DIRECTION DU PQ
D'ex-ministres et députés appuient Boisclair
Lia Lévesque
Presse Canadienne
Montréal
Dix-huit anciens ministres ou députés du Parti québécois, parmi lesquels Clément Richard et Marc-André Bédard, signent une lettre d'appui au candidat André Boisclair.
Dans la lettre, M. Boisclair y est décrit comme «le rassembleur qu'il nous faut pour faire du Québec un pays».
Les signataires décrivent M. Boisclair comme «un homme studieux, sérieux, qui sait faire preuve d'une grande rigueur intellectuelle».
Les auteurs louent aussi «sa fougue, sa façon de s'exprimer et de convaincre», de même que son ouverture sur le monde. Ils saluent «le caractère profondément inclusif de sa démarche politique».
M. Richard avait été ministre des Communications, des Affaires culturelles en plus d'être président de l'Assemblée nationale.
M. Bédard avait été ministre de la Justice et vice-premier ministre.
Parmi les signataires, on retrouve Rodrigue Biron (ministre de 1981 à 1985), Roger Bertrand (ministre de 1996 à 1998 et 2002 à 2003), André Boulerice (ministre de 2002 à 2003), Yves Duhaime (ministre de 1976 à 1985) et Rémy Trudel (ministre de 1996 à 2003).
source: cyberpresse.ca
On veut vraiment sa tête!
LA PRESSE MONTRÉAL VENDREDI 4 NOVEMBRE 2005 A 5
Vincent Marissal
Le courage de le dire
À 10 jours de l'élection du nouveau chef du Parti québécois, la cocaïne vient de reprendre toute la place. Et tout le monde se tourne vers André Boisclair en posant la même question : a-t-il tout dit?
Ce n'est ni le problème ni la bonne question. La vraie question est de savoir si André Boisclair pourra diriger le PQ et espérer prendre le pouvoir avec un tel boulet à la cheville. Surtout que l'affaire est en train de dégénérer en une sale guerre interne dans le parti.
Ce n'est pas vers André Boisclair que l'on devrait se tourner. Ce n'est pas à lui que l'on devrait poser les questions, c'est à ses détracteurs. En particulier à Pauline Marois, qui devrait montrer courage et leadership et cesser de faire faire les jobs de bras par les autres.
La question est simple et Pauline Marois a toujours refusé d'y répondre : la consommation de cocaïne d'André Boisclair pendant qu'il était ministre le disqualifie-t-il du poste de chef du PQ et, éventuellement, de celui de premier ministre? Plus encore : compte tenu de son incapacité à se sortir de cette crise et des répercussions néfastes dans le parti, André Boisclair est-il devenu nuisible au PQ et au mouvement souverainiste?
Que les Jean Ouimet, Pierre Dubuc, Gilbert Paquette ou Ghislain Lebel exigent des réponses d'André Boisclair, cela ne fait qu'ajouter du bruit dans le chaos ambiant. C'est Pauline Marois que l'on veut entendre. Elle est la seule voix lourde du groupe.
Les quatre autres se comportent comme de hyènes qui rôdent autour de l'animal blessé. Aucun n'a le courage d'attaquer franchement, parce que, de toute façon, aucun n'a les dents assez longues pour porter le coup fatal. Ils n'ont même pas le courage de dire franchement si, oui ou non, André Boisclair devrait se désister pour le bien du parti.
L'un d'entre eux, Gilbert Paquette, a pondu cette perle de mauvaise foi, mercredi soir : André Boisclair, a-t-il dit, « devrait songer à se désister s'il a des choses à cacher ». Ça rappelle la défense de l'adminstration Bush en Irak : il y a des armes de destruction massive en Irak, mais elles sont cachées.La preuve qu'elles sont cachées, c'est qu'on ne les trouve pas. André Boisclair a des choses à cacher, la preuve, c'est qu'il ne les dit pas. Costaud comme argumentation. Notez que cette insinuation vient du même Gilbert Paquette qui a été accusé de conduite en état d'ébriété.
Notez aussi que ceux qui exigent d'André Boisclair la transparence sont les mêmes qui alimentent les rumeurs en laissant entendre qu'il a des squelettes dans son placard sans apporter de preuves. Le PQ est en train de se « jeffillioniser » et les adversaires de M. Boisclair qui jouent à ça font autant de mal au PQ que toutes les histoires qui circulent sur André Boisclair.
