Si on faisait une contre marche bleue.Fourmi a écrit : Je suis trop en beau bip bip bip bip pour commenter, j'pense que je vais prendre le temps de écanter... J'en reviens juste pas!![]()
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Pis c'est pas parce que des affaires toutes croches se font ailleurs que ça justifie d'en faire une de plus! QUand un premier ministre nous dit qu'il n'a pas d'argent pour payer ses employés ou pour investir dans la santé, et qu'il augmente nos taxes et impôts, j'ai ben d'la misère à comprendre comment il peut oser investir dans une balloune sans aucune garantie. Si le privé n'investit pas, c'est sans doute aprce qu'il est moins innocent que les cons qui nous gouvernent.
Scusez-la!
Le maire Labeaume donnera son feu vert
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Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
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Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
c'est ainsi que j'avais le gout de le dire!Fourmi a écrit : Je suis trop en beau bip bip bip bip pour commenter, j'pense que je vais prendre le temps de écanter... J'en reviens juste pas!![]()
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Pis c'est pas parce que des affaires toutes croches se font ailleurs que ça justifie d'en faire une de plus! QUand un premier ministre nous dit qu'il n'a pas d'argent pour payer ses employés ou pour investir dans la santé, et qu'il augmente nos taxes et impôts, j'ai ben d'la misère à comprendre comment il peut oser investir dans une balloune sans aucune garantie. Si le privé n'investit pas, c'est sans doute aprce qu'il est moins innocent que les cons qui nous gouvernent.
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- Krysantheme
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Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Bon ben..... on peur repoussé l'échangeur Turco et le CHUM en l'an 3020 

Dernière modification par Krysantheme le jeu. févr. 10, 2011 11:52 pm, modifié 1 fois.
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Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Le vendredi 11 février 2011
David Descôteaux
David Descôteaux est un des chroniqueurs économiques les plus lus au Québec. Son regard sur les enjeux économiques qui préoccupent chaque jour les Québécois fait jaser et réagir.
Biographie complète David DescôteauxUn Colisée à crédit
10/02/2011
J’adore le hockey. Je souhaite le retour des Nordiques, ardemment. Mais pas à n’importe quel prix. Un amphithéâtre de 400 millions $, financé entièrement par les contribuables, sans garantie d’une équipe de la LNH?
L’entreprise privée doit financer le projet, au moins en partie. Surtout si son utilité première est de permettre à des millionnaires de pousser une rondelle en se tapant le museau de temps à autre. Après tout, c’est le privé qui va faire le profit (si le projet en génère, ce qui est loin d’être certain).
Nous sommes incapables, en tant que province, de donner des bains à nos vieux, ou de fournir un médecin de famille à la population. Dans ces circonstances, se payer un amphithéâtre à 400 millions n’est pas l’idée du siècle. Régis « j’ai des projets avec l’argent des autres » Labeaume, et Jean Charest, affirment que cette comparaison est inappropriée. Au contraire, elle est très appropriée – elle en dit long sur le sens des priorités de ces deux politiciens.
Sortez la carte de crédit!
On parle beaucoup trop de ce projet d’amphithéâtre. En soi, il représente une goutte d’eau dans le budget total du Québec. On pourrait s’offusquer de biens d’autres dépenses avant celle-là. Sauf que ce projet illustre bien la façon de gérer les fonds publics par nos politiciens : aucune priorité ne l’emporte sur une autre; on y va si c’est rentable politiquement.
D’ailleurs, quelqu’un sait comment on va le payer, ce Colisée? On va le mettre sur la carte de crédit. L’État emprunte chaque année des centaines de millions – à environ 4 % – pour payer les garderies à 7 $, notre programme déficitaire d’assurance parentale, et autres programmes. Nous vivons à crédit. Pas grave! On montera la TVQ à 12 %, et nos enfants payeront le reste.
Une ville comme Québec a besoin d’un amphithéâtre? Parfait. Coupez 200 millions ailleurs, M. Charest, et on se le paye. Ça vaut aussi pour Monsieur le maire, dont les citoyens payent 18 cents sur chaque dollar d’impôt seulement pour payer le service de la dette.
La rentabilité sociale
On nous ramène toujours l’argument des retombées économiques pour nous vendre un projet. Charest et Labeaume nous l’ont encore sorti en conférence de presse. À les entendre, ces deux alchimistes sont capables de transformer une dépense en revenu.
Ce que ces politiciens oublient de vous dire, c’est que si l’amateur de hockey achète un billet de hockey à 80 $, il lui reste 80 $ de moins pour dépenser au Grand Théâtre, au quartier Petit Champlain ou ailleurs. Les dépenses dans les bars, restaurants et hôtels autour de l’amphithéâtre se feront aux dépens des communautés avoisinantes – le reste de la Ville de Québec et ses banlieues –, qui verront leurs résidents dépenser leur argent au hockey au lieu de la dépenser localement.
Si l’État dépense des millions pour construire un amphithéâtre – et créer des emplois –, il devra aller chercher ces millions en impôts, actuels ou futurs, dans les poches des gens. Ces gens auront alors des millions en moins pour consommer, ce qui détruira autant d’emplois. Ce qu’on gagne d’un côté, on le perd de l’autre.
On mesure la rentabilité sociale d’une dépense publique par son utilité pour la population. En regardant comment se compare cette utilité par rapport à d’autres besoins à combler (santé, éducation, routes, procureurs de l’État, etc.) Pas en calculant des prétendues retombées économiques.
Or, si on dresse une liste de priorités pour le Québec, est-ce qu’un amphithéâtre apparaît au sommet? Même pas sur la première page.
David Descôteaux
David Descôteaux est un des chroniqueurs économiques les plus lus au Québec. Son regard sur les enjeux économiques qui préoccupent chaque jour les Québécois fait jaser et réagir.
Biographie complète David DescôteauxUn Colisée à crédit
10/02/2011
J’adore le hockey. Je souhaite le retour des Nordiques, ardemment. Mais pas à n’importe quel prix. Un amphithéâtre de 400 millions $, financé entièrement par les contribuables, sans garantie d’une équipe de la LNH?
