Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

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Anya
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

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Caricatures

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Carmelle
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par Carmelle »

Anya a écrit : Caricatures

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hhahahahahahhaaha.......crampé ben raide j'en pleure :rofl2: :rofl2: :rofl2: :rofl2: .....ANYAAAAAAAAAAAA merci encore une fois pour tes trouvailles tu es notre reporteur officiel de nouvelle et tu fais un super de bon travaillllll :clap: :clap: :clap: :clap:
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ninon2008
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par ninon2008 »

J'ai écouté toute la semaine la commission Bastarache.
Dans ma tête, il n'y a aucun doute, qu'un des deux clans s'est parjuré.
Or dans les deux clans, il y avait, à quelques exceptions près, que des avocats qui témoignaient. Ceux-ci sont représentants de la Justice et pire certains sont également représentant de notre gouvernement. C'est évident que le parjure ne signifie absolument rien pour eux.
Donc pour le simple citoyen qui a été témoin de cette mascarade, qu'en sera-t-il de la prochaine fois qu'il déposera sa main sur la Bible?
Et dire que cette même justice a tenté par tous les moyens d'infliger un dossier criminel à Guy Lafleur pour s'être parjuré.
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Anya
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par Anya »

Drogués du pouvoir
Qu’avons-nous vu ces derniers jours ? Des gens de pouvoir devenus si farouchement partisans qu’ils sont incapables de séparer le bien du mal.

Lise Payette
Le Devoir
vendredi 24 septembre 2010

La politique n’est pas un jeu pour enfants. Aucun parti n’est immunisé contre la corruption qui fait son lit au cœur du pouvoir, où elle ne s’embarrasse pas de détails. Il n’y a rien de plus proche des structures mafieuses que ce qu’on appelle les grandes familles politiques. Elles attirent toutes sortes de monde, les meilleurs, mais aussi les pires. Une fois dans l’engrenage, tout le monde devient vulnérable.

L’illusion du pouvoir, celui qu’on pense qu’on a, même s’il est fait de miettes, suffit souvent à ceux qui préfèrent l’ombre à la lumière et qui étalent leur petit pouvoir comme on étale la confiture sur une rôtie quand le pot de confiture est pratiquement vide. Ils font comme s’ils en beurraient épais.

Un parti politique qui naît n’attire d’abord que des idéalistes, des citoyens qui veulent changer le monde, qui rêvent de politiques respectueuses des besoins des citoyens, souvent des rêveurs véritables. Du bon monde, quoi ! C’est après, quand le parti a grandi, qu’il a trouvé sa raison d’être et qu’il s’approche enfin du pouvoir, où il est sûr de commencer à réaliser ses objectifs, que tout peut se gâter. Quand ça sent le pouvoir, le parti est soumis à des pressions venues de partout et il fait des mariages de raison pour étoffer son équipe et profiter des gros noms qui vont lui fournir un surplus de crédibilité qui va le porter vers la victoire. Les compromis commencent alors à prendre beaucoup de place.

Après quelque temps, tous les partis politiques traînent un passé qui est plus ou moins lourd, c’est selon qu’on aura réussi à le protéger des prédateurs ou non. Son bagage est souvent fait de trahisons, de promesses non tenues, de petites dettes qui créent des obligations envers des individus qu’il faudra bien récompenser un jour, d’une façon ou d’une autre.

Combien de mensonges sont nécessaires avant une victoire ? Beaucoup trop. Les citoyens aussi ont pris de mauvaises habitudes. Ils ont de plus en plus tendance à vendre leur vote au plus offrant. Nous voulons un Colisée... sinon, nous ne voterons pas pour toi. Il faut promettre de construire une autoroute ici, un pont là-bas, sans oublier une garderie, car ça marche à tous les coups. On promet de régler les problèmes qui plombent le système d’éducation.

