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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : ven. nov. 20, 2009 3:40 pm
par kolem
Beppo a écrit : [...]


C'est trop difficile. L'effort, de nos jours, c'est une denrée rare.

:)
:jap:

Et pourtant... Vaut tellement mieux se forcer pendant que c'est facile, au primaire et au secondaire, que d'avoir des gros problèmes rendu aux études postsecondaires!

J'ai été tuteure en français au cégep, ce n'est pas évident d'apprendre le français à quiconque rendu à ce stade. La règle des participes passés et autres trucs que l'on peut assimiler plus facilement lorsqu'on est plus jeunes....

Je faisais faire des dictées sans arrêt! Mon élève a fini par faire des progrès remarquables, elle avait enfin le niveau de français que l'on est supposé avoir acquis en secondaire 3....

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : ven. nov. 20, 2009 3:47 pm
par Beppo
kolem a écrit : [...]

:jap:

Et pourtant... Vaut tellement mieux se forcer pendant que c'est facile, au primaire et au secondaire, que d'avoir des gros problèmes rendu aux études postsecondaires!

J'ai été tuteure en français au cégep, ce n'est pas évident d'apprendre le français à quiconque rendu à ce stade. La règle des participes passés et autres trucs que l'on peut assimiler plus facilement lorsqu'on est plus jeunes....

Je faisais faire des dictées sans arrêt! Mon élève a fini par faire des progrès remarquables, elle avait enfin le niveau de français que l'on est supposé avoir acquis en secondaire 3....
Ce qui m'étonne c'est le fait que l'on pense qu'après la fin du secondaire l'apprentissage de base de la langue soit complétée ou sur le point de l'être alors qu'au fond elle doit se poursuivre au niveau collégial et universitaire. Dans ma formation, dans une autre époque jadis, je me rappelle très bien de mes professeurs de français au niveau universitaire. Je suivais des cours de grammaire, d'écriture et de « composition ». J'étais évalué par un examen de grammaire et de production écrite. Tout ça faisait partie du curriculum. Aussi, même dans les années '60, nous devions subir des examens d'aptitudes en langue française et le diplôme était remis si on avait réussi les dits examens (car nous en passions deux). Finalement, comme je l'écrivais dans un autre message, le français était évalué dans toutes les matières et les points étaient enlevés en conséquence peu importe la nature de l'examen (maths, français, philo, pédagogie, psycho, etc.). Nous n'avions pas le choix et nous n'en sommes point décédés. Comme on nous le répétait à l'époque : « L'effort fait les forts. ».

:)

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : ven. nov. 20, 2009 4:18 pm
par fleurissimo
Il y a l'effort qui n'est plus là c'est vrai. Mais il y a autre chose qui me rends perplexe. J'ai vu ici même, le même mot, dans un même paragraphe, écrit de trois façons différentes. J'ai observé aussi ce phénomène dans un travail scolaire de mon petit-fils. Je ne m'explique pas cette démarche mentale. Est-ce un adon, un jeu? C'est quoi?

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : ven. nov. 20, 2009 4:29 pm
par Beppo
fleurissimo a écrit : Il y a l'effort qui n'est plus là c'est vrai. Mais il y a autre chose qui me rends perplexe. J'ai vu ici même, le même mot, dans un même paragraphe, écrit de trois façons différentes. J'ai observé aussi ce phénomène dans un travail scolaire de mon petit-fils. Je ne m'explique pas cette démarche mentale. Est-ce un adon, un jeu? C'est quoi?
Pourtant simple au départ... On écrit comme on parle et de plus en plus le langage virtuel prédomine sur le langage écrit. Le langage parlé correspond au langage virtuel. Quand un jeune doit sortir de ce cadre par un langage écrit (callygraphié), il n'y parvient pas. On est plus souvent sur un clavier qu'avec un stylo ou un crayon en main...

Notre niveau de langage étant élémentaire, le texte le devient nécessairement. Je me rappelle une enquête publiée dans les années '80 qui révélait qu'un écolier québécois de 11-12 possédait une échelle de vocabulaire d'environ 3 500 mots comparativement à 11 200 pour l'écolier français. Depuis, je crois que nous avons diminué l'étendue de notre échelle suite à l'avènement de l'ordino (faut bien me comprendre ici qu'il a de grands avantages mais aussi de bien grands désavantages...).

Il y aurait toute une réflexion à faire et je ne crois pas la société prête. Donc, il est plus facile d'adapter (la nouvelle orthographe) que de se dépasser.

