Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
C'est un peu comme le loup dans la bergerie ou comme le cheval de Troie. On surveille les alentours des écoles pour ne pas voir trainer les vicieux et les pédophiles mais on ne pense jamais que le professeur ou celui qui surveille nos enfants en est un.
De plus cette personne se targue d'être le représentant de Dieu sur terre. Allo prétention! De toute façon, dans mon livre à moi, dans la religion, il y a beaucoup de prétentions, et elles sont pas mal toutes grosses comme un camion dix roues. Je ne veux pas faire ici le procès de la religion, l'occasion serait trop belle, mais je crois et je constate que bien des gens croyant doivent se sentir orphelin aujourd'hui après avoir tant cru en quelque chose. Cela doit déstabiliser!
L'homme se croit le centre de l'univers, mais toute proportion gardée, si la terre avait 20 heures d'âge, l'homme n'y aurait vécu que 45 secondes et les dinosaures 2 minutes. Je pense que si on met les choses en perspective, nos petites croyances sont bien petites en égard à l'immensité de l'univers et l'explication véritable de tout cela.
De plus cette personne se targue d'être le représentant de Dieu sur terre. Allo prétention! De toute façon, dans mon livre à moi, dans la religion, il y a beaucoup de prétentions, et elles sont pas mal toutes grosses comme un camion dix roues. Je ne veux pas faire ici le procès de la religion, l'occasion serait trop belle, mais je crois et je constate que bien des gens croyant doivent se sentir orphelin aujourd'hui après avoir tant cru en quelque chose. Cela doit déstabiliser!
L'homme se croit le centre de l'univers, mais toute proportion gardée, si la terre avait 20 heures d'âge, l'homme n'y aurait vécu que 45 secondes et les dinosaures 2 minutes. Je pense que si on met les choses en perspective, nos petites croyances sont bien petites en égard à l'immensité de l'univers et l'explication véritable de tout cela.
Dernière modification par ploloto le dim. mars 21, 2010 1:14 pm, modifié 4 fois.
Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Wow, Ploloto, tu as un texte prenant et tellement juste à mon sens..... 

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Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
ploloto a écrit : [...]
Est-ce le même exercice que vous faisiez quand il s'agissait de Guy Cloutier? Est-ce le même exercice que l'on doit faire si votre fille ou votre fils est victime d'un pédophile. Personnellement, je lui pardonnerais sans prière, mais après l'avoir cimetièrisé.
Je crois qu'un prêtre qui représente la morale chrétienne doit prêcher par l'exemple du haut de son autorité. Ce n'est pas juste Joe Blow qui a commis cet acte mais des gens d'Église qui bien souvent sous le couvert d'un Omerta administrative se sont payés des plaisirs en touchant le corps de jeunes enfants innocents. Méchant club d'hypocrite. Mon professeur de cathéchèse au secondaire 1 au Séminaire de Québec, il en était un.
Imaginez, il enseignait la morale chrétienne d'un côté et se payait des petits pensionnaires de l'autre. J'imagine qu'il faisait 3 ou 4 «je vous salue marie» et 5 ou 6 «Notre-Père» pour avoir la force de se pardonner et de se déculpabiliser et il recommençait le lendemain. La prière ne devrait pas servir à pardonner ces monstres, car cette même prière n'a même pas réussi à leur permettre de se retenir. Si vous voulez priez, faites-le donc plutôt si vous y croyez à tâcher de faire comprendre à l'église qu'elle a une grosse remise en question à faire, cela serait bien plus utile.
Voici ce que j'ai écris avant le texte que tu as cité:
"Tu as raison ce sont des gestes abbominables et encore plus parce que ce sont des prêtres.
Oui ils doivent être jugés par la justice et oui ils serons jugé très très sévèrement par Dieu.
Ces gestes en plus de blesser grâvement l'innocence d'un enfant, blesse en lui la foi. Et blesse la foi d'un grand nombre de Chrétien envers son Église.
Il vaut mieux avoir moins de prêtre, mais avoir de saints prêtres."
------------------------------------------------------------------
Je tenais le même discours pour Robert Gilet et Guy Cloutier Les agresseurs doivent être puni ,castré mis hors d'état de nuire car il faut veiller à la sécurité de la population et surtout des enfants. Ça rien a voir avec le pardon et ça n'empêche pas de prier pour ces criminels.
Comme plusieurs le savent ici je suis Catholique pratiquante dans ma foi on dit de pardonner comme nous pardonnons. C'est un méchant défit réalisable avec l'aide de Dieu.
Dieu voit notre incapacité a pardonner et il nous aide à le faire.
La haine et l'amertume tue la victime, le pardon amène la liberté et la paix.
J'ajoute ce que je dis toujours concernant les prêtres et religieux qui ont fait du mal.
dans ce temps la "job" de prêtre était celle qui représentait le pouvoir absolut donc pour quiquonque qui voulait "Le" pouvoir c'était la place idéale. pour quiquonque qui voulait cacher son homosexualité ou pour tout pédophile c'était aussi "La place". Les femmes qui ne voulaient pas se marier a cause d' une peine d'amour ou parce qu'elles étaient homosexuelle ou parce qu'elle ne voulaient pas être en charge d'une famille, devenaient aussi religieuse pas par vocation mais pour satisfaire d'autres besoins. Ces gens se sont mélangés a des hommes et des femmes avec une réelle foi et un réel désir de servir Dieu. Des gens pieux qui ont fait avancer la société. Mais on a fait comme toujours on a jetté le bébé avec l'eau du bain.
Prière et chant religieux
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Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Lettre de Benoît XVI aux Irlandais - Une réponse décevante au scandale de la pédophilie
Jean-Claude Leclerc 22 mars 2010 Éthique et religion
La lettre de Benoît XVI aux catholiques d'Irlande à propos des agressions sexuelles d'enfants confirme la gravité d'une crise tardivement reconnue et encore mal diagnostiquée. Si la compassion exprimée par le pape aux victimes brisées et aux prêtres humiliés en touchera plusieurs, par contre les solutions qu'il présente à l'Église d'Irlande restent bien en deçà des redressements qui s'imposent.
Renonçant à la gestion secrète de ces drames, le successeur de Jean-Paul II incite les autorités ecclésiastiques à porter à la connaissance des autorités civiles les cas, peu nombreux peut-être mais fort répandus, d'inconduite sexuelle au sein du clergé et des ordres religieux. Cette pratique du dévoilement ouvrira la porte à d'autres réparations. Mais elle ne saurait guère enrayer la pédophilie.
Il est vrai que la pédophilie ne sévit pas seulement en milieu religieux. Mais l'incidence plus forte de ces situations au sein du clergé et d'institutions proches des enfants traduit, par-delà les «péchés» et les «crimes» que déplore le pape, des failles dans le recrutement des gens appelés à servir dans des fonctions de grande confiance et d'intégrité. Ces failles, plus d'un évêque le reconnaît, portent aussi sur le pouvoir ecclésiastique tel qu'il existe présentement.
Benoît XVI veut réconforter les victimes et leurs familles, mais aussi les prêtres et les religieux éclaboussés par le scandale, et les simples fidèles qui ont perdu confiance dans l'Église. Mais au-delà du réconfort, un examen plus critique des causes d'un tel échec tarde encore. Un double problème propre à l'Église catholique expliquerait, en effet, qu'elle soit plus que d'autres confessions frappée d'une telle plaie.
D'abord, en misant essentiellement sur des moyens spirituels pour prévenir ou guérir ce genre de déviation sexuelle, l'Église risquait à la fois d'attirer plus de pédophiles qu'en d'autres milieux, et de leur offrir, le cas échéant, une thérapie plus morale que médicale, souvent vouée à l'insuccès. Ce risque existe toujours. Bien des croyants trouveront admirable la foi de Benoît XVI dans la «grâce» divine. Il faut pourtant plus que de la compassion pour sortir de l'enfer de la pédophilie. Même l'emprisonnement des fautifs souvent réclamé par leurs victimes contribue rarement au rétablissement des uns et des autres.
Le célibat des prêtres
Mais le célibat ecclésiastique ne serait-il pas en cause? À juste titre, Mgr Antoine Hérouard, secrétaire général de la Conférence des évêques de France, trouve absurde et injurieux de tenir les célibataires pour pédophiles. Il reconnaît cependant «que le statut de célibataire peut servir de refuge à des personnes qui ont une structure psychique faussée et qui peuvent, par ce biais, avoir accès plus facilement aux enfants et aux jeunes».
Le célibat ecclésiastique, tout en n'étant pas la cause de la pédophilie au sein de l'institution, y est néanmoins un facteur aggravant. En excluant les femmes et les gens mariés du sacerdoce, l'Église catholique aura involontairement mais structurellement servi de refuge privilégié et de couverture sociale pour des personnes aux prises avec ce trouble de l'identité sexuelle.
Le pape propose de soumettre le recrutement du clergé et des ordres religieux à un examen plus minutieux de l'équilibre et de la maturité des candidats. Une telle mesure aurait dû aller de soi depuis longtemps. Toutefois, malgré cette précaution, la chute des effectifs cléricaux risque aujourd'hui de perpétuer une surreprésentation de «vocations» problématiques.
Par contre, un clergé ouvert aux femmes et aux gens mariés apporterait à l'Église catholique un milieu moins sexuellement inhibé et plus à même d'offrir aux fidèles cette sensibilité et cette expérience qui auront si cruellement fait défaut à la hiérarchie quand frappaient à sa porte des familles en quête de protection et d'appui.
La lettre du pape a été froidement accueillie parmi les victimes et dans le public. Elle reflète, il est vrai, une conception de l'Église qui reste dominée par l'institution ecclésiastique. Benoît XVI y invoque le passé glorieux du catholicisme irlandais. Mais, s'il blâme les évêques actuels d'Irlande, il passe sous silence le rôle de Rome dans ce drame qui discrédite partout l'Église.