On répète ad nauseam qu’on aura bientôt LA solution pour le monde de la santé qui ressemble de plus en plus à un bateau qui prend l’eau. Les citoyens se vendent à l’enchère. Dites-moi ce que vous m’offrez et je déciderai si je vais voter pour vous. Parce que le citoyen aussi, à ce petit jeu-là, estime qu’il pourrait s’enrichir. Nous en sommes au point où un citoyen ne voterait pas pour un candidat qui lui dirait qu’il sollicite son vote parce qu’il désire accéder au pouvoir pour faire de son mieux chaque fois que ce sera possible. Ça ne suffirait pas.

Qu’avons-nous vu ces derniers jours ? Des gens de pouvoir devenus si farouchement partisans qu’ils sont incapables de séparer le bien du mal. Un goût du pouvoir si proche de la folie qu’il a transformé des êtres humains en manipulateurs féroces qui tirent leur plaisir du petit rôle qu’on leur fait jouer. Des personnages de l’ombre qui s’imaginent plus grands que les plus grands et qui valorisent les miettes dont on les nourrit et qui s’en pourlèchent les babines.

Le Parti libéral est profondément touché. L’étalage de ses petitesses ne va pas aider son image. On peut dire que les colonnes du temple ont été ébranlées depuis quelques mois. Ceux et celles qui découvrent maintenant comment on y brasse des affaires mettront du temps à s’en remettre. La situation est triste et c’est tout le Québec qui est trahi et qui pleure le tripotage de sa démocratie.

Le Parti québécois, comme tous les autres partis d’opposition, à la lumière des révélations concernant le Parti libéral, est en danger plus que jamais. Donné comme un possible gagnant à la prochaine élection, il doit déjà constater qu’il est devenu plus attirant pour tout ce qui grouille et grenouille autour de lui en temps normal. Madame Pauline Marois aura l’embarras du choix pour les prochains candidats. Je la sais assez lucide pour avoir bien mesuré ce qu’elle a à faire.

Quand le ménage aura été fait, quand nous pourrons de nouveau respirer librement, je souhaite que le Québec trouve enfin un moyen adéquat de financer les partis politiques. C’est redevenu un problème urgent. Il faut aussi que les citoyens réalisent que le fait de voter est un privilège qui se mérite et qu’il serait stupide d’attendre de le perdre pour le valoriser.

Il faut apprendre à voter avec sa tête et aussi avec son coeur. Et exiger de nos élus qu’ils laissent le volant à quelqu’un d’autre quand ils ont perdu le contrôle et qu’ils menacent de nous jeter dans le précipice faute de savoir conduire.


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Anya
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par Anya »

Publié le 25 septembre 2010 à 05h00 | Mis à jour à 08h09
Nomination des juges: Charest a changé le processus

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Denis Lessard
La Presse

(Québec) Le mécanisme de nomination des juges à la Cour du Québec a été modifié avec l'arrivée au pouvoir de Jean Charest en 2003. Depuis sept ans, le premier ministre se garde le pouvoir d'influencer le choix du ministre de la Justice, en consultant directement la liste de tous les candidats jugés aptes à la magistrature.

Le témoignage du premier ministre Charest devant la Commission Bastarache, jeudi et hier, jette une lumière nouvelle sur les changements qui sont survenus avec son accession au pouvoir en 2003.

Dans des échanges serrés avec le procureur de Marc Bellemare, Me Jean-François Bertrand, M. Charest a expliqué que, comme chef du Conseil exécutif, il était normal qu'il ait accès à la «courte liste» des candidats jugés aptes à la magistrature. Cette liste lui est transmise à chaque occasion par Chantal Landry, employée au cabinet politique et responsable de l'ensemble des nominations du gouvernement.

Jeudi, M. Charest a même ajouté que l'allégeance politique du candidat pouvait à l'occasion être évoquée par Mme Landry et faire partie des considérations quant au choix. M. Charest a du même souffle suggéré qu'il privilégiait les candidats plus âgés, dans la cinquantaine, pour la magistrature.

