Plus de détails suivront....
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Hey ben, j'ai hâte de voir si les Nordiques vont revenir
Le maire Labeaume donnera son feu vert
Le maire Labeaume donnera son feu vert
Après des mois de tergiversations, le maire Régis Labeaume donnera officiellement son feu vert à la construction d'un nouvel amphithéâtre à Québec. La nouvelle sera annoncée en grandes pompes jeudi.
Plus de détails suivront....
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Hey ben, j'ai hâte de voir si les Nordiques vont revenir
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Hey ben, j'ai hâte de voir si les Nordiques vont revenir
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Le fameux plan B sur le point d'être dévoilé
Le maire Régis Labeaume pourrait en révéler davantage sur son plan B dès jeudi. Une conférence de presse devrait être convoquée par la Ville de Québec et le gouvernement Charest pour rendre publics certains détails du modèle de financement du futur amphithéâtre.
La Ville doit notamment annoncer le nom du gestionnaire retenu pour superviser l'ensemble des travaux. Des sources ont également laissé entendre à Radio-Canada que le gouvernement provincial s'apprêterait à offrir une garantie de prêt supplémentaire à la Ville de Québec.
Pour l'instant, tout indique que le gouvernement fédéral ne participera pas à ce point de presse.
D'autre part, après avoir examiné plusieurs scénarios, Régis Labeaume a déclaré que le site exact où sera construit le futur amphithéâtre est choisi.
« On va vous expliquer ça. On est parti d'une dizaine de sites. C'est sur Expo-Cité. Je n'ai jamais caché que c'était là », a affirmé le maire Labeaume.
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Le maire Régis Labeaume pourrait en révéler davantage sur son plan B dès jeudi. Une conférence de presse devrait être convoquée par la Ville de Québec et le gouvernement Charest pour rendre publics certains détails du modèle de financement du futur amphithéâtre.
La Ville doit notamment annoncer le nom du gestionnaire retenu pour superviser l'ensemble des travaux. Des sources ont également laissé entendre à Radio-Canada que le gouvernement provincial s'apprêterait à offrir une garantie de prêt supplémentaire à la Ville de Québec.
Pour l'instant, tout indique que le gouvernement fédéral ne participera pas à ce point de presse.
D'autre part, après avoir examiné plusieurs scénarios, Régis Labeaume a déclaré que le site exact où sera construit le futur amphithéâtre est choisi.
« On va vous expliquer ça. On est parti d'une dizaine de sites. C'est sur Expo-Cité. Je n'ai jamais caché que c'était là », a affirmé le maire Labeaume.
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C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Je suis un peu déçue de voir installer le tout à Expo-Cité même si c'est compréhensif de bâtir le nouveau près de l'ancien Colisée........c'est un quartier qui a besoin de renouveau c'est certain et c'est moins pire que de faire de quoi dans le centre-ville mais pareil c'est pas un cadeau de sortir de là après un show......tout bloque assez vite merci.
Mais peu importe, le seul truc auquel je tiens vraiment c'est que Péladeau n'obtienne pas la gérance des spectacles......peu ben acheter une équipe d'hockey et même donner son nom au lieu si y veut........mais laissez-le pas remplir le nouveau Colisée avec sa gang d'artistes........sont déjà assez beurrés bord en bord au Qc....et je dois dire à mon goût personnel.......assez plats merci.
Mais peu importe, le seul truc auquel je tiens vraiment c'est que Péladeau n'obtienne pas la gérance des spectacles......peu ben acheter une équipe d'hockey et même donner son nom au lieu si y veut........mais laissez-le pas remplir le nouveau Colisée avec sa gang d'artistes........sont déjà assez beurrés bord en bord au Qc....et je dois dire à mon goût personnel.......assez plats merci.
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Publié le 09 février 2011 à 11h40 | Mis à jour à 11h40
Québec pourrait financer son amphithéâtre avec la taxe sur l'essence
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) La Ville de Québec pourrait financer la construction de son amphithéâtre multifonctionnel en utilisant les revenus de la taxe sur l'essence que lui transfère chaque année le gouvernement fédéral.
Le gouvernement Harper examine sérieusement cette option afin d'injecter des fonds dans la construction de cet aréna qui permettrait de ramener à Québec une équipe de la Ligue nationale de hockey, selon des informations obtenues par La Presse.
De cette manière, les conservateurs de Stephen Harper pourraient régler ce dossier à la satisfaction des électeurs de la région de Québec, où se trouvent la majorité des 11 sièges qu'ils détiennent dans la province, sans provoquer une levée de boucliers dans le reste du pays.
En tout, le gouvernement fédéral transfère quelque deux milliards de dollars par année provenant de la taxe sur l'essence aux municipalités. Cet argent doit être utilisé pour financer des projets d'infrastructures comme des routes, des ponts, ou des réseaux d'aqueduc.
Dans le cas de la Ville de Québec, elle obtient environ 30 millions de dollars grâce à ce transfert.
Or, Ottawa serait prêt à modifier les conditions du transfert de la taxe sur l'essence afin de permettre à des villes qui le désirent de financer des projets tels que la construction d'un aréna.
« Si telle est la priorité absolue d'une ville, on pourrait lui permettre de le faire. Québec pourrait par exemple financer le projet sur une période de 20 ans en utilisant les revenus de la taxe sur l'essence », a affirmé à La Presse une source conservatrice digne de foi.
Le maire de Québec, Régis Labeaume, doit jeudi en conférence de presse le montage financier pour la construction de l'amphithéâtre devant remplacer l'actuel Colisée. Ce montage financier n'inclurait pas le secteur privé ou une participation directe du gouvernement fédéral.
La construction d'un amphithéâtre multifonctionnel à Québec est l'un des nombreux projets mis de l'avant par le maire de Québec depuis son arrivée au pouvoir. Le gouvernement du Québec s'est engagé à payer 45% de la facture totale du projet, ce qui voudrait dire environ 180 millions de dollars. La Ville de Québec a pour sa part accepté d'investir 50 millions de dollars et a fait pression pendant plusieurs mois pour qu'Ottawa paie le reste, soit 180 millions. Le Bloc québécois exige que cette somme soit incluse dans le prochain budget fédéral.
Mais le gouvernement Harper a affirmé à plusieurs reprises qu'il revient au secteur privé de payer la majeure partie de cette facture.
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Québec pourrait financer son amphithéâtre avec la taxe sur l'essence
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) La Ville de Québec pourrait financer la construction de son amphithéâtre multifonctionnel en utilisant les revenus de la taxe sur l'essence que lui transfère chaque année le gouvernement fédéral.
Le gouvernement Harper examine sérieusement cette option afin d'injecter des fonds dans la construction de cet aréna qui permettrait de ramener à Québec une équipe de la Ligue nationale de hockey, selon des informations obtenues par La Presse.
De cette manière, les conservateurs de Stephen Harper pourraient régler ce dossier à la satisfaction des électeurs de la région de Québec, où se trouvent la majorité des 11 sièges qu'ils détiennent dans la province, sans provoquer une levée de boucliers dans le reste du pays.
En tout, le gouvernement fédéral transfère quelque deux milliards de dollars par année provenant de la taxe sur l'essence aux municipalités. Cet argent doit être utilisé pour financer des projets d'infrastructures comme des routes, des ponts, ou des réseaux d'aqueduc.
Dans le cas de la Ville de Québec, elle obtient environ 30 millions de dollars grâce à ce transfert.
Or, Ottawa serait prêt à modifier les conditions du transfert de la taxe sur l'essence afin de permettre à des villes qui le désirent de financer des projets tels que la construction d'un aréna.
« Si telle est la priorité absolue d'une ville, on pourrait lui permettre de le faire. Québec pourrait par exemple financer le projet sur une période de 20 ans en utilisant les revenus de la taxe sur l'essence », a affirmé à La Presse une source conservatrice digne de foi.
