Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Le 7 octobre 2010
Le blogue de Michel Hébert
La vérité est dans Vanier…
On dit souvent qu’en politique, il n’y a pas de hasard. Même le très sérieux commissaire Bastarache pourrait admettre que si ses démineurs tombent sur toutes sortes de trouvailles ces jours-ci, à y regarder de près, elles étaient toutes prévisibles.
Prenons l’inespéré procès-verbal de l’Association libérale de Vanier qui contredit la disquette de Bellemare. Qui croit ici au hasard? On devrait naturellement en déduire que Marc Bellemare était là, avec ses copains libéraux du chapitre de Vanier, et non pas au bureau de Jean Charest, comme il le prétend, un soir de septembre 2003, en train de se plaindre de «pressions colossales», aux côtes et aux tympans, conséquence du démarchage incessant des collecteurs de fonds libéraux.
Ce procès-verbal fait toutefois surgir un portrait plus vaste du réseau libéral, et rappelle des noms connus, voire célèbres dans Vanier, mais oubliés par la majorité d’entre nous. D’abord le nom d’un certain Christian Jobin, un fonctionnaire qui portait jadis humblement le titre d’agent de recherche au ministère de l’Éducation. Une job comme une autre. Ça faisait quinze ans qu’il jonglait avec des recettes socio-économiques dans la fourmilière étatique de la pédagogie quand, inexplicablement, peut-être à la faveur d’une séance de wija au Secrétariat aux emplois supérieurs, ou grâce à un bienheureux «post-it» ajouté à son c.v. par Chantal Landry, l’agent de recherche Jobin fut téléporté à la Commission des Transports du Québec. Des décrocheurs aux camionneurs… Habitué aux compétences transversales, le voilà donc dans l’univers des «freins moteurs».
Il siège depuis à la CTQ à titre de commissaire, un poste équivalent à celui de juge administratif. Une belle job, on n’en doute pas. Il est entré en fonction en janvier 2007, à temps pour se faire les dents sur les tarifs du taxi et des limousines de luxe même si cela était totalement éloigné de ses réflexions habituelles.
Béni par les dieux, ceux du parti, Christian Jobin avait pris l’ascenseur des nominations du mercredi, en décembre 2006, une semaine avant Noël. Montait aussi aux cieux ce même jour-là, un certain Michel Gagnon, muté aux Affaires municipales après avoir purgé une année à la Régie du bâtiment, le centre d’accueil habituel des réfugiés politiques…
Étrangement, les deux hommes se trouvent mêlés aujourd’hui à la sombre affaire des juges nommés sous pression: Michel Gagnon a dû témoigner à titre d’ex-chef de cabinet de Marc Bellemare tandis que Christian Jobin risque de devoir se pointer à la barre pour avoir été présent le fatidique soir du 2 septembre 2003 au cours duquel Marc Bellemare aurait demandé à Jean Charest ce qu’il fallait faire des «pressions colossales» de Charles Rondeau et de Franco Fava, les Blues Brothers du Parti libéral à Québec.
Le commissaire Bastarache devra dire publiquement pourquoi le témoignage du patron du chapitre de Vanier ne l’intéresse pas. Ou peut-être en décidera-t-il autrement aujourd’hui. Il serait intéressant de savoir comment Christian Jobin voit les choses. J’aimerais bien le voir jurer, une main sur la Bible, l’autre sur le coeur, et dire enfin si oui ou non l’ex ministre de la Justice a passé la soirée dans Vanier… Nous n’aurions pas la moindre raison de douter de sa version de l’histoire.
http://blogues.canoe.ca/michelhebert/no ... ns-vanier/" onclick="window.open(this.href);return false;
Le blogue de Michel Hébert
La vérité est dans Vanier…
On dit souvent qu’en politique, il n’y a pas de hasard. Même le très sérieux commissaire Bastarache pourrait admettre que si ses démineurs tombent sur toutes sortes de trouvailles ces jours-ci, à y regarder de près, elles étaient toutes prévisibles.
Prenons l’inespéré procès-verbal de l’Association libérale de Vanier qui contredit la disquette de Bellemare. Qui croit ici au hasard? On devrait naturellement en déduire que Marc Bellemare était là, avec ses copains libéraux du chapitre de Vanier, et non pas au bureau de Jean Charest, comme il le prétend, un soir de septembre 2003, en train de se plaindre de «pressions colossales», aux côtes et aux tympans, conséquence du démarchage incessant des collecteurs de fonds libéraux.
Ce procès-verbal fait toutefois surgir un portrait plus vaste du réseau libéral, et rappelle des noms connus, voire célèbres dans Vanier, mais oubliés par la majorité d’entre nous. D’abord le nom d’un certain Christian Jobin, un fonctionnaire qui portait jadis humblement le titre d’agent de recherche au ministère de l’Éducation. Une job comme une autre. Ça faisait quinze ans qu’il jonglait avec des recettes socio-économiques dans la fourmilière étatique de la pédagogie quand, inexplicablement, peut-être à la faveur d’une séance de wija au Secrétariat aux emplois supérieurs, ou grâce à un bienheureux «post-it» ajouté à son c.v. par Chantal Landry, l’agent de recherche Jobin fut téléporté à la Commission des Transports du Québec. Des décrocheurs aux camionneurs… Habitué aux compétences transversales, le voilà donc dans l’univers des «freins moteurs».
Il siège depuis à la CTQ à titre de commissaire, un poste équivalent à celui de juge administratif. Une belle job, on n’en doute pas. Il est entré en fonction en janvier 2007, à temps pour se faire les dents sur les tarifs du taxi et des limousines de luxe même si cela était totalement éloigné de ses réflexions habituelles.
Béni par les dieux, ceux du parti, Christian Jobin avait pris l’ascenseur des nominations du mercredi, en décembre 2006, une semaine avant Noël. Montait aussi aux cieux ce même jour-là, un certain Michel Gagnon, muté aux Affaires municipales après avoir purgé une année à la Régie du bâtiment, le centre d’accueil habituel des réfugiés politiques…
Étrangement, les deux hommes se trouvent mêlés aujourd’hui à la sombre affaire des juges nommés sous pression: Michel Gagnon a dû témoigner à titre d’ex-chef de cabinet de Marc Bellemare tandis que Christian Jobin risque de devoir se pointer à la barre pour avoir été présent le fatidique soir du 2 septembre 2003 au cours duquel Marc Bellemare aurait demandé à Jean Charest ce qu’il fallait faire des «pressions colossales» de Charles Rondeau et de Franco Fava, les Blues Brothers du Parti libéral à Québec.
Le commissaire Bastarache devra dire publiquement pourquoi le témoignage du patron du chapitre de Vanier ne l’intéresse pas. Ou peut-être en décidera-t-il autrement aujourd’hui. Il serait intéressant de savoir comment Christian Jobin voit les choses. J’aimerais bien le voir jurer, une main sur la Bible, l’autre sur le coeur, et dire enfin si oui ou non l’ex ministre de la Justice a passé la soirée dans Vanier… Nous n’aurions pas la moindre raison de douter de sa version de l’histoire.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Publié le 06 octobre 2010 à 10h00 | Mis à jour le 06 octobre 2010 à 10h00
Point de vue
L'affaire Bellemare: voir plus loin!
Nous vivons beaucoup de désenchantement en politique. Les citoyens, alimentés par les médias, cherchent en vain réponse à nombre de questions qu'ils se posent au sujet des allégations de corruption, de collusion et de malfaçons dans la gestion des affaires de l'État. Le pouvoir politique est-il véritablement au service de l'État ou est-il devenu un pouvoir discrétionnaire gouvernant selon son intérêt propre ou celui de groupes particuliers?
L'évènement de la Commission Bastarache ne changera rien à cet état d'esprit; bien au contraire, elle risque de l'accentuer. Cette commission a fait déjà beaucoup de bruits sur les intrigues et influences présumées entourant la nomination de juges, mais lorsque ses travaux seront terminés, serons-nous plus près des réponses que les citoyens recherchent? Subsistera-t-il toujours un doute autour de la mise sur pied de cette commission, à l'effet qu'elle pourrait bien faire partie d'une stratégie familière aux conseillers en «gestions de crise» dont le travail en période de tourmente consiste à gérer les perceptions en occultant ou en cherchant à faire oublier tout le reste? Dans ce contexte, on promet beaucoup, mais une fois la crise passée, il ne reste parfois que bien peu à contempler pour ceux qui espéraient des gestes concrets
Les citoyens sont en droit de se poser la question suivante : la nomination de juges des cours ou tribunaux relevant de l'autorité du Québec a-t-elle moins d'importance que le choix du Vérificateur général, du Protecteur du citoyen, du Directeur général des élections ou du Commissaire au lobbyisme? Si on croyait, comme il se doit, en l'absolue nécessité de rendre étanche le lien entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire, il y a belle lurette qu'on aurait pu instituer une procédure de sélection et de nomination des juges à l'abri de toute influence indue puisque les voies à suivre sont déjà tracées! L'espérance, déjà faiblarde, que le ministre de la justice, devient comme par magie «intangible» et sans lien aucun avec son parti ou le conseil des ministres, n'a pas été renforcée avec l'affaire Bellemarre. Il faut exiger du ministre de la justice qu'il soit d'abord l'initiateur et le gardien vigilant d'une procédure rigoureuse de sélection et de nomination des juges. Lorsqu'il s'agit de l'administration de la justice, de l'indépendance du pouvoir judiciaire et de ceux qui l'exercent, les prérogatives d'un parti, fut-il majoritaire au parlement, ne tiennent plus.
Aussi, il est temps d'aller un cran plus loin dans ce processus. Une fois cette procédure de sélection rendue à son terme, il faut maintenant, dans une procédure à concevoir et à mettre sur pied, faire voter les députés de l'Assemblée nationale sur la nomination des juges de la Cour du Québec; un juge à cette cour ne pourra être nommé s'il n'obtient les deux tiers des voix. Ce qui vaut pour les officiers actuels nommés par le parlement (Vérificateur général, Protecteur du citoyen, Directeur général des élections, Commissaire au lobbyisme) devrait valoir tout autant pour nos juges les plus éminents qui, eux, sont nommés non pas pour un mandat de cinq ou dix ans, mais bien jusqu'à leur retraite. L'affaire Bellemare a fait sortir la pâte dentifrice du tube, et on ne pourra l'y réinsérer. Il faudra des gestes comme celui que nous proposons pour recréer l'indispensable confiance des citoyens dans leurs institutions.
Normand Chatigny, Jean-Noël Tremblay, Denys Larose et Michel Héroux
Les auteurs, tous intéressés aux politiques et affaires publiques, habitent Québec et sa région
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opi ... ction_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Point de vue
L'affaire Bellemare: voir plus loin!
Nous vivons beaucoup de désenchantement en politique. Les citoyens, alimentés par les médias, cherchent en vain réponse à nombre de questions qu'ils se posent au sujet des allégations de corruption, de collusion et de malfaçons dans la gestion des affaires de l'État. Le pouvoir politique est-il véritablement au service de l'État ou est-il devenu un pouvoir discrétionnaire gouvernant selon son intérêt propre ou celui de groupes particuliers?
L'évènement de la Commission Bastarache ne changera rien à cet état d'esprit; bien au contraire, elle risque de l'accentuer. Cette commission a fait déjà beaucoup de bruits sur les intrigues et influences présumées entourant la nomination de juges, mais lorsque ses travaux seront terminés, serons-nous plus près des réponses que les citoyens recherchent? Subsistera-t-il toujours un doute autour de la mise sur pied de cette commission, à l'effet qu'elle pourrait bien faire partie d'une stratégie familière aux conseillers en «gestions de crise» dont le travail en période de tourmente consiste à gérer les perceptions en occultant ou en cherchant à faire oublier tout le reste? Dans ce contexte, on promet beaucoup, mais une fois la crise passée, il ne reste parfois que bien peu à contempler pour ceux qui espéraient des gestes concrets
Les citoyens sont en droit de se poser la question suivante : la nomination de juges des cours ou tribunaux relevant de l'autorité du Québec a-t-elle moins d'importance que le choix du Vérificateur général, du Protecteur du citoyen, du Directeur général des élections ou du Commissaire au lobbyisme? Si on croyait, comme il se doit, en l'absolue nécessité de rendre étanche le lien entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire, il y a belle lurette qu'on aurait pu instituer une procédure de sélection et de nomination des juges à l'abri de toute influence indue puisque les voies à suivre sont déjà tracées! L'espérance, déjà faiblarde, que le ministre de la justice, devient comme par magie «intangible» et sans lien aucun avec son parti ou le conseil des ministres, n'a pas été renforcée avec l'affaire Bellemarre. Il faut exiger du ministre de la justice qu'il soit d'abord l'initiateur et le gardien vigilant d'une procédure rigoureuse de sélection et de nomination des juges. Lorsqu'il s'agit de l'administration de la justice, de l'indépendance du pouvoir judiciaire et de ceux qui l'exercent, les prérogatives d'un parti, fut-il majoritaire au parlement, ne tiennent plus.
Aussi, il est temps d'aller un cran plus loin dans ce processus. Une fois cette procédure de sélection rendue à son terme, il faut maintenant, dans une procédure à concevoir et à mettre sur pied, faire voter les députés de l'Assemblée nationale sur la nomination des juges de la Cour du Québec; un juge à cette cour ne pourra être nommé s'il n'obtient les deux tiers des voix. Ce qui vaut pour les officiers actuels nommés par le parlement (Vérificateur général, Protecteur du citoyen, Directeur général des élections, Commissaire au lobbyisme) devrait valoir tout autant pour nos juges les plus éminents qui, eux, sont nommés non pas pour un mandat de cinq ou dix ans, mais bien jusqu'à leur retraite. L'affaire Bellemare a fait sortir la pâte dentifrice du tube, et on ne pourra l'y réinsérer. Il faudra des gestes comme celui que nous proposons pour recréer l'indispensable confiance des citoyens dans leurs institutions.
Normand Chatigny, Jean-Noël Tremblay, Denys Larose et Michel Héroux
Les auteurs, tous intéressés aux politiques et affaires publiques, habitent Québec et sa région
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Publié le 07 octobre 2010 à 07h34 | Mis à jour à 07h34
L'éthique de Tout le monde en parle

