Système de santé mixte public-privé
NetRoll a écritMoi en fait, ce qui me pose un problème, c'est quand ça coûte moins cher aux hôpitaux de louer une salle d'opération d'une clinique privée pour une journée que d'ouvrir une des leurs.
Mais qu'est-ce qui coûte tellement cher au public?
Les cliniques privées ont de l'équipement neuf qu'ils doivent amortir
On nous dit (je ne sais pas) que les infirmières seraient mieux payées au privé
Le privé est là pour faire de l'argent
Si ce ne sont ni l'équipement, ni les infirmières qui coûte tellement cher aux hôpitaux, c'est quoi? Les syndicats? Je ne sais pas, je pose la question.
Peut-être que la personne qui nettoie la salle d'opération dans la clinique privée a une job au salaire minimum. Peut-être que celui qui change les lumières aussi. C’est un bon questionnement constructif.
Je pense personnellement que ça vient de la lourde bureaucratie tout simplement. Un peu comme pour les routes, plutôt que d'avoir un contrat avec une compagnie privé qui aurait la responsabilité de garder les infrastructures en bon état, le gouvernement centralisateur préfère se garder cette responsabilité mais en remettant toujours à plus tard pour sauver de l’argent à court terme. Les élections ça marche à court terme, alors pourquoi penser long terme?!
Donc d’année en année on paie pour boucher des trous jusqu’à ce que vienne le temps de tout refaire à partir de zéro parce que l’état des infrastructures est rendu tellement chaotique que le gouvernement n’a plus le choix, ça devient une priorité politique puisque les gens y donne plus d’importance…
Donc on paie pour boucher des trous et ensuite pour tout refaire puisqu’on n’a pas entretenue. Qu’est-ce qui coûte plus cher au bout du compte? Attendre que sa maison soit pourrie tout partout et en reconstruire une nouvelle ou simplement l’entretenir et la rénover petit peu par petit d’année en année?
Et le pire dans tout ça c’est que lorsqu’on fait tout reconstruire on ne donne qu’un contrat pour la construction, aucun contrat de maintenance! Donc quand les travaux sont mal faits c’est notre problème… On paiera donc pour boucher les trous jusqu’à ce que le temps de tout reconstruire soit redevenu une priorité politique…
Un autre problème, selon moi, c’est le fait que le tout soit géré de façon centralisé…, j’aime l’idée d’avoir un responsable par région avec un salaire qui varie selon l’homogénéité de l’offre de soins équilibrés qu’il réussi à donner dans son territoire par rapport au budget donné, ça fait qu’il n’a donc pas intérêt à causer des déficits budgétaire comme c’est le cas dans nos hôpitaux…
Pour ce qui est du salaire des infirmières, on n’a pas de pouvoir là-dessus, ça va avec l’offre et la demande comme pour n’importe quel boulot…
Mais qu'est-ce qui coûte tellement cher au public?
Les cliniques privées ont de l'équipement neuf qu'ils doivent amortir
On nous dit (je ne sais pas) que les infirmières seraient mieux payées au privé
Le privé est là pour faire de l'argent
Si ce ne sont ni l'équipement, ni les infirmières qui coûte tellement cher aux hôpitaux, c'est quoi? Les syndicats? Je ne sais pas, je pose la question.
Peut-être que la personne qui nettoie la salle d'opération dans la clinique privée a une job au salaire minimum. Peut-être que celui qui change les lumières aussi. C’est un bon questionnement constructif.
Je pense personnellement que ça vient de la lourde bureaucratie tout simplement. Un peu comme pour les routes, plutôt que d'avoir un contrat avec une compagnie privé qui aurait la responsabilité de garder les infrastructures en bon état, le gouvernement centralisateur préfère se garder cette responsabilité mais en remettant toujours à plus tard pour sauver de l’argent à court terme. Les élections ça marche à court terme, alors pourquoi penser long terme?!
Donc d’année en année on paie pour boucher des trous jusqu’à ce que vienne le temps de tout refaire à partir de zéro parce que l’état des infrastructures est rendu tellement chaotique que le gouvernement n’a plus le choix, ça devient une priorité politique puisque les gens y donne plus d’importance…
Donc on paie pour boucher des trous et ensuite pour tout refaire puisqu’on n’a pas entretenue. Qu’est-ce qui coûte plus cher au bout du compte? Attendre que sa maison soit pourrie tout partout et en reconstruire une nouvelle ou simplement l’entretenir et la rénover petit peu par petit d’année en année?
Et le pire dans tout ça c’est que lorsqu’on fait tout reconstruire on ne donne qu’un contrat pour la construction, aucun contrat de maintenance! Donc quand les travaux sont mal faits c’est notre problème… On paiera donc pour boucher les trous jusqu’à ce que le temps de tout reconstruire soit redevenu une priorité politique…
Un autre problème, selon moi, c’est le fait que le tout soit géré de façon centralisé…, j’aime l’idée d’avoir un responsable par région avec un salaire qui varie selon l’homogénéité de l’offre de soins équilibrés qu’il réussi à donner dans son territoire par rapport au budget donné, ça fait qu’il n’a donc pas intérêt à causer des déficits budgétaire comme c’est le cas dans nos hôpitaux…
Pour ce qui est du salaire des infirmières, on n’a pas de pouvoir là-dessus, ça va avec l’offre et la demande comme pour n’importe quel boulot…
NetRoll a écritMoi en fait, ce qui me pose un problème, c'est quand ça coûte moins cher aux hôpitaux de louer une salle d'opération d'une clinique privée pour une journée que d'ouvrir une des leurs.
Mais qu'est-ce qui coûte tellement cher au public?
Les cliniques privées ont de l'équipement neuf qu'ils doivent amortir
On nous dit (je ne sais pas) que les infirmières seraient mieux payées au privé
Le privé est là pour faire de l'argent
Si ce ne sont ni l'équipement, ni les infirmières qui coûte tellement cher aux hôpitaux, c'est quoi? Les syndicats? Je ne sais pas, je pose la question.
Peut-être que la personne qui nettoie la salle d'opération dans la clinique privée a une job au salaire minimum. Peut-être que celui qui change les lumières aussi.
La FIQ interpelle le Groupe Castonguay
09 novembre 2007
Pierre Dubuc
« En Angleterre, les infirmières veulent revenir au secteur public. Elles avaient trouvé alléchant d’aller au secteur privé. Mais leur salaire a diminué de 11% en trois ans. » Voilà une des leçons que Lina Bonamie, la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), rapporte de sa participation au congrès de l’Internationale des services publics qui s’est tenu à Vienne en Autriche, du 24 au 28 septembre.
« L’atelier sur l’Angleterre était fort couru, nous dit-elle, particulièrement pour ceux oeuvrant dans le domaine de la santé. Comme cela est en train de se passer ici, les agences privées ont servi de fer de lance à la privatisation. Mais les conditions ont radicalement changé en quelques années. »
Je cherche plus de détails sur ce congres....
Mais qu'est-ce qui coûte tellement cher au public?
Les cliniques privées ont de l'équipement neuf qu'ils doivent amortir
On nous dit (je ne sais pas) que les infirmières seraient mieux payées au privé
Le privé est là pour faire de l'argent
Si ce ne sont ni l'équipement, ni les infirmières qui coûte tellement cher aux hôpitaux, c'est quoi? Les syndicats? Je ne sais pas, je pose la question.
Peut-être que la personne qui nettoie la salle d'opération dans la clinique privée a une job au salaire minimum. Peut-être que celui qui change les lumières aussi.
La FIQ interpelle le Groupe Castonguay
09 novembre 2007
Pierre Dubuc
« En Angleterre, les infirmières veulent revenir au secteur public. Elles avaient trouvé alléchant d’aller au secteur privé. Mais leur salaire a diminué de 11% en trois ans. » Voilà une des leçons que Lina Bonamie, la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), rapporte de sa participation au congrès de l’Internationale des services publics qui s’est tenu à Vienne en Autriche, du 24 au 28 septembre.
« L’atelier sur l’Angleterre était fort couru, nous dit-elle, particulièrement pour ceux oeuvrant dans le domaine de la santé. Comme cela est en train de se passer ici, les agences privées ont servi de fer de lance à la privatisation. Mais les conditions ont radicalement changé en quelques années. »
Je cherche plus de détails sur ce congres....
Cliniques privées et temps d’attente
Les services privés font grimper les coûts de la santé, prolongent les temps d’attente et lèsent les femmes
par Barbara Bourrier-LaCroix et Ghislaine Alleyne du Réseau canadien pour la santé des femmes
Au Canada, les temps d’attente pour obtenir des soins constituent depuis longtemps un problème majeur. C’est un fait que peu de gens songeraient à contester. Pourtant, on a l’impression que ceux et celles qui réclament une amélioration de la qualité et de l’efficacité des services, et défendent du même coup le principe de l’universalité, ont du mal à se faire entendre dans le concert médiatique qui accueille la création des cliniques privées.
