Monique Lépine un livre pour la paix
pauvre femme son fils qui est le tueur de la polythecnique apres ca elle perd sa fille d'une overdose
Monique Lépine raconte son cheminement dans un livre à paraître
Monique Lépine a longtemps cru qu'en assassinant froidement 14 étudiantes de Polytechnique, c'est à elle, la féministe, que son fils Marc s'en prenait. Aujourd'hui, elle accepte le fait qu'elle ne comprendra jamais ce qui a poussé son fils à commettre l'irréparable.
Jamais je n'ai vu de signes avant-coureurs, personne n'a vu de signes. Avec Marc, tout se passait à l'intérieur, je ne l'ai pas vu venir», raconte d'une voix calme Monique Lépine, tout en jouant nerveusement avec sa tasse à expresso sur la table.
«C'était un être très secret, très introverti qui ne voulait pas s'avouer qu'il avait un problème. Il refusait de consulter, parce qu'un gars, ça ne consultait pas selon lui. À ses yeux, il était au-dessus de tout cela.»
La tombe de sa soeur
Mère monoparentale, elle affirme avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour aider ses deux enfants à une époque où l'on ne connaissait pas grand-chose de la psychologie enfantine.
«Jamais il ne m'a parlé de sa haine envers les femmes, jamais il ne m'a parlé du sentiment d'abandon qu'il nour rissait parce que je le faisais garder pour aller travailler quand il était jeune. Jamais il n'a parlé de son père qui l'avait abandonné, dit-elle. Je ne savais même pas qu'il savait tirer de la carabine. J'ai l'impression qu'il y a toute une partie de lui que j'ignorais.»
Pourtant, il a bien montré quelques signes. Mais personne n'a su les décoder. Au collège, alors qu'il remportait des concours de mathématiques, ses professeurs parlaient d'un adolescent antisocial.
Vers la même époque, à l'âge de 14 ans, il a creusé la tombe de sa propre soeur dans la cour arrière de la résidence familiale après une dispute.
«C'était un geste de folie ça aussi, concède Mme Lépine. Ça m'avait inquiétée, j'avais consulté ses professeurs, des amis psychiatres, mais personne ne me donnait de réponse satisfaisante pour pousser plus loin l'investigation. Les garçons à cet âge-là, ce n'est pas facile et ça fait parfois des coups pendables.»
Overdose
Malgré le côté sombre et introverti de son fils, jamais Monique Lépine n'a pu imaginer la folie meurtrière qui grandissait en lui.
«Je ne pensais jamais que ce serait lui qui me causerait des problèmes. C'était un garçon étonnamment doux et attentif. Une bol en ordinateurs et en électronique qui rêvait d'être ingénieur et de construire sa propre maison. Je m'inquiétais beaucoup plus pour ma fille qui avait des problèmes de drogue.»
Le 6 décembre 1989, Marc Lépine a mis fin à ses jours après avoir tué 14 innocentes. Quelques années plus tard, sa soeur Nadia succombait à une overdose.
Monique Lépine raconte son cheminement dans un livre à paraître
Monique Lépine a longtemps cru qu'en assassinant froidement 14 étudiantes de Polytechnique, c'est à elle, la féministe, que son fils Marc s'en prenait. Aujourd'hui, elle accepte le fait qu'elle ne comprendra jamais ce qui a poussé son fils à commettre l'irréparable.
Jamais je n'ai vu de signes avant-coureurs, personne n'a vu de signes. Avec Marc, tout se passait à l'intérieur, je ne l'ai pas vu venir», raconte d'une voix calme Monique Lépine, tout en jouant nerveusement avec sa tasse à expresso sur la table.
«C'était un être très secret, très introverti qui ne voulait pas s'avouer qu'il avait un problème. Il refusait de consulter, parce qu'un gars, ça ne consultait pas selon lui. À ses yeux, il était au-dessus de tout cela.»
La tombe de sa soeur
Mère monoparentale, elle affirme avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour aider ses deux enfants à une époque où l'on ne connaissait pas grand-chose de la psychologie enfantine.
