que je fais, ben je continue de chercher ailleurs, et ils vont finir par me perdre. Une jeune collègue qui a pourtant sa permanence va quitter cet été parce qu'elle n,en peut plus de se faire presser le citron. C'est pourtant une intervenante géniale et très très compétente. Et elle risque de ne pas êtr ela seule... Alors comme citoyens, vous devriez êtr epréoccupés par la qualité des services que vous recevrez mais pour avoir des services de qualité, il faut accepter de payer les gens à leur juste valeur et leur offrir des conditions de travail acceptables.
En tout cas, je ne sais pas de quel poste tu parles, mais, pour ma part, je suis allée passer un examen pour un poste d'agente de secrétariat et il y avait au bas mot, environ 2 000 personnes à cet examen, et en ce qui concerne le salaire dans ce domaine, il est nettement supérieur à ce qui se donne dans le privé. Je le sais, je me cherche un emploi dans ce domaine.
Et je rajouterai que si les conditions de travail sont si pire dans la fonction publique, pourquoi alors le taux de roulement du personnel n'est de 0.5%? --Message edité par nounou1 le 2005-12-17 11:16:55--
Personnellement, j'aime ce que je fais mais je trouve mes conditions plus qu'ordinaires et sois assurée que même si mes patrons semblent vraiment apprécier ce que je fais, ben je continue de chercher ailleurs, et ils vont finir par me perdre. Une jeune collègue qui a pourtant sa permanence va quitter cet été parce qu'elle n,en peut plus de se faire presser le citron. C'est pourtant une intervenante géniale et très très compétente. Et elle risque de ne pas êtr ela seule... Alors comme citoyens, vous devriez êtr epréoccupés par la qualité des services que vous recevrez mais pour avoir des services de qualité, il faut accepter de payer les gens à leur juste valeur et leur offrir des conditions de travail acceptables.
En tout cas, je ne sais pas de quel poste tu parles, mais, pour ma part, je suis allée passer un examen pour un poste d'agente de secrétariat et il y avait au bas mot, environ 2 000 personnes à cet examen, et en ce qui concerne le salaire dans ce domaine, il est nettement supérieur à ce qui se donne dans le privé. Je le sais, je me cherche un emploi dans ce domaine.
Et je rajouterai que si les conditions de travail sont si pire dans la fonction publique, pourquoi alors le taux de roulement du personnel n'est de 0.5%? --Message edité par nounou1 le 2005-12-17 11:16:55--
C'est un peu hors sujet mais ça me fait penser à une anecdote...J'avais une amie à l'époque qui était tellement contente quand le décret de la construction est tombé, permettant ainsi à Pierre-Jean-Jacques de s'improviser contracteur...Elle a fait rénover sa maison à très petit prix par un ouvrier fort compétent mais qui n'était plus capable d'obtenir le salaire à lequel il était habitué. J'avais beau lui expliquer que cétait un retour en arrière, elle ne voyait que le fait qu'elle sortait moins d'argent de ses poches.
Pour mon beau-père qui travaillait sur la construction, c'était le drame bien sur...
Environ 2 ans après, son mari qui était camionneur s'amène avec elle un soir et ils étaient tout découragés...Les VR sur les camions venaient de tomber. Ils avaient payé très cher pour obtenir ce VR et voila que ça ne valait plus rien...Les prix des voyages étaient ainsi beaucoup plus bas donc par le fait même leur rapportaient beaucoup moins...
Voua auriez du leur voir la face quand je me suis exclamé : "C'est super, mon voyage de terre va me couter presque rien"
Mon amie m'a répondue: Maudit que tu as la mémoire longue...
Morale...Quand ça sort pas de nos poches, maudit qu'on a de la misère à soutenir les autres...
Pour mon beau-père qui travaillait sur la construction, c'était le drame bien sur...
Environ 2 ans après, son mari qui était camionneur s'amène avec elle un soir et ils étaient tout découragés...Les VR sur les camions venaient de tomber. Ils avaient payé très cher pour obtenir ce VR et voila que ça ne valait plus rien...Les prix des voyages étaient ainsi beaucoup plus bas donc par le fait même leur rapportaient beaucoup moins...