Pendant des années et dans plusieurs diocèses et congrégations, les autorités directement chargées des plaintes ont souvent choisi, non pas une solution «pastorale», mais la voie de l'obstruction judiciaire. Les victimes avaient besoin d'un «pasteur», elles se sont heurtées à des avocats. Benoît XVI propose aux Irlandais une mission ecclésiastique dans leur pays. De quelle aide sera-t-elle pour les victimes? Une commission judiciaire y a déjà fait la lumière, sans la collaboration du Vatican.
Si le pape reconnaît des lacunes dans le recrutement et la formation du clergé, il attribue à la «société», non à l'Église romaine, «une tendance à favoriser le clergé et d'autres figures d'autorité». Il reconnaît, certes, une «préoccupation déplacée pour la réputation de l'Église», mais n'explique pas la préférence donnée à l'institution cléricale aux dépens des fidèles vulnérables qu'elle devait protéger.
Cette position, concluront certains, ne sied guère à un chef spirituel qui a longtemps veillé à la discipline au sein de l'Église catholique. Ne serait-il pas opportun qu'il justifie, en toute transparence, l'action qu'il a menée depuis le début d'un tel scandale, l'un des plus graves, de son propre aveu, à survenir dans l'histoire de l'Église?
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Jean-Claude Leclerc 22 mars 2010 Éthique et religion
La lettre de Benoît XVI aux catholiques d'Irlande à propos des agressions sexuelles d'enfants confirme la gravité d'une crise tardivement reconnue et encore mal diagnostiquée. Si la compassion exprimée par le pape aux victimes brisées et aux prêtres humiliés en touchera plusieurs, par contre les solutions qu'il présente à l'Église d'Irlande restent bien en deçà des redressements qui s'imposent.
Renonçant à la gestion secrète de ces drames, le successeur de Jean-Paul II incite les autorités ecclésiastiques à porter à la connaissance des autorités civiles les cas, peu nombreux peut-être mais fort répandus, d'inconduite sexuelle au sein du clergé et des ordres religieux. Cette pratique du dévoilement ouvrira la porte à d'autres réparations. Mais elle ne saurait guère enrayer la pédophilie.
Il est vrai que la pédophilie ne sévit pas seulement en milieu religieux. Mais l'incidence plus forte de ces situations au sein du clergé et d'institutions proches des enfants traduit, par-delà les «péchés» et les «crimes» que déplore le pape, des failles dans le recrutement des gens appelés à servir dans des fonctions de grande confiance et d'intégrité. Ces failles, plus d'un évêque le reconnaît, portent aussi sur le pouvoir ecclésiastique tel qu'il existe présentement.
Benoît XVI veut réconforter les victimes et leurs familles, mais aussi les prêtres et les religieux éclaboussés par le scandale, et les simples fidèles qui ont perdu confiance dans l'Église. Mais au-delà du réconfort, un examen plus critique des causes d'un tel échec tarde encore. Un double problème propre à l'Église catholique expliquerait, en effet, qu'elle soit plus que d'autres confessions frappée d'une telle plaie.
D'abord, en misant essentiellement sur des moyens spirituels pour prévenir ou guérir ce genre de déviation sexuelle, l'Église risquait à la fois d'attirer plus de pédophiles qu'en d'autres milieux, et de leur offrir, le cas échéant, une thérapie plus morale que médicale, souvent vouée à l'insuccès. Ce risque existe toujours. Bien des croyants trouveront admirable la foi de Benoît XVI dans la «grâce» divine. Il faut pourtant plus que de la compassion pour sortir de l'enfer de la pédophilie. Même l'emprisonnement des fautifs souvent réclamé par leurs victimes contribue rarement au rétablissement des uns et des autres.
Le célibat des prêtres
Mais le célibat ecclésiastique ne serait-il pas en cause? À juste titre, Mgr Antoine Hérouard, secrétaire général de la Conférence des évêques de France, trouve absurde et injurieux de tenir les célibataires pour pédophiles. Il reconnaît cependant «que le statut de célibataire peut servir de refuge à des personnes qui ont une structure psychique faussée et qui peuvent, par ce biais, avoir accès plus facilement aux enfants et aux jeunes».
Le célibat ecclésiastique, tout en n'étant pas la cause de la pédophilie au sein de l'institution, y est néanmoins un facteur aggravant. En excluant les femmes et les gens mariés du sacerdoce, l'Église catholique aura involontairement mais structurellement servi de refuge privilégié et de couverture sociale pour des personnes aux prises avec ce trouble de l'identité sexuelle.
Le pape propose de soumettre le recrutement du clergé et des ordres religieux à un examen plus minutieux de l'équilibre et de la maturité des candidats. Une telle mesure aurait dû aller de soi depuis longtemps. Toutefois, malgré cette précaution, la chute des effectifs cléricaux risque aujourd'hui de perpétuer une surreprésentation de «vocations» problématiques.
Par contre, un clergé ouvert aux femmes et aux gens mariés apporterait à l'Église catholique un milieu moins sexuellement inhibé et plus à même d'offrir aux fidèles cette sensibilité et cette expérience qui auront si cruellement fait défaut à la hiérarchie quand frappaient à sa porte des familles en quête de protection et d'appui.
La lettre du pape a été froidement accueillie parmi les victimes et dans le public. Elle reflète, il est vrai, une conception de l'Église qui reste dominée par l'institution ecclésiastique. Benoît XVI y invoque le passé glorieux du catholicisme irlandais. Mais, s'il blâme les évêques actuels d'Irlande, il passe sous silence le rôle de Rome dans ce drame qui discrédite partout l'Église.
Pendant des années et dans plusieurs diocèses et congrégations, les autorités directement chargées des plaintes ont souvent choisi, non pas une solution «pastorale», mais la voie de l'obstruction judiciaire. Les victimes avaient besoin d'un «pasteur», elles se sont heurtées à des avocats. Benoît XVI propose aux Irlandais une mission ecclésiastique dans leur pays. De quelle aide sera-t-elle pour les victimes? Une commission judiciaire y a déjà fait la lumière, sans la collaboration du Vatican.
Si le pape reconnaît des lacunes dans le recrutement et la formation du clergé, il attribue à la «société», non à l'Église romaine, «une tendance à favoriser le clergé et d'autres figures d'autorité». Il reconnaît, certes, une «préoccupation déplacée pour la réputation de l'Église», mais n'explique pas la préférence donnée à l'institution cléricale aux dépens des fidèles vulnérables qu'elle devait protéger.
Cette position, concluront certains, ne sied guère à un chef spirituel qui a longtemps veillé à la discipline au sein de l'Église catholique. Ne serait-il pas opportun qu'il justifie, en toute transparence, l'action qu'il a menée depuis le début d'un tel scandale, l'un des plus graves, de son propre aveu, à survenir dans l'histoire de l'Église?
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Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Le clergé irlandais écope de la faute
Associated Press 22 mars 2010 Éthique et religion
Cité du Vatican — Benoît XVI a reconnu samedi que de «graves erreurs de jugement» avaient été commises par les évêques irlandais dans les affaires de sévices sexuels, sans toutefois annoncer de sanctions. Dans une lettre pastorale aux catholiques d'Irlande, le pape se dit «vraiment désolé», mais n'évoque aucune responsabilité de la part du Vatican, qui va ouvrir une enquête en Irlande.
«Vous avez terriblement souffert et j'en suis vraiment désolé», écrit le chef de l'Église catholique aux victimes et à leurs familles. «Il est compréhensible que vous trouviez difficile de pardonner ou de vous réconcilier avec l'Église», reconnaît-il. «En son nom, je vous exprime ouvertement la honte et le remords que nous éprouvons tous».
Benoît XVI s'adresse avec des mots très durs aux prêtres et religieux qui ont agressé les enfants. «Vous avez trahi la confiance placée en vous par de jeunes innocents et par leurs parents. Vous devez répondre de cela devant Dieu tout-puissant, ainsi que devant les tribunaux constitués à cet effet», lance-t-il.
Le souverain pontife n'évoque toutefois aucune sanction précise à l'encontre des évêques qui ont couvert les viols et les mauvais traitements dont ont été victimes des milliers d'enfants irlandais des années 1930 aux années 1990, selon les chiffres de plusieurs enquêtes diligentées par Dublin. «On ne peut pas nier que certains d'entre vous et de vos prédécesseurs ont manqué, parfois gravement, dans l'application des normes du droit canonique codifiées depuis longtemps en ce qui concerne les sévices aux enfants», écrit-il aux évêques. Ces règles appellent à punir sévèrement ceux qui abusent des enfants, y compris en les défroquant.
Benoît XVI n'a attribué aucune part de responsabilité au Saint-Siège, la faisant reposer tout entière sur le clergé irlandais. «J'ai l'intention d'effectuer une visite apostolique dans plusieurs diocèses d'Irlande, ainsi que dans des séminaires et des congrégations religieuses», annonce-t-il. Une telle initiative est prise uniquement quand Rome considère qu'une Église locale n'est pas capable de régler seule un problème. Une «visite apostolique» avait été organisée dans les séminaires américains en 2002, également après des scandales de sévices sexuels.
Benoît XVI n'annonce toutefois aucune sanction contre les évêques irlandais qui ont couvert des prêtres pédophiles.
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Associated Press 22 mars 2010 Éthique et religion
Cité du Vatican — Benoît XVI a reconnu samedi que de «graves erreurs de jugement» avaient été commises par les évêques irlandais dans les affaires de sévices sexuels, sans toutefois annoncer de sanctions. Dans une lettre pastorale aux catholiques d'Irlande, le pape se dit «vraiment désolé», mais n'évoque aucune responsabilité de la part du Vatican, qui va ouvrir une enquête en Irlande.
«Vous avez terriblement souffert et j'en suis vraiment désolé», écrit le chef de l'Église catholique aux victimes et à leurs familles. «Il est compréhensible que vous trouviez difficile de pardonner ou de vous réconcilier avec l'Église», reconnaît-il. «En son nom, je vous exprime ouvertement la honte et le remords que nous éprouvons tous».