Temps d’attente et établissements de santé privés
Les défenseurs d’un système de santé privé parallèle prétendent que la cohabitation public-privé permettra de résoudre la crise des temps d’attente. Les personnes qui en ont les moyens paieront pour obtenir des services privés; ceci aura pour effet d’accroître les fonds destinés au système public et de libérer des places sur les listes d’attente, de sorte que nous pourrons tous être soignés plus rapidement. Un système de santé privé permettrait donc de faire baisser les coûts et de renforcer le système public.
Ces arguments tiennent-ils ? Quelles pourraient être les conséquences pour les femmes canadiennes ?
En réalité, les cliniques privées contribuent à l’allongement du temps d’attente
Tout démontre que les systèmes de santé parallèles ne contribuent aucunement à réduire les listes d’attente. Une étude sur la prestation des soins par le secteur privé montre qu’en Angleterre et en Nouvelle-Zélande, les listes et les temps d’attente sont plus longs que dans les pays où, comme c’est le cas au Canada, la majorité des soins de santé sont dispensés par un système public à un seul payeur (soit le gouvernement).
Comment expliquer cette augmentation des temps d’attente ? Entre autres raisons, les établissements privés accueillent des patients plus jeunes et en meilleure santé, qui souffrent de maladies plus faciles et moins coûteuses à traiter, abandonnant les cas onéreux au système public. Par ailleurs, les médecins qui travaillent à la fois dans le public et dans le privé (où ils gagnent davantage) ont intérêt à maintenir de longues listes d’attente, puisqu’elles incitent les patients à se tourner vers le privé, un effet qu’on pourrait qualifier de « pervers ».
L’argument le plus convaincant à l’encontre des soins privés reste le plus évident : le système privé draine des médecins et des infirmières dont on a absolument besoin dans le public. Comme le signale la Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé, « il est difficile de comprendre comment l’exode vers les établissements privés peut réduire les temps d’attente dans le système public ».
Les soins de santé coûtent plus cher dans le privé que dans le public
La prestation des soins tend à coûter plus cher dans le privé que dans le public. En Suède et en Australie, le système privé a compromis l’égalité d’accès aux soins, prolongé les temps d’attente dans le secteur public et accru de manière substantielle les coûts administratifs et globaux. Les données touchant les soins directs aux patients indiquent que les chirurgies confiées en sous-traitance au secteur privé tendent à coûter plus cher que dans le public. Les établissements privés sont soumis à l’obligation d’engendrer des profits pour leurs actionnaires, alors que les établissements publics peuvent investir ces sommes dans les soins aux patients.
La question du coût des soins privés a une importance particulière pour les femmes, étant donné qu’elles gagnent en moyenne moins que les hommes. Elles sont aussi moins susceptibles de jouir d’une assurance-santé complémentaire. Par ailleurs, les taux de maladies chroniques et d’incapacité sont plus élevés chez les femmes, ce qui limite leur admissibilité aux régimes d’assurance privés.
Il y a de plus en plus de raisons de croire que la qualité des soins est supérieure dans le système public
Pour survivre, les établissements privés sont soumis à l’impératif d’engendrer des profits. Une façon d’y parvenir est de rogner sur la qualité des soins. Selon une analyse publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne (vol. 166, no 11, 2002), les hôpitaux privés posent un risque de décès plus élevé que les hôpitaux publics.
D’autres études ont démontré que la sous-traitance des services de santé appauvrit la qualité des soins. En effet, les établissements privés sont moins enclins à offrir des programmes de formation continue à leurs employés. En définitive, quand la qualité des soins diminue, ce sont les femmes qui en pâtissent, car elles représentent aussi bien la majorité des bénéficiaires que des prestataires.
Dans un système privé, les profits passent avant les personnes
Pour augmenter leurs profits, les établissements privés doivent limiter les coûts de la main-d’œuvre. Comment s’y prennent-ils ? En offrant des salaires inférieurs, en réduisant le nombre d’employés affectés à une tâche, en limitant les avantages sociaux et en supprimant la sécurité d’emploi. Ce sont d’abord les femmes qui subissent les contrecoups de ces compressions, car elles représentent 80 % de la main-d’œuvre rémunérée du secteur de la santé. Nombreuses sont celles qui élèvent des enfants. Leurs conditions de travail, parfois inadmissibles, entraînent des répercussions sur leur santé, leur bien-être et leur vie familiale.
Pour en savoir davantage ou consulter les sources des études citées dans cet article :
www.cwhn.ca/ressources/rcsf/privateClinics_f.html ou 1 888 818-9172.
Suggestions de lectures :
« Analyse comparative entre les sexes et temps d’attente »
par Beth E. Jackson, Ann Pederson et Madeline Boscoe du groupe de travail Les femmes et la réforme en santé
« Une réflexion sur les différences de genre et les temps d’attente »
par Beth E. Jackson, Ann Pederson et Madeline Boscoe du groupe de travail Les femmes et la réforme en santé
Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé, collection À bas les mythes
Les services privés font grimper les coûts de la santé, prolongent les temps d’attente et lèsent les femmes
par Barbara Bourrier-LaCroix et Ghislaine Alleyne du Réseau canadien pour la santé des femmes
Au Canada, les temps d’attente pour obtenir des soins constituent depuis longtemps un problème majeur. C’est un fait que peu de gens songeraient à contester. Pourtant, on a l’impression que ceux et celles qui réclament une amélioration de la qualité et de l’efficacité des services, et défendent du même coup le principe de l’universalité, ont du mal à se faire entendre dans le concert médiatique qui accueille la création des cliniques privées.
Temps d’attente et établissements de santé privés
Les défenseurs d’un système de santé privé parallèle prétendent que la cohabitation public-privé permettra de résoudre la crise des temps d’attente. Les personnes qui en ont les moyens paieront pour obtenir des services privés; ceci aura pour effet d’accroître les fonds destinés au système public et de libérer des places sur les listes d’attente, de sorte que nous pourrons tous être soignés plus rapidement. Un système de santé privé permettrait donc de faire baisser les coûts et de renforcer le système public.
Ces arguments tiennent-ils ? Quelles pourraient être les conséquences pour les femmes canadiennes ?
En réalité, les cliniques privées contribuent à l’allongement du temps d’attente
Tout démontre que les systèmes de santé parallèles ne contribuent aucunement à réduire les listes d’attente. Une étude sur la prestation des soins par le secteur privé montre qu’en Angleterre et en Nouvelle-Zélande, les listes et les temps d’attente sont plus longs que dans les pays où, comme c’est le cas au Canada, la majorité des soins de santé sont dispensés par un système public à un seul payeur (soit le gouvernement).
Comment expliquer cette augmentation des temps d’attente ? Entre autres raisons, les établissements privés accueillent des patients plus jeunes et en meilleure santé, qui souffrent de maladies plus faciles et moins coûteuses à traiter, abandonnant les cas onéreux au système public. Par ailleurs, les médecins qui travaillent à la fois dans le public et dans le privé (où ils gagnent davantage) ont intérêt à maintenir de longues listes d’attente, puisqu’elles incitent les patients à se tourner vers le privé, un effet qu’on pourrait qualifier de « pervers ».
L’argument le plus convaincant à l’encontre des soins privés reste le plus évident : le système privé draine des médecins et des infirmières dont on a absolument besoin dans le public. Comme le signale la Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé, « il est difficile de comprendre comment l’exode vers les établissements privés peut réduire les temps d’attente dans le système public ».
Les soins de santé coûtent plus cher dans le privé que dans le public
La prestation des soins tend à coûter plus cher dans le privé que dans le public. En Suède et en Australie, le système privé a compromis l’égalité d’accès aux soins, prolongé les temps d’attente dans le secteur public et accru de manière substantielle les coûts administratifs et globaux. Les données touchant les soins directs aux patients indiquent que les chirurgies confiées en sous-traitance au secteur privé tendent à coûter plus cher que dans le public. Les établissements privés sont soumis à l’obligation d’engendrer des profits pour leurs actionnaires, alors que les établissements publics peuvent investir ces sommes dans les soins aux patients.
La question du coût des soins privés a une importance particulière pour les femmes, étant donné qu’elles gagnent en moyenne moins que les hommes. Elles sont aussi moins susceptibles de jouir d’une assurance-santé complémentaire. Par ailleurs, les taux de maladies chroniques et d’incapacité sont plus élevés chez les femmes, ce qui limite leur admissibilité aux régimes d’assurance privés.
Il y a de plus en plus de raisons de croire que la qualité des soins est supérieure dans le système public
Pour survivre, les établissements privés sont soumis à l’impératif d’engendrer des profits. Une façon d’y parvenir est de rogner sur la qualité des soins. Selon une analyse publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne (vol. 166, no 11, 2002), les hôpitaux privés posent un risque de décès plus élevé que les hôpitaux publics.
D’autres études ont démontré que la sous-traitance des services de santé appauvrit la qualité des soins. En effet, les établissements privés sont moins enclins à offrir des programmes de formation continue à leurs employés. En définitive, quand la qualité des soins diminue, ce sont les femmes qui en pâtissent, car elles représentent aussi bien la majorité des bénéficiaires que des prestataires.
