Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : jeu. juil. 22, 2010 10:16 pm
Publié le 22 juillet 2010 à 17h06 | Mis à jour à 21h30
Port de Montréal: le lock-out levé samedi
La Presse Canadienne
Le lock-out au Port de Montréal doit être levé samedi matin, à la suite d'une entente intervenue jeudi soir entre les parties patronale et syndicale.
L'entente doit encore être présentée pour approbation aux membres du Syndicat des débardeurs en assemblée générale spéciale vendredi à 10 h.
Le président du syndicat, Daniel Tremblay, s'est dit jeudi soir «très heureux» du retour au travail prévue samedi. M. Tremblay a soutenu que les résultats des négociations étaient «très bons» et que les membres devraient voter en faveur de l'entente vendredi matin.
Le président du syndicat a indiqué qu'il s'agissait d'un «retour à la normale» après quatre jours de lock-out, confirmant que les moyens de pression des travailleurs étaient aussi abandonnés.
M. Tremblay a précisé que des négociations intensives sur le renouvellement de la convention collective reprendront lundi matin.
Le porte-parole de l'Association des employeurs maritimes Gilles Corriveau a soutenu jeudi soir que l'objectif fixé était atteint, soit la reprise complète des activités au Port de Montréal.
Ce retour à la normale doit perdurer jusqu'à la fin de la période de négociations que se sont données les deux parties, soit la mi-octobre, a-t-il indiqué.
M. Corriveau a affirmé que l'enjeu central qui demeurait concernait les coûts de la caisse de sécurité d'emploi et sécurité du revenu.
Jeudi, des discussions entre les parties se sont amorcées en matinée et se sont poursuivies en soirée en présence d'un médiateur.
Aux alentours de midi, le conseiller syndical Michel Murray se faisait très rassurant, envisageant une résolution rapide du conflit.
Les pourparlers portaient uniquement jeudi sur le protocole de retour au travail et non sur le renouvellement de la convention collective.
L'Association des employeurs maritimes se disait prête à mettre un terme au lock-out dès que les débardeurs s'engageraient à suspendre leurs moyens de pression pour une durée jugée suffisante.
La pression montait d'un cran
Pendant ce temps, la pression montait d'un cran alors qu'une coalition d'entreprises demandait au gouvernement fédéral d'intervenir pour régler rapidement le conflit de travail.
Selon Jayson Myers, président et chef de la direction de Manufacturiers et exportateurs du Canada, l'interruption des activités au Port de Montréal pouvait faire dérailler la reprise économique.
En tant que deuxième port au Canada en termes de volume, le conflit nuit aux entreprises à travers l'Amérique du Nord, clamait-il.
La présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Françoise Bertrand, avait pour sa part évoqué une éventuelle baisse de la compétitivité des entreprises et des possibles pertes d'emplois si le conflit devait perdurer.
L'administration portuaire avait obtenu une injonction permettant l'accès au port et la poursuite de travaux qui ne sont pas reliés aux employés de l'Association des employeurs maritimes.
Ainsi, tous les wagons chargés avant le conflit destinés à l'importation sont sortis du port. Les wagons qui étaient encore chargés de conteneurs pour l'exportation étaient en cours d'expédition. Quant aux marchandises au sol dans les terminaux, elles n'étaient pas manutentionnées.
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Port de Montréal: le lock-out levé samedi
La Presse Canadienne
Le lock-out au Port de Montréal doit être levé samedi matin, à la suite d'une entente intervenue jeudi soir entre les parties patronale et syndicale.
L'entente doit encore être présentée pour approbation aux membres du Syndicat des débardeurs en assemblée générale spéciale vendredi à 10 h.
Le président du syndicat, Daniel Tremblay, s'est dit jeudi soir «très heureux» du retour au travail prévue samedi. M. Tremblay a soutenu que les résultats des négociations étaient «très bons» et que les membres devraient voter en faveur de l'entente vendredi matin.
Le président du syndicat a indiqué qu'il s'agissait d'un «retour à la normale» après quatre jours de lock-out, confirmant que les moyens de pression des travailleurs étaient aussi abandonnés.
M. Tremblay a précisé que des négociations intensives sur le renouvellement de la convention collective reprendront lundi matin.
Le porte-parole de l'Association des employeurs maritimes Gilles Corriveau a soutenu jeudi soir que l'objectif fixé était atteint, soit la reprise complète des activités au Port de Montréal.
Ce retour à la normale doit perdurer jusqu'à la fin de la période de négociations que se sont données les deux parties, soit la mi-octobre, a-t-il indiqué.
M. Corriveau a affirmé que l'enjeu central qui demeurait concernait les coûts de la caisse de sécurité d'emploi et sécurité du revenu.
Jeudi, des discussions entre les parties se sont amorcées en matinée et se sont poursuivies en soirée en présence d'un médiateur.
Aux alentours de midi, le conseiller syndical Michel Murray se faisait très rassurant, envisageant une résolution rapide du conflit.
Les pourparlers portaient uniquement jeudi sur le protocole de retour au travail et non sur le renouvellement de la convention collective.
L'Association des employeurs maritimes se disait prête à mettre un terme au lock-out dès que les débardeurs s'engageraient à suspendre leurs moyens de pression pour une durée jugée suffisante.
La pression montait d'un cran
Pendant ce temps, la pression montait d'un cran alors qu'une coalition d'entreprises demandait au gouvernement fédéral d'intervenir pour régler rapidement le conflit de travail.
Selon Jayson Myers, président et chef de la direction de Manufacturiers et exportateurs du Canada, l'interruption des activités au Port de Montréal pouvait faire dérailler la reprise économique.
En tant que deuxième port au Canada en termes de volume, le conflit nuit aux entreprises à travers l'Amérique du Nord, clamait-il.
La présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Françoise Bertrand, avait pour sa part évoqué une éventuelle baisse de la compétitivité des entreprises et des possibles pertes d'emplois si le conflit devait perdurer.
L'administration portuaire avait obtenu une injonction permettant l'accès au port et la poursuite de travaux qui ne sont pas reliés aux employés de l'Association des employeurs maritimes.
Ainsi, tous les wagons chargés avant le conflit destinés à l'importation sont sortis du port. Les wagons qui étaient encore chargés de conteneurs pour l'exportation étaient en cours d'expédition. Quant aux marchandises au sol dans les terminaux, elles n'étaient pas manutentionnées.
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