Star academy au Québec : Fait divers
Modérateur : Elise-Gisèle
-
- Illustre Pie
- Messages : 437
- Inscription : dim. oct. 16, 2005 12:00 am
pour lire la nouvelle sur le site d'Infojeunes
http://www.infosjeunes.com/Star-academy ... 18445.html
http://www.infosjeunes.com/Star-academy ... 18445.html
JOYEUX NOEL ET BONNE ANNÉE 2009!!!!
-
- Illustre Pie
- Messages : 437
- Inscription : dim. oct. 16, 2005 12:00 am
Audrey Trépanier accusée de tentative de meurtre
Audrey Trépanier a été formellement accusée de tentative de meurtre sur son ex-conjoint, lundi, au palais de justice de Montréal.
La jeune aveugle a aussi été accusée d'avoir administré une substance dans un dessein dangereux à son ancien petit ami, lui aussi non-voyant; il s'agirait d'un cocktail de médicaments.
Les événements sont survenus samedi dernier dans un hôtel de la rue Sherbrooke.
Audrey Trépanier va comparaître à nouveau mardi alors que la Couronne va s'opposer à sa remise en liberté.
Ce qui est particulier, c'est qu'elle avait fait part de ses intentions sur Internet il y a quelques mois.
Le jeune homme de 21 ans est allé chercher de l'aide auprès du personnel de l'hôtel. Il ne souffre pas de blessures graves.
Originaire de L'Ancienne-Lorette, la jeune femme avait participé aux auditions de la plus récente édition de Star Académie.
Audrey Trépanier a été formellement accusée de tentative de meurtre sur son ex-conjoint, lundi, au palais de justice de Montréal.
La jeune aveugle a aussi été accusée d'avoir administré une substance dans un dessein dangereux à son ancien petit ami, lui aussi non-voyant; il s'agirait d'un cocktail de médicaments.
Les événements sont survenus samedi dernier dans un hôtel de la rue Sherbrooke.
Audrey Trépanier va comparaître à nouveau mardi alors que la Couronne va s'opposer à sa remise en liberté.
Ce qui est particulier, c'est qu'elle avait fait part de ses intentions sur Internet il y a quelques mois.
Le jeune homme de 21 ans est allé chercher de l'aide auprès du personnel de l'hôtel. Il ne souffre pas de blessures graves.
Originaire de L'Ancienne-Lorette, la jeune femme avait participé aux auditions de la plus récente édition de Star Académie.
https://staracademy-6.actifforum.com/index.forum
Voilà ce qu'elle avait écris
25 octobre
Mon chum m'a largué
MON CHUM M’A LARGUÉ
Eh oui, encore... Putain. Et ce qu’il y a de plus ridicule dans tout ce bordel, c’est que je ne prends jamais l’habitude. Ça frappe, ça marque toujours autant. Je suis trop passionnée, je le sais, il l’est aussi, et je sais bien qu’entre trop passionnés, on se fait souvent, pour ne pas dire toujours mal. Le hic, c’est que les non-passionnés me laissent froide et sèche comme un biscuit trop longtemps oublié sur le comptoir d’un appartement désert. J’aime la passion, je l’aime, que voulez-vous que j’y fasse. Je devrais commencer à le savoir, mais à chaque fois, je me fais piéger. J’aime les romantiques qui achètent des fleurs et qui disent des mots gentils et jolis, mais je vais bientôt commencer à croire Jamil quand il dit que ces personnes cachent souvent une histoire trop sombre, ce qui était le cas de mon Adonis, prise II. Car, vous le savez tous je pense, c’était la deuxième fois que je reprenais le bateau avec cet être venu d’ailleurs, avec cet extra-terrestre qui n’a rien d’un être humain banal, ce petit trésor meurtri qui est si difficile, voire impossible à oublier complètement. Je crois que l’on rencontre une personne comme ça dans notre vie et qu’après, elle nous suit sans arrêt, comme une espèce de fantôme qui s’amuse à foutre le bordel dans vos sentiments. Un fantôme qui vous détruit, vous piétine et vous empêche d’un tas de trucs pour le reste de votre chienne de vie. Nataly, dis-moi que tu me comprends merde! Malheureusement pour moi, j’ai rencontré cette personne très jeune et j’ai peur que mes amours en soient affectés pour le restant de mes jours. Car, et ne m’en voulez pas, j’ai aimé après lui, mais jamais de la même façon, il manquait toujours ce petit quelque chose. Parfois, je me dis que mon plus grand regret dans cette relation, c’est