Le maire de Québec, Régis Labeaume, doit jeudi en conférence de presse le montage financier pour la construction de l'amphithéâtre devant remplacer l'actuel Colisée. Ce montage financier n'inclurait pas le secteur privé ou une participation directe du gouvernement fédéral.
La construction d'un amphithéâtre multifonctionnel à Québec est l'un des nombreux projets mis de l'avant par le maire de Québec depuis son arrivée au pouvoir. Le gouvernement du Québec s'est engagé à payer 45% de la facture totale du projet, ce qui voudrait dire environ 180 millions de dollars. La Ville de Québec a pour sa part accepté d'investir 50 millions de dollars et a fait pression pendant plusieurs mois pour qu'Ottawa paie le reste, soit 180 millions. Le Bloc québécois exige que cette somme soit incluse dans le prochain budget fédéral.
Mais le gouvernement Harper a affirmé à plusieurs reprises qu'il revient au secteur privé de payer la majeure partie de cette facture.
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Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Publié le 09 février 2011 à 05h00 | Mis à jour à 09h43
Nouvel amphithéâtre: plan B sans le privé
Pierre-André Normandin
Le Soleil
(Québec) Le maire de Québec, Régis Labeaume, présentera jeudi en conférence de presse le montage financier pour la construction de l'amphithéâtre devant remplacer l'actuel Colisée. Or, selon les informations colligées par Le Soleil auprès de plusieurs sources, celui-ci n'inclut pas le privé.
Après des semaines de silence, M. Labeaume se retrouvera à nouveau jeudi sous les feux de la rampe en dévoilant son fameux «plan B». Signe de l'importance de l'annonce, le premier ministre Jean Charest sera de la partie aux côtés du ministre responsable de la région, Sam Hamad. Une source gouvernementale a d'ailleurs qualifié de «sérieux» le plan échafaudé par le maire de Québec.
Même si la participation du provincial était déjà acquise, celui-ci devrait «préciser» sa participation. Rappelons que le premier ministre Charest s'était engagé en septembre à financer 45 % de la construction, soit environ 180 millions $ sur un projet évalué à 400 millions $.
Fait plus surprenant, plusieurs sources ont également indiqué que personne du privé ne prendrait part à la rencontre et qu'aucune contribution du privé ne serait incluse dans le montage financier. Ainsi, Pierre Karl Péladeau, dont l'entreprise Quebecor a fait une offre de «plusieurs dizaines de millions de dollars» à la Ville de Québec, ne sera pas présent.
La participation - et, surtout, l'argent - du privé n'est toutefois pas écartée du projet pour autant, a-t-on tenu à préciser. Cette contribution devrait intervenir ultérieurement. Rappelons que le maire a mandaté le président de l'Industrielle Alliance, Yvon Charest, pour négocier avec le privé.
Emplacement
À ce chapitre toutefois, Régis Labeaume annoncera avec précision où sera érigé le futur amphithéâtre sur les terrains d'ExpoCité, ce qui aura une incidence directe sur le montant récolté pour qu'une entreprise inscrive son nom sur la devanture de l'édifice.
En effet, plutôt que d'être localisé près de l'actuel Colisée ou sur les terrains de l'hippodrome voisin, comme d'abord envisagé, il devrait être situé plus près de l'autoroute Laurentienne, probablement à la place de la bretelle d'autoroute à l'angle du boulevard Wilfrid-Hamel.
Sans surprise cette fois, le fédéral, qui n'a pas répondu à l'ultimatum du maire fixé au 31 décembre, ne sera pas présent. Au bureau de la ministre Josée Verner, on indiquait que celle-ci devait être à Ottawa au moment de la conférence de presse. «Dans un contexte de gouvernement minoritaire, Mme Verner doit, en tant que députée ou ministre, rester en chambre jeudi», a indiqué une porte-parole, Mary Ann Dewey-Plante.
Au bureau du maire, on a refusé de confirmer ou d'infirmer les informations du Soleil. «Pas de commentaire», a laissé tomber son attaché de presse, Paul-Christian Nolin. La rumeur s'est emballée mardi à Québec après l'annonce en matinée au FM93 qu'une conférence de presse se préparait demain.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dos ... cueil_POS4" onclick="window.open(this.href);return false;
Nouvel amphithéâtre: plan B sans le privé
Pierre-André Normandin
Le Soleil
(Québec) Le maire de Québec, Régis Labeaume, présentera jeudi en conférence de presse le montage financier pour la construction de l'amphithéâtre devant remplacer l'actuel Colisée. Or, selon les informations colligées par Le Soleil auprès de plusieurs sources, celui-ci n'inclut pas le privé.
Après des semaines de silence, M. Labeaume se retrouvera à nouveau jeudi sous les feux de la rampe en dévoilant son fameux «plan B». Signe de l'importance de l'annonce, le premier ministre Jean Charest sera de la partie aux côtés du ministre responsable de la région, Sam Hamad. Une source gouvernementale a d'ailleurs qualifié de «sérieux» le plan échafaudé par le maire de Québec.
Même si la participation du provincial était déjà acquise, celui-ci devrait «préciser» sa participation. Rappelons que le premier ministre Charest s'était engagé en septembre à financer 45 % de la construction, soit environ 180 millions $ sur un projet évalué à 400 millions $.
Fait plus surprenant, plusieurs sources ont également indiqué que personne du privé ne prendrait part à la rencontre et qu'aucune contribution du privé ne serait incluse dans le montage financier. Ainsi, Pierre Karl Péladeau, dont l'entreprise Quebecor a fait une offre de «plusieurs dizaines de millions de dollars» à la Ville de Québec, ne sera pas présent.
La participation - et, surtout, l'argent - du privé n'est toutefois pas écartée du projet pour autant, a-t-on tenu à préciser. Cette contribution devrait intervenir ultérieurement. Rappelons que le maire a mandaté le président de l'Industrielle Alliance, Yvon Charest, pour négocier avec le privé.
Emplacement
À ce chapitre toutefois, Régis Labeaume annoncera avec précision où sera érigé le futur amphithéâtre sur les terrains d'ExpoCité, ce qui aura une incidence directe sur le montant récolté pour qu'une entreprise inscrive son nom sur la devanture de l'édifice.
En effet, plutôt que d'être localisé près de l'actuel Colisée ou sur les terrains de l'hippodrome voisin, comme d'abord envisagé, il devrait être situé plus près de l'autoroute Laurentienne, probablement à la place de la bretelle d'autoroute à l'angle du boulevard Wilfrid-Hamel.
Sans surprise cette fois, le fédéral, qui n'a pas répondu à l'ultimatum du maire fixé au 31 décembre, ne sera pas présent. Au bureau de la ministre Josée Verner, on indiquait que celle-ci devait être à Ottawa au moment de la conférence de presse. «Dans un contexte de gouvernement minoritaire, Mme Verner doit, en tant que députée ou ministre, rester en chambre jeudi», a indiqué une porte-parole, Mary Ann Dewey-Plante.
Au bureau du maire, on a refusé de confirmer ou d'infirmer les informations du Soleil. «Pas de commentaire», a laissé tomber son attaché de presse, Paul-Christian Nolin. La rumeur s'est emballée mardi à Québec après l'annonce en matinée au FM93 qu'une conférence de presse se préparait demain.
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Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Anya a écrit : Publié le 09 février 2011 à 11h40 | Mis à jour à 11h40
Québec pourrait financer son amphithéâtre avec la taxe sur l'essence
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) La Ville de Québec pourrait financer la construction de son amphithéâtre multifonctionnel en utilisant les revenus de la taxe sur l'essence que lui transfère chaque année le gouvernement fédéral.
