Publié : sam. oct. 18, 2008 1:41 pm
pauvre femme son fils qui est le tueur de la polythecnique apres ca elle perd sa fille d'une overdose
Monique Lépine raconte son cheminement dans un livre à paraître
Monique Lépine a longtemps cru qu'en assassinant froidement 14 étudiantes de Polytechnique, c'est à elle, la féministe, que son fils Marc s'en prenait. Aujourd'hui, elle accepte le fait qu'elle ne comprendra jamais ce qui a poussé son fils à commettre l'irréparable.
Jamais je n'ai vu de signes avant-coureurs, personne n'a vu de signes. Avec Marc, tout se passait à l'intérieur, je ne l'ai pas vu venir», raconte d'une voix calme Monique Lépine, tout en jouant nerveusement avec sa tasse à expresso sur la table.
«C'était un être très secret, très introverti qui ne voulait pas s'avouer qu'il avait un problème. Il refusait de consulter, parce qu'un gars, ça ne consultait pas selon lui. À ses yeux, il était au-dessus de tout cela.»
La tombe de sa soeur
Mère monoparentale, elle affirme avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour aider ses deux enfants à une époque où l'on ne connaissait pas grand-chose de la psychologie enfantine.
«Jamais il ne m'a parlé de sa haine envers les femmes, jamais il ne m'a parlé du sentiment d'abandon qu'il nour rissait parce que je le faisais garder pour aller travailler quand il était jeune. Jamais il n'a parlé de son père qui l'avait abandonné, dit-elle. Je ne savais même pas qu'il savait tirer de la carabine. J'ai l'impression qu'il y a toute une partie de lui que j'ignorais.»
Pourtant, il a bien montré quelques signes. Mais personne n'a su les décoder. Au collège, alors qu'il remportait des concours de mathématiques, ses professeurs parlaient d'un adolescent antisocial.
Vers la même époque, à l'âge de 14 ans, il a creusé la tombe de sa propre soeur dans la cour arrière de la résidence familiale après une dispute.
«C'était un geste de folie ça aussi, concède Mme Lépine. Ça m'avait inquiétée, j'avais consulté ses professeurs, des amis psychiatres, mais personne ne me donnait de réponse satisfaisante pour pousser plus loin l'investigation. Les garçons à cet âge-là, ce n'est pas facile et ça fait parfois des coups pendables.»
Overdose
Malgré le côté sombre et introverti de son fils, jamais Monique Lépine n'a pu imaginer la folie meurtrière qui grandissait en lui.
«Je ne pensais jamais que ce serait lui qui me causerait des problèmes. C'était un garçon étonnamment doux et attentif. Une bol en ordinateurs et en électronique qui rêvait d'être ingénieur et de construire sa propre maison. Je m'inquiétais beaucoup plus pour ma fille qui avait des problèmes de drogue.»
Le 6 décembre 1989, Marc Lépine a mis fin à ses jours après avoir tué 14 innocentes. Quelques années plus tard, sa soeur Nadia succombait à une overdose.
Monique Lépine raconte son cheminement dans un livre à paraître
Monique Lépine a longtemps cru qu'en assassinant froidement 14 étudiantes de Polytechnique, c'est à elle, la féministe, que son fils Marc s'en prenait. Aujourd'hui, elle accepte le fait qu'elle ne comprendra jamais ce qui a poussé son fils à commettre l'irréparable.
Jamais je n'ai vu de signes avant-coureurs, personne n'a vu de signes. Avec Marc, tout se passait à l'intérieur, je ne l'ai pas vu venir», raconte d'une voix calme Monique Lépine, tout en jouant nerveusement avec sa tasse à expresso sur la table.
«C'était un être très secret, très introverti qui ne voulait pas s'avouer qu'il avait un problème. Il refusait de consulter, parce qu'un gars, ça ne consultait pas selon lui. À ses yeux, il était au-dessus de tout cela.»
La tombe de sa soeur
Mère monoparentale, elle affirme avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour aider ses deux enfants à une époque où l'on ne connaissait pas grand-chose de la psychologie enfantine.
«Jamais il ne m'a parlé de sa haine envers les femmes, jamais il ne m'a parlé du sentiment d'abandon qu'il nour rissait parce que je le faisais garder pour aller travailler quand il était jeune. Jamais il n'a parlé de son père qui l'avait abandonné, dit-elle. Je ne savais même pas qu'il savait tirer de la carabine. J'ai l'impression qu'il y a toute une partie de lui que j'ignorais.»
Pourtant, il a bien montré quelques signes. Mais personne n'a su les décoder. Au collège, alors qu'il remportait des concours de mathématiques, ses professeurs parlaient d'un adolescent antisocial.
Vers la même époque, à l'âge de 14 ans, il a creusé la tombe de sa propre soeur dans la cour arrière de la résidence familiale après une dispute.
«C'était un geste de folie ça aussi, concède Mme Lépine. Ça m'avait inquiétée, j'avais consulté ses professeurs, des amis psychiatres, mais personne ne me donnait de réponse satisfaisante pour pousser plus loin l'investigation. Les garçons à cet âge-là, ce n'est pas facile et ça fait parfois des coups pendables.»
Overdose
Malgré le côté sombre et introverti de son fils, jamais Monique Lépine n'a pu imaginer la folie meurtrière qui grandissait en lui.
«Je ne pensais jamais que ce serait lui qui me causerait des problèmes. C'était un garçon étonnamment doux et attentif. Une bol en ordinateurs et en électronique qui rêvait d'être ingénieur et de construire sa propre maison. Je m'inquiétais beaucoup plus pour ma fille qui avait des problèmes de drogue.»
Le 6 décembre 1989, Marc Lépine a mis fin à ses jours après avoir tué 14 innocentes. Quelques années plus tard, sa soeur Nadia succombait à une overdose.