Dans un système privé, les profits passent avant les personnes
Pour augmenter leurs profits, les établissements privés doivent limiter les coûts de la main-d’œuvre. Comment s’y prennent-ils ? En offrant des salaires inférieurs, en réduisant le nombre d’employés affectés à une tâche, en limitant les avantages sociaux et en supprimant la sécurité d’emploi. Ce sont d’abord les femmes qui subissent les contrecoups de ces compressions, car elles représentent 80 % de la main-d’œuvre rémunérée du secteur de la santé. Nombreuses sont celles qui élèvent des enfants. Leurs conditions de travail, parfois inadmissibles, entraînent des répercussions sur leur santé, leur bien-être et leur vie familiale.
Pour en savoir davantage ou consulter les sources des études citées dans cet article :
www.cwhn.ca/ressources/rcsf/privateClinics_f.html ou 1 888 818-9172.
Suggestions de lectures :
« Analyse comparative entre les sexes et temps d’attente »
par Beth E. Jackson, Ann Pederson et Madeline Boscoe du groupe de travail Les femmes et la réforme en santé
« Une réflexion sur les différences de genre et les temps d’attente »
par Beth E. Jackson, Ann Pederson et Madeline Boscoe du groupe de travail Les femmes et la réforme en santé
Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé, collection À bas les mythes
Bof, moi les articles et les études... pour chaque étude qui dit blanc, il y en a une qui dit noir.
Je pense malheureusement que ça revient encore pas mal au syndicalisme et au protectionnisme qu'ils font. Un gars qui fait 50 000$ par année pour nettoyer le plancher... ça fait augmenter la facture totale. Pis s'ils n'ont pas leurs augmentations, ils font une grève qui paralyse tout le système de santé... tk. Je m'arrête ici.
Je n'ai pas de problème à payer à quelqu'un le salaire qu'il mérite. Mais le payer le double, ça me titille un peu.
Je pense malheureusement que ça revient encore pas mal au syndicalisme et au protectionnisme qu'ils font. Un gars qui fait 50 000$ par année pour nettoyer le plancher... ça fait augmenter la facture totale. Pis s'ils n'ont pas leurs augmentations, ils font une grève qui paralyse tout le système de santé... tk. Je m'arrête ici.
Je n'ai pas de problème à payer à quelqu'un le salaire qu'il mérite. Mais le payer le double, ça me titille un peu.

NetRoll a écritBof, moi les articles et les études... pour chaque étude qui dit blanc, il y en a une qui dit noir.
Je pense malheureusement que ça revient encore pas mal au syndicalisme et au protectionnisme qu'ils font. Un gars qui fait 50 000$ par année pour nettoyer le plancher... ça fait augmenter la facture totale. Pis s'ils n'ont pas leurs augmentations, ils font une grève qui paralyse tout le système de santé... tk. Je m'arrête ici.
Je n'ai pas de problème à payer à quelqu'un le salaire qu'il mérite. Mais le payer le double, ça me titille un peu.
Je suis d'accord pour les analyses, mais quand il viendra le temps de voter les politiciens vont nous les bombarder a tour de bras.....
Je pense malheureusement que ça revient encore pas mal au syndicalisme et au protectionnisme qu'ils font. Un gars qui fait 50 000$ par année pour nettoyer le plancher... ça fait augmenter la facture totale. Pis s'ils n'ont pas leurs augmentations, ils font une grève qui paralyse tout le système de santé... tk. Je m'arrête ici.
Je n'ai pas de problème à payer à quelqu'un le salaire qu'il mérite. Mais le payer le double, ça me titille un peu.
Je suis d'accord pour les analyses, mais quand il viendra le temps de voter les politiciens vont nous les bombarder a tour de bras.....
Une petite derniere... pour la journée
http://www.gris.umontreal.ca/rapportpdf/N07-02.pdf
http://www.gris.umontreal.ca/rapportpdf/N07-02.pdf
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8114
- Inscription : mer. oct. 29, 2003 1:00 am
Acrux a écrit C’est un bon questionnement constructif.
Je pense personnellement que ça vient de la lourde bureaucratie tout simplement. Un peu comme pour les routes, plutôt que d'avoir un contrat avec une compagnie privé qui aurait la responsabilité de garder les infrastructures en bon état, le gouvernement centralisateur préfère se garder cette responsabilité mais en remettant toujours à plus tard pour sauver de l’argent à court terme. Les élections ça marche à court terme, alors pourquoi penser long terme?!
Donc d’année en année on paie pour boucher des trous jusqu’à ce que vienne le temps de tout refaire à partir de zéro parce que l’état des infrastructures est rendu tellement chaotique que le gouvernement n’a plus le choix, ça devient une priorité politique puisque les gens y donne plus d’importance…
Donc on paie pour boucher des trous et ensuite pour tout refaire puisqu’on n’a pas entretenue. Qu’est-ce qui coûte plus cher au bout du compte? Attendre que sa maison soit pourrie tout partout et en reconstruire une nouvelle ou simplement l’entretenir et la rénover petit peu par petit d’année en année?
Et le pire dans tout ça c’est que lorsqu’on fait tout reconstruire on ne donne qu’un contrat pour la construction, aucun contrat de maintenance! Donc quand les travaux sont mal faits c’est notre problème… On paiera donc pour boucher les trous jusqu’à ce que le temps de tout reconstruire soit redevenu une priorité politique…
Un autre problème, selon moi, c’est le fait que le tout soit géré de façon centralisé…, j’aime l’idée d’avoir un responsable par région avec un salaire qui varie selon l’homogénéité de l’offre de soins équilibrés qu’il réussi à donner dans son territoire par rapport au budget donné, ça fait qu’il n’a donc pas intérêt à causer des déficits budgétaire comme c’est le cas dans nos hôpitaux…
Pour ce qui est du salaire des infirmières, on n’a pas de pouvoir là-dessus, ça va avec l’offre et la demande comme pour n’importe quel boulot…
Le problème n'est pas le système en place comme tel mais plutôt les décisions politiques.
Si on prend en exemple le système routier, le PLQ va investir des tonnes d'argents pour la réparation des routes et infrastructures. Ce geste est sûrement une conséquence de ce qui s'est passé au pont de la Concorde donc, une décision politique
Sauf qu'en investissant massivement de la sorte, il risque de créer un nouveau Concorde. Il n'y a pas plus d'ingénieurs, techniciens, surveillants de chantier au ministère pour coordonner le tout. Les meilleures compagnies privés auront pratiquement tous des contrats et ils devront aussi aller chercher vers des compagnies plus douteuses pour combler le tout. Ça ouvre carrément la porte à de l'abus de la part de compagnies moins conscienceuses.
Je pense personnellement que ça vient de la lourde bureaucratie tout simplement. Un peu comme pour les routes, plutôt que d'avoir un contrat avec une compagnie privé qui aurait la responsabilité de garder les infrastructures en bon état, le gouvernement centralisateur préfère se garder cette responsabilité mais en remettant toujours à plus tard pour sauver de l’argent à court terme. Les élections ça marche à court terme, alors pourquoi penser long terme?!
Donc d’année en année on paie pour boucher des trous jusqu’à ce que vienne le temps de tout refaire à partir de zéro parce que l’état des infrastructures est rendu tellement chaotique que le gouvernement n’a plus le choix, ça devient une priorité politique puisque les gens y donne plus d’importance…
Donc on paie pour boucher des trous et ensuite pour tout refaire puisqu’on n’a pas entretenue. Qu’est-ce qui coûte plus cher au bout du compte? Attendre que sa maison soit pourrie tout partout et en reconstruire une nouvelle ou simplement l’entretenir et la rénover petit peu par petit d’année en année?
Et le pire dans tout ça c’est que lorsqu’on fait tout reconstruire on ne donne qu’un contrat pour la construction, aucun contrat de maintenance! Donc quand les travaux sont mal faits c’est notre problème… On paiera donc pour boucher les trous jusqu’à ce que le temps de tout reconstruire soit redevenu une priorité politique…
Un autre problème, selon moi, c’est le fait que le tout soit géré de façon centralisé…, j’aime l’idée d’avoir un responsable par région avec un salaire qui varie selon l’homogénéité de l’offre de soins équilibrés qu’il réussi à donner dans son territoire par rapport au budget donné, ça fait qu’il n’a donc pas intérêt à causer des déficits budgétaire comme c’est le cas dans nos hôpitaux…
Pour ce qui est du salaire des infirmières, on n’a pas de pouvoir là-dessus, ça va avec l’offre et la demande comme pour n’importe quel boulot…
Le problème n'est pas le système en place comme tel mais plutôt les décisions politiques.
