Atteint de cancer: Jack Layton est décédé
Re: Atteint de cancer: Jack Layton est décédé
Jack layton est le premier politicien que ma fille a connu. À 4-5 ans, elle l'appellait "Monsieur Moustache" :-)
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- MsPontchartrain
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Bon je me suis remise à pleurer en lisant cette lettre
Je suis heureuse malgré tout, car il aurait droit à des funérailles d'État. Il le mérite amplement. Lisa ... tu décris ma pensée. Toi aussi Zoukie, ton message me rejoint entièrement. Quelle tristesse ! Mes pensées sont avec la famille et Olivia Chow, ils formaient un couple si uni

Je suis heureuse malgré tout, car il aurait droit à des funérailles d'État. Il le mérite amplement. Lisa ... tu décris ma pensée. Toi aussi Zoukie, ton message me rejoint entièrement. Quelle tristesse ! Mes pensées sont avec la famille et Olivia Chow, ils formaient un couple si uni

Re: Atteint de cancer: Jack Layton est décédé
Un député du bloc, Louis Plamondon, a bien parlé tantôt...il se fesait poser comme question qu'elle avait été la réaction de Jack Layton quand il l'avait revu après l'amer défaire au Québec...M. Layton aurait pu être arrogant...mais non...la première question qu'il a posé est à savoir s'il allait bien et ce de manière sincère...je crois que ça résume quelque peu ce politicien.
joanna a écrit : [...]
Et tu as raison...J'ai écouté le téléjournal à Radio-C. tantôt et un spécialiste du cancer a dit à Céline Galipeau que Jack L. avait sûrement de terribles souffrances lors de la campagne sauf que sa passion pour la politique et la grande volonté d'atteindre son but l'avait gardé en vie. Une fois le tout terminé, avec la victoire éclatante du 2 mai, il a comme décompressé et la maladie a repris sa place. Il dit qu'il serait décédé bien avant aujourd'hui, que son cancer était sûrement très avancé pour que sa fin arrive aussi vite.
Il prétend que son cancer de la prostate n'a jamais guéri et les métastases avaient envahi le reste de son corps... les os, les poumons et le foie sans doute.
Quand j'ai entendu ce médecin, j'ai réalisé encore plus fort que Jack Layton était un homme passionné par son métier et doté d'une volonté peu commune.
P.S. La Dr. Laberge entendue à LCN en fin d'avant-midi, était du même avis que ce spécialiste.
En tout cas, c'est triste!J'ai toujours eu une grande admiration pour cet homme chaleureux et combattif. J'ai voté pour son parti aux 2 dernières élections...
Au moins, il sera un homme qui aura realise son reve avant sa mort.... c est belle fin, RIP Jack

repose en paix et mes sincères sympathies a sa famille et amis ainsi que tout ceux qui sont touché par son décès.

je ne pensais pas être touchée ainsi, j'ai été sous le choc hier...
2010: j'ai pris la plus grande décision qui a changer mon existence.
2011: J'ai réussit a faire des choses pour moi et ma famille
2012: je vais réaliser mes rêves pour moi.
2011: J'ai réussit a faire des choses pour moi et ma famille
2012: je vais réaliser mes rêves pour moi.
L'espoir, jusqu'à la fin
Publié le 23 août 2011 à 00h00
Vincent Marissal
La Presse
«C'est injuste, mais la vie n'est pas juste.»
Cette phrase peut paraître vaine, terriblement clichée même. Pourtant, le chef libéral Bob Rae a résumé le sentiment de millions de Canadiens en évoquant cette «injustice» qui a fauché Jack Layton.
Avant que le cancer ne lui tombe dessus, Jack Layton était un homme en pleine forme, vigoureux tant physiquement qu'intellectuellement, ce qui se voyait d'emblée dans son sourire et qui se sentait à chaque poignée de main. Abonné à l'exercice physique, il ne fumait pas, buvait avec modération et était visiblement doué pour le bonheur.
Injuste, en effet, cette disparition si soudaine. Non seulement parce qu'il n'avait que 61 ans et parce qu'il connaissait enfin le succès et la reconnaissance politique, mais surtout parce que, en cette époque de grande désillusion, il représentait pour tant d'électeurs ce qu'un politicien devrait être.
Avant de se lancer dans de grandes analyses politiques sur la suite des choses au NPD, il faut d'abord marquer un temps d'arrêt pour se rappeler qui était Jack Layton. Et ce qu'il a réussi.
Évidemment, on ne lance pas de pierres sur les corbillards, et il serait indélicat de critiquer Jack Layton le jour de sa mort. Mais tout ce qui a été dit de lui hier, tant par ses amis que par ses adversaires politiques, est vrai. Jack, comme tout le monde l'appelait, était intègre, sincère, généreux, respectueux, optimiste et, oui, souriant.
L'une des plus grandes réalisations de Jack Layton aura été de redonner un véritable sens au mot «espoir». Il a aussi redonné des lettres de noblesse à l'engagement public.
Ses adversaires politiques se sont moqués de son sourire lors de la dernière campagne électorale, ils ont même mis les électeurs en garde contre ce sourire. Mais, à la fin, c'est Jack Layton qui a gagné.