Il n'a pas répondu à toutes les questions, disent-ils. Mais quelles questions, au juste? Il a admis avoir pris de la cocaïne, il a avoué l'avoir fait pendant qu'il était ministre. Vous voulez savoir quoi de plus? André Boisclair a même affirmer mercredi soir qu'il n'a pas consommé depuis sept ou huit ans. (Il a intérêt à être sûr de son coup. Sinon, on ajoutera l'accusation de mensonge à celle de consommation de cocaïne.)
André Boisclair soutient aussi n'avoir consommé que lors des soirées privées, jamais au boulot et, donc, que cela n'a jamais nui à son travail de ministre. On peut le croire, ou non, on peut juger sa défense crédible, ou non, mais la question, encore une fois, est de savoir si on en sait suffisamment pour porter un jugement sur la capacité d'André Boisclair à diriger le PQ et, éventuellement, le Québec.
Victor Lévy-Beaulieu, lui, estime en savoir pas assez pour se faire une idée et il a eu la franchise de réclamer le départ d'André Boisclair. VLB a déformé les faits, il a aussi colporté les mêmes rumeurs et il sert évidemment la cause de quelqu'un d'autre, mais au moins, son propos est clair : André Boisclair est inapte à diriger le PQ.
Si les Pauline Marois, Pierre Dubuc, Ghislain Lebel, Gilbert Paquette, Jean Ouimet et autres pensent la même chose, qu'ils le disent franchement au lieu de lancer de la boue en se cachant derrière les vieux ragots.
Au cours des derniers jours, les supporteurs d'André Boisclair ont eu un violent face à face avec la réalité. Eux qui accusent les médias de jouer au Bonhomme Sept-Heures en prévoyant des malheurs au Parti québécois après l'élection de leur homme voient bien que cette fois encore, le coup n'est pas venu des vilains médias. Il est venu de l'intérieur.
Ce que les plus récents événements démontrent, c'est qu'André Boisclair ne pourra pas diriger ce parti, qu'il n'aura jamais les coudées franches. Ça aussi, ses adversaires devraient avoir le courage de le dire.
Vincent Marissal
Le courage de le dire
À 10 jours de l'élection du nouveau chef du Parti québécois, la cocaïne vient de reprendre toute la place. Et tout le monde se tourne vers André Boisclair en posant la même question : a-t-il tout dit?
Ce n'est ni le problème ni la bonne question. La vraie question est de savoir si André Boisclair pourra diriger le PQ et espérer prendre le pouvoir avec un tel boulet à la cheville. Surtout que l'affaire est en train de dégénérer en une sale guerre interne dans le parti.
Ce n'est pas vers André Boisclair que l'on devrait se tourner. Ce n'est pas à lui que l'on devrait poser les questions, c'est à ses détracteurs. En particulier à Pauline Marois, qui devrait montrer courage et leadership et cesser de faire faire les jobs de bras par les autres.
La question est simple et Pauline Marois a toujours refusé d'y répondre : la consommation de cocaïne d'André Boisclair pendant qu'il était ministre le disqualifie-t-il du poste de chef du PQ et, éventuellement, de celui de premier ministre? Plus encore : compte tenu de son incapacité à se sortir de cette crise et des répercussions néfastes dans le parti, André Boisclair est-il devenu nuisible au PQ et au mouvement souverainiste?
Que les Jean Ouimet, Pierre Dubuc, Gilbert Paquette ou Ghislain Lebel exigent des réponses d'André Boisclair, cela ne fait qu'ajouter du bruit dans le chaos ambiant. C'est Pauline Marois que l'on veut entendre. Elle est la seule voix lourde du groupe.
Les quatre autres se comportent comme de hyènes qui rôdent autour de l'animal blessé. Aucun n'a le courage d'attaquer franchement, parce que, de toute façon, aucun n'a les dents assez longues pour porter le coup fatal. Ils n'ont même pas le courage de dire franchement si, oui ou non, André Boisclair devrait se désister pour le bien du parti.