Si on prend en exemple le système routier, le PLQ va investir des tonnes d'argents pour la réparation des routes et infrastructures. Ce geste est sûrement une conséquence de ce qui s'est passé au pont de la Concorde donc, une décision politique
Sauf qu'en investissant massivement de la sorte, il risque de créer un nouveau Concorde. Il n'y a pas plus d'ingénieurs, techniciens, surveillants de chantier au ministère pour coordonner le tout. Les meilleures compagnies privés auront pratiquement tous des contrats et ils devront aussi aller chercher vers des compagnies plus douteuses pour combler le tout. Ça ouvre carrément la porte à de l'abus de la part de compagnies moins conscienceuses.
Depuis qu'ils ont aggrandis toutes les universités alors que le nombre d'étudiants était en baisse, je ne me pose plus de questions sur la gestion du système de santé.
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Red Ketchup a écrit
Le problème n'est pas le système en place comme tel mais plutôt les décisions politiques.
Si on prend en exemple le système routier, le PLQ va investir des tonnes d'argents pour la réparation des routes et infrastructures. Ce geste est sûrement une conséquence de ce qui s'est passé au pont de la Concorde donc, une décision politique
Sauf qu'en investissant massivement de la sorte, il risque de créer un nouveau Concorde. Il n'y a pas plus d'ingénieurs, techniciens, surveillants de chantier au ministère pour coordonner le tout. Les meilleures compagnies privés auront pratiquement tous des contrats et ils devront aussi aller chercher vers des compagnies plus douteuses pour combler le tout. Ça ouvre carrément la porte à de l'abus de la part de compagnies moins conscienceuses.
Qu'est-ce qui est arrivé à la concorde? Quelqu'un a dit au gouvernement qu'il y avait un problème et le gouvernement à remis à plus tard, et à plus tard...
Si une compagnie privé avait été responsable de la maintenant ça n'aurait pas arrivé... Une compagnie qui perd un contrat du genre par incompétence fait faillite... Un gouvernement c'est différent... Il ne fait qu'attribuer l'erreur à d'autres et se fait réélire...
Le problème n'est pas le système en place comme tel mais plutôt les décisions politiques.
Si on prend en exemple le système routier, le PLQ va investir des tonnes d'argents pour la réparation des routes et infrastructures. Ce geste est sûrement une conséquence de ce qui s'est passé au pont de la Concorde donc, une décision politique
Sauf qu'en investissant massivement de la sorte, il risque de créer un nouveau Concorde. Il n'y a pas plus d'ingénieurs, techniciens, surveillants de chantier au ministère pour coordonner le tout. Les meilleures compagnies privés auront pratiquement tous des contrats et ils devront aussi aller chercher vers des compagnies plus douteuses pour combler le tout. Ça ouvre carrément la porte à de l'abus de la part de compagnies moins conscienceuses.
Qu'est-ce qui est arrivé à la concorde? Quelqu'un a dit au gouvernement qu'il y avait un problème et le gouvernement à remis à plus tard, et à plus tard...
Si une compagnie privé avait été responsable de la maintenant ça n'aurait pas arrivé... Une compagnie qui perd un contrat du genre par incompétence fait faillite... Un gouvernement c'est différent... Il ne fait qu'attribuer l'erreur à d'autres et se fait réélire...
C'était pas la qualité du béton qui était la cause principale du problème ayant mener à la tragédie du viaduc? Je crois bien que oui alors c'est la faute de l'entreprise privée qui la construite il y a plusieurs années et qui a fait faillite maintenant alors public ou privé ca change rien. C'est les politiques publiques qui sont nulles.
Ely a écritC'était pas la qualité du béton qui était la cause principale du problème ayant mener à la tragédie du viaduc? Je crois bien que oui alors c'est la faute de l'entreprise privée qui la construite il y a plusieurs années et qui a fait faillite maintenant alors public ou privé ca change rien. C'est les politiques publiques qui sont nulles.
Les politiques nulles c'est de ne pas avoir assuré la périmité.
Si on ne répare pas demain et après demain les trous, dans 10 ans ça va coûter 15 fois plus cher!
Un contrat en ppp fait en sorte que le fonctionnaire au lieu de demander les budgets d'entretien chaque année, il est la police du respect du contrat par le privé d'entretenir à chaque année les infrastructures...
Le fait qu'on change de ministre au 8 mois rend inconcevable le fait d'assurer la périmité temps réel des infrastructures, c'est trop facile de ne pas payer, de mettre l'argent supposément réservé à cet effet ailleurs et de par la suite mette la faute à un autre gouvernement... Avec un ppp on peut donner un contrat aux 5 ans à une compagnie qui pourra assurer la périmité tout au long de son contrat s'en pouvoir s'en sauver comme un gouvernement...
Présentement la périmité des infrastructure n'est pas assuré parce que le gouvernement décide, dans une année donnée, de ne pas payer. Et ce même si on paye nos taxes...
Les politiques nulles c'est de ne pas avoir assuré la périmité.
Si on ne répare pas demain et après demain les trous, dans 10 ans ça va coûter 15 fois plus cher!
Un contrat en ppp fait en sorte que le fonctionnaire au lieu de demander les budgets d'entretien chaque année, il est la police du respect du contrat par le privé d'entretenir à chaque année les infrastructures...
Le fait qu'on change de ministre au 8 mois rend inconcevable le fait d'assurer la périmité temps réel des infrastructures, c'est trop facile de ne pas payer, de mettre l'argent supposément réservé à cet effet ailleurs et de par la suite mette la faute à un autre gouvernement... Avec un ppp on peut donner un contrat aux 5 ans à une compagnie qui pourra assurer la périmité tout au long de son contrat s'en pouvoir s'en sauver comme un gouvernement...
Présentement la périmité des infrastructure n'est pas assuré parce que le gouvernement décide, dans une année donnée, de ne pas payer. Et ce même si on paye nos taxes...
Acrux a écrit
Les politiques nulles c'est de ne pas avoir assuré la périmité.
Si on ne répare pas demain et après demain les trous, dans 10 ans ça va coûter 15 fois plus cher!
Un contrat en ppp fait en sorte que le fonctionnaire au lieu de demander les budgets d'entretien chaque année, il est la police du respect du contrat par le privé d'entretenir à chaque année les infrastructures...
Le fait qu'on change de ministre au 8 mois rend inconcevable le fait d'assurer la périmité temps réel des infrastructures, c'est trop facile de ne pas payer, de mettre l'argent supposément réservé à cet effet ailleurs et de par la suite mette la faute à un autre gouvernement... Avec un ppp on peut donner un contrat aux 5 ans à une compagnie qui pourra assurer la périmité tout au long de son contrat s'en pouvoir s'en sauver comme un gouvernement...
Présentement la périmité des infrastructure n'est pas assuré parce que le gouvernement décide, dans une année donnée, de ne pas payer. Et ce même si on paye nos taxes...
Si on donne des contrats au PPP pour la maintenance, premièrement les prix vont monter et deuxièmement ca assure pas que la job va être faite mieux, ca veux juste dire que si le constructeur est chanceux il arrivera rien même s'il fait pas beaucoup de maintenance et si il arrive de quoi, ce qui arrive au 10 ans a date, ben il va être poursuivi, faire faillite, et on sera pas plus avancer au bout du compte.
On devrait s'ouvrir les yeux et se dire qu'on habite un pays nordique et que certaine construction ne sont pas adapter à notre climat. Des route ca en prend mais on devrait penser diminuer le traffic routier pour donner une chance aux infrastructure de durer plus longtemps. Ca nous prendrais un meilleur système en commun, un TGV dans le corridor Québec-Windsor et plus de trains de banlieu dans les autres grandes villes du Québec. Ca serait tellement agréable de pouvoir se débarasser de nos automobiles qui coutent chères, polluent et mettent la vie des gens en danger.
Bon je rêve en couleur mais j'ai habiter dans plusieurs pays du monde et même les plus défavorisés on un meilleur système de transport en commun merde.
Les politiques nulles c'est de ne pas avoir assuré la périmité.
Si on ne répare pas demain et après demain les trous, dans 10 ans ça va coûter 15 fois plus cher!
Un contrat en ppp fait en sorte que le fonctionnaire au lieu de demander les budgets d'entretien chaque année, il est la police du respect du contrat par le privé d'entretenir à chaque année les infrastructures...
Le fait qu'on change de ministre au 8 mois rend inconcevable le fait d'assurer la périmité temps réel des infrastructures, c'est trop facile de ne pas payer, de mettre l'argent supposément réservé à cet effet ailleurs et de par la suite mette la faute à un autre gouvernement... Avec un ppp on peut donner un contrat aux 5 ans à une compagnie qui pourra assurer la périmité tout au long de son contrat s'en pouvoir s'en sauver comme un gouvernement...
Présentement la périmité des infrastructure n'est pas assuré parce que le gouvernement décide, dans une année donnée, de ne pas payer. Et ce même si on paye nos taxes...
Si on donne des contrats au PPP pour la maintenance, premièrement les prix vont monter et deuxièmement ca assure pas que la job va être faite mieux, ca veux juste dire que si le constructeur est chanceux il arrivera rien même s'il fait pas beaucoup de maintenance et si il arrive de quoi, ce qui arrive au 10 ans a date, ben il va être poursuivi, faire faillite, et on sera pas plus avancer au bout du compte.