Marc Cassivi
La Presse
Non seulement Marc Bellemare a eu tort de participer à l'émission Tout le monde en parle, dimanche dernier, mais Radio-Canada n'aurait pas dû l'y inviter, selon René Villemure, président de l'Institut québécois d'éthique appliquée.
La commission Bastarache, en sérieux manque de crédibilité, a récemment rappelé aux parties impliquées de réserver leurs déclarations pour ses audiences. Aussi, écrivait hier René Villemure dans nos pages Forum, si la participation de Marc Bellemare à Tout le monde en parle était légale, elle «représentait une certaine faute éthique».
L'éthicien est beaucoup plus sévère à l'égard de Radio-Canada: «En ne recherchant que le sensationnalisme à tout prix et en n'ayant aucune forme de considération pour la justice ni pour l'apparence de justice, la SRC a décidé que c'était elle qui menait le monde.»
Si je comprends l'indignation de René Villemure, j'ai l'impression qu'il ménage la chèvre pour mieux planter le chou.
Marc Bellemare, après avoir refusé de participer à la première de la saison de Tout le monde en parle, a accepté de se prêter au jeu de ce grand tribunal populaire la semaine dernière. La direction de Radio-Canada en a été avertie, comme elle est du reste informée tous les mercredis des invités de Guy A. Lepage. (Jean Charest a décliné cette semaine l'invitation de Tout le monde en parle.)
L'animateur se défend d'avoir manqué d'éthique en invitant Me Bellemare sur son plateau. «Si Marc Bellemare avait accepté de donner une entrevue au Téléjournal, aux nouvelles de TVA, de RDI ou de LCN, personne n'aurait refusé de l'accueillir», dit Guy A. Lepage. Il a sans doute raison.
Peut-on reprocher à une émission qui se nomme Tout le monde en parle d'inviter un ex-politicien dont tout le monde parle? À mon sens, René Villemure fait preuve d'un certain jansénisme en tirant à boulets rouges sur Radio-Canada. Ce qui ne se résume pas à dire que ses préoccupations ne sont pas valables.
Comme M. Villemure et bien d'autres, j'estime que Marc Bellemare aurait intérêt à démontrer une certaine réserve, sinon une plus grande considération pour la commission Bastarache. On aura beau, comme lui, trouver à cette commission des airs de cirque, Me Bellemare, qui ne peut plaider l'ignorance, ne devrait pas en rajouter au rayon des numéros de clown.
On comprend René Villemure de s'indigner de voir une commission d'enquête en quelque sorte discréditée par la participation parallèle de l'une de ses parties à une émission de variétés de la télévision publique. On comprend aussi Tout le monde en parle d'avoir invité un personnage incontournable de l'actualité. Comme on comprend Marc Bellemare de se servir d'une tribune médiatique aussi formidable pour mener son opération de relations publiques.
L'entrevue que Me Bellemare a accordée à Guy A. Lepage, sans grande surprise dans le contexte, servait aussi bien l'interviewé que l'intervieweur, que l'on a connu beaucoup plus complaisant en d'autres occasions (au point de pratiquement confondre Phil Collins avec le Mahatma Ghandi). Elle servait également le diffuseur, qui a profité du passage à son antenne de l'ex-ministre Bellemare pour meubler son bulletin d'informations de fin de soirée.
A-t-elle servi le public? «On dit que les citoyens deviennent de plus en plus cyniques face à la chose politique, écrit René Villemure. Des diffusions déplacées comme celle de dimanche soir ne peuvent qu'alimenter ce cynisme et contribuer au désintéressement des citoyens.»
Guy A. Lepage, au contraire, croit que cette entrevue, vue par quelque 1,5 million de personnes, a offert un nouvel éclairage sur la commission Bastarache à bien des gens qui ne s'y intéressaient pas jusque-là. L'animateur a l'impression, peut-être présomptueuse, d'avoir fait oeuvre utile, d'autant plus que les multiples interventions des avocats empêchent parfois, à son avis, la commission Bastarache d'aller au fond des choses.
«Je pense que l'entrevue permettait de se faire une bonne idée de qui est Marc Bellemare, l'individu, dit-il. Et de se demander: Est-ce que je le crois ou pas? Mon avis est assez clair depuis.»
Guy A. Lepage, qui précise avoir reçu beaucoup de félicitations pour cette entrevue, défend le choix de Marc Bellemare d'avoir accepté son invitation. «Un politicien doit rendre des comptes et répondre aux questions pointues des journalistes, croit-il. Je ne suis pas journaliste. Je pose des questions plus générales pour ne pas confondre les téléspectateurs. Marc Bellemare n'est pas un élu. C'est un citoyen qui a son «propre agenda», pour utiliser un jeu de mots poche. Il peut très bien venir à Tout le monde en parle sans avoir à accepter une invitation de Céline Galipeau ou de Sophie Thibault.»
Il reste qu'une entrevue, même la plus serrée et la plus embarrassante, ne peut se substituer à une commission d'enquête. Si elle a été profitable pour plusieurs, l'entrevue de Marc Bellemare à Tout le monde en parle n'aura certainement pas permis de redorer le blason de la commission Bastarache. Peu importe qui a manqué d'éthique...
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... ction_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
L'éthique de Tout le monde en parle

