Les élections provinciales aujourd'hui vous votez qui ?
Le Bib a écritADQ
il est temps de laisser sa chance à quelqu'un d'autre.. les vieux partis et leurs vieilles idées dehors... un peu de sang neuf au pouvoir s'il vous plaît.
J'aimerais que tu me donnes une idée nouvelle lancée par Dumont ou F. David?
il est temps de laisser sa chance à quelqu'un d'autre.. les vieux partis et leurs vieilles idées dehors... un peu de sang neuf au pouvoir s'il vous plaît.
J'aimerais que tu me donnes une idée nouvelle lancée par Dumont ou F. David?
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 6007
- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
tipet a écrit `
j,ai commencé à voter pq parce que ma valeur principale (politiquement parlant bien sur ) c,est l,indépendance nationale. malgré les années qui ont passé, malgré l,expérience de la vie comme tu dis, j,ai pas changé d,un iota là-dessus....je dois être folle
et perso je me fous ben de me faire traiter de pure et dure, de vivant dans le passé ect.
Je ne remet pas en question les gens qui vote pour le mème parti depuis plusieurs années. Je remet en question ceux qui disent qu'ils vont voter pour un parti pour la vie.
j,ai commencé à voter pq parce que ma valeur principale (politiquement parlant bien sur ) c,est l,indépendance nationale. malgré les années qui ont passé, malgré l,expérience de la vie comme tu dis, j,ai pas changé d,un iota là-dessus....je dois être folle
et perso je me fous ben de me faire traiter de pure et dure, de vivant dans le passé ect.
Je ne remet pas en question les gens qui vote pour le mème parti depuis plusieurs années. Je remet en question ceux qui disent qu'ils vont voter pour un parti pour la vie.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
moi la politique provincila m interesse pas , car si tues pas mmebre d un partie tu ne peu travaille, ce qui pas le cas au federal.
ADQ est mon choix, mais cela peu chang.
certainement pas pour PLQ Charest fait du bla bla sans rien faire
PQ= un ex Toxico non merci.
ADQ est mon choix, mais cela peu chang.
certainement pas pour PLQ Charest fait du bla bla sans rien faire
PQ= un ex Toxico non merci.
Membre de Lassociation des Resumeures ls4... (ARLS).....LOndo33 votre resumeures...
londo33 a écritmoi la politique provincila m interesse pas , car si tues pas mmebre d un partie tu ne peu travaille, ce qui pas le cas au federal.
ADQ est mon choix, mais cela peu chang.
certainement pas pour PLQ Charest fait du bla bla sans rien faire
PQ= un ex Toxico non merci.
Qu'est-ce que ça change qu'il ait déjà pris de la drogue ?? J'en ai pris longtemps moi aussi, pi je suis pas une mauvaise personne pour autant. Je trouve très dommage de juger quelqu'un parce qu'il a prit de la drogue.
ADQ est mon choix, mais cela peu chang.
certainement pas pour PLQ Charest fait du bla bla sans rien faire
PQ= un ex Toxico non merci.
Qu'est-ce que ça change qu'il ait déjà pris de la drogue ?? J'en ai pris longtemps moi aussi, pi je suis pas une mauvaise personne pour autant. Je trouve très dommage de juger quelqu'un parce qu'il a prit de la drogue.
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 6007
- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
MissD a écrit
Qu'est-ce que ça change qu'il ait déjà pris de la drogue ?? J'en ai pris longtemps moi aussi, pi je suis pas une mauvaise personne pour autant. Je trouve très dommage de juger quelqu'un parce qu'il a prit de la drogue.
Ça démontre que la personne n'a pas un bon jugement et aussi qu'elle n,est pas très solide. Sans oublier que Boiclair a eu des contact que ce soit en direct ou par personne interposé avec le crime organisé tout en étant ministre . Et qu'est ce qui prouve qu'il n'en prend plus.
Qu'est-ce que ça change qu'il ait déjà pris de la drogue ?? J'en ai pris longtemps moi aussi, pi je suis pas une mauvaise personne pour autant. Je trouve très dommage de juger quelqu'un parce qu'il a prit de la drogue.