Le gouvernement Harper examine sérieusement cette option afin d'injecter des fonds dans la construction de cet aréna qui permettrait de ramener à Québec une équipe de la Ligue nationale de hockey, selon des informations obtenues par La Presse.
De cette manière, les conservateurs de Stephen Harper pourraient régler ce dossier à la satisfaction des électeurs de la région de Québec, où se trouvent la majorité des 11 sièges qu'ils détiennent dans la province, sans provoquer une levée de boucliers dans le reste du pays.
En tout, le gouvernement fédéral transfère quelque deux milliards de dollars par année provenant de la taxe sur l'essence aux municipalités. Cet argent doit être utilisé pour financer des projets d'infrastructures comme des routes, des ponts, ou des réseaux d'aqueduc.
Dans le cas de la Ville de Québec, elle obtient environ 30 millions de dollars grâce à ce transfert.
Or, Ottawa serait prêt à modifier les conditions du transfert de la taxe sur l'essence afin de permettre à des villes qui le désirent de financer des projets tels que la construction d'un aréna.
« Si telle est la priorité absolue d'une ville, on pourrait lui permettre de le faire. Québec pourrait par exemple financer le projet sur une période de 20 ans en utilisant les revenus de la taxe sur l'essence », a affirmé à La Presse une source conservatrice digne de foi.
Le maire de Québec, Régis Labeaume, doit jeudi en conférence de presse le montage financier pour la construction de l'amphithéâtre devant remplacer l'actuel Colisée. Ce montage financier n'inclurait pas le secteur privé ou une participation directe du gouvernement fédéral.
La construction d'un amphithéâtre multifonctionnel à Québec est l'un des nombreux projets mis de l'avant par le maire de Québec depuis son arrivée au pouvoir. Le gouvernement du Québec s'est engagé à payer 45% de la facture totale du projet, ce qui voudrait dire environ 180 millions de dollars. La Ville de Québec a pour sa part accepté d'investir 50 millions de dollars et a fait pression pendant plusieurs mois pour qu'Ottawa paie le reste, soit 180 millions. Le Bloc québécois exige que cette somme soit incluse dans le prochain budget fédéral.
Mais le gouvernement Harper a affirmé à plusieurs reprises qu'il revient au secteur privé de payer la majeure partie de cette facture.
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J'espère que le fédéral tentera pas de tirer la couverture de son bord avec ça
......pas de la nouvelle argent ça, Ottawa le donne déjà pour la taxe de l,essence alors la ville devra couper ailleurs ! C'est comme le parent qui donne de l'argent à son enfant à chaque semaine pour s,acheter son diner à l'école et là une semaine il lui dit = tu peux t'acheter un bicycle avec ton argent cette semaine si tu veux......c,est ben beau mais il devra se passer de diner ça ben l'air 
.....cré politiciens qui change toujours 4 trente sous pour une piastre et qui tente de ns faire croire qu'on a 1,50 $ dans les mains.......
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Je n'ai pas suivi les étapes de ce dossier et je ne connais pas les rouages des sports professionnels mais, ma question va paraitre possiblement innocente, comment le fait de construire un amphithéâtre va attirer une équipe de hockey ?
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
GI.Joe a écrit : Je n'ai pas suivi les étapes de ce dossier et je ne connais pas les rouages des sports professionnels mais, ma question va paraitre possiblement innocente, comment le fait de construire un amphithéâtre va attirer une équipe de hockey ?
la désuétude du présent Colisée rend difficile tout ce qui est technique autour de la diffusion des matchs à la télé, manque de loges corporatives qui est un gros revenu semble-t-il pour ce genre d'organisation, etc....la modernité en général....tout ce qui est demandé par une équipe professionnelle quoi ......et que les nouveaux édifices peuvent offrir. Le vieux Colisée a été modernisé ces dernières années, mais il y a beau faire du neuf avec du vieux........il n'est juste plus assez performant pour ce qui est demandé par les équipes professionnels d'aujourd'hui comme d'ailleurs tous les gros shows internationaux qui arrive avec 10 vannes et ont besoin d'une installation apte à supporter leurs installations.
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Publié le 09 février 2011 à 14h04 | Mis à jour à 14h50
Amphithéâtre: pas question d'utiliser la taxe sur l'essence, dit Québec
Pierre-André Normandin
Le Soleil
(Québec) L'administration Labeaume rejette du revers de la main la proposition du gouvernement fédéral de financer une partie de la construction du nouvel amphithéâtre à même les transferts de la taxe sur l'essence. Pas question de détourner cet argent qui sert déjà à retaper les infrastructures vieillissantes de la ville de Québec.
«Ça sent l'improvisation. Ce n'est pas de l'argent neuf pour la Ville puisque ça nous demande de sacrifier de l'argent déjà prévu pour des infrastructures pour cet équipement», répond Paul-Christian Nolin, attaché de presse du maire de Québec. Le transport en commun aussi écoperait puisqu'une partie de son financement provient de ces transferts.
«C'est pas une solution. Tu déshabilles Pierre pour habiller Paul», d'ajouter M. Nolin.
Voilà trois ans, l'administration Labeaume a lancé un important programme pour retaper ses rues et égouts afin d'éradiquer nids-de-poule et fuites d'eau.
À la Ville, on estime qu'il faudra encore une douzaine d'années d'investissements massifs pour seulement rattraper le retard pris par le sous-financement.
Or, les transferts de la taxe sur l'essence servent directement à financer les nombreux travaux d'infrastructures menés à Québec. Loin de s'enrichir avec cette solution avancée aujourd'hui, Québec estime qu'«au contraire, on s'appauvrit. Ce serait sacrifier les infrastructures et le transport en commun pour l'amphithéâtre», de dire M. Nolin.
De plus au cabinet du maire, on trouve plutôt ironique de se faire offrir d'utiliser les fonds de la taxe sur l'essence pour 20 ans alors que l'entente a été renouvelée pour cinq ans seulement.
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Amphithéâtre: pas question d'utiliser la taxe sur l'essence, dit Québec
Pierre-André Normandin
Le Soleil
(Québec) L'administration Labeaume rejette du revers de la main la proposition du gouvernement fédéral de financer une partie de la construction du nouvel amphithéâtre à même les transferts de la taxe sur l'essence. Pas question de détourner cet argent qui sert déjà à retaper les infrastructures vieillissantes de la ville de Québec.
«Ça sent l'improvisation. Ce n'est pas de l'argent neuf pour la Ville puisque ça nous demande de sacrifier de l'argent déjà prévu pour des infrastructures pour cet équipement», répond Paul-Christian Nolin, attaché de presse du maire de Québec. Le transport en commun aussi écoperait puisqu'une partie de son financement provient de ces transferts.
«C'est pas une solution. Tu déshabilles Pierre pour habiller Paul», d'ajouter M. Nolin.
Voilà trois ans, l'administration Labeaume a lancé un important programme pour retaper ses rues et égouts afin d'éradiquer nids-de-poule et fuites d'eau.
À la Ville, on estime qu'il faudra encore une douzaine d'années d'investissements massifs pour seulement rattraper le retard pris par le sous-financement.
Or, les transferts de la taxe sur l'essence servent directement à financer les nombreux travaux d'infrastructures menés à Québec. Loin de s'enrichir avec cette solution avancée aujourd'hui, Québec estime qu'«au contraire, on s'appauvrit. Ce serait sacrifier les infrastructures et le transport en commun pour l'amphithéâtre», de dire M. Nolin.
De plus au cabinet du maire, on trouve plutôt ironique de se faire offrir d'utiliser les fonds de la taxe sur l'essence pour 20 ans alors que l'entente a été renouvelée pour cinq ans seulement.