Marc Cassivi
La Presse
Non seulement Marc Bellemare a eu tort de participer à l'émission Tout le monde en parle, dimanche dernier, mais Radio-Canada n'aurait pas dû l'y inviter, selon René Villemure, président de l'Institut québécois d'éthique appliquée.
La commission Bastarache, en sérieux manque de crédibilité, a récemment rappelé aux parties impliquées de réserver leurs déclarations pour ses audiences. Aussi, écrivait hier René Villemure dans nos pages Forum, si la participation de Marc Bellemare à Tout le monde en parle était légale, elle «représentait une certaine faute éthique».
L'éthicien est beaucoup plus sévère à l'égard de Radio-Canada: «En ne recherchant que le sensationnalisme à tout prix et en n'ayant aucune forme de considération pour la justice ni pour l'apparence de justice, la SRC a décidé que c'était elle qui menait le monde.»
Si je comprends l'indignation de René Villemure, j'ai l'impression qu'il ménage la chèvre pour mieux planter le chou.
Marc Bellemare, après avoir refusé de participer à la première de la saison de Tout le monde en parle, a accepté de se prêter au jeu de ce grand tribunal populaire la semaine dernière. La direction de Radio-Canada en a été avertie, comme elle est du reste informée tous les mercredis des invités de Guy A. Lepage. (Jean Charest a décliné cette semaine l'invitation de Tout le monde en parle.)
L'animateur se défend d'avoir manqué d'éthique en invitant Me Bellemare sur son plateau. «Si Marc Bellemare avait accepté de donner une entrevue au Téléjournal, aux nouvelles de TVA, de RDI ou de LCN, personne n'aurait refusé de l'accueillir», dit Guy A. Lepage. Il a sans doute raison.
Peut-on reprocher à une émission qui se nomme Tout le monde en parle d'inviter un ex-politicien dont tout le monde parle? À mon sens, René Villemure fait preuve d'un certain jansénisme en tirant à boulets rouges sur Radio-Canada. Ce qui ne se résume pas à dire que ses préoccupations ne sont pas valables.
Comme M. Villemure et bien d'autres, j'estime que Marc Bellemare aurait intérêt à démontrer une certaine réserve, sinon une plus grande considération pour la commission Bastarache. On aura beau, comme lui, trouver à cette commission des airs de cirque, Me Bellemare, qui ne peut plaider l'ignorance, ne devrait pas en rajouter au rayon des numéros de clown.
On comprend René Villemure de s'indigner de voir une commission d'enquête en quelque sorte discréditée par la participation parallèle de l'une de ses parties à une émission de variétés de la télévision publique. On comprend aussi Tout le monde en parle d'avoir invité un personnage incontournable de l'actualité. Comme on comprend Marc Bellemare de se servir d'une tribune médiatique aussi formidable pour mener son opération de relations publiques.
L'entrevue que Me Bellemare a accordée à Guy A. Lepage, sans grande surprise dans le contexte, servait aussi bien l'interviewé que l'intervieweur, que l'on a connu beaucoup plus complaisant en d'autres occasions (au point de pratiquement confondre Phil Collins avec le Mahatma Ghandi). Elle servait également le diffuseur, qui a profité du passage à son antenne de l'ex-ministre Bellemare pour meubler son bulletin d'informations de fin de soirée.
A-t-elle servi le public? «On dit que les citoyens deviennent de plus en plus cyniques face à la chose politique, écrit René Villemure. Des diffusions déplacées comme celle de dimanche soir ne peuvent qu'alimenter ce cynisme et contribuer au désintéressement des citoyens.»
Guy A. Lepage, au contraire, croit que cette entrevue, vue par quelque 1,5 million de personnes, a offert un nouvel éclairage sur la commission Bastarache à bien des gens qui ne s'y intéressaient pas jusque-là. L'animateur a l'impression, peut-être présomptueuse, d'avoir fait oeuvre utile, d'autant plus que les multiples interventions des avocats empêchent parfois, à son avis, la commission Bastarache d'aller au fond des choses.
«Je pense que l'entrevue permettait de se faire une bonne idée de qui est Marc Bellemare, l'individu, dit-il. Et de se demander: Est-ce que je le crois ou pas? Mon avis est assez clair depuis.»
Guy A. Lepage, qui précise avoir reçu beaucoup de félicitations pour cette entrevue, défend le choix de Marc Bellemare d'avoir accepté son invitation. «Un politicien doit rendre des comptes et répondre aux questions pointues des journalistes, croit-il. Je ne suis pas journaliste. Je pose des questions plus générales pour ne pas confondre les téléspectateurs. Marc Bellemare n'est pas un élu. C'est un citoyen qui a son «propre agenda», pour utiliser un jeu de mots poche. Il peut très bien venir à Tout le monde en parle sans avoir à accepter une invitation de Céline Galipeau ou de Sophie Thibault.»
Il reste qu'une entrevue, même la plus serrée et la plus embarrassante, ne peut se substituer à une commission d'enquête. Si elle a été profitable pour plusieurs, l'entrevue de Marc Bellemare à Tout le monde en parle n'aura certainement pas permis de redorer le blason de la commission Bastarache. Peu importe qui a manqué d'éthique...
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Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Nominations de juges
Preuve «close» à la commission Bastarache
Taïeb Moalla - Journal de Québec
07/10/2010 13h06

La preuve est désormais close à la commission Bastarache qui n'entendra pas d'autres témoins.
L'avocat du Parti libéral du Québec, André Dugas, n'aura donc pas réussi à faire témoigner Christian Jobin, président de l'Association libérale de Vanier.
La demande de Me Ryan, avocat de Jean Charest, de déposer la transcription de l'entrevue de Marc Bellemare à l'émission Tout le monde en parle de dimanche a également été refusée.
«Je vais faire la démonstration de la pensée évolutive de M. Bellemare sur le sujet», avait pourtant annoncé Me Ryan.
Le commissaire Michel Bastarache était d'un tout autre avis. «Je ne crois pas qu'il soit utile pour compléter la preuve d'entreprendre des démarches (en vue de déposer les transcriptions)», a-t-il réagi.
Linda Goupil, ancienne ministre péquiste de la Justice, a témoigné ce matin à l'effet que l'ex-premier ministre Lucien Bouchard n'était pas tenu au courant des nominations de juges. Il en va de la «séparation des pouvoirs», a-t-elle insisté.
Plus de détails à venir.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 30631.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Preuve «close» à la commission Bastarache
Taïeb Moalla - Journal de Québec
07/10/2010 13h06

La preuve est désormais close à la commission Bastarache qui n'entendra pas d'autres témoins.
L'avocat du Parti libéral du Québec, André Dugas, n'aura donc pas réussi à faire témoigner Christian Jobin, président de l'Association libérale de Vanier.
La demande de Me Ryan, avocat de Jean Charest, de déposer la transcription de l'entrevue de Marc Bellemare à l'émission Tout le monde en parle de dimanche a également été refusée.
«Je vais faire la démonstration de la pensée évolutive de M. Bellemare sur le sujet», avait pourtant annoncé Me Ryan.
Le commissaire Michel Bastarache était d'un tout autre avis. «Je ne crois pas qu'il soit utile pour compléter la preuve d'entreprendre des démarches (en vue de déposer les transcriptions)», a-t-il réagi.
Linda Goupil, ancienne ministre péquiste de la Justice, a témoigné ce matin à l'effet que l'ex-premier ministre Lucien Bouchard n'était pas tenu au courant des nominations de juges. Il en va de la «séparation des pouvoirs», a-t-elle insisté.
Plus de détails à venir.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Publié le 08 octobre 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Financement du PLQ: Marc Bibeau, à table avec George W. Bush et Jean Charest