Faire triompher l'espoir, le sourire, l'optimisme en cette époque morose, voilà en soi tout un exploit. En ce sens, la lettre qu'il a rédigée deux jours avant de mourir représente le plus puissant antidote au désabusement ambiant. Cette missive devrait être laminée et accrochée dans les bureaux de tous les députés de la Chambre des communes.
On retiendra évidemment, dans la liste des grands exploits de Jack Layton, sa courageuse dernière campagne électorale et la récolte record de 103 députés le 2 mai. Mais il ne faudrait pas oublier qu'il a aussi réussi à faire passer le NPD de petit parti idéologique condamné à la marginalité à une formation de gauche acceptable, nécessaire même.
M. Layton a amené le NPD vers le centre tout en le positionnant, devant la droite de Stephen Harper, comme le véritable contrepoids social-démocrate, un créneau jusque-là occupé exclusivement par le Parti libéral.
Au Québec, sa lente stratégie du «respect» et du changement, à laquelle bien peu de gens croyaient, aura finalement porté ses fruits.
La montée des conservateurs, l'usure du temps sur le Bloc et la dérive des libéraux l'auront certes aidé à se faufiler jusqu'au poste de chef de l'opposition officielle, mais il a su être au bon endroit au bon moment, avec le bon discours. Bien sûr, les Québécois le trouvaient sympathique (ce qui n'est pas un défaut, soit dit en passant!), mais ils n'ont pas voté si massivement pour lui que parce qu'il avait une canne, un beau sourire et une cravate orange.
Depuis des années, il était le seul chef politique à Ottawa à réclamer, budget après budget, de l'argent pour le logement social, pour la santé, pour les chômeurs, pour les villes. Le seul aussi à exiger une hausse des impôts des grandes entreprises, à pourfendre les profits mirobolants des banques et des pétrolières. Le seul, encore, à s'opposer à tout prolongement de la mission militaire canadienne en Afghanistan. À Ottawa et sur Bay Street, on ridiculisait «Jack-in-the-Box», mais de toute évidence son message a fini par passer dans l'électorat. Il a tellement bien réussi à se positionner au centre gauche que, à la fin de la dernière campagne électorale, Stephen Harper exhortait les libéraux ontariens à ne pas voter pour ce dangereux «socialiste»!
Dans le monde très dur de la politique, on s'est souvent moqué de Jack Layton, on l'a souvent traité de naïf, parfois même de jovialiste, notamment parce qu'il prônait la collaboration. Lorsqu'il a récrit le budget libéral avec Paul Martin, en 2005, plusieurs ont là vu un geste désespéré pour éviter des élections, mais le fait est qu'il avait tout de même arraché 4 milliards de plus pour ceux qu'il appelait les «Canadiens ordinaires».
On a beaucoup dit depuis 24 heures que Jack Layton n'était pas un chef banal, qu'il pratiquait la politique de la main tendue, qu'il travaillait en équipe, qu'il respectait ses collègues. Nous en avions eu une belle démonstration lors de son dernier passage à La Presse, en avril, en pleine campagne électorale. Assis au bout de la grande table des rencontres éditoriales, M. Layton avait passé de longues minutes à écouter les réponses de son député Thomas Mulcair, lui laissant toute la place et opinant du bonnet. Je ne connais aucun chef politique qui accepterait de se retrouver dans l'ombre d'un de ses députés dans une rencontre du genre.
C'est ce que je retiendrai de «Jack»: un homme intègre, entier, gentleman, fier mais sans enflure de l'ego, et aussi agréable dans une discussion politique serrée qu'autour d'une bonne bière à parler de tout et de rien.
Oui, le cancer a gagné, hier, mais j'aimerais croire que c'est l'appel à l'espoir de Jack Layton qui triomphe aujourd'hui.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... ECRAN2POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Publié le 23 août 2011 à 00h00
Vincent Marissal
La Presse
«C'est injuste, mais la vie n'est pas juste.»
Cette phrase peut paraître vaine, terriblement clichée même. Pourtant, le chef libéral Bob Rae a résumé le sentiment de millions de Canadiens en évoquant cette «injustice» qui a fauché Jack Layton.
Avant que le cancer ne lui tombe dessus, Jack Layton était un homme en pleine forme, vigoureux tant physiquement qu'intellectuellement, ce qui se voyait d'emblée dans son sourire et qui se sentait à chaque poignée de main. Abonné à l'exercice physique, il ne fumait pas, buvait avec modération et était visiblement doué pour le bonheur.
Injuste, en effet, cette disparition si soudaine. Non seulement parce qu'il n'avait que 61 ans et parce qu'il connaissait enfin le succès et la reconnaissance politique, mais surtout parce que, en cette époque de grande désillusion, il représentait pour tant d'électeurs ce qu'un politicien devrait être.
Avant de se lancer dans de grandes analyses politiques sur la suite des choses au NPD, il faut d'abord marquer un temps d'arrêt pour se rappeler qui était Jack Layton. Et ce qu'il a réussi.
Évidemment, on ne lance pas de pierres sur les corbillards, et il serait indélicat de critiquer Jack Layton le jour de sa mort. Mais tout ce qui a été dit de lui hier, tant par ses amis que par ses adversaires politiques, est vrai. Jack, comme tout le monde l'appelait, était intègre, sincère, généreux, respectueux, optimiste et, oui, souriant.
L'une des plus grandes réalisations de Jack Layton aura été de redonner un véritable sens au mot «espoir». Il a aussi redonné des lettres de noblesse à l'engagement public.