Benoît XVI s'adresse avec des mots très durs aux prêtres et religieux qui ont agressé les enfants. «Vous avez trahi la confiance placée en vous par de jeunes innocents et par leurs parents. Vous devez répondre de cela devant Dieu tout-puissant, ainsi que devant les tribunaux constitués à cet effet», lance-t-il.
Le souverain pontife n'évoque toutefois aucune sanction précise à l'encontre des évêques qui ont couvert les viols et les mauvais traitements dont ont été victimes des milliers d'enfants irlandais des années 1930 aux années 1990, selon les chiffres de plusieurs enquêtes diligentées par Dublin. «On ne peut pas nier que certains d'entre vous et de vos prédécesseurs ont manqué, parfois gravement, dans l'application des normes du droit canonique codifiées depuis longtemps en ce qui concerne les sévices aux enfants», écrit-il aux évêques. Ces règles appellent à punir sévèrement ceux qui abusent des enfants, y compris en les défroquant.
Benoît XVI n'a attribué aucune part de responsabilité au Saint-Siège, la faisant reposer tout entière sur le clergé irlandais. «J'ai l'intention d'effectuer une visite apostolique dans plusieurs diocèses d'Irlande, ainsi que dans des séminaires et des congrégations religieuses», annonce-t-il. Une telle initiative est prise uniquement quand Rome considère qu'une Église locale n'est pas capable de régler seule un problème. Une «visite apostolique» avait été organisée dans les séminaires américains en 2002, également après des scandales de sévices sexuels.
Benoît XVI n'annonce toutefois aucune sanction contre les évêques irlandais qui ont couvert des prêtres pédophiles.
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Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Église catholique
Benoît XVI aurait protégé un pédophile
Mise à jour le jeudi 25 mars 2010 à 7 h 16
Le pape Benoît XVI est soupçonné d'avoir protégé un prêtre pédophile américain, au milieu des années 90, à l'époque où il présidait la Congrégation pour la doctrine de la loi.
Selon le New York Times, le cardinal Joseph Ratzinger aurait couvert des agressions sexuelles commises par le prêtre Lawrence C. Murphy entre 1950 et 1974.
Le prêtre aurait alors violenté près de 200 élèves d'une école pour enfants atteints de surdité au Wisconsin.
La dénonciation du prêtre est survenue vingt ans plus tard, mais Joseph Ratzinger serait intervenu personnellement pour arrêter le procès du suspect, un procès secret devant un tribunal ecclésiastique.
Le père Lawrence C. Murphy aurait convaincu le cardinal Ratzinger dans une lettre écrite en 1996, dans laquelle il le suppliait d'arrêter les procédures.
« Je veux simplement vivre le temps qui me reste dans la dignité de mon sacerdoce. Je demande votre aide dans cette affaire »
— Lawrence C. Murphy
Le prêtre Lawrence C. Murphy a finalement pu poursuivre son travail sans être accusé, jusqu'à sa mort, en 1998.
Démission
Ces nouvelles révélations surviennent au moment où les scandales impliquant des prêtres pédophiles se multiplient en Europe.
Lundi, le pape Benoît XVI a accepté la démission de l'évêque irlandais John Magee. Ce dernier a reconnu avoir mal géré les cas de prêtres pédophiles en Irlande.
L'évêque John Magee, qui a été secrétaire particulier de trois papes, a déjà quitté son diocèse après s'être excusé auprès des victimes d'abus sexuels.
La semaine dernière, Benoît XVI a reconnu la responsabilité de toute l'Église catholique et a reproché aux évêques irlandais d'avoir couvert des centaines de crimes pédophiles commis par des prêtres pendant plusieurs décennies.
Radio-Canada.ca avec New York Times et Le Figaro
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/In ... pcon.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Benoît XVI aurait protégé un pédophile
Mise à jour le jeudi 25 mars 2010 à 7 h 16
Le pape Benoît XVI est soupçonné d'avoir protégé un prêtre pédophile américain, au milieu des années 90, à l'époque où il présidait la Congrégation pour la doctrine de la loi.
Selon le New York Times, le cardinal Joseph Ratzinger aurait couvert des agressions sexuelles commises par le prêtre Lawrence C. Murphy entre 1950 et 1974.
Le prêtre aurait alors violenté près de 200 élèves d'une école pour enfants atteints de surdité au Wisconsin.
La dénonciation du prêtre est survenue vingt ans plus tard, mais Joseph Ratzinger serait intervenu personnellement pour arrêter le procès du suspect, un procès secret devant un tribunal ecclésiastique.
Le père Lawrence C. Murphy aurait convaincu le cardinal Ratzinger dans une lettre écrite en 1996, dans laquelle il le suppliait d'arrêter les procédures.
« Je veux simplement vivre le temps qui me reste dans la dignité de mon sacerdoce. Je demande votre aide dans cette affaire »
— Lawrence C. Murphy
Le prêtre Lawrence C. Murphy a finalement pu poursuivre son travail sans être accusé, jusqu'à sa mort, en 1998.
Démission
Ces nouvelles révélations surviennent au moment où les scandales impliquant des prêtres pédophiles se multiplient en Europe.
Lundi, le pape Benoît XVI a accepté la démission de l'évêque irlandais John Magee. Ce dernier a reconnu avoir mal géré les cas de prêtres pédophiles en Irlande.
L'évêque John Magee, qui a été secrétaire particulier de trois papes, a déjà quitté son diocèse après s'être excusé auprès des victimes d'abus sexuels.
La semaine dernière, Benoît XVI a reconnu la responsabilité de toute l'Église catholique et a reproché aux évêques irlandais d'avoir couvert des centaines de crimes pédophiles commis par des prêtres pendant plusieurs décennies.
Radio-Canada.ca avec New York Times et Le Figaro
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Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent

Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Alain Crevier
24 mars 2010
Les excuses de Benoît XVI
Au coeur du scandale qui touche l'Irlande, la lettre de Benoît XVI était prévue et très attendue. Qu'allait dire Benoît XVI à propos du scandale des prêtres pédophiles en Irlande, et à propos de tous ces autres scandales sexuels qui éclatent un peu partout? Le pape allait-il s'excuser au nom de l'Église? Allait-il offrir réparation? Et allait-il sévir à l'endroit de ces prêtres qui ont brisé des milliers de vies?
La lettre de Benoît XVI fait 14 pages. Il s'adresse directement aux victimes, aux évêques, aux parents et, sans détour, aux prêtres pédophiles.
Les victimes
Il leur dit : « Votre confiance a été trahie et votre dignité violée. » Quelqu'un me faisait remarquer que ce n'est pas uniquement la dignité qui a été violée, mais enfin... Et il ajoute : « Beaucoup d'entre vous, alors que vous étiez suffisamment courageux pour parler de ce qui vous était arrivé, ont fait l'expérience que personne ne vous écoutait. » On peut dire, me semble-t-il, que c'est un aveu d'échec de toute l'institution que représente le pape, non? Non seulement l'institution n'a pas voulu entendre les victimes, elle a, dans certains cas, protégé les agresseurs.
Les prêtres pédophiles
Benoît XVI est franc : « Vous avez trahi la confiance placée en vous par de jeunes innocents et par leurs parents. Vous devez répondre de cela devant Dieu tout-puissant, ainsi que devant les tribunaux constitués à cet effet. » Et plus loin, il ajoute : « Reconnaissez ouvertement vos fautes, soumettez-vous aux exigences de la justice. »
Rien de banal. Parce que le plus odieux de tous ces scandales, c'est justement le fait que certains membres du clergé ont caché ou protégé les agresseurs. Maintenant, le patron de l'entreprise leur dit de se livrer à la justice des hommes. Reste à voir combien le feront.
Des malaises
Rarement a-t-on vu le pape aller aussi loin. Il faut le dire. Pourtant, plusieurs malaises émanent de cette lettre qui se veut réparatrice. Un exemple?
Quand le pape s'adresse aux prêtres pédophiles, il dit : « En même temps que le dommage immense causé aux victimes, un grand dommage a été perpétré contre l'Église. » Du coup, l'Église devient, elle aussi, une victime des agresseurs. Comme si Benoît XVI voulait dissocier l'institution des individus. S'éloigner de la responsabilité?
L'autre malaise est évident. Enfin, pourrions-nous dire, le Vatican reconnaît l'importance des tribunaux de la société civile. Mais les victimes attendent depuis longtemps que le Vatican impose aussi des peines sévères à ceux qui ont fait tant de tort. Des excommunications?
Les victimes attendent toujours. Ce que Benoît XVI leur offre, ce sont toutes les prières du vendredi, pour toute une année.
Erreur, horreur et responsabilité
Le pape aurait-il pu simplement reconnaître la totale responsabilité de l'Église, une institution faite de tout son clergé? Et compte tenu de l'ampleur et de la nature des scandales, aurait-il pu reconnaître que non seulement des individus ont manqué à leur devoir de citoyen, mais du coup l'institution a failli à sa tâche?
Laissez-moi poser la question très simplement. Pourquoi est-ce si difficile pour l'institution catholique de reconnaître simplement sa responsabilité dans tous ces scandales?
Est-ce trop peu, trop tard?
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24 mars 2010
Les excuses de Benoît XVI
Au coeur du scandale qui touche l'Irlande, la lettre de Benoît XVI était prévue et très attendue. Qu'allait dire Benoît XVI à propos du scandale des prêtres pédophiles en Irlande, et à propos de tous ces autres scandales sexuels qui éclatent un peu partout? Le pape allait-il s'excuser au nom de l'Église? Allait-il offrir réparation? Et allait-il sévir à l'endroit de ces prêtres qui ont brisé des milliers de vies?
La lettre de Benoît XVI fait 14 pages. Il s'adresse directement aux victimes, aux évêques, aux parents et, sans détour, aux prêtres pédophiles.