:)

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : ven. nov. 20, 2009 5:05 pm
par Acrux
Beppo a écrit : [...]


C'est trop difficile. L'effort, de nos jours, c'est une denrée rare.

:)
On pourrait aussi revenir dans le passé... Je me souviens d'ailleurs de ma lecture de Rabelais... :gla:

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : ven. nov. 20, 2009 5:26 pm
par Krysantheme
Beppo a écrit : [...]


Ce qui m'étonne c'est le fait que l'on pense qu'après la fin du secondaire l'apprentissage de base de la langue soit complétée ou sur le point de l'être alors qu'au fond elle doit se poursuivre au niveau collégial et universitaire. Dans ma formation, dans une autre époque jadis, je me rappelle très bien de mes professeurs de français au niveau universitaire. Je suivais des cours de grammaire, d'écriture et de « composition ». J'étais évalué par un examen de grammaire et de production écrite. Tout ça faisait partie du curriculum. Aussi, même dans les années '60, nous devions subir des examens d'aptitudes en langue française et le diplôme était remis si on avait réussi les dits examens (car nous en passions deux). Finalement, comme je l'écrivais dans un autre message, le français était évalué dans toutes les matières et les points étaient enlevés en conséquence peu importe la nature de l'examen (maths, français, philo, pédagogie, psycho, etc.). Nous n'avions pas le choix et nous n'en sommes point décédés. Comme on nous le répétait à l'époque : « L'effort fait les forts. ».

:)

:jap: Je crois que je fais partie de la dernière "génération" où le français avait encore de l'importance dans tout autre matière que le français. Ça été comme ca pour moi durant toute la durée de mon secondaire. Du moins.. pour certains professeurs. La qualité du français était importante peut importe la matière enseigné. Certains exigeaient un français parfait d'autre ne s'en souciait pas vraiment. :/

Le prof de morale faisait une syncope à chaque fois qu'il trouvait des fautes "graves" du genre : d'accord de verbe trop évidente ou de pluriel mal accordé. :lol:

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : ven. nov. 20, 2009 10:20 pm
par LeoChris
fleurissimo a écrit : [...]

Ça veut dire que tu maitriserais plus l'anglais écrit que le français écrit?
Comment cela a-t-il pu se produire puisque tu as fais ta scolarité en français?
En effet, je maitrise plus l'anglais écrit que le français écrit ... :jap: Je ne saurais pas l'expliquer ... mais c'est probablement tout simplement du au fait que l'anglais est plus simple :gla: J'ai beaucoup écouté la télé en anglais lorsque j'apprenais la langue, mais je vois pas en quoi sa aurait pu m'aider pour l'écriture ... :/ J'avoue, ca me laisse moi-même perplexe. Honnetement, quand on dit que le francais est une langue d'exceptions, on a pas tort du tout ...

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : ven. nov. 20, 2009 10:53 pm
par Beppo
LeoChris a écrit : [...]


En effet, je maitrise plus l'anglais écrit que le français écrit ... :jap: Je ne saurais pas l'expliquer ... mais c'est probablement tout simplement du au fait que l'anglais est plus simple :gla: J'ai beaucoup écouté la télé en anglais lorsque j'apprenais la langue, mais je vois pas en quoi sa aurait pu m'aider pour l'écriture ... :/ J'avoue, ca me laisse moi-même perplexe. Honnetement, quand on dit que le francais est une langue d'exceptions, on a pas tort du tout ...
Faudrait connaître l'allemand ou le chinois avant d'écrire ça.

:)

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : ven. nov. 20, 2009 11:58 pm
par LeoChris
Beppo a écrit : [...]


Faudrait connaître l'allemand ou le chinois avant d'écrire ça.

:)
J'ai pas dit que c'était la seule, ou la pire, langue en ce domaine. Comparativement à l'anglais par contre ... On ne peux pas nier que la maitrise du francais est plus difficile que celle de l'anglais, on n'a qu'a comparer les résultats entre un franco qui apprends l'anglais et un anglo qui apprends le francais. (Excluant ici les travesties de cours d'anglais que certaines écoles offrent :gluk: )

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : sam. nov. 21, 2009 5:00 am
par Sun
Mayrance a écrit : [...]

Non non j'avais très bien compris. Mais mes questions demeurent. Est-il impossible d'apprendre à bien écrire le français malgré les lacunes de l'école. Est-ce que les parents qui voient leur enfant avoir de la difficulté avec l'écrit en français ne peuvent vraiment rien y faire? Et y a-t-il un âge pour parfaire ses connaissances en français?

