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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : dim. avr. 18, 2010 7:39 am
par .anthurium.
Red K a écrit : [...]



Pourquoi faut-il toujours tout sonder et surtout sur des questions que la population ne peut pas vraiment avoir d'opinion éclairé?

Qui sait pourquoi Bellemare à attendu si longtemps?

Je me souviens qu'il en avait glissé quelques mots lors de son départ du PLQ. Peut-être qu'à ce moment, s'il avait dévoilé les choses, ses preuves étaient moins solides?

Peut-être aussi que ça aurait passé pour un simple conflit avec son boss Charrest et que ça aurait simplement passé pour la vengeance d'un gars qui n'avait pas eu ce qu'il voulait de son boss.

Peut-être a-t-il maintenant des preuves plus solides et documentés ou bien il pense qu'aujourd'hui, il n'a plus rien à perdre et que le peuple doit savoir.

Un sondage ne prend pas en considération tous les facteurs et les sondés doivent répondre à une question bien précise et sans vraiment de nuances.

Je déteste ce genre de sondage.
Éric Duhaime qui a travaillé longtemps pour Mario Dumont, connait bien Marc Bellemare. (Il a dit a Radio Pirate) Que jamais il aurait eu l'appuie de la population si il était sorti avant, quand Jean Charest était populaire. Mais là avec la marche de Québec ,la grogne de la population qui ne crois plus M. Charest ça lui a donné le courage de sortir ces choses.

Je me rappelle qu'il a déja fait une sortie il y a quelques années en disant que ce n'était pas M. Charest qui dirigeait le Québec mais Henri Massé. Il n'y a pas eu beaucoup de vagues à l'époque mais moi ça m'avait marquée. Une sortie comme ça aujourd'hui aurait eu plus d'impact alors que la population ne crois plus Jean Charest.

M. Duhaime a aussi dit que M. Bellemare a une mémoire surprenante et qu'il a l'habitude de tout noter les dates heures... le nom des personnes... (déformation professionnelle j'imagine)

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : dim. avr. 18, 2010 8:27 am
par Nikki
Perso, pour moi les aveux de Bellemarre s'apparentent à des aveux de délateurs des Hells... Ça en prend des délateurs, ils disent probablement la vérité, mais sont aussi pourris que ceux qu'ils dénoncent.

Alors tant qu'à moi, qu'ils se déchirent entre eux, que la vérité sorte, mais j'ai du respect pour personne dans ces histoires...

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : dim. avr. 18, 2010 11:13 am
par Lison48
Mise à jour: 18/04/2010 08:13
La chronique de Richard Martineau
Le cas Bellemare

(Journal de Montréal)

Marc Bellemare a tout à perdre, dit-on. Si on finit par prouver un jour qu'il a menti et que ses accusations n'avaient aucun fondement, il va se retrouver tout nu dans la rue, sa réputation en ruine.

C'est vrai.

Mais ce jeu se joue dans les deux sens.

Si la suite des choses montre que l'ex-ministre de la Justice avait bel et bien raison, ce sont les chroniqueurs et les éditorialistes qui le traitent présentement de menteur et d'affabulateur qui auront des comptes à rendre à leurs lecteurs.

On leur demandera pourquoi ils tenaient tant à mettre sa réputation en doute.

«JE ME SUIS FAIT FOURRER»

Il y a quelques mois, j'ai interviewé Marc Bellemare pour l'émission Les Francs-Tireurs, à Télé-Québec.

On a parlé de son passage éclair en politique et de son combat pour réformer le régime du no-fault de la SAAQ.

L'homme ne mâchait pas ses mots à l'égard de son ancien patron, Jean Charest.

«Je croyais sincèrement que Jean Charest était venu me chercher parce qu'il voulait lui aussi réformer cette loi», m'a-t-il lancé.

«Quand il m'a appelé pour me demander de faire le saut en politique, il m'a dit: Marc, emmène des associations de victimes d'accidents automobiles, on veut un show, on veut du monde pour dire que le Parti libéral, c'est le parti des victimes. Ça nous prend un porteur de ballon!»

«C'était sexy pour Jean Charest d'avoir le Robin des Bois des accidentés dans son équipe. Or, tout ce qui l'intéressait, c'était d'aller chercher des votes. Bref, je me suis fait fourrer dans cette affaire-là.»

«Écoutez, mon projet (qu'on avait pourtant présenté en grandes pompes à la presse nationale un mois avant l'élection de 2003) n'est même pas monté au Conseil des ministres! On n'en a jamais discuté! Après un an, quand j'ai vu que le premier ministre ne bougerait pas, j'ai décidé de sacrer mon camp...»