de ne pas l’avoir tué de mes mains. Tué physiquement pour conserver la mémoire intacte. Bien minable constat, je le sais bien, et j’espère sincèrement un jour raviser ma position. Mais je ne veux pas faire comme j’ai fait la première fois : ne pas en parler et tenter d’oublier sur le champ par toutes les manières possible et inimaginables; faire semblant d’être forte alors que je ne le suis pas; ne pas en parler, ne pas pleurer, faire comme si tout allait bien quand non, ça ne va pas bien! Ça ne m’a mené à rien la première fois, à 16 ans, je ne pense pas que ça m’amènerait encore quelquepart à 20. Mais bref, ce qui me fait rougir de colère et de honte dans tout ce merdier, c’est que ça s’est passé exactement comme je pensais que ça se passerait. Je connaissais déjà cet homme, ne l’oubliez pas. Vendredi matin, tout était correct, et vendredi soir, suite à une expérience mystique dans une église mormone, eh oui vous avez bien lu, monsieur est devenu tout confus et pensait peut-être avoir découvert en cette église un sens à sa minable existence. Car oui, elle est minable : pas de réelle famille, pas de réels amis proches de lui à qui parler, des démons intérieurs qui le rongent depuis l’enfance, une incapacité à avoir une relation stable et surtout DURABLE, c’est assez pour qualifier une existence de minable, je crois. Et pas minable conne et sans importance là, minable triste, qui fait pitié, pour laquelle j’ai de la compassion, c’est très différent. Mais bref, de samedi matin à dimanche soir, mon existence n’était pas possible car Adonis changeait d’idée à la vitesse où Jean-Marc Parent nous demandait de flasher nos lumières il y a quelques années. J’ai finalement dû l’accoter au mur dimanche soir, sans quoi je crois qu’on serait encore ensemble, mais entre la vie et la mort. Remy a un grave problème que j’ai aussi : il tombe en amour trop facilement. Mais, contrairement à moi, il ne s’investit pas dans la relation et s’en lasse à une vitesse folle. Il se lasse de tout très vite car il est déjà lassé de lui-même. Tant qu’il ne travaillera pas sur lui, il ne pourra pas rendre quelqu’un totalement heureux. Je souhaite qu’il fasse ce cheminement avant longtemps car, contrairement à ce que j’aurais pu penser, il n’a pas changé d’un poil depuis 4 ans. Je ne regrette pas cette histoire car elle devait arriver. Une synchronicité pas possible s’est opérée et l’histoire devait arriver, c’était écrit dans le ciel avec un néon et je le savais au moins deux mois avant qu’on se voit. Je ne regrette rien, vrai, mais j’ai un goût vraiment amer dans la bouche. Et non, ce n’est plus le goût de la quinzaine de pillules que je me suis foutue dans l’organisme dimanche soir, sachant bien que je ne crèverais jamais avec une si petite dose. Je crois que la mort faisant maintenant partie de moi, j’ai ressenti encore une fois le besoin de m’en approcher dangeureusement. Il faut que je me surveille car je me sais très fragile au suicide. Quand on a cohabité avec la mort, quand on l’a connu, qu’on l’a vécu d’une façon ou d’une autre, qu’on l’a eu comme coloc et amie, elle est toujours très proche, très accessible, très facile à atteindre, toujours prête à nous porter secours. Elle devient une bouée de secours simple, elle devient un refuge dans le malheur. Et j’ai voulu m’y réfugier. Mais bref, tout ça pour dire que le goût amer que j’ai dans la bouche, c’est qu’à cause de cette putain de distance, (qui n’est qu’une cause mineure de notre séparation, je vous le rappelle, ça se change), j’ai encore une fois l’impression de ne pas avoir terminé cette relation complètement, j’ai l’impression d’avoir encore des comptes à régler avec lui, une dernière baise non faite, une dernière crise de larmes et de colère non évacuée. Ça me fait vraiment chier et ça me fout les boules. J’ai peur de retomber encore dans une impasse, ce que fut toute ma vie des dernières années. Je m’étais tellement investie dans cette relation, sachant qu’elle pouvait finir à tout moment, que je me sens maintenant vide. Mais, comme je faisais autrefois, je ne veux pas remplir ce