Prédécesseurs

Or La Presse a consulté quelques principaux conseillers des premiers ministres Robert Bourassa, Daniel Johnson, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry. Soucieux de ne pas se retrouver au centre d'une controverse publique, ces derniers tiennent à conserver l'anonymat. Mais leur verdict est clair; dans tous les cas, les premiers ministres apprenaient la recommandation de leur ministre de la Justice au plus tôt quelques heures avant le conseil des ministre.

Par exemple, le bras droit de Robert Bourassa, Benoît Morin était informé la veille du projet de nomination par Jacques Chamberland, à l'époque sous-ministre à la Justice -les deux mandarins sont juges aujourd'hui. Sous Daniel Johnson, l'ex-ministre Roger Lefebvre a déjà dit à La Presse que la nomination des magistrats était sa compétence exclusive et qu'il déposait le nom du candidat séance tenante au conseil. La formule était la même sous les successeurs péquistes, d'expliquer à La Presse des conseillers du premier cercle à l'époque.

Une exception

Rare exception; quand Lorraine Laporte, épouse de Bernard Landry aujourd'hui décédée, avait été nommée à la Cour criminelle en mars 1995, le premier ministre Jacques Parizeau avait été prévenu à l'avance. Le premier fonctionnaire, Louis Bernard s'en était entretenu avec le cabinet du premier ministre à cause des risques de controverse, de confier une personne au centre de ces discussions.

Mais de Robert Bourassa à Bernard Landry, jamais le premier ministre n'avait, comme Jean Charest, accès à la liste des candidats approuvés par le comité indépendant qui doit, selon le règlement, faire sa recommandation au ministre de la Justice.

Le procureur de Marc Bellemare, Jean-François Bertrand lui a demandé si ce mode fonctionnement était différent de celui adopté par ses prédécesseurs, M. Charest a reconnu hier ne pas en être certain. «Je présume que cela se faisait comme ça aussi, c'est la façon de le faire. Quand on y pense, c'est le gouvernement qui nomme les juges. C'est normal que le premier ministre en fasse partie.»

Pour Me Bertrand, la cause est entendue, le gouvernement Charest n'appliquait pas les règles qui prévoient que seul le ministre de la Justice doive avoir accès à la liste des candidats aptes à la magistrature.

Pour Jean Charest en revanche, le règlement prévoit uniquement le travail du comité indépendant. On y précise qu'il doit transmettre ses recommandations à la coordonnatrice à la sélection des juges qui les fait passer au chef de cabinet du ministre de la Justice. Rien n'empêche le chef du gouvernement d'en prendre connaissance, a-t-il fait valoir. La nomination d'un juge se fait sous recommandation du ministre de la Justice, mais reste une décision gouvernementale. Or le premier ministre est le chef du Conseil exécutif, de rappeler M. Charest.

«Tout n'est pas écrit. Cela fait partie de démarches du gouvernement, les noms de candidats, cela n'arrive pas par l'opération du saint Esprit.

«Le ministre de la Justice consulte le premier ministre», de résumer M. Charest. Les listes de noms «cela nous arrive avec des curriculum vitae. Le ministre de la Justice donne son avis, fournit une ou deux suggestions. Je donne mon avis et ça retourne au ministre de la Justice», a expliqué hier M. Charest.

Critique du PQ à l'accès à l'information, Me Bertrand Saint-Arnaud s'insurgeait hier. «On apprend que la liste circule... elle est vue par Chantal Landry, la responsable des nominations. C'est une perversion du système instauré, cela rend le processus de sélection perméable aux influences politiques», a-t-il lancé.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/do ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
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Soleil47
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par Soleil47 »

J'ai hâte de voir ce qu'il en résultera avec le reste des interrogatoires, personnellement, à date, je ne suis pas plus avancée que je l'étais au départ.

Comme dirait Lapierre: 6,000,000.00$ plus tard........