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Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Colisée de Québec
Rumeurs de financement avec la taxe sur l'essence
Dominique La Haye / Agence QMI
09/02/2011 11h25 - Mise à jour 09/02/2011 15h16
OTTAWA - Le gouvernement fédéral songerait à financer le projet de construction d’un nouvel amphithéâtre indirectement en permettant à la Ville de Québec d’utiliser une portion de ses revenus de la taxe fédérale sur l’essence, selon ce que rapportent certains médias.
La ville pourrait ainsi utiliser une partie de l’argent qu’elle reçoit du fédéral qui remet annuellement 2 milliards $ aux municipalités canadiennes du Fonds de la taxe sur l’essence.
Les critères d’utilisation de cette taxe seraient assouplis pour qu’ils servent à financer des infrastructures comme le colisée évalué à 400 millions $.
Actuellement, l’argent tiré de la taxe est destiné uniquement à des projets de transport en commun, d’eau potable, d’infrastructure des eaux usées, d’énergie verte, de gestion des déchets solides et des routes et ponts locaux.
Le gouvernement ne confirme pas
Le bureau du premier ministre Stephen Harper ne confirme pas si un projet de financement par le biais de la taxe sur l'essence est à l'étude, et qualifie cette possibilité de « spéculation », du moins tant qu’un plan d’affaires «sérieux» ne démontre pas la viabilité du projet.
À la sortie de la rencontre hebdomadaire du caucus conservateur, le ministre fédéral Denis Lebel a refusé de commenter également cette possibilité.
«Nous attendons ce que le Québec nous avait promis: l’engagement du privé, une demande officielle formelle. Et je rappelle que selon ce que j’ai su, il y aurait un rapport qui va sortir à l’automne pour préciser les coûts», a-t-il réitéré.
L’opposition a vite critiqué la «rumeur» qui, selon les libéraux fédéraux, plongerait les maires dans l’embarras, dans certains cas. Le député libéral et lieutenant politique de Michael Ignatieff au Québec, Marc Garneau, insiste sur le fait qu’il ne s’agirait pas d’argent neuf.
«Ça met les maires dans des situations difficiles, parce que cet argent-là est supposé d’être là pour réparer les routes, les égouts, les systèmes d’eau potable. Si on ajoute à cette liste des colisées, les maires seront dans une situation difficile, parce qu’ils seront obligés de choisir entre une chose ou une autre, alors ce n’est pas du nouvel argent», a-t-il déclaré.
Selon M. Garneau, il s’agit d’une nouvelle tactique des conservateurs qui agissent selon lui en désespoir de cause. «C’est très symptomatique, ça démontre à quel point les conservateurs sont désespérés», a-t-il ajouté.
Annonce jeudi
La décision de la province de Québec et du maire Labeaume d’annoncer en grande pompe jeudi le plan pour la construction d’un nouveau colisée et ce, sans la présence du fédéral, suscite la critique de l’opposition à Ottawa.
«Il paraît que le seul souvenir que le gouvernement fédéral va avoir de toute cette saga - et Mme Verner - c'est une photo avec huit chandails des Nordiques», a souligné le député libéral Denis Coderre, faisant référence à cette photo des députés conservateurs revêtant le chandail des Nordiques qui avait suscité la controverse dans le reste du pays.
Par ailleurs, le groupe J'ai ma place fera partie du Plan B que dévoilera jeudi le maire Labeaume. La délégation du groupe, dirigée par son président Mario Bedard, doit écourter sa mission aux États-Unis afin d'être présente pour la conférence de presse tant attendue.
Jusqu'à maintenant, J'ai ma place a accumulé une somme de 13,5 millions $ qui pourra servir a la construction de l'amphithéâtre.
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Rumeurs de financement avec la taxe sur l'essence
Dominique La Haye / Agence QMI
09/02/2011 11h25 - Mise à jour 09/02/2011 15h16
OTTAWA - Le gouvernement fédéral songerait à financer le projet de construction d’un nouvel amphithéâtre indirectement en permettant à la Ville de Québec d’utiliser une portion de ses revenus de la taxe fédérale sur l’essence, selon ce que rapportent certains médias.
La ville pourrait ainsi utiliser une partie de l’argent qu’elle reçoit du fédéral qui remet annuellement 2 milliards $ aux municipalités canadiennes du Fonds de la taxe sur l’essence.
Les critères d’utilisation de cette taxe seraient assouplis pour qu’ils servent à financer des infrastructures comme le colisée évalué à 400 millions $.
Actuellement, l’argent tiré de la taxe est destiné uniquement à des projets de transport en commun, d’eau potable, d’infrastructure des eaux usées, d’énergie verte, de gestion des déchets solides et des routes et ponts locaux.
Le gouvernement ne confirme pas
Le bureau du premier ministre Stephen Harper ne confirme pas si un projet de financement par le biais de la taxe sur l'essence est à l'étude, et qualifie cette possibilité de « spéculation », du moins tant qu’un plan d’affaires «sérieux» ne démontre pas la viabilité du projet.
À la sortie de la rencontre hebdomadaire du caucus conservateur, le ministre fédéral Denis Lebel a refusé de commenter également cette possibilité.
«Nous attendons ce que le Québec nous avait promis: l’engagement du privé, une demande officielle formelle. Et je rappelle que selon ce que j’ai su, il y aurait un rapport qui va sortir à l’automne pour préciser les coûts», a-t-il réitéré.
L’opposition a vite critiqué la «rumeur» qui, selon les libéraux fédéraux, plongerait les maires dans l’embarras, dans certains cas. Le député libéral et lieutenant politique de Michael Ignatieff au Québec, Marc Garneau, insiste sur le fait qu’il ne s’agirait pas d’argent neuf.
«Ça met les maires dans des situations difficiles, parce que cet argent-là est supposé d’être là pour réparer les routes, les égouts, les systèmes d’eau potable. Si on ajoute à cette liste des colisées, les maires seront dans une situation difficile, parce qu’ils seront obligés de choisir entre une chose ou une autre, alors ce n’est pas du nouvel argent», a-t-il déclaré.
Selon M. Garneau, il s’agit d’une nouvelle tactique des conservateurs qui agissent selon lui en désespoir de cause. «C’est très symptomatique, ça démontre à quel point les conservateurs sont désespérés», a-t-il ajouté.
Annonce jeudi
La décision de la province de Québec et du maire Labeaume d’annoncer en grande pompe jeudi le plan pour la construction d’un nouveau colisée et ce, sans la présence du fédéral, suscite la critique de l’opposition à Ottawa.
«Il paraît que le seul souvenir que le gouvernement fédéral va avoir de toute cette saga - et Mme Verner - c'est une photo avec huit chandails des Nordiques», a souligné le député libéral Denis Coderre, faisant référence à cette photo des députés conservateurs revêtant le chandail des Nordiques qui avait suscité la controverse dans le reste du pays.
Par ailleurs, le groupe J'ai ma place fera partie du Plan B que dévoilera jeudi le maire Labeaume. La délégation du groupe, dirigée par son président Mario Bedard, doit écourter sa mission aux États-Unis afin d'être présente pour la conférence de presse tant attendue.
Jusqu'à maintenant, J'ai ma place a accumulé une somme de 13,5 millions $ qui pourra servir a la construction de l'amphithéâtre.