André Noël
La Presse
Le premier ministre Jean Charest s'est fait accompagner par un riche entrepreneur de l'industrie de la construction à une réception en l'honneur du président américain George Bush, en 2004, a soutenu hier le député Amir Khadir à l'Assemblée nationale.
«Cet homme est Marc Bibeau, a dit le député de Québec solidaire. Son entreprise, Schokbéton, est le plus grand fournisseur de béton du secteur de la construction. Or, depuis 2003, M. Bibeau exerce, à l'abri des regards, une influence directe sur le premier ministre qui déplaît à plusieurs libéraux.»
Le 30 novembre 2004, ministres et dignitaires politiques canadiens assistaient à une réception en l'honneur de George W. Bush. M. Charest était assis à deux tables de celle du président américain. «Est-il normal qu'on le retrouve, à cette table, en grande familiarité avec nul autre que Marc Bibeau, un vendeur de béton, sans charge officielle? a demandé M. Khadir. Est-ce digne d'une démocratie que ce collecteur de fonds influence des nominations à la tête des sociétés d'État?»
Jean-Marc Fournier, leader du gouvernement et ministre de la Justice, a dit que les questions de M. Khadir étaient basées «sur du vent» et n'avaient pas leur place à l'Assemblée nationale. La question est donc demeurée en suspens: que faisait M. Bibeau aux côtés de M. Charest lors de la visite du président des États-Unis? Joint par La Presse, l'attaché de presse du premier ministre, Hugo D'Amours, a dit qu'il ne connaissait pas la réponse. «Effectivement, M. Bibeau était là, a-t-il dit. Mais ce n'est pas nous qui l'avions invité. C'est le gouvernement fédéral.»
Six autres personnes se trouvaient à la table avec MM. Bibeau et Charest, dont l'ancien ministre fédéral Francis Fox et le ministre fédéral des Transports Jean Lapierre. Lors d'un point de presse, M. Khadir en a rajouté: «Quel est son rôle, ce monsieur qui vient du béton? Quelles sont ses compétences politiques? Pourquoi exerce-t-il une influence dans les nominations au gouvernement?»
Selon M. Khadir, M. Bibeau aurait joué un rôle dans des nominations de présidents de société d'État, peut-être même dans celles de Thierry Vandal comme PDG d'Hydro-Québec, en 2005. «On n'a pas de commentaires à faire sur cette allégation, a dit Guy L'Italien, porte-parole de la société d'État. Le C.V. de M. Vandal témoigne de son expérience et de sa compétence.»
Nous avons laissé des messages à la secrétaire de Marc Bibeau, chez Schokbéton, mais personne ne nous a rappelé. Les relations étroites entre M. Bibeau et M. Charest sont de notoriété publique. Dès 2001, M. Bibeau recevait M. Charest lors d'une «soirée libérale» à sa résidence privée, dans l'ouest de Montréal.
Proche de Charest
M. Bibeau faisait partie du groupe très restreint de personnes que M. Charest avait invitées, à la résidence de son père, pour suivre la soirée électorale à la télévision, le 14 avril 2003. Une photo publiée dans La Tribune de Sherbrooke le montre en compagnie du premier ministre élu, avec une dizaine d'autres personnes, essentiellement des membres de la famille de M. Charest.
Encore dernièrement, M. Charest a confié qu'il connaissait beaucoup mieux Marc Bibeau que d'autres collecteurs de fonds comme Franco Fava et Charles Rondeau, dont il a été question à la commission Bastarache. Pourtant, son nom a été beaucoup moins souvent évoqué à l'Assemblée nationale ou dans les médias.
Le printemps dernier, des libéraux proches de M. Charest soulignaient que seul M. Bibeau pouvait prétendre au titre de «responsable du financement» au PLQ. Sous le sceau de la confidentialité, un ténor libéral disait qu'il avait encore une grande proximité avec M. Charest.
Une source a indiqué à La Presse qu'un membre de l'équipe de M. Charest a déjà conseillé à Liza Frulla de prendre contact avec Marc Bibeau si elle souhaitait être nommée à un poste de responsabilité dans une société d'État. Mme Frulla, ancienne ministre libérale provinciale et ancienne députée libérale fédérale, avait perdu ses élections en 2006 comme candidate pour le Parti libéral du Canada. Elle s'était trouvée temporairement sans emploi. Choquée de se faire dire de contacter M. Bibeau, elle a refusé de faire cette démarche. Jointe hier, elle n'a pas voulu commenter cet incident.
La Presse a joint le Parti libéral du Québec, hier, pour savoir si M. Bibeau occupait toujours des fonctions de collecteur de fonds, mais personne n'a donné suite à notre appel.
M. Bibeau est le président de la société à numéro qui est l'actionnaire majoritaire de Schokbéton et des «centres d'achats Beauward». Schokbéton, qui se spécialise dans la fabrication de poutres de béton, a été créée il y a une quarantaine d'années. La firme a participé à la construction du Stade olympique et de nombreux ouvrages privés et publics, notamment d'un barrage hydro-électrique. Les «centres d'achats Beauward» possèdent plusieurs centres commerciaux, dans lesquels sont installés les points de service d'organismes comme la SAAQ.
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Financement du PLQ: Marc Bibeau, à table avec George W. Bush et Jean Charest