L'un d'entre eux, Gilbert Paquette, a pondu cette perle de mauvaise foi, mercredi soir : André Boisclair, a-t-il dit, « devrait songer à se désister s'il a des choses à cacher ». Ça rappelle la défense de l'adminstration Bush en Irak : il y a des armes de destruction massive en Irak, mais elles sont cachées.La preuve qu'elles sont cachées, c'est qu'on ne les trouve pas. André Boisclair a des choses à cacher, la preuve, c'est qu'il ne les dit pas. Costaud comme argumentation. Notez que cette insinuation vient du même Gilbert Paquette qui a été accusé de conduite en état d'ébriété.
Notez aussi que ceux qui exigent d'André Boisclair la transparence sont les mêmes qui alimentent les rumeurs en laissant entendre qu'il a des squelettes dans son placard sans apporter de preuves. Le PQ est en train de se « jeffillioniser » et les adversaires de M. Boisclair qui jouent à ça font autant de mal au PQ que toutes les histoires qui circulent sur André Boisclair.
Il n'a pas répondu à toutes les questions, disent-ils. Mais quelles questions, au juste? Il a admis avoir pris de la cocaïne, il a avoué l'avoir fait pendant qu'il était ministre. Vous voulez savoir quoi de plus? André Boisclair a même affirmer mercredi soir qu'il n'a pas consommé depuis sept ou huit ans. (Il a intérêt à être sûr de son coup. Sinon, on ajoutera l'accusation de mensonge à celle de consommation de cocaïne.)
André Boisclair soutient aussi n'avoir consommé que lors des soirées privées, jamais au boulot et, donc, que cela n'a jamais nui à son travail de ministre. On peut le croire, ou non, on peut juger sa défense crédible, ou non, mais la question, encore une fois, est de savoir si on en sait suffisamment pour porter un jugement sur la capacité d'André Boisclair à diriger le PQ et, éventuellement, le Québec.
Victor Lévy-Beaulieu, lui, estime en savoir pas assez pour se faire une idée et il a eu la franchise de réclamer le départ d'André Boisclair. VLB a déformé les faits, il a aussi colporté les mêmes rumeurs et il sert évidemment la cause de quelqu'un d'autre, mais au moins, son propos est clair : André Boisclair est inapte à diriger le PQ.
Si les Pauline Marois, Pierre Dubuc, Ghislain Lebel, Gilbert Paquette, Jean Ouimet et autres pensent la même chose, qu'ils le disent franchement au lieu de lancer de la boue en se cachant derrière les vieux ragots.
Au cours des derniers jours, les supporteurs d'André Boisclair ont eu un violent face à face avec la réalité. Eux qui accusent les médias de jouer au Bonhomme Sept-Heures en prévoyant des malheurs au Parti québécois après l'élection de leur homme voient bien que cette fois encore, le coup n'est pas venu des vilains médias. Il est venu de l'intérieur.
Ce que les plus récents événements démontrent, c'est qu'André Boisclair ne pourra pas diriger ce parti, qu'il n'aura jamais les coudées franches. Ça aussi, ses adversaires devraient avoir le courage de le dire.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Pour l'entrevue de Charron que Strophe a mise ici, j'aurais bien le goût de la lui servir sur un plateau d'argent. On aurait seulement qu'à changer quelques petits détails et on pourrait croire que c'est l'histoire de Boisclair.
Tiens, tiens, intéressant...
Tiens, tiens, intéressant...
[color=#4040BF][i]Ça, c'est moi. J'ai prêté mon visage à Kate pour qu'elle puisse faire des films.[/i][/color]
Les attaques contre André Boisclair deviennent féroces
Mise à jour le vendredi 4 novembre 2005 à 21 h 12
À une dizaine de jours de l'élection du chef du Parti québécois, le passé d'André Boisclair continue de hanter les débats.
Pauline Marois, deuxième dans les sondages sur la course à la direction du PQ, a admis pour la première fois que l'élection d'André Boisclair à la tête du Parti québécois pourrait représenter un risque pour la formation politique et la cause souverainiste, à cause de sa consommation passée de cocaïne.
Sur les ondes de la station de radio montréalaise CKAC, Mme Marois est ainsi sortie de sa réserve habituelle, qui était de laisser aux militants le soin de juger de la gravité des agissements de son principal adversaire dans la course au leadership.
Néanmoins, Mme Marois n'entend pas exiger de son adversaire principal qu'il lève le voile sur son passé de consommateur de cocaïne. « Qu'est-ce qu'il peut faire de plus, qu'est-ce qu'il peut dire de plus, c'est à lui de décider », a-t-elle mentionné.