Voua auriez du leur voir la face quand je me suis exclamé : "C'est super, mon voyage de terre va me couter presque rien"
Mon amie m'a répondue: Maudit que tu as la mémoire longue...
Morale...Quand ça sort pas de nos poches, maudit qu'on a de la misère à soutenir les autres...
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Beppo a écrit
Comment oser écrire de telles insanités? Va te promener dans les hôpitaux pour constater où est la paresse? Fais aussi de même dans une classe du Québec. Comme si le syndicat générait la paresse et je m'en foutisme de ses membres... Pourtant, la façon de dépenser de nos gouvernants devraient poser davantage question. On refuse d'augmenter les employés de la fonction publique sous prétexte que le budget de l'état est serré. Comment se fait-il que Charest n'ait pas eu peur d'engloutir 60 millions pour des ÉTUDES à savoir si le nouveau CHUM serait au point A ou au point B? Les recommandations des experts proposent que le point A serait le plus adéquat mais Charest semble vouloir imposer (sous les pressions de Ma'am Desmarais...) le point B. Mettons que Charest mette ses culottes devant le p'tit salarié à 29 000 $ mais devant les grosses poches le même Charest manque de couilles... Cé bin pour dire hein!
Je n'ai pas dit que tout les travailleurs syndiqué était paresseux j'ai dit que des gens travaillant(j'aurais du indiqué syndiqué) se retrouve a payer pour les autres. Il ne peuvent rien contre eux. Ceux qui veulent faire du zèle se font remettre à leur place aussi.
Mon père a été enseignant toute sa vie je l'ai vue travailler tous les soirs, faire des examens, en corriger. Il étudiais toujours de nouveaux truc pour être à jour (il enseignais l'électronique) Tout ça avec le sourire. Il aimais relever des défit avec ses étudiants et on sentait tellement qu'ils les aimaient. Mon père n'était pas prof pour la paye il l'était pour la passion que son métier lui inspirait.
Mon beau-frère est analyste au gouvernement il ne voudrait pas être syndiqué mais c'est impossible, il fait son travail, Il y a des bout ou il doit en apporter à la maison mais pis c'est comme ça. Quand sa fille est malade c'est lui qui prend les congés car il en a beaucoup.
Quand je l'entend se plaindre se n'est pas de son salaire ou de ses congés (ça il est très contant) il se plaint de ses collègues de travail qui botche la job qui passe leur temps a aller au toilette ou fumer...
Comment oser écrire de telles insanités? Va te promener dans les hôpitaux pour constater où est la paresse? Fais aussi de même dans une classe du Québec. Comme si le syndicat générait la paresse et je m'en foutisme de ses membres... Pourtant, la façon de dépenser de nos gouvernants devraient poser davantage question. On refuse d'augmenter les employés de la fonction publique sous prétexte que le budget de l'état est serré. Comment se fait-il que Charest n'ait pas eu peur d'engloutir 60 millions pour des ÉTUDES à savoir si le nouveau CHUM serait au point A ou au point B? Les recommandations des experts proposent que le point A serait le plus adéquat mais Charest semble vouloir imposer (sous les pressions de Ma'am Desmarais...) le point B. Mettons que Charest mette ses culottes devant le p'tit salarié à 29 000 $ mais devant les grosses poches le même Charest manque de couilles... Cé bin pour dire hein!
Je n'ai pas dit que tout les travailleurs syndiqué était paresseux j'ai dit que des gens travaillant(j'aurais du indiqué syndiqué) se retrouve a payer pour les autres. Il ne peuvent rien contre eux. Ceux qui veulent faire du zèle se font remettre à leur place aussi.
Mon père a été enseignant toute sa vie je l'ai vue travailler tous les soirs, faire des examens, en corriger. Il étudiais toujours de nouveaux truc pour être à jour (il enseignais l'électronique) Tout ça avec le sourire. Il aimais relever des défit avec ses étudiants et on sentait tellement qu'ils les aimaient. Mon père n'était pas prof pour la paye il l'était pour la passion que son métier lui inspirait.
