Citation : Corneliu chante Luis Mariano
par Benoit LeBlanc
Article mis en ligne le 14 février 2008 à 6:38
Corneliu chante Luis Mariano
Le ténor Corneliu incarne Luis Mariano dans un spectacle ayant déjà attiré plus de 30 000 spectateurs. (Photo: Martin Alarie)
Corneliu chante Luis Mariano
Le ténor Corneliu Montano était un choix logique pour incarner le rôle principal de la revue musicale Luis Mariano: le cœur qui chante, présentement en tournée à travers le Québec.
C'est le pianiste et compositeur André Gagnon qui a suggéré le nom de Corneliu à la metteure en scène du spectacle, Mouffe.
«Ayant assisté au spectacle Le chanteur de Mexico, à Paris, Mouffe est revenue avec l'idée de monter un tel show au Québec. Le producteur m'avait déjà proposé un concert Luis Mariano au Casino il y a cinq ans, sans succès. Cette fois, c'était la bonne», explique celui qui a pris part à la saison 2004 de Star Académie.
L'audition
Un jeune chanteur, un dénommé Corneliu Montano, entend parler d'un projet qui racontera la vie de Luis Mariano. Il se présente aux auditions dont il ressort l'élu. En 24 tableaux, 25 changements de costumes et 28 chansons à interpréter, Corneliu Montano découvre le parcours du chanteur né dans les pays basques. Le spectacle est exigeant même pour un chanteur discipliné tel que Corneliu. C'est pourquoi il a fait appel au coach vocal de Céline Dion, Bill Riley. «Je n'ai voulu aucune doublure!»
Sur scène, le ténor est accompagné par 10 chanteurs et six musiciens, dont son amoureuse, Meggie Lagacé, qui incarne Carmen Sevilla, la compagne de Luis Mariano.
L'auditoire pourra donc réentendre les succès La Belle de Cadix Rossignol, Mexico, Maman la plus belle du monde et C’est magnifique. Depuis octobre dernier, on retrouve ces pièces sur disques, réarrangées à la nord-américaine par le directeur musical Stéphane Aubin et Corneliu, avec des rythmes latins plus présents.
Joie d'après-guerre
Pour nos grands-parents, Luis Mariano, c'était le besoin puissant de fêter gaiement au lendemain de la deuxième Guerre mondiale. Par ici, les paillettes, les chansons légères et naïves, les airs de vacances, le soleil «d'Acapulco».
«Luis Mariano, c'est un univers musical joyeux dont les gens ont encore besoin aujourd'hui. Dans les années 1950-60, Luis Mariano a été le premier vendeur multiplatine en France. Il était connu partout en Europe. Dans mon enfance en Roumanie, mes parents m'ont dirigé vers son répertoire», se rappelle Corneliu, qui travaillera également à son deuxième album en 2008. Lui qui passe actuellement son temps entre le Québec et New York.
Accompagné de six musiciens et 10 chanteurs et danseurs sur scène, Corneliu Montano sera à la Salle André-Mathieu (475, boulevard de l'Avenir), avec le spectacle «Luis Mariano, le cœur qui chante» le samedi 16 février, à 20h. Information: 450 667-2040.
source:
http://www.courrierlaval.com/article-18 ... riano.html
La tournée "Luis Mariano" reprend (Corneliu et Meggie)
J'si été voir le spectacle samedi. Corneliu est wowwww, je n'ai pas de mot pour le décrire.
Il vit les chansons, matante Denise serait fière de lui.
A la fin il est revenu faire chanter son public "Rossignol", il était très ému.
J'ai juste hâte qu'il fasse un spectacle à lui, avec ses chansons.
Bravo Corn et à bientôt
Il vit les chansons, matante Denise serait fière de lui.
A la fin il est revenu faire chanter son public "Rossignol", il était très ému.
J'ai juste hâte qu'il fasse un spectacle à lui, avec ses chansons.
Bravo Corn et à bientôt
marienana c'est ma Bimbo!
Bravo à Corneliu et à Meggie aussi!
Les deux sont très très bons! J'y suis allé également pis je risque d'y retourner à Québec!
Meggie est sublime et vraiment très douée! Elle possède vraiment la scène et semblait extrêmement à l'aise! Bravo au duo Aie pourquoi on s'aime! Ça devrait etre une chanson qu'on puisse entendre à la radio!
Corneliu à une voix incroyable! Il n'y a rien de surprenant la dedans! Pis ma blonde le trouve tellement beau
Les deux sont très très bons! J'y suis allé également pis je risque d'y retourner à Québec!
Meggie est sublime et vraiment très douée! Elle possède vraiment la scène et semblait extrêmement à l'aise! Bravo au duo Aie pourquoi on s'aime! Ça devrait etre une chanson qu'on puisse entendre à la radio!
Corneliu à une voix incroyable! Il n'y a rien de surprenant la dedans! Pis ma blonde le trouve tellement beau
Citation :Corneliu et Luis Mariano: mariage réussi
par Benoit LeBlanc
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Article mis en ligne le 22 février 2008 à 6:30
Les gens en ont eu plein la vue et plein les oreilles le 16 février à la Salle André-Mathieu. Avec le spectacle Luis Mariano: le cœur qui chante, Corneliu Montano remplit son mandat, offrant avec superbe les 25 changements de costumes et 28 chansons à interpréter que représente le spectacle. Un défi qui allait à merveille au ténor québécois d'origine roumaine, qui a fait revivre la joie des années d'après-guerre le temps d'une soirée. (B.L.)
par Benoit LeBlanc
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Article mis en ligne le 22 février 2008 à 6:30
Les gens en ont eu plein la vue et plein les oreilles le 16 février à la Salle André-Mathieu. Avec le spectacle Luis Mariano: le cœur qui chante, Corneliu Montano remplit son mandat, offrant avec superbe les 25 changements de costumes et 28 chansons à interpréter que représente le spectacle. Un défi qui allait à merveille au ténor québécois d'origine roumaine, qui a fait revivre la joie des années d'après-guerre le temps d'une soirée. (B.L.)
marienana c'est ma Bimbo!
Citation :LE CœUR QUI CHANTE AU CAPITOLE
Luis Mariano, le Elvis de son époque
Marc-André Boivin
26-02-2008 | 19h04
Fort d’une cinquantaine de représentations données à Joliette tout au long de l’été dernier et à Montréal, où les critiques ont été excellentes, la revue musicale Luis Mariano «Le cœur qui chante», Corneliu Montano en tête, s’amène au Capitole de Québec pour quatre soirs dont un qui affiche déjà complet.
Le jeune ténor découvert par les Québécois grâce à Star Académie était dans une forme splendide et tout en voix lors du point de presse donné mardi matin au Capitole. Il a d’ailleurs interprété deux pièces de celui qu’on pourrait qualifier d’Elvis des années 40 et 50, dont une en duo avec sa douce moitié Meggie Lagacé. Corneliu était pour l’occasion accompagné du directeur musical de cette aventure, Stéphane Aubin, et de Mouffe qui s’est chargée de l’écriture et de la mise en scène.
© Photo Canoë/Marc-André Boivin
Meggie et Mouffe entourent Corneliu qui incarne Luis Mariano.
Mouffe
Il faut dire que Mouffe est une habituée de ce genre de projets, elle qui était derrière les succès Elvis Story et Dalida, une vie. Le concept qui allie documentaire et chansons est d’ailleurs semblable à ces deux productions.
«Patchi, qui était au départ le chauffeur de Luis Mariano et qui est par la suite devenu son agent et son bras droit, est venu voir le spectacle à Montréal avec son épouse qui, elle, était danseuse pour la troupe de Mariano. Ils m’ont dit que c’est exactement le spectacle qu’ils souhaitaient voir», révèle la metteure en scène qui ne cache pas que ce commentaire, provenant d’un proche de la légende, est très gratifiant.