L'ancien ministre Sylvain Simard, un partisan de M. Boisclair, a immédiatement réagi en accusant Mme Marois de prendre tous les moyens pour faire obstacle à M. Boisclair. « Sa situation est extrêmement inquiétante, et elle tente de mettre toutes les chances de son côté. Dans mon pointage, elle n'est même pas dans la course », a-t-il soutenu.
Mais la députée de Taillon répète qu'elle n'a pas « téléguidé » la sortie des quatre candidats à la direction du PQ, qui ont demandé mercredi à André Boisclair des éclaircissements sur sa consommation passée de cocaïne.
« Voyons donc! Comme si j'étais capable de manipuler les gens comme ça. [...] Jean Ouimet, Pierre Dubuc et les autres (Gilbert Paquette et Ghislain Lebel) sont parfaitement capables de se faire une idée par eux-mêmes », s'est-elle défendue.
Jean Ouimet ne lâche pas prise
De son côté, le candidat Jean Ouimet n'a pas du tout été convaincu par les explications données mercredi et jeudi par André Boisclair au sujet de son passé. L'ancien chef du Parti vert entend même exiger le désistement du candidat favori s'il ne met pas cartes sur table « d'ici quelques jours ».
M. Ouimet, qui assure ne pas avoir été influencé par Mme Marois, a également affirmé qu'il était en train de mener une enquête sur des rumeurs circulant au sujet du passé de M. Boisclair. Il a refusé de préciser la nature de ces rumeurs.
Dans le camp d'André Boisclair, on n'en revient pas. « La seule limite à ces bassesses, j'ai de la misère à l'évaluer. Alors, je pense que lui-même devrait enquêter sur sa propre performance à travers les débats », a déclaré Stéphane Bédard, député de Chicoutimi.
Même le président de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Henri Massé, a commenté la course à la direction du PQ. Dans une entrevue à la Presse canadienne, le chef syndical a dit qu'il en avait assez du « vaudeville » autour de la candidature d'André Boisclair et de sa consommation de cocaïne.
Selon lui, il s'agit d'une « attaque orchestrée et dirigée » qui va finir par nuire au PQ. La FTQ n'appuie officiellement aucun candidat.
De nouveaux appuis pour Boisclair
Au même moment, 18 anciens ministres et députés péquistes accordent publiquement leur appui à André Boisclair.
Ces nouveaux appuis ont été exprimés dans une lettre signée entre autres par l'ancien ministre de la Culture et des Communications Clément Richard et l'ancien ministre de la Justice Marc-André Bédard.
On y décrit André Boisclair comme « un homme studieux, sérieux, qui sait faire preuve d'une grande rigueur intellectuelle » et « le rassembleur qu'il nous faut pour faire du Québec un pays ».
Les auteurs louent aussi « sa fougue, sa façon de s'exprimer et de convaincre », de même que son ouverture sur le monde. Ils saluent également « le caractère profondément inclusif de sa démarche politique ».
Parmi les signataires, on retrouve également les noms de Rodrigue Biron (ministre de 1981 à 1985), Roger Bertrand (ministre de 1996 à 1998 et 2002 à 2003), André Boulerice (ministre de 2002 à 2003), Yves Duhaime (ministre de 1976 à 1985) et Rémy Trudel (ministre de 1996 à 2003).
Mise à jour le vendredi 4 novembre 2005 à 21 h 12
À une dizaine de jours de l'élection du chef du Parti québécois, le passé d'André Boisclair continue de hanter les débats.
Pauline Marois, deuxième dans les sondages sur la course à la direction du PQ, a admis pour la première fois que l'élection d'André Boisclair à la tête du Parti québécois pourrait représenter un risque pour la formation politique et la cause souverainiste, à cause de sa consommation passée de cocaïne.
Sur les ondes de la station de radio montréalaise CKAC, Mme Marois est ainsi sortie de sa réserve habituelle, qui était de laisser aux militants le soin de juger de la gravité des agissements de son principal adversaire dans la course au leadership.
Néanmoins, Mme Marois n'entend pas exiger de son adversaire principal qu'il lève le voile sur son passé de consommateur de cocaïne. « Qu'est-ce qu'il peut faire de plus, qu'est-ce qu'il peut dire de plus, c'est à lui de décider », a-t-elle mentionné.
