Quand les musulmans s'expliquent
Soccer | Tournoi
Expulsée à cause de son voile
Philippe Meilleur
Le Journal de Montréal
26/02/2007 09h49 - Mise à jour 26/02/2007 15h53
Parce qu’elle portait le voile islamique, une jeune joueuse de soccer musulmane venue de l’Ontario s’est fait expulser d’un tournoi, hier à Laval.
«C’est une décision complètement irrationnelle qui va à l’encontre de ce que nous croyons en tant que Canadiens», s’emporte l’entraîneur des Nepean Hotspurs Louis Maneiro.
Samedi, son équipe est débarquée d’Ottawa pour participer à la 7e édition du tournoi ARS Laval National.
Hier en début de journée, la formation disputait son troisième match de l’évènement. Dès l’entrée sur le terrain de la petite Asmahan Mansour, 11 ans, l’arbitre lui a signifé qu’elle devait enlever son hijab ou quitter la partie.
Un règlement international émis par la FIFA, et utilisé par la Fédération de soccer du Québec, interdit le port du voile islamique ou de tout autre objet religieux sur le terrain. On évoque la sécurité des joueuses pour expliquer cette mesure.
Boycott
Après quelques minutes de discussions infructueuses avec l’arbitre, l’entraîneur a décidé de boycotter le match ainsi que le reste du tournoi. Quatre autres équipes ontariennes ont emboîté le pas peu après pour protester contre la décision.
«Nous sommes une équipe, alors si une joueuse est affectée, nous devons la supporter», affirme l’entraîneur pour justifier son geste. Selon des spectateurs, la foule a applaudi l’équipe en signe d’encouragement lorsqu’elle a quitté le terrain.
Incompréhension
Entourée de ses coéquipières, la petite Asmahan Mansour se dit suprise et déçue de la tournure des évènements.
«Je trouve cela tellement bizarre! Pourquoi n’aurais-je pas le droit de jouer comme les autres?», se demande-t-elle.
«Le message que l’on envoie, c’est qu’une fille musulmane ne peut pas faire du sport comme tout le monde», ajoute son entraîneur. Il croit que cette expulsion était planifiée depuis le début de la journée.
L’organisation du tournoi a en effet approché l’équipe avant la partie pour l’avertir de ce qui se préparait.
«Mais jamais de la vie elle n’enlèvera son hijab, puisque c’est sa religion. Où est le problème?», se questionne Louis Maneiro.
Pour la sécurité
Selon l’organisation du tournoi ARS Laval National, l’interdiction du hijab sur le terrain n’a aucun motif religieux et ne sert que la sécurité des joueurs.
«Ce n’est pas du tout une question de religion. L’arbitre du match est lui-même un musulman. Il n’y a pas de place pour le racisme ici», tranche l’organisatrice Carole Fortin.
«Ce règlement international est là pour assurer la sécurité des joueurs», poursuit-elle. Un hijab comme celui d’Asmahan Mansour représente un risque d’étranglement, de la même manière qu’un bijou peut causer des lacérations.
«Une joueuse qui porterait un crucifix devrait l’enlever. Le soccer est un sport international et notre équipe technique est multiethnique. La religion n’a rien à voir dans cette affaire», explique-t-elle.
Poursuites
Fernand Belval, en charge de la sécurité du tournoi, déplore l’attitude de l’équipe ontarienne. «Ils nous ont menacés de nous poursuivre pour les frais d’hôtel et d’inscrïption, alors qu’ils ont eux-mêmes décidé de boycotter le reste du tournoi», dit-il.
«Notre but est de faire jouer les jeunes, pas de les expulser. C’est dommage de pénaliser toute une équipe pour cette histoire», continue Carole Fortin.
Le tournoi ARS Laval National est le plus important au Québec pour le soccer intérieur. Près de 300 équipes y ont participé cette année.
