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Marijuana: le projet brûle de ses derniers feux
Presse Canadienne
Ottawa
Le déclenchement des prochaines élections fédérales fera mourir au feuilleton le projet de loi sur la décriminalisation de la marijuana, passant à la trappe une partie de l'héritage législatif de Jean Chrétien, et continuant d'exposer les fumeurs d'herbe à de possibles peines de prison, ont indiqué au Globe and Mail des sources au sein du gouvernement.
Le projet de loi controversé, qui n'a pas encore été voté à la Chambre des Communes, n'aura pas le temps d'apparaître au menu du Parlement avant la fin de la dernière semaine de travaux avant le déclenchement des prochaines élections fédérales par le premier ministre Paul Martin.
Le projet de loi C-10 aurait mis un terme aux sentences de prison rendues dans les cas de possession simple de moins de 15 g de marijuana. Les personnes trouvées avec cette quantité de pot sur eux auraient reçu une contravention semblable à celles émises pour les infractions au code de la route, dont le montant varie de 100 $ à 500 $.
L'opposition conservatrice, qui a combattu le projet de loi, a confirmé que les libéraux ont contribué à tuer le projet de loi en le traitant délibérément avec négligence. À plusieurs reprises, elle a été déplacée à la fin de la liste des projets de loi devant être débattus, ralentissant sa progression vers la Chambre des Communes.
«Ils ne souhaitent pas s'engager dans le débat sur les drogues car ça leur ferait perdre des votes au cours de la prochaine élection, a dit le député conservateur Randy White, porte-parole de l'opposition en matière de législation sur la drogue. Leurs sondages indiquent probablement la même chose que les nôtres — soit que cette mesure n'est pas populaire auprès des familles.
Le projet de loi attend sa troisième lecture aux Communes — le vote final qui lui permettrait d'être soumis à la Chambre. Même si ce vote était tenu la semaine prochaine, il ne pourrait pas être adopté au Sénat en une semaine. Les projets de loi sur la mise en oeuvre du dernier budget et sur la réduction du coûts des médicaments pour traiter le sida, en Afrique, sont en tête des priorités, ont indiqué des représentants du gouvernement.
Le Parlement siégera la semaine prochaine, mais une suspension des travaux est prévue pour la semaine suivante — au cours de laquelle il est estimé que M. Martin pourrait déclencher les élections, de façon à ce que le vote se tienne le 28 juin.
Le projet de loi sur la décriminalisation de la marijuana a été déposé sous le règne de l'ancien premier ministre Jean Chrétien. M. Martin l'a réintroduit cette année.
Le premier ministre a affirmé publiquement que le projet de loi devait être durci, mais que les amendements seraient laissés à l'initiative des députés. Bien que le menu législatif du gouvernement de Paul Martin ait été plutôt mince, le projet de loi est resté intouché.
Parmi les autres projets de loi qui pourraient passer à la trappe, si des élections sont déclenchées, se trouve la législation C-25, dont l'objectif était de protéger les fonctionnaires qui dénoncent des délits constatés dans l'administration fédérale.
ça passé proche comme dirait l'autre !Maudite politique de marde, ils me font vraiment chier des fois. bon c'est juste pour la légalisation, mais il y a combien de projets de lois nécessaires qui se sont vu prendre le bord de la poubelle juste pour de maudits états électoralistes, un projet de loi pour qu'il se rende jusque là c'est des centaines de personnes pendant des centaines d'heures qui travaillent d'arrache-pied pour le faire passer. Tu les élis pourquoi ? Qui fassent la job chriss, ben non, même pas......la job est pas fini, c'est pas grave, faut que je décide c'est quand le meilleur temps pour me faire élire........font chier........la Tour de Babel à son meilleur.......venez ici que je vous serre la main mon cher électeur la-la-lère..........mon pied au cul, ça fais-tu ?
