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Choupet
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Message par Choupet »

Voici un article de Cyberpresse qui parle du Papillon bleu

Le battement médiatique du Papillon bleu

Jérôme Delgado

collaboration spéciale, La Presse

Un mois, presque jour pour jour, avant la sortie en salle du film Le Papillon bleu, l'occasion était belle, doublement belle même, de réunir la presse: le passage à Montréal d'un acteur de prestige international, en l'occurrence William Hurt, et la présentation de la chanson du film, un produit dérivé de Star Académie destiné à envahir les ondes.

Le Papillon bleu, neuvième longmétrage de fiction pour Léa Pool, est un condensé de tellement de particularités, à l'image de cette réunion insolite, que la conférence de presse organisée hier au complexe Ex-Centris s'est étalée sur plus d'un thème. Au détriment de l'acteur américain, qui paraissait tout petit malgré son physique et sa générosité.

C'est que le film, qui s'inspire d'un fait vécu par Georges Brossard, l'homme derrière l'Insectarium de Montréal, prend tellement racine dans une aventure périlleuse dans la jungle, hors de l'univers intimiste accolé à la réalisatrice d'Emporte-moi, que la présence de Hurt était presque secondaire. Il faut dire que le lauréat d'un Oscar et d'une palme cannoise pour son rôle dans Kiss of a Spider Woman (1986) sera davantage mis en valeur durant les nombreux entretiens privés qu'il accordera au cours des prochains jours.

Francophile

Francophile reconnu et présent déjà une fois au petit écran québécois (Rivière-des-Jérémie, 2001), Hurt incarne cette fois un entomologiste poussé dans la jungle du Costa Rica à chasser un papillon rare (le morpho bleu) par un enfant atteint d'un cancer mortel.

« William Hurt est pour moi un grand acteur, dit Léa Pool, et c'est un rêve de pouvoir travailler avec quelqu'un comme lui. Et c'est peut-être le premier film où je pouvais me le permettre. On essayait de faire un film qui sorte des schémas hollywoodiens et je voulais un acteur qui soit capable de donner autre chose que juste du mélodrame. Il peut être un personnage asocial, et en même temps d'une grande générosité. »

« J'ai été attiré, par instinct, immédiatement, dit pour sa part l'acteur. J'ai eu la sensation que tout était bien. Pas juste l'histoire, mais les gens avec qui on devait le faire. Je cherche à relaxer complètement. Je ne pense pas que c'est l'angoisse qui fait la créativité. »

Avec de belles doses de fantastique et ponctué d'un certain suspense, le scénario, écrit avec William Hurt en tête, est l'oeuvre d'un auteur de Vancouver (Peter McCormack). D'où le fait, de l'aveu de Léa Pool, que le film ait été tourné en anglais. Malgré des personnages québécois francophones, malgré la présence de Pascale Bussières dans le premier rôle féminin, malgré un Hurt habile en français. Le projet aura au moins permis à la cinéaste de s'attaquer à son premier film famille.

« Tout me touchait. Que l'histoire merveilleuse, d'un enfant malade qui s'en sort, se soit passée ici au Québec. Que Francine (Allaire, la productrice) ait eu l'impression que ce film d'espoir m'intéresserait. C'était un beau film à faire dans cette période de ma vie », confie celle qui espère se rapprocher ainsi de sa fille de 8 ans.

Le film a été tourné sur la côte atlantique du Costa Rica, dans une zone sans touristes. L'équipe a dû se préparer à affronter pluies diluviennes et animaux sauvages. Dès le premier jour, William Hurt s'est trouvé menacé par deux serpents venimeux.

« Tous les jours, on a eu des histoires comme ça, dit Léa Pool. Et ça s'est fait tout en douceur, parce que la communauté locale- les Bribris- était avec nous, nous protégeait, parce qu'elle voulait que ça se passe bien. Mais, oui, on était conscients du danger. »

Touche finale

The Blue Butterfly (c'est le titre original) vient tout juste de recevoir sa touche finale: l'ajout au générique de la chanson, Le ciel est à moi, lancée hier en même temps que le vidéoclip. Son auteur, Stéphane Venne, et son interprète, Marie-Élaine Thibert, déjà associés à Star Académie, ont été invités à se joindre à la table de conférence. Si pour la chanteuse, « c'est une chance de travailler avec des gens de cette expérience », cette pièce ramène Venne à l'écriture après plus de 20 ans de silence.
« La dernière fois, c'était en 1979, et c'était aussi pour le cinéma (Les Plouffe, de Gilles Carle) », rappelle-t-il.

Quelqu'un a-t-il vu le vidéoclip de la chanson de Marie-Élaine?

Forum et Fan Club Marie-Élaine Thibert : https://marieelainethibert.aceboard.fr/


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Melsy4
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Message par Melsy4 »

Merci pour l'Article... et non je n'ai pas vu le vidéoclip mais faut dire que j'ai pas trop écouter la télévision aujourd'hui! Elle aura sûrement plus de chance de passer a Musimax d'apres moi!
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