Est-ce seulement 6,000,000.00$ que seront les coûts??? Je pense qu'on aura un belle grosse surprise!! et que cela aura été de l'argent aura été gaspillé pour rien.
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Mosaii
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par Mosaii »

C est a ca que ressemblait le témoignage de charest hier.
Q. Comment mettons le caramel dans la caramilk

R. Nous avons achetez une grosse manufacture, nous engagons beaucoup de femme et d ethnie, nous avons baissé le chomage de 30%, nous fesons tous ce que nous pouvons pour le peuple Québecois.

Q. Oui mais m.charest vous n avez pas répondu a la question.

R. Absolument, je viens de vous répondre.

C est a ca moi que je trouve que le témoignage de charest ressemblait hier.
Dernière modification par Mosaii le sam. sept. 25, 2010 10:38 am, modifié 1 fois.
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Beppo
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par Beppo »

Analyse

Où étiez-vous le 2 septembre 2003?

Mathieu Turbide
25/09/2010 04h05

Même après les témoignages de Marc Bellemare et de Jean Charest, on ne sait toujours pas clairement ce qui s'est passé le soir du 2 septembre 2003.

Vous savez, cette rencontre au cours de laquelle, selon la version de Marc Bellemare, Jean Charest lui aurait dit de céder aux pressions des collecteurs de fonds Franco Fava et Charles Rondeau ?

Dans le langage du cinéma, on dirait que c'est le pivot de toutes les allégations de Marc Bellemare, le moment charnière.

Or, selon Jean Charest, Marc Bellemare a carrément inventé cette rencontre, qui n'a jamais eu lieu. C'est donc de la pure fabulation.

Si Marc Bellemare a tout inventé, comment a-t-il pu tomber, par hasard, sur un soir où Jean Charest n'a pas vraiment d'alibi solide ?

M. Charest a répété qu'il ne se souvenait pas vraiment de ce qu'il avait fait, après 19 h, le 2 septembre, et qu'il est probablement resté à son bureau pour lire et signer des documents.

Si j'inventais une rencontre fictive que j'aurais eue sept ans plus tôt avec une personne aussi occupée que le premier ministre du Québec, il faudrait que je sois vraiment chanceux pour tomber sur une soirée où il n'est pas avec sa femme, ses enfants, en réunion, avec son chef de cabinet, son attaché de presse, au cinéma ou au restaurant...

C'est quand même étrange, non ?

LA COURTE LISTE


Jean Charest a été solide, hier, face à l'avocat de Marc Bellemare, Jean-François Bertrand, qui a été beaucoup moins agressif que ce à quoi il nous avait habitués cette semaine.

Le premier ministre a esquivé à peu près tous les coups de Me Bertrand, qu'il voyait venir aisément.

L'avocat de Marc Bellemare a tout de même réussi un bon coup, à mon avis.

C'est en établissant un lien entre Chantal Landry, la courte liste des candidats aptes à devenir juges, et la présence des collecteurs de fonds libéraux au bureau de cette même Mme Landry.

M. Charest a admis que Mme Landry lui apportait la liste et qu'ils en discutaient AVANT que le choix du ministre de la Justice ne soit soumis au conseil des ministres.

Il y a là une brèche intéressante. Car Chantal Landry n'est pas une fonctionnaire comme les autres. C'est elle qui fait le lien entre le cabinet du premier ministre et le Parti libéral. Et, on l'a vu, elle a des contacts réguliers avec des collecteurs de fonds qui cherchent à faire des nominations.

Il faudra que les avocats de la Commission creusent ce filon-là la semaine prochaine.

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 40500.html" onclick="window.open(this.href);return false;



Au plaisir!