Il faut dire que la préparation d’un spectacle avec un tel déploiement demande un travail énorme. «C’est beaucoup de travail, effectivement. Ça m’a pris cinq ans pour créer tout ça avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui, ajoute Mouffe.
Celle-ci ne pourrait être plus satisfaite de son spectacle. Elle mentionne que la plupart des revues sur l’œuvre de Mariano constituaient des productions un peu vieillottes, ce qui n’est pas le cas avec le spectacle qui sera présenté à Québec les 26, 27, 28 et 29 mars prochain. Celle-ci a réussi à réunir une équipe jeune et très dynamique qui a littéralement épousé l’œuvre de Mariano.
Mariano revisité
Stéphane Aubin, le directeur musical, s’est évidemment chargé de tous les arrangements entourant cette production. M. Aubin, ancien membre de la formation Ex-Libris, fait savoir que l’œuvre est revisitée à la sauce du Buena Vista Social Club: «Mariano, c’est de la musique latine vue par les Français. Alors, nous avons essayé de trouver un point de vue légèrement différent et plus américain avec de vieux beats cubains des années 50 et 60. Mais au lieu d’avoir entre 40 et 50 musiciens sur scène, comme c’était le cas avec l’opérette, nous avons fait ça comme un petit band cubain».
Cinq musiciens, 24 tableaux et 28 chansons. Voilà à quoi auront droit les spectateurs qui assisteront à l’une des représentations. Il serait toutefois étonnant de voir beaucoup de jeunes sur place.
«Mariano était le Elvis de son temps. Les femmes étaient folles de lui. On ne cachera pas que c’est davantage un show de têtes blanches, mais bien des jeunes qui accompagnaient des parents ou des grands-parents ont découvert son univers. Une chose est sûre, c’est que le spectacle a bien vieilli au fil des représentations et qu’il est maintenant là où on voulait qu’il soit», conclut Stéphane Aubin.
source:
http://www2.canoe.com/divertissement/mu ... 08-ca.html
Luis Mariano, le Elvis de son époque
Marc-André Boivin
26-02-2008 | 19h04
Fort d’une cinquantaine de représentations données à Joliette tout au long de l’été dernier et à Montréal, où les critiques ont été excellentes, la revue musicale Luis Mariano «Le cœur qui chante», Corneliu Montano en tête, s’amène au Capitole de Québec pour quatre soirs dont un qui affiche déjà complet.
Le jeune ténor découvert par les Québécois grâce à Star Académie était dans une forme splendide et tout en voix lors du point de presse donné mardi matin au Capitole. Il a d’ailleurs interprété deux pièces de celui qu’on pourrait qualifier d’Elvis des années 40 et 50, dont une en duo avec sa douce moitié Meggie Lagacé. Corneliu était pour l’occasion accompagné du directeur musical de cette aventure, Stéphane Aubin, et de Mouffe qui s’est chargée de l’écriture et de la mise en scène.
© Photo Canoë/Marc-André Boivin
Meggie et Mouffe entourent Corneliu qui incarne Luis Mariano.
Mouffe
Il faut dire que Mouffe est une habituée de ce genre de projets, elle qui était derrière les succès Elvis Story et Dalida, une vie. Le concept qui allie documentaire et chansons est d’ailleurs semblable à ces deux productions.
«Patchi, qui était au départ le chauffeur de Luis Mariano et qui est par la suite devenu son agent et son bras droit, est venu voir le spectacle à Montréal avec son épouse qui, elle, était danseuse pour la troupe de Mariano. Ils m’ont dit que c’est exactement le spectacle qu’ils souhaitaient voir», révèle la metteure en scène qui ne cache pas que ce commentaire, provenant d’un proche de la légende, est très gratifiant.
Il faut dire que la préparation d’un spectacle avec un tel déploiement demande un travail énorme. «C’est beaucoup de travail, effectivement. Ça m’a pris cinq ans pour créer tout ça avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui, ajoute Mouffe.
Celle-ci ne pourrait être plus satisfaite de son spectacle. Elle mentionne que la plupart des revues sur l’œuvre de Mariano constituaient des productions un peu vieillottes, ce qui n’est pas le cas avec le spectacle qui sera présenté à Québec les 26, 27, 28 et 29 mars prochain. Celle-ci a réussi à réunir une équipe jeune et très dynamique qui a littéralement épousé l’œuvre de Mariano.
Mariano revisité
Stéphane Aubin, le directeur musical, s’est évidemment chargé de tous les arrangements entourant cette production. M. Aubin, ancien membre de la formation Ex-Libris, fait savoir que l’œuvre est revisitée à la sauce du Buena Vista Social Club: «Mariano, c’est de la musique latine vue par les Français. Alors, nous avons essayé de trouver un point de vue légèrement différent et plus américain avec de vieux beats cubains des années 50 et 60. Mais au lieu d’avoir entre 40 et 50 musiciens sur scène, comme c’était le cas avec l’opérette, nous avons fait ça comme un petit band cubain».
Cinq musiciens, 24 tableaux et 28 chansons. Voilà à quoi auront droit les spectateurs qui assisteront à l’une des représentations. Il serait toutefois étonnant de voir beaucoup de jeunes sur place.
«Mariano était le Elvis de son temps. Les femmes étaient folles de lui. On ne cachera pas que c’est davantage un show de têtes blanches, mais bien des jeunes qui accompagnaient des parents ou des grands-parents ont découvert son univers. Une chose est sûre, c’est que le spectacle a bien vieilli au fil des représentations et qu’il est maintenant là où on voulait qu’il soit», conclut Stéphane Aubin.
source:
http://www2.canoe.com/divertissement/mu ... 08-ca.html
JOYEUX NOEL ET BONNE ANNÉE 2009!!!!
Merci encore pour cet article félix...très intéressant!
[url=http://francisgreffard.net/index.htm][img]http://nsa06.casimages.com/img/2009/03/23//090323072524467569.jpg[/img][/url]
https://www.groupeasuivre.com/" onclick="window.open(this.href);return false;
https://www.myspace.com/audreygagnonmusic" onclick="window.open(this.href);return false;
https://www.jayanlefilm.com/fr/multimedia/details.cfm?CategorieID=5" onclick="window.open(this.href);return false;
[i][size=110] [color=#0000BF] Si ce que tu as à dire, n'est pas plus beau que le silence...tais toi!! :)
[citation chinoise] [/color] [/size][/i]
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[citation chinoise] [/color] [/size][/i]
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... 253/CPARTS
Le mercredi 27 février 2008
Luis Mariano a trouvé sa voix
Corneliu Montano est heureux de chanter Luis Mariano à la salle Thompson, le genre de salles dans lesquelles Mariano a lui-même chanté au milieu du siècle dernier.
Photo: Krystine Buisson
François Houde
Le Nouvelliste
Trois-Rivières
Certaines histoires semblent prouver que le Québec est une terre véritablement ouverte sur le monde.
Ainsi, il aura fallu un Roumain d'origine pour faire redécouvrir aux Québécois, une des grandes voix de jadis; Luis Mariano.
Le spectacle, mettant en vedette Corneliu Montano, sera présenté le dimanche 2 mars prochain, à 14 h, à la salle Thompson.
