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Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : mer. juil. 21, 2010 8:26 pm
par Strophe
Beppo a écrit : [...]
Si ça nous paraît si simple que ça, comment se fait-il que la situation perdure depuis des lunes? Le problème n'apparaît pas avec la présente convention. C'est ce qui me chicote.
C'est peut-être ce qu'ils tentent de faire maintenant. Ils veulent peut-être instaurer un système qui garanti à genre 60% des travailleurs un horaire plus fixe et 40 heures/semaine, des heures qu'ils travailleront vraiment. Et les autres 40% seront des temps partiel (en y allant par ancienneté).
Je sais que tu vas me dire que ça fait pas de changer des choses acquises, et que les patrons n'avaient qu'à ne pas signer cette entente... c'est vrai. Sauf que peut-être qu'ils n'ont plus les moyens de payer 40 heures pour de nombreux employés qui vont en travailler 20 et que si les travailleurs refusent de négocier, ils vont devoir faire des coupures sévères. Ce qui n'aidera en rien la stabilité de vie des employés restants. C'est juste logique de restructurer les choses. Ils auraient pu y penser avant, je suis d'accord... mais bon.
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : mer. juil. 21, 2010 8:31 pm
par Strophe
Malike a écrit : [...]
JUstement on ne sait rien de ce qui a été offert en contrepartie par l'employeur. Je ne vois pas pourquoi il faudrait perdurer avec un système coûteux s'il y a moyen de mieux structurer les équipes de travail et des horaires plus stables. Les employés je les comprends de ne vouloir rien changer, d'un coup ils se verraient obligés de les travailler au complet ces heures, que l'organisation du travail se fasse différement et qu'ils puissent peut-être se trouver un autre travail si celui qu'ils ont est à temps partiel, quelle manne perdue.
Voilà ! Je comprends qu'ils auraient pu y penser avant et qu'ils ont fait une gaffe en signant cette entente... mais que faire dans ce temps là ? Il faut laisser la situation ainsi et assumer la gaffe jusqu'à la fin, jusqu'à tout perdre et qu'en bout de ligne, tous y perdent ? À mon avis, il n'est jamais trop tard pour restructurer et reprendre les choses en main.
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : mer. juil. 21, 2010 8:48 pm
par Soleil47
Je comprends ton point de vue Strophe, une restructuration s'imposerait, mais cela ne se fera pas sans pleurs et grincements de dents; ils ont un bien acquis, et ce, depuis bien des années, comme je disais tantôt, va falloir que les dirigeants patinent très vite pour arriver à une bonne entente et va falloir aussi que les employés y mettent de l'eau dans leur vin.
Mais checkez bien cela, les employés vont retourner au travail et ce, très bientôt, parce qu'il y a trop d'enjeux là-dedans: les chauffeurs de camions, les compagnies qui ne reçoivent par leur matériel, ils en parlaient justement ce soir, ce sont de très lourdes pertes pour plusieurs, et ce, chaque jour.
J'irais même jusqu'à dire que c'est un service essentiel, j'ai entendu ce soir que la marchandise qui arrivait au port était transportée à destination par des camionneurs à 90%, donc, cela fera pas mal de monde dans le pétrin.
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : mer. juil. 21, 2010 8:54 pm
par Soleil47
Beppo a écrit : [...]
Justement, si on a assuré l'employé d'une telle mesure c'est que sans doute le temps travaillé peut parfois être inférieur aux 40 heures et sûrement pour plusieurs semaines consécutives ou espacées.
Ce que je comprends aussi, c'est la clause de disponibilité assurée. Tu appelles une journée et tu travailles. Tu appelles le lendemain et tu ne travailles pas. C'est l'incertitude, mettons. Tu dois toujours demeurer disponible pour tenter de compléter ton 40 heures. Quand tu prends tes vacances? Si tu n'as pas plus de certitude et que tu doives demeurer à la disposition du patron, tu planifies comment ton emploi du temps?
Il doit aussi y avoir sûrement une pénalité ou une conséquence pour la personne qui décide de ne pas se présenter au travail au moment demandé pour une raison x.
Ce qui me questionne davantage c'est le fait que nous ayons octroyé ces conditions-là dans des conventions antérieures et que maintenant on veuille faire tabula rasa de tout ça.
Et que font les infirmières qui n'ont pas de poste permanent???
Ne sont-elles pas dans la même situation???
Je ne suis pas d'accord avec le fait qu'on veuille maintenant tout leur enlever, c'est certain que cette convention collective n'aurait jamais dû être signée comme telle, mais maintenant qu'elle l'est, il va falloir l'ajuster et c,est certain que cela va faire mal tout dépendamment de comment elle se règlera.
Mais chose certaine, ils ne peuvent pas se permettre d'être en lock out pour une longue période.
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : mer. juil. 21, 2010 9:44 pm
par novembre
Personnellement, je ne pense pas que l'on doive enlever la garantie d'emploi aux débardeurs qui ont déjà leur permanence. C'est un acquis, et l'employeur selon moi ne peut arriver du jour au lendemain et décider de tout enlever. Par contre, il pourrait y avoir de nouvelles règles pour les nouveaux employés. Ma fille a obtenu son bac en enseignement il y a deux ans, elle n'a pas sa permanence et elle est loin d'avoir les belles conditions de travail des débardeurs. À moins d'être assez chanceuse et d'avoir un contrat en début d'année, elle ne sait que le jour même si elle travaille ou non. Et quand elle ne travaille pas, elle n'est pas payée.

Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : mer. juil. 21, 2010 10:07 pm
par Jadomo
Beppo a écrit : [...]
Si ça nous paraît si simple que ça, comment se fait-il que la situation perdure depuis des lunes? Le problème n'apparaît pas avec la présente convention. C'est ce qui me chicote.
Ça parait simple pour moi, mais visiblement, ça ne l'est pas vraiment
Peut-être que la convention a été signée pendant des jours meilleurs, et elle a toujours été renouvellée comme telle... La réalité est différente dans la situation économique que nous connaissons depuis quelques années. Les employés (pas juste ceux du Port... le commun des mortels) doivent se serrer la ceinture et les employeurs aussi.
Peut-être qu'en ayant un horaire plus fixe, ceux qui ne travaillent pas à temps plein, mais qui vise la permanence éventuellement pourront trouver un deuxième travail à temps partiel pour aider à boucler les fin de mois plus facilement. Peut-être aussi qu'en sachant qu'ils travaillent 20 heures par semaine garanti à un taux horaire de X, ils seront en mesure de "vivre" en conséquence, peut-être que...
En fait, je trouve ça vraiment dommage de voir qu'une méthode qui fonctionne dans la presque la majorité des entreprises ne puisse pas fonctionner au Port. Tous s'en accomode parce que c'est devenu ça la réalité du marché du travail...
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : mer. juil. 21, 2010 10:15 pm
par Beppo
Soleil47 a écrit : [...]
Et que font les infirmières qui n'ont pas de poste permanent???
Ne sont-elles pas dans la même situation???
Je ne suis pas d'accord avec le fait qu'on veuille maintenant tout leur enlever, c'est certain que cette convention collective n'aurait jamais dû être signée comme telle, mais maintenant qu'elle l'est, il va falloir l'ajuster et c,est certain que cela va faire mal tout dépendamment de comment elle se règlera.
Mais chose certaine, ils ne peuvent pas se permettre d'être en lock out pour une longue période.
Il y a une différence entre ne pas avoir un poste permanent et ne pas vouloir d'un poste permanent. Ce que je lis depuis des années c'est que des postes sont disponibles dans les hôpitaux mais les infirmières en disponibilité n'appliquent pas pour les obtenir car elles seraient à ce moment-là obligées de travailler sur les chiffres.
Le même situation se présente dans l'enseignement. Quand il y a affectation des postes en début d'année (dans ma CS, on procède vers la mi-août), des enseignantes ne postulent pas sur des postes permanents afin de conserver la possibilité de choisir leur école chaque année. Ce système existe depuis des années.
Comment peut-on écrire qu'il manque d'infirmières alors que les listes de rappel sont garnies au bouchon? Même chose pour l'enseignement.
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : mer. juil. 21, 2010 10:17 pm
par Jadomo
Strophe a écrit : [...]
Voilà ! Je comprends qu'ils auraient pu y penser avant et qu'ils ont fait une gaffe en signant cette entente... mais que faire dans ce temps là ? Il faut laisser la situation ainsi et assumer la gaffe jusqu'à la fin, jusqu'à tout perdre et qu'en bout de ligne, tous y perdent ? À mon avis, il n'est jamais trop tard pour restructurer et reprendre les choses en main.
Ce que je ne comprends pas, c'est comment ça se fait que ces gens là ne se rendent pas compte qu'ils sont les seuls à avoir une convention du genre et qu'ils peuvent se retrouver devant rien du tout demain matin... les patrons ne sont pas cons non plus. Ils sont sans doute à chercher aussi une façon de contourner le trafic maritime pour que les conteneurs arrivent ailleurs et que tout arrive par train ici. Si un truc du genre est mis sur pieds, les syndiqués sont mieux de s'armer de patience parce que le lock-out risque de durer des mois... Donc ils auront gagné quoi en bout de ligne?? Rien du tout!
Prenez l'exemple du journal de Montréal...
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : mer. juil. 21, 2010 10:20 pm
par Beppo
Strophe a écrit : [...]