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Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
ça je comprend que Québec est dû pour un amphithéâtre, mais c'est l'autre étape, d'obtenir une équipe professionnelle de hockey qui m'échappe.tuberale a écrit : [...]
la désuétude du présent Colisée rend difficile tout ce qui est technique autour de la diffusion des matchs à la télé, manque de loges corporatives qui est un gros revenu semble-t-il pour ce genre d'organisation, etc....la modernité en général....tout ce qui est demandé par une équipe professionnelle quoi ......et que les nouveaux édifices peuvent offrir. Le vieux Colisée a été modernisé ces dernières années, mais il y a beau faire du neuf avec du vieux........il n'est juste plus assez performant pour ce qui est demandé par les équipes professionnels d'aujourd'hui comme d'ailleurs tous les gros shows internationaux qui arrive avec 10 vannes et ont besoin d'une installation apte à supporter leurs installations.
en fait rien n'est assuré pour ce bout, il n'y a pas de certitude.
c'est juste que ça me rappelle une histoire de South Park où des gnomes volent des slips pour faire du cash. à un moment Stan demande à un gnome comment ils s'y prennent. Le gnome de répondre "Ça se fait en 3 étapes .... étape 1, tu voles les slips.... étape 3, tu fais du cash..."
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
GI.Joe a écrit : [...]
ça je comprend que Québec est dû pour un amphithéâtre, mais c'est l'autre étape, d'obtenir une équipe professionnelle de hockey qui m'échappe.
en fait rien n'est assuré pour ce bout, il n'y a pas de certitude.
c'est juste que ça me rappelle une histoire de South Park où des gnomes volent des slips pour faire du cash. à un moment Stan demande à un gnome comment ils s'y prennent. Le gnome de répondre "Ça se fait en 3 étapes .... étape 1, tu voles les slips.... étape 3, tu fais du cash..."
Le boss de la LNH.........Beckman?.......(pas sûre du nom exactement) a spécifié qu'il n'y aurait jamais d'équipe de pros à Québec sans la construction d'un nouvel ampithéâtre.......alors en construire un ne peut que leur donner des chances........au lieu de non c'est peut-être.....tsé les millionnaires du sport professionnel sont aussi divas que ceux de la formule un et le gars est un Bernie américain pour faire rapport avec la saga de la formule 1 à Montréal. Bon est-ce que les amateurs rêvent en couleur ?........ça seul l'avenir le dira.......mais pendant ce temps là ils sont contents et organisent des trucs dynamiques dans la ville. et tant mieux si leurs rêves se concrétisennt mais moi je veux surtout les gros shows enfin.....pouvoir en avoir en hiver au lieu de juste pendant l'été les 2 pieds dans la bouette sur les plaines.
Bien contente que la nouvelle de la taxe d'essence ne soit pas vrai........mais là ben hâte de voir demain comment qu'il va faire.....pas de taxe d,essence, ni de taxe d,amusement, il ne haussera pas les taxes des citoyens, pas d,argent du privé et d'Ottawa.....
.....ça commence à être intriguant pas mal.....un taxe sur les billets vendus?????....
Dernière modification par tuberale le mer. févr. 09, 2011 5:33 pm, modifié 1 fois.
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
c'est tellement clair que les infrastructures, les routes et les viaduc ont pas besoin de cet argent pour être entretenus.....
c'ben plus important de bâtir un new colisé......
je dois être conne mais j'ai pas du tout les priorités à la même place....
c'ben plus important de bâtir un new colisé......
je dois être conne mais j'ai pas du tout les priorités à la même place....
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
tuberale a écrit : [...]
Le boss de la LNH.........Beckman?.......(pas sûre du nom exactement) a spécifié qu'il n'y aurait jamais d'équipe de pros à Québec sans la construction d'un nouvel ampithéâtre.......alors en construire un ne peut que leur donner des chances........au lieu de non c'est peut-être.....tsé les millionnaires du sport professionnel sont aussi divas que ceux de la formule un et le gars est un Bernie américain pour faire rapport avec la saga de la formule 1 à Montréal. Bon est-ce que les amateurs rêvent en couleur ?........ça seul l'avenir le dira.......mais pendant ce temps là ils sont contents et organisent des trucs dynamiques dans la ville. et tant mieux si leurs rêves se concrétisennt mais moi je veux surtout les gros shows enfin.....pouvoir en avoir en hiver au lieu de juste pendant l'été les 2 pieds dans la bouette sur les plaines.
Bien contente que la nouvelle de la taxe d'essence ne soit pas vrai........mais là ben hâte de voir demain comment qu'il va faire.....pas de taxe d,essence, ni de taxe d,amusement, il ne haussera pas les taxes des citoyens, pas d,argent du privé et d'Ottawa.....
Je vous le souhaite cet amphithéatre
Juste trop hâte de voir par quel tour de magie Lebeaume va réussir son coup
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Labeaume et Charest s’apprêtent à faire un pied de nez à Harper
Écrit par Yves Chartrand
Mise à jour le Mercredi, 09 février 2011 18:56
QUÉBEC – Une source bien informée dans le dossier du nouveau Colisée de Québec a confirmé mercredi à Rue Frontenac que le maire de Québec Régis Labeaume et le premier ministre Jean Charest annonceront conjointement jeudi leur décision de financer la construction du nouveau complexe sportif évalué à 400 millions sans l’apport du fédéral.
Après des mois de tergiversations durant lesquels le gouvernement Harper a refusé de s’engager, sous prétexte d’une iniquité envers le reste du pays, les deux administrations québécoises dévoileront leur intention d’assumer entièrement les coûts de la construction en ignorant la part du fédéral, que l’on voulait du tiers à l’origine.
On se souviendra qu’en septembre dernier, Jean Charest avait annoncé que son gouvernement s’engageait à assumer 45 % du coût de la construction sans mentionner aucun chiffre. On en avait déduit que la part du gouvernement provincial serait donc de 180 millions.
Jeudi, Jean Charest déclarera que son administration accepte maintenant de payer 50 % de la facture, soit 200 millions selon l’évaluation du projet. Une hausse mineure, somme toute.
Celui qui ira véritablement au bâton jeudi sera le maire de Québec Régis Labeaume, qui fait passer la part de sa ville à 50 % du projet. En septembre, il avait indiqué que sa municipalité était prête à mettre 50 millions de dollars. Elle sera maintenant aux environs de 200 millions.
En agissant ainsi, les deux hommes font un véritable pied de nez au premier ministre conservateur Stephen Harper à un moment qui pourrait lui faire très mal.
Celui-ci tenait le projet en otage avec son refus d’une participation financière sans un apport substantiel du secteur privé. Mais maintenant que les deux administrations québécoises ont décidé de se passer de lui, Harper devient littéralement l’arroseur arrosé.
La situation risque d’être plus que délicate pour les conservateurs, déjà en mode électoral pour une élection générale quelque part au début de mai. S’il fallait que ce projet se réalise sans aucune contribution fédérale dans la seule région québécoise qui lui a donné un noyau de députés en 2008, les conséquences électorales risquent d’être catastrophiques.
Les six députés conservateurs de la région de Québec, vus l’an dernier revêtus du chandail des Nordiques, pourraient payer chers pour cette absence financière du grand rêve d’une très large majorité de leurs électeurs.
La ministre Josée Verner, députée du comté de Saint-Laurent, dans la région de Québec, a paru un peu désarçonnée mercredi par ce développement pour le moins spectaculaire.
Elle a indiqué que son gouvernement exigeait toujours « un plan d’affaires » qui inclurait une participation du privé. Elle a ajouté toutefois qu’Ottawa offrait toujours son « entière collaboration». Elle a révélé s’être entretenue au téléphone mardi soir avec Sam Hamad, le ministre responsable de la région de Québec dans le gouvernement Charest.
À Ottawa, le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe a déclaré que le gouvernement conservateur pourrait se servir de la taxe d’accise fédérale sur l’essence pour permettre à la Ville de Québec de financer son projet.
Mais à Québec, le bureau du maire Régis Labeaume a démenti vouloir s’en servir pour la construction du complexe sportif.
« Ces sommes sont déjà investies dans des projets d’infrastructure importants. Il n’est pas question de changer quoi que ce soit », a déclaré Paul-Christian Nolin, attaché de presse du maire.