Ses adversaires politiques se sont moqués de son sourire lors de la dernière campagne électorale, ils ont même mis les électeurs en garde contre ce sourire. Mais, à la fin, c'est Jack Layton qui a gagné.
Faire triompher l'espoir, le sourire, l'optimisme en cette époque morose, voilà en soi tout un exploit. En ce sens, la lettre qu'il a rédigée deux jours avant de mourir représente le plus puissant antidote au désabusement ambiant. Cette missive devrait être laminée et accrochée dans les bureaux de tous les députés de la Chambre des communes.
On retiendra évidemment, dans la liste des grands exploits de Jack Layton, sa courageuse dernière campagne électorale et la récolte record de 103 députés le 2 mai. Mais il ne faudrait pas oublier qu'il a aussi réussi à faire passer le NPD de petit parti idéologique condamné à la marginalité à une formation de gauche acceptable, nécessaire même.
M. Layton a amené le NPD vers le centre tout en le positionnant, devant la droite de Stephen Harper, comme le véritable contrepoids social-démocrate, un créneau jusque-là occupé exclusivement par le Parti libéral.
Au Québec, sa lente stratégie du «respect» et du changement, à laquelle bien peu de gens croyaient, aura finalement porté ses fruits.
La montée des conservateurs, l'usure du temps sur le Bloc et la dérive des libéraux l'auront certes aidé à se faufiler jusqu'au poste de chef de l'opposition officielle, mais il a su être au bon endroit au bon moment, avec le bon discours. Bien sûr, les Québécois le trouvaient sympathique (ce qui n'est pas un défaut, soit dit en passant!), mais ils n'ont pas voté si massivement pour lui que parce qu'il avait une canne, un beau sourire et une cravate orange.
Depuis des années, il était le seul chef politique à Ottawa à réclamer, budget après budget, de l'argent pour le logement social, pour la santé, pour les chômeurs, pour les villes. Le seul aussi à exiger une hausse des impôts des grandes entreprises, à pourfendre les profits mirobolants des banques et des pétrolières. Le seul, encore, à s'opposer à tout prolongement de la mission militaire canadienne en Afghanistan. À Ottawa et sur Bay Street, on ridiculisait «Jack-in-the-Box», mais de toute évidence son message a fini par passer dans l'électorat. Il a tellement bien réussi à se positionner au centre gauche que, à la fin de la dernière campagne électorale, Stephen Harper exhortait les libéraux ontariens à ne pas voter pour ce dangereux «socialiste»!
Dans le monde très dur de la politique, on s'est souvent moqué de Jack Layton, on l'a souvent traité de naïf, parfois même de jovialiste, notamment parce qu'il prônait la collaboration. Lorsqu'il a récrit le budget libéral avec Paul Martin, en 2005, plusieurs ont là vu un geste désespéré pour éviter des élections, mais le fait est qu'il avait tout de même arraché 4 milliards de plus pour ceux qu'il appelait les «Canadiens ordinaires».
On a beaucoup dit depuis 24 heures que Jack Layton n'était pas un chef banal, qu'il pratiquait la politique de la main tendue, qu'il travaillait en équipe, qu'il respectait ses collègues. Nous en avions eu une belle démonstration lors de son dernier passage à La Presse, en avril, en pleine campagne électorale. Assis au bout de la grande table des rencontres éditoriales, M. Layton avait passé de longues minutes à écouter les réponses de son député Thomas Mulcair, lui laissant toute la place et opinant du bonnet. Je ne connais aucun chef politique qui accepterait de se retrouver dans l'ombre d'un de ses députés dans une rencontre du genre.
C'est ce que je retiendrai de «Jack»: un homme intègre, entier, gentleman, fier mais sans enflure de l'ego, et aussi agréable dans une discussion politique serrée qu'autour d'une bonne bière à parler de tout et de rien.
Oui, le cancer a gagné, hier, mais j'aimerais croire que c'est l'appel à l'espoir de Jack Layton qui triomphe aujourd'hui.
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Quelle tristesse d'apprendre la nouvelle de ta mort Jack. J'ai appris à te connaître, au fils des entrevues, durant ces dernières années. À coup sûr, tu te démarquais des autres politiciens et tu mettais un pansement sur le cynisme des citoyens envers la politique. Personne ne pourra te remplacer car tu es irremplaçable. Je te lève mon Chapeau et Merci pour tout:Ton engagement, tes convictions, ta franchise, ta proximité envers les citoyens et surtout pour l'ESPOIR. Tu vas nous manquer!!!
- Lisa Isabelle
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- Inscription : dim. août 07, 2011 10:08 pm
J'ai adoré le ~front page~ du Globe and Mail d'aujourd'hui. Je vous mets le lienparce que c'est trop gros pour être affiché.
Layton: une question taboue?
Le Mardi 23 août 2011 | Mise en ligne à 16h38
André Pratte
Le décès tragique de Jack Layton a provoqué une grande tristesse au sein de la population canadienne. Puis, au cours des dernières heures, certains se sont posé des questions sur l’évolution fulgurante de la maladie qui a terrassé le chef de l’Opposition officielle. M. Layton savait-il pendant la campagne électorale qu’il était plus malade que ce qu’il en disait publiquement?