L’entreprise privée doit financer le projet, au moins en partie. Surtout si son utilité première est de permettre à des millionnaires de pousser une rondelle en se tapant le museau de temps à autre. Après tout, c’est le privé qui va faire le profit (si le projet en génère, ce qui est loin d’être certain).
Nous sommes incapables, en tant que province, de donner des bains à nos vieux, ou de fournir un médecin de famille à la population. Dans ces circonstances, se payer un amphithéâtre à 400 millions n’est pas l’idée du siècle. Régis « j’ai des projets avec l’argent des autres » Labeaume, et Jean Charest, affirment que cette comparaison est inappropriée. Au contraire, elle est très appropriée – elle en dit long sur le sens des priorités de ces deux politiciens.
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On parle beaucoup trop de ce projet d’amphithéâtre. En soi, il représente une goutte d’eau dans le budget total du Québec. On pourrait s’offusquer de biens d’autres dépenses avant celle-là. Sauf que ce projet illustre bien la façon de gérer les fonds publics par nos politiciens : aucune priorité ne l’emporte sur une autre; on y va si c’est rentable politiquement.
D’ailleurs, quelqu’un sait comment on va le payer, ce Colisée? On va le mettre sur la carte de crédit. L’État emprunte chaque année des centaines de millions – à environ 4 % – pour payer les garderies à 7 $, notre programme déficitaire d’assurance parentale, et autres programmes. Nous vivons à crédit. Pas grave! On montera la TVQ à 12 %, et nos enfants payeront le reste.
Une ville comme Québec a besoin d’un amphithéâtre? Parfait. Coupez 200 millions ailleurs, M. Charest, et on se le paye. Ça vaut aussi pour Monsieur le maire, dont les citoyens payent 18 cents sur chaque dollar d’impôt seulement pour payer le service de la dette.
La rentabilité sociale
On nous ramène toujours l’argument des retombées économiques pour nous vendre un projet. Charest et Labeaume nous l’ont encore sorti en conférence de presse. À les entendre, ces deux alchimistes sont capables de transformer une dépense en revenu.
Ce que ces politiciens oublient de vous dire, c’est que si l’amateur de hockey achète un billet de hockey à 80 $, il lui reste 80 $ de moins pour dépenser au Grand Théâtre, au quartier Petit Champlain ou ailleurs. Les dépenses dans les bars, restaurants et hôtels autour de l’amphithéâtre se feront aux dépens des communautés avoisinantes – le reste de la Ville de Québec et ses banlieues –, qui verront leurs résidents dépenser leur argent au hockey au lieu de la dépenser localement.
Si l’État dépense des millions pour construire un amphithéâtre – et créer des emplois –, il devra aller chercher ces millions en impôts, actuels ou futurs, dans les poches des gens. Ces gens auront alors des millions en moins pour consommer, ce qui détruira autant d’emplois. Ce qu’on gagne d’un côté, on le perd de l’autre.
On mesure la rentabilité sociale d’une dépense publique par son utilité pour la population. En regardant comment se compare cette utilité par rapport à d’autres besoins à combler (santé, éducation, routes, procureurs de l’État, etc.) Pas en calculant des prétendues retombées économiques.
Or, si on dresse une liste de priorités pour le Québec, est-ce qu’un amphithéâtre apparaît au sommet? Même pas sur la première page.
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Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Je suis d'accord avec ce texte. Charest et Labeaume veulent s'acheter de nouveaux sympathisants avec l'argent des contribuables. Dans ce cas, ils jouent sur l'émotivité des amateurs de hockey de la ville de Québec et balaient la rationnalité d'un seul coup.
Il y a juste un an, au moment de la présentation du budget provincial, on parlait de commencer à rembourser la dette, de diminuer le déficit, de commencer à couper dans les dépenses publiques, hausser les taxes. Aujourd'hui, comme par magie, il y a de l'argent pour un nouveau colisée qu'ils présentent comme rentable. Encore une fois, ça sent le stade.
Il y a juste un an, au moment de la présentation du budget provincial, on parlait de commencer à rembourser la dette, de diminuer le déficit, de commencer à couper dans les dépenses publiques, hausser les taxes. Aujourd'hui, comme par magie, il y a de l'argent pour un nouveau colisée qu'ils présentent comme rentable. Encore une fois, ça sent le stade.
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
On penses pareil ! J'étais une fan fini des Nordiques et je le suis encore mais malgrés tout ce projet ne m'enchante guere ! De 1 je ne veux pas dénigrer ma ville loin de la et oui je suis d'accord que ca prenait un nouvelle amphithéatre parce que le Colisé est désuet mais franchement dans une ville de 600 000 habitant est ce vraiment necessaire de construire une batise de 400 millions ? Des tas d'équipes dans la LNH jouent dans des arénas flambant neuf qui ont couté moins de 200 millions alors je trouves franchement que 400 millions c'est exagerer pis 400 millions c'est le cout estimé de la construction, on risque fort de se retrouver avec une batisse qui va en avoir couter au final 500 ou plus. Le privé veut pas se mettre le nez la dedans, ils connaisent leur affaire et probablement que c pas interessant coté rentabilité.Aliénor a écrit : [...]
Le fait que le privé veut rien savoir de financer le Colisée, peut mettre la puce à l'oreille
Pis une équipe de hockey a Quebec... actuellement permettez moi d'en douter ! C'est tellement évident que Betman veut rien savoir de nous envoyer une équipe, il l'a dit et redit sans amphithéatre oublié ca mais meme avec on vous fait pas de promesse et encore hier il disait qu'il avait été mis au courant pour la construction mais qu'il n'envisage toujours pas de déménager de concession ni de projet d'expension messemble ca veut tout dire ! J'ai pas l'impression que ca va etre rentable ce projet la, pis au bout du compte c'est les contribuable qui vont payer.