On devrait s'ouvrir les yeux et se dire qu'on habite un pays nordique et que certaine construction ne sont pas adapter à notre climat. Des route ca en prend mais on devrait penser diminuer le traffic routier pour donner une chance aux infrastructure de durer plus longtemps. Ca nous prendrais un meilleur système en commun, un TGV dans le corridor Québec-Windsor et plus de trains de banlieu dans les autres grandes villes du Québec. Ca serait tellement agréable de pouvoir se débarasser de nos automobiles qui coutent chères, polluent et mettent la vie des gens en danger.
Bon je rêve en couleur mais j'ai habiter dans plusieurs pays du monde et même les plus défavorisés on un meilleur système de transport en commun merde.
Ely a écrit
Si on donne des contrats au PPP pour la maintenance, premièrement les prix vont monter et deuxièmement ca assure pas que la job va être faite mieux, ca veux juste dire que si le constructeur est chanceux il arrivera rien même s'il fait pas beaucoup de maintenance et si il arrive de quoi, ce qui arrive au 10 ans a date, ben il va être poursuivi, faire faillite, et on sera pas plus avancer au bout du compte.
On devrait s'ouvrir les yeux et se dire qu'on habite un pays nordique et que certaine construction ne sont pas adapter à notre climat. Des route ca en prend mais on devrait penser diminuer le traffic routier pour donner une chance aux infrastructure de durer plus longtemps. Ca nous prendrais un meilleur système en commun, un TGV dans le corridor Québec-Windsor et plus de trains de banlieu dans les autres grandes villes du Québec. Ca serait tellement agréable de pouvoir se débarasser de nos automobiles qui coutent chères, polluent et mettent la vie des gens en danger.
Bon je rêve en couleur mais j'ai habiter dans plusieurs pays du monde et même les plus défavorisés on un meilleur système de transport en commun merde.
Si on donne des contrats au PPP pour la maintenance, premièrement les prix vont monter et deuxièmement ca assure pas que la job va être faite mieux, ca veux juste dire que si le constructeur est chanceux il arrivera rien même s'il fait pas beaucoup de maintenance et si il arrive de quoi, ce qui arrive au 10 ans a date, ben il va être poursuivi, faire faillite, et on sera pas plus avancer au bout du compte.
On devrait s'ouvrir les yeux et se dire qu'on habite un pays nordique et que certaine construction ne sont pas adapter à notre climat. Des route ca en prend mais on devrait penser diminuer le traffic routier pour donner une chance aux infrastructure de durer plus longtemps. Ca nous prendrais un meilleur système en commun, un TGV dans le corridor Québec-Windsor et plus de trains de banlieu dans les autres grandes villes du Québec. Ca serait tellement agréable de pouvoir se débarasser de nos automobiles qui coutent chères, polluent et mettent la vie des gens en danger.
Bon je rêve en couleur mais j'ai habiter dans plusieurs pays du monde et même les plus défavorisés on un meilleur système de transport en commun merde.
Ely a écrit
Si on donne des contrats au PPP pour la maintenance, premièrement les prix vont monter et deuxièmement ca assure pas que la job va être faite mieux, ca veux juste dire que si le constructeur est chanceux il arrivera rien même s'il fait pas beaucoup de maintenance et si il arrive de quoi, ce qui arrive au 10 ans a date, ben il va être poursuivi, faire faillite, et on sera pas plus avancer au bout du compte.
On devrait s'ouvrir les yeux et se dire qu'on habite un pays nordique et que certaine construction ne sont pas adapter à notre climat. Des route ca en prend mais on devrait penser diminuer le traffic routier pour donner une chance aux infrastructure de durer plus longtemps. Ca nous prendrais un meilleur système en commun, un TGV dans le corridor Québec-Windsor et plus de trains de banlieu dans les autres grandes villes du Québec. Ca serait tellement agréable de pouvoir se débarasser de nos automobiles qui coutent chères, polluent et mettent la vie des gens en danger.
Bon je rêve en couleur mais j'ai habiter dans plusieurs pays du monde et même les plus défavorisés on un meilleur système de transport en commun merde. Le principe du parteniariat publique privé c'est que l'on paie une entreprise pour la construction et la maintenance d'un infrasutructure.
C'est moin cher premièrement parce que le tout ce fait par un appel d'offre, qui dit compétition dit baisse de prix.
Et deuxièmement, comme tu dis, peut-être que la compagnie n'entretiendra pas, c'est d'ailleurs au gouvernement à faire respecter le contrat, mais s'il devait arriver quelque chose comme le pont de la Concorde qui s'effondre ce serait l'entreprise privé qui aurait la responsabilité de payer les réparations, et non le gouvernement.
Le principe c'est que la conception, le financement, la construction et le trafic seraient supportés par le secteur privé.
Comme tu as l'air de connaitre beaucoup de pays tu sais peut-être que ce principe fonctionne très bien en France.
Et comme tu le dis également très bien, nous vivons dans un pays nordique, ça serait d'autant plus avantageux pour nous de céder les risques financiers au privé...
Si on donne des contrats au PPP pour la maintenance, premièrement les prix vont monter et deuxièmement ca assure pas que la job va être faite mieux, ca veux juste dire que si le constructeur est chanceux il arrivera rien même s'il fait pas beaucoup de maintenance et si il arrive de quoi, ce qui arrive au 10 ans a date, ben il va être poursuivi, faire faillite, et on sera pas plus avancer au bout du compte.
On devrait s'ouvrir les yeux et se dire qu'on habite un pays nordique et que certaine construction ne sont pas adapter à notre climat. Des route ca en prend mais on devrait penser diminuer le traffic routier pour donner une chance aux infrastructure de durer plus longtemps. Ca nous prendrais un meilleur système en commun, un TGV dans le corridor Québec-Windsor et plus de trains de banlieu dans les autres grandes villes du Québec. Ca serait tellement agréable de pouvoir se débarasser de nos automobiles qui coutent chères, polluent et mettent la vie des gens en danger.
Bon je rêve en couleur mais j'ai habiter dans plusieurs pays du monde et même les plus défavorisés on un meilleur système de transport en commun merde. Le principe du parteniariat publique privé c'est que l'on paie une entreprise pour la construction et la maintenance d'un infrasutructure.
C'est moin cher premièrement parce que le tout ce fait par un appel d'offre, qui dit compétition dit baisse de prix.
Et deuxièmement, comme tu dis, peut-être que la compagnie n'entretiendra pas, c'est d'ailleurs au gouvernement à faire respecter le contrat, mais s'il devait arriver quelque chose comme le pont de la Concorde qui s'effondre ce serait l'entreprise privé qui aurait la responsabilité de payer les réparations, et non le gouvernement.
Le principe c'est que la conception, le financement, la construction et le trafic seraient supportés par le secteur privé.
Comme tu as l'air de connaitre beaucoup de pays tu sais peut-être que ce principe fonctionne très bien en France.
Et comme tu le dis également très bien, nous vivons dans un pays nordique, ça serait d'autant plus avantageux pour nous de céder les risques financiers au privé...
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Le dimanche 17 février 2008
Santé : le tabou
Alain Dubuc
La Presse
La santé est un besoin fondamental. C’est aussi une mission sociale essentielle. Si essentielle qu’on ne veut pas la corrompre en la soumettant aux contraintes de l’économie et à la logique marchande. Ces craintes, compréhensibles, expliquent pourquoi on a voulu mettre le monde de la santé à l’abri de ce genre de pressions, notamment en privilégiant un système public et gratuit.
Nous avons commis une erreur en sacralisant la santé et en refusant d’accepter que, malgré son rôle essentiel, elle est également une activité économique. Ce refus a deux conséquences.
La première, c’est qu’on se prive d’un levier important. Les dépenses de santé, on le sait, représentent un peu plus de 10 % du PIB, 39 % des dépenses publiques québécoises. En la mettant dans une bulle, dans un monde à part, on accepte que 10 % de nos ressources ne contribue pas à la création de richesse.
La seconde, plus fondamentale, c’est qu’involontairement, on condamne, dans les faits, le monde de la santé à la stagnation. On voit maintenant la santé comme une dépense, un coût, une contrainte, une perception renforcée par le fait que le gros du financement provient du secteur public et donc des impôts. On a donc aussi tendance à vouloir combattre la croissance des dépenses en santé, en raison des pressions insupportables que cela exerce sur les ressources disponibles.
Mais au nom de quelle logique ? Pourquoi faudrait-il dépenser le moins possible en santé ? Quand les dépenses augmentent dans un secteur, par exemple le loisir, personne ne grimpe aux rideaux. On pense plutôt au potentiel que permet cette consommation, en qualité de vie, en emplois, en développement du tourisme, en entreprises nouvelles. Pas en santé. Et pourtant, la croissance de ce secteur permet la création d’emplois de qualité, développe des activités de pointe, renforce l’économie du savoir, permet d’augmenter à la fois le niveau de vie et la qualité de vie. Dans une société qui s’enrichit, il serait normal qu’une portion croissante des ressources additionnelles aille vers ce secteur qui répond à des besoins et procure du bien-être.
