Wilfred dans le cahier Weekend d'aujourd'hui
Ah caline! J'aurais dont du le prendre à la job de ma soeurrr!!
Blogue - Statut: Étudiant
Bonne action: une pierre, deux coups
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Le vendredi 21 mars 2008
Wilfred Le Bouthillier: un Acadien dans la ville
Wilfred Le Bouthillier promène une version acoustique de son spectacle depuis l’été dernier, depuis qu’il a fait la tournée des petites salles du ROSEQ. L’homme y a retrouvé l’artiste d’avant le big-bang.
Wilfred Le Bouthillier venait à peine de se voir attribuer son numéro dans le 514. L’Acadien errait dans le Mile-End quand la synagogue du coin s’est mise à se vider. «Les Juifs hassidiques, je pensais qu’ils n’existait que dans les films, qu’ils étaient une création de l’esprit de Louis de Funès. Je me croyais vraiment en plein tournage d’un remake de Rabbi Jacob avant de comprendre que j’étais dans le champ.»
Ou qu’il était très loin d’un champ, justement. Que même si Montréal est une grande île trempée dans l’eau, elle se trouve loin en titi de son bord de mer.
Le natif de Tracadie-Sheila n’a pas à s’excuser d’avoir vu, dans sa vie, plus de méduses séchées au soleil que de représentants de la diaspora. Il partait de loin. De dix heures de voiture en roulant sur le champignon.
Depuis cette anecdote, il s’est fondu dans sa vie montréalaise, s’est habitué aux parfums des tuyaux d’échappement au lieu de Homard mature no 5. On sent tout de même que ses racines ne sont pas encore fixées dans le fleuve de macadam. On l’avait senti quand, à Tout le monde en parle, il y a deux ans, la marée avait monté dans ses yeux en évoquant sa péninsule natale.
Pour s’aider, il a dû trouver une utilité à la métropole.
«Ma raison d’être à Montréal est de travailler, alors je travaille! Je ne fais que ça! Contrairement aux gens qui pensent qu’il y a plus de distractions qu’en campagne, je n’ai pas de difficulté à m’isoler, à entrer dans ma bulle et à gratter ma guitare pendant des heures.»
«J’ai maintenant deux vies, desquelles j’ai autant besoin. Au Nouveau-Brunswick, je ne tiens pas en place. Je suis toujours en ski, en motoneige ou à un souper. On peut être 15 chums autour de la table. J’y vais donc pour m’aérer, pour m’inspirer, et je reviens à mon appartement pour mettre ça sur papier.»
Il a eu à s’isoler encore plus ces derniers mois, puisqu’il a composé l’essentiel de son troisième album, dont la sortie aura lieu cet automne, deux ans et demi après Poussières. Et plutôt que de laisser sa plume se faire ramasser par le fort courant de la métropole, il s’est laissé inspiré par le petit bout du monde qu’il s’y est recréé. La grandeur de la ville l’a ramené à son entourage immédiat. À sa blonde, son garçon...
«C’est ma vie, ça. Je me suis rendu compte que je n’avais pas écrit beaucoup de chansons d’amour. Je le sentais maintenant, explique le chanteur, encore à l’étape de la préproduction. Je n’ai pas écrit de chanson sur mon enfant, mais sa présence est partout entre les lignes. Je ne me pensais tellement pas prêt. Dans ma tête, j’étais encore un enfant. Avec lui, le temps s’arrête.»
À 30 ans moins un mois, Wilfred s’affirme dans la création plus qu’avant. A appris à prendre sa place, comme il a appris à le faire sur les trottoirs de la métropole. Ayant coarrangé Poussières, il signe la mise en scène du spectacle acoustique qu’il tourne depuis l’été dernier. «Au terme de ma carrière, je veux être fier des choix que j’aurai faits.»
Puisqu’il n’a pas obtenu de certification quadruple platine, certaines langues bien pendues pourraient rétorquer que le terme de sa carrière viendra vite. «Oui, j’ai vendu 200 000 copies de mon premier album pour la personne que j’étais. Mais je suis aussi fier des 25 000 copies que j’ai vendu de Poussières pour l’artiste que je suis.»
Plus grand exploit encore est d’accorder une entrevue et d’avoir suffisamment de choses à dire pour que les mots Star et Académie ne se pointent qu’au dernier paragraphe.
