Les Innondations au Québec...Quel malheur !
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lorraine48
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Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
bien j espère que s ils reconstruisent en zone inondable même de 2à 20 % , ils le feront à leurs risques et périls et que l on ne repaiera pas ad vitan aeternam seulement par sentimentalité
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lorraine48
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Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
excusez doublon
Dernière modification par lorraine48 le mer. juin 22, 2011 5:35 pm, modifié 1 fois.
Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Inondations en Montérégie
L'aide financière est insuffisante
Première publication 12 juillet 2011 à 11h23
Depuis la fin des inondations en Montérégie, l'aide financière apportée aux citoyens des zones sinistrés est toujours insuffisante. Malgré les efforts de la Croix-Rouge et de l'organisme SOS Richelieu, les montants ne suffisent pas à aider convenablement les citoyens.
En point de presse, Michel Fecteau a expliqué que SOS Richelieu a amassé 400 000$ et la Croix-Rouge 1,6 millions de dollars, montants ridicules si on les compare à ceux amassés lors du déluge du Saguenay, où 28 millions de dollars avaient été amassés.
En plus de l'argent, SOS Richelieu a réussi à obtenir de nombreuses entreprises des produits ménagers pouvant servir aux sinistrés. L'organisme créé lors des inondations a obtenu entre 700 et 800 000 dollars en valeurs de produits.
Les premiers chèques de remboursement du gouvernement destinés aux citoyens touchés seront expédiés dès le 27 juillet prochain. D'autres chèques devraient suivre par la suite.
Toutes les évaluations de résidences ont été complétées la semaine dernière, bien que certaines résidences doivent être évaluées à nouveau.
Spectacle-bénéfice
Un spectacle-bénéfice, organisé par les sinistrés se tiendra le 16 juillet prochain.
Plus de 800 sinistrés, les gens de SOS Richelieu, les maires des municipalités touchées, et des dignitaires sont invités à participer à l'évènement. La soirée permettra aux sinistrés d'échanger entre eux ce qu'ils ont vécu au cours des inondations du printemps.
Un vins et fromages sera servi, gracieuseté de nombreux commanditaires.
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/region ... 12306.html" onclick="window.open(this.href);return false;
L'aide financière est insuffisante
Première publication 12 juillet 2011 à 11h23
Depuis la fin des inondations en Montérégie, l'aide financière apportée aux citoyens des zones sinistrés est toujours insuffisante. Malgré les efforts de la Croix-Rouge et de l'organisme SOS Richelieu, les montants ne suffisent pas à aider convenablement les citoyens.
En point de presse, Michel Fecteau a expliqué que SOS Richelieu a amassé 400 000$ et la Croix-Rouge 1,6 millions de dollars, montants ridicules si on les compare à ceux amassés lors du déluge du Saguenay, où 28 millions de dollars avaient été amassés.
En plus de l'argent, SOS Richelieu a réussi à obtenir de nombreuses entreprises des produits ménagers pouvant servir aux sinistrés. L'organisme créé lors des inondations a obtenu entre 700 et 800 000 dollars en valeurs de produits.
Les premiers chèques de remboursement du gouvernement destinés aux citoyens touchés seront expédiés dès le 27 juillet prochain. D'autres chèques devraient suivre par la suite.
Toutes les évaluations de résidences ont été complétées la semaine dernière, bien que certaines résidences doivent être évaluées à nouveau.
Spectacle-bénéfice
Un spectacle-bénéfice, organisé par les sinistrés se tiendra le 16 juillet prochain.
Plus de 800 sinistrés, les gens de SOS Richelieu, les maires des municipalités touchées, et des dignitaires sont invités à participer à l'évènement. La soirée permettra aux sinistrés d'échanger entre eux ce qu'ils ont vécu au cours des inondations du printemps.
Un vins et fromages sera servi, gracieuseté de nombreux commanditaires.
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Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Publié le 03 août 2011 à 05h00 | Mis à jour à 10h17
Montérégie: des sinistrés s'impatientent
Ariane Lacoursière
La Presse
(Saint-Jean-sur-Richelieu) Une vingtaine de maisons de Saint-Jean-sur-Richelieu touchées par les inondations historiques du printemps dernier sont maintenant considérées comme étant «fortement endommagées», voire des pertes totales par les inspecteurs de la Ville. En attendant que le décret gouvernemental autorisant la reconstruction en zone inondable soit adopté, ces maisons sont laissées à l'abandon.
