Avez-vous peur de Mario
Ganesha a écrit
Depuis 2003, il y a eu a par attrition au gouvernement des économies d'un milliard de dollars. Ces sommes ont été redirigées vers les secteurs de la santé et de l'éducation.
En effet, ces économies sont liées aux 3400 postes éliminés par attrition dans la fonction publique. Depuis 2004, le gouvernement ne remplace qu'un employé parti à la retraite sur deux. D'ici 2010 environ, ce sont 3800 postes supplémentaires que le gouvernement prévoit abolir.
Dumont dans ça??? il n'a jamais travaillé de sa vie.. il est passé de la commission jeunesse du PLQ à l'ADQ sans jamais se frotter à la réalité du monde du travail.. il lance des idées en l'air.. n'a aucune idée comment les mettre en pratique.. mais ça parait bien mais de moins en moins, plus on le questionne et qu'on découvre la coquille vide.
il l'a pas l'affaire.. et il parle mal.. sssuuussssuuuul bout de la langue
Donc faut toujours élire et ré-élire des gens d'expérience au pouvoir ?
Depuis 2003, il y a eu a par attrition au gouvernement des économies d'un milliard de dollars. Ces sommes ont été redirigées vers les secteurs de la santé et de l'éducation.
En effet, ces économies sont liées aux 3400 postes éliminés par attrition dans la fonction publique. Depuis 2004, le gouvernement ne remplace qu'un employé parti à la retraite sur deux. D'ici 2010 environ, ce sont 3800 postes supplémentaires que le gouvernement prévoit abolir.
Dumont dans ça??? il n'a jamais travaillé de sa vie.. il est passé de la commission jeunesse du PLQ à l'ADQ sans jamais se frotter à la réalité du monde du travail.. il lance des idées en l'air.. n'a aucune idée comment les mettre en pratique.. mais ça parait bien mais de moins en moins, plus on le questionne et qu'on découvre la coquille vide.
il l'a pas l'affaire.. et il parle mal.. sssuuussssuuuul bout de la langue
Donc faut toujours élire et ré-élire des gens d'expérience au pouvoir ?
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Bambi_Smiley a écrit
Donc faut toujours élire et ré-élire des gens d'expérience au pouvoir ?
je dis bien qu'en plus, il ne sait pas de quoi il parle et lance des idées en l'air sans savoir comment les appliquer. C'est juste mon opinion
J'ai rien contre les gens qui auraient moins d'expérience à condition qu'ils soient compétents.. ce dont je doute dans le cas de Mario..
Donc faut toujours élire et ré-élire des gens d'expérience au pouvoir ?
je dis bien qu'en plus, il ne sait pas de quoi il parle et lance des idées en l'air sans savoir comment les appliquer. C'est juste mon opinion
J'ai rien contre les gens qui auraient moins d'expérience à condition qu'ils soient compétents.. ce dont je doute dans le cas de Mario..
CITATION DE http://pages.videotron.com/nonadq/
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ADQ - MARIO DUMONT: UN POLITICIEN TOUT CE QU'IL Y A DE TRADITIONNEL
Tout ce qui brille au soleil n'est pas or. [ Thomas Murner ]
L'ADQ a été fondée en 1994 par deux membres du Parti libéral, le vieux routier Jean Allaire et Mario Dumont, président de la Commission jeunesse du parti de Robert Bourassa. L'ADQ compte cinq députés depuis les élections partielles de 2002. Jean Allaire est l'auteur du rapport du même nom qui recommandait au gouvernement Bourassa de réclamer les compétences partagées avec Ottawa et la récupération ou le partage d'un grand nombre de champs de compétences fédérales. Ce sont ces revendications que M. Dumont «oubliait» de mentionner dans son discours devant les hommes d'affaires torontois à l'automne 2002. Mario Dumont est député de Rivière-du-Loup depuis 1994.
Derrière les slogans accrocheurs, les promesses mirobolantes et les images édifiantes, il faut voir ce qui attend la population du Québec avec l'ADQ. De nombreux observateurs de la scène politique soutiennent que M. Dumont est un spécialiste du patinage de fantaisie. En effet, il maîtrise parfaitement l'art de dire une chose et son contraire.
On le sait, le programme propose l'abolition de la sécurité d'emploi dans la fonction publique. Pourtant durant les élections partielles de 2002, M. Dumont déclarait sur les ondes de CKAC: «On n'est pas contre la sécurité d'emploi, on est contre l'emploi à vie (11)»! Plus tôt, il déclarait au journal Le Soleil: «on dit pas que ça n'existera plus l'emploi à vie dans le secteur public. On dit plutôt, que ce ne sera plus la norme (12)». Remarquons que si le programme propose l'abolition de la sécurité d'emploi dans la fonction publique, dans cette déclaration M. Dumont vise l'ensemble du «secteur public». Toujours au micro de CKAC, le chef de l'ADQ déclarait: «on n'est pas contre les garderies à 5$». Pourtant dans un communiqué du 7 novembre 2001 son parti proclamait qu'il était incompréhensible qu'on «choisisse de poursuivre dans cette voie»! Le programme écrit noir sur blanc qu'il n'est pas question d'ajouter «de nouvelles sommes d'argent dans le fonctionnement du système». À la page suivante on lit que «l'État ne doit pas se déresponsabiliser en matière de santé (13)». Et puisque nous ne sommes pas à une contradiction près, ceci n'empêchait pas M. Dumont de déclarer qu'on a les salles d'opération et les médecins, «ce sont les budgets qui font défaut (14)». L'ADQ prétend qu'elle n'est pas contre le gel des droits de scolarité à l'université: elle veut simplement les indexer au coût de la vie! L'équipe Dumont s'est prononcée pour les fusions à Montréal et contre au Saguenay. Je suppose que c'est ce qu'on appelle «faire de la politique autrement».