Pour moi il est évident qu'un parent qui ne sait pas écrire le français correctement ne peut aider son enfant. Faut-il vraiment que son enfant suive le même parcours? N'y a-t-il aucun espoir?
Au primaire c'était moi qui en apprenait à ma mère, elle n'était pas très bonne en français, moi c'était mes meilleures notes :)

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : sam. nov. 21, 2009 11:05 am
par Beppo
LeoChris a écrit : [...]


J'ai pas dit que c'était la seule, ou la pire, langue en ce domaine. Comparativement à l'anglais par contre ... On ne peux pas nier que la maitrise du francais est plus difficile que celle de l'anglais, on n'a qu'a comparer les résultats entre un franco qui apprends l'anglais et un anglo qui apprends le francais. (Excluant ici les travesties de cours d'anglais que certaines écoles offrent :gluk: )
Explique-moi alors pourquoi on vit la même crise de l'apprentissage de la langue anglaise tant au niveau du parler que de l'écrit. Semble-t-il que la crise traverse toutes les langues.

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : sam. nov. 21, 2009 12:01 pm
par fleurissimo
Ce matin je lis sur Cyberpresse que la CSDM veut soumettre un plan pour enseigner le français plutôt par les connaissance que par les compétences. :clap:
Reste a voir ce que le Ministère en fera.

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : sam. nov. 21, 2009 4:16 pm
par Diane
je ne crois pas que le Ministere refuse
le ministere impose un programme et non la methode

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : sam. nov. 21, 2009 4:53 pm
par LeoChris
Beppo a écrit : [...]


Explique-moi alors pourquoi on vit la même crise de l'apprentissage de la langue anglaise tant au niveau du parler que de l'écrit. Semble-t-il que la crise traverse toutes les langues.
Je crois pas que les taux d'échec du English Exit Test du niveau collégial soit ci élevé que ca ... je connais pas les chiffres exacts par contre.

Si tu veux parler des élèves qui sortent du secondaire avec un voccabulaire se limitant a ''Yes'', ''No'' ''Toaster'' et, s'ils sont chanceux, ''Skidoo'', alors la, c'est les enseignants qui sont a blamer ... (enfin, je veux dire les conditions d'enseigmenents, le fait qu'ils perdent 80 % du temps de cours a faire de la discipline, par exemple) personellement, mon anglais était excellent apres mon secondaire ... :chepa:

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : sam. nov. 21, 2009 6:24 pm
par Mortine
Beppo a écrit : [...]


Pourtant simple au départ... On écrit comme on parle et de plus en plus le langage virtuel prédomine sur le langage écrit. Le langage parlé correspond au langage virtuel. Quand un jeune doit sortir de ce cadre par un langage écrit (callygraphié), il n'y parvient pas. On est plus souvent sur un clavier qu'avec un stylo ou un crayon en main...

Notre niveau de langage étant élémentaire, le texte le devient nécessairement. Je me rappelle une enquête publiée dans les années '80 qui révélait qu' un écolier québécois de 11-12 possédait une échelle de vocabulaire d'environ 3 500 mots comparativement à 11 200 pour l'écolier français . Depuis, je crois que nous avons diminué l'étendue de notre échelle suite à l'avènement de l'ordino (faut bien me comprendre ici qu'il a de grands avantages mais aussi de bien grands désavantages...).

Il y aurait toute une réflexion à faire et je ne crois pas la société prête. Donc, il est plus facile d'adapter (la nouvelle orthographe) que de se dépasser.

:)
L'an prochain, je serai à l'Université de Liège en Belgique.
Je suis vraiment complexée par mon écriture. Oui, j'écris mieux que certains. Mais ça m'empêche pas de me sentir inférieure comparé à d'autres personnes.
Mais surtout, c'est le manque de vocabulaire qui me fait stresser. Je m'en suis aperçue lorsque j'ai commencé à discuter avec des Européens.

Je vais peut-être lancer une bombe en écrivant ça, mais je suis absolument certaine que nous n'avons pas le niveau des Européens. Et si je me trompe pas, ça a déjà été confirmé.

J'en veux au système. Mais je m'en veux aussi. Car petite, je n'ai pas fait d'autres efforts autres ceux que l'ont me demandait.

Et je le redis pour la centième fois: Le SMS tue. Et pas seulement la langue française. Si un jour j'ai des enfants, ils auront accès à l'ordinateur que s'ils écrivent de façon normale. Je pardonnerais les fautes. Mais pas le SMS. :lol:

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : sam. nov. 21, 2009 8:47 pm
par Krysantheme
LeoChris a écrit : [...]