Ça démontre que la personne n'a pas un bon jugement et aussi qu'elle n,est pas très solide. Sans oublier que Boiclair a eu des contact que ce soit en direct ou par personne interposé avec le crime organisé tout en étant ministre . Et qu'est ce qui prouve qu'il n'en prend plus.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
.anthurium. a écrit
Ça démontre que la personne n'a pas un bon jugement et aussi qu'elle n,est pas très solide. Sans oublier que Boiclair a eu des contact que ce soit en direct ou par personne interposé avec le crime organisé tout en étant ministre . Et qu'est ce qui prouve qu'il n'en prend plus.
Préjugé !!!!!
Personnellement, je vois pas ce que ça change. Et pourquoi il aurait un moins bon jugement parce qu'il a pris de la drogue ?? En tant qu'ex-toxicomane, je suis comme tout le monde, je suis adjointe administrative et j'étudis à l'université. Mon jugement va très bien et je suis plus solide que jamais. Je ne vois pas pourquoi tu dis ça, surtout que c'est vraiment insultant. Moi je préfere voir un ministre qui se drogue et qui va voir le crime organisé publiquement qu'un ministre qui fait tout ça dans le dos du peuple. TK, fin de la discussion pour moi --Message edité par MissD le 2007-02-20 12:42:51--
Ça démontre que la personne n'a pas un bon jugement et aussi qu'elle n,est pas très solide. Sans oublier que Boiclair a eu des contact que ce soit en direct ou par personne interposé avec le crime organisé tout en étant ministre . Et qu'est ce qui prouve qu'il n'en prend plus.
Préjugé !!!!!
Personnellement, je vois pas ce que ça change. Et pourquoi il aurait un moins bon jugement parce qu'il a pris de la drogue ?? En tant qu'ex-toxicomane, je suis comme tout le monde, je suis adjointe administrative et j'étudis à l'université. Mon jugement va très bien et je suis plus solide que jamais. Je ne vois pas pourquoi tu dis ça, surtout que c'est vraiment insultant. Moi je préfere voir un ministre qui se drogue et qui va voir le crime organisé publiquement qu'un ministre qui fait tout ça dans le dos du peuple. TK, fin de la discussion pour moi --Message edité par MissD le 2007-02-20 12:42:51--
Un édito de Michel C. Auger sur Cyberpresse. J'adore cet analyste politique.
Citation :Le champion du «modèle québécois»
Dire qu’il se voulait le plus féroce critique du «modèle québécois». Dire qu’au début de la dernière campagne électorale, il voulait «réinventer le Québec». Mais samedi, alors qu’il lançait cette campagne électorale, Jean Charest n’a pas seulement embrassé le «modèle québécois», il était devenu son défenseur et son plus grand champion.Le plan libéral pour l’élection, disait samedi M. Charest à la fin du Conseil général spécial de son parti, est la continuité et le progrès. «La continuité, parce que le bilan est solide», disait-il. Le procédé est transparent : quand on n’a pas un bilan trop fort à présenter à la fin de son mandat, on s’approprie le bilan du Québec au grand complet. Il fallait voir avec quelle facilité M. Charest faisait siennes les réalisations des gouvernements qui l’ont précédé, en oubliant commodément ses propres critiques de l’époque.
Ainsi, M. Charest s’est vanté des 20 000 nouvelles places de garderies qu’il a créées au cours de son mandat et des 35 000 nouvelles places qu’il allait fournir au cours de son prochain mandat. C’est l’essentiel de son programme pour sa troisième priorité : aider les familles.
Faut être gonflé pour s’approprier ainsi les succès des Centres de la petite enfance. Surtout quand on se souvient des paroles de M. Charest lui-même, lors de son discours inaugural du 4 juin 2003 quand il affirmait : «Un gouvernement qui met en place un programme qu’il sait ne pas être en mesure de financer ne répond pas aux besoins des citoyens. Il nourrit le cynisme et la frustration». Pendant toute la première partie de son mandat, le gouvernement était pratiquement en guerre ouverte avec les CPE. Aujourd’hui, ils sont devenus un des joyaux de son bilan.
Même chose pour l’équité salariale, une loi adoptée sous le gouvernement précédent. Que M. Charest a continué et il en a négocié de façon habile les détails, certes, mais dont il ne peut certainement pas réclamer la paternité.