vide de garçons inutiles, qui n’ont rien à m’apporter, d’aventures d’un soir ridicules qui ne feront qu’agraver mon état. J’ai deux amis garçons dont j’aurais vraiment besoin, ne serait-ce que pour ne pas perdre pied et ne pas perdre espoir. Ces deux amis sont un célibataire endurci et mêlé à outrance et un amant que je redécouvre chaque fois qu’on est tous les deux célibataires, ce qui est le cas en ce moment. Mais je sais, il ne faut pas oublier, il faut vivre ça à fond, ce que je n’ai pas fait à 16 ans. Mais je sais dors et déjà que cet amour me laissera à vie une épée en travers de la gorge car il n’aura jamais été réglé en personne, mais toujours d’une façon virtuelle et pathétique. Et je sais aussi très bien que la seconde où il voudra reprendre, que ce soit dans 10 minutes, dans 3 jours ou dans 6 ans, je le reprendrai comme une conne. Ça me désole car c’est aussi la raison pour laquelle je dois arrêter de lui parler, même en amie. On le sait, on se l’est dit dimanche, on retombera toujours en amour chaque fois qu’on se redécouvrira et qu’on sera tous les deux célibataires. Et si lui ne se fait pas confiance, si lui ne travaille pas sur lui et si moi, je ne complète pas ce foutu cheminement de mes deux, ça ne marchera jamais. Ce sera encore et toujours de 2 à 6 mois de gros bonheur sale, de sweet love rose en chewing-gum sucré et délicieux... Et, un matin, il se réveillera confus et me dira qu’il est tout mêlé, qu’il ne comprend plus rien à sa vie, qu’il a besoin de réfléchir, etc. Mon ami que je qualifie de célibataire endurci est un peu dans le même genre, sauf que je crois qu’il a renoncé depuis un bail à faire souffrir les femmes de son entourage. Sans rancune hein mon pote, si tu te reconnais. Alors bref, c’est ma petite histoire. Tout a commencé trop vite et trop bien, ça ne pouvait finir que mal et trop vite aussi. Mais j’ai un cœur d’enfant et je veux, même si ça fait très mal, être naïve et croire encore que l’amour peut fonctionner. J’espère juste qu’un jour, j’aurai une preuve ou du moins, que j’apprendrai à être bien, vraiment bien, sans ami. Que je n’aurai plus ce pincement au cœur en entendant une vedette ou un ami simplement mentionner son chum ou sa blonde dans une conversation XYZ. Je crois que plusieurs filles me comprennent véritablement et là, je pense surtout à Nicole et Nataly que j’ai encouragées pendant ma période de bonheur absolu. Eh ben, les filles, ce sera votre tour! Je ne veux pas faire l’autruche et ne pas en parler, parlez-moi en à outrance si vous voulez, mais ne vous surprenez pas si je vous éclate en larmes au visage. Il faut en parler et je le sais maintenant. Il faut en parler pour accepter, pour oublier même si je sais, ça semble complètement paradoxal. Certaines personnes pensent peut-être que j’y vais fort, je sais, j’ai vécu une chose pire que ça le 29 juin 2004. Cette chose m’a appris à perdre un ami sans trop de douleur trop intense, mais perdre un amour dans ma situation de personne non-voyante, c’est aussi très différent. Car les gars voyants s’intéressent rarement à nous, arrêtons de rêver et de trop croire, c’est vrai bordel. Donc, on se demande si on a passé toute la communauté ou si il en reste encore des intéressants qu’on a pas rencontré!! Ça peut sembler pathétique et ghettoïsant comme mentalité, mais c’est souvent la réalité. Eh ben coudonc, soyons totalement honnêtes, je suis encore une femme dans cette société et avouez quand même qu’on voit beaucoup plus d’hommes non-voyants avec des femmes voyantes que le contraire. C’est dans la mentalité de l’homme, de l’être humain et ça ne changera sûrement pas de si tôt.
Voilà, c’était mon explication, mon histoire. Désolée à ceux que j’ai pu effrayer par cette histoire d’assassinat, mais je crois qu’on a tous une violence en nous et qu’il faut juste l’accepter et se surveiller.
Merci d’avoir lu mes délirs à ceux qui ont toffé jusqu’à la fin!
Je finirais par cette phrase de ma grande chum Nancy qui m’a particulièrement émue hier : « Audrey, même si on est aveugles, on finira par voir la lumière au bout du tunnel.