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Je ne me rappelle plus quel journaliste avait dit qu'à 40 matchs par année, 20 000 billets à vendre et 600 000 habitants. Il faudrait que tous les gens de Québec aillent au Hockey au moins une fois par saison... Un peu utopique...
Et encore, si c'était rentable, l'équipe appartiendrait à des intérèts privés, donc l'argent irait au privé...
C'est pas un peu bizarre de prendre l'argent des contribuables pour permettre à Péladeau d'avoir son équipe de hockey?
Et encore, si c'était rentable, l'équipe appartiendrait à des intérèts privés, donc l'argent irait au privé...
C'est pas un peu bizarre de prendre l'argent des contribuables pour permettre à Péladeau d'avoir son équipe de hockey?
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Publié le 11 février 2011 à 06h15 | Mis à jour à 06h15
Construisez-le et ils viendront
Vincent Marissal
La Presse
Je vivais à Québec lorsque les Nordiques de Québec sont devenus l'Avalanche du Colorado.
À la même période, la Vieille Capitale a échoué dans sa tentative d'obtenir les Jeux olympiques d'hiver de 2002 lors d'un vote humiliant qui allait favoriser Salt Lake City.
C'était aussi l'époque où le gouvernement du Parti québécois était fâché contre la région de Québec, qui n'avait pas voté suffisamment Oui au référendum.
Pour ajouter à ce portrait glauque, on ne parlait à cette époque que du «trou Saint-Roch», un terrain abandonné et franchement déprimant de la basse ville qui donnait bien mauvais figure à la capitale.
Bref, c'était d'une tristesse, à Québec, au milieu des années 90... Je n'ai pas été trop fâché de partir pour Ottawa, en 1997.
Étant plus montréalais que québécois (de la ville, s'entend), j'ai toujours pris pour le Canadien (ce dont j'essaye péniblement de me guérir depuis des années), mais je partageais le blues des gens de Québec. À plus forte raison, dirais-je, puisque j'ai toujours pensé que «mon» club était meilleur lorsqu'il avait un vrai rival, une autre équipe à haïr vraiment. Essayez donc, de Montréal, de détester une équipe d'Atlanta ou de la Caroline.
En même temps, il fallait bien se rendre à l'évidence et accepter la logique économique qui avait provoqué le départ des Nordiques.
Première question: cette logique a-t-elle changé au point de rendre cette fois l'aventure LNH rentable et durable?
Et si oui, deuxième question, pourquoi faut-il alors que l'État - cassé comme un clou, rappelons-le - et la Ville de Québec injectent seuls les 400 millions de dollars pour la construction d'un nouvel amphithéâtre? Un amphithéâtre qui servira d'abord les intérêts d'une entreprise privée, éventuelle propriétaire d'une hypothétique équipe?
De toute évidence, le gouvernement fédéral n'a pas tout à fait tort de dire que le plan est pour le moment, disons, flou. Ottawa n'a pas tout à fait tort non plus de penser que, parfois, le Québec prend le gouvernement fédéral pour un guichet automatique.
Le hockey a beau être le sport national de ce pays, ce n'est tout de même pas un droit constitutionnel d'avoir un amphithéâtre qui peut accueillir une équipe de la LNH.
Devant le déficit et la dette du Québec qui gonfle à vue d'oeil, le Québec a-t-il les moyens d'«investir» 200 millions dans une telle aventure?
Peut-être pas, mais la réalité politique, c'est que Jean Charest a encore moins les moyens de dire non et de risquer de se mettre à dos une région qui lui a été plutôt favorable aux dernières élections.
La question est maintenant de savoir si Stephen Harper, lui, est prêt à mettre en jeu ses précieux sièges dans la région en refusant de participer au projet. Existe-t-il, parmi les électeurs conservateurs, suffisamment d'opposants au financement public pour permettre à Stephen Harper de garder ses sept circonscriptions? Voilà un pari qui donnera des cheveux blancs aux organisateurs conservateurs de la région.
Par ailleurs, M. Harper doit garder un oeil sur le reste du Canada, où les réactions négatives pourraient lui faire perdre des votes s'il décidait de se joindre au tandem Labeaume-Charest.
Chose certaine, le dossier risque de s'inviter en campagne électorale, avec, d'un côté, le gouvernement Charest et, de l'autre, les conservateurs de Stephen Harper, ce qui n'aidera pas à raccommoder cette relation déjà chancelante.
Labeaume contre-attaque
En politique comme au hockey, c'est bien connu, la meilleure défensive, c'est l'attaque.
Régis Labeaume, l'omnipotent maire de Québec, l'a bien compris et il a écarté préventivement et avec mépris toutes les questions concernant l'usage de fonds publics dans son projet.
«Les gens de Québec veulent un amphithéâtre, je leur en ai promis un et j'ai été élu par 80% de la population», a tranché M. Labeaume.
Je n'ai pas suivi la campagne municipale avec autant d'attention que mes collègues de Québec, mais je suis bien certain qu'il n'était pas question d'une dépense de près de 200 millions de dollars à l'époque.
Quoi qu'en pense M. le maire, et en tout respect pour les ambitions qu'il nourrit pour sa ville, les questions et même le doute sont permis. D'abord, jusqu'à preuve du contraire, il n'y pas d'équipe en vue pour le moment, et le commissaire de la LNH, Gary Bettman, a indiqué clairement aux gens de Québec qu'il n'avait rien à leur promettre.
On croirait voir une reprise du film Field of Dreams, dans lequel Kevin Costner bâtit un terrain de baseball en plein champ parce qu'un revenant lui dit «construis-le et ils viendront».
Ce qui frappe aussi, c'est qu'il n'a pratiquement pas été question, lors de la conférence de presse d'hier, des Jeux olympiques à Québec, pierre angulaire, pourtant, du projet d'un nouvel amphithéâtre il y a quelques mois. Il a fallu que M. Charest fasse un détour dans une réponse pour rappeler que ce nouvel équipement devait aussi servir à d'éventuels Jeux.