La question est délicate et peu de commentateurs ont osé la soulever. Mon collègue Alain Dubuc l’a fait, prudemment et respectueusement, dans son excellente chronique de mardi matin: «Plusieurs indices laissaient croire, pendant la campagne, que M. Layton était malade et que son combat contre le cancer n’était pas terminé. Il lui fallait certainement un grand courage pour poursuivre ainsi son action politique. Mais était-il sage de solliciter un mandat qu’il risquait de ne pas pouvoir remplir?»
Est-il malséant ou trop tôt pour s’interroger à ce sujet?
Au début de la campagne électorale du printemps dernier, les journalistes ont plusieurs fois interrogé le chef du NPD à ce sujet: son cancer était-il guéri? Comment expliquer cette fracture de la hanche survenue chez un homme relativement jeune et en excellente forme (des médecins ont indiqué depuis que le cancer de la prostate s’étend parfois aux os)? M. Layton et son entourage n’ont jamais répondu clairement à ces questions. Peut-être parce que, même du point de vue médical, il n’existait pas de réponse claire.
L’enjeu ici, c’est le niveau de transparence auquel devraient être tenus ceux qui sollicitent un mandat public. Faudrait-il que, comme c’est devenu la norme aux États-Unis, les candidats à la direction du pays publient régulièrement un bilan de santé? C’est envisageable mais cela ne serait pas une garantie. Le médecin de François Mitterrand n’a-t-il pas a révélé qu’on l’avait obligé à falsifier les rapports de santé du président afin de garder «le grand secret», le fait que le leader socialiste souffrait depuis plusieurs années d’un cancer de la prostate? Avant la fin de son second septennat, M. Mitterrand n’était apparemment plus apte à remplir ses fonctions.
La liste des chefs de gouvernement qui, au cours des dernières décennies, ont caché leurs problèmes de santé est très longue. Elle inclut, au Québec, les noms de Daniel Johnson père et de Robert Bourassa. L’intérêt public est-il bien servi par de telles cachotteries? Je suis convaincu que non. Je ne sais toutefois pas comment appliquer cette règle de transparence au cas de M. Layton…
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Chronique de Alain Dubuc
Perdre un ami
Publié le 23 août 2011 à 08h37
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Le Mardi 23 août 2011 | Mise en ligne à 16h38
André Pratte
Le décès tragique de Jack Layton a provoqué une grande tristesse au sein de la population canadienne. Puis, au cours des dernières heures, certains se sont posé des questions sur l’évolution fulgurante de la maladie qui a terrassé le chef de l’Opposition officielle. M. Layton savait-il pendant la campagne électorale qu’il était plus malade que ce qu’il en disait publiquement?
La question est délicate et peu de commentateurs ont osé la soulever. Mon collègue Alain Dubuc l’a fait, prudemment et respectueusement, dans son excellente chronique de mardi matin: «Plusieurs indices laissaient croire, pendant la campagne, que M. Layton était malade et que son combat contre le cancer n’était pas terminé. Il lui fallait certainement un grand courage pour poursuivre ainsi son action politique. Mais était-il sage de solliciter un mandat qu’il risquait de ne pas pouvoir remplir?»
Est-il malséant ou trop tôt pour s’interroger à ce sujet?
Au début de la campagne électorale du printemps dernier, les journalistes ont plusieurs fois interrogé le chef du NPD à ce sujet: son cancer était-il guéri? Comment expliquer cette fracture de la hanche survenue chez un homme relativement jeune et en excellente forme (des médecins ont indiqué depuis que le cancer de la prostate s’étend parfois aux os)? M. Layton et son entourage n’ont jamais répondu clairement à ces questions. Peut-être parce que, même du point de vue médical, il n’existait pas de réponse claire.
L’enjeu ici, c’est le niveau de transparence auquel devraient être tenus ceux qui sollicitent un mandat public. Faudrait-il que, comme c’est devenu la norme aux États-Unis, les candidats à la direction du pays publient régulièrement un bilan de santé? C’est envisageable mais cela ne serait pas une garantie. Le médecin de François Mitterrand n’a-t-il pas a révélé qu’on l’avait obligé à falsifier les rapports de santé du président afin de garder «le grand secret», le fait que le leader socialiste souffrait depuis plusieurs années d’un cancer de la prostate? Avant la fin de son second septennat, M. Mitterrand n’était apparemment plus apte à remplir ses fonctions.
La liste des chefs de gouvernement qui, au cours des dernières décennies, ont caché leurs problèmes de santé est très longue. Elle inclut, au Québec, les noms de Daniel Johnson père et de Robert Bourassa. L’intérêt public est-il bien servi par de telles cachotteries? Je suis convaincu que non. Je ne sais toutefois pas comment appliquer cette règle de transparence au cas de M. Layton…
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Chronique de Alain Dubuc
Perdre un ami
Publié le 23 août 2011 à 08h37
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Décès de Jack Layton
La dépouille sera exposée au parlement mercredi et jeudi
Agence QMI
23/08/2011 19h52

OTTAWA – Les Canadiens pourront rendre un dernier hommage au défunt chef de l’opposition officielle Jack Layton mercredi et jeudi à Ottawa et vendredi et samedi à Toronto.
La dépouille de Jack Layton sera exposée en chapelle ardente au foyer du parlement. Drapé d’un drapeau canadien, le cercueil fermé du chef néo-démocrate sera porté par des agents de la GRC. Un cortège formé de son épouse la députée fédérale Olivia Chow et des proches de M. Layton, suivra, ont précisé des responsables du protocole.