«Ce qui est extraordinaire pour moi dans ce spectacle, explique Corneliu Montano, c'est que plus le temps avance, plus je découvre de nouvelles choses de Luis Mariano. À chaque pause que nous prenons du spectacle, quand j'y reviens, j'enrichis mon interprétation de nouveaux éléments, de mimiques du personnage, etc. C'est très riche et le succès que nous connaissons s'explique en partie par le fait qu'il a influencé beaucoup plus qu'on ne le croit. On connaît tous certains classiques de Luis Mariano (Mexico, Rossignol de mes amours, Maman, tu es la plus belle du monde, etc.), mais dans le spectacle, les gens en reconnaissent de nombreux autres qui étaient enfouis dans leur mémoire mais bien présents. Il a été le premier vendeur multimillionnaire de disques et était connu dans le monde entier. Il a marqué le Québec bien plus qu'on ne le croit.»
À la différence d'un spectacle comme Elvis Story, par exemple, Corneliu ne personnifie pas Mariano.
Il y joue le rôle d'un jeune homme qui auditionne pour jouer le rôle du grand ténor d'opérettes dans un film. Il doit néanmoins reprendre ses chansons passablement exigeantes pour la voix.
«J'ai travaillé très fort avec un professeur de chant à New York pour bien poser ma voix. Je suis vraiment à l'aise avec les 28 chansons du spectacle. On l'a présenté une quarantaine de fois jusqu'ici et parfois, à raison de 4 représentations par semaine et on n'a pas annulé une seule fois même si je n'ai personne pour me remplacer en cas de pépin. Heureusement, on a des pauses de quelques semaines entre chaque série de spectacles. Malgré tout, il faut que je travaille ma voix chaque jour mais je considère que c'est un réel privilège de pouvoir interpréter ce spectacle.»
«J'ai découvert que Luis Mariano était un homme extrêmement généreux qui avait une joie de vivre extraordinaire. Il était un symbole de soleil dans le monde de l'après-guerre qui avait bien besoin d'optimisme. C'est ce qu'on veut faire ressortir du spectacle.»
Dans cette revue, Corneliu est accompagné de 14 chanteurs, danseurs, comédiens et musiciens. Le soliste s'impose même 23 changements de costumes au cours de la soirée.
Ces seuls chiffres donnent un aperçu du style de spectacle qui sera offert. Plus de 30 000 spectateurs l'ont vu jusqu'ici et le spectacle est promis à un bel avenir auquel Corneliu est intéressé de participer bien qu'il soit l'objet de toutes sortes d'offres de spectacles.
«J'ai eu des offres pour Broadway mais je ne veux pas entrer là-dedans parce que quand on commence à chanter dans des comédies musicales, le plus souvent, on n'arrive pas à en sortir. Je veux une carrière pop-classique un peu à la façon d'Andrea Boccelli. Ça ne me dérange pas de travailler ailleurs comme je l'ai fait aux États-Unis, mais en même temps, je ne veux pas quitter le Québec. J'aimerais demeurer ici et voyager pour offrir des spectacles un peu partout dans le monde.»
Le mercredi 27 février 2008
Luis Mariano a trouvé sa voix
Corneliu Montano est heureux de chanter Luis Mariano à la salle Thompson, le genre de salles dans lesquelles Mariano a lui-même chanté au milieu du siècle dernier.
Photo: Krystine Buisson
François Houde
Le Nouvelliste
Trois-Rivières
Certaines histoires semblent prouver que le Québec est une terre véritablement ouverte sur le monde.
Ainsi, il aura fallu un Roumain d'origine pour faire redécouvrir aux Québécois, une des grandes voix de jadis; Luis Mariano.
Le spectacle, mettant en vedette Corneliu Montano, sera présenté le dimanche 2 mars prochain, à 14 h, à la salle Thompson.
«Ce qui est extraordinaire pour moi dans ce spectacle, explique Corneliu Montano, c'est que plus le temps avance, plus je découvre de nouvelles choses de Luis Mariano. À chaque pause que nous prenons du spectacle, quand j'y reviens, j'enrichis mon interprétation de nouveaux éléments, de mimiques du personnage, etc. C'est très riche et le succès que nous connaissons s'explique en partie par le fait qu'il a influencé beaucoup plus qu'on ne le croit. On connaît tous certains classiques de Luis Mariano (Mexico, Rossignol de mes amours, Maman, tu es la plus belle du monde, etc.), mais dans le spectacle, les gens en reconnaissent de nombreux autres qui étaient enfouis dans leur mémoire mais bien présents. Il a été le premier vendeur multimillionnaire de disques et était connu dans le monde entier. Il a marqué le Québec bien plus qu'on ne le croit.»
À la différence d'un spectacle comme Elvis Story, par exemple, Corneliu ne personnifie pas Mariano.
Il y joue le rôle d'un jeune homme qui auditionne pour jouer le rôle du grand ténor d'opérettes dans un film. Il doit néanmoins reprendre ses chansons passablement exigeantes pour la voix.
«J'ai travaillé très fort avec un professeur de chant à New York pour bien poser ma voix. Je suis vraiment à l'aise avec les 28 chansons du spectacle. On l'a présenté une quarantaine de fois jusqu'ici et parfois, à raison de 4 représentations par semaine et on n'a pas annulé une seule fois même si je n'ai personne pour me remplacer en cas de pépin. Heureusement, on a des pauses de quelques semaines entre chaque série de spectacles. Malgré tout, il faut que je travaille ma voix chaque jour mais je considère que c'est un réel privilège de pouvoir interpréter ce spectacle.»
«J'ai découvert que Luis Mariano était un homme extrêmement généreux qui avait une joie de vivre extraordinaire. Il était un symbole de soleil dans le monde de l'après-guerre qui avait bien besoin d'optimisme. C'est ce qu'on veut faire ressortir du spectacle.»
Dans cette revue, Corneliu est accompagné de 14 chanteurs, danseurs, comédiens et musiciens. Le soliste s'impose même 23 changements de costumes au cours de la soirée.
Ces seuls chiffres donnent un aperçu du style de spectacle qui sera offert. Plus de 30 000 spectateurs l'ont vu jusqu'ici et le spectacle est promis à un bel avenir auquel Corneliu est intéressé de participer bien qu'il soit l'objet de toutes sortes d'offres de spectacles.
«J'ai eu des offres pour Broadway mais je ne veux pas entrer là-dedans parce que quand on commence à chanter dans des comédies musicales, le plus souvent, on n'arrive pas à en sortir. Je veux une carrière pop-classique un peu à la façon d'Andrea Boccelli. Ça ne me dérange pas de travailler ailleurs comme je l'ai fait aux États-Unis, mais en même temps, je ne veux pas quitter le Québec. J'aimerais demeurer ici et voyager pour offrir des spectacles un peu partout dans le monde.»
http://www2.canoe.com/divertissement/mu ... 17-ca.html
Meggie et Corneliu préparent chacun un album
Marc-André Boivin
26-02-2008 | 19h09
Corneliu et Meggie, deux des vedettes de la revue musicale Le cœur qui chante, sont des artistes très occupés. Non seulement se sont-ils beaucoup investis dans la revue mise en scène par Mouffe, mais ils préparent chacun de leur côté des albums.
Pour un, Corneliu Montano est impliqué à plus d’un titre dans «Le cœur qui chante». «Musicalement parlant, nous avons bâti ce projet ensemble, Stéphane Aubin et moi. Nous avons pris deux ou trois mois à définir les pièces sélectionnées pour ensuite les couper et les réarranger. Il fallait vraiment aimer ce qu’on fait parce que c’est beaucoup plus qu’être simplement interprète», affirme celui qui partage son temps entre le Québec et New York.
Le ténor a aussi dû travailler son côté comédien parce qu’une telle revue nécessite bien sûr un peu de jeu. «J’ai travaillé beaucoup dans cette optique pour ce spectacle, mais aussi parce que je voulais faire des auditions pour Broadway. Mais plus le show avançait, plus je me suis approprié le personnage en faisant chanter le public, et en mettant ma touche personnelle et le trac est complètement disparu», admet-il.