Les victimes
Il leur dit : « Votre confiance a été trahie et votre dignité violée. » Quelqu'un me faisait remarquer que ce n'est pas uniquement la dignité qui a été violée, mais enfin... Et il ajoute : « Beaucoup d'entre vous, alors que vous étiez suffisamment courageux pour parler de ce qui vous était arrivé, ont fait l'expérience que personne ne vous écoutait. » On peut dire, me semble-t-il, que c'est un aveu d'échec de toute l'institution que représente le pape, non? Non seulement l'institution n'a pas voulu entendre les victimes, elle a, dans certains cas, protégé les agresseurs.
Les prêtres pédophiles
Benoît XVI est franc : « Vous avez trahi la confiance placée en vous par de jeunes innocents et par leurs parents. Vous devez répondre de cela devant Dieu tout-puissant, ainsi que devant les tribunaux constitués à cet effet. » Et plus loin, il ajoute : « Reconnaissez ouvertement vos fautes, soumettez-vous aux exigences de la justice. »
Rien de banal. Parce que le plus odieux de tous ces scandales, c'est justement le fait que certains membres du clergé ont caché ou protégé les agresseurs. Maintenant, le patron de l'entreprise leur dit de se livrer à la justice des hommes. Reste à voir combien le feront.
Des malaises
Rarement a-t-on vu le pape aller aussi loin. Il faut le dire. Pourtant, plusieurs malaises émanent de cette lettre qui se veut réparatrice. Un exemple?
Quand le pape s'adresse aux prêtres pédophiles, il dit : « En même temps que le dommage immense causé aux victimes, un grand dommage a été perpétré contre l'Église. » Du coup, l'Église devient, elle aussi, une victime des agresseurs. Comme si Benoît XVI voulait dissocier l'institution des individus. S'éloigner de la responsabilité?
L'autre malaise est évident. Enfin, pourrions-nous dire, le Vatican reconnaît l'importance des tribunaux de la société civile. Mais les victimes attendent depuis longtemps que le Vatican impose aussi des peines sévères à ceux qui ont fait tant de tort. Des excommunications?
Les victimes attendent toujours. Ce que Benoît XVI leur offre, ce sont toutes les prières du vendredi, pour toute une année.
Erreur, horreur et responsabilité
Le pape aurait-il pu simplement reconnaître la totale responsabilité de l'Église, une institution faite de tout son clergé? Et compte tenu de l'ampleur et de la nature des scandales, aurait-il pu reconnaître que non seulement des individus ont manqué à leur devoir de citoyen, mais du coup l'institution a failli à sa tâche?
Laissez-moi poser la question très simplement. Pourquoi est-ce si difficile pour l'institution catholique de reconnaître simplement sa responsabilité dans tous ces scandales?
Est-ce trop peu, trop tard?
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Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Honnetement j'ai toujours eu du respect pour le pape, meme si je ne suis pas croyante, j'ai toujours aimé l'homme qu'était JP II entre autre mais Benoit XVI il m'impressionne pas du tout hen, quand je le vois a la télé il n'a aucun carisme, terne et amorphe il ne dégage rien, je ne suis pas surprise d'apprendre qu'il n'est pa un homme exemplaire, il ne dégage absoluement aucune sainteté tant qu'a moi ...
Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Et il n'était même pas le favori parmi les choix. Y'en a une couple qui sont tombés sur le cul quand il a été nommé.
Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Vatican
Le pape aurait protégé un pédophile
NEW YORK (AP) - Benoît XVI sur la sellette dans une nouvelle affaire de pédophilie au sein de l'Église catholique: selon des documents obtenus par le New York Times, l'archevêque de Milwaukee (Wisconsin) avait informé la Congrégation pour la doctrine de la foi, alors dirigée par le futur pape, des agissements d'un prêtre accusé d'avoir molesté au moins 200 enfants sourds. Lequel prêtre n'a jamais été poursuivi.
Le prêtre, Lawrence Murphy, mort en 1998, avait travaillé dans une école spécialisée pour enfants sourds dans le Wisconsin de 1950 à 1975.
En 1996, selon les documents fournis par des avocats qui poursuivent le diocèse de Milwaukee, l'archevêque d'alors, Rembert G. Weakland, a écrit à la Congrégation pour la doctrine de la foi, dirigée de 1981 à 2005 par le futur pape, le cardinal Joseph Ratzinger. Weakland n'a jamais reçu de réponse de Ratzinger, rapporte le prestigieux quotidien new-yorkais.
Huit mois plus tard, le numéro deux de la Congrégation, aujourd'hui secrétaire d'Etat du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, demandait, selon ces même documents, aux évêques du Wisconsin d'entamer une procédure disciplinaire secrète devant un tribunal ecclésiastique. Mais Bertone a réclamé l'arrêt du processus après une lettre de Murphy au cardinal Ratzinger, dans laquelle il dit s'être repenti et être désormais vieux et malade.
Ces documents font surface alors que le Vatican est confronté à des scandales à répétition touchant plusieurs pays européens, où les révélations concernant des abus sexuels envers des enfants de la part de religieux catholiques se multiplient.
Benoît XVI a publié la semaine dernière une missive sans précédent adressée aux Irlandais, mais n'a pas à ce jour réagi à la situation en Allemagne, où l'on s'interroge sur son degré de responsabilité dans la gestion de ces affaires alors qu'il était archevêque de Munich.
Dans une lettre au New York Times, Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, précise ne pas avoir reçu d'informations sur le cas Murphy avant 1996, des années après des enquêtes des autorités laJiques, qui avaient renoncé à le poursuivre.
Le quotidien a obtenu ces documents de Jeff Anderson et Mike Finnegan, défenseurs de cinq hommes ayant poursuivi le diocèse de Milwaukee.
http://fr.canoe.ca/infos/international/" onclick="window.open(this.href);return false; ... 00329.html
Haut
Cordialement , Jasmin
Le pape aurait protégé un pédophile
NEW YORK (AP) - Benoît XVI sur la sellette dans une nouvelle affaire de pédophilie au sein de l'Église catholique: selon des documents obtenus par le New York Times, l'archevêque de Milwaukee (Wisconsin) avait informé la Congrégation pour la doctrine de la foi, alors dirigée par le futur pape, des agissements d'un prêtre accusé d'avoir molesté au moins 200 enfants sourds. Lequel prêtre n'a jamais été poursuivi.
Le prêtre, Lawrence Murphy, mort en 1998, avait travaillé dans une école spécialisée pour enfants sourds dans le Wisconsin de 1950 à 1975.
En 1996, selon les documents fournis par des avocats qui poursuivent le diocèse de Milwaukee, l'archevêque d'alors, Rembert G. Weakland, a écrit à la Congrégation pour la doctrine de la foi, dirigée de 1981 à 2005 par le futur pape, le cardinal Joseph Ratzinger. Weakland n'a jamais reçu de réponse de Ratzinger, rapporte le prestigieux quotidien new-yorkais.
Huit mois plus tard, le numéro deux de la Congrégation, aujourd'hui secrétaire d'Etat du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, demandait, selon ces même documents, aux évêques du Wisconsin d'entamer une procédure disciplinaire secrète devant un tribunal ecclésiastique. Mais Bertone a réclamé l'arrêt du processus après une lettre de Murphy au cardinal Ratzinger, dans laquelle il dit s'être repenti et être désormais vieux et malade.
Ces documents font surface alors que le Vatican est confronté à des scandales à répétition touchant plusieurs pays européens, où les révélations concernant des abus sexuels envers des enfants de la part de religieux catholiques se multiplient.
Benoît XVI a publié la semaine dernière une missive sans précédent adressée aux Irlandais, mais n'a pas à ce jour réagi à la situation en Allemagne, où l'on s'interroge sur son degré de responsabilité dans la gestion de ces affaires alors qu'il était archevêque de Munich.
Dans une lettre au New York Times, Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, précise ne pas avoir reçu d'informations sur le cas Murphy avant 1996, des années après des enquêtes des autorités laJiques, qui avaient renoncé à le poursuivre.
Le quotidien a obtenu ces documents de Jeff Anderson et Mike Finnegan, défenseurs de cinq hommes ayant poursuivi le diocèse de Milwaukee.
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Cordialement , Jasmin


Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Religion
Le cardinal Ouellet défend le pape
La Presse Canadienne
26/03/2010 19h31
L'archevêque de Québec dénonce les allégations voulant que le pape Benoît XVI aient déjà fermé les yeux sur les agissements de prêtres pédophiles.
Par voie de communiqué, le cardinal Marc Ouellet déplore le «procès d'intention» véhiculé par certains médias, visant à mêler le pape à la dissimulation de cas d'abus sexuels.
Le New York Times affirmait vendredi que l'inaction de Benoît XVI, alors qu'il était cardinal en Allemagne, pourrait avoir permis à un prêtre pédophile de commettre d'autres agressions sexuelles sur des enfants.
Le quotidien affirme qu'en 1980, Joseph Ratzinger, archevêque de Munich, savait que le père Peter Hullermann éprouvait des problèmes à caractère sexuel, mais qu'il n'aurait rien fait pour l'empêcher d'oeuvrer de nouveau auprès d'enfants.
Le religieux, qui venait de terminer une thérapie pour soigner ses problèmes de pédophilie, a en effet commis quelques années plus tard de nouvelles agressions sexuelles sur de jeunes garçons.
Le journal soutient que le cardinal Ratzinger, devenu pape en 2005, avait été mis au courant par écrit des problèmes de pédophilie du père Hullerman. Il aurait reçu au moins deux notes d'un subalterne sur l'affaire.
Des porte-parole de l'Église soutiennent que les avertissements expédiés à Joseph Ratzinger étaient des documents de routine et qu'il est fort probable que celui-ci n'en ait jamais pris connaissance.
Selon le cardinal Marc Ouellet, le Saint-Père a toujours témoigné du même esprit de «tolérance zéro» envers les agressions sexuelles commises par des prêtres, et ce, lors de chacune de ses responsabilités menant à son pontificat. L'archevêque de Québec ajoute que prétendre le contraire serait se «tromper profondément sur cet homme de compassion et de justice».