De deux choses l'une: ou MM. Charest et Labeaume savent des choses (par exemple, l'identité et les moyens d'un futur propriétaire ou quelle entreprise pourrait coller son nom à l'édifice et pour combien), ou alors ils lancent les dés, ce qui détonnerait sérieusement avec leur discours de rigueur budgétaire.
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Vincent Marissal
La Presse
Je vivais à Québec lorsque les Nordiques de Québec sont devenus l'Avalanche du Colorado.
À la même période, la Vieille Capitale a échoué dans sa tentative d'obtenir les Jeux olympiques d'hiver de 2002 lors d'un vote humiliant qui allait favoriser Salt Lake City.
C'était aussi l'époque où le gouvernement du Parti québécois était fâché contre la région de Québec, qui n'avait pas voté suffisamment Oui au référendum.
Pour ajouter à ce portrait glauque, on ne parlait à cette époque que du «trou Saint-Roch», un terrain abandonné et franchement déprimant de la basse ville qui donnait bien mauvais figure à la capitale.
Bref, c'était d'une tristesse, à Québec, au milieu des années 90... Je n'ai pas été trop fâché de partir pour Ottawa, en 1997.
Étant plus montréalais que québécois (de la ville, s'entend), j'ai toujours pris pour le Canadien (ce dont j'essaye péniblement de me guérir depuis des années), mais je partageais le blues des gens de Québec. À plus forte raison, dirais-je, puisque j'ai toujours pensé que «mon» club était meilleur lorsqu'il avait un vrai rival, une autre équipe à haïr vraiment. Essayez donc, de Montréal, de détester une équipe d'Atlanta ou de la Caroline.
En même temps, il fallait bien se rendre à l'évidence et accepter la logique économique qui avait provoqué le départ des Nordiques.
Première question: cette logique a-t-elle changé au point de rendre cette fois l'aventure LNH rentable et durable?
Et si oui, deuxième question, pourquoi faut-il alors que l'État - cassé comme un clou, rappelons-le - et la Ville de Québec injectent seuls les 400 millions de dollars pour la construction d'un nouvel amphithéâtre? Un amphithéâtre qui servira d'abord les intérêts d'une entreprise privée, éventuelle propriétaire d'une hypothétique équipe?
De toute évidence, le gouvernement fédéral n'a pas tout à fait tort de dire que le plan est pour le moment, disons, flou. Ottawa n'a pas tout à fait tort non plus de penser que, parfois, le Québec prend le gouvernement fédéral pour un guichet automatique.
Le hockey a beau être le sport national de ce pays, ce n'est tout de même pas un droit constitutionnel d'avoir un amphithéâtre qui peut accueillir une équipe de la LNH.
Devant le déficit et la dette du Québec qui gonfle à vue d'oeil, le Québec a-t-il les moyens d'«investir» 200 millions dans une telle aventure?
Peut-être pas, mais la réalité politique, c'est que Jean Charest a encore moins les moyens de dire non et de risquer de se mettre à dos une région qui lui a été plutôt favorable aux dernières élections.
La question est maintenant de savoir si Stephen Harper, lui, est prêt à mettre en jeu ses précieux sièges dans la région en refusant de participer au projet. Existe-t-il, parmi les électeurs conservateurs, suffisamment d'opposants au financement public pour permettre à Stephen Harper de garder ses sept circonscriptions? Voilà un pari qui donnera des cheveux blancs aux organisateurs conservateurs de la région.
Par ailleurs, M. Harper doit garder un oeil sur le reste du Canada, où les réactions négatives pourraient lui faire perdre des votes s'il décidait de se joindre au tandem Labeaume-Charest.
Chose certaine, le dossier risque de s'inviter en campagne électorale, avec, d'un côté, le gouvernement Charest et, de l'autre, les conservateurs de Stephen Harper, ce qui n'aidera pas à raccommoder cette relation déjà chancelante.
Labeaume contre-attaque
En politique comme au hockey, c'est bien connu, la meilleure défensive, c'est l'attaque.
Régis Labeaume, l'omnipotent maire de Québec, l'a bien compris et il a écarté préventivement et avec mépris toutes les questions concernant l'usage de fonds publics dans son projet.
«Les gens de Québec veulent un amphithéâtre, je leur en ai promis un et j'ai été élu par 80% de la population», a tranché M. Labeaume.
Je n'ai pas suivi la campagne municipale avec autant d'attention que mes collègues de Québec, mais je suis bien certain qu'il n'était pas question d'une dépense de près de 200 millions de dollars à l'époque.
Quoi qu'en pense M. le maire, et en tout respect pour les ambitions qu'il nourrit pour sa ville, les questions et même le doute sont permis. D'abord, jusqu'à preuve du contraire, il n'y pas d'équipe en vue pour le moment, et le commissaire de la LNH, Gary Bettman, a indiqué clairement aux gens de Québec qu'il n'avait rien à leur promettre.
On croirait voir une reprise du film Field of Dreams, dans lequel Kevin Costner bâtit un terrain de baseball en plein champ parce qu'un revenant lui dit «construis-le et ils viendront».
Ce qui frappe aussi, c'est qu'il n'a pratiquement pas été question, lors de la conférence de presse d'hier, des Jeux olympiques à Québec, pierre angulaire, pourtant, du projet d'un nouvel amphithéâtre il y a quelques mois. Il a fallu que M. Charest fasse un détour dans une réponse pour rappeler que ce nouvel équipement devait aussi servir à d'éventuels Jeux.
De deux choses l'une: ou MM. Charest et Labeaume savent des choses (par exemple, l'identité et les moyens d'un futur propriétaire ou quelle entreprise pourrait coller son nom à l'édifice et pour combien), ou alors ils lancent les dés, ce qui détonnerait sérieusement avec leur discours de rigueur budgétaire.