En plus d’incarner Luis Mariano, il signe aussi la coréalisation de l’album tiré de cette revue musicale, toujours en compagnie de Stéphane Aubin. «C’était nouveau pour moi, mais j’avais beaucoup appris à New York où je prépare en ce moment mon deuxième album. J’étais donc très à l’aise», confie-t-il. Le mixage final et le mastering ont par ailleurs été confiés à son ami Dominic Barbera qui a déjà remporté trois Grammy.
Corneliu, qui est déjà fort occupé avec la préparation d’un disque de Noël et d’un deuxième effort solo tiendra-t-il le coup? «C’est sûr que je ne veux pas être Luis Mariano toute ma vie. Je ne veux pas être identifié uniquement à ça», souligne le chanteur qui a également refusé quelques auditions sur Broadway. «Quand tu entres à Broadway, il est pratiquement impossible d’en sortir pour entamer une carrière solo alors j’ai dû refuser quelques auditions», ajoute-t-il.
Meggie
Si Corneliu a plein de projets, sa compagne Meggie, qui tient le rôle de Carmen Sevilla dans la revue, n’est pas moins occupée. La jeune femme est elle aussi en préparation pour son deuxième disque qui se voudra plus personnel que son précédent. «J’ai déjà quelques chansons d’écrites et ce sera probablement différent du premier, mais je refuse de m’avancer plus», indique-t-elle.
Par ailleurs, Meggie a aussi travaillé fort pour se préparer à incarner Carmen Sevilla. Elle avait déjà une expérience de comédienne, ayant étudié le théâtre et tenu de petits rôles, notamment dans Annie et ses hommes et Lance et compte, mais elle a dû redoubler d’efforts pour être à la hauteur du spectacle. «Mon principal défi dans le show, c’est la danse parce que nous dansons énormément. Et quand on s’exécute avec des danseurs professionnels, il faut être prête et apprendre rapidement parce que ça bouge», affirme-t-elle en riant.
Le spectacle pourrait en être un d’une longue durée puisque des producteurs français souhaiteraient l’acheter, histoire de le présenter dans l’Hexagone
Meggie et Corneliu préparent chacun un album
Marc-André Boivin
26-02-2008 | 19h09
Corneliu et Meggie, deux des vedettes de la revue musicale Le cœur qui chante, sont des artistes très occupés. Non seulement se sont-ils beaucoup investis dans la revue mise en scène par Mouffe, mais ils préparent chacun de leur côté des albums.
Pour un, Corneliu Montano est impliqué à plus d’un titre dans «Le cœur qui chante». «Musicalement parlant, nous avons bâti ce projet ensemble, Stéphane Aubin et moi. Nous avons pris deux ou trois mois à définir les pièces sélectionnées pour ensuite les couper et les réarranger. Il fallait vraiment aimer ce qu’on fait parce que c’est beaucoup plus qu’être simplement interprète», affirme celui qui partage son temps entre le Québec et New York.
Le ténor a aussi dû travailler son côté comédien parce qu’une telle revue nécessite bien sûr un peu de jeu. «J’ai travaillé beaucoup dans cette optique pour ce spectacle, mais aussi parce que je voulais faire des auditions pour Broadway. Mais plus le show avançait, plus je me suis approprié le personnage en faisant chanter le public, et en mettant ma touche personnelle et le trac est complètement disparu», admet-il.
En plus d’incarner Luis Mariano, il signe aussi la coréalisation de l’album tiré de cette revue musicale, toujours en compagnie de Stéphane Aubin. «C’était nouveau pour moi, mais j’avais beaucoup appris à New York où je prépare en ce moment mon deuxième album. J’étais donc très à l’aise», confie-t-il. Le mixage final et le mastering ont par ailleurs été confiés à son ami Dominic Barbera qui a déjà remporté trois Grammy.
Corneliu, qui est déjà fort occupé avec la préparation d’un disque de Noël et d’un deuxième effort solo tiendra-t-il le coup? «C’est sûr que je ne veux pas être Luis Mariano toute ma vie. Je ne veux pas être identifié uniquement à ça», souligne le chanteur qui a également refusé quelques auditions sur Broadway. «Quand tu entres à Broadway, il est pratiquement impossible d’en sortir pour entamer une carrière solo alors j’ai dû refuser quelques auditions», ajoute-t-il.
Meggie
Si Corneliu a plein de projets, sa compagne Meggie, qui tient le rôle de Carmen Sevilla dans la revue, n’est pas moins occupée. La jeune femme est elle aussi en préparation pour son deuxième disque qui se voudra plus personnel que son précédent. «J’ai déjà quelques chansons d’écrites et ce sera probablement différent du premier, mais je refuse de m’avancer plus», indique-t-elle.
Par ailleurs, Meggie a aussi travaillé fort pour se préparer à incarner Carmen Sevilla. Elle avait déjà une expérience de comédienne, ayant étudié le théâtre et tenu de petits rôles, notamment dans Annie et ses hommes et Lance et compte, mais elle a dû redoubler d’efforts pour être à la hauteur du spectacle. «Mon principal défi dans le show, c’est la danse parce que nous dansons énormément. Et quand on s’exécute avec des danseurs professionnels, il faut être prête et apprendre rapidement parce que ça bouge», affirme-t-elle en riant.
Le spectacle pourrait en être un d’une longue durée puisque des producteurs français souhaiteraient l’acheter, histoire de le présenter dans l’Hexagone
http://journaldetroisrivieres.canoe.ca/ ... =Nouvelles
Corneliu Montano dans la peau de Luis Mariano
Marie-Eve Beaudoin
Arts et spectacles - 21 février 2008 Mise à jour à 13:28:47
Photo:
Le ténor Corneliu Montano incarne Luis Mariano dans un spectacle ayant attiré déjà plus de 30 000 spectateurs.
Reprendre les opérettes du légendaire Luis Mariano est une façon pour Corneliu Montano de renouer avec les souvenirs de son enfance. Le jeune ténor viendra offrir une performance au public le 2 mars prochain à la salle J.-Antonio-Thompson avec la comédie musicale Le cœur chante.
Écrit et mis en scène par Mouffe, qui a aussi donné Elvis Story, le spectacle musical Le cœur chante met en vedette 14 artistes, chanteurs, danseurs, comédiens et musiciens. D'ailleurs, ce sera l'occasion rêvée pour les Trifluviens de découvrir sous un autre jour la voix puissante du rescapé de la cuvée 2004 de Star Académie, Corneliu Montano.
«Ce sera un bel après-midi rempli de rythme et de joie. Le public sera parachuté tout droit dans l'univers de Luis Mariano, qui respire le soleil, le bonheur, les paillettes et les vacances», promet avec enthousiasme le chanteur.
Avant même la naissance du projet, Corneliu était déjà connaisseur du répertoire de Luis Mariano.
«Mariano a été un artiste marquant dans les années 50 et 60. Tout le monde le connaissait, il était célèbre dans tout l'Europe. En très jeune âge, mes parents m'ont initié à son répertoire. J'ai donc en quelque sorte grandi avec lui», raconte-t-il.
Bien que le jeune ténor se sente très à l'aise en interprétant des airs connus comme Mexico ou bien Rossignol de mes amours, le spectacle n'en est pas moins exigeant. Avec 25 changements de costumes sur 24 tableaux différents et 28 chansons à interpréter, Corneliu a démontré qu'il pouvait être à la hauteur de cette grande figure de la chanson espagnole.