«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
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xilef
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par xilef »

Cela ressemble de plus en plus à du cafouillage politique chez les Libéraux.
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desy101
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par desy101 »

Merci @ tous ceux et celles qui mettent des articles de journeaux, c'est trés appécié
[color=#008000]Passez une belle Journée[/color]
fleurs
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par fleurs »

pourquoi mr charest n, a pas passé toute suite apres mr bellemarre es ce que ca lui a donner une chance le laps de temps entre les deux
il semblait tres bien préparé et madame landry le sera je suppose elle aussi
quelle cochonnerie a gros prix
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Anya
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par Anya »

Entrevue Marie-France Bazzo et Mario Dumont: Jean Charest et Bastarache
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Soleil47
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par Soleil47 »

Mosaii a écrit : C est a ca que ressemblait le témoignage de charest hier.
Q. Comment mettons le caramel dans la caramilk

R. Nous avons achetez une grosse manufacture, nous engagons beaucoup de femme et d ethnie, nous avons baissé le chomage de 30%, nous fesons tous ce que nous pouvons pour le peuple Québecois.

Q. Oui mais m.charest vous n avez pas répondu a la question.

R. Absolument, je viens de vous répondre.

C est a ca moi que je trouve que le témoignage de charest ressemblait hier.
A mon avis à moi, quand quelqu'un pose une question à Charest et que ce soit à n'importe quel sujet, je trouve personnellement qu'il ne répond presque jamais à la question, alors, dans cette commission, il n'allait pas agir autrement, c'est sa manière d'être en tout temps. :)
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par Placeress »

Soleil47 a écrit : [...]
A mon avis à moi, quand quelqu'un pose une question à Charest et que ce soit à n'importe quel sujet, je trouve personnellement qu'il ne répond presque jamais à la question, alors, dans cette commission, il n'allait pas agir autrement, c'est sa manière d'être en tout temps. :)

:jap: :jap:
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par Anya »

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Hervé Philippe
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par Anya »

:lol:

Qu'est-ce qu'il y a derrière le rideau bleu du Juge Bastarache ?

Capsule d'infoman
http://www.radio-canada.ca/audio-video/ ... H264_m.xml" onclick="window.open(this.href);return false;
fleurs
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par fleurs »

qui se souviens de la date d, anniversaire de franko a part mr charest
sa date est dans son agenda pour lui souhaiter bonne anniversaire
c, est franko qui rapporte l, argent au partie
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xilef
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par xilef »

«Normalement, je pense qu'au Québec, le premier ministre reçoit comme les autres (membres du Conseil des ministres) la recommandation du ministre de la Justice. Ça cause toujours un problème s'il ne suit pas le système établi», avait commenté M. Bastarache.

source:
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... t-list.php" onclick="window.open(this.href);return false;
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nancy31f
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par nancy31f »

Les 4 salons privés du fameux restaurant
Michelangelo
ou on lieux souvent les meetings


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Dernière modification par nancy31f le sam. sept. 25, 2010 10:59 pm, modifié 1 fois.
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain




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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Message par Anya »

Commission Bastarache
Ni normal, ni acceptable
Josée Boileau
Éditorial - Le Devoir
samedi 25 septembre 2010

Parce qu’il a témoigné avec aisance et aplomb, le premier ministre Jean Charest semble avoir terrassé l’hydre Bellemare. Mieux encore, il a réussi à garder le ton de la banalité pour justifier des agissements qu’on attribue aux républiques de bananes lorsqu’on en voit de semblables ailleurs. Mais le ton ne dispose pas du fond. Les révélations faites à la commission Bastarache sont inquiétantes pour notre santé démocratique et appellent une enquête plus large.

Le premier ministre Charest aura beau dire, les témoignages des derniers jours à la commission Bastarache soulèvent nombre de points troublants. Ils ne feront pas sourciller le commissaire, qui a bien compris la commande gouvernementale de ne pas déborder de son mandat, n’ébranleront pas les membres du gouvernement, soudés autour de ce premier ministre qui a pour eux la sollicitude d’un père de famille, et n’amèneront pas de protestataires dans la rue. Néanmoins, ils attestent de façons de faire qu’on croyait disparues au Québec et que les allégations de Marc Bellemare ont permis de mettre au grand jour.