La fondatrice de l'Association des victimes de prêtres, France Bédard, a accusé le cardinal de jouer avec les mots lorsqu'il évoque la tolérance zéro, affirmant que ce dernier «utilise volontairement (ce) terme (...) à mauvais escient». Selon elle, l'Eglise catholique n'a pas l'intention d'expulser les prêtres pédophiles de ses rangs.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 93107.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Le cardinal Ouellet défend le pape
La Presse Canadienne
26/03/2010 19h31
L'archevêque de Québec dénonce les allégations voulant que le pape Benoît XVI aient déjà fermé les yeux sur les agissements de prêtres pédophiles.
Par voie de communiqué, le cardinal Marc Ouellet déplore le «procès d'intention» véhiculé par certains médias, visant à mêler le pape à la dissimulation de cas d'abus sexuels.
Le New York Times affirmait vendredi que l'inaction de Benoît XVI, alors qu'il était cardinal en Allemagne, pourrait avoir permis à un prêtre pédophile de commettre d'autres agressions sexuelles sur des enfants.
Le quotidien affirme qu'en 1980, Joseph Ratzinger, archevêque de Munich, savait que le père Peter Hullermann éprouvait des problèmes à caractère sexuel, mais qu'il n'aurait rien fait pour l'empêcher d'oeuvrer de nouveau auprès d'enfants.
Le religieux, qui venait de terminer une thérapie pour soigner ses problèmes de pédophilie, a en effet commis quelques années plus tard de nouvelles agressions sexuelles sur de jeunes garçons.
Le journal soutient que le cardinal Ratzinger, devenu pape en 2005, avait été mis au courant par écrit des problèmes de pédophilie du père Hullerman. Il aurait reçu au moins deux notes d'un subalterne sur l'affaire.
Des porte-parole de l'Église soutiennent que les avertissements expédiés à Joseph Ratzinger étaient des documents de routine et qu'il est fort probable que celui-ci n'en ait jamais pris connaissance.
Selon le cardinal Marc Ouellet, le Saint-Père a toujours témoigné du même esprit de «tolérance zéro» envers les agressions sexuelles commises par des prêtres, et ce, lors de chacune de ses responsabilités menant à son pontificat. L'archevêque de Québec ajoute que prétendre le contraire serait se «tromper profondément sur cet homme de compassion et de justice».
La fondatrice de l'Association des victimes de prêtres, France Bédard, a accusé le cardinal de jouer avec les mots lorsqu'il évoque la tolérance zéro, affirmant que ce dernier «utilise volontairement (ce) terme (...) à mauvais escient». Selon elle, l'Eglise catholique n'a pas l'intention d'expulser les prêtres pédophiles de ses rangs.
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Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Scandales sexuels - Les victimes des religieux se manifestent
Le nombre d'appels à l'aide bondit à l'Association des victimes de prêtres
Alec Castonguay 2 avril 2010 Éthique et religion
Le Québec compte-t-il des centaines de personnes agressées sexuellement par des prêtres ou des frères appartenant à l'Église catholique qui n'osent pas encore parler? France Bédard, qui dirige l'Association des victimes de prêtres du Québec, en est certaine. Depuis deux semaines, alors que les révélations sur les scandales sexuels dans l'Église font la manchette, le volume d'appels à son organisme a bondi. «Je recevais deux ou trois appels par semaine avant, maintenant, c'est plus de quinze», dit-elle en entrevue.
La grande majorité de ces appels sont des victimes qui cherchent de l'aide ou qui veulent témoigner pour la première fois. Il y a beaucoup d'hommes et la presque totalité des agressions sexuelles dénoncées à l'organisme remonte à plusieurs années.
«Depuis quelques mois, des dizaines de victimes sont venues cogner à notre porte», dit France Bédard. Maintenant à la retraite, elle doit s'occuper de l'association à temps plein tellement les appels sont nombreux. «Ça ne fait que commencer. Si toutes les personnes qui nous contactent décident de parler, le scandale va être énorme. Ça va se chiffrer en centaines au Québec», ajoute-t-elle. Mme Bédard a fondé l'association en 2008, après avoir porté plainte contre un prêtre de la région de Québec qui l'a violée en 1965.
France Bédard affirme que les récentes allégations de camouflage de la part de l'Église incitent les gens à briser le silence. Le recours collectif au collège Notre-Dame, à Montréal, où une douzaine d'ex-étudiants affirment avoir été agressés par des membres de la congrégation de Sainte-Croix entre 1950 et 1980, éveille aussi les souvenirs. «Les gens sont plus prêts à en parler qu'avant», dit-elle.
Un protocole établi
À la Sûreté du Québec, on affirme ne pas pouvoir dire si les plaintes pour agression sexuelle commise par des religieux ont augmenté récemment. Les fichiers ne permettent pas d'établir ce type de statistiques. À la police de Montréal et de Québec, on soutient que le nombre de plaintes n'est pas en hausse, malgré les récents événements médiatiques. «Mais ça ne veut pas dire que toutes les personnes qui contactent un organisme d'aide vont porter plainte à la police, surtout si les faits remontent à très longtemps», précise la porte-parole du SPVM, Marie-Hélène Ladouceur.
Du côté de l'Église, au diocèse de Québec, on affirme ne pas avoir reçu de plaintes récemment et on refuse d'accorder des entrevues sur le sujet. Un protocole a toutefois été mis en place pour accompagner les victimes.
Au diocèse de Montréal, on soutient également ne pas avoir reçu de nouvelles plaintes récemment. Le vicaire général, Jean Fortier, parle de «quelques cas» depuis 2004. Là aussi, un protocole a été mis en place pour traiter les plaintes et accompagner les victimes d'agression. Par exemple, un mineur sera dirigé vers la police et aidé par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) dans un délai de 48 heures.
Dans le cas d'un adulte qui se plaint d'une agression subie il y a plusieurs années, le comité va enclencher un autre processus, dit Jean Fortier. «On va l'écouter, lui recommander de faire une déposition à la police et on va contacter le prêtre concerné, dit-il. Si la personne va à la police et que des accusations sont déposées, le prêtre est relevé de ses fonctions jusqu'à la fin des procédures judiciaires. C'est tolérance zéro.»
L'Association des victimes de prêtres du Québec affirme ne pas recommander de porter plainte aux hautes instances de l'Église. «Ça ne donne rien, dit France Bédard. Le mieux est d'aller à la police, mais ce n'est pas facile.»
http://www.ledevoir.com/societe/ethique ... anifestent" onclick="window.open(this.href);return false;
Le nombre d'appels à l'aide bondit à l'Association des victimes de prêtres
Alec Castonguay 2 avril 2010 Éthique et religion
Le Québec compte-t-il des centaines de personnes agressées sexuellement par des prêtres ou des frères appartenant à l'Église catholique qui n'osent pas encore parler? France Bédard, qui dirige l'Association des victimes de prêtres du Québec, en est certaine. Depuis deux semaines, alors que les révélations sur les scandales sexuels dans l'Église font la manchette, le volume d'appels à son organisme a bondi. «Je recevais deux ou trois appels par semaine avant, maintenant, c'est plus de quinze», dit-elle en entrevue.
La grande majorité de ces appels sont des victimes qui cherchent de l'aide ou qui veulent témoigner pour la première fois. Il y a beaucoup d'hommes et la presque totalité des agressions sexuelles dénoncées à l'organisme remonte à plusieurs années.
«Depuis quelques mois, des dizaines de victimes sont venues cogner à notre porte», dit France Bédard. Maintenant à la retraite, elle doit s'occuper de l'association à temps plein tellement les appels sont nombreux. «Ça ne fait que commencer. Si toutes les personnes qui nous contactent décident de parler, le scandale va être énorme. Ça va se chiffrer en centaines au Québec», ajoute-t-elle. Mme Bédard a fondé l'association en 2008, après avoir porté plainte contre un prêtre de la région de Québec qui l'a violée en 1965.
France Bédard affirme que les récentes allégations de camouflage de la part de l'Église incitent les gens à briser le silence. Le recours collectif au collège Notre-Dame, à Montréal, où une douzaine d'ex-étudiants affirment avoir été agressés par des membres de la congrégation de Sainte-Croix entre 1950 et 1980, éveille aussi les souvenirs. «Les gens sont plus prêts à en parler qu'avant», dit-elle.
Un protocole établi
À la Sûreté du Québec, on affirme ne pas pouvoir dire si les plaintes pour agression sexuelle commise par des religieux ont augmenté récemment. Les fichiers ne permettent pas d'établir ce type de statistiques. À la police de Montréal et de Québec, on soutient que le nombre de plaintes n'est pas en hausse, malgré les récents événements médiatiques. «Mais ça ne veut pas dire que toutes les personnes qui contactent un organisme d'aide vont porter plainte à la police, surtout si les faits remontent à très longtemps», précise la porte-parole du SPVM, Marie-Hélène Ladouceur.
Du côté de l'Église, au diocèse de Québec, on affirme ne pas avoir reçu de plaintes récemment et on refuse d'accorder des entrevues sur le sujet. Un protocole a toutefois été mis en place pour accompagner les victimes.
Au diocèse de Montréal, on soutient également ne pas avoir reçu de nouvelles plaintes récemment. Le vicaire général, Jean Fortier, parle de «quelques cas» depuis 2004. Là aussi, un protocole a été mis en place pour traiter les plaintes et accompagner les victimes d'agression. Par exemple, un mineur sera dirigé vers la police et aidé par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) dans un délai de 48 heures.
Dans le cas d'un adulte qui se plaint d'une agression subie il y a plusieurs années, le comité va enclencher un autre processus, dit Jean Fortier. «On va l'écouter, lui recommander de faire une déposition à la police et on va contacter le prêtre concerné, dit-il. Si la personne va à la police et que des accusations sont déposées, le prêtre est relevé de ses fonctions jusqu'à la fin des procédures judiciaires. C'est tolérance zéro.»