«IL M'A JURÉ PAR ÉCRIT»

«Finalement, vous avez été naïf, non?», ai-je lancé à Marc Bellemare.

«Écoutez, je suis avocat, m'a-t-il répondu, piqué au vif. Je ne me suis pas lancé en politique sans garanties. Avant de faire le saut, j'ai demandé à Jean Charest de me jurer par écrit qu'il allait bel et bien réformer le régime de la SAAQ. Regardez, j'ai la lettre avec moi!»

Et Marc Bellemare de me montrer une lettre dans laquelle le premier ministre s'engageait auprès de son futur ministre de la Justice à réformer le régime du no-fault.

«Les gens pensent qu'un ministre fait ce qu'il veut, de continuer Marc Bellemare. Ça ne marche pas de même! Je n'ai JAMAIS été aussi dépendant de ma vie que lorsque j'étais ministre de la Justice. T'es dépendant du premier ministre. C'est pire que ton père, ça! Il peut te flusher à une heure d'avis en te disant: "Regarde, je t'aime pas la face, débarrasse!"»

UN HOMME PRÉPARÉ

Marc Bellemare ne s'est pas présenté à l'entrevue les mains vides. Il a apporté toutes sortes de documents avec lui: des lettres du premier ministre, des dossiers, des chemises remplies de papiers...

Et vous me direz qu'il a lancé ses récentes accusations contre le premier ministre sur un coup de tête, sans être blindé?

J'ai du mal à le croire...

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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : dim. avr. 18, 2010 12:08 pm
par Malike
Je suis d'accord avec Martineau, moi non plus je ne crois pas que Marc Bellemare se serait lancé là-dedans s'il n'était pas sûr de sa shot et blindé de preuves tangibles.

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : dim. avr. 18, 2010 3:27 pm
par Anya
Publié le 18 avril 2010 à 14h24 | Mis à jour à 14h27
Charest compte sur la reprise pour regagner la confiance des Québécois.

Jocelyne Richer
La Presse Canadienne
St-Hyacinthe

Jean Charest compte sur la reprise économique, pour faire oublier les crises qui secouent son gouvernement et minent sa popularité.

Dans un discours-fleuve livré sur un ton très solennel, dimanche, en clôture des travaux du conseil général du Parti libéral du Québec (PLQ), le premier ministre Charest a donné l'image de celui qui ne se laissera pas distraire par la controverse.

Dans les prochains mois, sa priorité consistera à faire en sorte que le Québec soit dans la meilleure position possible pour profiter de la reprise économique.

A son avis, le budget présenté par son gouvernement le 30 mars dernier va en ce sens et contribuera surtout à assurer l'avenir du Québec pour les prochaines générations.

Plus tard, en point de presse, M. Charest a jugé qu'il avait été traité injustement cette semaine, avec toutes les allégations entendues, portant sur un trafic d'influence dans le processus de nomination des juges, au proft de collecteurs de fonds du PLQ.

Contesté de toutes parts et au plus bas dans les sondages, M. Charest a admis avoir trouvé la semaine éprouvante.

Il a rejeté le blâme sur la chef de l'opposition officielle, Pauline Marois, en estimant qu'elle avait abusé de son immunité parlementaire.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : dim. avr. 18, 2010 4:40 pm
par lolilou
Anya a écrit : Publié le 18 avril 2010 à 14h24 | Mis à jour à 14h27
Charest compte sur la reprise pour regagner la confiance des Québécois.

Jocelyne Richer
La Presse Canadienne
St-Hyacinthe

Jean Charest compte sur la reprise économique, pour faire oublier les crises qui secouent son gouvernement et minent sa popularité.

Dans un discours-fleuve livré sur un ton très solennel, dimanche, en clôture des travaux du conseil général du Parti libéral du Québec (PLQ), le premier ministre Charest a donné l'image de celui qui ne se laissera pas distraire par la controverse.

Dans les prochains mois, sa priorité consistera à faire en sorte que le Québec soit dans la meilleure position possible pour profiter de la reprise économique.

A son avis, le budget présenté par son gouvernement le 30 mars dernier va en ce sens et contribuera surtout à assurer l'avenir du Québec pour les prochaines générations.

Plus tard, en point de presse, M. Charest a jugé qu'il avait été traité injustement cette semaine, avec toutes les allégations entendues, portant sur un trafic d'influence dans le processus de nomination des juges, au proft de collecteurs de fonds du PLQ.