S’exprimant publiquement pour la première fois depuis le décès de M. Layton lundi, Mme Turmel a affirmé que «nous pleurons un grand Canadien. Nous pleurons un grand leader. Il était pour plusieurs, pour tous, un ami, un collègue, avec qui nous partagions notre quotidien».
Elle a remercié les Canadiens pour leurs messages d'amour et de sympathie.
On prévoit de longues files d’attente pendant ses deux jours d’exposition à Ottawa. M. Layton aura droit à une salve de 15 coups d’artillerie pour symboliser son dernier départ du parlement. Le gouvernement canadien a décidé de tenir ces cérémonies en hommage à M. Layton à Ottawa et à Toronto avec l’accord des proches du chef néo-démocrate.
À Ottawa, les dignitaires pourront se recueillir mercredi de 11 h à 12 h 30. Le public pourra faire ses adieux au chef néo-démocrate de 12 h 30 à 20 h mercredi et de 9 h à 13 h 30 jeudi, a précisé un porte-parole du premier ministre Stephen Harper. Le public pourra également signer un livre de condoléances.
À Toronto, les citoyens pourront rendre un dernier hommage à M. Layton à l’hôtel de ville de Toronto de 9 h à 20 h vendredi et de 9 h à 11 h, samedi.
Le drapeau canadien de la Tour de la Paix au parlement à la mémoire de M. Layton restera en berne jusqu’au coucher du soleil samedi. Les funérailles d’État de M. Layton auront lieu samedi au Roy Thompson Hall de Toronto à 14 heures. Il y aura par la suite une réception publique sous le thème Célébrons la vie.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 95227.html" onclick="window.open(this.href);return false;
La dépouille sera exposée au parlement mercredi et jeudi
Agence QMI
23/08/2011 19h52

OTTAWA – Les Canadiens pourront rendre un dernier hommage au défunt chef de l’opposition officielle Jack Layton mercredi et jeudi à Ottawa et vendredi et samedi à Toronto.
La dépouille de Jack Layton sera exposée en chapelle ardente au foyer du parlement. Drapé d’un drapeau canadien, le cercueil fermé du chef néo-démocrate sera porté par des agents de la GRC. Un cortège formé de son épouse la députée fédérale Olivia Chow et des proches de M. Layton, suivra, ont précisé des responsables du protocole.
S’exprimant publiquement pour la première fois depuis le décès de M. Layton lundi, Mme Turmel a affirmé que «nous pleurons un grand Canadien. Nous pleurons un grand leader. Il était pour plusieurs, pour tous, un ami, un collègue, avec qui nous partagions notre quotidien».
Elle a remercié les Canadiens pour leurs messages d'amour et de sympathie.
On prévoit de longues files d’attente pendant ses deux jours d’exposition à Ottawa. M. Layton aura droit à une salve de 15 coups d’artillerie pour symboliser son dernier départ du parlement. Le gouvernement canadien a décidé de tenir ces cérémonies en hommage à M. Layton à Ottawa et à Toronto avec l’accord des proches du chef néo-démocrate.
À Ottawa, les dignitaires pourront se recueillir mercredi de 11 h à 12 h 30. Le public pourra faire ses adieux au chef néo-démocrate de 12 h 30 à 20 h mercredi et de 9 h à 13 h 30 jeudi, a précisé un porte-parole du premier ministre Stephen Harper. Le public pourra également signer un livre de condoléances.
À Toronto, les citoyens pourront rendre un dernier hommage à M. Layton à l’hôtel de ville de Toronto de 9 h à 20 h vendredi et de 9 h à 11 h, samedi.
Le drapeau canadien de la Tour de la Paix au parlement à la mémoire de M. Layton restera en berne jusqu’au coucher du soleil samedi. Les funérailles d’État de M. Layton auront lieu samedi au Roy Thompson Hall de Toronto à 14 heures. Il y aura par la suite une réception publique sous le thème Célébrons la vie.
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Ça se peut que ce soit trop tôt, et j'ai pas osé le soulever non plus, mais moi ça me chicotte cet aspect, et ce, depuis que j'ai appris son retrait en juillet... Si M. Layton se savait condamné, était-il sage de jouer sur sa propre popularité pour faire élire autant de députés?.. Des gens sans expérience auxquels ont été confiés des mandats importants. La population Québécoise a mis toute sa confiance dans cet homme, qui se savait condamné...? C'était dangereux pour le Québec, et voilà que nous nous retrouvons avec un parti sans gouvernail avec plein de gens sans expérience...Anya a écrit : Layton: une question taboue?
Le Mardi 23 août 2011 | Mise en ligne à 16h38
André Pratte
Le décès tragique de Jack Layton a provoqué une grande tristesse au sein de la population canadienne. Puis, au cours des dernières heures, certains se sont posé des questions sur l’évolution fulgurante de la maladie qui a terrassé le chef de l’Opposition officielle. M. Layton savait-il pendant la campagne électorale qu’il était plus malade que ce qu’il en disait publiquement?
La question est délicate et peu de commentateurs ont osé la soulever. Mon collègue Alain Dubuc l’a fait, prudemment et respectueusement, dans son excellente chronique de mardi matin: «Plusieurs indices laissaient croire, pendant la campagne, que M. Layton était malade et que son combat contre le cancer n’était pas terminé. Il lui fallait certainement un grand courage pour poursuivre ainsi son action politique. Mais était-il sage de solliciter un mandat qu’il risquait de ne pas pouvoir remplir?»