nancy31f a écritje suis vraiment pas d'accord avec cette pratique
Faudrait peut-être que tu élabores un peux plus ton idée ? Tu peux ne pas être d'accord pour toi même , mais pour les autres ? On sait déja qu'il y a beaucoup de * fumeurs* cachés dans leurs maisons....pourquoi n'y aurait-il pas d'endroit ou des gens peuvent se retrouver ensemble comme dans les bars ??? c'est quoi la différence ? Même que dans les bars , tu peux retrouver des gens qui sortent a quatre pattes tellement ils sont saoul , ce qui ne risque pas d'arriver dans ce genre de café ;)
Faudrait peut-être que tu élabores un peux plus ton idée ? Tu peux ne pas être d'accord pour toi même , mais pour les autres ? On sait déja qu'il y a beaucoup de * fumeurs* cachés dans leurs maisons....pourquoi n'y aurait-il pas d'endroit ou des gens peuvent se retrouver ensemble comme dans les bars ??? c'est quoi la différence ? Même que dans les bars , tu peux retrouver des gens qui sortent a quatre pattes tellement ils sont saoul , ce qui ne risque pas d'arriver dans ce genre de café ;)
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nancy31f a écritdisons que je suis contre la legalisation
Mais le débat tourne autour de la décriminalisation! Ce qui veut dire que ce ne sera pas "légal" de consommer mais que ceux qui se font prendre avec de petites quantités n'auraont plus de dossier criminel! Ça restera une infraction, des amendes seront données, mais les gens ne seront plus traités comme des criminels!
Mais le débat tourne autour de la décriminalisation! Ce qui veut dire que ce ne sera pas "légal" de consommer mais que ceux qui se font prendre avec de petites quantités n'auraont plus de dossier criminel! Ça restera une infraction, des amendes seront données, mais les gens ne seront plus traités comme des criminels!
Les Lettons aiment le beurre de cannabis
Aija Lulle
Agence France-Presse
Iecava, Letonie
Le beurre à l'ail, beurre de cacahuètes, ou simplement le beurre, tout le monde connaît. Mais le beurre de cannabis est une nouveauté que les fermiers de Lettonie veulent faire connaître au monde.
«Je l'aime tel que ma grand-mère avait l'habitude de le faire», lance Dainis Lagzdins, fermier du petit village de Iecava à 44 km au sud de Riga, qui a invité l'AFP à goûter ce beurre vert foncé.
«Mmm, c'est d'un goût divin. Un miracle de parfums et de saveurs», vante-t-il cette spécialité locale produite avec des graines de chanvre indien.
Des fermiers lettons utilisent des recettes vieilles de plusieurs siècles pour faire à la maison cette pâte de graines humectées, frites et moulues de cannabis, parfois mélangée à de l'huile ou du beurre. Les Lettons l'adorent et il est légal, contrairement aux drogues douces interdites.
«Seules les graines sont utilisées pour le beurre de cannabis, alors que la substance hallucinogène THC est contenue dans la résine et les fleurs, explique à l'AFP Janis Strazdins, un spécialiste des stupéfiants.
Les habitants de ce pays balte, nouveau membre de l'Union européenne, l'achètent d'habitude à la ferme ou aux marchés. Le beurre de cannabis apparaît aussi dans les rayons de supermarchés, mais de façon irrégulière.
M. Lagzdins, directeur dans on village de la société Iecavnieks, a d'ambitieux projets pour lancer ce produit inconnu jusqu'ici sur le marché mondial.
«Des commerçants russes et finlandais ont déjà manifesté de l'intérêt pour notre pâte de cannabis», dit-il sans savoir encore quand il sera en mesure d'en fournir en plus grande quantité.
Il peaufine actuellement sa recette et souligne ses bienfaits pour la santé: les graines de cannabis ne contiennent pas de protéines animales ni de cholestérol, c'est un anti-oxidant naturel et la pâte une fois préparée peut se conserver pendant six mois.
Mais produire un bon beurre de cannabis n'est pas facile. Il faut le faire à la main et le procédé comprend 18 étapes différentes.
Bien que ce beurre et l'usage des graines de chanvre indien pour sa fabrication soient légaux, la culture de cette plante est strictement contrôlée.
Les fermiers doivent obtenir des permis spéciaux et ils ne sont autorisés à cultiver leurs plantes qu'en plein air.
M. Strazdins explique à l'AFP qu'en Lettonie, avec ses courts étés, ses printemps et automnes frais et pluvieux, il n'est pas possible de cultiver le cannabis hallucinogène.
«Il est impossible à cette latitude de faire pousser le cannabis à drogue car la période de végétation est trop courte et le taux de THC d'environ 0,5% est trop bas», dit-il.
«Nous ne pouvons toutefois pas exclure l'importation des Pays-Bas d'une hybride interdite, contenant plus de 4% du facteur THC, qui pourrait être mélangé à d'autres semences. C'est pourquoi les contrôles des champs sont si importants», ajoute-t-il.
Lagzdins s'était lancé dans la culture du chanvre indien en 2003, en mélangeant des graines locales à d'autres importées d'Angleterre. «Notre cannabis a un goût et un parfum particuliers», dit-il fièrement.