De même pour les congés parentaux. Une histoire qui a commencé il y a près de 20 ans et une lutte qui a été supportée par tous les gouvernements du Québec qui se sont succédé. Un dossier qui a, certes, abouti sous Jean Charest, mais dont il peut difficilement se déclarer le grand inspirateur.
Pour bonne mesure, M. Charest s’est même donné le crédit des 82 500 naissances au Québec en 2006. «Avec nos politiques familiales, la natalité a augmenté au Québec», disait, samedi, le Premier ministre de tous ces nouveaux petits Québécois.
Et que dire du sentiment qu’on a pu avoir, ces dernières semaines, à voir M. Charest annoncer en grandes pompes deux investissements dans le secteur du multimédia à Montréal, financés à même les généreux crédits d’impôts qu’il a passé la dernière campagne électorale à dénoncer? Aujourd’hui, cela fait partie du bilan du gouvernement Charest sur l’emploi!
Mais ce qui est le plus remarquable, dans ce discours de début de campagne de M. Charest, c’est ce que l’on n’entend plus.
Plus de «réingénierie de l’État». Plus de solutions magiques comme les PPP. Plus de constat, comme dans son discours inaugural du 4 juin 2003, que «l’État québécois, qui a donné le signal de notre émergence parmi les sociétés les plus modernes du monde, a vieilli. Il se trouve aujourd’hui en décalage face aux citoyens. Il ne parvient plus à répondre efficacement à leurs besoins».
Aujourd’hui, M. Charest ne prétend plus rien de tel. Comme si, en quatre ans de gouvernement libéral, l’État québécois avait radicalement changé de visage et qu’il était maintenant petit, maigre et agile, comme il le promettait à une certaine époque.
Chose certaine, les Québécois n’ont certainement pas pu constater ces grands changements sur leurs chèques de paie, puisque les baisses d’impôt promises ne sont jamais venues et qu’elles sont, encore une fois, promises… pour plus tard dans un second mandat.
Ce serait injuste de prétendre qu’il ne s’est rien passé sous le gouvernement Charest. Il n’y a pas eu de Gaspésia ou de SONAC. Et, au cours du prochain mandat, on dégèlera – modestement et très graduellement – les frais de scolarité universitaire, un gel qui, avec le temps, était devenu indéfendable.
Mais que s’est-il donc passé, ces quatre dernières années, pour que ces questions que posait M. Charest lors de son discours inaugural ne soient plus pertinentes : «Pendant combien de temps l’État québécois peut-il exiger davantage de sacrifices de ses citoyens que de lui-même? Pendant combien de temps, l’État québécois peut-il continuer à tout taxer et à se mêler de tout avec, pour résultat, de souvent faire les choses à moitié?»
M. Charest ne pourrait y répondre parce qu’il ne veut plus incarner les grands changements ou une nouvelle vision de l’État. Il est maintenant complètement à l’aise dans le rôle de Premier défenseur du modèle québécois.
Citation :Le champion du «modèle québécois»
Dire qu’il se voulait le plus féroce critique du «modèle québécois». Dire qu’au début de la dernière campagne électorale, il voulait «réinventer le Québec». Mais samedi, alors qu’il lançait cette campagne électorale, Jean Charest n’a pas seulement embrassé le «modèle québécois», il était devenu son défenseur et son plus grand champion.Le plan libéral pour l’élection, disait samedi M. Charest à la fin du Conseil général spécial de son parti, est la continuité et le progrès. «La continuité, parce que le bilan est solide», disait-il. Le procédé est transparent : quand on n’a pas un bilan trop fort à présenter à la fin de son mandat, on s’approprie le bilan du Québec au grand complet. Il fallait voir avec quelle facilité M. Charest faisait siennes les réalisations des gouvernements qui l’ont précédé, en oubliant commodément ses propres critiques de l’époque.
Ainsi, M. Charest s’est vanté des 20 000 nouvelles places de garderies qu’il a créées au cours de son mandat et des 35 000 nouvelles places qu’il allait fournir au cours de son prochain mandat. C’est l’essentiel de son programme pour sa troisième priorité : aider les familles.