André Noël
La Presse
Le premier ministre Jean Charest s'est fait accompagner par un riche entrepreneur de l'industrie de la construction à une réception en l'honneur du président américain George Bush, en 2004, a soutenu hier le député Amir Khadir à l'Assemblée nationale.
«Cet homme est Marc Bibeau, a dit le député de Québec solidaire. Son entreprise, Schokbéton, est le plus grand fournisseur de béton du secteur de la construction. Or, depuis 2003, M. Bibeau exerce, à l'abri des regards, une influence directe sur le premier ministre qui déplaît à plusieurs libéraux.»
Le 30 novembre 2004, ministres et dignitaires politiques canadiens assistaient à une réception en l'honneur de George W. Bush. M. Charest était assis à deux tables de celle du président américain. «Est-il normal qu'on le retrouve, à cette table, en grande familiarité avec nul autre que Marc Bibeau, un vendeur de béton, sans charge officielle? a demandé M. Khadir. Est-ce digne d'une démocratie que ce collecteur de fonds influence des nominations à la tête des sociétés d'État?»
Jean-Marc Fournier, leader du gouvernement et ministre de la Justice, a dit que les questions de M. Khadir étaient basées «sur du vent» et n'avaient pas leur place à l'Assemblée nationale. La question est donc demeurée en suspens: que faisait M. Bibeau aux côtés de M. Charest lors de la visite du président des États-Unis? Joint par La Presse, l'attaché de presse du premier ministre, Hugo D'Amours, a dit qu'il ne connaissait pas la réponse. «Effectivement, M. Bibeau était là, a-t-il dit. Mais ce n'est pas nous qui l'avions invité. C'est le gouvernement fédéral.»
Six autres personnes se trouvaient à la table avec MM. Bibeau et Charest, dont l'ancien ministre fédéral Francis Fox et le ministre fédéral des Transports Jean Lapierre. Lors d'un point de presse, M. Khadir en a rajouté: «Quel est son rôle, ce monsieur qui vient du béton? Quelles sont ses compétences politiques? Pourquoi exerce-t-il une influence dans les nominations au gouvernement?»
Selon M. Khadir, M. Bibeau aurait joué un rôle dans des nominations de présidents de société d'État, peut-être même dans celles de Thierry Vandal comme PDG d'Hydro-Québec, en 2005. «On n'a pas de commentaires à faire sur cette allégation, a dit Guy L'Italien, porte-parole de la société d'État. Le C.V. de M. Vandal témoigne de son expérience et de sa compétence.»
Nous avons laissé des messages à la secrétaire de Marc Bibeau, chez Schokbéton, mais personne ne nous a rappelé. Les relations étroites entre M. Bibeau et M. Charest sont de notoriété publique. Dès 2001, M. Bibeau recevait M. Charest lors d'une «soirée libérale» à sa résidence privée, dans l'ouest de Montréal.
Proche de Charest
M. Bibeau faisait partie du groupe très restreint de personnes que M. Charest avait invitées, à la résidence de son père, pour suivre la soirée électorale à la télévision, le 14 avril 2003. Une photo publiée dans La Tribune de Sherbrooke le montre en compagnie du premier ministre élu, avec une dizaine d'autres personnes, essentiellement des membres de la famille de M. Charest.
Encore dernièrement, M. Charest a confié qu'il connaissait beaucoup mieux Marc Bibeau que d'autres collecteurs de fonds comme Franco Fava et Charles Rondeau, dont il a été question à la commission Bastarache. Pourtant, son nom a été beaucoup moins souvent évoqué à l'Assemblée nationale ou dans les médias.
Le printemps dernier, des libéraux proches de M. Charest soulignaient que seul M. Bibeau pouvait prétendre au titre de «responsable du financement» au PLQ. Sous le sceau de la confidentialité, un ténor libéral disait qu'il avait encore une grande proximité avec M. Charest.
Une source a indiqué à La Presse qu'un membre de l'équipe de M. Charest a déjà conseillé à Liza Frulla de prendre contact avec Marc Bibeau si elle souhaitait être nommée à un poste de responsabilité dans une société d'État. Mme Frulla, ancienne ministre libérale provinciale et ancienne députée libérale fédérale, avait perdu ses élections en 2006 comme candidate pour le Parti libéral du Canada. Elle s'était trouvée temporairement sans emploi. Choquée de se faire dire de contacter M. Bibeau, elle a refusé de faire cette démarche. Jointe hier, elle n'a pas voulu commenter cet incident.
La Presse a joint le Parti libéral du Québec, hier, pour savoir si M. Bibeau occupait toujours des fonctions de collecteur de fonds, mais personne n'a donné suite à notre appel.
M. Bibeau est le président de la société à numéro qui est l'actionnaire majoritaire de Schokbéton et des «centres d'achats Beauward». Schokbéton, qui se spécialise dans la fabrication de poutres de béton, a été créée il y a une quarantaine d'années. La firme a participé à la construction du Stade olympique et de nombreux ouvrages privés et publics, notamment d'un barrage hydro-électrique. Les «centres d'achats Beauward» possèdent plusieurs centres commerciaux, dans lesquels sont installés les points de service d'organismes comme la SAAQ.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Ouais! Les squelettes sortent de tous les placards on dirait...
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
joanna a écrit : Ouais! Les squelettes sortent de tous les placards on dirait...
j'ai l'impression qu'on va en apprendre de plus en plus des trucs du genre!
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Chronique
L’apothéose
Jean-Jacques Samson
12/10/2010 09h18
Les avocats de Me Marc Bellemare, de Jean Charest, du Parti libéral du Québec et du gouvernement s’adresseront bien davantage à la population du Québec dans leurs plaidoiries qu’au commissaire, Michel Bastarache.
Cette commission d’enquête sur le processus de nomination des juges est en effet avant tout une confrontation entre Me Bellemare et le premier ministre. Contrairement à un procès, il s’agit d’un tir au poignet politique, et non juridique, au premier chef pour déterminer qui est un menteur, Charest ou Bellemare.
Cette différence fondamentale devrait se refléter dans les plaidoiries des procureurs. On ne gagne pas l’appui des gens de la rue avec exactement les mêmes techniques que celles utilisées pour convaincre un tribunal.
Stratégie offensive
Inutile de se lancer dans un lancinant exercice visant à répliquer systématiquement à tous les arguments possibles de la partie adverse. Les avocats ont avantage à garder les choses simples et à se rabattre sur deux ou trois points cruciaux.
Par exemple, la tenue ou non d’une rencontre entre Me Bellemare et Jean Charest le 2 septembre 2003, au cours de laquelle l’ex-ministre de la Justice aurait informé son patron des pressions insoutenables qu’il subissait des Franco Fava et autres. Les versions contradictoires des parties sur cet événement précis ont cristallisé l’opinion publique : pour elle, celui qui ment sur ce fait, ment sur tout le reste!
Les avocats du camp Charest s’appuieront sûrement par ailleurs sur divers témoignages pour dépeindre de façon peu flatteuse la personnalité de Me Bellemare et les difficultés de ce dernier, en 2003-2004, à composer dans un univers politico-administratif aussi sensible que celui du ministère de la Justice.
Me André Ryan et Me André Dugas ont d’autre part utilisé depuis le début des audiences la technique éprouvée des admissions d’emblée. Ainsi, le collecteur de fonds Charles Rondeau n’a pas fait mystère, par exemple, de sa vingtaine de visites aux bureaux du premier ministre en quelques mois après l’élection de 2003 et du rôle qu’il a joué auprès de la responsable des nominations politiques, Chantal Landry, dans des centaines de nominations.
Mme Landry a également témoigné avec transparence sur le caractère partisan de son travail, incluant le traitement préparatoire des dossiers de nominations de juges à l’intention de Jean Charest qui, contrairement à ses prédécesseurs, les consultait au même titre que tous les autres. Le ministre Norm MacMillan a reconnu sans détour avoir pistonné le fils d’un ami auprès de Me Bellemare.
L’objectif de cette stratégie était double : banaliser au maximum les interventions partisanes en les présentant comme entrant dans la normalité des choses et gagner en crédibilité en fin de course dans leurs plaidoiries sur les faits qui font l’objet de versions contradictoires.
Me Marc Bellemare entre pour sa part dans cette dernière phase des travaux avec l’appui d’une bonne majorité dans l’opinion publique.
Son avocat, Me Rénald Beaudry, doit pourchasser le camp libéral sur les questions de moralité et d’éthique élastiques. Il aura en plus à rechausser la crédibilité de Me Bellemare qui sera rudement attaquée pendant deux jours.
Trac garanti
La télédiffusion de leur one-man-show ajoutera également au coefficient de difficulté et surtout de stress inhérent à toute plaidoirie. Les avocats-vedettes devant cette commission connaîtront une jouissance professionnelle rarissime et exaltante : plaider en direct à la télévision et ensuite dans les bulletins de nouvelles devant des millions de personnes. Et dire qu’ils seront payés!
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journ ... 91844.html" onclick="window.open(this.href);return false;
L’apothéose
Jean-Jacques Samson
12/10/2010 09h18
Les avocats de Me Marc Bellemare, de Jean Charest, du Parti libéral du Québec et du gouvernement s’adresseront bien davantage à la population du Québec dans leurs plaidoiries qu’au commissaire, Michel Bastarache.
Cette commission d’enquête sur le processus de nomination des juges est en effet avant tout une confrontation entre Me Bellemare et le premier ministre. Contrairement à un procès, il s’agit d’un tir au poignet politique, et non juridique, au premier chef pour déterminer qui est un menteur, Charest ou Bellemare.
Cette différence fondamentale devrait se refléter dans les plaidoiries des procureurs. On ne gagne pas l’appui des gens de la rue avec exactement les mêmes techniques que celles utilisées pour convaincre un tribunal.
Stratégie offensive
Inutile de se lancer dans un lancinant exercice visant à répliquer systématiquement à tous les arguments possibles de la partie adverse. Les avocats ont avantage à garder les choses simples et à se rabattre sur deux ou trois points cruciaux.
Par exemple, la tenue ou non d’une rencontre entre Me Bellemare et Jean Charest le 2 septembre 2003, au cours de laquelle l’ex-ministre de la Justice aurait informé son patron des pressions insoutenables qu’il subissait des Franco Fava et autres. Les versions contradictoires des parties sur cet événement précis ont cristallisé l’opinion publique : pour elle, celui qui ment sur ce fait, ment sur tout le reste!
Les avocats du camp Charest s’appuieront sûrement par ailleurs sur divers témoignages pour dépeindre de façon peu flatteuse la personnalité de Me Bellemare et les difficultés de ce dernier, en 2003-2004, à composer dans un univers politico-administratif aussi sensible que celui du ministère de la Justice.
Me André Ryan et Me André Dugas ont d’autre part utilisé depuis le début des audiences la technique éprouvée des admissions d’emblée. Ainsi, le collecteur de fonds Charles Rondeau n’a pas fait mystère, par exemple, de sa vingtaine de visites aux bureaux du premier ministre en quelques mois après l’élection de 2003 et du rôle qu’il a joué auprès de la responsable des nominations politiques, Chantal Landry, dans des centaines de nominations.
Mme Landry a également témoigné avec transparence sur le caractère partisan de son travail, incluant le traitement préparatoire des dossiers de nominations de juges à l’intention de Jean Charest qui, contrairement à ses prédécesseurs, les consultait au même titre que tous les autres. Le ministre Norm MacMillan a reconnu sans détour avoir pistonné le fils d’un ami auprès de Me Bellemare.
L’objectif de cette stratégie était double : banaliser au maximum les interventions partisanes en les présentant comme entrant dans la normalité des choses et gagner en crédibilité en fin de course dans leurs plaidoiries sur les faits qui font l’objet de versions contradictoires.
Me Marc Bellemare entre pour sa part dans cette dernière phase des travaux avec l’appui d’une bonne majorité dans l’opinion publique.
Son avocat, Me Rénald Beaudry, doit pourchasser le camp libéral sur les questions de moralité et d’éthique élastiques. Il aura en plus à rechausser la crédibilité de Me Bellemare qui sera rudement attaquée pendant deux jours.
Trac garanti
La télédiffusion de leur one-man-show ajoutera également au coefficient de difficulté et surtout de stress inhérent à toute plaidoirie. Les avocats-vedettes devant cette commission connaîtront une jouissance professionnelle rarissime et exaltante : plaider en direct à la télévision et ensuite dans les bulletins de nouvelles devant des millions de personnes. Et dire qu’ils seront payés!
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Publié le 12 octobre 2010 à 11h47 | Mis à jour à 12h03
Le témoignage de Bellemare ne tient pas la route, selon l'avocate du gouvernement