SOURCE:
http://spaces.msn.com/members/leblogaud ... c=#toppage
25 octobre
Mon chum m'a largué
MON CHUM M’A LARGUÉ
Eh oui, encore... Putain. Et ce qu’il y a de plus ridicule dans tout ce bordel, c’est que je ne prends jamais l’habitude. Ça frappe, ça marque toujours autant. Je suis trop passionnée, je le sais, il l’est aussi, et je sais bien qu’entre trop passionnés, on se fait souvent, pour ne pas dire toujours mal. Le hic, c’est que les non-passionnés me laissent froide et sèche comme un biscuit trop longtemps oublié sur le comptoir d’un appartement désert. J’aime la passion, je l’aime, que voulez-vous que j’y fasse. Je devrais commencer à le savoir, mais à chaque fois, je me fais piéger. J’aime les romantiques qui achètent des fleurs et qui disent des mots gentils et jolis, mais je vais bientôt commencer à croire Jamil quand il dit que ces personnes cachent souvent une histoire trop sombre, ce qui était le cas de mon Adonis, prise II. Car, vous le savez tous je pense, c’était la deuxième fois que je reprenais le bateau avec cet être venu d’ailleurs, avec cet extra-terrestre qui n’a rien d’un être humain banal, ce petit trésor meurtri qui est si difficile, voire impossible à oublier complètement. Je crois que l’on rencontre une personne comme ça dans notre vie et qu’après, elle nous suit sans arrêt, comme une espèce de fantôme qui s’amuse à foutre le bordel dans vos sentiments. Un fantôme qui vous détruit, vous piétine et vous empêche d’un tas de trucs pour le reste de votre chienne de vie. Nataly, dis-moi que tu me comprends merde! Malheureusement pour moi, j’ai rencontré cette personne très jeune et j’ai peur que mes amours en soient affectés pour le restant de mes jours. Car, et ne m’en voulez pas, j’ai aimé après lui, mais jamais de la même façon, il manquait toujours ce petit quelque chose. Parfois, je me dis que mon plus grand regret dans cette relation, c’est de ne pas l’avoir tué de mes mains. Tué physiquement pour conserver la mémoire intacte. Bien minable constat, je le sais bien, et j’espère sincèrement un jour raviser ma position. Mais je ne veux pas faire comme j’ai fait la première fois : ne pas en parler et tenter d’oublier sur le champ par toutes les manières possible et inimaginables; faire semblant d’être forte alors que je ne le suis pas; ne pas en parler, ne pas pleurer, faire comme si tout allait bien quand non, ça ne va pas bien! Ça ne m’a mené à rien la première fois, à 16 ans, je ne pense pas que ça m’amènerait encore quelquepart à 20. Mais bref, ce qui me fait rougir de colère et de honte dans tout ce merdier, c’est que ça s’est passé exactement comme je pensais que ça se passerait. Je connaissais déjà cet homme, ne l’oubliez pas. Vendredi matin, tout était correct, et vendredi soir, suite à une expérience mystique dans une église mormone, eh oui vous avez bien lu, monsieur est devenu tout confus et pensait peut-être avoir découvert en cette église un sens à sa minable existence. Car oui, elle est minable : pas de réelle famille, pas de réels amis proches de lui à qui parler, des démons intérieurs qui le rongent depuis l’enfance, une incapacité à avoir une relation stable et surtout DURABLE, c’est assez pour qualifier une existence de minable, je crois. Et pas minable conne et sans importance là, minable triste, qui fait pitié, pour laquelle j’ai de la compassion, c’est très différent. Mais bref, de samedi matin à dimanche soir, mon existence n’était pas possible car Adonis changeait d’idée à la vitesse où Jean-Marc Parent nous demandait de flasher nos lumières il y a quelques années. J’ai finalement dû l’accoter au mur dimanche soir, sans quoi je crois qu’on serait encore ensemble, mais entre la vie et la mort. Remy a un grave problème que j’ai aussi : il tombe en amour trop facilement. Mais, contrairement à moi, il ne s’investit pas dans la relation et s’en lasse à une vitesse folle. Il se lasse de tout très vite car il est déjà lassé de lui-même. Tant qu’il ne travaillera pas sur lui, il ne pourra pas rendre quelqu’un totalement heureux. Je souhaite qu’il fasse ce cheminement avant longtemps car, contrairement à ce que j’aurais pu penser, il n’a pas changé d’un poil depuis 4 ans. Je ne regrette pas cette histoire car elle devait arriver. Une synchronicité pas possible s’est opérée et l’histoire devait arriver, c’était écrit dans le ciel avec un néon et je le savais au moins deux mois avant qu’on se voit. Je ne regrette rien, vrai, mais j’ai un goût vraiment amer dans la bouche. Et non, ce n’est plus le goût de la quinzaine de pillules que je me suis foutue dans l’organisme dimanche soir, sachant bien que je ne crèverais jamais avec une si petite dose. Je crois que la mort faisant maintenant partie de moi, j’ai ressenti encore une fois le besoin de m’en approcher dangeureusement. Il faut que je me