Ce dernier a rappelé qu’il y a déjà 16 mois que Régis Labeaume a annoncé son projet de construction d’un nouveau complexe sportif et qu’il a demandé à maintes reprises une participation du fédéral. « Annoncer une nouvelle mesure la veille de la conférence de presse semble de l’improvisation », dit-il.
M. Nolin a précisé que le projet que dévoilera jeudi le maire Labeaume fera une place au secteur privé, sans ajouter d’autres précisions. On a appris toutefois que Pierre Karl Péladeau ne participera pas à la conférence de presse de jeudi.
Le dirigeant de Quebecor a déjà indiqué qu’il était prêt à mettre « plusieurs dizaines de millions de dollars » dans le projet de construction en plus de chercher à obtenir une concession dans la Ligue nationale de hockey.
Le Parti québécois a également réagi mercredi en se disant très heureux que le projet du nouveau Colisée se réalise. Mais selon la député Agnès Maltais, cela démontre aussi l’incapacité du gouvernement Charest « d’aller chercher notre argent à Ottawa ».
Celle-ci s’offusque que le maire Labeaume doive « faire cavalier seul » pour construire le rêve de ses concitoyens. « Nous payons la moitié de nos impôts à Ottawa, il serait normal que nous en récoltions notre part aussi », dit la péquiste.
Maltais a rappelé que les conservateurs ne se sont pas gênés pour s’engager dans des dépenses folles lors du dernier G20 à Toronto, notamment la construction d’un faux lac et des frais de sécurité qui ont atteint 1,2 milliard de dollars.
http://ruefrontenac.com/nouvelles-gener ... z-a-harper" onclick="window.open(this.href);return false;
Écrit par Yves Chartrand
Mise à jour le Mercredi, 09 février 2011 18:56
QUÉBEC – Une source bien informée dans le dossier du nouveau Colisée de Québec a confirmé mercredi à Rue Frontenac que le maire de Québec Régis Labeaume et le premier ministre Jean Charest annonceront conjointement jeudi leur décision de financer la construction du nouveau complexe sportif évalué à 400 millions sans l’apport du fédéral.
Après des mois de tergiversations durant lesquels le gouvernement Harper a refusé de s’engager, sous prétexte d’une iniquité envers le reste du pays, les deux administrations québécoises dévoileront leur intention d’assumer entièrement les coûts de la construction en ignorant la part du fédéral, que l’on voulait du tiers à l’origine.
On se souviendra qu’en septembre dernier, Jean Charest avait annoncé que son gouvernement s’engageait à assumer 45 % du coût de la construction sans mentionner aucun chiffre. On en avait déduit que la part du gouvernement provincial serait donc de 180 millions.
Jeudi, Jean Charest déclarera que son administration accepte maintenant de payer 50 % de la facture, soit 200 millions selon l’évaluation du projet. Une hausse mineure, somme toute.
Celui qui ira véritablement au bâton jeudi sera le maire de Québec Régis Labeaume, qui fait passer la part de sa ville à 50 % du projet. En septembre, il avait indiqué que sa municipalité était prête à mettre 50 millions de dollars. Elle sera maintenant aux environs de 200 millions.
En agissant ainsi, les deux hommes font un véritable pied de nez au premier ministre conservateur Stephen Harper à un moment qui pourrait lui faire très mal.
Celui-ci tenait le projet en otage avec son refus d’une participation financière sans un apport substantiel du secteur privé. Mais maintenant que les deux administrations québécoises ont décidé de se passer de lui, Harper devient littéralement l’arroseur arrosé.
La situation risque d’être plus que délicate pour les conservateurs, déjà en mode électoral pour une élection générale quelque part au début de mai. S’il fallait que ce projet se réalise sans aucune contribution fédérale dans la seule région québécoise qui lui a donné un noyau de députés en 2008, les conséquences électorales risquent d’être catastrophiques.
Les six députés conservateurs de la région de Québec, vus l’an dernier revêtus du chandail des Nordiques, pourraient payer chers pour cette absence financière du grand rêve d’une très large majorité de leurs électeurs.
La ministre Josée Verner, députée du comté de Saint-Laurent, dans la région de Québec, a paru un peu désarçonnée mercredi par ce développement pour le moins spectaculaire.
Elle a indiqué que son gouvernement exigeait toujours « un plan d’affaires » qui inclurait une participation du privé. Elle a ajouté toutefois qu’Ottawa offrait toujours son « entière collaboration». Elle a révélé s’être entretenue au téléphone mardi soir avec Sam Hamad, le ministre responsable de la région de Québec dans le gouvernement Charest.
À Ottawa, le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe a déclaré que le gouvernement conservateur pourrait se servir de la taxe d’accise fédérale sur l’essence pour permettre à la Ville de Québec de financer son projet.
Mais à Québec, le bureau du maire Régis Labeaume a démenti vouloir s’en servir pour la construction du complexe sportif.
« Ces sommes sont déjà investies dans des projets d’infrastructure importants. Il n’est pas question de changer quoi que ce soit », a déclaré Paul-Christian Nolin, attaché de presse du maire.
Ce dernier a rappelé qu’il y a déjà 16 mois que Régis Labeaume a annoncé son projet de construction d’un nouveau complexe sportif et qu’il a demandé à maintes reprises une participation du fédéral. « Annoncer une nouvelle mesure la veille de la conférence de presse semble de l’improvisation », dit-il.
M. Nolin a précisé que le projet que dévoilera jeudi le maire Labeaume fera une place au secteur privé, sans ajouter d’autres précisions. On a appris toutefois que Pierre Karl Péladeau ne participera pas à la conférence de presse de jeudi.
Le dirigeant de Quebecor a déjà indiqué qu’il était prêt à mettre « plusieurs dizaines de millions de dollars » dans le projet de construction en plus de chercher à obtenir une concession dans la Ligue nationale de hockey.
Le Parti québécois a également réagi mercredi en se disant très heureux que le projet du nouveau Colisée se réalise. Mais selon la député Agnès Maltais, cela démontre aussi l’incapacité du gouvernement Charest « d’aller chercher notre argent à Ottawa ».
Celle-ci s’offusque que le maire Labeaume doive « faire cavalier seul » pour construire le rêve de ses concitoyens. « Nous payons la moitié de nos impôts à Ottawa, il serait normal que nous en récoltions notre part aussi », dit la péquiste.
Maltais a rappelé que les conservateurs ne se sont pas gênés pour s’engager dans des dépenses folles lors du dernier G20 à Toronto, notamment la construction d’un faux lac et des frais de sécurité qui ont atteint 1,2 milliard de dollars.
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Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
qun qui pense comme moiAnnouk a écrit : c'est tellement clair que les infrastructures, les routes et les viaduc ont pas besoin de cet argent pour être entretenus.....
c'ben plus important de bâtir un new colisé......
je dois être conne mais j'ai pas du tout les priorités à la même place....
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain
Mark Twain
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Ça me gosse un peu l'utilisation de fonds publiques pour ça...
Il n'y a aucune garantie d'avoir un club de Hockey. Si c'était le cas, il y a aucune garantie que ce serait plus rentable que la dernière fois...
Et l'option spectacle me semble plus que douteuse. Les groupes internationaux vont aller à Montréal avant d'aller à Québec...
Je trouve que ça coûte cher au Québec au complet pour donner du capital politique à Charest et Labeaume...
Il n'y a aucune garantie d'avoir un club de Hockey. Si c'était le cas, il y a aucune garantie que ce serait plus rentable que la dernière fois...
Et l'option spectacle me semble plus que douteuse. Les groupes internationaux vont aller à Montréal avant d'aller à Québec...
Je trouve que ça coûte cher au Québec au complet pour donner du capital politique à Charest et Labeaume...