L'ADQ qui se présente comme le parti de l'intégrité absolue – ce qui serait en effet nouveau – a fait l'objet d'enquêtes pour de nombreux manquements à la loi électorale qu'il serait trop long d'énumérer. Vous en trouverez une pleine page dans le journal La Presse du 23 novembre 2002. Il y a quelques années, deux de ses militants ont plaidé coupable à un certain nombre d'infractions. Récemment l'ancien vice-président de l'ADQ a été condamné à rembourser les 22 800 $ qu'il avait versé illégalement à la caisse du parti. M. Dumont veut renforcer les règles, mais il laisse entendre que ce n'est pas si grave puisque «c'est arrivé à d'autres partis (15)». D'après un ex-permanent, M. Dumont l'a payé sous la table (16). Ce dernier lui confiait: «Nous on passe ça comme dépenses électorales». Pourtant M. Dumont se targue d'être transparent et il déclarait au lendemain des élections partielles: «ça peut être beau la politique»
L'ADQ, comme les vieux partis, excelle dans l'art de brouiller les pistes. À tel point que, d'après un sondage SOM réalisé en 2002, 40% des électeurs pensent que le parti de M. Dumont est souverainiste. Or, M. Dumont a déjà déclaré: «Je ne l'ai jamais été». André Néron son ancien chef de cabinet l'a surpris à fêter la défaite du OUI au référendum de 1995. Il avait pourtant milité dans le camp du OUI. M. Dumont dit qu'il n'est ni souverainiste ni fédéraliste. C'est dépassé, dit-il. Je suis nationaliste. On appréciera toute la nouveauté. Hélas! M. Dumont est un politicien tout ce qu'il y a de plus traditionnel.
Devant tant de contradictions nous aurions envie de dire que l'ADQ nage en pleine confusion idéologique. Erreur! M. Dumont et son parti savent où ils s'en vont, mais ils ne veulent pas que la population le sache. Les Québécois ne veulent pas savoir, ils veulent croire, disait le chef du parti.
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ADQ - MARIO DUMONT: UN POLITICIEN TOUT CE QU'IL Y A DE TRADITIONNEL
Tout ce qui brille au soleil n'est pas or. [ Thomas Murner ]
L'ADQ a été fondée en 1994 par deux membres du Parti libéral, le vieux routier Jean Allaire et Mario Dumont, président de la Commission jeunesse du parti de Robert Bourassa. L'ADQ compte cinq députés depuis les élections partielles de 2002. Jean Allaire est l'auteur du rapport du même nom qui recommandait au gouvernement Bourassa de réclamer les compétences partagées avec Ottawa et la récupération ou le partage d'un grand nombre de champs de compétences fédérales. Ce sont ces revendications que M. Dumont «oubliait» de mentionner dans son discours devant les hommes d'affaires torontois à l'automne 2002. Mario Dumont est député de Rivière-du-Loup depuis 1994.
Derrière les slogans accrocheurs, les promesses mirobolantes et les images édifiantes, il faut voir ce qui attend la population du Québec avec l'ADQ. De nombreux observateurs de la scène politique soutiennent que M. Dumont est un spécialiste du patinage de fantaisie. En effet, il maîtrise parfaitement l'art de dire une chose et son contraire.
On le sait, le programme propose l'abolition de la sécurité d'emploi dans la fonction publique. Pourtant durant les élections partielles de 2002, M. Dumont déclarait sur les ondes de CKAC: «On n'est pas contre la sécurité d'emploi, on est contre l'emploi à vie (11)»! Plus tôt, il déclarait au journal Le Soleil: «on dit pas que ça n'existera plus l'emploi à vie dans le secteur public. On dit plutôt, que ce ne sera plus la norme (12)». Remarquons que si le programme propose l'abolition de la sécurité d'emploi dans la fonction publique, dans cette déclaration M. Dumont vise l'ensemble du «secteur public». Toujours au micro de CKAC, le chef de l'ADQ déclarait: «on n'est pas contre les garderies à 5$». Pourtant dans un communiqué du 7 novembre 2001 son parti proclamait qu'il était incompréhensible qu'on «choisisse de poursuivre dans cette voie»! Le programme écrit noir sur blanc qu'il n'est pas question d'ajouter «de nouvelles sommes d'argent dans le fonctionnement du système». À la page suivante on lit que «l'État ne doit pas se déresponsabiliser en matière de santé (13)». Et puisque nous ne sommes pas à une contradiction près, ceci n'empêchait pas M. Dumont de déclarer qu'on a les salles d'opération et les médecins, «ce sont les budgets qui font défaut (14)». L'ADQ prétend qu'elle n'est pas contre le gel des droits de scolarité à l'université: elle veut simplement les indexer au coût de la vie! L'équipe Dumont s'est prononcée pour les fusions à Montréal et contre au Saguenay. Je suppose que c'est ce qu'on appelle «faire de la politique autrement».
L'ADQ qui se présente comme le parti de l'intégrité absolue – ce qui serait en effet nouveau – a fait l'objet d'enquêtes pour de nombreux manquements à la loi électorale qu'il serait trop long d'énumérer. Vous en trouverez une pleine page dans le journal La Presse du 23 novembre 2002. Il y a quelques années, deux de ses militants ont plaidé coupable à un certain nombre d'infractions. Récemment l'ancien vice-président de l'ADQ a été condamné à rembourser les 22 800 $ qu'il avait versé illégalement à la caisse du parti. M. Dumont veut renforcer les règles, mais il laisse entendre que ce n'est pas si grave puisque «c'est arrivé à d'autres partis (15)». D'après un ex-permanent, M. Dumont l'a payé sous la table (16). Ce dernier lui confiait: «Nous on passe ça comme dépenses électorales». Pourtant M. Dumont se targue d'être transparent et il déclarait au lendemain des élections partielles: «ça peut être beau la politique»
L'ADQ, comme les vieux partis, excelle dans l'art de brouiller les pistes. À tel point que, d'après un sondage SOM réalisé en 2002, 40% des électeurs pensent que le parti de M. Dumont est souverainiste. Or, M. Dumont a déjà déclaré: «Je ne l'ai jamais été». André Néron son ancien chef de cabinet l'a surpris à fêter la défaite du OUI au référendum de 1995. Il avait pourtant milité dans le camp du OUI. M. Dumont dit qu'il n'est ni souverainiste ni fédéraliste. C'est dépassé, dit-il. Je suis nationaliste. On appréciera toute la nouveauté. Hélas! M. Dumont est un politicien tout ce qu'il y a de plus traditionnel.