Est-il malséant ou trop tôt pour s’interroger à ce sujet?
Au début de la campagne électorale du printemps dernier, les journalistes ont plusieurs fois interrogé le chef du NPD à ce sujet: son cancer était-il guéri? Comment expliquer cette fracture de la hanche survenue chez un homme relativement jeune et en excellente forme (des médecins ont indiqué depuis que le cancer de la prostate s’étend parfois aux os)? M. Layton et son entourage n’ont jamais répondu clairement à ces questions. Peut-être parce que, même du point de vue médical, il n’existait pas de réponse claire.
L’enjeu ici, c’est le niveau de transparence auquel devraient être tenus ceux qui sollicitent un mandat public. Faudrait-il que, comme c’est devenu la norme aux États-Unis, les candidats à la direction du pays publient régulièrement un bilan de santé? C’est envisageable mais cela ne serait pas une garantie. Le médecin de François Mitterrand n’a-t-il pas a révélé qu’on l’avait obligé à falsifier les rapports de santé du président afin de garder «le grand secret», le fait que le leader socialiste souffrait depuis plusieurs années d’un cancer de la prostate? Avant la fin de son second septennat, M. Mitterrand n’était apparemment plus apte à remplir ses fonctions.
La liste des chefs de gouvernement qui, au cours des dernières décennies, ont caché leurs problèmes de santé est très longue. Elle inclut, au Québec, les noms de Daniel Johnson père et de Robert Bourassa. L’intérêt public est-il bien servi par de telles cachotteries? Je suis convaincu que non. Je ne sais toutefois pas comment appliquer cette règle de transparence au cas de M. Layton…
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Chronique de Alain Dubuc
Perdre un ami
Publié le 23 août 2011 à 08h37
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Re: Atteint de cancer: Jack Layton est décédé
Ce que j'ai compris, c'est qu'il ne se savait pas condanné...il se savait malade certe, mais tout indiquait à ce moment là qu'il allait mieux...et c'est trois semaines après les élections que les nouveaux symtomes sont apparue...et aussi ayant été moi-même malade...tout fait un peu de déni à quelque part et pour toi tu as besoin de croire que tout ira bien...`bien souvent jusqu'à la fin tu crois que tu vas guérir...et quand il a su qu'il ne guérirait pas...il s'est excusé de mourir...je vais venir mettre ce texte...
«Je m'excuse pour ce qui arrive»
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) Alors qu'il se faisait graduellement à l'idée qu'il allait perdre sa bataille contre le cancer cet été, Jack Layton s'est souvent excusé auprès de ses proches collaborateurs. Le NPD avait fait des pas de géant aux élections du 2 mai, notamment au Québec, et il avait l'impression de laisser tomber ses troupes au moment même où il était possible de rêver au pouvoir la prochaine fois.
Mais il leur a aussi rappelé qu'il y avait encore du boulot à abattre, qu'il ne fallait pas abandonner la cause.
Il s'est excusé plus d'une fois auprès d'Anne McGrath, sa chef de cabinet, après avoir appris de ses médecins, au beau milieu du mois de juillet, trois semaines après la fin de la session parlementaire, qu'il souffrait d'un autre cancer.
«Il gardait espoir et était toujours aussi optimiste que d'habitude. Il croyait tellement dans ce que nous faisions. Il voulait tellement que nous continuions le travail», a confié Anne McGrath à La Presse.
«Il m'a souvent dit durant l'été: "Je m'excuse pour ce qui arrive. Je sais que c'est vraiment difficile pour toi. Mais nous avons entrepris ce voyage ensemble il y a longtemps, et il faut continuer. Tu ne peux pas laisser cela t'affecter. Je te demande de continuer le travail." Il avait le regard tourné vers l'avenir même s'il savait que les choses allaient se terminer pour lui.»
Il s'est aussi excusé auprès de Karl Bélanger, son attaché de presse depuis son élection à la tête du NPD, le 23 janvier 2003, parce qu'il n'avait pu lui annoncer en personne, le 21 juillet, qu'il devait mener une autre bataille contre le cancer. Les deux hommes ont discuté de la meilleure façon d'annoncer la nouvelle aux Canadiens lors d'une conférence téléphonique à laquelle a participé Mme McGrath.
«Une voix sexy»
Il s'est excusé une autre fois auprès de M. Bélanger le 25 juillet, jour où ils se sont rencontrés dans un hôtel de Toronto pour annoncer la nouvelle aux Canadiens, parce que sa voix était rauque et moins forte que d'habitude et qu'il était amaigri.
«Il n'était pas certain qu'il était présentable pour les médias. Je lui ai dit: "Écoutez, certains diraient que vous avez une voix sexy, monsieur." Il a ri et il a dit: "D'accord, j'accepte cela." Et on a procédé à la conférence de presse», a raconté mardi M. Bélanger.
Quelques minutes après son annonce, qui a semé la consternation au pays, Jack Layton a reçu un appel. C'était le premier ministre Jean Charest, qui voulait lui souhaiter la meilleure des chances. Jean Charest a bien connu le père de Jack Layton, Bob Layton, qui a été ministre dans le gouvernement conservateur de Brian Mulroney. Il était souvent le premier à appeler le chef du NPD dans les occasions importantes.