Mon beau-frère est analyste au gouvernement il ne voudrait pas être syndiqué mais c'est impossible, il fait son travail, Il y a des bout ou il doit en apporter à la maison mais pis c'est comme ça. Quand sa fille est malade c'est lui qui prend les congés car il en a beaucoup.
Quand je l'entend se plaindre se n'est pas de son salaire ou de ses congés (ça il est très contant) il se plaint de ses collègues de travail qui botche la job qui passe leur temps a aller au toilette ou fumer...
Prière et chant religieux
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Annouk a écrit
Pour ma part, je pense que je vais continuer de prier pour que tous ne pensesnt pas comme toi
Enlever les syndicats? ça serait comme retourner à l'âge de pierre, le retour du cheap labor, le boss qui a le pouvoir absolue...
Je n'ai pas dit enlever les syndicats. J'ai dit remettre le pouvoir syndical à sa place pas à celle du gouvernement.
Pour ce qui est de ta prière. prie donc pour que Dieu ouvre les yeux du monde et mes yeux (si tu veux prier pour moi)à sa divine volonté car il n'y a que ça de juste.
Pour ma part, je pense que je vais continuer de prier pour que tous ne pensesnt pas comme toi
Enlever les syndicats? ça serait comme retourner à l'âge de pierre, le retour du cheap labor, le boss qui a le pouvoir absolue...
Je n'ai pas dit enlever les syndicats. J'ai dit remettre le pouvoir syndical à sa place pas à celle du gouvernement.
Pour ce qui est de ta prière. prie donc pour que Dieu ouvre les yeux du monde et mes yeux (si tu veux prier pour moi)à sa divine volonté car il n'y a que ça de juste.
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[cit]Annouk a dit :C'est un peu hors sujet mais ça me fait penser à une anecdote...J'avais une amie à l'époque qui était tellement contente quand le décret de la construction est tombé, permettant ainsi à Pierre-Jean-Jacques de s'improviser contracteur...Elle a fait rénover sa maison à très petit prix par un ouvrier fort compétent mais qui n'était plus capable d'obtenir le salaire à lequel il était habitué. J'avais beau lui expliquer que cétait un retour en arrière, elle ne voyait que le fait qu'elle sortait moins d'argent de ses poches.
C'est tellement vrai, On veux tout avoir sans payer. C'est pour ça qu'il faut apprendre a réfléchir sur nos réel besoins. Chacun veux tirer la couverture de son coté juste parceque l'autre en a plus.
On est obliger de mettre plein de lois et de restriction qui n'aurait pas lieu d'être, si on restait plogué sur notre conscience. Mais non on foure le gouvernement lui nous fourre aussi pis on se dit que c'est correct.
Excuse d'avoir couper ton message mais j'avais écrit en plein milieu et je ne savais pas comment changer tout ça sans recommancer. --Message edité par .anthurium. le 2005-12-17 14:47:35--
C'est tellement vrai, On veux tout avoir sans payer. C'est pour ça qu'il faut apprendre a réfléchir sur nos réel besoins. Chacun veux tirer la couverture de son coté juste parceque l'autre en a plus.
On est obliger de mettre plein de lois et de restriction qui n'aurait pas lieu d'être, si on restait plogué sur notre conscience. Mais non on foure le gouvernement lui nous fourre aussi pis on se dit que c'est correct.
Excuse d'avoir couper ton message mais j'avais écrit en plein milieu et je ne savais pas comment changer tout ça sans recommancer. --Message edité par .anthurium. le 2005-12-17 14:47:35--
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Nounou1 a écrit
En tout cas, je ne sais pas de quel poste tu parles, mais, pour ma part, je suis allée passer un examen pour un poste d'agente de secrétariat et il y avait au bas mot, environ 2 000 personnes à cet examen, et en ce qui concerne le salaire dans ce domaine, il est nettement supérieur à ce qui se donne dans le privé. Je le sais, je me cherche un emploi dans ce domaine.