Devant tant de contradictions nous aurions envie de dire que l'ADQ nage en pleine confusion idéologique. Erreur! M. Dumont et son parti savent où ils s'en vont, mais ils ne veulent pas que la population le sache. Les Québécois ne veulent pas savoir, ils veulent croire, disait le chef du parti.
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Ce que j'aime de Mario c'est qu'il ne le sait pas qu'il pourra rien changer car les politiciens se succèdent mais les fonctionnaires restent.
Ça me séduit cet idéalisme fougeux
Mais je me répète :
http://domainebleu.aceboard.fr/p-5397-1 ... #id5453580
--Message edité par Bambi_Smiley le 2008-04-02 02:33:26--
Ça me séduit cet idéalisme fougeux
Mais je me répète :
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--Message edité par Bambi_Smiley le 2008-04-02 02:33:26--
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Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Mais il y a une idée de l'ADQ que j'aimerais voir se réaliser, c'est celle d'encourager les naissances de petits québécois pure laine de langue francaise. Un boom de naissance quoi! Si on stimule les naissances par des moyens coercitifs on aura moins besoin d'immigrants. La France s'est quand même peuplé d'elle-même par ses propres naissances.
On pourrait organiser des bend-in à tous les six mois en organisant des pannes d'électricité de 24 heures avec une forte récompense pour ceux qui procréront 9 mois plus tard. Ceux qui sont sur le bien-être social ainsi que les immigrés seraient évidemment exclus de la mesure!
Pas pire comme idée?
ploloto a écrit
Mais il y a une idée de l'ADQ que j'aimerais voir se réaliser, c'est celle d'encourager les naissances de petits québécois pure laine de langue francaise. Un boom de naissance quoi! Si on stimule les naissances par des moyens coercitifs on aura moins besoin d'immigrants. La France s'est quand même peuplé d'elle-même par ses propres naissances.
On pourrait organiser des bend-in à tous les six mois en organisant des pannes d'électricité de 24 heures avec une forte récompense pour ceux qui procréront 9 mois plus tard. Ceux qui sont sur le bien-être social ainsi que les immigrés seraient évidemment exclus de la mesure!
Pas pire comme idée?
ça résume bien l'idéologie adéquiste!
bend over!! --Message edité par Ganesha le 2008-04-08 20:43:32--
Mais il y a une idée de l'ADQ que j'aimerais voir se réaliser, c'est celle d'encourager les naissances de petits québécois pure laine de langue francaise. Un boom de naissance quoi! Si on stimule les naissances par des moyens coercitifs on aura moins besoin d'immigrants. La France s'est quand même peuplé d'elle-même par ses propres naissances.
On pourrait organiser des bend-in à tous les six mois en organisant des pannes d'électricité de 24 heures avec une forte récompense pour ceux qui procréront 9 mois plus tard. Ceux qui sont sur le bien-être social ainsi que les immigrés seraient évidemment exclus de la mesure!
Pas pire comme idée?
ça résume bien l'idéologie adéquiste!
bend over!! --Message edité par Ganesha le 2008-04-08 20:43:32--
Mario-- vive l'indépendance!! oui en 95?? non ?? autonomiste ensuite? ??? vive la girouette !
http://www.youtube.com/watch?v=sMnchZWv ... re=related
http://www.youtube.com/watch?v=sMnchZWv ... re=related
Un Mario avec ça
Jean-Claude Germain de L'aut'journal sur le Web
Mario Dumont n’est pas une création des médias comme la classe médiatique aimerait le croire. Il n’existe pas. C’est un héros de faveur ou de complaisance qui a été inventé par les circonstances. Peu importe qu’il n’ait ni charisme, ni vision, ni cause, ni passion, ni couleur, ni chaleur, il prend toujours la mesure de l’événement, de l’emploi et de l’habit. En robe de bure, il serait moine, agent de bord en uniforme et danseur aux tables en bobettes à paillettes. Si une troisième chaise se libère dans un débat à deux, il s’y glisse sur le champ et un demi million d’électeurs votent pour l’animateur de circonstances.
Mario est un opportuniste récalcitrant. Il aime se faire prier. C’est André Néron qui nous l’apprend dans Le temps des hypocrites, un ouvrage publié récemment chez VLB. Le témoignage de l’ex-organisateur politique de l’ADQ est de première main et le portrait qu’il campe de son ancien chef est celui d’un premier de classe plutôt arrogant et un peu vain qui masque son manque d’expérience et d’assurance derrière une méfiance universelle.
Avant tout, abstentionniste
Néron est un souverainiste convaincu. Il a été l’architecte du ralliement imprévu de l’ADQ au Comité référendaire du OUI et, de mars 1994 à novembre 1995, il a œuvré à infléchir l’orientation des adéquistes vers la souveraineté. Le soir de l’échec référendaire, le naturel est revenu au galop. Après avoir quitté l’atmosphère lugubre du palais des Congrès, Néron se retrouve à sabler le champagne avec la direction de l’ADQ à l’hôtel Delta. «Quelques personnes ont alors commencé à régler les paris qu’elles avaient faits sur le résultat final du référendum, se souvient-il avec une pointe d’amertume. C’est à ce moment-là que j’ai appris que j’avais été l’un des rares à parier sur une victoire du OUI».
Mario Dumont n’est ni régionaliste, ni mondialiste, ni souverainiste, ni fédéraliste, ni adéquiste dans la mesure où on pourrait définir ce que c’est, il est d’abord et avant tout abstentionniste. Toute sa pensée politique s’articule autour d’un grand principe qui n’est ni le contrat, ni l’union, ni le bien-être, mais, la paix sociale. Celle qu’on peut résumer en une phrase0 Sacrez-moi la paix! Et pour l’obtenir, un moyen radical0 le moratoire.