«Luis Mariano interprétait seulement deux ou trois opérettes par soir, alors que je passe tous ses plus grands succès en une seule soirée. Je n'ai pas le droit à l'erreur et ça me met énormément de pression sur les épaules. C'est un spectacle qui demande beaucoup de discipline et de rigueur», révèle-t-il.
Même si cette expérience est le fruit d'un dur labeur, Corneliu se compte chanceux de pouvoir participer à un tel projet.
«Ce spectacle est en quelque sorte une école pour moi. Ça me permet de travailler ma voix, mais aussi de jouer, puisque c'est ni plus ni moins une comédie musicale. Alors, je peux rallier deux passions, la musique et le théâtre», soutient-il.
En communion avec Luis Mariano
En plus de vivre comme dans un conte de fée avec sa copine Meggie Lagacé, Corneliu retrouve son amoureuse à chaque représentation pour lui donner la réplique sur scène.
«C'est vraiment magique de pouvoir travailler ensemble. Cette expérience nous a fait beaucoup évoluer en tant que couple. Nous avons appris que pour bien vivre et travailler ensemble, il faut savoir respecter la bulle de l'autre», confie-t-il
Corneliu Montano dans la peau de Luis Mariano
Marie-Eve Beaudoin
Arts et spectacles - 21 février 2008 Mise à jour à 13:28:47
Photo:
Le ténor Corneliu Montano incarne Luis Mariano dans un spectacle ayant attiré déjà plus de 30 000 spectateurs.
Reprendre les opérettes du légendaire Luis Mariano est une façon pour Corneliu Montano de renouer avec les souvenirs de son enfance. Le jeune ténor viendra offrir une performance au public le 2 mars prochain à la salle J.-Antonio-Thompson avec la comédie musicale Le cœur chante.
Écrit et mis en scène par Mouffe, qui a aussi donné Elvis Story, le spectacle musical Le cœur chante met en vedette 14 artistes, chanteurs, danseurs, comédiens et musiciens. D'ailleurs, ce sera l'occasion rêvée pour les Trifluviens de découvrir sous un autre jour la voix puissante du rescapé de la cuvée 2004 de Star Académie, Corneliu Montano.
«Ce sera un bel après-midi rempli de rythme et de joie. Le public sera parachuté tout droit dans l'univers de Luis Mariano, qui respire le soleil, le bonheur, les paillettes et les vacances», promet avec enthousiasme le chanteur.
Avant même la naissance du projet, Corneliu était déjà connaisseur du répertoire de Luis Mariano.
«Mariano a été un artiste marquant dans les années 50 et 60. Tout le monde le connaissait, il était célèbre dans tout l'Europe. En très jeune âge, mes parents m'ont initié à son répertoire. J'ai donc en quelque sorte grandi avec lui», raconte-t-il.
Bien que le jeune ténor se sente très à l'aise en interprétant des airs connus comme Mexico ou bien Rossignol de mes amours, le spectacle n'en est pas moins exigeant. Avec 25 changements de costumes sur 24 tableaux différents et 28 chansons à interpréter, Corneliu a démontré qu'il pouvait être à la hauteur de cette grande figure de la chanson espagnole.
«Luis Mariano interprétait seulement deux ou trois opérettes par soir, alors que je passe tous ses plus grands succès en une seule soirée. Je n'ai pas le droit à l'erreur et ça me met énormément de pression sur les épaules. C'est un spectacle qui demande beaucoup de discipline et de rigueur», révèle-t-il.
Même si cette expérience est le fruit d'un dur labeur, Corneliu se compte chanceux de pouvoir participer à un tel projet.
«Ce spectacle est en quelque sorte une école pour moi. Ça me permet de travailler ma voix, mais aussi de jouer, puisque c'est ni plus ni moins une comédie musicale. Alors, je peux rallier deux passions, la musique et le théâtre», soutient-il.
En communion avec Luis Mariano
En plus de vivre comme dans un conte de fée avec sa copine Meggie Lagacé, Corneliu retrouve son amoureuse à chaque représentation pour lui donner la réplique sur scène.
«C'est vraiment magique de pouvoir travailler ensemble. Cette expérience nous a fait beaucoup évoluer en tant que couple. Nous avons appris que pour bien vivre et travailler ensemble, il faut savoir respecter la bulle de l'autre», confie-t-il
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marilyneee
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http://www.mediamatinquebec.com/?Sectio ... =Spectacle
Corneliu chante la vie de Luis Mariano
En mars, le jeune ténor Corneliu Montano recréera la magie de Luis Mariano sur la scène du Capitole.
Photo - Léopold Rousseau
PIERRE O. NADEAU
pnadeau@mediamatinquebec.com
À deux occasions, soit en 1951, puis en 1966, Luis Mariano a fait vibrer le Capitole de Québec de ses grands airs; plus de 40 ans plus tard, le chanteur Corneliu viendra recréer cette magie sur la même scène, du 26 au 29 mars.
D’ailleurs, le jeune ténor a ranimé, hier, l’immortelle Rossignol dans le décor magique du hall d’entrée imprégné d’histoire, en avant-goût de la revue musicale Luis Mariano, le cœur qui chante, qui réunit 14 choristes, musiciens et danseurs.
Déjà, 25 000 spectateurs ont pu apprécier le spectacle lors de sa présentation à Joliette et à Montréal. Des producteurs français se sont déjà montrés intéressés à importer l’importante production québécoise, nous apprenait, hier, la directrice artistique Mouffe, en se disant heureuse de revenir au Capitole, où elle a créé le spectacle Elvis Story.
«Les producteurs français ont notamment apprécié les couleurs de jeunesse du spectacle, qui contrastent avec celles plus vieillottes des productions antérieures», a-t-elle ajouté au MédiaMatinQuébec.
La Belle de Calix
La production raconte l’histoire en musique et en images de Luis Mariano, chanteur de charme basque-espagnol, qui a connu la célébrité en chantant dans La Belle de Cadix, l’opérette de Francis Lopez, en 1945.
Après s’être familiarisée avec le légendaire personnage, Mouffe raconte qu’elle n’arrivait pas à trouver l’interprète idéal, jusqu’au moment où le compositeur André Gagnon lui suggéra promptement le nom de Corneliu Montano. Au dire de la première critique, ce dernier incarne avec brio un Luis Mariano plus grand que nature.
L’album
Le spectacle, qui se déroule en plusieurs tableaux, propose un voyage dans le temps et dans la fantaisie, à travers d’incontournables chansons telles que Mexico, La Belle de Cadix, Rossignol, Andalousie, Acapulco, Maman, la plus belle du monde, Buenos noches mi amor et Besame Mucho. Un bouquet des meilleures chansons tirées de cette revue musicale est offert dans un album sorti à l’automne.
Corneliu chante la vie de Luis Mariano
En mars, le jeune ténor Corneliu Montano recréera la magie de Luis Mariano sur la scène du Capitole.
Photo - Léopold Rousseau
PIERRE O. NADEAU
pnadeau@mediamatinquebec.com
À deux occasions, soit en 1951, puis en 1966, Luis Mariano a fait vibrer le Capitole de Québec de ses grands airs; plus de 40 ans plus tard, le chanteur Corneliu viendra recréer cette magie sur la même scène, du 26 au 29 mars.
D’ailleurs, le jeune ténor a ranimé, hier, l’immortelle Rossignol dans le décor magique du hall d’entrée imprégné d’histoire, en avant-goût de la revue musicale Luis Mariano, le cœur qui chante, qui réunit 14 choristes, musiciens et danseurs.
Déjà, 25 000 spectateurs ont pu apprécier le spectacle lors de sa présentation à Joliette et à Montréal. Des producteurs français se sont déjà montrés intéressés à importer l’importante production québécoise, nous apprenait, hier, la directrice artistique Mouffe, en se disant heureuse de revenir au Capitole, où elle a créé le spectacle Elvis Story.