Mais pour qu’un raisonnement comme celui-là tienne la route, il faut que les activités liées à la santé puissent aussi, sans affecter leur mission première, contribuer à la création de richesse. Et c’est là qu’intervient le tabou. On a mis la santé dans une bulle, ce qu’on n’a pas fait avec d’autres besoins encore plus essentiels, comme la nourriture et le logement, ni avec d’autres missions sociales, comme l’éducation.
Voilà un bel exemple. On a accepté que l’éducation ait une double mission, d’abord sociale, mais aussi économique. Et cela a transformé le réseau de l’éducation. Les activités sont largement financées par l’État, mais il y a aussi un réseau d’écoles privées qui ont un effet dynamisant sur le système. C’est un monde de concurrence, pas seulement entre le privé et le public, mais entre les cégeps, entre les universités. On pense en termes de développement et de croissance. On fait de l’argent, en acceptant des étudiants d’ailleurs. On exporte notre savoir-faire.
Une telle logique, malgré ses risques, ferait du bien en santé. Par exemple, le choix de l’emplacement du CHUM aurait peut-être été différent si on avait tenu compte du levier technologique que proposait le projet d’Outremont. On réagirait moins négativement à l’idée d’avoir deux hôpitaux de pointe, un avantage évident dans une ville de savoir. On aborderait autrement le contingentement des professions médicales, une aberration dans une société qui dit vouloir plus de diplômés de haut niveau. On utiliserait plus intelligemment les pharmaciens, exclus parce que leur activité marchande dérange. On encouragerait aussi la création d’entreprises qui investissent, innovent, arrivent avec de nouvelles idées. On exporterait peut-être nos services. Et surtout, et surtout, on introduirait de la concurrence dans le système
Ce décloisonnement de la santé, même s’il heurte un tabou, refléterait davantage la réalité de la santé, qui dépasse largement le monde des soins curatifs. La santé, c’est aussi la prévention, l’environnement, la prise en compte des inégalités, le mode de vie. La façon dont on mange, nos choix de loisirs sont aussi des gestes liés à la santé. Il refléterait aussi le fait que les gens sont des consommateurs, y compris en santé, où ils ont les mêmes comportements qu’ailleurs.
Ce type de raisonnement ouvre la porte à une place plus grande du privé. C’est vrai. Mais le gros de ces changements d’attitude peut se faire à l’intérieur d’un système public.
L’important, c’est bien moins la présence plus ou moins grande du secteur privé, que l’introduction d’une dynamique de concurrence dans un système rigide.
Santé : le tabou
Alain Dubuc
La Presse
La santé est un besoin fondamental. C’est aussi une mission sociale essentielle. Si essentielle qu’on ne veut pas la corrompre en la soumettant aux contraintes de l’économie et à la logique marchande. Ces craintes, compréhensibles, expliquent pourquoi on a voulu mettre le monde de la santé à l’abri de ce genre de pressions, notamment en privilégiant un système public et gratuit.
Nous avons commis une erreur en sacralisant la santé et en refusant d’accepter que, malgré son rôle essentiel, elle est également une activité économique. Ce refus a deux conséquences.
La première, c’est qu’on se prive d’un levier important. Les dépenses de santé, on le sait, représentent un peu plus de 10 % du PIB, 39 % des dépenses publiques québécoises. En la mettant dans une bulle, dans un monde à part, on accepte que 10 % de nos ressources ne contribue pas à la création de richesse.
La seconde, plus fondamentale, c’est qu’involontairement, on condamne, dans les faits, le monde de la santé à la stagnation. On voit maintenant la santé comme une dépense, un coût, une contrainte, une perception renforcée par le fait que le gros du financement provient du secteur public et donc des impôts. On a donc aussi tendance à vouloir combattre la croissance des dépenses en santé, en raison des pressions insupportables que cela exerce sur les ressources disponibles.
Mais au nom de quelle logique ? Pourquoi faudrait-il dépenser le moins possible en santé ? Quand les dépenses augmentent dans un secteur, par exemple le loisir, personne ne grimpe aux rideaux. On pense plutôt au potentiel que permet cette consommation, en qualité de vie, en emplois, en développement du tourisme, en entreprises nouvelles. Pas en santé. Et pourtant, la croissance de ce secteur permet la création d’emplois de qualité, développe des activités de pointe, renforce l’économie du savoir, permet d’augmenter à la fois le niveau de vie et la qualité de vie. Dans une société qui s’enrichit, il serait normal qu’une portion croissante des ressources additionnelles aille vers ce secteur qui répond à des besoins et procure du bien-être.
Mais pour qu’un raisonnement comme celui-là tienne la route, il faut que les activités liées à la santé puissent aussi, sans affecter leur mission première, contribuer à la création de richesse. Et c’est là qu’intervient le tabou. On a mis la santé dans une bulle, ce qu’on n’a pas fait avec d’autres besoins encore plus essentiels, comme la nourriture et le logement, ni avec d’autres missions sociales, comme l’éducation.
Voilà un bel exemple. On a accepté que l’éducation ait une double mission, d’abord sociale, mais aussi économique. Et cela a transformé le réseau de l’éducation. Les activités sont largement financées par l’État, mais il y a aussi un réseau d’écoles privées qui ont un effet dynamisant sur le système. C’est un monde de concurrence, pas seulement entre le privé et le public, mais entre les cégeps, entre les universités. On pense en termes de développement et de croissance. On fait de l’argent, en acceptant des étudiants d’ailleurs. On exporte notre savoir-faire.
Une telle logique, malgré ses risques, ferait du bien en santé. Par exemple, le choix de l’emplacement du CHUM aurait peut-être été différent si on avait tenu compte du levier technologique que proposait le projet d’Outremont. On réagirait moins négativement à l’idée d’avoir deux hôpitaux de pointe, un avantage évident dans une ville de savoir. On aborderait autrement le contingentement des professions médicales, une aberration dans une société qui dit vouloir plus de diplômés de haut niveau. On utiliserait plus intelligemment les pharmaciens, exclus parce que leur activité marchande dérange. On encouragerait aussi la création d’entreprises qui investissent, innovent, arrivent avec de nouvelles idées. On exporterait peut-être nos services. Et surtout, et surtout, on introduirait de la concurrence dans le système
Ce décloisonnement de la santé, même s’il heurte un tabou, refléterait davantage la réalité de la santé, qui dépasse largement le monde des soins curatifs. La santé, c’est aussi la prévention, l’environnement, la prise en compte des inégalités, le mode de vie. La façon dont on mange, nos choix de loisirs sont aussi des gestes liés à la santé. Il refléterait aussi le fait que les gens sont des consommateurs, y compris en santé, où ils ont les mêmes comportements qu’ailleurs.
Ce type de raisonnement ouvre la porte à une place plus grande du privé. C’est vrai. Mais le gros de ces changements d’attitude peut se faire à l’intérieur d’un système public.
L’important, c’est bien moins la présence plus ou moins grande du secteur privé, que l’introduction d’une dynamique de concurrence dans un système rigide.
Prière et chant religieux
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Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Acrux a écrit Le principe du parteniariat publique privé c'est que l'on paie une entreprise pour la construction et la maintenance d'un infrasutructure.
C'est moin cher premièrement parce que le tout ce fait par un appel d'offre, qui dit compétition dit baisse de prix.
Et deuxièmement, comme tu dis, peut-être que la compagnie n'entretiendra pas, c'est d'ailleurs au gouvernement à faire respecter le contrat, mais s'il devait arriver quelque chose comme le pont de la Concorde qui s'effondre ce serait l'entreprise privé qui aurait la responsabilité de payer les réparations, et non le gouvernement.
Le principe c'est que la conception, le financement, la construction et le trafic seraient supportés par le secteur privé.
Comme tu as l'air de connaitre beaucoup de pays tu sais peut-être que ce principe fonctionne très bien en France.
Et comme tu le dis également très bien, nous vivons dans un pays nordique, ça serait d'autant plus avantageux pour nous de céder les risques financiers au privé...
C'est moin cher premièrement parce que le tout ce fait par un appel d'offre, qui dit compétition dit baisse de prix.
Et deuxièmement, comme tu dis, peut-être que la compagnie n'entretiendra pas, c'est d'ailleurs au gouvernement à faire respecter le contrat, mais s'il devait arriver quelque chose comme le pont de la Concorde qui s'effondre ce serait l'entreprise privé qui aurait la responsabilité de payer les réparations, et non le gouvernement.
Le principe c'est que la conception, le financement, la construction et le trafic seraient supportés par le secteur privé.
Comme tu as l'air de connaitre beaucoup de pays tu sais peut-être que ce principe fonctionne très bien en France.
Et comme tu le dis également très bien, nous vivons dans un pays nordique, ça serait d'autant plus avantageux pour nous de céder les risques financiers au privé...