Je crois pas que les taux d'échec du English Exit Test du niveau collégial soit ci élevé que ca ... je connais pas les chiffres exacts par contre.

Si tu veux parler des élèves qui sortent du secondaire avec un voccabulaire se limitant a ''Yes'', ''No'' ''Toaster'' et, s'ils sont chanceux, ''Skidoo'', alors la, c'est les enseignants qui sont a blamer ... (enfin, je veux dire les conditions d'enseigmenents, le fait qu'ils perdent 80 % du temps de cours a faire de la discipline, par exemple) personellement, mon anglais était excellent apres mon secondaire ... :chepa:
Ben beau "mettre sa sur le dos" des profs ou des élèves indiciplinés... Moi je penses que c'est aussi le programmes qui vaut pas de la shnout ! :/


Entre anglais secondaire 1 et anglais secondaire 5 il n'y a pas grandes de différence et tu n'apprend pas grand chose sauf si tu est en enrichi. J'ai rien appris au secondaire durant 4 ans dans cette matière à l'école.

D'aussi loin que je me souvienne, l'exame de fin d'année se résumait à deux ou trois pages de numéros ou il fallait mettre les bons "questions words" à la bonne place :gluk:, prendre la phrases au présent et la mettre au passé au futur ET faire un question avec et ce de secondaire 3 à 5 :gla:

Alors l'anglais c'est pas a l'école que je l'ai apprise. D'ailleurs je ne l'ai jamais vraiment appris :gla:

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : sam. nov. 21, 2009 9:18 pm
par Mag-a-lye
LeoChris a écrit : [...]


Je crois pas que les taux d'échec du English Exit Test du niveau collégial soit ci élevé que ca ... je connais pas les chiffres exacts par contre.

Si tu veux parler des élèves qui sortent du secondaire avec un voccabulaire se limitant a ''Yes'', ''No'' ''Toaster'' et, s'ils sont chanceux, ''Skidoo'', alors la, c'est les enseignants qui sont a blamer ... (enfin, je veux dire les conditions d'enseigmenents, le fait qu'ils perdent 80 % du temps de cours a faire de la discipline, par exemple) personellement, mon anglais était excellent apres mon secondaire ... :chepa:
Pour les yes,no,toaster, c'est pas mal mon cas. Les programmes d'anglais au secondaire sont mal faits. On apprend rien de plus en 5 que en 1. En secondaire 5, j'apprenais encore mes verbes irreguliers, au présent etc ... puis c'est comme un incontournable, les classes d'anglais étaient infernales. Les jeunes étaient tellement indisciplinés :gluk: c'était fou

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : sam. nov. 21, 2009 9:45 pm
par chloee30
Anya a écrit : [...]

Des mots qui ne sont plus des fautes
Sébastien Ménard
Le Journal de Montréal
18/11/2009 05h24

À compter de juin 2010, les élèves qui écriront «renouvèlement», «ognon», «bruler» ou «iglou» dans les examens du Ministère ne seront plus pénalisés. Au risque de froisser des générations entières de parents qui ont appris à écrire le français autrement, Québec a décidé qu'il tolérera désormais ce que les experts appellent «la nouvelle orthographe.»

«Les élèves ne seront pas pénalisés, dans la mesure [où ces rectifications] seront inscrites dans les dictionnaires usuels», a confirmé hier la porte-parole du ministère de l'Éducation, Ahissia Ahua. Or, depuis un an, au moins deux ouvrages de référence publiés par Larousse tiennent compte de ces modifications.

«Une note à cet effet sera ajoutée [...] dans les guides et grilles de correction des épreuves d'écriture de français de 4e et 6e années du primaire et de 2e et 5e années du secondaire de juin 2010», précise Mme Ahua.

Il faut évoluer, insiste Chantal Contant

Approuvée par l'Académie française depuis près de 20 ans, cette nouvelle façon d'écrire la langue a pourtant bien du mal à s'implanter au Québec. «L'orthographe rectifiée», qui vise à «simplifier la langue» en supprimant notamment plusieurs accents circonflexes, consonnes doubles, traits d'union et «anomalies historiques», n'est pour l'instant réservée qu'à quelques rares publications, dont le bulletin hebdomadaire de l'Université de Montréal.

Les étudiants en enseignement ont beau être formés pour l'inculquer à leurs élèves, rien ne garantit qu'ils le font vraiment, avoue Chantal Contant, une experte des rectifications orthographiques.