Alexandre Robillard
La Presse Canadienne
L'avocate du gouvernement Suzanne Côté a taillé en pièces, mardi, les allégations de l'ex-ministre de la Justice Marc Bellemare.
Point par point, Mme Côté a tenté de démontrer au commissaire Michel Bastarache que le témoignage de M. Bellemare ne tient pas la route.
Dans sa plaidoirie, Mme Côté a soutenu que la rencontre du 2 septembre 2003, où M. Bellemare soutient avoir informé le premier ministre Jean Charest des pressions qu'il subissait, n'a jamais eu lieu.
Selon l'avocate, même si M. Bellemare a produit son agenda, ce sont les procès verbaux d'une rencontre qui s'est tenue le même soir, à laquelle l'ex-ministre a participé, qui sont les plus crédibles.
Mme Côté a déclaré à la commission que rien n'indique que M. Bellemare a quitté plus tôt cette réunion de militants pour aller rejoindre M. Charest.
L'avocate a aussi expliqué que M. Bellemare n'a subi aucune pression de collecteurs de fonds libéraux, comme il l'a prétendu.
Mme Côté a notamment soutenu que Charles Rondeau, qui a admis avoir fait des représentations, l'avait ultimement déchargé de toute contrainte.
M. Rondeau a affirmé que le juge Michel Simard préférait être promu juge en chef et non juge en chef adjoint.
Selon Mme Côté, M. Rondeau lui a répété cette préférence, mais M. Bellemare a décidé de nommer quand même M. Simard au poste de juge en chef adjoint pour la chambre civile.
L'avocat de M. Bellemare, Rénald Beaudry, sera entendu mardi après-midi.
M. Bellemare soutient que M. Charest lui a ordonné de se soumettre aux demandes de deux collecteurs de fonds du Parti libéral du Québec, qui exerçaient des pressions sur lui concernant la nomination des juges.
M. Charest a catégoriquement nié cette affirmation.
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Le témoignage de Bellemare ne tient pas la route, selon l'avocate du gouvernement

Alexandre Robillard
La Presse Canadienne
L'avocate du gouvernement Suzanne Côté a taillé en pièces, mardi, les allégations de l'ex-ministre de la Justice Marc Bellemare.
Point par point, Mme Côté a tenté de démontrer au commissaire Michel Bastarache que le témoignage de M. Bellemare ne tient pas la route.
Dans sa plaidoirie, Mme Côté a soutenu que la rencontre du 2 septembre 2003, où M. Bellemare soutient avoir informé le premier ministre Jean Charest des pressions qu'il subissait, n'a jamais eu lieu.
Selon l'avocate, même si M. Bellemare a produit son agenda, ce sont les procès verbaux d'une rencontre qui s'est tenue le même soir, à laquelle l'ex-ministre a participé, qui sont les plus crédibles.
Mme Côté a déclaré à la commission que rien n'indique que M. Bellemare a quitté plus tôt cette réunion de militants pour aller rejoindre M. Charest.
L'avocate a aussi expliqué que M. Bellemare n'a subi aucune pression de collecteurs de fonds libéraux, comme il l'a prétendu.
Mme Côté a notamment soutenu que Charles Rondeau, qui a admis avoir fait des représentations, l'avait ultimement déchargé de toute contrainte.
M. Rondeau a affirmé que le juge Michel Simard préférait être promu juge en chef et non juge en chef adjoint.
Selon Mme Côté, M. Rondeau lui a répété cette préférence, mais M. Bellemare a décidé de nommer quand même M. Simard au poste de juge en chef adjoint pour la chambre civile.
L'avocat de M. Bellemare, Rénald Beaudry, sera entendu mardi après-midi.
M. Bellemare soutient que M. Charest lui a ordonné de se soumettre aux demandes de deux collecteurs de fonds du Parti libéral du Québec, qui exerçaient des pressions sur lui concernant la nomination des juges.
M. Charest a catégoriquement nié cette affirmation.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Publié le 12 octobre 2010 à 18h05 | Mis à jour à 19h31
Bellemare injustement accusé, disent ses procureurs

Denis Lessard
La Presse
L'ex-ministre Marc Bellemare a été injustement traité à la commission Bastarache, une opération lancée uniquement pour donner des munitions à Jean Charest dans sa poursuite en libelle, a accusé mardi le procureur de Me Bellemare, Jean François Bertrand.
Clôturant la première des deux journées de plaidoyers, Me Bertrand a durement attaqué la commission transformée rapidement en simulacre de procès devant l'ancien juge de la cour suprême Michel Bastarache.
«Comparez les interrogatoires de tous les autres témoins. On a l'impression qu'on est à la plage, un petit ballon de plage. Allez voir l'interrogatoire de M. Charest», de soutenir Me Bertrand. Quand Marc Bellemare s'est assis pour témoigner «C'est des balles de baseball qu'on lui envoyait. Quand on compare les questions à Me Bellemare et à d'autres témoins c'est un tout autre monde», a-t-il ajouté. Ainsi on n'a pas expertisé d'autres documents que le carton apporté par Me Bellemare.
«J'ai eu l'impression qu'il y avait quelqu'un accusé d'un crime...»
L'ancien sous-ministre George Lalande, le seul à corroborer les dires de l'ex-ministre, a lui aussi eu droit à un contre-interrogatoire musclé de la part «des trois avocats de Jean Charest», a dit Me Bertrand. Pour lui l'avocate du gouvernement, Suzanne Tremblay, et André Dugas, le procureur du PLQ, étaient des prolongements de l'avocat personnel de M. Charest, André Ryan.
«On essayé de démolir la crédibilité de Marc Bellemare et de le faire passer pour le vilain petit canard du gouvernement libéral 2003. Mais la population n'est pas dupe de cette tentative», de lancer Me Bertrand.
Jean Charest avait avantage à ne pas dire la vérité dans son témoignage. «M. Charest est dans le trouble s'il a menti puisque ça signifie la fin de sa carrière politique. Il a tout à gagner à que Me Bellemare soit totalement discrédité. Or, or on doit se réjouir qu'il ait lamentablement échoué dans sa tentative», de lancer l'avocat Bertrand.
Pour lui, Jean Charest avec cette commission d'enquête s'est procuré un avantage indéniable auquel n'ont pas accès les autres citoyens: «une générale» pour alimenter sa poursuite en libelle de 700 000$ déposée contre son ancien ministre.
Déjà l'autre procureur de l'ancien ministre avait ouvert le chemin. «J'ai eu l'impression d'assister à un procès digne de l'inquisition. Il ne manquait que les pinces et les fers rougis au feu», a lancé Rénald Beaudry.
En matinée la procureur du gouvernement Suzanne Côté avait soutenu que le ministre de la Justice avait mis tant de temps à nommer un juge dans le district de Longueuil, qu'il avait dû presser le pas et s'était rabattu sur un juge d'un autre district, Marc Bisson, pour stopper les récriminations du juge en chef et de la bâtonnière locale.
Pour Me Beaudry, au contraire, «fier et à la limite orgueilleux» Marc Bellemare avait tout fait pour éviter de nommer Me Bisson, jusqu'à évoquer l'annulation du concours, évoquée dans les notes du sous-ministre Louis Dionne.
Me Beaudry a aussi défendu la crédibilité de George Lalande, l'ex-sous-ministre qui seul avait corroboré les allégations de Marc Bellemare. Me Lalande est à la retraite et n'a pas d'intérêt à défendre avec sa déposition, alors que les anciens collaborateurs de Marc Bellemare, Michel Gagnon, l'ex-chef de cabinet, et Jacques Tétreault, ancien attaché de presse, sont encore à l'emploi du gouvernement ou peuvent en espérer des contrats, a-t-il expliqué.
«Me Lalande en avait une preuve indépendante. Il a raconté ce qu'il a vécu et il avait ses agendas. C'est l'un des rares qui avait ses agendas...» de relever Me Beaudry.
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Bellemare injustement accusé, disent ses procureurs