Pour un Acadien perdu dans son 514, l’air est là.
Vous voulez y aller?
Wilfred Le Bouthillier
Au Zénith de Lac-Mégantic
Vendredi soir
Au Vieux Clocher de Sherbrooke
Samedi, à 20 h 30
Wilfred Le Bouthillier: un Acadien dans la ville
Wilfred Le Bouthillier promène une version acoustique de son spectacle depuis l’été dernier, depuis qu’il a fait la tournée des petites salles du ROSEQ. L’homme y a retrouvé l’artiste d’avant le big-bang.
Wilfred Le Bouthillier venait à peine de se voir attribuer son numéro dans le 514. L’Acadien errait dans le Mile-End quand la synagogue du coin s’est mise à se vider. «Les Juifs hassidiques, je pensais qu’ils n’existait que dans les films, qu’ils étaient une création de l’esprit de Louis de Funès. Je me croyais vraiment en plein tournage d’un remake de Rabbi Jacob avant de comprendre que j’étais dans le champ.»
Ou qu’il était très loin d’un champ, justement. Que même si Montréal est une grande île trempée dans l’eau, elle se trouve loin en titi de son bord de mer.
Le natif de Tracadie-Sheila n’a pas à s’excuser d’avoir vu, dans sa vie, plus de méduses séchées au soleil que de représentants de la diaspora. Il partait de loin. De dix heures de voiture en roulant sur le champignon.
Depuis cette anecdote, il s’est fondu dans sa vie montréalaise, s’est habitué aux parfums des tuyaux d’échappement au lieu de Homard mature no 5. On sent tout de même que ses racines ne sont pas encore fixées dans le fleuve de macadam. On l’avait senti quand, à Tout le monde en parle, il y a deux ans, la marée avait monté dans ses yeux en évoquant sa péninsule natale.
Pour s’aider, il a dû trouver une utilité à la métropole.
«Ma raison d’être à Montréal est de travailler, alors je travaille! Je ne fais que ça! Contrairement aux gens qui pensent qu’il y a plus de distractions qu’en campagne, je n’ai pas de difficulté à m’isoler, à entrer dans ma bulle et à gratter ma guitare pendant des heures.»
«J’ai maintenant deux vies, desquelles j’ai autant besoin. Au Nouveau-Brunswick, je ne tiens pas en place. Je suis toujours en ski, en motoneige ou à un souper. On peut être 15 chums autour de la table. J’y vais donc pour m’aérer, pour m’inspirer, et je reviens à mon appartement pour mettre ça sur papier.»
Il a eu à s’isoler encore plus ces derniers mois, puisqu’il a composé l’essentiel de son troisième album, dont la sortie aura lieu cet automne, deux ans et demi après Poussières. Et plutôt que de laisser sa plume se faire ramasser par le fort courant de la métropole, il s’est laissé inspiré par le petit bout du monde qu’il s’y est recréé. La grandeur de la ville l’a ramené à son entourage immédiat. À sa blonde, son garçon...
«C’est ma vie, ça. Je me suis rendu compte que je n’avais pas écrit beaucoup de chansons d’amour. Je le sentais maintenant, explique le chanteur, encore à l’étape de la préproduction. Je n’ai pas écrit de chanson sur mon enfant, mais sa présence est partout entre les lignes. Je ne me pensais tellement pas prêt. Dans ma tête, j’étais encore un enfant. Avec lui, le temps s’arrête.»
À 30 ans moins un mois, Wilfred s’affirme dans la création plus qu’avant. A appris à prendre sa place, comme il a appris à le faire sur les trottoirs de la métropole. Ayant coarrangé Poussières, il signe la mise en scène du spectacle acoustique qu’il tourne depuis l’été dernier. «Au terme de ma carrière, je veux être fier des choix que j’aurai faits.»
Puisqu’il n’a pas obtenu de certification quadruple platine, certaines langues bien pendues pourraient rétorquer que le terme de sa carrière viendra vite. «Oui, j’ai vendu 200 000 copies de mon premier album pour la personne que j’étais. Mais je suis aussi fier des 25 000 copies que j’ai vendu de Poussières pour l’artiste que je suis.»