«Jamais il ne m'a parlé de sa haine envers les femmes, jamais il ne m'a parlé du sentiment d'abandon qu'il nour rissait parce que je le faisais garder pour aller travailler quand il était jeune. Jamais il n'a parlé de son père qui l'avait abandonné, dit-elle. Je ne savais même pas qu'il savait tirer de la carabine. J'ai l'impression qu'il y a toute une partie de lui que j'ignorais.»
Pourtant, il a bien montré quelques signes. Mais personne n'a su les décoder. Au collège, alors qu'il remportait des concours de mathématiques, ses professeurs parlaient d'un adolescent antisocial.
Vers la même époque, à l'âge de 14 ans, il a creusé la tombe de sa propre soeur dans la cour arrière de la résidence familiale après une dispute.
«C'était un geste de folie ça aussi, concède Mme Lépine. Ça m'avait inquiétée, j'avais consulté ses professeurs, des amis psychiatres, mais personne ne me donnait de réponse satisfaisante pour pousser plus loin l'investigation. Les garçons à cet âge-là, ce n'est pas facile et ça fait parfois des coups pendables.»
Overdose
Malgré le côté sombre et introverti de son fils, jamais Monique Lépine n'a pu imaginer la folie meurtrière qui grandissait en lui.
«Je ne pensais jamais que ce serait lui qui me causerait des problèmes. C'était un garçon étonnamment doux et attentif. Une bol en ordinateurs et en électronique qui rêvait d'être ingénieur et de construire sa propre maison. Je m'inquiétais beaucoup plus pour ma fille qui avait des problèmes de drogue.»
Le 6 décembre 1989, Marc Lépine a mis fin à ses jours après avoir tué 14 innocentes. Quelques années plus tard, sa soeur Nadia succombait à une overdose.
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain


Mark Twain


Moi aussi j'ai ecoute l'entrevue et j'aimerais acheter le
livre.
Elle semble avoir eu bien plus de trouble avec sa fille
alors que son fils etait plus renferme.
Me semble que j'aurais jamais passe a travers sa vie, ses
epreuves...
livre.
Elle semble avoir eu bien plus de trouble avec sa fille
alors que son fils etait plus renferme.
Me semble que j'aurais jamais passe a travers sa vie, ses
epreuves...
[img]http://i39.tinypic.com/34pz96r.jpg[/img] [img]http://i53.tinypic.com/fq70k.jpg[/img]
Mettons que son pere c'etait un numero...
Froid, severe, violent...
Il disait que un enfant jusqu'a 6 ans on eleve ca comme un
animal...
Il semblait en vouloir beaucoup a sa soeur qui avait tellement
de problemes de comportements qu'elle avait toute l'attention
sur elle et rien pour lui qui etait plus renferme.
Elle avait des propos dur a l'endroit de son frere. Elle
le traitait d'homosexuel et ca lui faisait de la peine.
Une fois il avait creuse une tombe avec une pierre tombale
a l'image de sa soeur ou quelque chose comme ca.
Sa mere avait du placer ses 2 enfants pour aller travailler
quand elle s'est divorcee du pere. Marc lui en a beaucoup
voulu.
C'est ce que je me rappelle un peu j'ai pas encore le livre.
Froid, severe, violent...
Il disait que un enfant jusqu'a 6 ans on eleve ca comme un
animal...
Il semblait en vouloir beaucoup a sa soeur qui avait tellement
de problemes de comportements qu'elle avait toute l'attention
sur elle et rien pour lui qui etait plus renferme.
Elle avait des propos dur a l'endroit de son frere. Elle
le traitait d'homosexuel et ca lui faisait de la peine.
Une fois il avait creuse une tombe avec une pierre tombale
a l'image de sa soeur ou quelque chose comme ca.
Sa mere avait du placer ses 2 enfants pour aller travailler
quand elle s'est divorcee du pere. Marc lui en a beaucoup
voulu.
C'est ce que je me rappelle un peu j'ai pas encore le livre.