L'ancien ministre Sylvain Simard, un partisan de M. Boisclair, a immédiatement réagi en accusant Mme Marois de prendre tous les moyens pour faire obstacle à M. Boisclair. « Sa situation est extrêmement inquiétante, et elle tente de mettre toutes les chances de son côté. Dans mon pointage, elle n'est même pas dans la course », a-t-il soutenu.
Mais la députée de Taillon répète qu'elle n'a pas « téléguidé » la sortie des quatre candidats à la direction du PQ, qui ont demandé mercredi à André Boisclair des éclaircissements sur sa consommation passée de cocaïne.
« Voyons donc! Comme si j'étais capable de manipuler les gens comme ça. [...] Jean Ouimet, Pierre Dubuc et les autres (Gilbert Paquette et Ghislain Lebel) sont parfaitement capables de se faire une idée par eux-mêmes », s'est-elle défendue.
Jean Ouimet ne lâche pas prise
De son côté, le candidat Jean Ouimet n'a pas du tout été convaincu par les explications données mercredi et jeudi par André Boisclair au sujet de son passé. L'ancien chef du Parti vert entend même exiger le désistement du candidat favori s'il ne met pas cartes sur table « d'ici quelques jours ».
M. Ouimet, qui assure ne pas avoir été influencé par Mme Marois, a également affirmé qu'il était en train de mener une enquête sur des rumeurs circulant au sujet du passé de M. Boisclair. Il a refusé de préciser la nature de ces rumeurs.
Dans le camp d'André Boisclair, on n'en revient pas. « La seule limite à ces bassesses, j'ai de la misère à l'évaluer. Alors, je pense que lui-même devrait enquêter sur sa propre performance à travers les débats », a déclaré Stéphane Bédard, député de Chicoutimi.
Même le président de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Henri Massé, a commenté la course à la direction du PQ. Dans une entrevue à la Presse canadienne, le chef syndical a dit qu'il en avait assez du « vaudeville » autour de la candidature d'André Boisclair et de sa consommation de cocaïne.
Selon lui, il s'agit d'une « attaque orchestrée et dirigée » qui va finir par nuire au PQ. La FTQ n'appuie officiellement aucun candidat.
De nouveaux appuis pour Boisclair
Au même moment, 18 anciens ministres et députés péquistes accordent publiquement leur appui à André Boisclair.
Ces nouveaux appuis ont été exprimés dans une lettre signée entre autres par l'ancien ministre de la Culture et des Communications Clément Richard et l'ancien ministre de la Justice Marc-André Bédard.
On y décrit André Boisclair comme « un homme studieux, sérieux, qui sait faire preuve d'une grande rigueur intellectuelle » et « le rassembleur qu'il nous faut pour faire du Québec un pays ».
Les auteurs louent aussi « sa fougue, sa façon de s'exprimer et de convaincre », de même que son ouverture sur le monde. Ils saluent également « le caractère profondément inclusif de sa démarche politique ».
Parmi les signataires, on retrouve également les noms de Rodrigue Biron (ministre de 1981 à 1985), Roger Bertrand (ministre de 1996 à 1998 et 2002 à 2003), André Boulerice (ministre de 2002 à 2003), Yves Duhaime (ministre de 1976 à 1985) et Rémy Trudel (ministre de 1996 à 2003).
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
tuberale a écritJ'en peux plus d'en entendre parler.. ..suis en train d,en faire une indisgestion.......sur tous les postes....... ...trop c,est comme pas assez.....
De mon bord je crois qu'en effet certains candidats alimentent le feu, plus particulière Ouimet présentement. Mais néanmoins, la faute principale provient des médias. Ils semblent vraiment aimer ce sujet
De mon bord je crois qu'en effet certains candidats alimentent le feu, plus particulière Ouimet présentement. Mais néanmoins, la faute principale provient des médias. Ils semblent vraiment aimer ce sujet
-
Scoubidoux
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5237
- Inscription : mer. juin 18, 2003 12:00 am
J'ai souvent remarqué que plusieurs disent que Bernard a souvent de bons points. Mais tous disent qu'il n'a pas ce qu'il faut pour amener le Québec à un pays.