Contesté de toutes parts et au plus bas dans les sondages, M. Charest a admis avoir trouvé la semaine éprouvante.

Il a rejeté le blâme sur la chef de l'opposition officielle, Pauline Marois, en estimant qu'elle avait abusé de son immunité parlementaire.

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:sarcastic: :sarcastic: comment il veut une reprise économique si on baisse notre pouvoir d'achat... quel imbécile!

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : dim. avr. 18, 2010 4:58 pm
par Malike
lolilou a écrit : [...]

:sarcastic: :sarcastic: comment il veut une reprise économique si on baisse notre pouvoir d'achat... quel imbécile!
En d'autres mots il espère que le temps fasse son oeuvre, que les gens aient fini de digérer son budget et que d'ici les prochaines élections on ait oublié les crosses. :top: Et il risque de gagner son pari malheureusement.

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : dim. avr. 18, 2010 6:34 pm
par ploloto
S'il trouve la situation difficile, il n'a qu'à démissionner! Mais Il est coincé. Que voulez-vous, il a promis par écrit des choses à des gens, et il fait par action le contraire. La même chose avec ses promesses électorales. Un jour, l'ascenseur te revient. Tromper les gens par des belles paroles creuses et des voeux pieux pour des motifs électoraux, et réussir à tout coup à s'en sortir et à se faire réélire, je lui tire mon chapeau. Il est téflon.

Il vient de frapper un noeud en la personne de Bellemare. Encore ici, Charest se dit sans blâme et impute le problème à l'autre.

Bellemare? Il fait ce qu'il a à faire dans les circonstances. Difficile de le juger sans savoir le fond de l'histoire. Mais j'admire son courage? Il n'est pas sans défaut et ce n'est pas le type de personne que je voudrais dans une équipe. Il fait trop droiture, il fait trop police. Mais il frappe Charest et cela je l'en remercie. Cela rend la joute politique plus intéressante. Gageons que Charest va jouer à la victime.

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : dim. avr. 18, 2010 7:23 pm
par Gillo
Non, non, non... C'est du déjà vu et je peux prédire ce qui va arriver.

Depuis quelques mois Charest se tape des voyages à l'étranger pour ne pas affronter la vague. Il va continuer à voyager à nos frais avec sa famille dans le plus de destinations exotiques possibles, il va étirer les congés en mettant la note à nos frais.

Il reste 2 ans et demi? Dans quelques mois (On va dire un an dans lequel il aura travaillé 2 mois) il va annoncer son retrait de la politique, il va dire qu'il va rester le temps qu'on lui trouve un successeur et il va retourner en vacance faire le tour du monde, le temps que ça arrive.

Le successeur va virer la moitié des ministres actuels, va dire qu'il a fait le ménage, qu'il a une équipe neuve à son goût, qu'on est prêt pour des élections, mettre un peu de poudre aux yeux, pis tadam!

Le Parti libéral en élection avec le vent dans les voiles et Charest avec une job de "Consultant" dans le privé pour services rendus.

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : lun. avr. 19, 2010 2:31 pm
par Anya
Le contrat de Jean Charest

Donald Charette
19/04/2010 08h46

Le premier ministre Jean Charest a évoqué, hier, à la toute fin du Conseil général de son parti, l’existence d’une sorte de contrat entre lui et la population du Québec.

Dans son discours − s’adressant directement aux électeurs −, il s’est engagé à respecter sa partie de ce contrat qui, a-t-il plaidé, incluait en premier lieu une sortie en puissance de la crise économique de 2009. Le Québec et le Canada ont traversé de façon remarquable cette période de repli de l’économie et ont rebondi avec une force qui fait l’envie de nos voisins. Bravo!

Le corollaire, évidemment, c’est que Jean Charest attend que la population honore sa partie du contrat et qu’elle maintienne son appui comme elle l’a fait en 2008. Le raisonnement est un peu court, car il fait abstraction de tout ce qui est survenu depuis plus d’un an. Depuis ce temps, on a appris que le premier ministre a dissimulé des faits sur le déficit et les pertes de la Caisse de dépôt et de placement. On a appris aussi que le monde de la construction est gangrené par la corruption et l’intimidation sur les chantiers. Si on en croit l’opposition, le réseau des garderies est atteint par un système de favoritisme qui permet de remplir les coffres du PLQ.