Acrux a écrit Le principe du parteniariat publique privé c'est que l'on paie une entreprise pour la construction et la maintenance d'un infrasutructure.
C'est moin cher premièrement parce que le tout ce fait par un appel d'offre, qui dit compétition dit baisse de prix.
Et deuxièmement, comme tu dis, peut-être que la compagnie n'entretiendra pas, c'est d'ailleurs au gouvernement à faire respecter le contrat, mais s'il devait arriver quelque chose comme le pont de la Concorde qui s'effondre ce serait l'entreprise privé qui aurait la responsabilité de payer les réparations, et non le gouvernement.
Le principe c'est que la conception, le financement, la construction et le trafic seraient supportés par le secteur privé.
Comme tu as l'air de connaitre beaucoup de pays tu sais peut-être que ce principe fonctionne très bien en France.
Et comme tu le dis également très bien, nous vivons dans un pays nordique, ça serait d'autant plus avantageux pour nous de céder les risques financiers au privé...
Bon j'ai du effacer mon précédant message pour pas compromettre des gens...Je réécris donc plus sagement: Il n'y a pas beaucoup de compétition au Québec, on est un très petit marché même. Je sais que dans certain domaine le gouvernement fait déjà affaire avec le privé et souvent il n'y a qu'un seul soumissionnaire donc il peux demander le prix qu'il veux... Donc ca nous coute déjà très cher de faire affaire avec le privé pourquoi en prendre plus ? --Message edité par ely le 2008-02-19 13:09:13--
C'est moin cher premièrement parce que le tout ce fait par un appel d'offre, qui dit compétition dit baisse de prix.
Et deuxièmement, comme tu dis, peut-être que la compagnie n'entretiendra pas, c'est d'ailleurs au gouvernement à faire respecter le contrat, mais s'il devait arriver quelque chose comme le pont de la Concorde qui s'effondre ce serait l'entreprise privé qui aurait la responsabilité de payer les réparations, et non le gouvernement.
Le principe c'est que la conception, le financement, la construction et le trafic seraient supportés par le secteur privé.
Comme tu as l'air de connaitre beaucoup de pays tu sais peut-être que ce principe fonctionne très bien en France.
Et comme tu le dis également très bien, nous vivons dans un pays nordique, ça serait d'autant plus avantageux pour nous de céder les risques financiers au privé...
Bon j'ai du effacer mon précédant message pour pas compromettre des gens...Je réécris donc plus sagement: Il n'y a pas beaucoup de compétition au Québec, on est un très petit marché même. Je sais que dans certain domaine le gouvernement fait déjà affaire avec le privé et souvent il n'y a qu'un seul soumissionnaire donc il peux demander le prix qu'il veux... Donc ca nous coute déjà très cher de faire affaire avec le privé pourquoi en prendre plus ? --Message edité par ely le 2008-02-19 13:09:13--
Traitement-choc pour la santé
Le gouvernement du Québec fera un déficit de 7 milliards par année d’ici 10 ans s’il ne redresse pas la barre au sujet des dépenses de santé.
Et ce changement de direction, c’est la fin de la « gratuité de la santé » comme on l’a connue jusqu’ici, avec l’imposition de franchises, de cotisations, de factures à la clinique et même d’une hausse de la taxe de vente.
« Dans le secteur de la santé, il y a urgence d’agir », le système de santé peut continuer de refléter les principes auxquels les Québécois sont attachés « à condition d’agir vite et avec détermination », conclut le comité que préside l’ancien ministre Claude Castonguay, qui préconise un remède de cheval pour financer ce secteur toujours plus vorace.
En avoir pour son argent, la brique de plus de 300 pages obtenue par La Presse, est rendue publique ce matin par M. Castonguay et ses deux vice-présidents, Joanne Marcotte et Michel Venne, respectivement choisis par l’ADQ et le PQ.
>>> Consultez le rapport Castonguay : http://www.cyberpresse.ca/assets/pdf/CP1408219.PDF
« Le groupe de travail trace la voie à des transformations profondes, par rapport à nos façons de faire actuelles, concluent les auteurs. Le principal défi que nous avons à relever collectivement est d’adapter notre système de santé aux réalités et au contexte du XXIe siècle. »
Ce qui pourrait toutefois se révéler difficile d’application, puisque certains changements proposés contreviennent à la loi canadienne sur la santé, qui devrait être « modernisée », selon le comité. Les dispositions inadaptées et indûment contraignantes de cette loi devraient faire place à un cadre plus souple, selon eux.
Le comité Castonguay préconise par exemple « un décloisonnement circonscrit de la pratique médicale », et veut permettre aux médecins de pratiquer dans le privé, sous certaines conditions, sans avoir à se désengager du secteur public. Cette mixité sera permise dans les régions où il y a assez de médecins pour assurer les services publics.
Le rapport préconise aussi que Québec permette aux contribuables de s’assurer au privé « pour des services déjà couverts par le régime public ». Depuis l’arrêt Chaouli, seules les opérations pour la cataracte et les changements de hanche et de genou peuvent être assurés au privé – un marché réduit qui manque d’intérêt pour les assureurs.
Le document évalue à 42 milliards la facture annuelle de la santé à compter de 2017 si rien n’est fait. Le groupe préconise des réductions de dépenses d’une valeur de 4 milliards et propose de nouvelles sources de revenus, générant 2,7 milliards. Les dépenses de santé augmentent de 6 % par année depuis 10 ans, alors que la croissance économique tourne autour de 4 %.
Une fois par année, les patients inscrits à une clinique familiale qui s’engage à prendre en charge l’ensemble de leurs besoins de santé, devraient débourser une cotisation allant jusqu’à 100 $.
Dès l’année financière 2008-2009, Québec devrait aussi mettre en place un « Fonds de stabilisation » réservé uniquement aux dépenses de santé. Pour l’alimenter, on préconise une « franchise modulée en fonction de l’utilisation des services médicaux et du revenu familial », et « un pourcentage de la taxe de vente du Québec ».
On préfère la franchise au « ticket modérateur qui s’applique à tous ». La franchise tiendrait compte du revenu familial – le comité propose un plafond à 1 ou 2 % du revenu familial. Comme pour l’assurance médicaments, les démunis seraient épargnés.
Cette franchise tiendrait aussi compte du nombre de fois où un contribuable a utilisé le réseau de la Santé. Le comité propose la création d’un « T4 Santé » qui, délivré par la Régie de l’assurance maladie, ferait l’addition des coûts des services médicaux utilisés par le contribuable. Les visites chez le médecin d’enfants mineurs devraient être exclues du calcul de la franchise.
Le comité propose que ce financement soit complété par une hausse de 0,5 % ou de 1 % de la taxe de vente – un demi-point ferait entrer 600 millions par année dès maintenant et plus de 800 millions annuellement à compter de 2014.
On propose aussi des mesures de réduction de dépenses et des nouveaux tarifs. Cinquante millions pourraient être épargnés en revoyant les façons de fonctionner au ministère de la Santé et aux agences régionales. Jusqu’à 100 millions pourraient être trouvés en augmentant les tarifs du transport ambulancier. Le comité propose de cesser toute contribution publique au régime d’assurance médicaments pour les adhérents, une économie de 211 million. On préconise aussi une contribution des usagers en fonction des revenus pour l’aide à la vie quotidienne des personnes âgées – une économie pouvant atteindre 75 millions.
L’idée d’une nouvelle cotisation santé risque de se heurter rapidement aux objections de Mario Dumont, chef de l’ADQ, qui a toujours été opposé aux hausses de tarifications.
Quant à l’ouverture du comité à la mixité de la pratique – les médecins pourraient à la fois pratiquer au privé tout en étant participants au système public – elle soulèvera des objections du Parti québécois. Michel Venne, le commissaire choisi par le PQ, exprime déjà sur trois sujets, dont cette mixité, sa dissidence dans une longue lettre publiée en annexe du rapport, auquel il souscrit de manière générale. On craint surtout que l’ouverture au privé réduira les ressources déjà limitées pour le secteur public.
Le gouvernement du Québec fera un déficit de 7 milliards par année d’ici 10 ans s’il ne redresse pas la barre au sujet des dépenses de santé.
Et ce changement de direction, c’est la fin de la « gratuité de la santé » comme on l’a connue jusqu’ici, avec l’imposition de franchises, de cotisations, de factures à la clinique et même d’une hausse de la taxe de vente.
« Dans le secteur de la santé, il y a urgence d’agir », le système de santé peut continuer de refléter les principes auxquels les Québécois sont attachés « à condition d’agir vite et avec détermination », conclut le comité que préside l’ancien ministre Claude Castonguay, qui préconise un remède de cheval pour financer ce secteur toujours plus vorace.
En avoir pour son argent, la brique de plus de 300 pages obtenue par La Presse, est rendue publique ce matin par M. Castonguay et ses deux vice-présidents, Joanne Marcotte et Michel Venne, respectivement choisis par l’ADQ et le PQ.