Pour un abstentionniste, le geste politique le plus sublime et le plus courageux dans la vie démocratique est de démissionner, de se draper dans sa vertu, de se voiler la face et de se retirer dans ses terres. À cet égard, le comportement de Jean Allaire est exemplaire. Au lendemain du congrès de fondation de l’ADQ qui le porte à la présidence, il annonce son intention de quitter la direction. «Nous avons monté une belle mise en scène en réquisitionnant des fauteuils mous, raconte Néron. Bien écrasé, Jean Allaire avait l’air affaissé et fatigué pour annoncer une sortie des plus réussies qui a permis d’accroître la notoriété du parti». Le mentor de Mario Dumont avait tracé la voie de l’ADQ0 le vrai pouvoir est l’absence de pouvoir donc le refus d’exercer, de participer ou de s’associer au pouvoir.
En des temps plus héroïques, les Romains n’hésitaient pas à se retirer définitivement de la vie publique en s’ouvrant les veines dans un bain chaud ou en buvant de la ciguë dans leur villa de banlieue. Mario n’a pas la fibre stoïque et la trempe morale d’un Sénèque. Si on y met les formes, il est toujours prêt à revenir sur ses pas en échange d’un peu d’attention et de visibilité.
Farce ou fraude
Lorsqu’on revisionne la carrière de Mario Dumont à travers les yeux d’André Néron qui en est le principal responsable, force nous est de constater que le Québec a accordé une attention démesurée au chef d’une formation politique somme toute inexistante. En 1995, au moment de signer l’entente avec le PQ et le Bloc, l’ADQ doit tenir un congrès pour ratifier son adhésion au comité du OUI. «Nous pouvions miser sur seulement 20 ou 25 organisations de circonscrïption, rappelle l’ancien organisateur du parti. Pour être un tant soit peu crédibles, il nous a fallu réunir 200 personnes de toutes les régions du Québec et leur inventer un statut quelconque afin de pouvoir les qualifier de délégués». Si ça n’était pas déjà une farce, cela pourrait être une fraude.
Comment expliquer dans les circonstances qu’on puisse accorder à Mario Dumont une place à l’avant-scène du référendum ou des dernières élections? Serait-ce de sa part le fait d’un sens inné de la mise en marché? André Néron ne le confirmerait pas. Son ancien chef s’est toujours révélé égal à lui-même en abordant toutes les situations de la même façon0 à reculons.
Mario Dumont n’a ni l’instinct, ni les réflexes d’un politicien. Il n’aime pas que les événements le bousculent ou que les circonstances lui dictent sa conduite.
Sa première réaction est toujours de se retirer sous sa tente et, dans un premier temps, d’envoyer tout promener et de tout refuser en bloc; aussi bien la chefferie de l’ADQ qu’on lui offre que de poser sa candidature dans la circonscrïption de Rivière-du-Loup, «une ville qui ne l’intéresse pas parce que c’est encore plus petit que le village de Québec».
Et ça continue une fois qu’il sera élu à l’Assemblée Nationale où il refusera tout d’abord catégoriquement de participer aux Commissions sur l’avenir du Québec, ensuite de se joindre au Comité du OUI et finalement de faire un campagne référendaire commune avec le PQ et le Bloc.
Rallié chaque fois du bout des lèvres et frustré de l’être Super-Mario se révèle un partenaire capricieux et mesquin qui fait des histoires pour rien. «Il ne voulait absolument pas se retrouver sur le mêmes tribunes que Lucien Bouchard et Jacques Parizeau», relate André Néron, «À force de discussions Mario a fini par se laisser convaincre d’être présent aux rassemblements auxquels les deux autres chefs assisteraient. Mais il refusait de s’adresser à la foule immédiatement après monsieur Parizeau».
Le temps des hypocrites d’André Néron a le grand mérite de nous dévoiler un aspect du dernier référendum qu’on ne retrouvera pas dans l’histoire officielle0 l’influence déterminante de la parizeau-phobie de Mario Dumont sur l’évolution de la campagne référendaire et son résultat. On lui doit l’ajout du partenariat que le PQ concède pour accommoder l’ADQ et le Bloc; la création d’un comité de surveillance «parce qu’une majorité de Québécois n’ont pas confiance en monsieur Parizeau qu’il faut surveiller»; et la nomination de Lucien Bouchard comme négociateur en chef. Trois arguments de vente sous pression qui ont amené le OUI à quelques milliers de votes d’une victoire dont le chef de l’ADQ aurait été responsable bien malgré lui.
Le siège de l’indécis
Mario Dumont n’existe pas. Il a été inventé par les circonstances pour incarner une abstention et occuper au parlement le siège de l’indécis. Dans les années soixante, Raymond Lévesque l’imaginait plus modeste et lui avait prêté l’allure d’un Bozo timoré. Appelé pendant l’hymne national, soit à se lever avec les fédéralistes, soit à rester assis avec les indépendantistes, l’indécis d’alors faisait la moitié du chemin en se levant à demi et en posant une fesse sur le bras du siège.
Peut-on vraiment parler d’autres temps et d’autres moeurs? «Le jour où Jacques Parizeau a lu la question référendaire à l’Assemblée nationale, tous les députés du Parti québécois se sont levés pour applaudir le premier ministre, tandis que les libéraux sont demeurés bien assis. Mario Dumont, pour sa part, choisit d’applaudir tout en restant sur son siège», note son mémorialiste.
On peut sortir un Mario d’un Bozo mais on ne sortira jamais le Bozo d’un Mario!
Le temps des hypocrites par André Néron, VLB éditeur, Montréal, 1998
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Bon enfin on a un libéral actif dans le Dôme.
Prière et chant religieux
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Ganesha a écrit
ah oui? qui ça??
c'est quoi un libéral actif?