Et pourquoi donc? Pourquoi Boisclair ou Marois ou Legendre aurait plus ce qu'il faut?
Boisclair est dans la controverse. Il a beau être le favori des "membres" du PQ, il ne fait pas l'unanimité et je suis loin d'être certain qu'il saura rassembler les gens n'étant pas aussi péquistes et souverainistes. Son discours est bien léché, il est convainquant mais....il se fera probablement planté par ses adversaires. Il est plus vulnérable que l'on croit.
Marois a l'expérience de gros ministères mais, c'est d'un chef que l'on a de besoin. Et Marois porte une réputation de jambetteuse qui ne plait pas nécessairement à tous.
Legendre n'est pas un vilain choix mais, je ne lui donne pas la note parfaite côté expérience, il devrait encore faire ses classes. Les autres sont trop marginaux pour s'y intéresser.
Il reste donc Bernard. Il n'est pas beau. Et alors? René Lévesque n'était pas un adonis non plus et fut un des plus grands chef d'était du Québec. Chrétien, bien que ne l'aime pas vraiment, à été quand même un des grands chefs du Canada et il est loin d'être beau.
Que dit Bernard dans ses discours qui fait qu'il n'accorche pas assez de gens? Rien.
Je crois que le problème est la polarisation avec les Boisclair (surtout) et Marois. Celà, amplifié par les médias qui ne couvriront pas également chaque candidats. On dit de Bernard qu'il n'a aucune chance alors, on se jette sur les plus populaires. Mais voyons, c'est plutôt insensé non?
On a un candidat de qualité, il connait les dossiers à fond plus que les autres candidats réunit. Il a une grande expérience. Il n'est pas un extrémiste. Il a à coeur la souveraineté du Québec. Il en sait assez sur tout pour toujours savoir quoi dire comme réplique à l'opposition.
Il n'est pas assez connu? Ben, je pense que s'il devient chef du PQ, il finira bien par l'être et je suis persuadé que la population en général saurait l'apprécier.
Je croyais que cette course à la chefferie était une belle occasion pour découvrir de nouvelles têtes capable de faire la succession du PQ. Je me suis trompé. Ce sont de vieilles têtes (c'est pas parce qu'on est jeune qu'on est une nouvelle tête) déjà connu qui ont pris toute la place sans laisser aucune chance à la vraie valeur des autres candidats.
Pensez-y deux fois avant de mettre votre choix numéro un sur Boisclair, Marois ou Legendre. Ce n'est pas un représentant des membres du PQ que l'on a besoin, c'est un chef pour toute la population québécoise.
Et pourquoi donc? Pourquoi Boisclair ou Marois ou Legendre aurait plus ce qu'il faut?
Boisclair est dans la controverse. Il a beau être le favori des "membres" du PQ, il ne fait pas l'unanimité et je suis loin d'être certain qu'il saura rassembler les gens n'étant pas aussi péquistes et souverainistes. Son discours est bien léché, il est convainquant mais....il se fera probablement planté par ses adversaires. Il est plus vulnérable que l'on croit.
Marois a l'expérience de gros ministères mais, c'est d'un chef que l'on a de besoin. Et Marois porte une réputation de jambetteuse qui ne plait pas nécessairement à tous.
Legendre n'est pas un vilain choix mais, je ne lui donne pas la note parfaite côté expérience, il devrait encore faire ses classes. Les autres sont trop marginaux pour s'y intéresser.
Il reste donc Bernard. Il n'est pas beau. Et alors? René Lévesque n'était pas un adonis non plus et fut un des plus grands chef d'était du Québec. Chrétien, bien que ne l'aime pas vraiment, à été quand même un des grands chefs du Canada et il est loin d'être beau.
Que dit Bernard dans ses discours qui fait qu'il n'accorche pas assez de gens? Rien.
Je crois que le problème est la polarisation avec les Boisclair (surtout) et Marois. Celà, amplifié par les médias qui ne couvriront pas également chaque candidats. On dit de Bernard qu'il n'a aucune chance alors, on se jette sur les plus populaires. Mais voyons, c'est plutôt insensé non?
On a un candidat de qualité, il connait les dossiers à fond plus que les autres candidats réunit. Il a une grande expérience. Il n'est pas un extrémiste. Il a à coeur la souveraineté du Québec. Il en sait assez sur tout pour toujours savoir quoi dire comme réplique à l'opposition.