Faut être gonflé pour s’approprier ainsi les succès des Centres de la petite enfance. Surtout quand on se souvient des paroles de M. Charest lui-même, lors de son discours inaugural du 4 juin 2003 quand il affirmait : «Un gouvernement qui met en place un programme qu’il sait ne pas être en mesure de financer ne répond pas aux besoins des citoyens. Il nourrit le cynisme et la frustration». Pendant toute la première partie de son mandat, le gouvernement était pratiquement en guerre ouverte avec les CPE. Aujourd’hui, ils sont devenus un des joyaux de son bilan.
Même chose pour l’équité salariale, une loi adoptée sous le gouvernement précédent. Que M. Charest a continué et il en a négocié de façon habile les détails, certes, mais dont il ne peut certainement pas réclamer la paternité.
De même pour les congés parentaux. Une histoire qui a commencé il y a près de 20 ans et une lutte qui a été supportée par tous les gouvernements du Québec qui se sont succédé. Un dossier qui a, certes, abouti sous Jean Charest, mais dont il peut difficilement se déclarer le grand inspirateur.
Pour bonne mesure, M. Charest s’est même donné le crédit des 82 500 naissances au Québec en 2006. «Avec nos politiques familiales, la natalité a augmenté au Québec», disait, samedi, le Premier ministre de tous ces nouveaux petits Québécois.
Et que dire du sentiment qu’on a pu avoir, ces dernières semaines, à voir M. Charest annoncer en grandes pompes deux investissements dans le secteur du multimédia à Montréal, financés à même les généreux crédits d’impôts qu’il a passé la dernière campagne électorale à dénoncer? Aujourd’hui, cela fait partie du bilan du gouvernement Charest sur l’emploi!
Mais ce qui est le plus remarquable, dans ce discours de début de campagne de M. Charest, c’est ce que l’on n’entend plus.
Plus de «réingénierie de l’État». Plus de solutions magiques comme les PPP. Plus de constat, comme dans son discours inaugural du 4 juin 2003, que «l’État québécois, qui a donné le signal de notre émergence parmi les sociétés les plus modernes du monde, a vieilli. Il se trouve aujourd’hui en décalage face aux citoyens. Il ne parvient plus à répondre efficacement à leurs besoins».
Aujourd’hui, M. Charest ne prétend plus rien de tel. Comme si, en quatre ans de gouvernement libéral, l’État québécois avait radicalement changé de visage et qu’il était maintenant petit, maigre et agile, comme il le promettait à une certaine époque.
Chose certaine, les Québécois n’ont certainement pas pu constater ces grands changements sur leurs chèques de paie, puisque les baisses d’impôt promises ne sont jamais venues et qu’elles sont, encore une fois, promises… pour plus tard dans un second mandat.
Ce serait injuste de prétendre qu’il ne s’est rien passé sous le gouvernement Charest. Il n’y a pas eu de Gaspésia ou de SONAC. Et, au cours du prochain mandat, on dégèlera – modestement et très graduellement – les frais de scolarité universitaire, un gel qui, avec le temps, était devenu indéfendable.
Mais que s’est-il donc passé, ces quatre dernières années, pour que ces questions que posait M. Charest lors de son discours inaugural ne soient plus pertinentes : «Pendant combien de temps l’État québécois peut-il exiger davantage de sacrifices de ses citoyens que de lui-même? Pendant combien de temps, l’État québécois peut-il continuer à tout taxer et à se mêler de tout avec, pour résultat, de souvent faire les choses à moitié?»
M. Charest ne pourrait y répondre parce qu’il ne veut plus incarner les grands changements ou une nouvelle vision de l’État. Il est maintenant complètement à l’aise dans le rôle de Premier défenseur du modèle québécois.
Et un autre, sur Boisclair celui-ci.
Citation :Triste samedi midi à Charlesbourg
C’était pourtant une bien belle salle, 300 personnes et même un peu plus, pour l’investiture du candidat péquiste Richard Marceau dans la circonscrïption de Charlesbourg. De toute évidence, il y a une sympathie certaine pour cet ancien député bloquiste, battu en janvier 2006 par la vague conservatrice à Québec.Mais, à quatre jours du déclenchement des élections, c’était surtout le discours du chef qui attirait les médias nationaux. Et, en quelques minutes, André Boisclair a montré combien une campagne de 33 jours pourrait être longue s’il ne change pas de registre.