On a appris que le premier ministre pouvait résister pendant des mois à la volonté populaire de nettoyer le domaine de la construction par le truchement d’une commission d’enquête. Par contre, il est capable de faire surgir une enquête publique quand il est visé personnellement.
Les électeurs ne savaient pas non plus, en 2008, que le premier ministre se retrouverait au centre d’une controverse sur la nomination de juges, controverse nourrie par son manque de transparence et les contradictions de ses ministres.

Scepticisme

Au cours du week-end à Saint-Hyacinthe, la question du scepticisme des citoyens face aux engagements du gouvernement est revenue comme un leitmotiv autant en atelier que dans les couloirs du conseil national.

Selon Jean Charest, la seconde partie du « contrat » consiste à faire en sorte que le secteur public livre 60 % des compressions budgétaires annoncées dans le budget. La méfiance s’est installée dans la population et il faudra plus qu’un discours partisan pour la déraciner.

Love-in

Le conseil général du PLQ a pris la forme d’un love in destiné à renchausser un chef qui a commencé sa semaine avec des sondages désastreux et un ex-ministre de la Justice qui l’incrimine. Les libéraux ont superbement ignoré, au cours de leurs travaux, la crise Bellemare-Bastarache. Tous ceux qui ont fréquenté le PM au cours des derniers jours admettent qu’il était sérieusement ébranlé par ces accusations, son « le Seigneur nous a testés » est révélateur. Il peut miser toutefois sur son parti, un caucus qui le vénère, et du temps devant lui.

Le doute

Un certain doute s’est quand même installé et pourrait faire des ravages. Un ministre confiait au sujet de Marc Bellemare « ou bien il a son agenda, ou bien il est hyperdocumenté », ce qui provoque des frémissements dans les coulisses du pouvoir.
Plusieurs parallèles ont été faits durant ce conseil entre Jean Charest et Robert Bourassa, des politiciens résilients. En 1976, un parfum de scandale avait beaucoup contribué à chasser ce dernier du pouvoir.

http://lejournaldequebec.canoe.ca/journ ... 84632.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : lun. avr. 19, 2010 6:33 pm
par Cass!
Et meme au niveau de l'intégrité des juges qui nous dit que le gouvernement apres avoir nomé juge une personne ne se permet pas de l'influencer par la suite sous prétexte que le juge lui en doit une???

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : lun. avr. 19, 2010 6:37 pm
par Anya
Nomination des juges
La conjointe de Sam Hamad a-t-elle été favorisée?
Mise à jour : 19/04/2010 18h25

Les allégations de l’ancien ministre de la Justice Marc Bellemare concernant le processus de nomination des juges au Québec continuent de faire jaser à l’Assemblée nationale.

C’est encore pire depuis que la ministre de la Justice actuelle, Kathleen Weil, a avoué la semaine dernière en entrevue à Larocque/Lapierre qu’elle consultait parfois le premier ministre au sujet des nominations.

Plusieurs députés des partis de l’opposition se demandent maintenant si Jean Charest est intervenu lorsque la conjointe du ministre Sam Hamad, Marie-Claude Gilbert, a été nommée juge en 2009. La question demeure sans réponse mais, de son côté, monsieur Hamad assure que c’est seulement à la fin du processus, lors de la réunion du Conseil des ministres, qu’il a appris que le nom de sa femme était sur la liste des candidats retenus. Il dit aussi s'être retiré des délibérations qui ont recommandé que madame Gilbert soit nommée.

Questionné à ce sujet, le ministre Hamad a avoué que le premier ministre connaissait à ce moment sa conjointe, mais il refuse d’en dire plus. «C’est son choix, c’est le choix de la ministre de la Justice, je vais laisser la ministre de la Justice faire ses commentaires», a-t-il ajouté.

De leur côté, Pauline Marois et Gérard Deltell persistent et signent: il n’est pas normal que le premier ministre ait accès à la liste des candidats au poste de juge.

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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : mar. avr. 20, 2010 10:14 am
par Anya
Cour du Québec
Un autre libéral bien en vue nommé juge...
La Presse Canadienne
20/04/2010 07h40


MONTRÉAL - Me Gatien Fournier, un libéral bien en vue dans la région de l'Outaouais, sera assermenté comme juge à la Cour du Québec mercredi, a rapporté Radio-Canada, lundi soir.

Cette nomination survient dans un contexte de remise en doute de l'indépendance du processus de nomination des juges au Québec. Une enquête publique sur le processus a été mise en place.

Même si Gatien Fournier a été membre de l'exécutif local du parti, la députée libérale de Hull, Maryse Gaudreault, a voulu minimiser son implication politique. Elle a fait valoir que l'exécutif compte 12 à 15 personnes qui se rencontrent pas plus de deux ou trois fois par année pour parler des activités du parti.