Denis Lessard
La Presse
L'ex-ministre Marc Bellemare a été injustement traité à la commission Bastarache, une opération lancée uniquement pour donner des munitions à Jean Charest dans sa poursuite en libelle, a accusé mardi le procureur de Me Bellemare, Jean François Bertrand.
Clôturant la première des deux journées de plaidoyers, Me Bertrand a durement attaqué la commission transformée rapidement en simulacre de procès devant l'ancien juge de la cour suprême Michel Bastarache.
«Comparez les interrogatoires de tous les autres témoins. On a l'impression qu'on est à la plage, un petit ballon de plage. Allez voir l'interrogatoire de M. Charest», de soutenir Me Bertrand. Quand Marc Bellemare s'est assis pour témoigner «C'est des balles de baseball qu'on lui envoyait. Quand on compare les questions à Me Bellemare et à d'autres témoins c'est un tout autre monde», a-t-il ajouté. Ainsi on n'a pas expertisé d'autres documents que le carton apporté par Me Bellemare.
«J'ai eu l'impression qu'il y avait quelqu'un accusé d'un crime...»
L'ancien sous-ministre George Lalande, le seul à corroborer les dires de l'ex-ministre, a lui aussi eu droit à un contre-interrogatoire musclé de la part «des trois avocats de Jean Charest», a dit Me Bertrand. Pour lui l'avocate du gouvernement, Suzanne Tremblay, et André Dugas, le procureur du PLQ, étaient des prolongements de l'avocat personnel de M. Charest, André Ryan.
«On essayé de démolir la crédibilité de Marc Bellemare et de le faire passer pour le vilain petit canard du gouvernement libéral 2003. Mais la population n'est pas dupe de cette tentative», de lancer Me Bertrand.
Jean Charest avait avantage à ne pas dire la vérité dans son témoignage. «M. Charest est dans le trouble s'il a menti puisque ça signifie la fin de sa carrière politique. Il a tout à gagner à que Me Bellemare soit totalement discrédité. Or, or on doit se réjouir qu'il ait lamentablement échoué dans sa tentative», de lancer l'avocat Bertrand.
Pour lui, Jean Charest avec cette commission d'enquête s'est procuré un avantage indéniable auquel n'ont pas accès les autres citoyens: «une générale» pour alimenter sa poursuite en libelle de 700 000$ déposée contre son ancien ministre.
Déjà l'autre procureur de l'ancien ministre avait ouvert le chemin. «J'ai eu l'impression d'assister à un procès digne de l'inquisition. Il ne manquait que les pinces et les fers rougis au feu», a lancé Rénald Beaudry.
En matinée la procureur du gouvernement Suzanne Côté avait soutenu que le ministre de la Justice avait mis tant de temps à nommer un juge dans le district de Longueuil, qu'il avait dû presser le pas et s'était rabattu sur un juge d'un autre district, Marc Bisson, pour stopper les récriminations du juge en chef et de la bâtonnière locale.
Pour Me Beaudry, au contraire, «fier et à la limite orgueilleux» Marc Bellemare avait tout fait pour éviter de nommer Me Bisson, jusqu'à évoquer l'annulation du concours, évoquée dans les notes du sous-ministre Louis Dionne.
Me Beaudry a aussi défendu la crédibilité de George Lalande, l'ex-sous-ministre qui seul avait corroboré les allégations de Marc Bellemare. Me Lalande est à la retraite et n'a pas d'intérêt à défendre avec sa déposition, alors que les anciens collaborateurs de Marc Bellemare, Michel Gagnon, l'ex-chef de cabinet, et Jacques Tétreault, ancien attaché de presse, sont encore à l'emploi du gouvernement ou peuvent en espérer des contrats, a-t-il expliqué.
«Me Lalande en avait une preuve indépendante. Il a raconté ce qu'il a vécu et il avait ses agendas. C'est l'un des rares qui avait ses agendas...» de relever Me Beaudry.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Bien aimé M.Bertrand, il a dit tout haut ce que plusieurs pensent tout bas. Bravo M.Bertrand. 

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Et moi aussi je dis Bravo à Me Bertrand qui n'a pas eu peur de dire ce qu'il pensait de cette commission et de son commissaire et même du procureur.
Si j'avais pu, je lui aurait fait un gros câlin. Belle performance de sa part.
Ce sera moins drôle demain avec l'arrivée de Me Dugas (mon préféré)...
et le fielleux Me Ryan qui attaque fort. Ils vont sortir les gros canons, c'est sûr.
J'ai manqué la plaidoirie de Me Côté. Mon vidéo n'a pas fonctionné. J'étais en &?$%$%? à mon retour.
J'ai dû mal le programmer.



Si j'avais pu, je lui aurait fait un gros câlin. Belle performance de sa part.

Ce sera moins drôle demain avec l'arrivée de Me Dugas (mon préféré)...

J'ai manqué la plaidoirie de Me Côté. Mon vidéo n'a pas fonctionné. J'étais en &?$%$%? à mon retour.

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Si jamais quelqu'un sait où on peut trouver les plaidoiries sur le net, en reprise, pourriez-vous mettre le lien svp






Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Commission Bastarache
Suzanne Côté est une contributrice régulière du PLQ
Mise à jour : 13/10/2010 07h07

Contributrice régulière aux caisses du Parti libéral du Québec (PLQ), Suzanne Côté, avocate du gouvernement à la Commission Bastarache, estime que ce financement ne pose aucun problème particulier.
Entre 2001 et 2008, Me Côté a participé à hauteur de 5 600 $ au Parti libéral du Québec. Son dernier don de 1 000 $ a été enregistré en 2008. «Je n’ai aucun problème avec ça. Quand un ami me sollicite pour des activités, je participe», a-t-elle répondu concernant ce potentiel conflit d’intérêts.
Suzanne Côté a insisté pour dire qu’elle a déjà contribué à la caisse du PQ dans les années 1980, parce que «gaspésienne comme lui, j’admirais René Lévesque». Plus tard, dans les années 2000, elle a également donné de l’argent au Parti libéral du Canada et au Parti conservateur, a-t-elle ajouté.
Au cours de son plaidoyer de mardi, l’avocate a rappelé qu’elle «produit une analyse de la preuve de la façon la plus objective possible même si nous représentons le gouvernement».
Certes, ce même gouvernement doit rester «neutre et impartial», a-t-elle convenu, mais il est de son devoir de «prendre position quant au bien-fondé des allégations, une fois sa propre enquête faite et une fois les auditions terminées».
Mardi, l’avocat de Marc Bellemare, Jean-François Bertrand, a de nouveau tenté de décrédibiliser sa consœur. «Sa plaidoirie est éloquente quant au fait qu’elle représentait Jean Charest», a-t-il ironisé.
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Suzanne Côté est une contributrice régulière du PLQ
Mise à jour : 13/10/2010 07h07

Contributrice régulière aux caisses du Parti libéral du Québec (PLQ), Suzanne Côté, avocate du gouvernement à la Commission Bastarache, estime que ce financement ne pose aucun problème particulier.
Entre 2001 et 2008, Me Côté a participé à hauteur de 5 600 $ au Parti libéral du Québec. Son dernier don de 1 000 $ a été enregistré en 2008. «Je n’ai aucun problème avec ça. Quand un ami me sollicite pour des activités, je participe», a-t-elle répondu concernant ce potentiel conflit d’intérêts.
Suzanne Côté a insisté pour dire qu’elle a déjà contribué à la caisse du PQ dans les années 1980, parce que «gaspésienne comme lui, j’admirais René Lévesque». Plus tard, dans les années 2000, elle a également donné de l’argent au Parti libéral du Canada et au Parti conservateur, a-t-elle ajouté.
Au cours de son plaidoyer de mardi, l’avocate a rappelé qu’elle «produit une analyse de la preuve de la façon la plus objective possible même si nous représentons le gouvernement».
Certes, ce même gouvernement doit rester «neutre et impartial», a-t-elle convenu, mais il est de son devoir de «prendre position quant au bien-fondé des allégations, une fois sa propre enquête faite et une fois les auditions terminées».
Mardi, l’avocat de Marc Bellemare, Jean-François Bertrand, a de nouveau tenté de décrédibiliser sa consœur. «Sa plaidoirie est éloquente quant au fait qu’elle représentait Jean Charest», a-t-il ironisé.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
maitre dugas lui je ne lui ferais pas de calins
il semble tellement narieux je deteste ce genre la
ont dirais qui ri toujours du monde
de toute facon il redis la meme chose de maitre coté en ----
il semble tellement narieux je deteste ce genre la
ont dirais qui ri toujours du monde
de toute facon il redis la meme chose de maitre coté en ----
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Et moi donc...lorsque je dis qu'il est mon préféré, j'ironise. Je ne peux le sentir en peinture celui-là. Je viens d'écouter sa plaidoirie et comme d'habitude, il ne fait que rabaisser Me Bellemare. Après tout, c'est lui l'accusé...puisque ça en prend un. Y a pas à dire, Marc Bellemare est menteur, vantard, incompétent, il a tous les défauts possibles et impossibles.fleurs a écrit : maitre dugas lui je ne lui ferais pas de calins
il semble tellement narieux je deteste ce genre la
ont dirais qui ri toujours du monde
de toute facon il redis la meme chose de maitre coté en ----
C'est le commissaire Bastarache qui doit être content aujourd'hui. Hier, il s'est fait jaser dans le casque...Le pire est passé pour lui. Il peut "dé-stresser" maintenant.