Un discours axé sur la souveraineté, avec une explication parfois difficilement compréhensible du bilan libéral en matière de relations entre Québec et Ottawa et un oubli majeur.
La souveraineté, on peut comprendre que ce soit un des thèmes du chef péquiste, surtout devant une assemblée de militants péquistes. Sauf que son appel avait l’air d’un rassemblement du noyau dur des souverainistes, le genre de stratégie que l’on réserve normalement pour une fin de campagne quand ça va plutôt mal et qu’on doit convaincre ses partisans de ne pas rester chez eux le jour du scrutin.
C’est vrai que si le PQ réussissait à aller chercher les 45 pour cent des Québécois qui disent qu’ils voteraient Oui à un référendum sur la souveraineté, il gagnerait sans doute la prochaine élection. Mais les même sondages disent aussi que la question nationale est la priorité de moins de cinq pour cent des électeurs québécois.
Disons que pour une campagne qui s’amorce à peine, c’est un choix stratégique qui constitue un terrible aveu.
Puis, M. Boisclair s’est livré à une longue – et parfois nébuleuse – critique du bilan de Jean Charest en matière de relations fédérales-provinciales, voulant, de toute évidence, désamorcer l’argument des libéraux sur les 14 milliards de dollars qu’ils auraient réussi à aller chercher à Ottawa.
Difficile à suivre, surtout quand un chef qui n’avait pas le droit de vote au référendum de 1980 cite par trois fois Maurice Duplessis et Daniel Johnson, père. C’est vrai que Jean Charest n’a pas de programme constitutionnel. Mais, on peut se demander si le rapatriement de la constitution de 1982 est encore un événement qui mobilise l’électorat québécois.
Dans ce discours, un grand absent : Mario Dumont et l’ADQ. Dans la région de Québec, où l’ADQ serait en tête dans les sondages et le PQ troisième, il est périlleux d’ignorer carrément son principal adversaire. C’est peut-être encore un choix stratégique, mais il reste difficile à comprendre, quelques jours avant le début de la bataille.
Ce samedi midi, André Boisclair avait l’air d’être encore en rodage. À quelques heures du déclenchement des élections, ce n’était pas trop rassurant pour ses militants.
Citation :Triste samedi midi à Charlesbourg
C’était pourtant une bien belle salle, 300 personnes et même un peu plus, pour l’investiture du candidat péquiste Richard Marceau dans la circonscrïption de Charlesbourg. De toute évidence, il y a une sympathie certaine pour cet ancien député bloquiste, battu en janvier 2006 par la vague conservatrice à Québec.Mais, à quatre jours du déclenchement des élections, c’était surtout le discours du chef qui attirait les médias nationaux. Et, en quelques minutes, André Boisclair a montré combien une campagne de 33 jours pourrait être longue s’il ne change pas de registre.
Un discours axé sur la souveraineté, avec une explication parfois difficilement compréhensible du bilan libéral en matière de relations entre Québec et Ottawa et un oubli majeur.
La souveraineté, on peut comprendre que ce soit un des thèmes du chef péquiste, surtout devant une assemblée de militants péquistes. Sauf que son appel avait l’air d’un rassemblement du noyau dur des souverainistes, le genre de stratégie que l’on réserve normalement pour une fin de campagne quand ça va plutôt mal et qu’on doit convaincre ses partisans de ne pas rester chez eux le jour du scrutin.
C’est vrai que si le PQ réussissait à aller chercher les 45 pour cent des Québécois qui disent qu’ils voteraient Oui à un référendum sur la souveraineté, il gagnerait sans doute la prochaine élection. Mais les même sondages disent aussi que la question nationale est la priorité de moins de cinq pour cent des électeurs québécois.
Disons que pour une campagne qui s’amorce à peine, c’est un choix stratégique qui constitue un terrible aveu.
Puis, M. Boisclair s’est livré à une longue – et parfois nébuleuse – critique du bilan de Jean Charest en matière de relations fédérales-provinciales, voulant, de toute évidence, désamorcer l’argument des libéraux sur les 14 milliards de dollars qu’ils auraient réussi à aller chercher à Ottawa.