Re: Le maire Labeaume donnera son feu vert
Publié le 10 février 2011 à 05h00 | Mis à jour à 10h04
Amphithéâtre: la Ville de Québec prête à allonger 175 millions $
Pierre-André Normandin et Jean-Marc Salvet
Le Soleil
(Québec) Le privé et le fédéral hors jeu, la Ville de Québec augmentera de façon substantielle sa mise de fonds pour la construction d'un nouvel amphithéâtre. Plutôt que 50 millions $, elle pourrait allonger jusqu'à 175 millions $, tandis que le provincial offrira un maximum de 200 millions $, a appris Le Soleil.
Alors que s'ouvre aujourd'hui le Tournoi international de hockey pee-wee au Colisée de Québec, c'est à l'extérieur de la glace que toute l'attention sera tournée. Sur le coup de 11h45, le premier ministre Jean Charest confirmera que son gouvernement porte de 45 % à 50 % sa contribution pour la construction du nouvel amphithéâtre. Mais du même souffle, il imposera un plafond de 400 millions $ pour le projet dans un protocole d'entente, révèle une source gouvernementale, ce qui n'avait pas été exigé jusqu'à présent.
Il reviendra à la Ville de Québec de «faire le reste du chemin» et de trouver les 200 millions $ manquants. Pour y arriver, elle pourra compter sur le groupe J'ai ma place, qui mène une collecte de fonds en vendant des sièges depuis plusieurs mois. Celui-ci prévoit verser au moins 25 millions $, même s'il n'a récolté qu'un peu plus de la moitié de cet objectif jusqu'à présent. L'annonce d'aujourd'hui devrait faire décoller les ventes, espère-t-on.
L'administration Labeaume annoncera donc ce matin être prête à débourser le reste, soit jusqu'à 175 millions $. À l'instar d'une hypothèque contractée pour l'achat d'une maison, la Ville versera une partie «comptant», tandis que la plus importante partie sera empruntée, selon nos sources.
Cagnotte disponible
Québec dispose en effet d'une cagnotte «immobilisations payées comptant» pour effectuer certains achats sans avoir à payer des intérêts. La cagnotte étant réduite à peau de chagrin à l'arrivée du maire, Régis Labeaume s'est affairé depuis à la garnir à chacun de ses budgets.
Pour l'emprunt, le maire assurera jeudi matin que les citoyens ne devraient pas en ressentir l'effet sur leur compte de taxes, celui-ci s'en tenant à sa promesse de plafonner à l'inflation les hausses de taxes. Son administration s'est dégagée d'une marge de manoeuvre dans son dernier budget en réduisant de 130 millions $ ses emprunts - soit environ du quart - et prévoit encore les réduire en 2012 de 76 millions $.
Pas de taxe sur l'essence
Une rumeur a circulé en journée mercredi comme quoi la Ville de Québec pourrait imposer une taxe de 1,5 ¢ sur l'essence, lui permettant ainsi de récolter 8 millions $ par année, soit 120 millions $ sur 15 ans. On s'est toutefois empressé de démentir le tout à l'hôtel de ville.
Pour bien expliquer son plan de match, le maire a convoqué les journalistes au Colisée pour une séance d'information d'une heure et trente minutes avant la conférence de presse. C'est à ce moment qu'il devrait expliquer les détails de la contribution municipale. On présentera également des esquisses préliminaires de ce à quoi devrait ressembler le secteur d'ExpoCité une fois le nouvel amphithéâtre bâti. C'est seulement ensuite que Jean Charest et Régis Labeaume prendront la parole.
Le montage financier présenté jeudi matin contraste de beaucoup avec le premier plan de match, où l'on prévoyait un financement de 45 % du fédéral, de 45 % du provincial et de 10 % de la Ville de Québec. Mais au-delà de présenter le tant attendu plan B jeudi, Charest et Labeaume souhaitent donner le «signal de départ» du projet. Et ainsi accentuer encore la pression sur le fédéral et le privé.
«On annonce un montage financier. On décide d'aller de l'avant. Le dossier est prêt», confie un interlocuteur. Il y aura, assure-t-il, un nouvel amphithéâtre «multifonctionnel» à Québec, peu importe qu'une équipe de la Ligue nationale de hockey y patine ou non un jour.
«À un moment donné, on ne peut pas attendre indéfiniment. Il faut aller de l'avant. Il faut bouger. Souhaitons maintenant que le fédéral pourra se joindre à nous, et ainsi réduire la contribution des uns et des autres.»
Même si le fédéral est officiellement écarté du plan B, en coulisses on espère toujours voir le gouvernement Harper délier les cordons de sa bourse. Dans les corridors de l'Assemblée nationale, une contribution de 20 % est évoquée, ce qui permettrait au provincial et à la Ville de réduire leur contribution d'autant. Cette «flexibilité» - ou espoir que le fédéral investisse - sera d'ailleurs inscrite noir sur blanc dans le protocole d'entente.
À l'Assemblée nationale, on pense que ce «montage financier», parce qu'il est sérieux et bien ficelé, incitera Ottawa à faire sa part.
Dissiper un doute
L'automne dernier, le maire avait annoncé le début des travaux en faisant voter un premier emprunt de 25 millions $ au conseil municipal, le trou laissé par l'absence du fédéral dans le premier montage financier laissait toujours planer un doute sur sa réalisation. Doute qu'on espère dissiper aujourd'hui.
Selon l'échéancier évoqué à l'automne, la première pelletée de terre pourrait être soulevée dès l'automne 2011, tandis que l'ouverture pourrait avoir lieu en 2014. Mais ces évaluations demeurent très préliminaires, puisque les plans et les devis n'ont pas encore été réalisés. Une étude de sol doit également être menée sur le terrain du futur amphithéâtre qui sera construit tout juste à côté du Centre de foires. Cette dernière étape n'inquiète pas le maire Labeaume, qui indiquait lors d'un point de presse lundi soir ne pas s'attendre à trouver de mauvaise surprise.
Le gouvernement du Québec pourrait par ailleurs avoir son mot à dire sur l'éventuel exploitant du futur colisée, ainsi que sur l'identité d'un éventuel propriétaire qui tentera d'arracher une concession de la ligue nationale de hockey. «On va chercher le meilleur deal possible avec l'entreprise privée qui voudra établir un club de hockey. On va négocier avec tous ceux qui le veulent et on va le faire de façon équitable», confie la même source. Quebecor pourrait donc avoir de la concurrence.
Chronologie du projet de construction d'un nouveau colisée
> Octobre 2008
Le groupe J'ai ma place lance ses activités. Objectif : 50 millions $. La cible a fondu de moitié depuis. Récolte : 13,5 millions $.
> 16 octobre 2009
En campagne électorale, le maire Régis Labeaume promet 40 millions $ dans la construction d'un nouvel
amphithéâtre multifonctionnel.
> 7 sept. 2010
- La firme Ernst & Young assure la rentabilité d'un colisée de 18 000 places.
- Jean Charest se dit prêt à investir 180 millions $ (45 % de la facture).
> 8 septembre 2010
Huit députés conservateurs de la région enfilent le chandail des Nordiques.
> 14 septembre 2010
Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, lance que les sports professionnels sont avant tout la responsabilité du secteur privé.
> 2 octobre 2010
Près de 50 000 personnes défilent sur les plaines d'Abraham lors de la Marche bleue.
> 4 octobre 2010
La Ville de Québec adopte un règlement d'emprunt de 25 millions $ en vue du lancement des travaux de construction en 2011.
> 17 novembre 2010
La Ville de Québec embauche Yvon Charest pour mener les négociations entre la Ville et les investisseurs du secteur privé.