Plus grand exploit encore est d’accorder une entrevue et d’avoir suffisamment de choses à dire pour que les mots Star et Académie ne se pointent qu’au dernier paragraphe.
Pour un Acadien perdu dans son 514, l’air est là.
Vous voulez y aller?
Wilfred Le Bouthillier
Au Zénith de Lac-Mégantic
Vendredi soir
Au Vieux Clocher de Sherbrooke
Samedi, à 20 h 30
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Très bien cette article.
J'aime beaucoup;
«Oui, j’ai vendu 200 000 copies de mon premier album pour la personne que j’étais. Mais je suis aussi fier des 25 000 copies que j’ai vendu de Poussières pour l’artiste que je suis.»
Plus grand exploit encore est d’accorder une entrevue et d’avoir suffisamment de choses à dire pour que les mots Star et Académie ne se pointent qu’au dernier paragraphe.
Wilfred est hot et j'espere vraiment que tout va bien pour lui
J'aime beaucoup;
«Oui, j’ai vendu 200 000 copies de mon premier album pour la personne que j’étais. Mais je suis aussi fier des 25 000 copies que j’ai vendu de Poussières pour l’artiste que je suis.»
Plus grand exploit encore est d’accorder une entrevue et d’avoir suffisamment de choses à dire pour que les mots Star et Académie ne se pointent qu’au dernier paragraphe.
Wilfred est hot et j'espere vraiment que tout va bien pour lui
merci...
je l'adore et j'ai acheté son dernier disque.et je vais acheté le prochain c'est certain.bravo wilfred continue pour ta passion que tu nous donnes.
je l'adore et j'ai acheté son dernier disque.et je vais acheté le prochain c'est certain.bravo wilfred continue pour ta passion que tu nous donnes.
2010: j'ai pris la plus grande décision qui a changer mon existence.
2011: J'ai réussit a faire des choses pour moi et ma famille
2012: je vais réaliser mes rêves pour moi.
2011: J'ai réussit a faire des choses pour moi et ma famille
2012: je vais réaliser mes rêves pour moi.
Citation :WILFRED LE BOUTHILLIER
Simplicité volontaire
Bruno Lapointe
Le Journal de Montréal
23-03-2008 | 05h00
Wilfred Le Bouthillier sort de sa période d’écriture pour remonter sur les planches le temps de quelques spectacles. « Il n’y a rien comme le feeling d’être sur scène », confie le chanteur, qui se produira au Gesù vendredi soir.
© Photo Luc Laforce, Le Journal de Montréal
Wilfred Le Bouthillier, au Gesù vendredi soir.
Pour l’occasion, Wilfred Le Bouthillier revisite son propre répertoire, mais sans artifice. Le chanteur opté pour une formule acoustique, plus intime.
Mais qui dit acoustique ne dit pas nécessairement plus simple: il a dû se prêter une longue période de préparation afin de relever le défi de la simplicité.
« Dans un spectacle acoustique, le danger est que toutes les chansons finissent par se ressembler. Moins on a d’instruments, plus on est limité dans notre sonorité», explique-t-il.
L’ÂME D’UNE SALLE
Il sera donc entouré de rien de plus qu’une poignée de musiciens lorsqu’il montera sur scène vendredi soir. Wilfred avoue d’ailleurs se sentir plus à l’aise dans des spectacles plus intimes et dans des salles telles que celle du Gesù.
« Quand je suis entré dans cette salle la première fois, j’ai tout de suite senti une âme, une ambiance spéciale», relate-t-il.
Il pourra s’imprégner de ce sentiment afin de se rapprocher de ses fans au cours de la soirée de vendredi. Après avoir fait de grandes salles, notamment le Centre Bell il y a quelque temps, Wilfred Le Bouthillier change la dynamique.
« Quand on se retrouve sur une grande scène entouré de musiciens, on doit conserver un certain niveau d’énergie. Donc, on enchaîne les chansons et on ne s’attarde pas à parler avec le public. Mais là je peux me faire plaisir ; j’en profite pour expliquer chaque chanson et pour discuter avec mes fans. C’est très interactif», explique-t-il.
SUIVRE SON PUBLIC
En 2003, tout le Québec succombé au charme d’un pêcheur débarqué tout droit du Nouveau-Brunswick pour participer à Star Académie.