Difficile à suivre, surtout quand un chef qui n’avait pas le droit de vote au référendum de 1980 cite par trois fois Maurice Duplessis et Daniel Johnson, père. C’est vrai que Jean Charest n’a pas de programme constitutionnel. Mais, on peut se demander si le rapatriement de la constitution de 1982 est encore un événement qui mobilise l’électorat québécois.
Dans ce discours, un grand absent : Mario Dumont et l’ADQ. Dans la région de Québec, où l’ADQ serait en tête dans les sondages et le PQ troisième, il est périlleux d’ignorer carrément son principal adversaire. C’est peut-être encore un choix stratégique, mais il reste difficile à comprendre, quelques jours avant le début de la bataille.
Ce samedi midi, André Boisclair avait l’air d’être encore en rodage. À quelques heures du déclenchement des élections, ce n’était pas trop rassurant pour ses militants.
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 9083
- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
MissD a écrit
Préjugé !!!!!
Personnellement, je vois pas ce que ça change. Et pourquoi il aurait un moins bon jugement parce qu'il a pris de la drogue ?? En tant qu'ex-toxicomane, je suis comme tout le monde, je suis adjointe administrative et j'étudis à l'université. Mon jugement va très bien et je suis plus solide que jamais. Je ne vois pas pourquoi tu dis ça, surtout que c'est vraiment insultant. Moi je préfere voir un ministre qui se drogue et qui va voir le crime organisé publiquement qu'un ministre qui fait tout ça dans le dos du peuple. TK, fin de la discussion pour moi Le problème, c'est qu'il a pris de la drogue alors même qu'il était ministre. Pas citoyen ordinaire, pas même un simple membre du parlement, non, mais un membre important du gouvernement, qui lui crée les lois que nous devons tous suivre. Et qu'est-ce que ce ministre fait? Il pose un geste illégal qui, en plus, encourage indirectement (car il paraît qu'il n'a pas lui-même acheté de drogue) le crime organisé, alors même que la police et la population souffrent de la guerre des motards.
S'il avait pris de la drogue alors qu'il était un citoyen ordinaire, avant d'entrer en politique, ça aurait été une chose. Mais pendant qu'il était ministre, c'est une toute autre chose. Si au moins ce n'était arrivé qu'une fois, on aurait pu mettre ça sur le compte d'une erreur, d'un oubli momentané. Mais ce n'est pas le cas. Alors oui, j'appelle ça un manque de jugement. En plus, il dit lui-même qu'il n'était pas accro... donc c'est qu'il avait toute sa tête quand il a choisi de prendre de la cocaïne.
(Je n'ai pas trop compris ton avant-dernière phrase, quand tu parles de "voir" le crime organisé.)
Bref, je ne doute pas une seconde que tu aies un bon jugement, et je ne crois pas que le jugement de Boisclair soit affecté parce qu'il a pris de la drogue non plus. C'est plutôt le contexte dans lequel il a choisi de prendre de la drogue qui est mon problème. Il ne s'agit pas de juger et de mettre dans le même panier tous ceux qui ont un jour pris de la drogue.
Préjugé !!!!!
Personnellement, je vois pas ce que ça change. Et pourquoi il aurait un moins bon jugement parce qu'il a pris de la drogue ?? En tant qu'ex-toxicomane, je suis comme tout le monde, je suis adjointe administrative et j'étudis à l'université. Mon jugement va très bien et je suis plus solide que jamais. Je ne vois pas pourquoi tu dis ça, surtout que c'est vraiment insultant. Moi je préfere voir un ministre qui se drogue et qui va voir le crime organisé publiquement qu'un ministre qui fait tout ça dans le dos du peuple. TK, fin de la discussion pour moi Le problème, c'est qu'il a pris de la drogue alors même qu'il était ministre. Pas citoyen ordinaire, pas même un simple membre du parlement, non, mais un membre important du gouvernement, qui lui crée les lois que nous devons tous suivre. Et qu'est-ce que ce ministre fait? Il pose un geste illégal qui, en plus, encourage indirectement (car il paraît qu'il n'a pas lui-même acheté de drogue) le crime organisé, alors même que la police et la population souffrent de la guerre des motards.