La députée Gaudreault a soutenu n'avoir été qu'avisée par lui de sa candidature au poste de juge, rien de plus, sans faire d'intervention. Me Fournier n'a pas répondu aux appels de Radio-Canada.

La semaine dernière, Guy Bisson, considéré comme le principal organisateur du Parti libéral du Québec dans l'Outaouais, a admis avoir fait des démarches auprès du ministre adjoint au Transport, Norman MacMillan, avec l'objectif que son fils Marc Bisson accède à la magistrature. Le ministre MacMillan a pour sa part reconnu en avoir parlé à l'ancien ministre de la Justice Marc Bellemare.

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 74009.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : mer. avr. 21, 2010 10:40 am
par Anya
Publié le 21 avril 2010 à 00h00 | Mis à jour à 00h00
Le syndrome Gomery

Yves Boisvert
La Presse

Ça ne fait qu'une semaine qu'il est nommé, mais le commissaire Michel Bastarache semble déjà atteint du syndrome Gomery. Il n'est pas capable de résister à une entrevue dans les médias.

Déjà, il a commencé à commenter la preuve, à faire des hypothèses, à s'interroger en public sur les témoins... Exactement le genre de déclarations qui ont mis John Gomery dans l'embarras.

D'abord, l'ancien juge de la Cour suprême, le lendemain de sa nomination comme commissaire, a dit à Radio-Canada être «un peu surpris» des allégations de l'ancien ministre Marc Bellemare et «un peu surpris aussi du fait que c'est venu aussi longtemps après les événements». Nous aussi, remarquez bien...

Quant au fait que le ministre Norman MacMillan soit intervenu auprès de Marc Bellemare pour faire valoir la candidature du fils d'un contributeur libéral, il a dit que «ça pose des questions». Et d'ajouter qu'il veut «connaître les faits un peu avant de déterminer si c'est une affaire monumentale». Bonne idée ! Mais est-ce de l'ironie ? Minimise-t-il l'affaire ?

On a ensuite appris que la ministre de la Justice, Kathleen Weil, consulte le premier ministre Charest et lui soumet la liste des candidats jugés aptes à être nommés juges.

Réaction du commissaire Bastarache le jour même dans La Presse : il dit que «normalement», seul le ministre de la Justice a accès aux noms des candidats qualifiés. Il y aurait donc à première vue une anomalie.

«Ma compréhension, dit-il à La Presse, c'est que le ministre reçoit du comité la liste des personnes qualifiées et propose un candidat.» Il enchaîne : «Normalement, je pense qu'au Québec, le premier ministre reçoit comme les autres (membres du Conseil des ministres) la recommandation du ministre de la Justice.»

Est-ce un problème ? de demander le journaliste. «Ça cause toujours un problème s'il (le premier ministre) ne suit pas le système établi.»

Je suis bien d'accord pour dire que ça cause un problème. Mais le futur témoin Jean Charest n'est sûrement pas de cet avis ! Pourquoi se prononcer à l'avance ? Jean Charest s'est senti obligé ensuite de répliquer publiquement.

Quant au témoin Marc Bellemare, déjà, le commissaire soulève des interrogations sur la durée de son silence. Très bonne question... Mais qu'il la garde pour la commission, quand Marc Bellemare pourra s'expliquer.

Entendons-nous bien : ce sont des commentaires et des interrogations tout à fait pertinents... mais dans un interrogatoire ou dans un rapport, pas dans les médias avant même le début des travaux !

Voilà que Marc-André Bédard, ministre de la Justice sous René Lévesque, déclare n'avoir jamais consulté le premier ministre pour nommer un juge. Entendra-t-on une réaction du commissaire Bastarache ?

***

Un commissaire peut bien sûr donner des entrevues. Mais il ne faut pas qu'il commence à faire des commentaires sur la preuve, qu'il émette des hypothèses, qu'il donne son opinion à l'avance dans les médias. Autrement, il donne des munitions à tous ceux qui seront tentés d'attaquer ses travaux par la suite.

C'est arrivé au juge Gomery. En 2005, pendant la relâche du temps des Fêtes, en plein milieu de sa commission, il avait dit à un journaliste que les balles de golf aux initiales de Jean Chrétien étaient du small town cheap, qualifié le témoin Charles Guité de «charmant coquin» et dit qu'il regardait le meilleur spectacle en ville.