L'Association des victimes de prêtres du Québec affirme ne pas recommander de porter plainte aux hautes instances de l'Église. «Ça ne donne rien, dit France Bédard. Le mieux est d'aller à la police, mais ce n'est pas facile.»
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Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Abus sexuels
Les attaques contre l'Église comparées à l'Holocauste
Associated Press (AP)
02/04/2010 16h39 - Mise à jour 02/04/2010 17h52
CITÉ DU VATICAN - Le prédicateur personnel de Benoît XVI, le père Raniero Cantalamessa, a comparé vendredi les accusations portées contre le pape et l'Église catholique dans les scandales de prêtres pédophiles aux «violences collectives» subies par les juifs.
Le Vatican a pris ses distances avec ces propos, soulignant qu'ils ne reflétaient «pas la position officielle» de l'Église.
Lors d'une homélie du Vendredi Saint en la basilique Saint-Pierre, en présence de Benoît XVI, le père Raniero Cantalamessa a déclaré qu'un ami juif lui avait écrit une lettre pour dénoncer les «attaques» contre le pape et l'Église.
L'auteur de la lettre, cité par le prédicateur, fait part de son «indignation» devant «les attaques violentes et concentriques contre l'Église, le pape et tous les fidèles du monde entier».
«L'utilisation du stéréotype, le passage de la responsabilité et de la faute personnelles à une faute collective me rappellent les aspects les plus honteux de l'antisémitisme», poursuit-il.
Les juifs «savent d'expérience ce que signifie être victime de violences collectives et pour cela ils en reconnaissent rapidement les symptômes récurrents», a ajouté le père Cantalamessa.
Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a souligné vendredi soir que le prédicateur ne s'exprimait pas au nom du Saint-Siège. Il a estimé que les propos de Raniero Cantalamessa pouvaient susciter des "malentendus" et ne reflétaient «pas la position officielle de l'Église».
Le rabbin Gary Greenebaum, directeur aux États-Unis des relations interreligieuses pour le Comité juif américain, a jugé «malheureux» les propos du prédicateur du pape. «Les violences collectives contre les juifs ont provoqué la mort de six millions de personnes (durant la Seconde Guerre mondiale), alors que celles évoquées ici n'ont pas conduit au meurtre et ni à la destruction», a-t-il souligné.
Elan Steinberg, vice-président du Rassemblement américain des rescapés de l'holocauste et leurs descendants, a également dénoncé les propos du prédicateur. Le Vatican, dans la tourmente des affaires de pédophilie, «a le droit de se défendre, mais la comparaison avec les persécutions antisémites est insultante et insoutenable», a-t-il souligné.
Le pape Benoît XVI ne s'est pas exprimé après l'homélie du père Cantalemessa. Le souverain pontife âgé de 82 ans a récité des prières et s'est agenouillé devant un grand crucifix. Après la messe, il a présidé dans la soirée, sans participer au parcours, le traditionnel chemin de croix rappelant le martyre et la mort du Christ. La procession près du Colisée s'est déroulée en présence de milliers de fidèles.
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Les attaques contre l'Église comparées à l'Holocauste
Associated Press (AP)
02/04/2010 16h39 - Mise à jour 02/04/2010 17h52
CITÉ DU VATICAN - Le prédicateur personnel de Benoît XVI, le père Raniero Cantalamessa, a comparé vendredi les accusations portées contre le pape et l'Église catholique dans les scandales de prêtres pédophiles aux «violences collectives» subies par les juifs.
Le Vatican a pris ses distances avec ces propos, soulignant qu'ils ne reflétaient «pas la position officielle» de l'Église.
Lors d'une homélie du Vendredi Saint en la basilique Saint-Pierre, en présence de Benoît XVI, le père Raniero Cantalamessa a déclaré qu'un ami juif lui avait écrit une lettre pour dénoncer les «attaques» contre le pape et l'Église.
L'auteur de la lettre, cité par le prédicateur, fait part de son «indignation» devant «les attaques violentes et concentriques contre l'Église, le pape et tous les fidèles du monde entier».
«L'utilisation du stéréotype, le passage de la responsabilité et de la faute personnelles à une faute collective me rappellent les aspects les plus honteux de l'antisémitisme», poursuit-il.
Les juifs «savent d'expérience ce que signifie être victime de violences collectives et pour cela ils en reconnaissent rapidement les symptômes récurrents», a ajouté le père Cantalamessa.
Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a souligné vendredi soir que le prédicateur ne s'exprimait pas au nom du Saint-Siège. Il a estimé que les propos de Raniero Cantalamessa pouvaient susciter des "malentendus" et ne reflétaient «pas la position officielle de l'Église».
Le rabbin Gary Greenebaum, directeur aux États-Unis des relations interreligieuses pour le Comité juif américain, a jugé «malheureux» les propos du prédicateur du pape. «Les violences collectives contre les juifs ont provoqué la mort de six millions de personnes (durant la Seconde Guerre mondiale), alors que celles évoquées ici n'ont pas conduit au meurtre et ni à la destruction», a-t-il souligné.
Elan Steinberg, vice-président du Rassemblement américain des rescapés de l'holocauste et leurs descendants, a également dénoncé les propos du prédicateur. Le Vatican, dans la tourmente des affaires de pédophilie, «a le droit de se défendre, mais la comparaison avec les persécutions antisémites est insultante et insoutenable», a-t-il souligné.
Le pape Benoît XVI ne s'est pas exprimé après l'homélie du père Cantalemessa. Le souverain pontife âgé de 82 ans a récité des prières et s'est agenouillé devant un grand crucifix. Après la messe, il a présidé dans la soirée, sans participer au parcours, le traditionnel chemin de croix rappelant le martyre et la mort du Christ. La procession près du Colisée s'est déroulée en présence de milliers de fidèles.
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- Seigneur de la Causerie
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Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
J'ai trouvé ça sur ce site
http://www.chretiente.info/201004043954 ... %e2%80%a6/" onclick="window.open(this.href);return false;
Quand une coterie curiale empêchait Ratzinger d’enquêter sur les pédomanes dans l’Église…
avril 4, 2010 → Les journalistes moyennement informés et honnêtes savent parfaitement que Benoît XVI est le pape – et fut aussi le cardinal – le plus soucieux de débarrasser l’Église des « souillures » qui la salissent. Soucieux et agissant. Mais son action, comme cardinal préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, fut souvent entravée à la fois par défaut d’attribution de compétence et par des coteries curiales qui, au nom de la sauvegarde de la “bonne réputation” de l’Église protégeaient en vérité trafics et dévergondages. Ratzinger n’obtint de Jean-Paul II qu’en 2001 que tous les dossiers de prêtres et de prélats accusés d’abus sexuels sur des mineurs soient confiés à son dicastère. Et il lui faudra même attendre le décès de Jean-Paul et son élévation au Souverain Pontificat pour que l’affaire de l’abominable P. Maciel, fondateur de la Légion du Christ, soit réglé. Mais le cardinal n’obtint cette victoire de 2001 qu’après une sévère défaite… Ce qui est incroyable, c’est que nous apprenons cela d’un prélat aux idées parfois un peu bizarres, mais évidemment très au fait, puisqu’il s’agit du cardinal Christoph Schönborn, l’archevêque de Vienne… Ce dernier succéda en 1995 et en catastrophe – mais une catastrophe gérée “diplomatiquement” au Vatican – au cardinal Hans Hermann Groer contraint à la démission par Jean-Paul II en septembre 1995 pour ce que nous savons être aujourd’hui un peu plus que des “allégations” d’abus sexuels sur des garçons et des jeunes gens après les révélations faites en mars de cette même année par une de ses victimes qui dut supporter dans sa jeunesse quatre années de rapports sexuels contraints. Et ce ne fut pas la seule victime : on a rétrospectivement des sueurs froides quand on songe que ce Groer fut préfet des études du petit séminaire de Hollabrunn (Basse Autriche) de 1946 à 1952 puis professeur de religion et aumônier au lycée fédéral de cette même ville de 1952 à 1976… Trente ans ! Or, Ratzinger tenta de convaincre Jean-Paul II de mener une enquête approfondie sur le “cas” Groer après sa “démission”, mais un parti de la Curie persuada le pape que les médias exagéraient, qu’une enquête ne ferait qu’aggraver les choses et salir la “bonne réputation” de l’Église. Dans un entretien accordé à l’ORF, la radio-télévision publique autrichienne, le 28 mars dernier, dimanche des Rameaux, sur les attaques contre le pape et l’Église à propos des clercs “pédophiles” et les raisons pour lesquelles l’enquête sur Groer, décédé en 2003, n’avait pas été poussée jusqu’au bout, Schönborn déclara au journaliste : « [Ratzinger] m’a déclaré : “L’autre camp a gagné” ». Ratzinger avait perdu la bataille, mais pas la guerre comme nous le savons bien depuis 2001. Curieusement, aucun organe de la grosse presse internationale n’a mentionné cette déclaration de Schönborn. Il est vrai que ce fait devrait les gêner, mais ce type de journalisme ne s’intéresse pas aux faits. NB: Pardon de publier un article sur ces affaires "crapoteuses" le jour de Pâques, ce n'est pas de gaieté de coeur; mais, voyant ce "curieux" silence des grands médias, je n'ai pas voulu attendre!