Fidèle à son habitude de ne jamais laisser le hasard déterminer le cours des choses, Jack Layton a discuté avec Mme McGrath des éventualités auxquelles on pouvait désormais s'attendre. Trois possibilités ont été évoquées en toute franchise: le retour de M. Layton aux Communes plus tard que le 19 septembre, son retrait de la vie politique si la maladie l'exigeait, et sa mort.
Si le pire se produisait, il tenait à livrer un dernier message aux Canadiens. «Il était très clair durant tout l'été qu'il voulait dire quelques mots aux Canadiens, qu'il ne voulait pas disparaître sans dire un mot», a dit Mme McGrath.
La lettre a été rédigée samedi après-midi au domicile de M. Layton, à Toronto, après quatre heures de discussions avec sa femme, Olivia Chow, également députée aux Communes, ainsi que Mme McGrath et Brian Topp, président du NPD.
«Avec beaucoup d'amour, Jack»
Jack Layton est mort entouré de ses proches lundi matin à 4h45. Le destin a voulu que Karl Bélanger, qui devait fêter ce jour-là son deuxième anniversaire de mariage, n'ait pu dire adieu de vive voix à son patron.
Il a reçu un dernier courriel de lui la semaine dernière: «Nous avons accompli beaucoup de choses ensemble, mon cher ami. Encore tellement à faire. Et ne les laisse jamais te dire que ça ne peut pas être fait. Avec beaucoup d'amour, Jack.»
«Jack Layton était le même homme devant et derrière les caméras. Il était le même dans les corridors du parlement ou dans la rue. C'est ce qui a fait de lui un politicien si attachant. Il était près des gens, et les gens le lui rendaient bien», a dit M. Bélanger.
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) Alors qu'il se faisait graduellement à l'idée qu'il allait perdre sa bataille contre le cancer cet été, Jack Layton s'est souvent excusé auprès de ses proches collaborateurs. Le NPD avait fait des pas de géant aux élections du 2 mai, notamment au Québec, et il avait l'impression de laisser tomber ses troupes au moment même où il était possible de rêver au pouvoir la prochaine fois.
Mais il leur a aussi rappelé qu'il y avait encore du boulot à abattre, qu'il ne fallait pas abandonner la cause.
Il s'est excusé plus d'une fois auprès d'Anne McGrath, sa chef de cabinet, après avoir appris de ses médecins, au beau milieu du mois de juillet, trois semaines après la fin de la session parlementaire, qu'il souffrait d'un autre cancer.
«Il gardait espoir et était toujours aussi optimiste que d'habitude. Il croyait tellement dans ce que nous faisions. Il voulait tellement que nous continuions le travail», a confié Anne McGrath à La Presse.
«Il m'a souvent dit durant l'été: "Je m'excuse pour ce qui arrive. Je sais que c'est vraiment difficile pour toi. Mais nous avons entrepris ce voyage ensemble il y a longtemps, et il faut continuer. Tu ne peux pas laisser cela t'affecter. Je te demande de continuer le travail." Il avait le regard tourné vers l'avenir même s'il savait que les choses allaient se terminer pour lui.»
Il s'est aussi excusé auprès de Karl Bélanger, son attaché de presse depuis son élection à la tête du NPD, le 23 janvier 2003, parce qu'il n'avait pu lui annoncer en personne, le 21 juillet, qu'il devait mener une autre bataille contre le cancer. Les deux hommes ont discuté de la meilleure façon d'annoncer la nouvelle aux Canadiens lors d'une conférence téléphonique à laquelle a participé Mme McGrath.
«Une voix sexy»
Il s'est excusé une autre fois auprès de M. Bélanger le 25 juillet, jour où ils se sont rencontrés dans un hôtel de Toronto pour annoncer la nouvelle aux Canadiens, parce que sa voix était rauque et moins forte que d'habitude et qu'il était amaigri.
«Il n'était pas certain qu'il était présentable pour les médias. Je lui ai dit: "Écoutez, certains diraient que vous avez une voix sexy, monsieur." Il a ri et il a dit: "D'accord, j'accepte cela." Et on a procédé à la conférence de presse», a raconté mardi M. Bélanger.
Quelques minutes après son annonce, qui a semé la consternation au pays, Jack Layton a reçu un appel. C'était le premier ministre Jean Charest, qui voulait lui souhaiter la meilleure des chances. Jean Charest a bien connu le père de Jack Layton, Bob Layton, qui a été ministre dans le gouvernement conservateur de Brian Mulroney. Il était souvent le premier à appeler le chef du NPD dans les occasions importantes.
Fidèle à son habitude de ne jamais laisser le hasard déterminer le cours des choses, Jack Layton a discuté avec Mme McGrath des éventualités auxquelles on pouvait désormais s'attendre. Trois possibilités ont été évoquées en toute franchise: le retour de M. Layton aux Communes plus tard que le 19 septembre, son retrait de la vie politique si la maladie l'exigeait, et sa mort.
Si le pire se produisait, il tenait à livrer un dernier message aux Canadiens. «Il était très clair durant tout l'été qu'il voulait dire quelques mots aux Canadiens, qu'il ne voulait pas disparaître sans dire un mot», a dit Mme McGrath.