La Presse a visité, mardi, deux de ces résidences totalement décrépites. Dans le quartier Saint-Eugène, une maisonnette blanche a été lourdement endommagée par la crue des eaux. Les occupants ont dû abandonner leur demeure.
Leur voisin Jules Paré a accepté de faire visiter la résidence à La Presse. «C'est vraiment magané. C'est une perte totale», dit-il. À l'extérieur, un cerne verdâtre court tout au long de la maison à environ 60 centimètres du sol. «Il y avait de l'eau partout. Les planchers ont été touchés», résume M. Paré.
La maison est tellement abîmée que les portes et les fenêtres ne sont même plus barrées. De toute façon, il n'y a plus rien à l'intérieur. Tout a été arraché. Les planchers ont été enlevés. Seuls les quelques centimètres supérieurs des murs sont encore en place. Le ventilateur accroché au plafond et un petit bout d'armoire murale sont les dernières preuves que cette maison a déjà été occupée.
La résidence devra être entièrement reconstruite. Mais la réglementation municipale ne permet pas la reconstruction en zone inondable. Le 22 juin dernier, le gouvernement a annoncé qu'il autoriserait «la reconstruction avec immunisation dans la zone inondable 2-20 ans pour les résidences principales seulement». Mais le décret gouvernemental n'a pas encore été adopté. Les sinistrés attendent pendant que leur maison se détériore.
Dans le secteur d'Iberville, toujours à Saint-Jean-sur-Richelieu, deux autres maisons ont été abandonnées, car trop endommagées. À l'intérieur de l'une d'elles, les planchers sont couverts de boue. Dans le salon, les lattes de bois du plancher ont été soulevées par les eaux et reposent pêle-mêle. Une vadrouille desséchée traîne dans un coin à côté d'une pile de gants. Les occupants ont nettoyé un peu avant de quitter les lieux.
Longue attente
Denis Danault habite rue Théroux, non loin de plusieurs maisons abandonnées. Il s'estime chanceux. «J'ai eu beaucoup de dommages au sous-sol. Le reste de ma maison a été correct», dit-il.
Mais à l'instar des propriétaires de maisons considérées comme des pertes totales, M. Danault attend impatiemment que le décret du gouvernement soit adopté avant de poursuivre ses travaux.
«J'ai déjà arraché tous les revêtements des murs et des plafonds du sous-sol. Mais là, on est sur le qui-vive. En fonction de ce que le gouvernement va décider, on va savoir ce qu'on peut faire», dit-il. À l'exception d'une forte odeur de moisi qui se dégage du sous-sol, M. Danault dit ne pas être trop incommodé par l'attente. «Mais on a hâte de savoir quand même», dit-il.
À quelques kilomètres de là, à Saint-Georges-de-Clarenceville, Gustave Pilon, 95 ans, a regagné sa maison seulement lundi. Il avait évacué sa résidence le 28 avril pour se réfugier chez sa fille.
Sa maison a été très endommagée par la crue des eaux. M. Pilon déambule dans sa résidence avec ses bottes de pluie, à l'aide d'une canne. Il a de la difficulté à garder l'équilibre, car à certains endroits, son plancher est gondolé. «L'eau a tout fait bouger, dit-il. Le plancher a baissé de deux pouces. La porte de la salle de bains ne ferme plus!» La verrière située à l'arrière de la maison et offrant une vue imprenable sur le lac Champlain doit être détruite en entier. «Plus rien ne tient», résume M. Pilon.
Celui-ci est heureux d'avoir regagné sa demeure, qu'il occupe depuis 1962. Mais il sait que cette installation n'est que temporaire. «Il va falloir faire de gros travaux. À ce moment-là, je ne pourrai pas rester», dit-il. La maison devra être entièrement démolie, puis reconstruite. Mais M. Pilon attend le décret du gouvernement.
Même si les murs portent les marques des inondations, M. Pilon dit ne pas craindre les moisissures. «On a désinfecté», dit-il. Mais l'homme reconnaît que les murs devront être refaits, de même que les planchers, avant qu'il puisse se réinstaller. «Les constructeurs vont avoir de la job pour plusieurs mois?! J'ai hâte qu'ils commencent», dit-il.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/do ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Montérégie: des sinistrés s'impatientent
Ariane Lacoursière
La Presse
(Saint-Jean-sur-Richelieu) Une vingtaine de maisons de Saint-Jean-sur-Richelieu touchées par les inondations historiques du printemps dernier sont maintenant considérées comme étant «fortement endommagées», voire des pertes totales par les inspecteurs de la Ville. En attendant que le décret gouvernemental autorisant la reconstruction en zone inondable soit adopté, ces maisons sont laissées à l'abandon.