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Je ne crois pas qu'il y ait des reprises. Il y a le résumé, minute par minute, c'est mieux que rien. J'aurais tant aimé entendre l'éloquente Me Suzanne. On dit qu'elle a décortiqué tout le témoignage de Marc Bellemare avec les points et virgules. Et j'ai manqué ça maudite marde...Placeress a écrit : Si jamais quelqu'un sait où on peut trouver les plaidoiries sur le net, en reprise, pourriez-vous mettre le lien svp![]()
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Placeress a écrit : Si jamais quelqu'un sait où on peut trouver les plaidoiries sur le net, en reprise, pourriez-vous mettre le lien svp![]()
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http://www.cepnj.gouv.qc.ca/audiences.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Publié le 13 octobre 2010 à 11h27 | Mis à jour à 12h20
Le PLQ accuse Bellemare de vendetta

Denis Lessard
La Presse
(Québec) La crédibilité de Marc Bellemare a été mise en doute mercredi par l'avocat du Parti libéral du Québec. Selon Me André Dugas, il parait évident que l'ancien ministre de la Justice s'est lancé dans «une vendetta», et voulait sa revanche pour ses réformes avortées et sa campagne désastreuse à la mairie de Québec en 2005.
Pour Me Dugas, pendant toute sa carrière, Me Bellemare a été un plaideur redoutable, un avocat très combatif «presqu'un mâle alpha», a-t-il ironisé. «Et voilà qu'il serait devenu un petit mouton» quand Franco Fava le bailleur de fonds du PLQ, demande des nominations auxquelles il s'oppose?
Il réfute le plaidoyer de l'avocat de l'ex-ministre, Jean François Bertrand, pour qui Marc Bellemare avait été une victime cloué au pilori par la commission. «C'est Marc Bellemare qui a accusé MM. Fava, Rondeau et Charest, ce sont eux les victimes», affirme Me Dugas.
Celui-ci ouvrait cette dernière journée d'audiences publiques de la commission Bastarache qui avaient débuté le 24 août avec la déposition de l'ancien ministre. Il sera suivi en après-midi par Me André Ryan, qui représente le premier ministre Charest.
Pour lui, la nomination de Marc Bisson comme juge à Longueuil s'explique facilement. Le concours avait été ouvert en mars, on était en novembre. La bâtonnière locale et la juge en chef Huguette Saint-Louis le pressait de nommer un magistrat compte tenu de la charge de travail. «Ça foulait aux portes, mais aux portes du Palais de justice» soutient Me Dugas - selon Me Bellemare, Franco Fava lui avait dit que les candidats libéraux étaient nombreux à attendre des emplois, que «ça foulait aux portes» après neuf ans dans l'opposition.
Le ministre Bellemare rencontre le 6 novembre son collègue Norm MacMillan qui vient de dîner avec l'avocat Bisson qui veut être nommé juge. Le ministre vérifie s'il a de l'expérience au criminel et s'il est prêt à déménager. Le lendemain, l'enquête de sécurité sur Marc Bisson est exécutée et est positive. Le choix de Marc Bisson est celui de Marc Bellemare selon le procureur du PLQ.
Pour Me Dugas, la seule corroboration indépendante des faits évoqués par Marc Bellemare vient de l'ex-sous ministre George Lalande. Or elle n'est pas crédible. M. Lalande a expliqué avoir pris des notes lors d'un dîner avec Franco Fava, le 8 juillet. Or, on y aurait parlé selon ces notes de la nomination du juge Gagnon comme juge en chef de la Cour du Québec. Dans une lettre transmise plus d'un mois plus tard au premier ministre Charest, Marc Bellemare ne retient pas ce nom dans une liste de six candidats potentiels.
Le 8 juillet, «on doit constater que la candidature du juge Gagnon n'est pas dans les airs... Si on en croit Me Lalande, M. Fava parle de Gagnon. Cela est une impossibilité de faits», plaide Me Dugas.
Me Lalande aurait au surplus, pris ces notes sur des Post-it devant Franco Fava, «des Post-it minuscules, au restaurant...c'est hautement suspect» soutient l'avocat du PLQ.
Pour l'avocat de Me Lalande, Réjean Lavoie, il est «presque insultant» que l'on traite son client, un fonctionnaire de carrière, de «fabriquant de preuve».
Me Dugas n'est pas plus tendre avec les notes prises sur un carton, un dos de tablette à écrire, par Marc Bellemare. Les seuls passages écrits avec un autre stylo sont, comme par hasard ceux qui sont pertinents aux accusations de Me Bellemare. «Selon les apparences cela a été écrit après. Quand ? en 2010, en 2003 ? On ne le saura jamais».
«Une revanche»
Selon Me Dugas, Marc Bellemare voulait avant tout se venger. «Une revanche parce qu'il est frustré de ne pas avoir sa réforme (des tribunaux administratifs). Pourtant, il avait continué de contribuer au financement du PLQ en 2005 et même envoyé une lettre louangeuse à Jean Charest, une missive qu'il avait tenu à rendre publique.»
Cela pourrait être aussi le désir de prendre sa revanche à l'endroit de Franco Fava et Charles Rondeau qui ont refusé de participer au financement de sa campagne à la mairie de Québec, une aventure qui s'est avérée désastreuse.
Me Bellemare a soutenu qu'il en avait «ras-le-bol de l'industrie de la construction». M. Fava en fait partie, relève l'avocat libéral. «Son motif? On ne le sait pas. Mais c'est une vendetta, c'est clair», soutient-il.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/do ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Le PLQ accuse Bellemare de vendetta

Denis Lessard
La Presse
(Québec) La crédibilité de Marc Bellemare a été mise en doute mercredi par l'avocat du Parti libéral du Québec. Selon Me André Dugas, il parait évident que l'ancien ministre de la Justice s'est lancé dans «une vendetta», et voulait sa revanche pour ses réformes avortées et sa campagne désastreuse à la mairie de Québec en 2005.
Pour Me Dugas, pendant toute sa carrière, Me Bellemare a été un plaideur redoutable, un avocat très combatif «presqu'un mâle alpha», a-t-il ironisé. «Et voilà qu'il serait devenu un petit mouton» quand Franco Fava le bailleur de fonds du PLQ, demande des nominations auxquelles il s'oppose?
Il réfute le plaidoyer de l'avocat de l'ex-ministre, Jean François Bertrand, pour qui Marc Bellemare avait été une victime cloué au pilori par la commission. «C'est Marc Bellemare qui a accusé MM. Fava, Rondeau et Charest, ce sont eux les victimes», affirme Me Dugas.
Celui-ci ouvrait cette dernière journée d'audiences publiques de la commission Bastarache qui avaient débuté le 24 août avec la déposition de l'ancien ministre. Il sera suivi en après-midi par Me André Ryan, qui représente le premier ministre Charest.
Pour lui, la nomination de Marc Bisson comme juge à Longueuil s'explique facilement. Le concours avait été ouvert en mars, on était en novembre. La bâtonnière locale et la juge en chef Huguette Saint-Louis le pressait de nommer un magistrat compte tenu de la charge de travail. «Ça foulait aux portes, mais aux portes du Palais de justice» soutient Me Dugas - selon Me Bellemare, Franco Fava lui avait dit que les candidats libéraux étaient nombreux à attendre des emplois, que «ça foulait aux portes» après neuf ans dans l'opposition.
Le ministre Bellemare rencontre le 6 novembre son collègue Norm MacMillan qui vient de dîner avec l'avocat Bisson qui veut être nommé juge. Le ministre vérifie s'il a de l'expérience au criminel et s'il est prêt à déménager. Le lendemain, l'enquête de sécurité sur Marc Bisson est exécutée et est positive. Le choix de Marc Bisson est celui de Marc Bellemare selon le procureur du PLQ.
Pour Me Dugas, la seule corroboration indépendante des faits évoqués par Marc Bellemare vient de l'ex-sous ministre George Lalande. Or elle n'est pas crédible. M. Lalande a expliqué avoir pris des notes lors d'un dîner avec Franco Fava, le 8 juillet. Or, on y aurait parlé selon ces notes de la nomination du juge Gagnon comme juge en chef de la Cour du Québec. Dans une lettre transmise plus d'un mois plus tard au premier ministre Charest, Marc Bellemare ne retient pas ce nom dans une liste de six candidats potentiels.
Le 8 juillet, «on doit constater que la candidature du juge Gagnon n'est pas dans les airs... Si on en croit Me Lalande, M. Fava parle de Gagnon. Cela est une impossibilité de faits», plaide Me Dugas.
Me Lalande aurait au surplus, pris ces notes sur des Post-it devant Franco Fava, «des Post-it minuscules, au restaurant...c'est hautement suspect» soutient l'avocat du PLQ.
Pour l'avocat de Me Lalande, Réjean Lavoie, il est «presque insultant» que l'on traite son client, un fonctionnaire de carrière, de «fabriquant de preuve».
Me Dugas n'est pas plus tendre avec les notes prises sur un carton, un dos de tablette à écrire, par Marc Bellemare. Les seuls passages écrits avec un autre stylo sont, comme par hasard ceux qui sont pertinents aux accusations de Me Bellemare. «Selon les apparences cela a été écrit après. Quand ? en 2010, en 2003 ? On ne le saura jamais».
«Une revanche»
Selon Me Dugas, Marc Bellemare voulait avant tout se venger. «Une revanche parce qu'il est frustré de ne pas avoir sa réforme (des tribunaux administratifs). Pourtant, il avait continué de contribuer au financement du PLQ en 2005 et même envoyé une lettre louangeuse à Jean Charest, une missive qu'il avait tenu à rendre publique.»
Cela pourrait être aussi le désir de prendre sa revanche à l'endroit de Franco Fava et Charles Rondeau qui ont refusé de participer au financement de sa campagne à la mairie de Québec, une aventure qui s'est avérée désastreuse.
Me Bellemare a soutenu qu'il en avait «ras-le-bol de l'industrie de la construction». M. Fava en fait partie, relève l'avocat libéral. «Son motif? On ne le sait pas. Mais c'est une vendetta, c'est clair», soutient-il.
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Dernière modification par Anya le mer. oct. 13, 2010 3:30 pm, modifié 1 fois.