Jean Chrétien et plusieurs autres y avaient vu un indice du parti pris du commissaire contre eux. À mon avis, c'était simplement une erreur de parcours. Mais, quoi qu'il en soit, il a présenté ses excuses publiquement et, en 2008, un juge de la Cour fédérale a «annulé» des passages du rapport Gomery concernant MM. Chrétien et Pelletier pour cause d'apparence de partialité.

L'affaire est en appel. Mais, dans le milieu juridique, même ceux qui ne voyaient pas de motif d'annuler des conclusions sont d'avis qu'il a été imprudent dans ses commentaires publics.

***

La seule controverse concernant le juge Bastarache, d'ailleurs, est celle qui a suivi une longue entrevue faite à un journal juridique après sa nomination. Il avait critiqué la tendance de la Cour suprême en matière de droit criminel et les décisions concernant les affaires indiennes, basées sur des concepts flous. Des groupes d'avocats de la défense et l'Assemblée des premières nations avaient porté plainte contre lui. Le Conseil canadien de la magistrature l'avait blanchi, mais lui avait tout de même prodigué un conseil amical : ses commentaires étaient «de nature à susciter la controverse» de manière assez prévisible. Or, il est «clairement préférable pour les juges de faire preuve de réserve quand ils parlent en public».

Comme Me Bastarache vient de redevenir un peu juge, il devrait méditer cette sage recommandation, histoire de protéger une commission d'enquête qui ne sera pas de tout repos...

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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : mer. avr. 21, 2010 5:32 pm
par Placeress
Tout à fait...... bon texte..... :jap:

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : mer. avr. 21, 2010 6:27 pm
par Anya
Publié le 21 avril 2010 à 17h13 | Mis à jour à 18h02
Requête de Bellemare pour ne pas comparaître devant le DGE

Alexandre Robillard
La Presse Canadienne

L'ex-ministre de la Justice Marc Bellemare a déposé mercredi une requête pour obtenir l'annulation de son assignation à comparaître devant le Directeur général des élections.

Dans le document, M. Bellemare soutient que cette assignation est illégale, constitue un déni de justice ainsi qu'un excès de compétence.

L'ex-ministre soutient qu'il est soumis à des serments de confidentialité prêtés au moment où il était au gouvernement, il y a six ans.

Selon M. Bellemare, il lui est impossible de témoigner devant les enquêteurs du DGE à moins d'être relevé de ses engagements par le Conseil exécutif.

M. Bellemare était attendu par le DGE ce jeudi afin d'être entendu au sujet de ses déclarations en rapport avec le financement corporatif du Parti libéral du Québec. L'ex-ministre avait déjà manifesté son intention de contester la légalité de la procédure.

Dans sa requête, qui sera entendue en Cour supérieure le 18 juin, M. Bellemare affirme qu'il ne sait rien du financement corporatif du PLQ, hormis ce dont il a eu connaissance dans l'exercice de ses fonctions, ce qui l'empêche de dévoiler quoi que ce soit à moins d'y être autorisé.

Depuis plus d'un mois, M. Bellemare est engagé dans un duel l'opposant au premier minsistre Jean Charest, qui a débouché sur la création d'une commission d'enquête sur la nomnination des juges au Québec.

M.Charest a institué cette enquête à la suite d'allégations de trafic d'influence de M. Bellemare, qui dit avoir subi des pressions de la part de collecteurs de fonds du PLQ.

Le DGE l'avait assigné à comparaître avant qu'il précise ces allégations. Au départ, M. Bellemare avait plutôt évoqué des irrégularités reliées au financement du PLQ.

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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : jeu. avr. 22, 2010 8:09 am
par .anthurium.
Le 22 avril 2010
Blogues DUHAIME EN DROITE LIGNE
DÉTECTEUR DE MENSONGES
Éric Duhaime - 21 avril 2010
Qui dit vrai? Bellemare ou Charest? L’enjeu de la guerre ouverte entre l’ex-ministre de la Justice et l’actuel Premier ministre repose essentiellement là-dessus. Une fois la question répondue, il ne restera qu’à sanctionner le menteur.

L’opinion publique semble déjà avoir une bonne idée. 69% des Québécois sondés la semaine dernière croient davantage Bellemare que Charest lorsque le premier affirme avoir avisé le second que des bagmen du Parti libéral dictaient la nomination des juges.

Le passé étant garant de l’avenir, il faut se rappeler comment Marc Bellemare est entré en politique. L’avocat des victimes de la route réclamait depuis fort longtemps l’abolition du no-fault. À l’été 2002, il se magasinait un parti politique en vue de faire adopter son projet. Je me souviens l’avoir vu rencontrer Mario Dumont, alors chef d’une ADQ au sommet dans les sondages, pour discuter de sa candidature et de sa réforme. Dumont voulait bien de Bellemare comme candidat mais considérait que des changements plus urgents que le no-fault s’imposaient.