La Presse a visité, mardi, deux de ces résidences totalement décrépites. Dans le quartier Saint-Eugène, une maisonnette blanche a été lourdement endommagée par la crue des eaux. Les occupants ont dû abandonner leur demeure.
Leur voisin Jules Paré a accepté de faire visiter la résidence à La Presse. «C'est vraiment magané. C'est une perte totale», dit-il. À l'extérieur, un cerne verdâtre court tout au long de la maison à environ 60 centimètres du sol. «Il y avait de l'eau partout. Les planchers ont été touchés», résume M. Paré.
La maison est tellement abîmée que les portes et les fenêtres ne sont même plus barrées. De toute façon, il n'y a plus rien à l'intérieur. Tout a été arraché. Les planchers ont été enlevés. Seuls les quelques centimètres supérieurs des murs sont encore en place. Le ventilateur accroché au plafond et un petit bout d'armoire murale sont les dernières preuves que cette maison a déjà été occupée.
La résidence devra être entièrement reconstruite. Mais la réglementation municipale ne permet pas la reconstruction en zone inondable. Le 22 juin dernier, le gouvernement a annoncé qu'il autoriserait «la reconstruction avec immunisation dans la zone inondable 2-20 ans pour les résidences principales seulement». Mais le décret gouvernemental n'a pas encore été adopté. Les sinistrés attendent pendant que leur maison se détériore.
Dans le secteur d'Iberville, toujours à Saint-Jean-sur-Richelieu, deux autres maisons ont été abandonnées, car trop endommagées. À l'intérieur de l'une d'elles, les planchers sont couverts de boue. Dans le salon, les lattes de bois du plancher ont été soulevées par les eaux et reposent pêle-mêle. Une vadrouille desséchée traîne dans un coin à côté d'une pile de gants. Les occupants ont nettoyé un peu avant de quitter les lieux.
Longue attente
Denis Danault habite rue Théroux, non loin de plusieurs maisons abandonnées. Il s'estime chanceux. «J'ai eu beaucoup de dommages au sous-sol. Le reste de ma maison a été correct», dit-il.
Mais à l'instar des propriétaires de maisons considérées comme des pertes totales, M. Danault attend impatiemment que le décret du gouvernement soit adopté avant de poursuivre ses travaux.
«J'ai déjà arraché tous les revêtements des murs et des plafonds du sous-sol. Mais là, on est sur le qui-vive. En fonction de ce que le gouvernement va décider, on va savoir ce qu'on peut faire», dit-il. À l'exception d'une forte odeur de moisi qui se dégage du sous-sol, M. Danault dit ne pas être trop incommodé par l'attente. «Mais on a hâte de savoir quand même», dit-il.
À quelques kilomètres de là, à Saint-Georges-de-Clarenceville, Gustave Pilon, 95 ans, a regagné sa maison seulement lundi. Il avait évacué sa résidence le 28 avril pour se réfugier chez sa fille.
Sa maison a été très endommagée par la crue des eaux. M. Pilon déambule dans sa résidence avec ses bottes de pluie, à l'aide d'une canne. Il a de la difficulté à garder l'équilibre, car à certains endroits, son plancher est gondolé. «L'eau a tout fait bouger, dit-il. Le plancher a baissé de deux pouces. La porte de la salle de bains ne ferme plus!» La verrière située à l'arrière de la maison et offrant une vue imprenable sur le lac Champlain doit être détruite en entier. «Plus rien ne tient», résume M. Pilon.
Celui-ci est heureux d'avoir regagné sa demeure, qu'il occupe depuis 1962. Mais il sait que cette installation n'est que temporaire. «Il va falloir faire de gros travaux. À ce moment-là, je ne pourrai pas rester», dit-il. La maison devra être entièrement démolie, puis reconstruite. Mais M. Pilon attend le décret du gouvernement.
Même si les murs portent les marques des inondations, M. Pilon dit ne pas craindre les moisissures. «On a désinfecté», dit-il. Mais l'homme reconnaît que les murs devront être refaits, de même que les planchers, avant qu'il puisse se réinstaller. «Les constructeurs vont avoir de la job pour plusieurs mois?! J'ai hâte qu'ils commencent», dit-il.