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Quand une coterie curiale empêchait Ratzinger d’enquêter sur les pédomanes dans l’Église…
avril 4, 2010 → Les journalistes moyennement informés et honnêtes savent parfaitement que Benoît XVI est le pape – et fut aussi le cardinal – le plus soucieux de débarrasser l’Église des « souillures » qui la salissent. Soucieux et agissant. Mais son action, comme cardinal préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, fut souvent entravée à la fois par défaut d’attribution de compétence et par des coteries curiales qui, au nom de la sauvegarde de la “bonne réputation” de l’Église protégeaient en vérité trafics et dévergondages. Ratzinger n’obtint de Jean-Paul II qu’en 2001 que tous les dossiers de prêtres et de prélats accusés d’abus sexuels sur des mineurs soient confiés à son dicastère. Et il lui faudra même attendre le décès de Jean-Paul et son élévation au Souverain Pontificat pour que l’affaire de l’abominable P. Maciel, fondateur de la Légion du Christ, soit réglé. Mais le cardinal n’obtint cette victoire de 2001 qu’après une sévère défaite… Ce qui est incroyable, c’est que nous apprenons cela d’un prélat aux idées parfois un peu bizarres, mais évidemment très au fait, puisqu’il s’agit du cardinal Christoph Schönborn, l’archevêque de Vienne… Ce dernier succéda en 1995 et en catastrophe – mais une catastrophe gérée “diplomatiquement” au Vatican – au cardinal Hans Hermann Groer contraint à la démission par Jean-Paul II en septembre 1995 pour ce que nous savons être aujourd’hui un peu plus que des “allégations” d’abus sexuels sur des garçons et des jeunes gens après les révélations faites en mars de cette même année par une de ses victimes qui dut supporter dans sa jeunesse quatre années de rapports sexuels contraints. Et ce ne fut pas la seule victime : on a rétrospectivement des sueurs froides quand on songe que ce Groer fut préfet des études du petit séminaire de Hollabrunn (Basse Autriche) de 1946 à 1952 puis professeur de religion et aumônier au lycée fédéral de cette même ville de 1952 à 1976… Trente ans ! Or, Ratzinger tenta de convaincre Jean-Paul II de mener une enquête approfondie sur le “cas” Groer après sa “démission”, mais un parti de la Curie persuada le pape que les médias exagéraient, qu’une enquête ne ferait qu’aggraver les choses et salir la “bonne réputation” de l’Église. Dans un entretien accordé à l’ORF, la radio-télévision publique autrichienne, le 28 mars dernier, dimanche des Rameaux, sur les attaques contre le pape et l’Église à propos des clercs “pédophiles” et les raisons pour lesquelles l’enquête sur Groer, décédé en 2003, n’avait pas été poussée jusqu’au bout, Schönborn déclara au journaliste : « [Ratzinger] m’a déclaré : “L’autre camp a gagné” ». Ratzinger avait perdu la bataille, mais pas la guerre comme nous le savons bien depuis 2001. Curieusement, aucun organe de la grosse presse internationale n’a mentionné cette déclaration de Schönborn. Il est vrai que ce fait devrait les gêner, mais ce type de journalisme ne s’intéresse pas aux faits. NB: Pardon de publier un article sur ces affaires "crapoteuses" le jour de Pâques, ce n'est pas de gaieté de coeur; mais, voyant ce "curieux" silence des grands médias, je n'ai pas voulu attendre!
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Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Publié le 04 avril 2010 à 10h13
Des scandales qui ont coûté 3 milliards à l'Église américaine
Mira Oberman / Agence France-Presse / Chicago
Le scandale des prêtres pédophiles a déjà coûté à l'Église catholique américaine près de trois milliards de dollars, mais peu de coupables se sont retrouvés en prison et ceux qui ont couvert leurs agissements n'ont guère été inquiétés, soulignent des observateurs.
Après des années de révélations douloureuses, de dédommagements massifs et de remises en question, le scandale des prêtres pédophiles, qui a commencé à faire surface aux États-Unis au milieu des années 1980, s'est propagé en Europe et ailleurs, jusqu'à provoquer une crise au sommet de l'Église.
Cette crise institutionnelle est «la plus grave depuis des siècles, et peut-être même dans toute l'histoire de l'Église», peut-on lire dans un récent éditorial du National Catholic Reporter, une publication indépendante basée aux États-Unis, qui demande au pape des «réponses directes».
Le journal compare la crise actuelle dans l'ensemble de l'Église à ce qui s'est passé il y a plusieurs années aux États-Unis. L'Église américaine a d'abord cherché à faire taire les victimes et couvert les coupables en se contentant, au mieux, de les muter dans d'autres paroisses.
Mais, par la voie de ses évêques, elle a changé de stratégie, rappelle Nicholas Cafardi, professeur de droit canon et auteur d'un essai sur les scandales de prêtres pédophiles.
«Nous sommes encore dans un processus de reconstruction», explique-t-il à l'AFP, «mais ce qui a fait changer les choses, ce sont les mesures drastiques adoptées par les évêques en 2002».
Après des années d'inaction, la Conférence des évêques a mis en place une politique de tolérance zéro, commencé à enquêter sur le passé des prêtres et à former à la prévention. Elle a ouvert ses archives à des chercheurs en droit pénal du John Jay College of Criminal Justice.
Ces derniers ont découvert que plus de 4392 prêtres et diacres avaient agressé sexuellement au moins 10 677 enfants entre 1950 et 2002. Or, seuls 615 incidents ont été rapportés aux forces de l'ordre, 384 personnes inculpées et 252 condamnées.
Ensuite, de janvier 2002 à décembre 2003, plus de 700 prêtres et diacres ont été relevés de leurs fonctions ou ont démissionné à la suite d'accusations d'agressions sexuelles. Selon un rapport publié le mois dernier, plus de 3000 prêtres pédophiles et plus de 4500 victimes ont été identifiés entre 2004 et 2009.
Signe d'espoir cependant, sur les 398 accusations portées en 2009, seules 30 concernaient des faits postérieurs à 1990.
Six diocèses ont fait faillite sous le poids des dommages et intérêts versés et d'autres pourraient suivre: les cas traités actuellement par la justice représentent environ un milliard de dollars, selon John Allen, du National Catholic Reporter.
«Les prédictions d'une implosion massive (du nombre de fidèles et des dons) ne se sont pas vérifiées», explique-t-il à l'AFP, «mais il y a un grand débat pour savoir si la réponse de l'Église a été la bonne».
Malgré des preuves nombreuses montrant que la hiérarchie a longtemps couvert les coupables, seul un évêque, le cardinal Law de Boston, a démissionné en 2002. Des évêques refusent toujours l'accès à des documents et protègent l'identité d'anciens prêtres pédophiles défroqués.
«Il y a toujours des prédateurs sexuels qui officient et ils ne sont démis de leurs fonctions qu'en cas de pressions externes», insiste Barbara Blaine, présidente de l'association de victimes Network of those Abused by Priests.
«Si le pape était sincère, il ouvrirait tous les dossiers d'agressions sexuelles de la Congrégation de la doctrine de la foi et les livrerait à la police», dit-elle.
http://www.cyberpresse.ca/dossiers/egli ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Des scandales qui ont coûté 3 milliards à l'Église américaine
Mira Oberman / Agence France-Presse / Chicago
Le scandale des prêtres pédophiles a déjà coûté à l'Église catholique américaine près de trois milliards de dollars, mais peu de coupables se sont retrouvés en prison et ceux qui ont couvert leurs agissements n'ont guère été inquiétés, soulignent des observateurs.
Après des années de révélations douloureuses, de dédommagements massifs et de remises en question, le scandale des prêtres pédophiles, qui a commencé à faire surface aux États-Unis au milieu des années 1980, s'est propagé en Europe et ailleurs, jusqu'à provoquer une crise au sommet de l'Église.
Cette crise institutionnelle est «la plus grave depuis des siècles, et peut-être même dans toute l'histoire de l'Église», peut-on lire dans un récent éditorial du National Catholic Reporter, une publication indépendante basée aux États-Unis, qui demande au pape des «réponses directes».
Le journal compare la crise actuelle dans l'ensemble de l'Église à ce qui s'est passé il y a plusieurs années aux États-Unis. L'Église américaine a d'abord cherché à faire taire les victimes et couvert les coupables en se contentant, au mieux, de les muter dans d'autres paroisses.
Mais, par la voie de ses évêques, elle a changé de stratégie, rappelle Nicholas Cafardi, professeur de droit canon et auteur d'un essai sur les scandales de prêtres pédophiles.
«Nous sommes encore dans un processus de reconstruction», explique-t-il à l'AFP, «mais ce qui a fait changer les choses, ce sont les mesures drastiques adoptées par les évêques en 2002».
Après des années d'inaction, la Conférence des évêques a mis en place une politique de tolérance zéro, commencé à enquêter sur le passé des prêtres et à former à la prévention. Elle a ouvert ses archives à des chercheurs en droit pénal du John Jay College of Criminal Justice.
Ces derniers ont découvert que plus de 4392 prêtres et diacres avaient agressé sexuellement au moins 10 677 enfants entre 1950 et 2002. Or, seuls 615 incidents ont été rapportés aux forces de l'ordre, 384 personnes inculpées et 252 condamnées.
Ensuite, de janvier 2002 à décembre 2003, plus de 700 prêtres et diacres ont été relevés de leurs fonctions ou ont démissionné à la suite d'accusations d'agressions sexuelles. Selon un rapport publié le mois dernier, plus de 3000 prêtres pédophiles et plus de 4500 victimes ont été identifiés entre 2004 et 2009.
Signe d'espoir cependant, sur les 398 accusations portées en 2009, seules 30 concernaient des faits postérieurs à 1990.
Six diocèses ont fait faillite sous le poids des dommages et intérêts versés et d'autres pourraient suivre: les cas traités actuellement par la justice représentent environ un milliard de dollars, selon John Allen, du National Catholic Reporter.
«Les prédictions d'une implosion massive (du nombre de fidèles et des dons) ne se sont pas vérifiées», explique-t-il à l'AFP, «mais il y a un grand débat pour savoir si la réponse de l'Église a été la bonne».
Malgré des preuves nombreuses montrant que la hiérarchie a longtemps couvert les coupables, seul un évêque, le cardinal Law de Boston, a démissionné en 2002. Des évêques refusent toujours l'accès à des documents et protègent l'identité d'anciens prêtres pédophiles défroqués.
«Il y a toujours des prédateurs sexuels qui officient et ils ne sont démis de leurs fonctions qu'en cas de pressions externes», insiste Barbara Blaine, présidente de l'association de victimes Network of those Abused by Priests.