S'il avait pris de la drogue alors qu'il était un citoyen ordinaire, avant d'entrer en politique, ça aurait été une chose. Mais pendant qu'il était ministre, c'est une toute autre chose. Si au moins ce n'était arrivé qu'une fois, on aurait pu mettre ça sur le compte d'une erreur, d'un oubli momentané. Mais ce n'est pas le cas. Alors oui, j'appelle ça un manque de jugement. En plus, il dit lui-même qu'il n'était pas accro... donc c'est qu'il avait toute sa tête quand il a choisi de prendre de la cocaïne.
(Je n'ai pas trop compris ton avant-dernière phrase, quand tu parles de "voir" le crime organisé.)
Bref, je ne doute pas une seconde que tu aies un bon jugement, et je ne crois pas que le jugement de Boisclair soit affecté parce qu'il a pris de la drogue non plus. C'est plutôt le contexte dans lequel il a choisi de prendre de la drogue qui est mon problème. Il ne s'agit pas de juger et de mettre dans le même panier tous ceux qui ont un jour pris de la drogue.
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 6007
- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Éolianne a écritEt un autre, sur Boisclair celui-ci.
Citation :Triste samedi midi à Charlesbourg
C’était pourtant une bien belle salle, 300 personnes et même un peu plus, pour l’investiture du candidat péquiste Richard Marceau dans la circonscrïption de Charlesbourg. De toute évidence, il y a une sympathie certaine pour cet ancien député bloquiste, battu en janvier 2006 par la vague conservatrice à Québec.Mais, à quatre jours du déclenchement des élections, c’était surtout le discours du chef qui attirait les médias nationaux. Et, en quelques minutes, André Boisclair a montré combien une campagne de 33 jours pourrait être longue s’il ne change pas de registre.
Un discours axé sur la souveraineté, avec une explication parfois difficilement compréhensible du bilan libéral en matière de relations entre Québec et Ottawa et un oubli majeur.
La souveraineté, on peut comprendre que ce soit un des thèmes du chef péquiste, surtout devant une assemblée de militants péquistes. Sauf que son appel avait l’air d’un rassemblement du noyau dur des souverainistes, le genre de stratégie que l’on réserve normalement pour une fin de campagne quand ça va plutôt mal et qu’on doit convaincre ses partisans de ne pas rester chez eux le jour du scrutin.
C’est vrai que si le PQ réussissait à aller chercher les 45 pour cent des Québécois qui disent qu’ils voteraient Oui à un référendum sur la souveraineté, il gagnerait sans doute la prochaine élection. Mais les même sondages disent aussi que la question nationale est la priorité de moins de cinq pour cent des électeurs québécois.
Disons que pour une campagne qui s’amorce à peine, c’est un choix stratégique qui constitue un terrible aveu.
Puis, M. Boisclair s’est livré à une longue – et parfois nébuleuse – critique du bilan de Jean Charest en matière de relations fédérales-provinciales, voulant, de toute évidence, désamorcer l’argument des libéraux sur les 14 milliards de dollars qu’ils auraient réussi à aller chercher à Ottawa.
Difficile à suivre, surtout quand un chef qui n’avait pas le droit de vote au référendum de 1980 cite par trois fois Maurice Duplessis et Daniel Johnson, père. C’est vrai que Jean Charest n’a pas de programme constitutionnel. Mais, on peut se demander si le rapatriement de la constitution de 1982 est encore un événement qui mobilise l’électorat québécois.
Dans ce discours, un grand absent : Mario Dumont et l’ADQ. Dans la région de Québec, où l’ADQ serait en tête dans les sondages et le PQ troisième, il est périlleux d’ignorer carrément son principal adversaire. C’est peut-être encore un choix stratégique, mais il reste difficile à comprendre, quelques jours avant le début de la bataille.
Ce samedi midi, André Boisclair avait l’air d’être encore en rodage. À quelques heures du déclenchement des élections, ce n’était pas trop rassurant pour ses militants.
Peut-tu dire de qui est ce texte s.v.p.
Citation :Triste samedi midi à Charlesbourg
C’était pourtant une bien belle salle, 300 personnes et même un peu plus, pour l’investiture du candidat péquiste Richard Marceau dans la circonscrïption de Charlesbourg. De toute évidence, il y a une sympathie certaine pour cet ancien député bloquiste, battu en janvier 2006 par la vague conservatrice à Québec.Mais, à quatre jours du déclenchement des élections, c’était surtout le discours du chef qui attirait les médias nationaux. Et, en quelques minutes, André Boisclair a montré combien une campagne de 33 jours pourrait être longue s’il ne change pas de registre.