Il n'est pas assez connu? Ben, je pense que s'il devient chef du PQ, il finira bien par l'être et je suis persuadé que la population en général saurait l'apprécier.
Je croyais que cette course à la chefferie était une belle occasion pour découvrir de nouvelles têtes capable de faire la succession du PQ. Je me suis trompé. Ce sont de vieilles têtes (c'est pas parce qu'on est jeune qu'on est une nouvelle tête) déjà connu qui ont pris toute la place sans laisser aucune chance à la vraie valeur des autres candidats.
Pensez-y deux fois avant de mettre votre choix numéro un sur Boisclair, Marois ou Legendre. Ce n'est pas un représentant des membres du PQ que l'on a besoin, c'est un chef pour toute la population québécoise.
tuberale a écritJ'en peux plus d'en entendre parler.. ..suis en train d,en faire une indisgestion.......sur tous les postes....... ...trop c,est comme pas assez..... Je suis bien d'accord avec toi là-dessus - et nous ne sommes pas les seules à penser ainsi, je crois bien.
Je n'ai aucune idée comment le tout se terminera, mais une chose est certaine - tout ceci n'aidera surement pas le Parti Québécois et je souhaite de tout mon coeur que Pauline Marois ne soit pas l'heureuse élue - juste à la voir parler à la TV, j'en ai une écoeurantite aigue.
C'est pas très gentil ce que j'écris ici sur Pauline Marois, mais ca fait du bien.
Je n'ai aucune idée comment le tout se terminera, mais une chose est certaine - tout ceci n'aidera surement pas le Parti Québécois et je souhaite de tout mon coeur que Pauline Marois ne soit pas l'heureuse élue - juste à la voir parler à la TV, j'en ai une écoeurantite aigue.
C'est pas très gentil ce que j'écris ici sur Pauline Marois, mais ca fait du bien.
Course au PQ
Lettre d'appuis à André Boisclair
La course à la direction du Parti québécois tire à sa fin et les clans Boisclair et Marois abattent leurs dernières cartes.
L'équipe Boisclair va faire paraître, samedi, dans les journaux, une lettre d'appuis à son candidat, signée par 18 anciens députés et ministres péquistes.
Sa principale adversaire, Pauline Marois, a décidé de miser sur le risque que représente M. Boisclair pour le Parti québécois et la cause souverainiste.
Linda Goupil, Rodrigue Biron, Diane Barbeau, Yves Duhaime et Marc-André Bédard, un ancien ministre de la Justice sont de ceux qui font preuve d'indulgence face à la consommation de cocaïne d’André Boisclair.
Selon Marc-André Bédard, «la population a une meilleure compréhension de la nature humaine que ceux et celles qui ne pensent qu'à cogner sur la faute sans jamais rappeler que l'erreur a été corrigée par M. Boisclair.»
Interrogé à l'émission Larocque Auger, qui sera diffusée dimanche, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, admet que le climat de fin de campagne est malsain.
D’après lui, toutefois, si M. Boisclair décide de poursuivre, «il sera assez solide pour le faire!»
Pauline Marois n'hésite pas à dire de son côté que l'inquiétude face au passé de Boisclair lui est de plus en plus favorable. «Ce que je sens sur le terrain, évidemment, c'est qu'il y a eu vraiment un retournement...»
«Je ne qualifierai pas le degré d'inquiétude. Je vous dis qu'elle m'est exprimée, à l'occasion, et ce sera à ceux et à celles qui vont voter, le 15 novembre prochain, de porter le jugement», conclut-elle.
Lettre d'appuis à André Boisclair
La course à la direction du Parti québécois tire à sa fin et les clans Boisclair et Marois abattent leurs dernières cartes.
L'équipe Boisclair va faire paraître, samedi, dans les journaux, une lettre d'appuis à son candidat, signée par 18 anciens députés et ministres péquistes.
Sa principale adversaire, Pauline Marois, a décidé de miser sur le risque que représente M. Boisclair pour le Parti québécois et la cause souverainiste.
Linda Goupil, Rodrigue Biron, Diane Barbeau, Yves Duhaime et Marc-André Bédard, un ancien ministre de la Justice sont de ceux qui font preuve d'indulgence face à la consommation de cocaïne d’André Boisclair.