«Les producteurs français ont notamment apprécié les couleurs de jeunesse du spectacle, qui contrastent avec celles plus vieillottes des productions antérieures», a-t-elle ajouté au MédiaMatinQuébec.
La Belle de Calix
La production raconte l’histoire en musique et en images de Luis Mariano, chanteur de charme basque-espagnol, qui a connu la célébrité en chantant dans La Belle de Cadix, l’opérette de Francis Lopez, en 1945.
Après s’être familiarisée avec le légendaire personnage, Mouffe raconte qu’elle n’arrivait pas à trouver l’interprète idéal, jusqu’au moment où le compositeur André Gagnon lui suggéra promptement le nom de Corneliu Montano. Au dire de la première critique, ce dernier incarne avec brio un Luis Mariano plus grand que nature.
L’album
Le spectacle, qui se déroule en plusieurs tableaux, propose un voyage dans le temps et dans la fantaisie, à travers d’incontournables chansons telles que Mexico, La Belle de Cadix, Rossignol, Andalousie, Acapulco, Maman, la plus belle du monde, Buenos noches mi amor et Besame Mucho. Un bouquet des meilleures chansons tirées de cette revue musicale est offert dans un album sorti à l’automne.
Citation :Le samedi 08 mars 2008
«Luis Mariano: le coeur qui chante»: l'exercice de style de Mouffe
Mouffe en compagnie de ses deux chanteurs vedettes, Meggie et Corneliu (Le Soleil, Patrice Laroche)
Geneviève Bouchard
Le Soleil
Québec
Même si elle se dit plus Janis Joplin que Luis Mariano, la metteure en scène Mouffe y croit à la revue musicale Le cœur qui chante, qui met en vedette l’ex-académicien Corneliu Montano. «Si les gens n’aiment pas ça, je les rembourse personnellement!» a-t-elle blagué cette semaine, à un mois des quatre représentations au théâtre
Capitole.
Pourtant, elle-même avoue avoir tergiversé longtemps avant de s’attaquer aux paillettes et aux froufrous du prince de l’opérette. «C’était une commande. Ç’a pris cinq ans avant que ça accouche et que je dise oui», a précisé celle qui a écrit et mis en scène le spectacle présenté 50 fois depuis l’été. En voyage en France et en Espagne, «une immersion totale» dans les deux patries de Luis Mariano, puis au fil de recherches et d’entrevues, la complice de Robert Charlebois s’est laissée séduire par le chanteur de Mexico.
«J’ai découvert quelqu’un de passionné pour qui la vie, c’était la musique. J’ai découvert sa joie de vivre… C’était un blagueur! C’est la première fois que je touchais à quelque chose qui n’est pas mon genre de musique. J’ai abordé ça comme un exercice de style.»
Ces notions de fraîcheur et de plaisir, Mouffe a voulu les mettre au centre du projet. «C’est le fil conducteur de toute ma vie : écrire, inventer des histoires, raconter des menteries!» rigole-t-elle.
Taillé sur mesure
Certains hommages à Luis Mariano vus en Europe avaient déplu à la metteure en scène : des spectacles «poussiéreux», des ténors usés aux cordes vocales fatiguées. Dans la production québécoise, la troupe devait être jeune, dynamique. Sous les conseils de l’ami André Gagnon, Mouffe a contacté Corneliu Montano, le finissant de Star Académie friand de pop classique. «Personne d’autre n’aurait pu le faire», résume la conceptrice, citant le look du chanteur, sa voix et son accent… Un accent roumain, mais quand même! Pour interpréter Carmen Sevilla, la fiancée de Mariano, la copine de Corneliu, Meggie, a été choisie.
Ne restait plus à la metteure en scène nouvellement convertie qu’à expliquer aux deux jeunes tourtereaux l’essence du chanteur de charme. Avec un répertoire actualisé par Stéphane Aubin, mais qui surfe toujours à la frontière du kitsch, valait mieux adopter le bon ton. Elle leur a ainsi raconté la passion de cet homme qui disait avoir une âme espagnole et un cœur français. Elle a décrit son village, l’intensité de son pays basque natal. «Ils me trouvaient romantique. Ils m’écoutaient comme une extraterrestre qui radote!» raconte Mouffe.
Depuis ses débuts, l’été dernier à Joliette, Le cœur qui chante a vécu quelques ajustements. Rassuré sur son endurance vocale, Corneliu offre désormais le spectacle dans une version un peu plus courte, mais sans entracte. La chorégraphe Maud Saint-Germain a joint l’équipe, avec une philosophie qui plaît à la metteure en scène. «Elle est douce, note Mouffe. J’aime que ce soit fait dans la joie. La bonne façon d’aller chercher le meilleur d’un artiste, ce n’est pas de crier après.»
Quant au public de ce spectacle qui table sur la joie de vivre, mais aussi sur la nostalgie, il est demeuré assez semblable… et relativement âgé. «C’est normal! lance Mouffe. Il ne faut pas les oublier! Ce n’est pas une honte de faire des spectacles pour eux.»
source:
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... CPSOLEIL01
«Luis Mariano: le coeur qui chante»: l'exercice de style de Mouffe
Mouffe en compagnie de ses deux chanteurs vedettes, Meggie et Corneliu (Le Soleil, Patrice Laroche)
Geneviève Bouchard
Le Soleil
Québec
Même si elle se dit plus Janis Joplin que Luis Mariano, la metteure en scène Mouffe y croit à la revue musicale Le cœur qui chante, qui met en vedette l’ex-académicien Corneliu Montano. «Si les gens n’aiment pas ça, je les rembourse personnellement!» a-t-elle blagué cette semaine, à un mois des quatre représentations au théâtre
Capitole.
Pourtant, elle-même avoue avoir tergiversé longtemps avant de s’attaquer aux paillettes et aux froufrous du prince de l’opérette. «C’était une commande. Ç’a pris cinq ans avant que ça accouche et que je dise oui», a précisé celle qui a écrit et mis en scène le spectacle présenté 50 fois depuis l’été. En voyage en France et en Espagne, «une immersion totale» dans les deux patries de Luis Mariano, puis au fil de recherches et d’entrevues, la complice de Robert Charlebois s’est laissée séduire par le chanteur de Mexico.
«J’ai découvert quelqu’un de passionné pour qui la vie, c’était la musique. J’ai découvert sa joie de vivre… C’était un blagueur! C’est la première fois que je touchais à quelque chose qui n’est pas mon genre de musique. J’ai abordé ça comme un exercice de style.»
Ces notions de fraîcheur et de plaisir, Mouffe a voulu les mettre au centre du projet. «C’est le fil conducteur de toute ma vie : écrire, inventer des histoires, raconter des menteries!» rigole-t-elle.
Taillé sur mesure
Certains hommages à Luis Mariano vus en Europe avaient déplu à la metteure en scène : des spectacles «poussiéreux», des ténors usés aux cordes vocales fatiguées. Dans la production québécoise, la troupe devait être jeune, dynamique. Sous les conseils de l’ami André Gagnon, Mouffe a contacté Corneliu Montano, le finissant de Star Académie friand de pop classique. «Personne d’autre n’aurait pu le faire», résume la conceptrice, citant le look du chanteur, sa voix et son accent… Un accent roumain, mais quand même! Pour interpréter Carmen Sevilla, la fiancée de Mariano, la copine de Corneliu, Meggie, a été choisie.