Un libéral.(toi)
Actif dans le Dôme --Message edité par .anthurium. le 2008-04-16 15:08:23--
ah oui? qui ça??
c'est quoi un libéral actif?
Un libéral.(toi)
Actif dans le Dôme --Message edité par .anthurium. le 2008-04-16 15:08:23--
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Ganesha a écrit
Tu m'apprends de quoi!
Je suis libre penseur lucide.
salut à toi l'adéquiste
Libre penseur ne critique jamais les libéraux ?
Tu m'apprends de quoi!
Je suis libre penseur lucide.
salut à toi l'adéquiste
Libre penseur ne critique jamais les libéraux ?
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.anthurium. a écrit
Libre penseur ne critique jamais les libéraux ?
Extrait de la page 4, de 'avez-vous peur de Jean":
Citation :.anthurium. a dit :
Qui serait en mesure de le faire selon toi?
Ma réponse :
je pense que le problème, c'est qu'aucun se semble avoir identifié cette cible spécifique i.e. la lourdeur de la bureaucratie à l'interne ni identifié les moyens de corriger.
Ça passe bien dans la population de dire : on va couper le nombre de fonctionnaires considérant les préjugés de la population contre les fonctionnaires.
Ça passe mieux que de dire: les fonctionnements et les étapes d'approbation à l'interne sont lourds et on va reviser ces modes de fonctionnements. Politiquement, c'est pas très vendeur.
Mais peut-être qu'avec l'attrition (moins de monde) et les tâches qui augmentent pour ceux qui restent, les modes de fonctionnement internes seront, par la force des choses, graduellement modifiés et simplifiés pour assurer l'atteinte des résultats lors de la reddition de compte. Je dis bien peut-être..
Libre penseur ne critique jamais les libéraux ?
Extrait de la page 4, de 'avez-vous peur de Jean":
Citation :.anthurium. a dit :
Qui serait en mesure de le faire selon toi?
Ma réponse :
je pense que le problème, c'est qu'aucun se semble avoir identifié cette cible spécifique i.e. la lourdeur de la bureaucratie à l'interne ni identifié les moyens de corriger.
Ça passe bien dans la population de dire : on va couper le nombre de fonctionnaires considérant les préjugés de la population contre les fonctionnaires.
Ça passe mieux que de dire: les fonctionnements et les étapes d'approbation à l'interne sont lourds et on va reviser ces modes de fonctionnements. Politiquement, c'est pas très vendeur.
Mais peut-être qu'avec l'attrition (moins de monde) et les tâches qui augmentent pour ceux qui restent, les modes de fonctionnement internes seront, par la force des choses, graduellement modifiés et simplifiés pour assurer l'atteinte des résultats lors de la reddition de compte. Je dis bien peut-être..
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Ganesha a écrit
Extrait de la page 4, de 'avez-vous peur de Jean":
Citation :.anthurium. a dit :
Qui serait en mesure de le faire selon toi?
Ma réponse :
je pense que le problème, c'est qu'aucun se semble avoir identifié cette cible spécifique i.e. la lourdeur de la bureaucratie à l'interne ni identifié les moyens de corriger.
Ça passe bien dans la population de dire : on va couper le nombre de fonctionnaires considérant les préjugés de la population contre les fonctionnaires.
Ça passe mieux que de dire: les fonctionnements et les étapes d'approbation à l'interne sont lourds et on va reviser ces modes de fonctionnements. Politiquement, c'est pas très vendeur.
Mais peut-être qu'avec l'attrition (moins de monde) et les tâches qui augmentent pour ceux qui restent, les modes de fonctionnement internes seront, par la force des choses, graduellement modifiés et simplifiés pour assurer l'atteinte des résultats lors de la reddition de compte. Je dis bien peut-être..
C'est pas bien bien méchant
Domage il manquait quelqu'un qui crois en l'idéologie des libéraux ...A moins qu'ils n'aie pas d'idéologie
Extrait de la page 4, de 'avez-vous peur de Jean":
Citation :.anthurium. a dit :
Qui serait en mesure de le faire selon toi?
Ma réponse :
je pense que le problème, c'est qu'aucun se semble avoir identifié cette cible spécifique i.e. la lourdeur de la bureaucratie à l'interne ni identifié les moyens de corriger.
Ça passe bien dans la population de dire : on va couper le nombre de fonctionnaires considérant les préjugés de la population contre les fonctionnaires.
Ça passe mieux que de dire: les fonctionnements et les étapes d'approbation à l'interne sont lourds et on va reviser ces modes de fonctionnements. Politiquement, c'est pas très vendeur.
Mais peut-être qu'avec l'attrition (moins de monde) et les tâches qui augmentent pour ceux qui restent, les modes de fonctionnement internes seront, par la force des choses, graduellement modifiés et simplifiés pour assurer l'atteinte des résultats lors de la reddition de compte. Je dis bien peut-être..
C'est pas bien bien méchant
Domage il manquait quelqu'un qui crois en l'idéologie des libéraux ...A moins qu'ils n'aie pas d'idéologie
Prière et chant religieux
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Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Bon bon bon ... je veux bien rester neutre la mais c'est quoi cette histoire de féministe la dans l'exécutif de verdun???
Madame c'est chicaner avec un autre membre de l'exécutif et elle mais toute la faute sur Mario...
Et puis pour qui elle se prend de dire que de donner 100$ par enfant par famille c'est revenir 50 ans en arrière en ce qui concerne la situation des femmes? Moi je connais bien des amis qui souhaiterai que l'un des parent puisse rester à la maison pour s'occuper mieux des enfants, pas juste des femmes mais des hommes aussi ! C'est complètement déconnecté comme propos et totalement un manque de respect pour ceux qu'elle représentait et j'espère qu'elle ne fera plus jamais de politique.
Madame c'est chicaner avec un autre membre de l'exécutif et elle mais toute la faute sur Mario...