[img]http://i39.tinypic.com/34pz96r.jpg[/img] [img]http://i53.tinypic.com/fq70k.jpg[/img]
Elle etait a RDI ce matin avec la soeur d'une des victimes de
la Poly...
Faut vraiment qu'on arrive a comprendre ou en tous cas essayer
de comprendre les motivations de ses jeunes hommes qui
posent des gestes aussi atroces dans les ecoles. Que ce soit
ici ou ailleurs dans le monde.
Le contexte familliale est surement une des problematiques
mais la maladie mentale y joue aussi un role d'apres la mere
de Marc...
Si elle reussi a briser le silence et les tabous autour de
tels drames ca peut peut-etre en eviter d'autres non?
J'aimerais tellement...
la Poly...
Faut vraiment qu'on arrive a comprendre ou en tous cas essayer
de comprendre les motivations de ses jeunes hommes qui
posent des gestes aussi atroces dans les ecoles. Que ce soit
ici ou ailleurs dans le monde.
Le contexte familliale est surement une des problematiques
mais la maladie mentale y joue aussi un role d'apres la mere
de Marc...
Si elle reussi a briser le silence et les tabous autour de
tels drames ca peut peut-etre en eviter d'autres non?
J'aimerais tellement...
[img]http://i39.tinypic.com/34pz96r.jpg[/img] [img]http://i53.tinypic.com/fq70k.jpg[/img]
Malike a écritMoi j'dois bien être la seule mais je la "sens" pas cette madame là.
Tu ne dois pas etre la seule. Moi aussi elle me fait de droles
de feeling quand je la vois...
Je suis empathique a sa douleur, a la honte qu'elle a du
ressentir depuis que son fils a fait son geste mais en meme
temps j'ai de la difficulte a la saisir en tant que personne...
Tu ne dois pas etre la seule. Moi aussi elle me fait de droles
de feeling quand je la vois...
Je suis empathique a sa douleur, a la honte qu'elle a du
ressentir depuis que son fils a fait son geste mais en meme
temps j'ai de la difficulte a la saisir en tant que personne...
[img]http://i39.tinypic.com/34pz96r.jpg[/img] [img]http://i53.tinypic.com/fq70k.jpg[/img]
Quand je lis que son fils avait creusé la tombe de sa soeur, disons que ca me laisse songeuse. Aussi, en entrevue, elle avait dit que le père de ses enfants avait été violent avec eux et qu'au bout d'un certain nombre d'années elle avait décidé de le quitter. Et après elle ne comprend pas ce qui a pu se passer? A l'époque je veux bien, c'était moins courant d'analyser et de faire des liens avec la violence et les répercussions dans leur vie future. Mais de nos jours ca n'est plus le cas et elle continue à tenir les mêmes propos. Il y a aussi la maladie mentale pour son fils, peut-être bien c'est le cas mais c'est elle qui en vient à ce genre de diagnostic.
Je suis empathique à la souffrance qu'elle a vécu, mais j'arrive pas à discocier le contexte familial avec les drames que ces deux jeunes ont vécu. C'est pas rien quand même, l'une est morte d'overdose et l'autre a commis une tuerie. Manifestement ces deux jeunes avaient des souffrances intérieures très grandes.
Je suis empathique à la souffrance qu'elle a vécu, mais j'arrive pas à discocier le contexte familial avec les drames que ces deux jeunes ont vécu. C'est pas rien quand même, l'une est morte d'overdose et l'autre a commis une tuerie. Manifestement ces deux jeunes avaient des souffrances intérieures très grandes.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

On oublie trop souvent les parents d'un tueur ou agresseur,on condamne tout sans trop y penser.,mais quel drame doivent vivre aussi et encore plus les parents des agresseurs car eux personne n'a de sympathie pour eux ,ils doivent presque se cacher .La culpabilité et la honte c'est terrible.Monique Lépine je l'ai vu a quelques reprises dans des interviews et elle est une femme très bien.Je lui souhaite la paix et de ne pas culpabiliser,son fils était sans doute malade ce n'est pas sa faute à elle.