surveille car je me sais très fragile au suicide. Quand on a cohabité avec la mort, quand on l’a connu, qu’on l’a vécu d’une façon ou d’une autre, qu’on l’a eu comme coloc et amie, elle est toujours très proche, très accessible, très facile à atteindre, toujours prête à nous porter secours. Elle devient une bouée de secours simple, elle devient un refuge dans le malheur. Et j’ai voulu m’y réfugier. Mais bref, tout ça pour dire que le goût amer que j’ai dans la bouche, c’est qu’à cause de cette putain de distance, (qui n’est qu’une cause mineure de notre séparation, je vous le rappelle, ça se change), j’ai encore une fois l’impression de ne pas avoir terminé cette relation complètement, j’ai l’impression d’avoir encore des comptes à régler avec lui, une dernière baise non faite, une dernière crise de larmes et de colère non évacuée. Ça me fait vraiment chier et ça me fout les boules. J’ai peur de retomber encore dans une impasse, ce que fut toute ma vie des dernières années. Je m’étais tellement investie dans cette relation, sachant qu’elle pouvait finir à tout moment, que je me sens maintenant vide. Mais, comme je faisais autrefois, je ne veux pas remplir ce vide de garçons inutiles, qui n’ont rien à m’apporter, d’aventures d’un soir ridicules qui ne feront qu’agraver mon état. J’ai deux amis garçons dont j’aurais vraiment besoin, ne serait-ce que pour ne pas perdre pied et ne pas perdre espoir. Ces deux amis sont un célibataire endurci et mêlé à outrance et un amant que je redécouvre chaque fois qu’on est tous les deux célibataires, ce qui est le cas en ce moment. Mais je sais, il ne faut pas oublier, il faut vivre ça à fond, ce que je n’ai pas fait à 16 ans. Mais je sais dors et déjà que cet amour me laissera à vie une épée en travers de la gorge car il n’aura jamais été réglé en personne, mais toujours d’une façon virtuelle et pathétique. Et je sais aussi très bien que la seconde où il voudra reprendre, que ce soit dans 10 minutes, dans 3 jours ou dans 6 ans, je le reprendrai comme une conne. Ça me désole car c’est aussi la raison pour laquelle je dois arrêter de lui parler, même en amie. On le sait, on se l’est dit dimanche, on retombera toujours en amour chaque fois qu’on se redécouvrira et qu’on sera tous les deux célibataires. Et si lui ne se fait pas confiance, si lui ne travaille pas sur lui et si moi, je ne complète pas ce foutu cheminement de mes deux, ça ne marchera jamais. Ce sera encore et toujours de 2 à 6 mois de gros bonheur sale, de sweet love rose en chewing-gum sucré et délicieux... Et, un matin, il se réveillera confus et me dira qu’il est tout mêlé, qu’il ne comprend plus rien à sa vie, qu’il a besoin de réfléchir, etc. Mon ami que je qualifie de célibataire endurci est un peu dans le même genre, sauf que je crois qu’il a renoncé depuis un bail à faire souffrir les femmes de son entourage. Sans rancune hein mon pote, si tu te reconnais. Alors bref, c’est ma petite histoire. Tout a commencé trop vite et trop bien, ça ne pouvait finir que mal et trop vite aussi. Mais j’ai un cœur d’enfant et je veux, même si ça fait très mal, être naïve et croire encore que l’amour peut fonctionner. J’espère juste qu’un jour, j’aurai une preuve ou du moins, que j’apprendrai à être bien, vraiment bien, sans ami. Que je n’aurai plus ce pincement au cœur en entendant une vedette ou un ami simplement mentionner son chum ou sa blonde dans une conversation XYZ. Je crois que plusieurs filles me comprennent véritablement et là, je pense surtout à Nicole et Nataly que j’ai encouragées pendant ma période de bonheur absolu. Eh ben, les filles, ce sera votre tour! Je ne veux pas faire l’autruche et ne pas en parler, parlez-moi en à outrance si vous voulez, mais ne vous surprenez pas si je vous éclate en larmes au visage. Il faut en parler et je le sais maintenant. Il faut en parler pour accepter, pour oublier même si je sais, ça semble complètement paradoxal. Certaines personnes pensent peut-être que j’y vais fort, je sais, j’ai vécu une chose pire que ça le 29 juin 2004. Cette chose m’a appris à perdre un ami sans trop de douleur trop intense, mais perdre un amour dans ma situation de personne non-voyante, c’est aussi très différent. Car les gars voyants s’intéressent rarement à nous, arrêtons de rêver et de trop croire, c’est vrai bordel. Donc, on se demande si on a passé toute la communauté ou si il en reste encore des intéressants qu’on a pas rencontré!! Ça peut sembler pathétique et ghettoïsant comme mentalité, mais c’est souvent la réalité. Eh ben coudonc, soyons totalement honnêtes, je suis encore une femme dans cette société et avouez quand même qu’on voit beaucoup plus d’hommes non-voyants avec des femmes voyantes que le contraire. C’est dans la mentalité de l’homme, de l’être humain et ça ne changera sûrement pas de si tôt.