Et puis pour qui elle se prend de dire que de donner 100$ par enfant par famille c'est revenir 50 ans en arrière en ce qui concerne la situation des femmes? Moi je connais bien des amis qui souhaiterai que l'un des parent puisse rester à la maison pour s'occuper mieux des enfants, pas juste des femmes mais des hommes aussi ! C'est complètement déconnecté comme propos et totalement un manque de respect pour ceux qu'elle représentait et j'espère qu'elle ne fera plus jamais de politique.
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. oct. 29, 2003 1:00 am
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- Seigneur de la Causerie
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Le mardi 02 octobre 2007
Commando anti-vert à l'ADQ
Gilbert Lavoie
Le Soleil
Les délégués de l'ADQ qui ont soumis des résolutions régionales au conseil général, à Victoriaville, auraient été étonnés s'ils avaient vu ce qui se passait à l'arrière de la salle, pendant qu'on débattait leurs résolutions à l'avant.
Entouré d'un petit commando issu de la commission jeunesse, le député de Maguerite-D'Youville, Simon-Pierre Diamond, dirigeait le trafic vers les microphones afin de bloquer les résolutions. Même l'attachée politique de M. Diamond, Christine Ibrahim, faisait partie du commando. Résultat de l'opération : toutes les résolutions environnementales préparées par les régions ont été rejetées ou édulcorées. Le même stratagème avait été utilisé la veille.
Dimanche matin, au petit déjeuner, le député est venu s'asseoir à la table voisine de la mienne avec trois délégués. Les quatre ont rigolé de leur succès de la veille, et discuté du bloquage des propositions régionales. J'ai même entendu l'un d'eux mettre les autres en garde contre la possibilité que «cela se sache».
Curieux, je suis resté à l'arrière de la salle près du député Diamond au début de l'étude des propositions. C'est lui qui dirigeait le trafic des interventions au micro. Et comme la présidence avait limité à quatre le nombre d'interventions par résolution, il lui a suffi d'accaparer les microphones pour priver les proposeurs de leur droit de réplique aux objections. Même la nouvelle vice-présidente de l'ADQ, Sylvie Tremblay, de Verdun, a échoué dans sa tentative d'expliquer sa résolution préconisant des «gardiens verts» pour faire respecter les normes environnementales. La présidente sortante de l'ADQ dans Verchères, Brigitte Cardinal, a connu le même sort avec une résolution demandant l'installation de compteurs d'eau.
Interrogées après leur échec, les deux femmes se sont montrées déçues, mais elles ignoraient avoir été victimes d'une opération organisée par leur propre parti.
Les résolutions bloquées par le commando Diamond ne méritaient pas nécessairement d'être adoptées. Mais dans un parti qui se veut plus démocrate que les autres, on aurait dû laisser la chance aux militants de défendre leurs idées. Au Parti québécois, le champion des débats, on envoie les ministres au microphone lorsqu'on veut bloquer une résolution. Mais ils le font à visage découvert.
Joint au téléphone, le député Diamond a reconnu avoir dirigé cette opération, mais il a nié avoir tout bloqué. «Écoutez, il y avait 500 personnes. C'est pas moi puis quatre de mes «i»boys»/i» comme vous dites. C'était effectivement les mêmes (à aller au micro), mais on ne peut pas nécessairement contrôler une foule.»
Malgré cela, il a expliqué que la stratégie avait été le résultat de l'expérience acquise au sein de la commission jeunesse du parti. Il a soutenu que les gens qu'il dirigeait vers les microphones n'étaient pas des pions : «Je n'ai pas engagé d'acteurs de théâtre.»
Il a finalement expliqué que s'il avait agi ainsi, c'est en raison d'une directive aux députés. «Le message qu'on avait eu, c'était qu'il s'agissait d'un congrès pour les membres, que les députés devaient écouter la volonté des membres, et prendre une place réduite. Évidemment, je ne voulais pas m'exposer trop souvent au micro, mais, à certaines occasions, il y avait des informations pertinentes que je voulais transmettre.».
M. Diamond était venu à un cheveu, samedi, de dévoiler sa stratégie. Lorsque les journalistes lui ont fait remarquer qu'une des propositions régionales portant sur le prolongement d'une autoroute n'était pas très environnementale, il a répondu : «Ça, faut faire attention, ce sont des propositions régionales qui vont être battues ou qui vont être en réflexion.»
Les résolutions ont en effet été battues. On connaît maintenant les circonstances. Un vrai p'tit Coderre, ce Diamond.
Commando anti-vert à l'ADQ
Gilbert Lavoie
Le Soleil
Les délégués de l'ADQ qui ont soumis des résolutions régionales au conseil général, à Victoriaville, auraient été étonnés s'ils avaient vu ce qui se passait à l'arrière de la salle, pendant qu'on débattait leurs résolutions à l'avant.
Entouré d'un petit commando issu de la commission jeunesse, le député de Maguerite-D'Youville, Simon-Pierre Diamond, dirigeait le trafic vers les microphones afin de bloquer les résolutions. Même l'attachée politique de M. Diamond, Christine Ibrahim, faisait partie du commando. Résultat de l'opération : toutes les résolutions environnementales préparées par les régions ont été rejetées ou édulcorées. Le même stratagème avait été utilisé la veille.
Dimanche matin, au petit déjeuner, le député est venu s'asseoir à la table voisine de la mienne avec trois délégués. Les quatre ont rigolé de leur succès de la veille, et discuté du bloquage des propositions régionales. J'ai même entendu l'un d'eux mettre les autres en garde contre la possibilité que «cela se sache».
Curieux, je suis resté à l'arrière de la salle près du député Diamond au début de l'étude des propositions. C'est lui qui dirigeait le trafic des interventions au micro. Et comme la présidence avait limité à quatre le nombre d'interventions par résolution, il lui a suffi d'accaparer les microphones pour priver les proposeurs de leur droit de réplique aux objections. Même la nouvelle vice-présidente de l'ADQ, Sylvie Tremblay, de Verdun, a échoué dans sa tentative d'expliquer sa résolution préconisant des «gardiens verts» pour faire respecter les normes environnementales. La présidente sortante de l'ADQ dans Verchères, Brigitte Cardinal, a connu le même sort avec une résolution demandant l'installation de compteurs d'eau.
