Trouvé sur un blogue montréalais:
Pourquoi se souvenir quand on peut archiver
— 9/21/2006 01:45:00 PM
J’ai écouté tantôt, pour la première fois, un épisode d’occupation double. C’est une des émissions gratuites sur video on demand. C’était le premier épisode de la troisième saison, si je ne m’abuse et on y présentait les candidates en long et en large.
Marie-Pierre, une des bimbos qui se ridiculise à l'écran, ressemble drôlement à une fille que je connais. Une cliente qui est venue au resto pas plus tard que la semaine passée.
Heureusement, il y a le blog quand la mémoire flanche.
Mes plus fidèles lecteurs s’en souviendront peut-être.
Modelizer
— 10/08/2005 03:58:00 AM
J’aime beaucoup les vendredis à la Pénombre.
Chaque vendredi, une boutique ou un designer de Montréal vient faire un défilé de mode sur la grande table. Conséquence directe, le resto est plein de mannequins.
C’est bien, mais ce n’est pas la fin du monde non plus. Il y a des mannequins tous les soirs à la Pénombre. Ça nous assure au moins le nombre minimal de belles filles pour que le resto soit à la hauteur de sa réputation.
La soirée débute à peine, j’astique des verres dans la section arrière. Le designer et ses mannequins arrivent tranquillement. La section est vide, 50 verres à vin sont déposés sur la table devant moi, j’en ai pour un bout de temps.
De toutes les tables de la section, elles viennent s’asseoir à la table où je suis installé.
J’en connais déjà une, Isabelle. Créature mulâtre surhumaine. Elle était venue au premier défilé de ce designer l’hiver passé. Elle vient souvent au resto depuis.
Une autre mannequin s’assoit juste à côté de moi.
Moi : Salut, je t’ai vu chanter toi!
Elle : Ah oui, bien sûr, au Motel.
Moi : Exact, j’ai même ton CD chez moi, je l’écoute souvent.
Je retourne à mes verres.
Quelques minutes plus tard, une troisième mannequin arrive. Marie-Pierre, celle-là, je m’en souviens. Elle est jeune et elle n’est peut-être pas aussi belle que les deux autres, mais elle déborde de sex appeal. La dernière fois qu’elle était venue, elle m’avait liché le bras.
Et si seulement j’inventais.
Je sortais du bar avec deux mohitos dans les mains et elle m’avait accroché. Faut faire attention Princesse, t’inquiètes je m’en occupe qu’elle m’avait répondu.
Mon moment préféré ce soir était sans doute celui où la jeune mannequin asiatique commence à me parler quand on est debout près de l’ordi.
Elle : C’était bien le défilé ? Est-ce que t’as eu le temps de regarder ?
Moi : Bien sûr, je n’en ai rien manqué.
Elle : Au début, j’étais tellement nerveuse. On a bu pour relaxer et là je suis un peu fucked up, j’ai rien mangé.
Cliché.
Moi : T’avais pas l’air nerveuse, une pro.
Elle, en me serrant dans ses bras : Tu trouves.
Mon patron était tout près, mort de rire.
C’est que nous, serveurs à la Pénombre, avons appris à développer un certain comportement, étant souvent placés dans une telle situation. Et par telle situation, je veux dire quand une fille trop belle pour toi devient incroyablement chaleureuse après quelques martinis lychees. Même si je ne raterai jamais la chance de faire un compliment, je sais rester professionnel. Mon langage non verbal fera croire à n’importe quel client regardant dans ma direction que je suis pris dans le rôle de la mascotte géante sur laquelle les enfants se collent (ou balancent des coups de pied).
C’est super facile. Tu laisses tes mains dans le dos quand la fille t’enlace ou tu gardes simplement tes bras ouverts, sans les refermer sur son dos. Enfin, facile pour un professionnel. Je vous mets aux défis, vous les hommes qui me lisez, de rester impassible quand une mannequin un peu ivre vous serre dans ses bras.
Plus tard dans la soirée. Isabelle, l’être ultime, me parle du défilé.
En terminant, je dis : C’était un plaisir de vous avoir ici. Et même si on doit tous te dire la même chose, tu étais ravissante.
Elle : Ben t’es le premier à me le dire ce soir.
Moi : Il est 21h30. Même à 8h00 ce matin, j’aurais douté être le premier.
Ce qui m’amène à penser au deuxième ou troisième épisode de Sex and the City où le gars explique qu’il est plus facile flirter avec les mannequins. Personne n’ose jamais leur dire qu’elles sont belles, ce sont des mannequins!
Ah oui et tant qu’à y être, dans un autre ordre d’idées, mon chef barman a signé le sein d’une fille.
source: piette.blogspot.com
Marie-Pier mannequin?
Modérateur : Elise-Gisèle