Et je rajouterai que si les conditions de travail sont si pire dans la fonction publique, pourquoi alors le taux de roulement du personnel n'est de 0.5%?
L'exception à la règle c'est le secrétariat. C'est vrai qu en général, nos secrétaires sont mieux payées dans le public. Mais les membres de mon syndicat (syndicat des professionnels et professionnelles) ne sont pas surpayés, ça j'en suis convaincue. Je suis agente de probation. Je termine mon doctorat. Et malheureusement, je songe à trouver ailleurs, peut-être dans un autre palier de gouvernement, parce que je ne suis pas reconnue.
Le taux de roulement est faible parce que les emplois au privé dans certains domaines sont pratiquement inexistants. Des agents de probation, ça n'existe pas dans le privé. Par contre, au fédéral, je ferais actuellement 20000$ de plus par année pour le même emploi... Alors s'ils peuvent m'appeler, je risque de partir...
Demande au gouvernement s'ila de la misère à trouver des pharmaciens ou de bons avocats de la Couronne. Eux, ils ont le choix et optent pratiquement tous pour le privé. Si je le pouvais, je ferais possiblement comme eux. --Message edité par fourmi le 2005-12-17 14:51:36--
En tout cas, je ne sais pas de quel poste tu parles, mais, pour ma part, je suis allée passer un examen pour un poste d'agente de secrétariat et il y avait au bas mot, environ 2 000 personnes à cet examen, et en ce qui concerne le salaire dans ce domaine, il est nettement supérieur à ce qui se donne dans le privé. Je le sais, je me cherche un emploi dans ce domaine.
Et je rajouterai que si les conditions de travail sont si pire dans la fonction publique, pourquoi alors le taux de roulement du personnel n'est de 0.5%?
L'exception à la règle c'est le secrétariat. C'est vrai qu en général, nos secrétaires sont mieux payées dans le public. Mais les membres de mon syndicat (syndicat des professionnels et professionnelles) ne sont pas surpayés, ça j'en suis convaincue. Je suis agente de probation. Je termine mon doctorat. Et malheureusement, je songe à trouver ailleurs, peut-être dans un autre palier de gouvernement, parce que je ne suis pas reconnue.
Le taux de roulement est faible parce que les emplois au privé dans certains domaines sont pratiquement inexistants. Des agents de probation, ça n'existe pas dans le privé. Par contre, au fédéral, je ferais actuellement 20000$ de plus par année pour le même emploi... Alors s'ils peuvent m'appeler, je risque de partir...
Demande au gouvernement s'ila de la misère à trouver des pharmaciens ou de bons avocats de la Couronne. Eux, ils ont le choix et optent pratiquement tous pour le privé. Si je le pouvais, je ferais possiblement comme eux. --Message edité par fourmi le 2005-12-17 14:51:36--
Voici un texte qui remet les pendules à l'heure...
La Presse
Forum, samedi 17 décembre 2005, p. A33
La reine ne négocie plus
L'imposition de la loi 142 représente l'aboutissement d'un processus de négociation tronqué dans le secteur public depuis le début des années 80
Au début des années 60, le premier ministre Jean Lesage avait lan cé l'arrogante boutade que les fonctionnaires de l'État québécois ne pouvaient se syndiquer puisque " La reine ne négociait pas avec ses sujets ". À la lumière de la décision du gouvernement d'imposer d'autorité les conditions de travail de ses 500 000 employés directs et indirects de l'État (loi 142), on peut légitimement se demander si tout le processus de " négociation " dans le secteur public n'est plus que de la frime, que le gouvernement, patron et législateur, décide à l'avance d'à peu près tout et que le droit de grève n'est plus finalement que symbolique.