> 23 janvier 2011
Pierre Karl Péladeau confirme avoir déposé une offre de «plusieurs dizaines de millions» pour la construction d'un nouveau colisée.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dos ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Amphithéâtre: la Ville de Québec prête à allonger 175 millions $
Pierre-André Normandin et Jean-Marc Salvet
Le Soleil
(Québec) Le privé et le fédéral hors jeu, la Ville de Québec augmentera de façon substantielle sa mise de fonds pour la construction d'un nouvel amphithéâtre. Plutôt que 50 millions $, elle pourrait allonger jusqu'à 175 millions $, tandis que le provincial offrira un maximum de 200 millions $, a appris Le Soleil.
Alors que s'ouvre aujourd'hui le Tournoi international de hockey pee-wee au Colisée de Québec, c'est à l'extérieur de la glace que toute l'attention sera tournée. Sur le coup de 11h45, le premier ministre Jean Charest confirmera que son gouvernement porte de 45 % à 50 % sa contribution pour la construction du nouvel amphithéâtre. Mais du même souffle, il imposera un plafond de 400 millions $ pour le projet dans un protocole d'entente, révèle une source gouvernementale, ce qui n'avait pas été exigé jusqu'à présent.
Il reviendra à la Ville de Québec de «faire le reste du chemin» et de trouver les 200 millions $ manquants. Pour y arriver, elle pourra compter sur le groupe J'ai ma place, qui mène une collecte de fonds en vendant des sièges depuis plusieurs mois. Celui-ci prévoit verser au moins 25 millions $, même s'il n'a récolté qu'un peu plus de la moitié de cet objectif jusqu'à présent. L'annonce d'aujourd'hui devrait faire décoller les ventes, espère-t-on.
L'administration Labeaume annoncera donc ce matin être prête à débourser le reste, soit jusqu'à 175 millions $. À l'instar d'une hypothèque contractée pour l'achat d'une maison, la Ville versera une partie «comptant», tandis que la plus importante partie sera empruntée, selon nos sources.
Cagnotte disponible
Québec dispose en effet d'une cagnotte «immobilisations payées comptant» pour effectuer certains achats sans avoir à payer des intérêts. La cagnotte étant réduite à peau de chagrin à l'arrivée du maire, Régis Labeaume s'est affairé depuis à la garnir à chacun de ses budgets.
Pour l'emprunt, le maire assurera jeudi matin que les citoyens ne devraient pas en ressentir l'effet sur leur compte de taxes, celui-ci s'en tenant à sa promesse de plafonner à l'inflation les hausses de taxes. Son administration s'est dégagée d'une marge de manoeuvre dans son dernier budget en réduisant de 130 millions $ ses emprunts - soit environ du quart - et prévoit encore les réduire en 2012 de 76 millions $.
Pas de taxe sur l'essence
Une rumeur a circulé en journée mercredi comme quoi la Ville de Québec pourrait imposer une taxe de 1,5 ¢ sur l'essence, lui permettant ainsi de récolter 8 millions $ par année, soit 120 millions $ sur 15 ans. On s'est toutefois empressé de démentir le tout à l'hôtel de ville.
Pour bien expliquer son plan de match, le maire a convoqué les journalistes au Colisée pour une séance d'information d'une heure et trente minutes avant la conférence de presse. C'est à ce moment qu'il devrait expliquer les détails de la contribution municipale. On présentera également des esquisses préliminaires de ce à quoi devrait ressembler le secteur d'ExpoCité une fois le nouvel amphithéâtre bâti. C'est seulement ensuite que Jean Charest et Régis Labeaume prendront la parole.
Le montage financier présenté jeudi matin contraste de beaucoup avec le premier plan de match, où l'on prévoyait un financement de 45 % du fédéral, de 45 % du provincial et de 10 % de la Ville de Québec. Mais au-delà de présenter le tant attendu plan B jeudi, Charest et Labeaume souhaitent donner le «signal de départ» du projet. Et ainsi accentuer encore la pression sur le fédéral et le privé.
«On annonce un montage financier. On décide d'aller de l'avant. Le dossier est prêt», confie un interlocuteur. Il y aura, assure-t-il, un nouvel amphithéâtre «multifonctionnel» à Québec, peu importe qu'une équipe de la Ligue nationale de hockey y patine ou non un jour.
«À un moment donné, on ne peut pas attendre indéfiniment. Il faut aller de l'avant. Il faut bouger. Souhaitons maintenant que le fédéral pourra se joindre à nous, et ainsi réduire la contribution des uns et des autres.»
Même si le fédéral est officiellement écarté du plan B, en coulisses on espère toujours voir le gouvernement Harper délier les cordons de sa bourse. Dans les corridors de l'Assemblée nationale, une contribution de 20 % est évoquée, ce qui permettrait au provincial et à la Ville de réduire leur contribution d'autant. Cette «flexibilité» - ou espoir que le fédéral investisse - sera d'ailleurs inscrite noir sur blanc dans le protocole d'entente.
À l'Assemblée nationale, on pense que ce «montage financier», parce qu'il est sérieux et bien ficelé, incitera Ottawa à faire sa part.
Dissiper un doute
L'automne dernier, le maire avait annoncé le début des travaux en faisant voter un premier emprunt de 25 millions $ au conseil municipal, le trou laissé par l'absence du fédéral dans le premier montage financier laissait toujours planer un doute sur sa réalisation. Doute qu'on espère dissiper aujourd'hui.
Selon l'échéancier évoqué à l'automne, la première pelletée de terre pourrait être soulevée dès l'automne 2011, tandis que l'ouverture pourrait avoir lieu en 2014. Mais ces évaluations demeurent très préliminaires, puisque les plans et les devis n'ont pas encore été réalisés. Une étude de sol doit également être menée sur le terrain du futur amphithéâtre qui sera construit tout juste à côté du Centre de foires. Cette dernière étape n'inquiète pas le maire Labeaume, qui indiquait lors d'un point de presse lundi soir ne pas s'attendre à trouver de mauvaise surprise.
Le gouvernement du Québec pourrait par ailleurs avoir son mot à dire sur l'éventuel exploitant du futur colisée, ainsi que sur l'identité d'un éventuel propriétaire qui tentera d'arracher une concession de la ligue nationale de hockey. «On va chercher le meilleur deal possible avec l'entreprise privée qui voudra établir un club de hockey. On va négocier avec tous ceux qui le veulent et on va le faire de façon équitable», confie la même source. Quebecor pourrait donc avoir de la concurrence.
Chronologie du projet de construction d'un nouveau colisée
> Octobre 2008
Le groupe J'ai ma place lance ses activités. Objectif : 50 millions $. La cible a fondu de moitié depuis. Récolte : 13,5 millions $.
> 16 octobre 2009
En campagne électorale, le maire Régis Labeaume promet 40 millions $ dans la construction d'un nouvel
amphithéâtre multifonctionnel.
> 7 sept. 2010
- La firme Ernst & Young assure la rentabilité d'un colisée de 18 000 places.
- Jean Charest se dit prêt à investir 180 millions $ (45 % de la facture).
> 8 septembre 2010
Huit députés conservateurs de la région enfilent le chandail des Nordiques.
> 14 septembre 2010
Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, lance que les sports professionnels sont avant tout la responsabilité du secteur privé.
> 2 octobre 2010
Près de 50 000 personnes défilent sur les plaines d'Abraham lors de la Marche bleue.
> 4 octobre 2010
La Ville de Québec adopte un règlement d'emprunt de 25 millions $ en vue du lancement des travaux de construction en 2011.
> 17 novembre 2010
La Ville de Québec embauche Yvon Charest pour mener les négociations entre la Ville et les investisseurs du secteur privé.
> 23 janvier 2011
Pierre Karl Péladeau confirme avoir déposé une offre de «plusieurs dizaines de millions» pour la construction d'un nouveau colisée.
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