Expulsée à cause de son voile
Philippe Meilleur
Le Journal de Montréal
26/02/2007 09h49 - Mise à jour 26/02/2007 15h53
Parce qu’elle portait le voile islamique, une jeune joueuse de soccer musulmane venue de l’Ontario s’est fait expulser d’un tournoi, hier à Laval.
«C’est une décision complètement irrationnelle qui va à l’encontre de ce que nous croyons en tant que Canadiens», s’emporte l’entraîneur des Nepean Hotspurs Louis Maneiro.
Samedi, son équipe est débarquée d’Ottawa pour participer à la 7e édition du tournoi ARS Laval National.
Hier en début de journée, la formation disputait son troisième match de l’évènement. Dès l’entrée sur le terrain de la petite Asmahan Mansour, 11 ans, l’arbitre lui a signifé qu’elle devait enlever son hijab ou quitter la partie.
Un règlement international émis par la FIFA, et utilisé par la Fédération de soccer du Québec, interdit le port du voile islamique ou de tout autre objet religieux sur le terrain. On évoque la sécurité des joueuses pour expliquer cette mesure.
Boycott
Après quelques minutes de discussions infructueuses avec l’arbitre, l’entraîneur a décidé de boycotter le match ainsi que le reste du tournoi. Quatre autres équipes ontariennes ont emboîté le pas peu après pour protester contre la décision.
«Nous sommes une équipe, alors si une joueuse est affectée, nous devons la supporter», affirme l’entraîneur pour justifier son geste. Selon des spectateurs, la foule a applaudi l’équipe en signe d’encouragement lorsqu’elle a quitté le terrain.
Incompréhension
Entourée de ses coéquipières, la petite Asmahan Mansour se dit suprise et déçue de la tournure des évènements.
«Je trouve cela tellement bizarre! Pourquoi n’aurais-je pas le droit de jouer comme les autres?», se demande-t-elle.
«Le message que l’on envoie, c’est qu’une fille musulmane ne peut pas faire du sport comme tout le monde», ajoute son entraîneur. Il croit que cette expulsion était planifiée depuis le début de la journée.
L’organisation du tournoi a en effet approché l’équipe avant la partie pour l’avertir de ce qui se préparait.
«Mais jamais de la vie elle n’enlèvera son hijab, puisque c’est sa religion. Où est le problème?», se questionne Louis Maneiro.
Pour la sécurité
Selon l’organisation du tournoi ARS Laval National, l’interdiction du hijab sur le terrain n’a aucun motif religieux et ne sert que la sécurité des joueurs.
«Ce n’est pas du tout une question de religion. L’arbitre du match est lui-même un musulman. Il n’y a pas de place pour le racisme ici», tranche l’organisatrice Carole Fortin.
«Ce règlement international est là pour assurer la sécurité des joueurs», poursuit-elle. Un hijab comme celui d’Asmahan Mansour représente un risque d’étranglement, de la même manière qu’un bijou peut causer des lacérations.
«Une joueuse qui porterait un crucifix devrait l’enlever. Le soccer est un sport international et notre équipe technique est multiethnique. La religion n’a rien à voir dans cette affaire», explique-t-elle.
Poursuites
Fernand Belval, en charge de la sécurité du tournoi, déplore l’attitude de l’équipe ontarienne. «Ils nous ont menacés de nous poursuivre pour les frais d’hôtel et d’inscrïption, alors qu’ils ont eux-mêmes décidé de boycotter le reste du tournoi», dit-il.
«Notre but est de faire jouer les jeunes, pas de les expulser. C’est dommage de pénaliser toute une équipe pour cette histoire», continue Carole Fortin.
Le tournoi ARS Laval National est le plus important au Québec pour le soccer intérieur. Près de 300 équipes y ont participé cette année.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
- Thewinneris
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- Thewinneris
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Si on a pas de problème a envlever notre croix pour une question de sécurité, pourquoi quand on demande pour le voile, ca deviens tout de suite une question de racisme. C'est leur problème si ils ne sont pas modérés dans leur pratique et sont emprisonnés dans leur religion au point de ne pas pouvoir s'adapter à chaques situations. --Message edité par Thewinneris le 2007-02-26 17:01:08--
promalt a écritPis jamais je n'accepterai que les femmes reculent dans le dur chemin, la lutte épouvantable qu'elles mènent depuis presque toujours pour avoir leur mot à dire sur cette fichue planète.