Le gouvernement n'a pas bougé d'un iota sur les salaires depuis son offre de juin 2004 et il a retiré le droit de grève aussitôt le temps venu de préparer la dinde de Noël. La loi prévoit un gel de salaire pour les deux premières années de la convention et une faible augmentation de 2 % par année pour les quatre années suivantes. Il a ajouté aussi in extremis neuf mois aux conventions collectives qui vont maintenant se terminer en mars 2010. C'est donc en fait à 8 % d'augmentation sur presque cinq ans que ces travailleurs auront droit. Quant à l'équité salariale pour laquelle le gouvernement prévoit un 4,6 % d'augmentation et qui touchera surtout des femmes, c'est un processus complexe d'évaluation amorcée depuis 2001 qui n'est pas prêt d'être terminé de ci-tôt. Dans le cas des clauses normatives dites " négociées ", elles ressemblent à du donnant donnant et représentent plutôt un " statu quo amélioré ".
Lois spéciales
L'imposition de la loi 142 représente l'aboutissement d'un processus de négociation tronqué dans le secteur public depuis le début des années 80. Ces syndiqués ont vu l'adoption de lois spéciales pour mettre un terme à leur négociation ou leur arrêt de travail en 1982, 1983, 1986, 1993, 1997 et 1999. De plus, le gouvernement a adopté deux lois pour réduire l'impact des arrêts de travail dans le réseau de la santé, notamment la fameuse loi 160 en 1986 qui impose des pénalités très lourdes aux syndicats et aux syndiqués qui ne respectent pas les services essentiels (le gouvernement l'a reprise substantiellement dans la loi 142).
Depuis les années 80, les employés directs et indirects de l'État ont eu à subir des récupérations salariales, la réouverture de leur convention, des gels et de faibles hausses de rémunération. Il faut se rappeler que l'objectif du gouvernement dans ses négociations avec ses employés depuis 1972 était d'aligner la rémunération de ses salariés sur celle du secteur privé. Pour le guider dans ce but et " informer le public ", il crée en 1985 l'Institut de recherches et d'informations sur la rémunération chargé de fournir des " données objectives et uniformes " pour établir les comparaison entre les emplois du privé et du public. C'est ce à quoi s'applique l'organisme avec rigueur et sophistication en se référant à des établissements de plus de 200 employés et en comparant ce qui est comparable, soit une soixantaine d'emplois repères aux fonctions identiques dans les deux secteurs (l'Institut de la statistique du Québec a pris la relève en 1999).
L'analyse des données depuis 1988 permet de mesurer l'ampleur du recul des employés de l'État. En 1988, la rémunération globale des salariés de l'État (comprenant les avantages sociaux) était en avance de 10 % sur les autres salariés québécois (ASQ), mais à parité avec les autres salariés syndiqués. En 1995, elle est en retard de 7,4 % sur les ASQ et de 9,7 % sur les ASQ syndiqués, mais en avance de 9,7 % sur les ASQ non syndiqués. En 2005, les employés de l'administration québécoise accusent du retard pour toutes les catégories d'emplois: 11,8 % par rapport aux ASQ, 8,2 % par rapport au secteur privé, 18,4 % par rapport aux ASQ syndiqués, 20,5 % par rapport au secteur privé syndiqué. Il y a une seule exception, le secteur privé non syndiqué avec lequel la rémunération globale des employés de l'État est à parité. Parions qu'avec les faibles augmentations consenties au cours des prochaines années, ce dernier secteur les devancera finalement. On est loin des " gras durs " de la fonction publique. (...)Jacques Rouillard
L'auteur est professeur à l'Université de Montréal et l'auteur de " Le syndicalisme québécois. Deux siècles d'histoire " (Boréal 2004 --Message edité par fourmi le 2005-12-17 15:22:38--
La Presse
Forum, samedi 17 décembre 2005, p. A33
La reine ne négocie plus
L'imposition de la loi 142 représente l'aboutissement d'un processus de négociation tronqué dans le secteur public depuis le début des années 80
Au début des années 60, le premier ministre Jean Lesage avait lan cé l'arrogante boutade que les fonctionnaires de l'État québécois ne pouvaient se syndiquer puisque " La reine ne négociait pas avec ses sujets ". À la lumière de la décision du gouvernement d'imposer d'autorité les conditions de travail de ses 500 000 employés directs et indirects de l'État (loi 142), on peut légitimement se demander si tout le processus de " négociation " dans le secteur public n'est plus que de la frime, que le gouvernement, patron et législateur, décide à l'avance d'à peu près tout et que le droit de grève n'est plus finalement que symbolique.