Non, il n’est ni normal, ni acceptable, en dépit des propos du premier ministre, qu’un solliciteur de fonds du Parti libéral rencontre une vingtaine de fois en quelque six mois — et on se fie ici uniquement à ce qui a été documenté — Chantal Landry, la responsable des nominations au sein du gouvernement, poste de surcroît ouvertement politique. Cette mainmise partisane et affairiste sur l’État est indigne d’une démocratie moderne.

Non, il n’est pas normal, en dépit de l’interprétation du premier ministre, que, sous son gouvernement, une étape ait été ajoutée au processus de nomination des juges, où la liste des candidats transite par un poste politique, celui de Mme Landry, et lui donne à lui un droit de regard sur l’ensemble du dossier des candidatures soumises, alors que même l’ancienne juge en chef de la Cour du Québec croyait dur comme fer que seul le ministre de la Justice y avait accès.

Oui, il est inquiétant qu’un avocat aspirant à la magistrature trouve tout naturel d’aller dîner avec un ministre pour faire mousser sa candidature. Le Barreau n’a donc rien à dire là-dessus ? Et il est inacceptable, comme Le Devoir l’a dénoncé plus tôt cette semaine, qu’un juge ait intercédé auprès d’un solliciteur de fonds pour obtenir une promotion convoitée. N’y a-t-il pas là matière à indignation pour un premier ministre qui a ouvert le bal hier en insistant sur l’indépendance de notre magistrature ?

Il serait d’ailleurs temps de laisser tomber les assurances lénifiantes qu’on nous a beaucoup servies depuis que Marc Bellemare a lancé ses allégations au printemps. Celle, par exemple, selon laquelle nos juges seraient tous très compétents, tous indépendants du gouvernement dès que nommés. Qu’en savons-nous ? La commission Bastarache permet au contraire de constater que la politique fait aussi bon ménage avec la justice — confirmation publique de ce qui se murmure parmi les initiés des palais de justice mais que nul, jusqu’ici, n’avait osé dire à voix haute.

Et quand le premier ministre soutient que sa conseillère politique aux nominations fait très bien son travail, il faut encore dire : qu’en savons-nous ? Qui sait qui a été écarté pour faire place, par exemple, aux choix soufflés par un Charles Rondeau ?

C’est d’ailleurs là le coeur des dénonciations d’origine de Marc Bellemare, qui s’en prenait à l’influence des financiers du parti sur le gouvernement. Jean Charest a voulu faire diversion à ce sujet en convoquant une commission sur la nomination des juges : un pari risqué, mais cette stratégie finalement porte fruit. Hier, on se serait cru au théâtre : les commentateurs s’en tenaient strictement à l’évaluation des performances des principaux protagonistes de la commission. On se perd dans le qui dit vrai, les contradictions d’agenda et le vilain caractère de Marc Bellemare.

Et quand le fond est abordé, c’est pour s’entendre dire par ceux qui savent (et qui s’étonnent que le brave peuple s’étonne parce que lui ne savait pas !) qu’il ne faut pas faire de l’angélisme, que nommer les copains est une pratique de tout temps, qu’il n’y a en fait aucune raison d’être mal à l’aise quand des bénévoles d’un parti s’ingèrent dans des affaires d’État, comme a assuré hier M. Charest.

Quand la banalisation s’installe ainsi, c’est qu’il est temps d’assainir les moeurs. Il faut mettre en place les enquêtes nécessaires pour faire le tour des scandales et resserrer les règles de nomination ou de financement. Nourri d’enquêtes journalistiques et du travail des partis quand ils sont dans l’opposition, le Québec n’a pas eu peur de faire de tels ménages publiquement dans le passé (ce qui lui vaut aujourd’hui une dénonciation en règle du Maclean’s, qui n’a évidemment rien compris). Si M. Charest veut vraiment sortir avec les honneurs de son conflit avec Marc Bellemare, il devra prendre au sérieux les dysfonctionnements que révèlent actuellement les audiences de la commission Bastarache et accepter d’agir.


http://www.ledevoir.com/politique/quebe ... che-ni-nor" onclick="window.open(this.href);return false; (...)
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