Bellemare se tourna donc vers Charest qui lui déroula le tapis rouge pour en faire son candidat-vedette dans la région de Québec. Les libéraux firent de l’abolition du no-fault un engagement majeur à l’élection d’avril 2003. Une fois élu, Charest reniait sa promesse et provoqua la démission de son ministre.

Prétendre, comme l’a fait la vice-Première ministre, Nathalie Normandeau, que le projet sur l’abolition du no-fault n’a pas été adopté en 2003 parce que Bellemare «n’était pas parvenu à convaincre ses collègues du Conseil des ministres de son bien-fondé» revient à dire que Charest disait n’importe quoi en campagne électorale pour ensuite faire à sa tête une fois qu’il avait les deux mains sur le volant.

On sait donc tous que Charest a menti dès le départ à Bellemare pour arriver à ses fins. Ne reste qu’à déterminer s’il est un récidiviste qui «ment comme il respire».

Il suffit alors d’observer les mesures comprises dans le dernier budget pour comprendre qu’il n’y a pas que Bellemare qui soit victime de fausses promesses. Rappelez-vous Jean Charest en campagne électorale en novembre 2008 qui ne promettait pas de hausse de taxe et regardez le résultat du dernier budget le 31 mars dernier (nouvelle taxe santé de 200$ par personne, hausse de la TVQ de 2%, augmentation du prix de l’essence de 4 cents du litre, tarifs d’électricité surtaxés, etc).

Jean Charest est à l’honnêteté ce que Tiger Woods est à la fidélité. On ne doit pas s’étonner aujourd’hui si la population québécoise ne se laisse plus charmer. Ce n’est certes pas une diversion déguisée en enquête sur la nomination des juges qui nous ramènera à de meilleurs sentiments. Le fait que Charest s’entête à ne pas faire la lumière sur les graves allégations de collusion dans l’industrie de la construction et de corruption dans le financement du Parti libéral ne fait que nourrir notre méfiance.

Espérons que certains militants libéraux auront le courage de faire rapidement passer Jean Charest au détecteur de mensonges pour tirer les conclusions qui s’imposent. S’il échoue son test, le temps sera peut-être venu de mettre ses valises à la porte.

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : jeu. avr. 22, 2010 10:06 am
par Beppo
Jean Charest est à l’honnêteté ce que Tiger Woods est à la fidélité.
C'est la meilleure! mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : jeu. avr. 22, 2010 10:27 am
par Anya
La conjointe de Bellemare sera bâtonnière

Jean-François Racine
21/04/2010 23h07

La conjointe de Marc Bellemare, l’avocate Lu Chan Khuong, deviendra bâtonnière de Québec le 6 mai au Musée national des beaux-arts.

Actuellement première conseillère, Mme Khuong est la seule à avoir soumis sa candidature à ce poste. Elle succédera à Me Lise Bergeron qui termine son mandat d’un an. Chantal Gosselin occupait ce poste en 2008.

Le bâtonnier de Québec est élu par l’ensemble des membres du Barreau de Québec. Il est le représentant officiel de tous les avocats et avocates de Québec, de la Beauce et de Montmagny. Il dirige et oriente les affaires du Barreau de Québec et il préside les délibérations du Conseil du Barreau. Sur le plan provincial, Me Pierre Chagnon est présentement le bâtonnier du Québec, le président du Barreau.

Avoir occupé le poste de bâtonnier peut être un élément favorisant une éventuelle nomination à la magistrature. Le bâtonnier de Québec en 2006, Me Jean-Louis Lemay, a été nommé juge à la Cour du Québec le 25 mars 2010.

Fait particulier, un poste de juge est vacant sur le territoire de Québec et le bâtonnier régional figure parmi les trois membres du comité de sélection qui doit dresser la liste des candidats soumise au ministre.

Me Khuong, fille du propriétaire du restaurant l’Apsara, a été admise au Barreau du Québec en janvier 1998. Mère de deux jeunes enfants, elle se spécialise en droit administratif. En 2008, elle a reçu le prix Louis-Philippe Pigeon en reconnaissance de sa contribution à la communauté juridique.

Les appels du Journal sont demeurés sans réponse.