«Ça varie beaucoup d'une école à l'autre», indique cette linguiste qui oeuvre à l'UQAM.

Mais il est grand temps que les profs acceptent ces changements, croit Chantal Contant.

«Si les coiffeuses et les mécaniciens évoluent, c'est juste normal que les enseignants se mettent à jour [et que] les parents évoluent», lance la spécialiste, qui a reçu le mandat de mettre à jour le guide de conjugaison Bescherelle, il y a quelques années.

«Ce qu'on vit, c'est juste une petite réformette par rapport aux vraies réformes qu'a déjà connues la langue», dit-elle.

L'experte est ravie

Chantal Contant est ravie que le ministère de l'Éducation ait décidé de tolérer la nouvelle orthographe dans les examens de fin d'année.

«Il y avait des écoles qui disaient ne pas être au courant [des modifications orthographiques], indique-t-elle. On a enfin le papier qui dit que c'est accepté», se réjouit l'experte.

«C'est maintenant aux gens de s'initier en douceur, estime Chantal Contant. L'orthographe évolue pour le mieux.»
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada ... 52400.html" onclick="window.open(this.href);return false;
J'en reviens tout simplement pas. La loi du moindre effort. Lorsque j'étais jeune, ma mère me disait toujours de ne pas écrire comme on parle. Nos textes doivent avoir un beau vocabulaire. Pour elle, le français était important. Je suis dans la quarantaine. Au secondaire, je me souviens qu'on n'encourageait pas assez le bon français. On encourageait plus les sciences. Au cégep, dans nos travaux ou examens, on nous disait souvent qu'on ne corrigeait pas les fautes de français. Je dois dire qu'on s,appliquait moins à bien écrire notre français. Ma mère a eu son éducation chez les soeurs. Une grande différence avec les années 70 dans les polyvalentes. Aujourd'hui, mon français est loin d'être parfait. J'ai même acheté il ya quelques années le Bescherelle car j'avais oublié certaines notions de base en français. J'essaye d'écrire mon français le mieux possible. Je crois qu'il est important de bien parler et écrire notre français sans oublier par contre une deuxième langue comme l'anglais. Ça me rappelle mes cours d'anglais au primaire. Je me souviens de cette phrase ''Kick the ball Sandy. Alright Tom!!! :crazy:

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : sam. nov. 21, 2009 9:53 pm
par misscool45
Krysantheme a écrit : [...]


Ben beau "mettre sa sur le dos" des profs ou des élèves indiciplinés... Moi je penses que c'est aussi le programmes qui vaut pas de la shnout ! :/


Entre anglais secondaire 1 et anglais secondaire 5 il n'y a pas grandes de différence et tu n'apprend pas grand chose sauf si tu est en enrichi. J'ai rien appris au secondaire durant 4 ans dans cette matière à l'école.

D'aussi loin que je me souvienne, l'exame de fin d'année se résumait à deux ou trois pages de numéros ou il fallait mettre les bons "questions words" à la bonne place :gluk:, prendre la phrases au présent et la mettre au passé au futur ET faire un question avec et ce de secondaire 3 à 5 :gla:

Alors l'anglais c'est pas a l'école que je l'ai apprise. D'ailleurs je ne l'ai jamais vraiment appris :gla:
:jap: :jap:

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Publié : dim. nov. 22, 2009 12:20 pm
par LeoChris
Krysantheme a écrit : [...]


Ben beau "mettre sa sur le dos" des profs ou des élèves indiciplinés... Moi je penses que c'est aussi le programmes qui vaut pas de la shnout ! :/


Entre anglais secondaire 1 et anglais secondaire 5 il n'y a pas grandes de différence et tu n'apprend pas grand chose sauf si tu est en enrichi. J'ai rien appris au secondaire durant 4 ans dans cette matière à l'école.

D'aussi loin que je me souvienne, l'exame de fin d'année se résumait à deux ou trois pages de numéros ou il fallait mettre les bons "questions words" à la bonne place :gluk:, prendre la phrases au présent et la mettre au passé au futur ET faire un question avec et ce de secondaire 3 à 5 :gla:
Alors l'anglais c'est pas a l'école que je l'ai apprise. D'ailleurs je ne l'ai jamais vraiment appris :gla:
L'examen de fin d'année était effectivement une vraie joke ... du nivellement par le bas extreme ... je veux dire, les consignes étaient en FRANÇAIS :??: :gluk: :gla: ... J'ai eu de super bons profs d'anglais qui, visiblement, nous en demandait plus que se qui était dans le programme. Et, dans mon cas du moins, sa a payer.