Voilà, c’était mon explication, mon histoire. Désolée à ceux que j’ai pu effrayer par cette histoire d’assassinat, mais je crois qu’on a tous une violence en nous et qu’il faut juste l’accepter et se surveiller.
Merci d’avoir lu mes délirs à ceux qui ont toffé jusqu’à la fin!
Je finirais par cette phrase de ma grande chum Nancy qui m’a particulièrement émue hier : « Audrey, même si on est aveugles, on finira par voir la lumière au bout du tunnel.
SOURCE:
http://spaces.msn.com/members/leblogaud ... c=#toppage
SVP voter pour Ély ici
https://hitmusic.site.voila.fr/pages.htm/singlestarac5.html
C’est troublant. On se demande dans de telles circonstances qu’est-ce qui vient tant nous chercher! Le fait qu’elle nous soit familière, qu’elle soit venue à nous par le canal artistique, qu’elle nous ait fait rêver, donne du contraste à toute la dimension de notre évaluation.
On est dans la coupure de deux mondes. Entre avant et après et c’est tranchant. C’est coupant, et ca blesse. Mais on va s’habituer maintenant de la voir d’un autre œil.
C’est aussi la levée du voile sur l’univers secret d’une souffrance humaine, l’âme d’Audrey. Et cela lance un message. Chez chacun de nous, il y a des jardins secrets parsemées roses et d’épines. Mais la question est celle-ci! Est-ce le comble de l’égoisme de vouloir tuer le sujet de notre amour sous prétexte de sa petite souffrance. Est-ce cela l’amour, tuer l’autre? Poser la question suggère la réponse!
Alors on est peut-être ici devant un cas patent psychosomatique. Le fait de penser et de repenser son dessein futur porte aux actes. Mon ancienne blonde avait un frère qui pendant une couple d’année cumulait sa souffrance intérieure. On le savait. Et un beau jour il tua sa femme et se suicida. C’est égoiste et narcissique.
Y a-t-il des circonstances atténuantes? Versons plutôt une larme sur cette triste histoire! --Message edité par ploloto le 2006-01-09 21:57:42--
On est dans la coupure de deux mondes. Entre avant et après et c’est tranchant. C’est coupant, et ca blesse. Mais on va s’habituer maintenant de la voir d’un autre œil.
C’est aussi la levée du voile sur l’univers secret d’une souffrance humaine, l’âme d’Audrey. Et cela lance un message. Chez chacun de nous, il y a des jardins secrets parsemées roses et d’épines. Mais la question est celle-ci! Est-ce le comble de l’égoisme de vouloir tuer le sujet de notre amour sous prétexte de sa petite souffrance. Est-ce cela l’amour, tuer l’autre? Poser la question suggère la réponse!
Alors on est peut-être ici devant un cas patent psychosomatique. Le fait de penser et de repenser son dessein futur porte aux actes. Mon ancienne blonde avait un frère qui pendant une couple d’année cumulait sa souffrance intérieure. On le savait. Et un beau jour il tua sa femme et se suicida. C’est égoiste et narcissique.
Y a-t-il des circonstances atténuantes? Versons plutôt une larme sur cette triste histoire! --Message edité par ploloto le 2006-01-09 21:57:42--