Interrogées après leur échec, les deux femmes se sont montrées déçues, mais elles ignoraient avoir été victimes d'une opération organisée par leur propre parti.
Les résolutions bloquées par le commando Diamond ne méritaient pas nécessairement d'être adoptées. Mais dans un parti qui se veut plus démocrate que les autres, on aurait dû laisser la chance aux militants de défendre leurs idées. Au Parti québécois, le champion des débats, on envoie les ministres au microphone lorsqu'on veut bloquer une résolution. Mais ils le font à visage découvert.
Joint au téléphone, le député Diamond a reconnu avoir dirigé cette opération, mais il a nié avoir tout bloqué. «Écoutez, il y avait 500 personnes. C'est pas moi puis quatre de mes «i»boys»/i» comme vous dites. C'était effectivement les mêmes (à aller au micro), mais on ne peut pas nécessairement contrôler une foule.»
Malgré cela, il a expliqué que la stratégie avait été le résultat de l'expérience acquise au sein de la commission jeunesse du parti. Il a soutenu que les gens qu'il dirigeait vers les microphones n'étaient pas des pions : «Je n'ai pas engagé d'acteurs de théâtre.»
Il a finalement expliqué que s'il avait agi ainsi, c'est en raison d'une directive aux députés. «Le message qu'on avait eu, c'était qu'il s'agissait d'un congrès pour les membres, que les députés devaient écouter la volonté des membres, et prendre une place réduite. Évidemment, je ne voulais pas m'exposer trop souvent au micro, mais, à certaines occasions, il y avait des informations pertinentes que je voulais transmettre.».
M. Diamond était venu à un cheveu, samedi, de dévoiler sa stratégie. Lorsque les journalistes lui ont fait remarquer qu'une des propositions régionales portant sur le prolongement d'une autoroute n'était pas très environnementale, il a répondu : «Ça, faut faire attention, ce sont des propositions régionales qui vont être battues ou qui vont être en réflexion.»
Les résolutions ont en effet été battues. On connaît maintenant les circonstances. Un vrai p'tit Coderre, ce Diamond.
Red Ketchup a écritLe mardi 02 octobre 2007
Commando anti-vert à l'ADQ
Gilbert Lavoie
Le Soleil
Les délégués de l'ADQ qui ont soumis des résolutions régionales au conseil général, à Victoriaville, auraient été étonnés s'ils avaient vu ce qui se passait à l'arrière de la salle, pendant qu'on débattait leurs résolutions à l'avant.
Entouré d'un petit commando issu de la commission jeunesse, le député de Maguerite-D'Youville, Simon-Pierre Diamond, dirigeait le trafic vers les microphones afin de bloquer les résolutions. Même l'attachée politique de M. Diamond, Christine Ibrahim, faisait partie du commando. Résultat de l'opération : toutes les résolutions environnementales préparées par les régions ont été rejetées ou édulcorées. Le même stratagème avait été utilisé la veille.
Dimanche matin, au petit déjeuner, le député est venu s'asseoir à la table voisine de la mienne avec trois délégués. Les quatre ont rigolé de leur succès de la veille, et discuté du bloquage des propositions régionales. J'ai même entendu l'un d'eux mettre les autres en garde contre la possibilité que «cela se sache».
Curieux, je suis resté à l'arrière de la salle près du député Diamond au début de l'étude des propositions. C'est lui qui dirigeait le trafic des interventions au micro. Et comme la présidence avait limité à quatre le nombre d'interventions par résolution, il lui a suffi d'accaparer les microphones pour priver les proposeurs de leur droit de réplique aux objections. Même la nouvelle vice-présidente de l'ADQ, Sylvie Tremblay, de Verdun, a échoué dans sa tentative d'expliquer sa résolution préconisant des «gardiens verts» pour faire respecter les normes environnementales. La présidente sortante de l'ADQ dans Verchères, Brigitte Cardinal, a connu le même sort avec une résolution demandant l'installation de compteurs d'eau.
Interrogées après leur échec, les deux femmes se sont montrées déçues, mais elles ignoraient avoir été victimes d'une opération organisée par leur propre parti.
Les résolutions bloquées par le commando Diamond ne méritaient pas nécessairement d'être adoptées. Mais dans un parti qui se veut plus démocrate que les autres, on aurait dû laisser la chance aux militants de défendre leurs idées. Au Parti québécois, le champion des débats, on envoie les ministres au microphone lorsqu'on veut bloquer une résolution. Mais ils le font à visage découvert.
Joint au téléphone, le député Diamond a reconnu avoir dirigé cette opération, mais il a nié avoir tout bloqué. «Écoutez, il y avait 500 personnes. C'est pas moi puis quatre de mes «i»boys»/i» comme vous dites. C'était effectivement les mêmes (à aller au micro), mais on ne peut pas nécessairement contrôler une foule.»
Malgré cela, il a expliqué que la stratégie avait été le résultat de l'expérience acquise au sein de la commission jeunesse du parti. Il a soutenu que les gens qu'il dirigeait vers les microphones n'étaient pas des pions : «Je n'ai pas engagé d'acteurs de théâtre.»
Il a finalement expliqué que s'il avait agi ainsi, c'est en raison d'une directive aux députés. «Le message qu'on avait eu, c'était qu'il s'agissait d'un congrès pour les membres, que les députés devaient écouter la volonté des membres, et prendre une place réduite. Évidemment, je ne voulais pas m'exposer trop souvent au micro, mais, à certaines occasions, il y avait des informations pertinentes que je voulais transmettre.».
M. Diamond était venu à un cheveu, samedi, de dévoiler sa stratégie. Lorsque les journalistes lui ont fait remarquer qu'une des propositions régionales portant sur le prolongement d'une autoroute n'était pas très environnementale, il a répondu : «Ça, faut faire attention, ce sont des propositions régionales qui vont être battues ou qui vont être en réflexion.»