Ne restait plus à la metteure en scène nouvellement convertie qu’à expliquer aux deux jeunes tourtereaux l’essence du chanteur de charme. Avec un répertoire actualisé par Stéphane Aubin, mais qui surfe toujours à la frontière du kitsch, valait mieux adopter le bon ton. Elle leur a ainsi raconté la passion de cet homme qui disait avoir une âme espagnole et un cœur français. Elle a décrit son village, l’intensité de son pays basque natal. «Ils me trouvaient romantique. Ils m’écoutaient comme une extraterrestre qui radote!» raconte Mouffe.
Depuis ses débuts, l’été dernier à Joliette, Le cœur qui chante a vécu quelques ajustements. Rassuré sur son endurance vocale, Corneliu offre désormais le spectacle dans une version un peu plus courte, mais sans entracte. La chorégraphe Maud Saint-Germain a joint l’équipe, avec une philosophie qui plaît à la metteure en scène. «Elle est douce, note Mouffe. J’aime que ce soit fait dans la joie. La bonne façon d’aller chercher le meilleur d’un artiste, ce n’est pas de crier après.»
Quant au public de ce spectacle qui table sur la joie de vivre, mais aussi sur la nostalgie, il est demeuré assez semblable… et relativement âgé. «C’est normal! lance Mouffe. Il ne faut pas les oublier! Ce n’est pas une honte de faire des spectacles pour eux.»
source:
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... CPSOLEIL01
JOYEUX NOEL ET BONNE ANNÉE 2009!!!!
http://www.cfom1029.com/concours.php?a=infos&cid=1001
Gagnez votre paire de billets pour entendre Corneliu Montano interpréter les plus belles chansons de Luis Mariano dans le spectacle Luis Mariano, le coeur qui chante au Capitole de Québec.
Écoutez Michel Carrier le week-end du 15 et du 16 mars puisqu'il fera l'attribution de 5 paires de billets et de 5 cd du spectacle.
http://www.lecapitole.com/fr/theatre.ca ... php?id=172
Gagnez votre paire de billets pour entendre Corneliu Montano interpréter les plus belles chansons de Luis Mariano dans le spectacle Luis Mariano, le coeur qui chante au Capitole de Québec.
Écoutez Michel Carrier le week-end du 15 et du 16 mars puisqu'il fera l'attribution de 5 paires de billets et de 5 cd du spectacle.
http://www.lecapitole.com/fr/theatre.ca ... php?id=172
Citation :E CœUR QUI CHANTE
Luis Mariano revit au Capitole de Québec
Marc-André Boivin
27-03-2008 | 23h19
© Marc-André Boivin/Canoë
Corneliu Montano se tire bien d’affaires dans la peau de Luis Mariano qui tient l’affiche au Capitole de Québec jusqu’au 29 mars prochain.
Grâce au spectacle Le cœur qui chante, le prince de l’opérette Luis Mariano revit au Capitole de Québec ces jours-ci, sur une scène qu’il a déjà foulée en 1951 et en 1966. Interprété par un Corneliu Montano qui se tire plutôt bien d’affaires, ce Elvis des années 40 et 50 sera à l’honneur jusqu’au 29 mars prochain.
Si le jeune ténor, découvert à la suite de Star Académie, avait reçu au départ des critiques mitigées en raison de son jeu un peu nerveux, on peut dire que la période de rodage est maintenant derrière lui car il s’est littéralement approprié le personnage. Détendu, Corneliu semble prendre un plaisir fou à tenir ce rôle tout de même exigeant, quoique pour la voix, tout semble facile pour l’interprète.
Mis en scène par Mouffe, ce spectacle, de par son format qui allie de courts extraits documentaires agrémentés de plusieurs photos aux prestations musicales, rappelle quelque peu Elvis Story sur laquelle la metteure en scène avait aussi travaillé. Avec ses 22 tableaux et ses 28 chansons, cette revue musicale couvre évidemment la vie entière de cet artiste qui faisait tomber les femmes.
De sa naissance à sa mort, de La belle de Cadix où son statut de star s’est confirmé au Prince de Madrid, sa dernière opérette, en passant par le Cirque de Pinder et l’Olympia de Paris qu’il n’aura fait qu’une seule fois, rien n’a été laissé de côté. On relate aussi le parcours du chanteur basque-espagnol à travers les rencontres qu’il a faites. Qu’il s’agisse de son bras droit Patchi, qui est toujours vivant et qui a vu et adoré le spectacle, ou encore de la belle Carmen Sevilla Le tout défile à un rythme effréné où danseurs, chanteurs et musiciens, sous la direction impeccable de Stéphane Aubin, n’ont pas vraiment le temps de chômer. Après 1h30 de spectacle toutefois, tout le monde peut retourner à la maison.
Têtes blanches
On ne se le cachera pas, une revue musicale qui relate la carrière bien remplie d’un chanteur comme Luis Mariano cible principalement une clientèle un peu plus âgée. Qu’à cela ne tienne, c’est dans un Capitole bondé que les jeunes artistes se sont produits pour cette première à Québec. Et personne dans la foule ne se privait pour chanter les grands succès de Mariano tels Mexico, Rossignol de mes amours ou encore Maman tu es la plus belle du monde. Les gens présents ont grandement apprécié.
«Vous savez, Luis Mariano, c’est de mon temps. J’ai trouvé Corneliu épatant. Il chantait vraiment de la même façon que le vrai Mariano. C’est un très beau spectacle, affirmait Brigitte à la sortie. Même son de cloche du côté de Mme Latulippe qui a elle aussi bien apprécié la prestation du jeune roumain. «Il a très bien chanté et j’ai bien aimé les costumes d’époque qui étaient nombreux et très jolis», soulignait la dame. Louise, de son côté, pensait racheter des billets pour la représentation de jeudi soir. «Ça vaut vraiment la peine», estimait-elle.
source:
http://www.msplinks.com/MDFodHRwOi8vd3d ... cyNzUxLw==
Luis Mariano revit au Capitole de Québec
Marc-André Boivin
27-03-2008 | 23h19
© Marc-André Boivin/Canoë
Corneliu Montano se tire bien d’affaires dans la peau de Luis Mariano qui tient l’affiche au Capitole de Québec jusqu’au 29 mars prochain.
Grâce au spectacle Le cœur qui chante, le prince de l’opérette Luis Mariano revit au Capitole de Québec ces jours-ci, sur une scène qu’il a déjà foulée en 1951 et en 1966. Interprété par un Corneliu Montano qui se tire plutôt bien d’affaires, ce Elvis des années 40 et 50 sera à l’honneur jusqu’au 29 mars prochain.
Si le jeune ténor, découvert à la suite de Star Académie, avait reçu au départ des critiques mitigées en raison de son jeu un peu nerveux, on peut dire que la période de rodage est maintenant derrière lui car il s’est littéralement approprié le personnage. Détendu, Corneliu semble prendre un plaisir fou à tenir ce rôle tout de même exigeant, quoique pour la voix, tout semble facile pour l’interprète.
Mis en scène par Mouffe, ce spectacle, de par son format qui allie de courts extraits documentaires agrémentés de plusieurs photos aux prestations musicales, rappelle quelque peu Elvis Story sur laquelle la metteure en scène avait aussi travaillé. Avec ses 22 tableaux et ses 28 chansons, cette revue musicale couvre évidemment la vie entière de cet artiste qui faisait tomber les femmes.
De sa naissance à sa mort, de La belle de Cadix où son statut de star s’est confirmé au Prince de Madrid, sa dernière opérette, en passant par le Cirque de Pinder et l’Olympia de Paris qu’il n’aura fait qu’une seule fois, rien n’a été laissé de côté. On relate aussi le parcours du chanteur basque-espagnol à travers les rencontres qu’il a faites. Qu’il s’agisse de son bras droit Patchi, qui est toujours vivant et qui a vu et adoré le spectacle, ou encore de la belle Carmen Sevilla Le tout défile à un rythme effréné où danseurs, chanteurs et musiciens, sous la direction impeccable de Stéphane Aubin, n’ont pas vraiment le temps de chômer. Après 1h30 de spectacle toutefois, tout le monde peut retourner à la maison.