Un discours axé sur la souveraineté, avec une explication parfois difficilement compréhensible du bilan libéral en matière de relations entre Québec et Ottawa et un oubli majeur.
La souveraineté, on peut comprendre que ce soit un des thèmes du chef péquiste, surtout devant une assemblée de militants péquistes. Sauf que son appel avait l’air d’un rassemblement du noyau dur des souverainistes, le genre de stratégie que l’on réserve normalement pour une fin de campagne quand ça va plutôt mal et qu’on doit convaincre ses partisans de ne pas rester chez eux le jour du scrutin.
C’est vrai que si le PQ réussissait à aller chercher les 45 pour cent des Québécois qui disent qu’ils voteraient Oui à un référendum sur la souveraineté, il gagnerait sans doute la prochaine élection. Mais les même sondages disent aussi que la question nationale est la priorité de moins de cinq pour cent des électeurs québécois.
Disons que pour une campagne qui s’amorce à peine, c’est un choix stratégique qui constitue un terrible aveu.
Puis, M. Boisclair s’est livré à une longue – et parfois nébuleuse – critique du bilan de Jean Charest en matière de relations fédérales-provinciales, voulant, de toute évidence, désamorcer l’argument des libéraux sur les 14 milliards de dollars qu’ils auraient réussi à aller chercher à Ottawa.
Difficile à suivre, surtout quand un chef qui n’avait pas le droit de vote au référendum de 1980 cite par trois fois Maurice Duplessis et Daniel Johnson, père. C’est vrai que Jean Charest n’a pas de programme constitutionnel. Mais, on peut se demander si le rapatriement de la constitution de 1982 est encore un événement qui mobilise l’électorat québécois.
Dans ce discours, un grand absent : Mario Dumont et l’ADQ. Dans la région de Québec, où l’ADQ serait en tête dans les sondages et le PQ troisième, il est périlleux d’ignorer carrément son principal adversaire. C’est peut-être encore un choix stratégique, mais il reste difficile à comprendre, quelques jours avant le début de la bataille.
Ce samedi midi, André Boisclair avait l’air d’être encore en rodage. À quelques heures du déclenchement des élections, ce n’était pas trop rassurant pour ses militants.
Peut-tu dire de qui est ce texte s.v.p.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 9083
- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 6007
- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Merci!
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 9083
- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Je vote Mario Dumont et ça fait des années. J'ai envie de lui donner sa chance et en plus....ça peut surement pas être pire que ce qu'on a et déjà eu.
Des promesses non tenues, tous nos politiciens en font alors je laisse la chance au coureur.
Des promesses non tenues, tous nos politiciens en font alors je laisse la chance au coureur.
[img]http://i205.photobucket.com/albums/bb28/clue_album/Forum/164.gif[/img] [img]http://i205.photobucket.com/albums/bb28/clue_album/Forum/Chanteuse.gif[/img] [img]http://i205.photobucket.com/albums/bb28/clue_album/Forum/164.gif[/img]
Ce que je me demande par contre c'est comment Mario Dumont va faire ce qu'il dit qu'il va faire. Comme par exemple, pour l'affaire des accomodements raisonnables. Il s'est déchirée la chemise sur la place publique en disant que ça avait pas d'allure... mais il n'a jamais donné de solution au problème. En fait, le problème est très complexe et je ne crois pas qu'une solution sois trouvé par quiconque des 3 partis principaux...
Et c'est comme ça pour plusieurs choses de ce que j'ai entendu à propos de Dumont. On va faire ci et ça... mais il ne dit pas comment ça peut réalistement se faire ou encore quel moyen il va prendre.
Remarquez que c'est souvent la même chose pour d'autres politiciens mais je le remarque plus de Dumont ces temps-ci.
Et c'est comme ça pour plusieurs choses de ce que j'ai entendu à propos de Dumont. On va faire ci et ça... mais il ne dit pas comment ça peut réalistement se faire ou encore quel moyen il va prendre.
Remarquez que c'est souvent la même chose pour d'autres politiciens mais je le remarque plus de Dumont ces temps-ci.