Les résolutions ont en effet été battues. On connaît maintenant les circonstances. Un vrai p'tit Coderre, ce Diamond.
Je trouve ça dictatorial, et ça me déçoit beaucoup de la part d'un ex membre des jeunes libéraux.
Mais d'un autre côté je me dis que tant qu'on va écouter tous les groupes de pressions et tous les environnementalistes du Québec, on n'avancera jamais en fait de prospérité et de création de richesse via l'exploitation de nos richesses naturelles, la première étant l'hydro-électricité.
Aussi, je trouve ça niaiseux le monde qui sont comme nos ancêtres (si bien incarnés dans les personnages de l'émission «le temps d'une paix») :
Ils votaient rouge ou bleu.
C'était immuable.
Et ce, de génération en génération.
Les temps ont changés à mon avis.
Et ceux qui se cantonnent à un parti je vois ça comme ceux qui croient au pape et sont contre l'avortement car ils sont religieux.
Il arrive que la politique devienne une religion.
Que Dieu m'en préserve *clin d'oeil complice, ironique et taquin*
Commando anti-vert à l'ADQ
Gilbert Lavoie
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Les délégués de l'ADQ qui ont soumis des résolutions régionales au conseil général, à Victoriaville, auraient été étonnés s'ils avaient vu ce qui se passait à l'arrière de la salle, pendant qu'on débattait leurs résolutions à l'avant.
Entouré d'un petit commando issu de la commission jeunesse, le député de Maguerite-D'Youville, Simon-Pierre Diamond, dirigeait le trafic vers les microphones afin de bloquer les résolutions. Même l'attachée politique de M. Diamond, Christine Ibrahim, faisait partie du commando. Résultat de l'opération : toutes les résolutions environnementales préparées par les régions ont été rejetées ou édulcorées. Le même stratagème avait été utilisé la veille.
Dimanche matin, au petit déjeuner, le député est venu s'asseoir à la table voisine de la mienne avec trois délégués. Les quatre ont rigolé de leur succès de la veille, et discuté du bloquage des propositions régionales. J'ai même entendu l'un d'eux mettre les autres en garde contre la possibilité que «cela se sache».
Curieux, je suis resté à l'arrière de la salle près du député Diamond au début de l'étude des propositions. C'est lui qui dirigeait le trafic des interventions au micro. Et comme la présidence avait limité à quatre le nombre d'interventions par résolution, il lui a suffi d'accaparer les microphones pour priver les proposeurs de leur droit de réplique aux objections. Même la nouvelle vice-présidente de l'ADQ, Sylvie Tremblay, de Verdun, a échoué dans sa tentative d'expliquer sa résolution préconisant des «gardiens verts» pour faire respecter les normes environnementales. La présidente sortante de l'ADQ dans Verchères, Brigitte Cardinal, a connu le même sort avec une résolution demandant l'installation de compteurs d'eau.
Interrogées après leur échec, les deux femmes se sont montrées déçues, mais elles ignoraient avoir été victimes d'une opération organisée par leur propre parti.
Les résolutions bloquées par le commando Diamond ne méritaient pas nécessairement d'être adoptées. Mais dans un parti qui se veut plus démocrate que les autres, on aurait dû laisser la chance aux militants de défendre leurs idées. Au Parti québécois, le champion des débats, on envoie les ministres au microphone lorsqu'on veut bloquer une résolution. Mais ils le font à visage découvert.
Joint au téléphone, le député Diamond a reconnu avoir dirigé cette opération, mais il a nié avoir tout bloqué. «Écoutez, il y avait 500 personnes. C'est pas moi puis quatre de mes «i»boys»/i» comme vous dites. C'était effectivement les mêmes (à aller au micro), mais on ne peut pas nécessairement contrôler une foule.»
Malgré cela, il a expliqué que la stratégie avait été le résultat de l'expérience acquise au sein de la commission jeunesse du parti. Il a soutenu que les gens qu'il dirigeait vers les microphones n'étaient pas des pions : «Je n'ai pas engagé d'acteurs de théâtre.»
Il a finalement expliqué que s'il avait agi ainsi, c'est en raison d'une directive aux députés. «Le message qu'on avait eu, c'était qu'il s'agissait d'un congrès pour les membres, que les députés devaient écouter la volonté des membres, et prendre une place réduite. Évidemment, je ne voulais pas m'exposer trop souvent au micro, mais, à certaines occasions, il y avait des informations pertinentes que je voulais transmettre.».
M. Diamond était venu à un cheveu, samedi, de dévoiler sa stratégie. Lorsque les journalistes lui ont fait remarquer qu'une des propositions régionales portant sur le prolongement d'une autoroute n'était pas très environnementale, il a répondu : «Ça, faut faire attention, ce sont des propositions régionales qui vont être battues ou qui vont être en réflexion.»
Les résolutions ont en effet été battues. On connaît maintenant les circonstances. Un vrai p'tit Coderre, ce Diamond.
Je trouve ça dictatorial, et ça me déçoit beaucoup de la part d'un ex membre des jeunes libéraux.
Mais d'un autre côté je me dis que tant qu'on va écouter tous les groupes de pressions et tous les environnementalistes du Québec, on n'avancera jamais en fait de prospérité et de création de richesse via l'exploitation de nos richesses naturelles, la première étant l'hydro-électricité.
Aussi, je trouve ça niaiseux le monde qui sont comme nos ancêtres (si bien incarnés dans les personnages de l'émission «le temps d'une paix») :
Ils votaient rouge ou bleu.
C'était immuable.
Et ce, de génération en génération.
Les temps ont changés à mon avis.
Et ceux qui se cantonnent à un parti je vois ça comme ceux qui croient au pape et sont contre l'avortement car ils sont religieux.
Il arrive que la politique devienne une religion.
Que Dieu m'en préserve *clin d'oeil complice, ironique et taquin*
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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