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Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Gillett a emprunté 140 millions, je crois, de la Caisse de Dépôt et a remis la totalité de la somme plus les intérêts dans le temps requis. Donc la Caisse a fait son profit avec lui.tuberale a écrit : [...]
Le Centre Bell a aussi eu de l,aide financière un moment donné. Il rembourse comme tout un chacun. Le Colisée n,a pas à être rentable pour empocher 400 millions. C'est normal que la ville investisse dans une nouvelle structure comme celle-ci, comme c,est aussi normal que le ou les gouvernements donne des montants puisque cela se fait ailleurs. Qu'est-ce qui demeure spécifique c'est le total que le provincial et la ville doivent possiblement sortir, plus élevé que la normal alors ce seront ces montants qui devront entrer dans les caisses au plus vite mais pour le reste, j'imagine que comme ailleurs, tu rembourses ça au fil du temps. Labeaume n,a pas dit que cela ne serait pas rentable, ce qu'il avait comme offre de la part de Québécor comprenait tout : le hockey, les concessions, l'organisation des spectacles......alors s'il ne te reste que le loyer perçu sur la bâtisse en contrepartie d'une offre de quelques millions, effeciivement c'est pas beaucoup pour rentabiliser ton investissement. Présentement, de cette façon, la ville demeure propriétaire ainsi que la province.........c'est pas mal mieux à mon humble avis pour le moment.
Dès cette annonce, il y a du privé qui ont levé les yeux là-dessus et à chaque étape, les rats de la finance vont se rapprocher du tout et la ville va pouvoir moyenner le nom, les concessions, les spectacles, le hockey, les stationnements, etc........à la pièce faisant monter ainsi les enchères...diminuant beaucoup plus vite les dettes encourues sur le supplémentaire qui n'auraient pas dû sortir de nos poches. Pour les spectacles, il y a déjà plusieurs gros noms de firmes internationales qui ont les yeux sur l'organisation de ce nouvel amphithéâtre et qui veulent placer Qc dans les disponibilités des tournées mondiales, comme les autres villes au Canada et la façon dont s'y est pris Labeaume pour contourner l'offre globale de Québécor me fait dire que c,est ce qu'il envisage .
Concernant le gouvernement il empruntera possiblement le 200 millions et devra remettre la somme plus les intérêts. Ce n'est pas le même genre de transaction à mon avis. La ville de Québec va devoir aussi emprunter 125 millions au taux approximatif de 5% pendant 20 ou 25 ans selon ce que Labeaume a expliqué hier. Les profits générés durant l'exploitation de la bâtisse vont servir à payer les intérêts de la dette pendant de nombreuses années. C'est toute la différence, pour moi, de faire affaire avec le public ou le privé.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Beppo a écrit : [...]
Gillett a emprunté 140 millions, je crois, de la Caisse de Dépôt et a remis la totalité de la somme plus les intérêts dans le temps requis. Donc la Caisse a fait son profit avec lui.
Concernant le gouvernement il empruntera possiblement le 200 millions et devra remettre la somme plus les intérêts. Ce n'est pas le même genre de transaction à mon avis. La ville de Québec va devoir aussi emprunter 125 millions au taux approximatif de 5% pendant 20 ou 25 ans selon ce que Labeaume a expliqué hier. Les profits générés durant l'exploitation de la bâtisse vont servir à payer les intérêts de la dette pendant de nombreuses années. C'est toute la différence, pour moi, de faire affaire avec le public ou le privé.



Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Finalement, je n'ai pas dépompé! 

Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Publié le 11 février 2011 à 15h45 | Mis à jour à 15h45
Amphithéâtre: André Arthur se moque de Régis Labeaume

Alexandre Robillard
La Presse Canadienne
Québec
Le député fédéral indépendant André Arthur s'est moqué de la précipitation de Régis Labeaume, avec le projet de nouveau Colisée, allant même jusqu'à dire que le maire de Québec risque de se retrouver «dans une camisole de force».
M. Arthur a déploré vendredi que M. Labeaume et le premier ministre Jean Charest n'aient réservé aucune place à la participation de Quebecor dans le montage financier de l'installation, avec laquelle le maire espère attirer une équipe de hockey professionnel.
Le député fédéral a estimé que les deux partenaires ont par la même occasion empêché tout investissement du gouvernement fédéral, qui réclamait la participation du secteur privé dans le projet.
M. Arthur a aussi dénoncé la «panique» de M. Charest, qui selon lui a haussé sa mise dans la construction d'un nouveau Colisée pour regagner la faveur de l'opinion publique.
Mais le député fédéral de Portneuf, une circonscription voisine de Québec où les conservateurs ne lui ont opposé aucun adversaire, a réservé ses mots les plus durs pour M. Labeaume, le qualifiant de «sociologue péquiste» dont «l'excitation» risque de le mener jusque dans une camisole de force.
Selon M. Arthur, en ne laissant aucune place au secteur privé, les deux partenaires ouvrent la porte à des dépenses d'exploitation supplémentaires, notamment parce que le personnel de l'édifice sera composé de fonctionnaires municipaux.
Malgré l'annonce, jeudi, que MM. Charest et Labeaume se partageront les coûts de construction du nouvel amphithéâtre, M. Arthur croit que le projet est un ballon politique dont l'avenir est incertain.
Par ailleurs, le chef adéquiste Gérard Deltell s'est opposé à la participation financière de 200 millions $ annoncée par M. Charest.
Selon M. Deltell, il faudrait au moins qu'un partenaire privé investisse 50 millions $ dans la construction, un projet estimé pour l'instant à 400 millions $.
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Amphithéâtre: André Arthur se moque de Régis Labeaume

Alexandre Robillard
La Presse Canadienne
Québec
Le député fédéral indépendant André Arthur s'est moqué de la précipitation de Régis Labeaume, avec le projet de nouveau Colisée, allant même jusqu'à dire que le maire de Québec risque de se retrouver «dans une camisole de force».