«Si le pape était sincère, il ouvrirait tous les dossiers d'agressions sexuelles de la Congrégation de la doctrine de la foi et les livrerait à la police», dit-elle.
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Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Publié le 05 avril 2010 à 17h58 | Mis à jour à 19h10
L'immunité du Vatican mise en question par la Cour suprême?
Agence France-Presse
Washington
La Cour suprême des États-Unis dira prochainement si elle se saisit d'un recours déposé par le Vatican pour empêcher que certains de ses responsables soient interrogés dans le cadre de l'instruction d'une affaire de prêtre pédophile dans l'Oregon.
La plus haute juridiction des États-Unis a demandé en novembre 2009 au représentant du gouvernement Obama de donner son avis sur l'opportunité pour elle de se saisir de cette affaire qui pourrait être très gênante pour le Saint-Siège en plein scandales de pédophilie, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Si elle choisissait de se saisir du recours, et d'entendre les parties, aucune décision sur l'immunité de Vatican n'interviendrait avant 2011.
Dans le cas contraire, «nous pourrons entamer l'instruction, en demandant de recueillir les dépositions directement des responsables du Vatican et qu'on nous procure tous les documents pertinents sur le prêtre Andrew Ronan», mis en cause dans le dossier, a expliqué à l'AFP Marci Hamilton, avocate du plaignant.
Celui-ci, qui a gardé l'anonymat, affirme avoir été victimes d'abus sexuels commis par ce prêtre irlandais dans les années 60 à Portland, alors que celui-ci avait déjà été confondu pour pédophilie en Irlande puis à Chicago.
Le Vatican étant un État souverain, ses avocats ont dû ruser pour obtenir la levée de son immunité. Utilisant deux clauses exceptionnelles à la loi sur l'immunité des Etats étrangers souverains, ils ont d'une part argumenté que l'Eglise catholique avait une responsabilité civile pour négligence envers les victimes d'abus sexuels par des prêtres.
Ils ont d'autre part affirmé que l'Eglise fonctionnait comme une entreprise et que ses dirigeants étaient donc responsables pour les actes de leurs employés.
Les tribunaux de première instance et d'appel ont donné raison à la victime dans le premier cas et c'est cet argument que le Vatican conteste actuellement devant la Cour suprême.
Le deuxième argument est toujours en cours d'examen en appel, a précisé Marci Hamilton.
Interrogée sur son intention d'obtenir le témoignage sous serment du pape Benoît XVI en tant que préfet de la Congrégation de la Doctrine de la Foi, chargée de l'instruction des affaires concernant des hommes d'Eglise, elle a assuré avoir «de très bons arguments juridiques pour obtenir les dépositions de la Congrégation de la Doctrine de la Foi et du pape, mais nous n'en sommes pas encore là».
Un autre avocat américain William McMurry a demandé à un tribunal du Kentucky le droit de faire témoigner le pape Benoît XVI sous serment, l'accusant d'avoir couvert en pleine connaissance de cause de nombreux prêtres pédophiles aux États-Unis.
Source : http://www.cyberpresse.ca/international ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
L'immunité du Vatican mise en question par la Cour suprême?
Agence France-Presse
Washington
La Cour suprême des États-Unis dira prochainement si elle se saisit d'un recours déposé par le Vatican pour empêcher que certains de ses responsables soient interrogés dans le cadre de l'instruction d'une affaire de prêtre pédophile dans l'Oregon.
La plus haute juridiction des États-Unis a demandé en novembre 2009 au représentant du gouvernement Obama de donner son avis sur l'opportunité pour elle de se saisir de cette affaire qui pourrait être très gênante pour le Saint-Siège en plein scandales de pédophilie, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Si elle choisissait de se saisir du recours, et d'entendre les parties, aucune décision sur l'immunité de Vatican n'interviendrait avant 2011.
Dans le cas contraire, «nous pourrons entamer l'instruction, en demandant de recueillir les dépositions directement des responsables du Vatican et qu'on nous procure tous les documents pertinents sur le prêtre Andrew Ronan», mis en cause dans le dossier, a expliqué à l'AFP Marci Hamilton, avocate du plaignant.
Celui-ci, qui a gardé l'anonymat, affirme avoir été victimes d'abus sexuels commis par ce prêtre irlandais dans les années 60 à Portland, alors que celui-ci avait déjà été confondu pour pédophilie en Irlande puis à Chicago.
Le Vatican étant un État souverain, ses avocats ont dû ruser pour obtenir la levée de son immunité. Utilisant deux clauses exceptionnelles à la loi sur l'immunité des Etats étrangers souverains, ils ont d'une part argumenté que l'Eglise catholique avait une responsabilité civile pour négligence envers les victimes d'abus sexuels par des prêtres.
Ils ont d'autre part affirmé que l'Eglise fonctionnait comme une entreprise et que ses dirigeants étaient donc responsables pour les actes de leurs employés.
Les tribunaux de première instance et d'appel ont donné raison à la victime dans le premier cas et c'est cet argument que le Vatican conteste actuellement devant la Cour suprême.
Le deuxième argument est toujours en cours d'examen en appel, a précisé Marci Hamilton.
Interrogée sur son intention d'obtenir le témoignage sous serment du pape Benoît XVI en tant que préfet de la Congrégation de la Doctrine de la Foi, chargée de l'instruction des affaires concernant des hommes d'Eglise, elle a assuré avoir «de très bons arguments juridiques pour obtenir les dépositions de la Congrégation de la Doctrine de la Foi et du pape, mais nous n'en sommes pas encore là».
Un autre avocat américain William McMurry a demandé à un tribunal du Kentucky le droit de faire témoigner le pape Benoît XVI sous serment, l'accusant d'avoir couvert en pleine connaissance de cause de nombreux prêtres pédophiles aux États-Unis.
Source : http://www.cyberpresse.ca/international ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
[i]A thing of beauty is a joy for ever / Its loveliness increases; it will never / Pass into nothingness [b](John Keats)[/b][/i]
Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Église allemande | Abus sexuels
2700 appels en trois jours
Associated Press (AP)
06/04/2010 12h48
BERLIN (AP) - L'Église catholique allemande a indiqué mardi que près de 2 700 personnes avaient appelé la ligne téléphonique mise en service pour signaler des abus sexuels en trois jours d'ouverture.
Stephan Kronenburg, porte-parole du diocèse de Trier, a expliqué à l'Associated Press qu'une équipe de psychologues et d'experts avaient pour le moment eu des conversations approfondies avec 394 personnes.
La plupart des appelants sont des personnes se présentant comme victimes d'abus sexuels, ou des proches de celles-ci, a-t-il ajouté, précisant que certains signalaient également des violences physiques.
La ligne téléphonique a été mise en place le 30 mars, alors que l'Allemagne, pays natal du pape Benoît XVI, est confrontée à un scandale d'abus sexuels par des membres du clergé.
Elle a reçu environ 13 300 appels en trois jours, selon Stephan Kronenburg. Un chiffre qui équivaut à environ 2 670 personnes, plusieurs ayant appelé plusieurs fois.
http://fr.canoe.ca/infos/international/ ... 24848.html" onclick="window.open(this.href);return false;
2700 appels en trois jours
Associated Press (AP)
06/04/2010 12h48
BERLIN (AP) - L'Église catholique allemande a indiqué mardi que près de 2 700 personnes avaient appelé la ligne téléphonique mise en service pour signaler des abus sexuels en trois jours d'ouverture.
Stephan Kronenburg, porte-parole du diocèse de Trier, a expliqué à l'Associated Press qu'une équipe de psychologues et d'experts avaient pour le moment eu des conversations approfondies avec 394 personnes.
La plupart des appelants sont des personnes se présentant comme victimes d'abus sexuels, ou des proches de celles-ci, a-t-il ajouté, précisant que certains signalaient également des violences physiques.
La ligne téléphonique a été mise en place le 30 mars, alors que l'Allemagne, pays natal du pape Benoît XVI, est confrontée à un scandale d'abus sexuels par des membres du clergé.
Elle a reçu environ 13 300 appels en trois jours, selon Stephan Kronenburg. Un chiffre qui équivaut à environ 2 670 personnes, plusieurs ayant appelé plusieurs fois.
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Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
Est-ce la fin de l'Église catholique au Québec?
Antoine Robitaille 3 avril 2010 Éthique et religion
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Antoine Robitaille 3 avril 2010 Éthique et religion
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Re: Pédophilie Deux autres évêques irlandais démissionnent
http://www.cyberpresse.ca/dossiers/egli ... philie.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Le cardinal Tarcisio Bertone, numéro deux du Vatican, a expliqué lundi que les multiples scandales de pédophilie qui secouent l'Église catholique étaient liés à l'homosexualité.
«De nombreux psychiatres et psychologues ont démontré qu'il n'existe pas de relation entre le célibat et la pédophilie, mais beaucoup d'autres - et on me l'a dit récemment - ont démontré qu'il existait un lien entre l'homosexualité et la pédophilie. La vérité est celle-ci et le problème, c'est cela», a déclaré le secrétaire d'État du Vatican à une radio chilienne, répondant à une question qui lui suggérait que la fin du célibat des prêtres pourrait résoudre les problèmes de pédophilie au sein de l'Église catholique.
Le cardinal Tarcisio Bertone, numéro deux du Vatican, a expliqué lundi que les multiples scandales de pédophilie qui secouent l'Église catholique étaient liés à l'homosexualité.
«De nombreux psychiatres et psychologues ont démontré qu'il n'existe pas de relation entre le célibat et la pédophilie, mais beaucoup d'autres - et on me l'a dit récemment - ont démontré qu'il existait un lien entre l'homosexualité et la pédophilie. La vérité est celle-ci et le problème, c'est cela», a déclaré le secrétaire d'État du Vatican à une radio chilienne, répondant à une question qui lui suggérait que la fin du célibat des prêtres pourrait résoudre les problèmes de pédophilie au sein de l'Église catholique.