Mais c'est ça le problème. On peut difficilement demander à des jeunes dans la trentaine (mes jeunes sont dans cet âge-là) de comprendre ce qu'ils n'ont pas vécu. Ils ont en entendu parler certes, mais ce n'est pas comme l'avoir vécu. Pour eux, c'est un acquis qui leur a été fourni sur un plateau d'argent.
Parfois, ils font face à une injustice et ils trouvent ça révoltant. S'ils avaient dû vivre les contraintes et les tas d'injustices que les femmes ont dû vivre, ce serait différent. Mais ils ne savent pas c'est quoi les portes fermées à différentes professions, les salaires minables, les cas de violence conjugales où, si une femme osait partir, elle perdait ses enfants et ses biens. Ils ne savent pas à quel point certaines femmes devaient tricoter pour donner à manger à leurs petits, si le monsieur arrêtait prendre sa bière en revenant du boulot par exemple.
Pour eux, aujourd'hui, une femme a un enfant. Son travail l'attend à son retour de l'accouchement. Entretemps, la loi leur permet même un salaire pour qu'elle ne soit pas trop pénalisée.
Avant, une femme avait un enfant hors-mariage, elle était considérée comme une pute et la société la rejetait. Elle ne pouvait plus trouver travail ni mari. Le gars, pas de problème.
Aujourd'hui, on les aide.
Tous ces changements, les jeunes n'ont pas eu à les subir. Alors, moi je les comprends.
Mais c'est ça le problème. On peut difficilement demander à des jeunes dans la trentaine (mes jeunes sont dans cet âge-là) de comprendre ce qu'ils n'ont pas vécu. Ils ont en entendu parler certes, mais ce n'est pas comme l'avoir vécu. Pour eux, c'est un acquis qui leur a été fourni sur un plateau d'argent.
Parfois, ils font face à une injustice et ils trouvent ça révoltant. S'ils avaient dû vivre les contraintes et les tas d'injustices que les femmes ont dû vivre, ce serait différent. Mais ils ne savent pas c'est quoi les portes fermées à différentes professions, les salaires minables, les cas de violence conjugales où, si une femme osait partir, elle perdait ses enfants et ses biens. Ils ne savent pas à quel point certaines femmes devaient tricoter pour donner à manger à leurs petits, si le monsieur arrêtait prendre sa bière en revenant du boulot par exemple.
Pour eux, aujourd'hui, une femme a un enfant. Son travail l'attend à son retour de l'accouchement. Entretemps, la loi leur permet même un salaire pour qu'elle ne soit pas trop pénalisée.
Avant, une femme avait un enfant hors-mariage, elle était considérée comme une pute et la société la rejetait. Elle ne pouvait plus trouver travail ni mari. Le gars, pas de problème.
Aujourd'hui, on les aide.
Tous ces changements, les jeunes n'ont pas eu à les subir. Alors, moi je les comprends.
Youppidou
Beppo a écritSoccer | Tournoi
Expulsée à cause de son voile
Philippe Meilleur
Le Journal de Montréal
26/02/2007 09h49 - Mise à jour 26/02/2007 15h53
Parce qu’elle portait le voile islamique, une jeune joueuse de soccer musulmane venue de l’Ontario s’est fait expulser d’un tournoi, hier à Laval.
«C’est une décision complètement irrationnelle qui va à l’encontre de ce que nous croyons en tant que Canadiens», s’emporte l’entraîneur des Nepean Hotspurs Louis Maneiro.
Samedi, son équipe est débarquée d’Ottawa pour participer à la 7e édition du tournoi ARS Laval National.