M. Arthur a déploré vendredi que M. Labeaume et le premier ministre Jean Charest n'aient réservé aucune place à la participation de Quebecor dans le montage financier de l'installation, avec laquelle le maire espère attirer une équipe de hockey professionnel.
Le député fédéral a estimé que les deux partenaires ont par la même occasion empêché tout investissement du gouvernement fédéral, qui réclamait la participation du secteur privé dans le projet.
M. Arthur a aussi dénoncé la «panique» de M. Charest, qui selon lui a haussé sa mise dans la construction d'un nouveau Colisée pour regagner la faveur de l'opinion publique.
Mais le député fédéral de Portneuf, une circonscription voisine de Québec où les conservateurs ne lui ont opposé aucun adversaire, a réservé ses mots les plus durs pour M. Labeaume, le qualifiant de «sociologue péquiste» dont «l'excitation» risque de le mener jusque dans une camisole de force.
Selon M. Arthur, en ne laissant aucune place au secteur privé, les deux partenaires ouvrent la porte à des dépenses d'exploitation supplémentaires, notamment parce que le personnel de l'édifice sera composé de fonctionnaires municipaux.
Malgré l'annonce, jeudi, que MM. Charest et Labeaume se partageront les coûts de construction du nouvel amphithéâtre, M. Arthur croit que le projet est un ballon politique dont l'avenir est incertain.
Par ailleurs, le chef adéquiste Gérard Deltell s'est opposé à la participation financière de 200 millions $ annoncée par M. Charest.
Selon M. Deltell, il faudrait au moins qu'un partenaire privé investisse 50 millions $ dans la construction, un projet estimé pour l'instant à 400 millions $.
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Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
.anthurium. a écrit : Le vendredi 11 février 2011
David Descôteaux
David Descôteaux est un des chroniqueurs économiques les plus lus au Québec. Son regard sur les enjeux économiques qui préoccupent chaque jour les Québécois fait jaser et réagir.
Biographie complète David DescôteauxUn Colisée à crédit
10/02/2011
J’adore le hockey. Je souhaite le retour des Nordiques, ardemment. Mais pas à n’importe quel prix. Un amphithéâtre de 400 millions $, financé entièrement par les contribuables, sans garantie d’une équipe de la LNH?
L’entreprise privée doit financer le projet, au moins en partie. Surtout si son utilité première est de permettre à des millionnaires de pousser une rondelle en se tapant le museau de temps à autre. Après tout, c’est le privé qui va faire le profit (si le projet en génère, ce qui est loin d’être certain).
Nous sommes incapables, en tant que province, de donner des bains à nos vieux, ou de fournir un médecin de famille à la population. Dans ces circonstances, se payer un amphithéâtre à 400 millions n’est pas l’idée du siècle. Régis « j’ai des projets avec l’argent des autres » Labeaume, et Jean Charest, affirment que cette comparaison est inappropriée. Au contraire, elle est très appropriée – elle en dit long sur le sens des priorités de ces deux politiciens.
Sortez la carte de crédit!
On parle beaucoup trop de ce projet d’amphithéâtre. En soi, il représente une goutte d’eau dans le budget total du Québec. On pourrait s’offusquer de biens d’autres dépenses avant celle-là. Sauf que ce projet illustre bien la façon de gérer les fonds publics par nos politiciens : aucune priorité ne l’emporte sur une autre; on y va si c’est rentable politiquement.
D’ailleurs, quelqu’un sait comment on va le payer, ce Colisée? On va le mettre sur la carte de crédit. L’État emprunte chaque année des centaines de millions – à environ 4 % – pour payer les garderies à 7 $, notre programme déficitaire d’assurance parentale, et autres programmes. Nous vivons à crédit. Pas grave! On montera la TVQ à 12 %, et nos enfants payeront le reste.
Une ville comme Québec a besoin d’un amphithéâtre? Parfait. Coupez 200 millions ailleurs, M. Charest, et on se le paye. Ça vaut aussi pour Monsieur le maire, dont les citoyens payent 18 cents sur chaque dollar d’impôt seulement pour payer le service de la dette.
La rentabilité sociale
On nous ramène toujours l’argument des retombées économiques pour nous vendre un projet. Charest et Labeaume nous l’ont encore sorti en conférence de presse. À les entendre, ces deux alchimistes sont capables de transformer une dépense en revenu.
Ce que ces politiciens oublient de vous dire, c’est que si l’amateur de hockey achète un billet de hockey à 80 $, il lui reste 80 $ de moins pour dépenser au Grand Théâtre, au quartier Petit Champlain ou ailleurs. Les dépenses dans les bars, restaurants et hôtels autour de l’amphithéâtre se feront aux dépens des communautés avoisinantes – le reste de la Ville de Québec et ses banlieues –, qui verront leurs résidents dépenser leur argent au hockey au lieu de la dépenser localement.
Si l’État dépense des millions pour construire un amphithéâtre – et créer des emplois –, il devra aller chercher ces millions en impôts, actuels ou futurs, dans les poches des gens. Ces gens auront alors des millions en moins pour consommer, ce qui détruira autant d’emplois. Ce qu’on gagne d’un côté, on le perd de l’autre.
On mesure la rentabilité sociale d’une dépense publique par son utilité pour la population. En regardant comment se compare cette utilité par rapport à d’autres besoins à combler (santé, éducation, routes, procureurs de l’État, etc.) Pas en calculant des prétendues retombées économiques.
Or, si on dresse une liste de priorités pour le Québec, est-ce qu’un amphithéâtre apparaît au sommet? Même pas sur la première page.


"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain


Mark Twain


Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Amphithéâtre | Québec
Un nouveau joueur dans l'amphithéâtre?
Agence QMI
11/02/2011 18h50

Après Quebecor, voilà qu’un deuxième investisseur privé a fait part, vendredi, de son intérêt de participer au projet du nouvel amphithéâtre de Québec.
Ainsi, Bell souhaiterait conclure un partenariat avec la Ville de Québec, selon le Réseau des sports. Aucun détail supplémentaire concernant la teneur de l’implication potentielle de l'entreprise n’a été dévoilé.