>>> Consultez le rapport Castonguay : http://www.cyberpresse.ca/assets/pdf/CP1408219.PDF
« Le groupe de travail trace la voie à des transformations profondes, par rapport à nos façons de faire actuelles, concluent les auteurs. Le principal défi que nous avons à relever collectivement est d’adapter notre système de santé aux réalités et au contexte du XXIe siècle. »
Ce qui pourrait toutefois se révéler difficile d’application, puisque certains changements proposés contreviennent à la loi canadienne sur la santé, qui devrait être « modernisée », selon le comité. Les dispositions inadaptées et indûment contraignantes de cette loi devraient faire place à un cadre plus souple, selon eux.
Le comité Castonguay préconise par exemple « un décloisonnement circonscrit de la pratique médicale », et veut permettre aux médecins de pratiquer dans le privé, sous certaines conditions, sans avoir à se désengager du secteur public. Cette mixité sera permise dans les régions où il y a assez de médecins pour assurer les services publics.
Le rapport préconise aussi que Québec permette aux contribuables de s’assurer au privé « pour des services déjà couverts par le régime public ». Depuis l’arrêt Chaouli, seules les opérations pour la cataracte et les changements de hanche et de genou peuvent être assurés au privé – un marché réduit qui manque d’intérêt pour les assureurs.
Le document évalue à 42 milliards la facture annuelle de la santé à compter de 2017 si rien n’est fait. Le groupe préconise des réductions de dépenses d’une valeur de 4 milliards et propose de nouvelles sources de revenus, générant 2,7 milliards. Les dépenses de santé augmentent de 6 % par année depuis 10 ans, alors que la croissance économique tourne autour de 4 %.
Une fois par année, les patients inscrits à une clinique familiale qui s’engage à prendre en charge l’ensemble de leurs besoins de santé, devraient débourser une cotisation allant jusqu’à 100 $.
Dès l’année financière 2008-2009, Québec devrait aussi mettre en place un « Fonds de stabilisation » réservé uniquement aux dépenses de santé. Pour l’alimenter, on préconise une « franchise modulée en fonction de l’utilisation des services médicaux et du revenu familial », et « un pourcentage de la taxe de vente du Québec ».
On préfère la franchise au « ticket modérateur qui s’applique à tous ». La franchise tiendrait compte du revenu familial – le comité propose un plafond à 1 ou 2 % du revenu familial. Comme pour l’assurance médicaments, les démunis seraient épargnés.
Cette franchise tiendrait aussi compte du nombre de fois où un contribuable a utilisé le réseau de la Santé. Le comité propose la création d’un « T4 Santé » qui, délivré par la Régie de l’assurance maladie, ferait l’addition des coûts des services médicaux utilisés par le contribuable. Les visites chez le médecin d’enfants mineurs devraient être exclues du calcul de la franchise.
Le comité propose que ce financement soit complété par une hausse de 0,5 % ou de 1 % de la taxe de vente – un demi-point ferait entrer 600 millions par année dès maintenant et plus de 800 millions annuellement à compter de 2014.
On propose aussi des mesures de réduction de dépenses et des nouveaux tarifs. Cinquante millions pourraient être épargnés en revoyant les façons de fonctionner au ministère de la Santé et aux agences régionales. Jusqu’à 100 millions pourraient être trouvés en augmentant les tarifs du transport ambulancier. Le comité propose de cesser toute contribution publique au régime d’assurance médicaments pour les adhérents, une économie de 211 million. On préconise aussi une contribution des usagers en fonction des revenus pour l’aide à la vie quotidienne des personnes âgées – une économie pouvant atteindre 75 millions.
L’idée d’une nouvelle cotisation santé risque de se heurter rapidement aux objections de Mario Dumont, chef de l’ADQ, qui a toujours été opposé aux hausses de tarifications.
Quant à l’ouverture du comité à la mixité de la pratique – les médecins pourraient à la fois pratiquer au privé tout en étant participants au système public – elle soulèvera des objections du Parti québécois. Michel Venne, le commissaire choisi par le PQ, exprime déjà sur trois sujets, dont cette mixité, sa dissidence dans une longue lettre publiée en annexe du rapport, auquel il souscrit de manière générale. On craint surtout que l’ouverture au privé réduira les ressources déjà limitées pour le secteur public.
Le privé sans renoncer au public
Les médecins devraient pouvoir travailler dans le privé après avoir effectué un nombre minimum d'heures de service dans le public, recommande le rapport Castonguay sur le financement de la santé que La Presse a obtenu.
À l'heure actuelle, en vertu de la Loi sur l'assurance maladie, les médecins ont le choix de participer ou non au régime public. Un médecin qui participe au régime public est payé par l'État et ne peut faire d'actes médicaux dans sa clinique privée en exigeant des honoraires aux patients. Ceux qui veulent facturer les patients doivent renoncer à participer au régime public. Ils sont très peu nombreux à le faire.
«Les citoyens soumis à de trop longues attentes et à l'absence de soins accessibles dans le système public n'ont pas de moyen ou d'option leur permettant d'obtenir les soins que leur état requiert. En pratique, la loi leur interdit d'utiliser leur argent pour obtenir des soins médicaux ou hospitaliers», déplore la commission Castonguay, dont le rapport sera rendu public aujourd'hui.
Selon le groupe de travail, «des effets négatifs» résultent de la situation actuelle. «On a signalé le cas d'enfants devant attendre pendant des mois pour des interventions mineures. Avec le temps, les soins non prodigués se transforment en conditions nécessitant des interventions beaucoup plus coûteuses en termes d'atteinte à la santé, d'absences de l'école et du travail pour les parents et de dépenses plus élevées pour les hôpitaux.»
Le rapport Castonguay propose un «décloisonnement circonscrit de la pratique médicale». Les médecins participants au régime public devraient pouvoir travailler dans le privé à certaines conditions. «En vue de s'assurer que le médecin s'acquitte de son obligation envers le public, ses revenus de source privée devraient être limités à un pourcentage des revenus perçus dans le cadre du régime public. Cette limite pourrait également être calculée en termes d'heures consacrées au service privé et au régime public», recommande le groupe de travail.
La commission Castonguay veut éviter que ce changement dans la pratique médicale ait pour effet de drainer vers le secteur privé une partie des effectifs du secteur public. «L'ouverture sur une pratique mixte devrait faire l'objet d'une entente entre chaque médecin et son établissement, afin d'assurer notamment le maintien dans l'établissement des effectifs nécessaires», propose-t-il.
La semaine dernière, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, a rejeté l'idée de décloisonner la pratique médicale. «Ce serait de l'irresponsabilité si on faisait ça maintenant avec la pénurie d'effectifs», a-t-il affirmé.
Les médecins devraient pouvoir travailler dans le privé après avoir effectué un nombre minimum d'heures de service dans le public, recommande le rapport Castonguay sur le financement de la santé que La Presse a obtenu.
À l'heure actuelle, en vertu de la Loi sur l'assurance maladie, les médecins ont le choix de participer ou non au régime public. Un médecin qui participe au régime public est payé par l'État et ne peut faire d'actes médicaux dans sa clinique privée en exigeant des honoraires aux patients. Ceux qui veulent facturer les patients doivent renoncer à participer au régime public. Ils sont très peu nombreux à le faire.
«Les citoyens soumis à de trop longues attentes et à l'absence de soins accessibles dans le système public n'ont pas de moyen ou d'option leur permettant d'obtenir les soins que leur état requiert. En pratique, la loi leur interdit d'utiliser leur argent pour obtenir des soins médicaux ou hospitaliers», déplore la commission Castonguay, dont le rapport sera rendu public aujourd'hui.
Selon le groupe de travail, «des effets négatifs» résultent de la situation actuelle. «On a signalé le cas d'enfants devant attendre pendant des mois pour des interventions mineures. Avec le temps, les soins non prodigués se transforment en conditions nécessitant des interventions beaucoup plus coûteuses en termes d'atteinte à la santé, d'absences de l'école et du travail pour les parents et de dépenses plus élevées pour les hôpitaux.»
Le rapport Castonguay propose un «décloisonnement circonscrit de la pratique médicale». Les médecins participants au régime public devraient pouvoir travailler dans le privé à certaines conditions. «En vue de s'assurer que le médecin s'acquitte de son obligation envers le public, ses revenus de source privée devraient être limités à un pourcentage des revenus perçus dans le cadre du régime public. Cette limite pourrait également être calculée en termes d'heures consacrées au service privé et au régime public», recommande le groupe de travail.
La commission Castonguay veut éviter que ce changement dans la pratique médicale ait pour effet de drainer vers le secteur privé une partie des effectifs du secteur public. «L'ouverture sur une pratique mixte devrait faire l'objet d'une entente entre chaque médecin et son établissement, afin d'assurer notamment le maintien dans l'établissement des effectifs nécessaires», propose-t-il.
La semaine dernière, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, a rejeté l'idée de décloisonner la pratique médicale. «Ce serait de l'irresponsabilité si on faisait ça maintenant avec la pénurie d'effectifs», a-t-il affirmé.