Hier en début de journée, la formation disputait son troisième match de l’évènement. Dès l’entrée sur le terrain de la petite Asmahan Mansour, 11 ans, l’arbitre lui a signifé qu’elle devait enlever son hijab ou quitter la partie.
Un règlement international émis par la FIFA, et utilisé par la Fédération de soccer du Québec, interdit le port du voile islamique ou de tout autre objet religieux sur le terrain. On évoque la sécurité des joueuses pour expliquer cette mesure.
Boycott
Après quelques minutes de discussions infructueuses avec l’arbitre, l’entraîneur a décidé de boycotter le match ainsi que le reste du tournoi. Quatre autres équipes ontariennes ont emboîté le pas peu après pour protester contre la décision.
«Nous sommes une équipe, alors si une joueuse est affectée, nous devons la supporter», affirme l’entraîneur pour justifier son geste. Selon des spectateurs, la foule a applaudi l’équipe en signe d’encouragement lorsqu’elle a quitté le terrain.
Incompréhension
Entourée de ses coéquipières, la petite Asmahan Mansour se dit suprise et déçue de la tournure des évènements.
«Je trouve cela tellement bizarre! Pourquoi n’aurais-je pas le droit de jouer comme les autres?», se demande-t-elle.
«Le message que l’on envoie, c’est qu’une fille musulmane ne peut pas faire du sport comme tout le monde», ajoute son entraîneur. Il croit que cette expulsion était planifiée depuis le début de la journée.
L’organisation du tournoi a en effet approché l’équipe avant la partie pour l’avertir de ce qui se préparait.
«Mais jamais de la vie elle n’enlèvera son hijab, puisque c’est sa religion. Où est le problème?», se questionne Louis Maneiro.
Pour la sécurité
Selon l’organisation du tournoi ARS Laval National, l’interdiction du hijab sur le terrain n’a aucun motif religieux et ne sert que la sécurité des joueurs.
«Ce n’est pas du tout une question de religion. L’arbitre du match est lui-même un musulman. Il n’y a pas de place pour le racisme ici», tranche l’organisatrice Carole Fortin.
«Ce règlement international est là pour assurer la sécurité des joueurs», poursuit-elle. Un hijab comme celui d’Asmahan Mansour représente un risque d’étranglement, de la même manière qu’un bijou peut causer des lacérations.
«Une joueuse qui porterait un crucifix devrait l’enlever. Le soccer est un sport international et notre équipe technique est multiethnique. La religion n’a rien à voir dans cette affaire», explique-t-elle.
Poursuites
Fernand Belval, en charge de la sécurité du tournoi, déplore l’attitude de l’équipe ontarienne. «Ils nous ont menacés de nous poursuivre pour les frais d’hôtel et d’inscrïption, alors qu’ils ont eux-mêmes décidé de boycotter le reste du tournoi», dit-il.
«Notre but est de faire jouer les jeunes, pas de les expulser. C’est dommage de pénaliser toute une équipe pour cette histoire», continue Carole Fortin.
Le tournoi ARS Laval National est le plus important au Québec pour le soccer intérieur. Près de 300 équipes y ont participé cette année.
C'est ça qui est épeurant. J'ai lu ici qu'on s'en faisait pour rien, que c'était une tite minorité qui ne voulait pas s'intégrer. Dans l'article je lis QU'UNE SEULE JEUNE FILLE a causé que 4 équipes se retirent. Imaginez ce qui peut arriver si on grossit ce nombre de mulsumanes dans les sports... Il y a un règlement qui le stipule en plus!!! Épeurant je trouve moi...
Expulsée à cause de son voile
Philippe Meilleur
Le Journal de Montréal
26/02/2007 09h49 - Mise à jour 26/02/2007 15h53
Parce qu’elle portait le voile islamique, une jeune joueuse de soccer musulmane venue de l’Ontario s’est fait expulser d’un tournoi, hier à Laval.
«C’est une décision complètement irrationnelle qui va à l’encontre de ce que nous croyons en tant que Canadiens», s’emporte l’entraîneur des Nepean Hotspurs Louis Maneiro.