Têtes blanches
On ne se le cachera pas, une revue musicale qui relate la carrière bien remplie d’un chanteur comme Luis Mariano cible principalement une clientèle un peu plus âgée. Qu’à cela ne tienne, c’est dans un Capitole bondé que les jeunes artistes se sont produits pour cette première à Québec. Et personne dans la foule ne se privait pour chanter les grands succès de Mariano tels Mexico, Rossignol de mes amours ou encore Maman tu es la plus belle du monde. Les gens présents ont grandement apprécié.
«Vous savez, Luis Mariano, c’est de mon temps. J’ai trouvé Corneliu épatant. Il chantait vraiment de la même façon que le vrai Mariano. C’est un très beau spectacle, affirmait Brigitte à la sortie. Même son de cloche du côté de Mme Latulippe qui a elle aussi bien apprécié la prestation du jeune roumain. «Il a très bien chanté et j’ai bien aimé les costumes d’époque qui étaient nombreux et très jolis», soulignait la dame. Louise, de son côté, pensait racheter des billets pour la représentation de jeudi soir. «Ça vaut vraiment la peine», estimait-elle.
source:
http://www.msplinks.com/MDFodHRwOi8vd3d ... cyNzUxLw==
JOYEUX NOEL ET BONNE ANNÉE 2009!!!!
Citation :Le jeudi 27 mars 2008
Luis Mariano – Le cœur qui chante : nostalgie en froufrous
Corneliu Montano enchaîne les hymnes kitsch de Mariano sans se prendre trop au sérieux. (Le Soleil, Martin Martel)
Le Soleil, Martin Martel
Geneviève Bouchard
Le Soleil
Collaboration spéciale
Québec
Des jeunes qui chantent pour des plus vieux des airs sortis des boules à mites, dans une orgie de couleurs, de brillants et de froufrous... C’est assurément une drôle de créature scénique qu’a créé la metteure en scène Mouffe dans Le cœur qui chante, la revue musicale consacrée à Luis Mariano.
En mettant les pieds sur scène, le chanteur Corneliu Montano l’avoue d’emblée : dans sa jeune vingtaine, le prince de l’opérette ne lui est pas tellement familier, mais sa grand-mère, elle, l’aimait beaucoup. Et elle n’est visiblement pas la seule, si l’on se fie à l’âge moyen des spectateurs qui s’étaient donné rendez-vous hier soir au Capitole, pour la première de quatre représentations du spectacle-hommage au ténor basque.
Bâti comme une biographie, Le cœur qui chante alterne des segments musicaux et des projections de photos accompagnées d’une narration des moments marquants de la vie du chanteur : sa naissance en Espagne, son exode en France et son triomphe à Paris. Des références historiques bien utiles pour les néophytes et essentielles pour remettre en contexte un répertoire qui, avouons-le, a pris un solide coup de vieux depuis les années 50 qui l’ont vu naître.
D’abord présenté tout l’été dernier à Joliette, le spectacle a l’avantage d’être bien rodé. Corneliu Montano, participant à Star Académie en 2004, endosse confortablement la vingtaine de costumes et les mimiques du chanteur de charme, regards coquins et gestuelle mielleuse à l’appui. D’une voix juste, à part quelques accrocs, il enchaîne les hymnes kitsch de Mariano — dont l’incontournable Mexico — sans se prendre trop au sérieux. Et heureusement, les danseurs et choristes qui l’accompagnent ajoutent une bonne dose d’énergie et de bonne humeur à un univers qui pourrait facilement sombrer dans le clinquant.
Si Le cœur qui chante réussit dans l’ensemble à garder le cap, l’enrobage de quelques tableaux est un peu plus douteux. Que penser de ce faux paysage nocturne où une pleine lune rayonne sur la plage pendant Rossignol de mes amours? Ou de cette mer de petits cœurs flottant en arrière-plan alors que Corneliu et sa copine Meggie entonnent Aïe, pourquoi on s’aime? Le summum est certainement atteint pendant une samba brésilienne où des danseurs affublés de chemises fluo nouées à la taille s’exécutent devant une projection de feux d’artifice... Quand on flirte avec le kitsch, on prend le risque de pousser un peu trop la note et de franchir la ligne du quétaine. À certains égards, Le cœur qui chante n’a pu s’empêcher de tomber dans le piège.
source
http://www.msplinks.com/MDFodHRwOi8vd3d ... cyNzUxLw==
Luis Mariano – Le cœur qui chante : nostalgie en froufrous
Corneliu Montano enchaîne les hymnes kitsch de Mariano sans se prendre trop au sérieux. (Le Soleil, Martin Martel)
Le Soleil, Martin Martel
Geneviève Bouchard
Le Soleil
Collaboration spéciale
Québec
Des jeunes qui chantent pour des plus vieux des airs sortis des boules à mites, dans une orgie de couleurs, de brillants et de froufrous... C’est assurément une drôle de créature scénique qu’a créé la metteure en scène Mouffe dans Le cœur qui chante, la revue musicale consacrée à Luis Mariano.
En mettant les pieds sur scène, le chanteur Corneliu Montano l’avoue d’emblée : dans sa jeune vingtaine, le prince de l’opérette ne lui est pas tellement familier, mais sa grand-mère, elle, l’aimait beaucoup. Et elle n’est visiblement pas la seule, si l’on se fie à l’âge moyen des spectateurs qui s’étaient donné rendez-vous hier soir au Capitole, pour la première de quatre représentations du spectacle-hommage au ténor basque.
Bâti comme une biographie, Le cœur qui chante alterne des segments musicaux et des projections de photos accompagnées d’une narration des moments marquants de la vie du chanteur : sa naissance en Espagne, son exode en France et son triomphe à Paris. Des références historiques bien utiles pour les néophytes et essentielles pour remettre en contexte un répertoire qui, avouons-le, a pris un solide coup de vieux depuis les années 50 qui l’ont vu naître.
D’abord présenté tout l’été dernier à Joliette, le spectacle a l’avantage d’être bien rodé. Corneliu Montano, participant à Star Académie en 2004, endosse confortablement la vingtaine de costumes et les mimiques du chanteur de charme, regards coquins et gestuelle mielleuse à l’appui. D’une voix juste, à part quelques accrocs, il enchaîne les hymnes kitsch de Mariano — dont l’incontournable Mexico — sans se prendre trop au sérieux. Et heureusement, les danseurs et choristes qui l’accompagnent ajoutent une bonne dose d’énergie et de bonne humeur à un univers qui pourrait facilement sombrer dans le clinquant.
Si Le cœur qui chante réussit dans l’ensemble à garder le cap, l’enrobage de quelques tableaux est un peu plus douteux. Que penser de ce faux paysage nocturne où une pleine lune rayonne sur la plage pendant Rossignol de mes amours? Ou de cette mer de petits cœurs flottant en arrière-plan alors que Corneliu et sa copine Meggie entonnent Aïe, pourquoi on s’aime? Le summum est certainement atteint pendant une samba brésilienne où des danseurs affublés de chemises fluo nouées à la taille s’exécutent devant une projection de feux d’artifice... Quand on flirte avec le kitsch, on prend le risque de pousser un peu trop la note et de franchir la ligne du quétaine. À certains égards, Le cœur qui chante n’a pu s’empêcher de tomber dans le piège.
source
http://www.msplinks.com/MDFodHRwOi8vd3d ... cyNzUxLw==
JOYEUX NOEL ET BONNE ANNÉE 2009!!!!