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Inondations : Québec autorise la reconstruction en Montérégie
Le premier ministre Jean Charest lors d'un point de presse à Saint-Jean-sur-Richelieu
Le projet de règlement autorisant la reconstruction en Montérégie après les inondations du printemps a été adopté, a annoncé jeudi le premier ministre Jean Charest à Saint-Jean-sur-Richelieu, lors d'un point de presse avec Robert Dutil, ministre de la Sécurité publique et Laurent Lessard, ministre des Affaires municipales.
Après avoir salué le travail des maires de la région pour leur leadership lors des inondations du printemps dernier, Jean Charest n'a pas manqué de remercier les Québécois pour la solidarité manifestée envers les sinistrés.
Faisant le point sur l'aide versée aux propriétaires touchés par les inondations, Robert Dutil a indiqué que 3800 réclamations d'aide financière ont été reçues pour un déboursé total de 16 millions de dollars, dont 6 millions de dollars en premières avances pour les travaux de réparation.
Le ministre de la Sécurité publique a également indiqué que 150 résidences sont en reconstruction.
Pour ce qui est des rénovations, 2400 propriétaires peuvent dès à présent obtenir les autorisations nécessaires, a annoncé le ministre Lessard.
Une étude pour comprendre
Jean Charest a aussi annoncé avoir adressé une lettre conjointement avec le gouverneur de l'État du Vermont au premier ministre canadien et au président américain.
Jean Charest et Peter Shumlin demandent à Stephen Harper et à Barack Obama de commander à la Commission mixte internationale une étude pour mieux comprendre les inondations qui ont touché la Montérégie et une partie de l'État américain voisin.
Le premier ministre Jean Charest lors d'un point de presse à Saint-Jean-sur-Richelieu
Le projet de règlement autorisant la reconstruction en Montérégie après les inondations du printemps a été adopté, a annoncé jeudi le premier ministre Jean Charest à Saint-Jean-sur-Richelieu, lors d'un point de presse avec Robert Dutil, ministre de la Sécurité publique et Laurent Lessard, ministre des Affaires municipales.
Après avoir salué le travail des maires de la région pour leur leadership lors des inondations du printemps dernier, Jean Charest n'a pas manqué de remercier les Québécois pour la solidarité manifestée envers les sinistrés.
Faisant le point sur l'aide versée aux propriétaires touchés par les inondations, Robert Dutil a indiqué que 3800 réclamations d'aide financière ont été reçues pour un déboursé total de 16 millions de dollars, dont 6 millions de dollars en premières avances pour les travaux de réparation.
Le ministre de la Sécurité publique a également indiqué que 150 résidences sont en reconstruction.
Pour ce qui est des rénovations, 2400 propriétaires peuvent dès à présent obtenir les autorisations nécessaires, a annoncé le ministre Lessard.
Une étude pour comprendre
Jean Charest a aussi annoncé avoir adressé une lettre conjointement avec le gouverneur de l'État du Vermont au premier ministre canadien et au président américain.
Jean Charest et Peter Shumlin demandent à Stephen Harper et à Barack Obama de commander à la Commission mixte internationale une étude pour mieux comprendre les inondations qui ont touché la Montérégie et une partie de l'État américain voisin.
Sinistrés de la Richelieu
L'argent de la Croix-Rouge sera distribué
18 octobre 2011 à 10h53
Six mois après les inondations historiques dans la vallée du Richelieu, la Croix-Rouge commencera finalement à distribuer des fonds aux sinistrés.
La Croix-Rouge va en effet distribuer deux millions de dollars à certaines des personnes dont la vie a été chamboulée par les crues du printemps dernier. Ces fonds avaient été amassés lors de la collecte en mai dernier.
Pourquoi la distribution a pris autant de temps? La Croix-Rouge a répondu qu'il ne fallait pas dédoubler l'aide gouvernementale et qu'il importait d'attendre que les sinistrés soient fixés sur les indemnités de la Sécurité civile à être versées. L'organisation ajoute des montants à ces indemnités, si le besoin est présent.
L'aide en question ne s'adresse donc pas à tous les sinistrés et de nombreux critères doivent être respectés. 75% de la résidence doit avoir été endommagée, selon l'évaluation gouvernementale, et la valeur de la maison ne doit pas dépasser 250 000 dollars.
La porte-parole de la Croix-Rouge a indiqué à TVA Nouvelles que l'aide dépend aussi des choix qui sont faits par les sinistrés en matière de reconstruction, de l'achat d'une nouvelle maison ou de rénovation. «C'est là où le programme vient offrir un soutien supplémentaire », a indiqué la porte-parole.