Cinq années plus tard, Wilfred Le Bouthillier continue à connaître le succès, mais demeure bien conscient que son public changé.
« À l’époque, beaucoup de jeunes garçons me suivaient, j’étais devenu un modèle pour eux. Ils s’ha billaient et se peignaient comme moi ; c’était très mignon. Mais ceux qui avaient environ huit ans l’époque sont aujourd’hui devenus adolescents. Et ma musique n’est plus assez cool pour eux », lance le chanteur en souriant.
Au fil des années, il a donc pris connaissance de ce phénomène et s’est alors tourné vers un public plus stable.
Loin de lui l’idée de regarder de haut les jeunes mélomanes, il garde en tête que les goûts musicaux des adolescents ont tendance à fluctuer.
« Je concentre mes énergies vers les gens qui vont me permettre de faire ce métier jusqu’à la fin de mes jours », conclut Wilfred Le Bouthillier, tout sourire.
source:
http://www2.canoe.com/divertissement/mu ... 6-jdm.html
Simplicité volontaire
Bruno Lapointe
Le Journal de Montréal
23-03-2008 | 05h00
Wilfred Le Bouthillier sort de sa période d’écriture pour remonter sur les planches le temps de quelques spectacles. « Il n’y a rien comme le feeling d’être sur scène », confie le chanteur, qui se produira au Gesù vendredi soir.
© Photo Luc Laforce, Le Journal de Montréal
Wilfred Le Bouthillier, au Gesù vendredi soir.
Pour l’occasion, Wilfred Le Bouthillier revisite son propre répertoire, mais sans artifice. Le chanteur opté pour une formule acoustique, plus intime.
Mais qui dit acoustique ne dit pas nécessairement plus simple: il a dû se prêter une longue période de préparation afin de relever le défi de la simplicité.
« Dans un spectacle acoustique, le danger est que toutes les chansons finissent par se ressembler. Moins on a d’instruments, plus on est limité dans notre sonorité», explique-t-il.
L’ÂME D’UNE SALLE
Il sera donc entouré de rien de plus qu’une poignée de musiciens lorsqu’il montera sur scène vendredi soir. Wilfred avoue d’ailleurs se sentir plus à l’aise dans des spectacles plus intimes et dans des salles telles que celle du Gesù.
« Quand je suis entré dans cette salle la première fois, j’ai tout de suite senti une âme, une ambiance spéciale», relate-t-il.
Il pourra s’imprégner de ce sentiment afin de se rapprocher de ses fans au cours de la soirée de vendredi. Après avoir fait de grandes salles, notamment le Centre Bell il y a quelque temps, Wilfred Le Bouthillier change la dynamique.
« Quand on se retrouve sur une grande scène entouré de musiciens, on doit conserver un certain niveau d’énergie. Donc, on enchaîne les chansons et on ne s’attarde pas à parler avec le public. Mais là je peux me faire plaisir ; j’en profite pour expliquer chaque chanson et pour discuter avec mes fans. C’est très interactif», explique-t-il.
SUIVRE SON PUBLIC
En 2003, tout le Québec succombé au charme d’un pêcheur débarqué tout droit du Nouveau-Brunswick pour participer à Star Académie.
Cinq années plus tard, Wilfred Le Bouthillier continue à connaître le succès, mais demeure bien conscient que son public changé.
« À l’époque, beaucoup de jeunes garçons me suivaient, j’étais devenu un modèle pour eux. Ils s’ha billaient et se peignaient comme moi ; c’était très mignon. Mais ceux qui avaient environ huit ans l’époque sont aujourd’hui devenus adolescents. Et ma musique n’est plus assez cool pour eux », lance le chanteur en souriant.
Au fil des années, il a donc pris connaissance de ce phénomène et s’est alors tourné vers un public plus stable.
Loin de lui l’idée de regarder de haut les jeunes mélomanes, il garde en tête que les goûts musicaux des adolescents ont tendance à fluctuer.
« Je concentre mes énergies vers les gens qui vont me permettre de faire ce métier jusqu’à la fin de mes jours », conclut Wilfred Le Bouthillier, tout sourire.
source:
http://www2.canoe.com/divertissement/mu ... 6-jdm.html
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