La lettre a été rédigée samedi après-midi au domicile de M. Layton, à Toronto, après quatre heures de discussions avec sa femme, Olivia Chow, également députée aux Communes, ainsi que Mme McGrath et Brian Topp, président du NPD.
«Avec beaucoup d'amour, Jack»
Jack Layton est mort entouré de ses proches lundi matin à 4h45. Le destin a voulu que Karl Bélanger, qui devait fêter ce jour-là son deuxième anniversaire de mariage, n'ait pu dire adieu de vive voix à son patron.
Il a reçu un dernier courriel de lui la semaine dernière: «Nous avons accompli beaucoup de choses ensemble, mon cher ami. Encore tellement à faire. Et ne les laisse jamais te dire que ça ne peut pas être fait. Avec beaucoup d'amour, Jack.»
«Jack Layton était le même homme devant et derrière les caméras. Il était le même dans les corridors du parlement ou dans la rue. C'est ce qui a fait de lui un politicien si attachant. Il était près des gens, et les gens le lui rendaient bien», a dit M. Bélanger.
Dernière modification par myrage22 le mer. août 24, 2011 7:50 am, modifié 1 fois.
On peut voir quand même que lorsque les partis d'opposition parlaient d'élections et quand la campagne a commencé, les chiffres ne parlaient pas au nom du NPD, personne n'aurait pu prédire un tel résultat, alors s'il se savait condamné il a simplement voulut sauver les meubles et donner toutes les chances à son parti car un retrait juste avant les élections aurait été désastreux , en plus d'un dernier tour du chapeau dans ce qui était sa passion pour son métierNikki a écrit : [...]
Ça se peut que ce soit trop tôt, et j'ai pas osé le soulever non plus, mais moi ça me chicotte cet aspect, et ce, depuis que j'ai appris son retrait en juillet... Si M. Layton se savait condamné, était-il sage de jouer sur sa propre popularité pour faire élire autant de députés?.. Des gens sans expérience auxquels ont été confiés des mandats importants. La population Québécoise a mis toute sa confiance dans cet homme, qui se savait condamné...? C'était dangereux pour le Québec, et voilà que nous nous retrouvons avec un parti sans gouvernail avec plein de gens sans expérience...

Il y a plein de "si"...si l'opposition avait attendu avant de déclencher les élections, etc, etc.....on ne peut réécrire l'histoire rendue là...

Dernière modification par tuberale le mer. août 24, 2011 7:52 am, modifié 1 fois.
tuberale a écrit : [...]
On peut voir quand même que lorsque les partis d'opposition parlaient d'élections et quand la campagne a commencé, les chiffres ne parlaient pas au nom du NPD, personne n'aurait pu prédire un tel résultat, alors s'il se savait condamné il a simplement voulut sauver les meubles et donner toutes les chances à son parti car un retrait juste avant les élections aurait été désastreux , en plus d'un dernier tour du chapeau dans ce qui était sa passion pour son métier![]()
Il y a plein de "si"...si l'opposition avait attendu avant de déclencher les élections, etc, etc.....on ne peut réécrire l'histoire rendue là...Plus la poussière retombe sur cette triste conclusion et plus on voit malheureusement comment le pays est tombé aux conservateurs pieds et poings liés ainsi, Harper est le seul chef qui reste depuis le 2 mai, un homme d'expérience comme Layton aurait pu jouer un rôle essentiel pour alerter l'opinion publique et son absence se fera encore plus sentir dans cet optique mais peut-être est-ce le karma des citoyens de voir le balancier se promener aussi à droite pour bien saisir les valeurs qui les composent et décider autrement aux prochaines élections.

Tout comme Nikki, je me questionne depuis son retrait en juillet sur le fait qu il etait au courant de son etat au moment de la campagne, mais j en tire les memes conclusions que toi, que ce soit pour l exercice que Layton a fait dans son dernier bout, et aussi, pour ce qui est de constater ce qu un Harper en plein pouvoir sera capable de faire.
Re: Atteint de cancer: Jack Layton est décédé
Je ne suis pas du tout certaine qu'il était au courant lors de la campagne. L'article de myrage indique que Layton a su pour le nouveau cancer à la mi-juillet seulement. Avant ça, il était en rémission.
Est-on sensé arrêté de fonctionner normalement au cas où un cancer reviendrait peut-être??? Y'a une gang de gens au pays qui ne feront plus rien dans ce cas là
Est-on sensé arrêté de fonctionner normalement au cas où un cancer reviendrait peut-être??? Y'a une gang de gens au pays qui ne feront plus rien dans ce cas là

Je ne souhaite pas vraiment discuter de tout le monde qui a ou a eu un cancer.Pantera72 a écrit : Je ne suis pas du tout certaine qu'il était au courant lors de la campagne. L'article de myrage indique que Layton a su pour le nouveau cancer à la mi-juillet seulement. Avant ça, il était en rémission.
Est-on sensé arrêté de fonctionner normalement au cas où un cancer reviendrait peut-être??? Y'a une gang de gens au pays qui ne feront plus rien dans ce cas là
Ici, on parle d'un politicien qui joue (ou a joué) un rôle important dans la dernière campagne, et à qui les Québécois ont littérallement remis toute leur confiance pour défendre leurs droits dans un gouvernement conservateur qui ne veut rien savoir de nous...
Les avis sont partagés sur le fait qu'il se savait atteint pendant la campagne, selon ce que j'ai ententu à la radio de RC hier...