Le 23 janvier dernier, le président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, a confirmé avoir présenté une offre substantielle au maire Régis Labeaume. Sans toutefois dévoiler le montant précis de la proposition, Péladeau a précisé qu’il s’agissait de plusieurs dizaines de millions de dollars.
Le projet initial d’amphithéâtre de 400 millions $ du maire de Québec n’inclut aucune participation du secteur privé. Régis Labeaume a cependant répété sur toutes les tribunes qu’il entretenait des négociations confidentielles avec des entreprises privées. Tous les montants qui seront acquis avec ces dernières, peu importe les niveaux de participation, serviront à diminuer la facture présentée jeudi, devant les médias, en compagnie du premier ministre québécois, Jean Charest.
Dans sa chronique diffusée dans le «Journal de Québec» vendredi, l’éditorialiste J-Jacques Samson a souligné que les deux joueurs à considérer, dans cette bataille de négociations, étaient tout naturellement Quebecor, d’un côté, ainsi que Bell et le promoteur d’événements, evenko, de l’autre.
http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hoc ... 85058.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Un nouveau joueur dans l'amphithéâtre?
Agence QMI
11/02/2011 18h50

Après Quebecor, voilà qu’un deuxième investisseur privé a fait part, vendredi, de son intérêt de participer au projet du nouvel amphithéâtre de Québec.
Ainsi, Bell souhaiterait conclure un partenariat avec la Ville de Québec, selon le Réseau des sports. Aucun détail supplémentaire concernant la teneur de l’implication potentielle de l'entreprise n’a été dévoilé.
Le 23 janvier dernier, le président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, a confirmé avoir présenté une offre substantielle au maire Régis Labeaume. Sans toutefois dévoiler le montant précis de la proposition, Péladeau a précisé qu’il s’agissait de plusieurs dizaines de millions de dollars.
Le projet initial d’amphithéâtre de 400 millions $ du maire de Québec n’inclut aucune participation du secteur privé. Régis Labeaume a cependant répété sur toutes les tribunes qu’il entretenait des négociations confidentielles avec des entreprises privées. Tous les montants qui seront acquis avec ces dernières, peu importe les niveaux de participation, serviront à diminuer la facture présentée jeudi, devant les médias, en compagnie du premier ministre québécois, Jean Charest.
Dans sa chronique diffusée dans le «Journal de Québec» vendredi, l’éditorialiste J-Jacques Samson a souligné que les deux joueurs à considérer, dans cette bataille de négociations, étaient tout naturellement Quebecor, d’un côté, ainsi que Bell et le promoteur d’événements, evenko, de l’autre.
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Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Quebecor et Bell-evenko sur les rangs pour la gestion d'un amphithéâtre de 93 M $
Samuel Auger
Le Soleil
(Québec) La guerre appréhendée des entreprises privées pour décrocher le nom et la gestion d'un nouvel amphithéâtre à Québec pourrait bien dépendre d'une chaude lutte qui se déroule... à Laval.
La banlieue montréalaise entend ériger un amphithéâtre multifonctionnel de 93 millions $ d'ici 2012, et se cherche ces jours-ci un gestionnaire privé. Or, Le Soleil a appris que Quebecor et le rival Bell-evenko seraient tous les deux sur les rangs pour décrocher le contrat de gestion. Le résultat de cette bataille entre géants de la télécommunication et du spectacle aura des répercussions sur les enchères pour la contribution du privé dans le nouveau colisée à Québec.
Bell et evenko (ancien Groupe Spectacles Gillett) sont déjà partenaires dans le Canadien de Montréal et le Centre Bell. Plusieurs informations publiées dans les médias, hier, laissaient entendre que le tandem Bell-evenko avait signifié son intérêt pour les droits de gestion ou le nom du futur amphithéâtre de Québec. À la fin janvier, le pdg de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, avait quant à lui confirmé avoir offert des «dizaines de millions» à la Ville de Québec en échange de la gestion du colisée prévu pour 2015.
Les deux entreprises joueront donc du coude autant pour le marché de Laval que celui de Québec. Selon une source bien informée, aucun des deux géants des télécommunications ne souhaiterait voir son rival contrôler une trop grande partie de l'offre québécoise. Laval est un marché alléchant pour un gestionnaire de spectacles culturels ou sportifs. La ville compte la troisième population en importance dans la province (398 000), tout juste derrière Québec (511 000) et Montréal (1 692 000).
Le nouvel édifice lavallois a déjà une longueur d'avance en termes d'échéancier sur celui de la capitale québécoise. Et le choix attendu du gestionnaire privé influencera les négociations en cours à Québec.
Le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, entend bien construire prochainement son amphithéâtre multifonctionnel. Le financement de l'aréna est déjà bouclé, divisé à parts égales entre la municipalité, le gouvernement provincial et le gouvernement fédéral. L'appel d'offres technique a été lancé cette semaine, indique le Courrier de Laval. Les propositions financières seront analysées dès le 21 février. Les recommandations finales seront quant à elles connues le 7 mars. Le gestionnaire retenu prendra les commandes de l'amphithéâtre pour les 30 prochaines années, après quoi il remettra les clés de l'édifice à la Ville.
L'amphithéâtre imaginé pour Laval sera érigé entre l'autoroute 15 et le boulevard Daniel-Johnson. Le complexe devrait inclure trois glaces, d'une capacité de 250, 2000 et 7000 sièges. L'édifice serait en mesure de recevoir 10 000 spectateurs lors des spectacles, une capacité souvent appréciée par des promoteurs tels evenko.
Tout comme Québec, Laval aimerait bien attirer une équipe de hockey professionnel pour remplir les gradins plusieurs fois par semaine. Plusieurs rumeurs ont circulé suggérant que le Canadien de Montréal pourrait y déménager son club école, les Bulldogs d'Hamilton. D'ailleurs, le propriétaire des Bulldogs, l'homme d'affaires ontarien Michael Andlaeur, détient une participation minoritaire dans evenko.