«Ça peut être affecté à des matériaux de construction, de la rénovation, ça peut être aussi pour payer le rebranchement d'un service. Pour une famille qui déciderait d'acheter une maison, ça pourrait être, par exemple, les frais notariés. C'est au choix de la famille. Il y a toute une gamme de possibilités», a-t-elle ajouté.
À compter d'aujourd'hui, les sinistrés pourront se rendre dans les bureaux régionaux de la Croix-Rouge pour inscrire leur demande.
Des symptômes de l'attente
De nombreux sinistrés commencent par ailleurs à être exaspérés de la longue attente dans le traitement des dossiers. Sur les ondes de LCN, Maro Akoury, porte-parole du Comité des sinistrés de la Richelieu, a indiqué qu'il y a un «constat d'échec» à faire.
«Leur situation psychologique, financière s'est détériorée. Ils attendent encore que soit réglé leur dossier pour restaurer leur maison. Ils ressentent des symptômes physiques et psychologiques de cette attente», a-t-elle affirmé ce matin.
«Ils sont rendus à se mobiliser pour faire entendre leur voix, pour exposer cette problématique et essayer de trouver des solutions», a ajouté Maro Akoury.
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L'argent de la Croix-Rouge sera distribué
18 octobre 2011 à 10h53
Six mois après les inondations historiques dans la vallée du Richelieu, la Croix-Rouge commencera finalement à distribuer des fonds aux sinistrés.
La Croix-Rouge va en effet distribuer deux millions de dollars à certaines des personnes dont la vie a été chamboulée par les crues du printemps dernier. Ces fonds avaient été amassés lors de la collecte en mai dernier.
Pourquoi la distribution a pris autant de temps? La Croix-Rouge a répondu qu'il ne fallait pas dédoubler l'aide gouvernementale et qu'il importait d'attendre que les sinistrés soient fixés sur les indemnités de la Sécurité civile à être versées. L'organisation ajoute des montants à ces indemnités, si le besoin est présent.
L'aide en question ne s'adresse donc pas à tous les sinistrés et de nombreux critères doivent être respectés. 75% de la résidence doit avoir été endommagée, selon l'évaluation gouvernementale, et la valeur de la maison ne doit pas dépasser 250 000 dollars.
La porte-parole de la Croix-Rouge a indiqué à TVA Nouvelles que l'aide dépend aussi des choix qui sont faits par les sinistrés en matière de reconstruction, de l'achat d'une nouvelle maison ou de rénovation. «C'est là où le programme vient offrir un soutien supplémentaire », a indiqué la porte-parole.
«Ça peut être affecté à des matériaux de construction, de la rénovation, ça peut être aussi pour payer le rebranchement d'un service. Pour une famille qui déciderait d'acheter une maison, ça pourrait être, par exemple, les frais notariés. C'est au choix de la famille. Il y a toute une gamme de possibilités», a-t-elle ajouté.
À compter d'aujourd'hui, les sinistrés pourront se rendre dans les bureaux régionaux de la Croix-Rouge pour inscrire leur demande.
Des symptômes de l'attente
De nombreux sinistrés commencent par ailleurs à être exaspérés de la longue attente dans le traitement des dossiers. Sur les ondes de LCN, Maro Akoury, porte-parole du Comité des sinistrés de la Richelieu, a indiqué qu'il y a un «constat d'échec» à faire.
«Leur situation psychologique, financière s'est détériorée. Ils attendent encore que soit réglé leur dossier pour restaurer leur maison. Ils ressentent des symptômes physiques et psychologiques de cette attente», a-t-elle affirmé ce matin.
«Ils sont rendus à se mobiliser pour faire entendre leur voix, pour exposer cette problématique et essayer de trouver des solutions», a ajouté Maro Akoury.
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Dépouillé de 17 000$
S.O.S. Richelieu victime d'un vol «inhumain»
7 décembre 2011 à 18h13
Amassant des fonds pour les victimes des inondations du printemps dernier en Montérégie, l'organisme S.O.S Richelieu s'est fait dérober des cartes-cadeaux destinées aux sinistrés, un larcin évalué à 17 000 $.
Le vol a été commis la nuit dernière, peu après 2 h 30, dans le bureau de l'organisme. Aucune trace d'entrée par effraction n'a été relevée sur la porte donnant accès aux locaux visités.