Samedi, son équipe est débarquée d’Ottawa pour participer à la 7e édition du tournoi ARS Laval National.
Hier en début de journée, la formation disputait son troisième match de l’évènement. Dès l’entrée sur le terrain de la petite Asmahan Mansour, 11 ans, l’arbitre lui a signifé qu’elle devait enlever son hijab ou quitter la partie.
Un règlement international émis par la FIFA, et utilisé par la Fédération de soccer du Québec, interdit le port du voile islamique ou de tout autre objet religieux sur le terrain. On évoque la sécurité des joueuses pour expliquer cette mesure.
Boycott
Après quelques minutes de discussions infructueuses avec l’arbitre, l’entraîneur a décidé de boycotter le match ainsi que le reste du tournoi. Quatre autres équipes ontariennes ont emboîté le pas peu après pour protester contre la décision.
«Nous sommes une équipe, alors si une joueuse est affectée, nous devons la supporter», affirme l’entraîneur pour justifier son geste. Selon des spectateurs, la foule a applaudi l’équipe en signe d’encouragement lorsqu’elle a quitté le terrain.
Incompréhension
Entourée de ses coéquipières, la petite Asmahan Mansour se dit suprise et déçue de la tournure des évènements.
«Je trouve cela tellement bizarre! Pourquoi n’aurais-je pas le droit de jouer comme les autres?», se demande-t-elle.
«Le message que l’on envoie, c’est qu’une fille musulmane ne peut pas faire du sport comme tout le monde», ajoute son entraîneur. Il croit que cette expulsion était planifiée depuis le début de la journée.
L’organisation du tournoi a en effet approché l’équipe avant la partie pour l’avertir de ce qui se préparait.
«Mais jamais de la vie elle n’enlèvera son hijab, puisque c’est sa religion. Où est le problème?», se questionne Louis Maneiro.
Pour la sécurité
Selon l’organisation du tournoi ARS Laval National, l’interdiction du hijab sur le terrain n’a aucun motif religieux et ne sert que la sécurité des joueurs.
«Ce n’est pas du tout une question de religion. L’arbitre du match est lui-même un musulman. Il n’y a pas de place pour le racisme ici», tranche l’organisatrice Carole Fortin.
«Ce règlement international est là pour assurer la sécurité des joueurs», poursuit-elle. Un hijab comme celui d’Asmahan Mansour représente un risque d’étranglement, de la même manière qu’un bijou peut causer des lacérations.
«Une joueuse qui porterait un crucifix devrait l’enlever. Le soccer est un sport international et notre équipe technique est multiethnique. La religion n’a rien à voir dans cette affaire», explique-t-elle.
Poursuites
Fernand Belval, en charge de la sécurité du tournoi, déplore l’attitude de l’équipe ontarienne. «Ils nous ont menacés de nous poursuivre pour les frais d’hôtel et d’inscrïption, alors qu’ils ont eux-mêmes décidé de boycotter le reste du tournoi», dit-il.
«Notre but est de faire jouer les jeunes, pas de les expulser. C’est dommage de pénaliser toute une équipe pour cette histoire», continue Carole Fortin.
Le tournoi ARS Laval National est le plus important au Québec pour le soccer intérieur. Près de 300 équipes y ont participé cette année.
C'est ça qui est épeurant. J'ai lu ici qu'on s'en faisait pour rien, que c'était une tite minorité qui ne voulait pas s'intégrer. Dans l'article je lis QU'UNE SEULE JEUNE FILLE a causé que 4 équipes se retirent. Imaginez ce qui peut arriver si on grossit ce nombre de mulsumanes dans les sports... Il y a un règlement qui le stipule en plus!!! Épeurant je trouve moi...
- Thewinneris
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5728
- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
Et je rajouterais que si mon enfant avait été dans une de ces équipes (qui se sont retirées), j'aurais été outrée et ils auraient entendu ma façon de penser. Pénaliser les autres parce qu'une personne ne veut pas se plier aux règlements? Non... ça n'aurait pas passé pour moi. J'espère que les parents vont s'élever contre ça.