C'est peut-être ce qu'ils tentent de faire maintenant. Ils veulent peut-être instaurer un système qui garanti à genre 60% des travailleurs un horaire plus fixe et 40 heures/semaine, des heures qu'ils travailleront vraiment. Et les autres 40% seront des temps partiel (en y allant par ancienneté).
Je sais que tu vas me dire que ça fait pas de changer des choses acquises, et que les patrons n'avaient qu'à ne pas signer cette entente... c'est vrai. Sauf que peut-être qu'ils n'ont plus les moyens de payer 40 heures pour de nombreux employés qui vont en travailler 20 et que si les travailleurs refusent de négocier, ils vont devoir faire des coupures sévères. Ce qui n'aidera en rien la stabilité de vie des employés restants. C'est juste logique de restructurer les choses. Ils auraient pu y penser avant, je suis d'accord... mais bon.
Je pense et je crois qu'on peut changer des acquis, les remplacer. Toutefois, je me pose la question à savoir pourquoi on leur a accordé ces conditions. Ça devait répondre à un besoin. Et c'est sur cette base que je me pose des questions. En enlevant ces acquis, est-ce que l'employeur n'est pas entrain de recréer ce qui ne fonctionnait pas avant?
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : jeu. juil. 22, 2010 1:06 am
par Gillo
Si je comprend bien ils se présentent au travail uniquement quand ils en ont et le reste du temps ils sont payé à la maison? Si tout les employeurs se mettait à faire des horaires en fonction du travail qui se présente il n'y aurait plus grand monde qui ferait des semaines de 40 heures.
Les pompiers sont payés pareil même s'ils écoutent la télé dans la caserne. Les agents de sécurité ne sont pas toujours en train d'effectuer des contrôles et de sonder des portes, Les serveuses lisent des revues quand il n'y a pas de clients et que le travail est à jour.
Dans le travail il y a des hauts et des bas me semble, on ne peut pas être payé et se présenter que pour les hauts, sinon on appelle ça du temps partiel et on change de registre.
Si les débardeurs iraient faire leur quart sur place peu importe l'ouvrage disponible personne ne se poseraient de questions et c'est ce que la majorité des salariés font.
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : jeu. juil. 22, 2010 8:10 am
par Malike
Gillo a écrit : Si je comprend bien ils se présentent au travail uniquement quand ils en ont et le reste du temps ils sont payé à la maison? Si tout les employeurs se mettait à faire des horaires en fonction du travail qui se présente il n'y aurait plus grand monde qui ferait des semaines de 40 heures.
Les pompiers sont payés pareil même s'ils écoutent la télé dans la caserne. Les agents de sécurité ne sont pas toujours en train d'effectuer des contrôles et de sonder des portes, Les serveuses lisent des revues quand il n'y a pas de clients et que le travail est à jour.
Dans le travail il y a des hauts et des bas me semble, on ne peut pas être payé et se présenter que pour les hauts, sinon on appelle ça du temps partiel et on change de registre.
Si les débardeurs iraient faire leur quart sur place peu importe l'ouvrage disponible personne ne se poseraient de questions et c'est ce que la majorité des salariés font.
Oui il arrive que dans une journée un employé puisse avoir un temps mort mais pas à un tel point, c'est rare que l'organisation du temps et des ressources ne sera pas faite en fonction du volume de travail disponible. Tu nommes les pompiers, mais ils vont jusqu'à dormir à leur boulot, est-ce que c'est exigé des débardeurs heu non, puis d'ailleurs en dehors des appels d'urgence il y a énormément de travail à faire dans une caserne, crains pas qu'ils ne passent pas le plus clair de leur temps à attendre. Les serveuses sont des employées à pourboire donc quasi pas payées lorsqu'il n'y a pas de clients et elles ont souvent des quarts de travail très irréguliers, certainement pas une garantie d'heures. Et y a tous ceux qui sont en temps partagés, à temps partiel, bref les débardeurs ont des conditions très avantageuses on peut quand même le dire. Ils sont extrêmement bien rémunérés, ont de bons avantages sociaux et ils ont une sécurité de revenu ... un chausson avec ca.

Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : jeu. juil. 22, 2010 9:33 pm
par nancy31f
Jadomo a écrit : [...]
Je sais qu'ils ne connaissent pas d'avance leur horaire de travail, mais ils le savent au moins un jour à l'avance? Comment c'est déterminé pour connaitre l'indemnité à laquelle ils ont droit?
Admettons qu'ils vérifient à chaque soir si ils travaillent le lendemain et que pendant 4 jours, ils n'ont pas à aller travailler... ils sont payés 4 jours de 8h?
si ca arrive oui ils seront payé 4 jours
mais mon chum est jamais restée 4 jours sans travailler pas a mon souvenir enteka
2 jours max a l'occasion
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : jeu. juil. 22, 2010 9:38 pm
par nancy31f
Malike a écrit : Ce que je me demande moi c'est qu'est-ce que la partie patronale a offert en contrepartie?

Est-ce qu'elle veut révoquer cette compensation sans rien donner en retour ou est-ce qu'ils veulent revoir le système en entier pour abolir cette disponibilité obligatoire et ainsi redonner de la disponibilité aux travailleurs? C'est pas clair et ca peut changer pas mal la perspective. Je reste persuadée que la manière dont ca fonctionne présentement doit certainement faire l'affaire de plusieurs en ce sens qu'ils sont grassement payés sans nécessairement avoir à travailler les heures, même si ca apporte son lot de contraintes de connaître son horaire au jour le jour il y a aussi des avantages.
je vais demander des precision a mon chum et je reviendrais la dessus

Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : jeu. juil. 22, 2010 9:39 pm
par nancy31f
novembre a écrit : Bon, je me lance. J'aime bien lire les commentaires sur le Domaine bleu. Concernant la garantie de salaire, les débardeurs ont une garantie de 40 heures par semaine, soit 8 heures par jour du lundi au vendredi. Ils sont donc payés un minimum de 40 heures semaines, qu'ils travaillent ou non.


Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : jeu. juil. 22, 2010 9:42 pm
par nancy31f
Jadomo a écrit : Mais c'est gros le port de Montréal. Il ne doit pas y avoir beaucoup de journées dans l'année ou rien ne se passe du tout... il doit surement y avoir moyen d'avoir un nombre X de travailleurs qui travaillent 40 heures par semaine pour couvrir tout les quarts de travail, et d'avoir recours à des temps partiels qui font moins d'heures par semaine.
C'est pas de réinventer la roue... ça se fait partout! Ça fonctionne dans toutes les entreprises d'avoir un nombre donné d'employés à temps plein et de temps partiels pour combler les trous et couvrir en cas de débordement.
le hic aussi c que ils ont mis 159 personne (pas certaines du chiffre exact) du port les moins anciens en mise a pied et maintenant demande aux autres debardeurs de faire des heures supp

Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : jeu. juil. 22, 2010 9:43 pm
par nancy31f
Beppo a écrit : Premièrement, si ces travailleurs sont régis par de telles règles, personne n'a mis le revolver sur la tempe du patron pour signer de telles conventions collectives. J'imagine bien que quelque part quelqu'un doit assumer sa part de responsabilités. Si le patron a signé une telle entente qu'il vive avec.
Deuxièmement, je ne connais pas beaucoup de personnes qui vont rester sur appel pour travailler peut être un 12 ou 15 heures/semaine ou un 8 heures comme ça en passant quand tu as une maisonnée sous ta responsabilité. Si on ne garantit pas un 35 heures ferme qui peut se permettre de s'exposer à une telle incertitude? La formule du yoyo n'est pas toujours intéressante à vivre car les fins de mois sont elles implacables.
Ce que je comprends de cette situation c'est l'incertitude à laquelle doivent faire face ces personnes-là. Une semaine, tu peux travailler 35 ou 40 heures et la semaine suivante tu peux avoir un gros 12 heures. Quand tu as une famille et des obligations qui peut se permettre une telle situation?

Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : jeu. juil. 22, 2010 9:53 pm
par nancy31f
Soleil47 a écrit : [...]
Si je me fie à la version de Novembre, c'est que les travailleurs ont un 40heures garanti chaque semaine, qu'ils travaillent ou pas.
Alors, si je comprends bien, un employé qui ne travaillerait que 15 heures par semaine reçoit son salaire tout comme s'il avait travaillé 40 heures dans sa semaine.
Quelle entreprise privée non syndiquée pourrait offrir ce genre de conditions à ses employés??
Je trouve cela exagéré, celui qui a signé cette convention aupravant va avoir de la difficulté maintenant à convaincre les employés qu'il ne peut plus le faire, il va devoir savoir patiner.

difficile d'enlever aux employés un bien acquis.
et ce depuis 40 ans
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : jeu. juil. 22, 2010 9:57 pm
par nancy31f
novembre a écrit : Personnellement, je ne pense pas que l'on doive enlever la garantie d'emploi aux débardeurs qui ont déjà leur permanence. C'est un acquis, et l'employeur selon moi ne peut arriver du jour au lendemain et décider de tout enlever. Par contre, il pourrait y avoir de nouvelles règles pour les nouveaux employés. Ma fille a obtenu son bac en enseignement il y a deux ans, elle n'a pas sa permanence et elle est loin d'avoir les belles conditions de travail des débardeurs. À moins d'être assez chanceuse et d'avoir un contrat en début d'année, elle ne sait que le jour même si elle travaille ou non. Et quand elle ne travaille pas, elle n'est pas payée.

travaille tu au port?
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : jeu. juil. 22, 2010 10:00 pm
par nancy31f
Jadomo a écrit : [...]
Ce que je ne comprends pas, c'est comment ça se fait que ces gens là ne se rendent pas compte qu'ils sont les seuls à avoir une convention du genre et qu'ils peuvent se retrouver devant rien du tout demain matin... les patrons ne sont pas cons non plus. Ils sont sans doute à chercher aussi une façon de contourner le trafic maritime pour que les conteneurs arrivent ailleurs et que tout arrive par train ici. Si un truc du genre est mis sur pieds, les syndiqués sont mieux de s'armer de patience parce que le lock-out risque de durer des mois... Donc ils auront gagné quoi en bout de ligne?? Rien du tout!
Prenez l'exemple du journal de Montréal...
ils ont un syndicat en beton

Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : jeu. juil. 22, 2010 10:03 pm
par nancy31f
le lock out est terminé
mais on ne sait pas encore pour les conditions de travail vu que c'etais pas a L'ordre du jour
prochaine reunion en fin de semaine je vous tiendrais au courant