Le gouvernement n'a pas bougé d'un iota sur les salaires depuis son offre de juin 2004 et il a retiré le droit de grève aussitôt le temps venu de préparer la dinde de Noël. La loi prévoit un gel de salaire pour les deux premières années de la convention et une faible augmentation de 2 % par année pour les quatre années suivantes. Il a ajouté aussi in extremis neuf mois aux conventions collectives qui vont maintenant se terminer en mars 2010. C'est donc en fait à 8 % d'augmentation sur presque cinq ans que ces travailleurs auront droit. Quant à l'équité salariale pour laquelle le gouvernement prévoit un 4,6 % d'augmentation et qui touchera surtout des femmes, c'est un processus complexe d'évaluation amorcée depuis 2001 qui n'est pas prêt d'être terminé de ci-tôt. Dans le cas des clauses normatives dites " négociées ", elles ressemblent à du donnant donnant et représentent plutôt un " statu quo amélioré ".
Lois spéciales
L'imposition de la loi 142 représente l'aboutissement d'un processus de négociation tronqué dans le secteur public depuis le début des années 80. Ces syndiqués ont vu l'adoption de lois spéciales pour mettre un terme à leur négociation ou leur arrêt de travail en 1982, 1983, 1986, 1993, 1997 et 1999. De plus, le gouvernement a adopté deux lois pour réduire l'impact des arrêts de travail dans le réseau de la santé, notamment la fameuse loi 160 en 1986 qui impose des pénalités très lourdes aux syndicats et aux syndiqués qui ne respectent pas les services essentiels (le gouvernement l'a reprise substantiellement dans la loi 142).
Depuis les années 80, les employés directs et indirects de l'État ont eu à subir des récupérations salariales, la réouverture de leur convention, des gels et de faibles hausses de rémunération. Il faut se rappeler que l'objectif du gouvernement dans ses négociations avec ses employés depuis 1972 était d'aligner la rémunération de ses salariés sur celle du secteur privé. Pour le guider dans ce but et " informer le public ", il crée en 1985 l'Institut de recherches et d'informations sur la rémunération chargé de fournir des " données objectives et uniformes " pour établir les comparaison entre les emplois du privé et du public. C'est ce à quoi s'applique l'organisme avec rigueur et sophistication en se référant à des établissements de plus de 200 employés et en comparant ce qui est comparable, soit une soixantaine d'emplois repères aux fonctions identiques dans les deux secteurs (l'Institut de la statistique du Québec a pris la relève en 1999).
L'analyse des données depuis 1988 permet de mesurer l'ampleur du recul des employés de l'État. En 1988, la rémunération globale des salariés de l'État (comprenant les avantages sociaux) était en avance de 10 % sur les autres salariés québécois (ASQ), mais à parité avec les autres salariés syndiqués. En 1995, elle est en retard de 7,4 % sur les ASQ et de 9,7 % sur les ASQ syndiqués, mais en avance de 9,7 % sur les ASQ non syndiqués. En 2005, les employés de l'administration québécoise accusent du retard pour toutes les catégories d'emplois: 11,8 % par rapport aux ASQ, 8,2 % par rapport au secteur privé, 18,4 % par rapport aux ASQ syndiqués, 20,5 % par rapport au secteur privé syndiqué. Il y a une seule exception, le secteur privé non syndiqué avec lequel la rémunération globale des employés de l'État est à parité. Parions qu'avec les faibles augmentations consenties au cours des prochaines années, ce dernier secteur les devancera finalement. On est loin des " gras durs " de la fonction publique. (...)Jacques Rouillard
L'auteur est professeur à l'Université de Montréal et l'auteur de " Le syndicalisme québécois. Deux siècles d'histoire " (Boréal 2004 --Message edité par fourmi le 2005-12-17 15:22:38--
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lucide a écrit
Non ca ne te pointe pas du tout...
Ouffffffffffff!!!!!!!!!!!!!!!!!
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