«Je me suis fait voler mes clés il y a quelques jours, il pourrait y avoir un lien entre les deux événements», suggère Francine Pilon, coordonnatrice chez S.O.S. Richelieu.
Acquises avec l'argent récolté auprès de la population, les cartes avaient été achetées dans différents commerces de la région s'étant impliqués lors de la grande corvée du printemps.
Elles devaient notamment permettre aux victimes des inondations d'acquérir des vêtements, de la nourriture ou encore des matériaux de construction.
Selon Mme Pilon, les voleurs étaient sans l'ombre d'un doute au courant du butin qui les attendait.
«C'est assurément du monde qui connaissait le système, ils savaient où chercher», soutient la coordonnatrice. «Le bureau a été saccagé, ils ont ouvert les tiroirs et ont fouillé dans les dossiers où se trouvaient les cartes», rage celle qui est bien au fait des pertes encourues.
«Nous avons fait l'inventaire des cartes hier soir, car on devait les donner le 17 décembre, lors du dépouillement de l'arbre de Noël», s'indigne Mme Pilon, qui déplore également le vol de deux ordinateurs portables.
«C'est inhumain, il n'y a pas de mot pour exprimer notre état d'âme», confie celle qui peut au moins se réjouir du fait que les auteurs de ce vol odieux auront de la difficulté à monnayer le fruit de leur crime.
«Toutes les cartes volées ont été annulées. Dans chaque dossier, on écrivait le numéro de la carte qui était remise», d'ajouter Mme Pilon.
S.O.S. Richelieu invite les sinistrés ayant en leur possession une carte-cadeau à contacter l'organisme afin de valider le numéro de ladite carte.
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S.O.S. Richelieu victime d'un vol «inhumain»
7 décembre 2011 à 18h13
Amassant des fonds pour les victimes des inondations du printemps dernier en Montérégie, l'organisme S.O.S Richelieu s'est fait dérober des cartes-cadeaux destinées aux sinistrés, un larcin évalué à 17 000 $.
Le vol a été commis la nuit dernière, peu après 2 h 30, dans le bureau de l'organisme. Aucune trace d'entrée par effraction n'a été relevée sur la porte donnant accès aux locaux visités.
«Je me suis fait voler mes clés il y a quelques jours, il pourrait y avoir un lien entre les deux événements», suggère Francine Pilon, coordonnatrice chez S.O.S. Richelieu.
Acquises avec l'argent récolté auprès de la population, les cartes avaient été achetées dans différents commerces de la région s'étant impliqués lors de la grande corvée du printemps.
Elles devaient notamment permettre aux victimes des inondations d'acquérir des vêtements, de la nourriture ou encore des matériaux de construction.
Selon Mme Pilon, les voleurs étaient sans l'ombre d'un doute au courant du butin qui les attendait.
«C'est assurément du monde qui connaissait le système, ils savaient où chercher», soutient la coordonnatrice. «Le bureau a été saccagé, ils ont ouvert les tiroirs et ont fouillé dans les dossiers où se trouvaient les cartes», rage celle qui est bien au fait des pertes encourues.
«Nous avons fait l'inventaire des cartes hier soir, car on devait les donner le 17 décembre, lors du dépouillement de l'arbre de Noël», s'indigne Mme Pilon, qui déplore également le vol de deux ordinateurs portables.
«C'est inhumain, il n'y a pas de mot pour exprimer notre état d'âme», confie celle qui peut au moins se réjouir du fait que les auteurs de ce vol odieux auront de la difficulté à monnayer le fruit de leur crime.
«Toutes les cartes volées ont été annulées. Dans chaque dossier, on écrivait le numéro de la carte qui était remise», d'ajouter Mme Pilon.
S.O.S. Richelieu invite les sinistrés ayant en leur possession une carte-cadeau à contacter l'organisme afin de valider le numéro de ladite carte.
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Moi ce que je n'arrive pas à comprendre c'est pourquoi c'est si long avant de remettre ces argents aux sinistrés, me semble que ça avait été amassés dans le but de leur aider pas pour leur donner en cadeaux de noël. 
Je trouve leur façon de faire assez infantilisante, à la limite choquante. Et je ne suis même pas surprise que ça finisse par un vol même si je trouve ça très dommage. On dirait que c'est du déjà vu.
Je trouve leur façon de faire assez infantilisante, à la limite choquante. Et je ne suis même pas surprise que ça finisse par un vol même si je trouve ça très dommage. On dirait que c'est du déjà vu.