Cet avis est partagé par son rival Janis Grinbergs, qui cultive la plante à Burtnieki, dans le nord de la Lettonie.
«Le chanvre letton a un goût spécial. Certains mangent ce beurre de cannabis avec des patates ou des biscuits salés, mais son goût unique s'apprécie le mieux quand on le mange pur», affirme-il.
Dans la perspective d'adhésion à l'euro, la banque centrale de Lettonie a annoncé un concours public pour le revers national de la monnaie européenne qu'elle espère adopter en 2008. «Je vais proposer une feuille de cannabis», lance ce fermier letton.
Aija Lulle
Agence France-Presse
Iecava, Letonie
Le beurre à l'ail, beurre de cacahuètes, ou simplement le beurre, tout le monde connaît. Mais le beurre de cannabis est une nouveauté que les fermiers de Lettonie veulent faire connaître au monde.
«Je l'aime tel que ma grand-mère avait l'habitude de le faire», lance Dainis Lagzdins, fermier du petit village de Iecava à 44 km au sud de Riga, qui a invité l'AFP à goûter ce beurre vert foncé.
«Mmm, c'est d'un goût divin. Un miracle de parfums et de saveurs», vante-t-il cette spécialité locale produite avec des graines de chanvre indien.
Des fermiers lettons utilisent des recettes vieilles de plusieurs siècles pour faire à la maison cette pâte de graines humectées, frites et moulues de cannabis, parfois mélangée à de l'huile ou du beurre. Les Lettons l'adorent et il est légal, contrairement aux drogues douces interdites.
«Seules les graines sont utilisées pour le beurre de cannabis, alors que la substance hallucinogène THC est contenue dans la résine et les fleurs, explique à l'AFP Janis Strazdins, un spécialiste des stupéfiants.
Les habitants de ce pays balte, nouveau membre de l'Union européenne, l'achètent d'habitude à la ferme ou aux marchés. Le beurre de cannabis apparaît aussi dans les rayons de supermarchés, mais de façon irrégulière.
M. Lagzdins, directeur dans on village de la société Iecavnieks, a d'ambitieux projets pour lancer ce produit inconnu jusqu'ici sur le marché mondial.
«Des commerçants russes et finlandais ont déjà manifesté de l'intérêt pour notre pâte de cannabis», dit-il sans savoir encore quand il sera en mesure d'en fournir en plus grande quantité.
Il peaufine actuellement sa recette et souligne ses bienfaits pour la santé: les graines de cannabis ne contiennent pas de protéines animales ni de cholestérol, c'est un anti-oxidant naturel et la pâte une fois préparée peut se conserver pendant six mois.
Mais produire un bon beurre de cannabis n'est pas facile. Il faut le faire à la main et le procédé comprend 18 étapes différentes.
Bien que ce beurre et l'usage des graines de chanvre indien pour sa fabrication soient légaux, la culture de cette plante est strictement contrôlée.
Les fermiers doivent obtenir des permis spéciaux et ils ne sont autorisés à cultiver leurs plantes qu'en plein air.
M. Strazdins explique à l'AFP qu'en Lettonie, avec ses courts étés, ses printemps et automnes frais et pluvieux, il n'est pas possible de cultiver le cannabis hallucinogène.
«Il est impossible à cette latitude de faire pousser le cannabis à drogue car la période de végétation est trop courte et le taux de THC d'environ 0,5% est trop bas», dit-il.
«Nous ne pouvons toutefois pas exclure l'importation des Pays-Bas d'une hybride interdite, contenant plus de 4% du facteur THC, qui pourrait être mélangé à d'autres semences. C'est pourquoi les contrôles des champs sont si importants», ajoute-t-il.
Lagzdins s'était lancé dans la culture du chanvre indien en 2003, en mélangeant des graines locales à d'autres importées d'Angleterre. «Notre cannabis a un goût et un parfum particuliers», dit-il fièrement.
Cet avis est partagé par son rival Janis Grinbergs, qui cultive la plante à Burtnieki, dans le nord de la Lettonie.
«Le chanvre letton a un goût spécial. Certains mangent ce beurre de cannabis avec des patates ou des biscuits salés, mais son goût unique s'apprécie le mieux quand on le mange pur», affirme-il.
Dans la perspective d'adhésion à l'euro, la banque centrale de Lettonie a annoncé un concours public pour le revers national de la monnaie européenne qu'elle espère adopter en 2008. «Je vais proposer une feuille de cannabis», lance ce fermier letton.