Comme quoi le voile n'est que la base du débat, pas le débat dans son entier... --Message edité par Dove* le 2007-02-26 17:10:14--
Comme quoi le voile n'est que la base du débat, pas le débat dans son entier... --Message edité par Dove* le 2007-02-26 17:10:14--
Thewinneris a écritÉpeurant que certains se croient obligés de plier pour des gens qui ne sont pas capable de se modérer, s'ajuster et respecter des réglements! Oui vraiment... imagine le nombre de personnes que ça inclut: les joueurs, les entraîneurs, les parents des autres enfants... tout ça pour UNE personne et tout ça parce qu'elle veut enfreindre un règlement de sécurité au nom de sa liberté de religion??? Ça n'a pas de sens pour moi ça... --Message edité par Dove* le 2007-02-26 17:18:08--
Patate13 a écritCrime, c'est un règlement pour la sécurité. Si la fille s'était fait étranglé par son voile en jouant, sa famille aurait poursuivie la ligue... Pareil comme ceux qui ne veulent pas enlever leur turban pour aller sur un chantier de construction. Elle n'est même pas étranglée et ça parle de poursuivre de toutes façons là...
Dam if you do... dam if you don't. Je sais pas là mais les autres enfants ont aussi des droits. Pourquoi baffouer les leurs pour une insignifiance pareille?
Dam if you do... dam if you don't. Je sais pas là mais les autres enfants ont aussi des droits. Pourquoi baffouer les leurs pour une insignifiance pareille?
- Thewinneris
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5728
- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
Dove* a écrit Elle n'est même pas étranglée et ça parle de poursuivre de toutes façons là...
Dam if you do... dam if you don't. Je sais pas là mais les autres enfants ont aussi des droits. Pourquoi baffouer les leurs pour une insignifiance pareille?
C'est vraiment rendu grâve!
Ils ont bien fait de tenir au règlement les gens de Laval. On ne va pas commencer à leur faire des passes-droits et baffouer nos règles pour les accomoder. Ils doivent eux aussi apprendre à devenir accomodants.
Dam if you do... dam if you don't. Je sais pas là mais les autres enfants ont aussi des droits. Pourquoi baffouer les leurs pour une insignifiance pareille?
C'est vraiment rendu grâve!
Ils ont bien fait de tenir au règlement les gens de Laval. On ne va pas commencer à leur faire des passes-droits et baffouer nos règles pour les accomoder. Ils doivent eux aussi apprendre à devenir accomodants.
Thewinneris a écrit
C'est vraiment rendu grâve!
Ils ont bien fait de tenir au règlement les gens de Laval. On ne va pas commencer à leur faire des passes-droits et baffouer nos règles pour les accomoder. Ils doivent eux aussi apprendre à devenir accomodants.
J'espère seulement que les autres parents vont se lever debout et s'insurger contre une telle pratique... je l'espère vivement...
C'est vraiment rendu grâve!
Ils ont bien fait de tenir au règlement les gens de Laval. On ne va pas commencer à leur faire des passes-droits et baffouer nos règles pour les accomoder. Ils doivent eux aussi apprendre à devenir accomodants.
J'espère seulement que les autres parents vont se lever debout et s'insurger contre une telle pratique... je l'espère vivement...
- Thewinneris
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5728
- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
Thewinneris a écritMet-en! Je l'espères aussi!
En tout cas moi, je pense que je poursuivrais les parents de cette enfant pour me faire rembourser les frais que j'ai payés pour que mon enfant joue... Ça paraît tu que je suis en colère moi là???
Merci Beppo pour l'article, j'avais oublié de te le dire...
En tout cas moi, je pense que je poursuivrais les parents de cette enfant pour me faire rembourser les frais que j'ai payés pour que mon enfant joue... Ça paraît tu que je suis en colère moi là???
Merci Beppo pour l'article, j'avais oublié de te le dire...