La formation rivale des Remparts dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, le Junior de Montréal, a également démontré son intérêt à prendre possession du futur complexe. Le Junior dispute présentement ses matchs à l'auditorium de Verdun.
Le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, a lui-même confirmé les intentions de ces deux clubs de hockey au cours de la dernière année. La Ville de Laval a toutefois toujours refusé de confirmer le nom des entreprises privées ayant répondu aux différents appels d'offres pour son projet de complexe sportif et culturel.
Personne chez Bell, evenko ou Quebecor n'a souhaité commenter ces informations, hier.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dos ... ction_POS4" onclick="window.open(this.href);return false;
Samuel Auger
Le Soleil
(Québec) La guerre appréhendée des entreprises privées pour décrocher le nom et la gestion d'un nouvel amphithéâtre à Québec pourrait bien dépendre d'une chaude lutte qui se déroule... à Laval.
La banlieue montréalaise entend ériger un amphithéâtre multifonctionnel de 93 millions $ d'ici 2012, et se cherche ces jours-ci un gestionnaire privé. Or, Le Soleil a appris que Quebecor et le rival Bell-evenko seraient tous les deux sur les rangs pour décrocher le contrat de gestion. Le résultat de cette bataille entre géants de la télécommunication et du spectacle aura des répercussions sur les enchères pour la contribution du privé dans le nouveau colisée à Québec.
Bell et evenko (ancien Groupe Spectacles Gillett) sont déjà partenaires dans le Canadien de Montréal et le Centre Bell. Plusieurs informations publiées dans les médias, hier, laissaient entendre que le tandem Bell-evenko avait signifié son intérêt pour les droits de gestion ou le nom du futur amphithéâtre de Québec. À la fin janvier, le pdg de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, avait quant à lui confirmé avoir offert des «dizaines de millions» à la Ville de Québec en échange de la gestion du colisée prévu pour 2015.
Les deux entreprises joueront donc du coude autant pour le marché de Laval que celui de Québec. Selon une source bien informée, aucun des deux géants des télécommunications ne souhaiterait voir son rival contrôler une trop grande partie de l'offre québécoise. Laval est un marché alléchant pour un gestionnaire de spectacles culturels ou sportifs. La ville compte la troisième population en importance dans la province (398 000), tout juste derrière Québec (511 000) et Montréal (1 692 000).
Le nouvel édifice lavallois a déjà une longueur d'avance en termes d'échéancier sur celui de la capitale québécoise. Et le choix attendu du gestionnaire privé influencera les négociations en cours à Québec.
Le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, entend bien construire prochainement son amphithéâtre multifonctionnel. Le financement de l'aréna est déjà bouclé, divisé à parts égales entre la municipalité, le gouvernement provincial et le gouvernement fédéral. L'appel d'offres technique a été lancé cette semaine, indique le Courrier de Laval. Les propositions financières seront analysées dès le 21 février. Les recommandations finales seront quant à elles connues le 7 mars. Le gestionnaire retenu prendra les commandes de l'amphithéâtre pour les 30 prochaines années, après quoi il remettra les clés de l'édifice à la Ville.
L'amphithéâtre imaginé pour Laval sera érigé entre l'autoroute 15 et le boulevard Daniel-Johnson. Le complexe devrait inclure trois glaces, d'une capacité de 250, 2000 et 7000 sièges. L'édifice serait en mesure de recevoir 10 000 spectateurs lors des spectacles, une capacité souvent appréciée par des promoteurs tels evenko.
Tout comme Québec, Laval aimerait bien attirer une équipe de hockey professionnel pour remplir les gradins plusieurs fois par semaine. Plusieurs rumeurs ont circulé suggérant que le Canadien de Montréal pourrait y déménager son club école, les Bulldogs d'Hamilton. D'ailleurs, le propriétaire des Bulldogs, l'homme d'affaires ontarien Michael Andlaeur, détient une participation minoritaire dans evenko.
La formation rivale des Remparts dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, le Junior de Montréal, a également démontré son intérêt à prendre possession du futur complexe. Le Junior dispute présentement ses matchs à l'auditorium de Verdun.
Le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, a lui-même confirmé les intentions de ces deux clubs de hockey au cours de la dernière année. La Ville de Laval a toutefois toujours refusé de confirmer le nom des entreprises privées ayant répondu aux différents appels d'offres pour son projet de complexe sportif et culturel.
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- Krysantheme
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Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
C'est la mode ou quoi ?
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Krysantheme a écrit : C'est la mode ou quoi ?
C'est plutôt payant....
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
On va tu avoir le Centre Bell et le Colisée Bell ? 
*comprend pourquoi la facture de téléphone ne cesse d'augmenter sans raison valable*

*comprend pourquoi la facture de téléphone ne cesse d'augmenter sans raison valable*
Because they don't have a voice, you'll never stop hearing mine.
Great minds discuss ideas. Average minds discuss events. Small minds discuss people. - Eleanor Roosevelt
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Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Mimosa a écrit : On va tu avoir le Centre Bell et le Colisée Bell ?
*comprend pourquoi la facture de téléphone ne cesse d'augmenter sans raison valable*
T'as oublié Le Complexe Bell

Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Pourtant Bell Canada n'arrête pas nous harceler avec ses coûts moindres que quand nous étions avec eux;Mimosa a écrit : On va tu avoir le Centre Bell et le Colisée Bell ?
*comprend pourquoi la facture de téléphone ne cesse d'augmenter sans raison valable*
Cela fait 4 ans que nous ne sommes plus avec Bell et ils arrêtent pas de nous contacter pour nous offrir des services qui coûtent rien et dans le temps que nous étions avec eux, cela ne finissait plus (un p'tit 2.00 pour tel service, un p'tit 4.00$ pour un autre service, etc etc..) et là, bizarre, mais tous ces mêmes services deviennent gratuits si tu décides de revenir avec eux???