Selon Marc-André Bédard, «la population a une meilleure compréhension de la nature humaine que ceux et celles qui ne pensent qu'à cogner sur la faute sans jamais rappeler que l'erreur a été corrigée par M. Boisclair.»
Interrogé à l'émission Larocque Auger, qui sera diffusée dimanche, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, admet que le climat de fin de campagne est malsain.
D’après lui, toutefois, si M. Boisclair décide de poursuivre, «il sera assez solide pour le faire!»
Pauline Marois n'hésite pas à dire de son côté que l'inquiétude face au passé de Boisclair lui est de plus en plus favorable. «Ce que je sens sur le terrain, évidemment, c'est qu'il y a eu vraiment un retournement...»
«Je ne qualifierai pas le degré d'inquiétude. Je vous dis qu'elle m'est exprimée, à l'occasion, et ce sera à ceux et à celles qui vont voter, le 15 novembre prochain, de porter le jugement», conclut-elle.
J'ai bien hâte de voir le prochain sondage...
[center][img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/theberge6a.jpg[/img]
[img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept.jpg[/img] https://www.lesnomadesenvr.com/forum.htm" onclick="window.open(this.href);return false; [img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept-1.jpg[/img][/center]
[img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept.jpg[/img] https://www.lesnomadesenvr.com/forum.htm" onclick="window.open(this.href);return false; [img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept-1.jpg[/img][/center]
ben moi personnellement je voterais boisclair il a toute ma confiance .....il faut se rendre a l'évidence que de plus en plus de jeune se presenteront pour faire de la politique et que la majorité d'entre eux on soit fumé un joint soit essayer autre chose......ca n'enleve aucune credibilité a boisclair en ce qui me concerne.....comme quelqu'un la deja dit que celui qui na jamais peché lui jette la premiere pierre......pour ce qui est de pauline marois....eh bien je suis pas capable elle me degoute .......
jess...
Pourquoi Bernard qui apporte de bons points n'est pas le bon candidat? Lévesque n'était pas beau mais il avait un charisme fou....ce que n'a pas Bernard. Il ne saurait pas rassembler les gens.
Legendre malheureusement, d'après ce qu'on en a dit à la télé, va dire: En 1er lieu voter pour moi et en 2e..........pour Marois. grrrr Non merci! Legendre est paremi les 4 à faire "du grabuge". Lebel en était un mais au moins il s'est ravisé et a jugé que assez c'était assez.
De toute façon, je n'ai jamais aimé qu'on bûche sur la tête de quelqu'un qui est un peu affaibli.
Heureusement, 18 autres députés se sont dit du côté de Boisclair. Moi qu'il est consommé avec Pierre, Jean, Jacques je m'en contrefou........qu'on lui en ait donné ou qu'il l'ait achetée..je m'en contrefou...ça n'apporterait rien à la population de savoir ça.
Et lui va être rassembleur.........
Legendre malheureusement, d'après ce qu'on en a dit à la télé, va dire: En 1er lieu voter pour moi et en 2e..........pour Marois. grrrr Non merci! Legendre est paremi les 4 à faire "du grabuge". Lebel en était un mais au moins il s'est ravisé et a jugé que assez c'était assez.
De toute façon, je n'ai jamais aimé qu'on bûche sur la tête de quelqu'un qui est un peu affaibli.
Heureusement, 18 autres députés se sont dit du côté de Boisclair. Moi qu'il est consommé avec Pierre, Jean, Jacques je m'en contrefou........qu'on lui en ait donné ou qu'il l'ait achetée..je m'en contrefou...ça n'apporterait rien à la population de savoir ça.
Et lui va être rassembleur.........
https://groups.msn.com/photographeenherbe
C'est grand la mort...il y a plein de vie là
Il y en a ici qui semble bien au courant de ce qui se passe dans l'entourage des candidats ou reçoivent des informations de la part de personnes crédibles. Ça me chicote parce que je voudrais savoir si Mme Marois est bien à l'origine de cette guerre intestine et je ne voudrais pas qu'on m'apporte des spéculations mais des faits réels ou des sources sûres. Pourquoi? Si c'est bien vrai que Mme Marois se cache derrière tout ça comment fera-t-elle pour demeurer membre de la députation après sa défaite (admettons qu'elle soit défaite)?
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»