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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Publié : jeu. avr. 22, 2010 10:32 am
par Anya
Publié le 22 avril 2010 à 06h48 | Mis à jour à 10h08
Nominations de juges: Jean Charest montré du doigt

Denis Lessard et Tommy Chouinard
La Presse

(Québec) Jean Charest a déjà touché de très près aux nominations de juges comme premier ministre, mais aussi comme ministre conservateur à Ottawa.

Au début 2005, le Conseil des ministres a nommé Me Claude Leblond, professeur de droit criminel à l'Université de Sherbrooke et à l'école du Barreau de la même ville. Or, c'est un de ses anciens stagiaires qui a passé le coup de fil à l'avocat de Sherbrooke, le premier ministre Jean Charest lui-même. «Cet appel privilégié a quelque peu dérogé au protocole habituel qui exige que ce soit le ministre de la Justice qui informe les futurs juges de cette prestigieuse promotion», relevait La Tribune à l'époque.



À l'Assemblée nationale, cet accroc avait fait bondir Stéphane Bédard, alors critique de son parti en matière de justice. «Ce coup de fil contrevient à la procédure de nomination... l'objectif étant de mettre à l'abri ce processus de toute coloration politique», avait relevé Me Bédard en janvier 2005. Le ministre de la Justice, Yvon Marcoux, s'était contenté de dire que le processus de sélection et de nomination se faisait «conformément à la loi».

Dans la biographie de Jean Charest écrite par André Pratte, éditorialiste en chef à La Presse, Me Léo Daigle, organisateur de la première heure de Jean Charest, raconte que c'est le député conservateur de Sherbrooke qui était venu le rencontrer pour qu'il pose sa candidature à la Cour supérieure - une nomination fédérale. «C'est lui (Jean Charest) qui est venu me voir et m'a dit «Cout'donc, t'es le seul qui m'a pas demandé d'être nommé juge»», racontait Me Daigle au sujet de sa nomination, annoncée le 11 juillet 1991.

Un autre juge nommé le même jour, Paul-Marcel Bellavance, avait été le président de l'Association conservatrice de Sherbrooke. «Il ne faut pas empêcher quelqu'un qui a fait partie d'une organisation politique d'accéder à une fonction quelconque», s'était contenté de dire le juge Bellavance.

Invité à commenter l'affaire, le premier ministre Charest a passé sous silence ses échanges avec le juge Daigle. Mais son porte-parole Hugo D'Amour a rappelé que, comme ministre de la région, M. Charest avait proposé des avocats de l'Estrie à la magistrature. Mes Daigle et Bellavance, mais aussi Me Rénald Fréchette, qui avait été ministre péquiste de la Justice jusqu'en 1985.

Étanchéité douteuse

Sous le couvert de l'anonymat, d'anciens apparatchiks politiques démystifient aussi l'étanchéité du processus de nomination des magistrats dans les officines.

Un proche collaborateur de Robert Bourassa a expliqué par exemple que le sous-ministre de la Justice, Me Jacques Chamberland, informait à l'avance le premier fonctionnaire, Benoît Morin, des nominations à la magistrature. Le ministre Gil Rémillard avait d'ailleurs nommé un de ses organisateurs, Me Daniel Lavoie, à la Cour du Québec en 1993. Me Morin fut d'ailleurs nommé à la Cour supérieure au moment de la démission de son patron, Robert Bourassa, fin 1993.

Dans le cas de la regrettée Lorraine Laporte, épouse de Bernard Landry, des témoins se souviennent parfaitement d'un échange, la veille de la réunion du Conseil des ministres, entre le sous-ministre à la Justice, Michel Bouchard, et le secrétaire général du gouvernement, Louis Bernard. «Je ne m'en souviens pas, mais ce n'est pas impossible», a dit hier Me Bernard. En outre, cette nomination potentiellement explosive avait été discutée entre les chefs de cabinet du ministre Paul Bégin, Me Charles G. Grenier, et de Jacques Parizeau, Jean Royer. Me Grenier allait aussi être nommé à la Cour du Québec, par le libéral Jacques Dupuis.

Son prédécesseur, Marc Bellemare, s'était obstinément refusé à nommer un adversaire politique à la magistrature. Mais le premier ministre Charest s'était engagé à nommer cette grosse pointure; Me Grenier a été pendant des années le secrétaire du comité de législation du gouvernement, la plaque tournante de tous les projets de loi.

Joints hier, MM. Landry et Bégin ont maintenu leur version: le premier ministre Parizeau a appris séance tenante la nomination de Me Laporte, qui allait soulever les critiques acerbes du député libéral Thomas Mulcair.

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