Publié : lun. juin 02, 2008 11:34 am
Une pêcheuse de 70 ans
Tuée par un ours
Jean-Michel Nahas
Le Journal de Montréal
02/06/2008 04h56 - Mise à jour 02/06/2008 10h01
Selon ses proches, Cécile Verreault-Lavoie a tragiquement péri en pratiquant ce qu’elle aimait le plus : la pêche.
Une grand-mère de 70 ans amoureuse de la nature, qui pêchait paisiblement le doré à proximité de son chalet en Abitibi, a connu une fin atroce vendredi soir, lacérée à mort par un ours noir.
Lire aussi:
Nez à nez avec une bête agressive
L'attaque, très rare, est survenue dans un secteur isolé et boisé du lac Théo, à plus de deux heures de route au nord du dernier village habité d'Abitibi.
Amante de la faune et de la flore depuis son plus jeune âge, selon ses proches, Cécile Verreault- Lavoie était sortie taquiner le poisson sur le quai après avoir soupé avec son mari Alexandre Lavoie, peu avant 19h.
Un quart d'heure plus tard, ce dernier a voulu s'enquérir du fruit de la pêche de sa douce. Il l'a interpellée à plusieurs reprises, sans réponse.
Inquiet
Inquiet, M. Lavoie a grimpé sur une échelle d'observation juchée sur le chalet pour tenter de l'apercevoir. Le grand-père a alors vu la canne de son épouse sur la grève. Il est parti à sa recherche, pensant qu'elle marchait aux alentours.
Une vision d'horreur l'attendait quelques instants plus tard.
«Il y avait des lambeaux de vêtement et une mare de sang. Cécile était étendue par terre, son cou brisé par la patte de l'ours», a péniblement soufflé un proche parent, qui a préféré garder l'anonymat.
Alexandre Lavoie a alors douloureusement constaté le décès de celle qui partageait sa vie depuis 50 ans.
En toute hâte
Puisqu'aucune ligne téléphonique ne dessert la région, l'homme complètement abattu a parcouru en toute hâte le long chemin - en bateau, puis sur la route - qui le séparait de sa résidence de Beaucanton, une localité située à 30 kilomètres au nord de La Sarre.
Arrivé chez lui, M. Lavoie a immédiatement alerté les secours. Trop effondré pour retourner sur les lieux de la tragédie avec les agents de la faune et les policiers, il a laissé son fils Éric s'acquitter de cette tâche éprouvante.
La noirceur d'encre qui sévit dans les bois a toutefois compliqué le travail des secours, qui n'ont pu retrouver le corps. Dépités, ils sont tous retournés se reposer quelques heures à Beaucanton, avant de repartir vers le lac Théo à l'aube.
«Avec des chiens renifleurs, ils ont repéré Cécile. Elle avait été traînée à plus de 60 pieds de l'endroit où son mari l'avait trouvée», a relaté d'une voix cassée une parente de la victime.
Tragique départ
Le tragique départ de la septuagénaire mère de cinq enfants et grand-maman de 10 petits-fils a bouleversé son entourage.
«C'est atterrant, c'était une passionnée de la nature, tout le monde vous le dira», a laissé tomber un de ses garçons, Bruno.
Ce dernier a souhaité mettre en garde les passionnés de plein air qui, comme sa mère, s'aventurent le cœur léger dans la forêt sans en connaître tous les dangers
Mon Dieu que c'est triste cette histoire-là ,
J'offre toutes mes sympathies à cette famille ...
Je comprend cette passion qu'elle avait pour la pêche moi aussi j'adore ça , mais on entend tellement d'histoires avec ces maudits ours là...je crois qu'en groupe ils attaquent pas mais même proche de la ville dans mon coin il y a des pancartes pour nous avertir qu'il y a des ours noirs ...
En tout cas j'aime bien allez au bleuet mais j'ai un peu peur chaque année , il paraît qu'avec une clochette et un sifflet qu'il y a moins de danger ...et ne pas y aller seul...
Tuée par un ours
Jean-Michel Nahas
Le Journal de Montréal
02/06/2008 04h56 - Mise à jour 02/06/2008 10h01
Selon ses proches, Cécile Verreault-Lavoie a tragiquement péri en pratiquant ce qu’elle aimait le plus : la pêche.
Une grand-mère de 70 ans amoureuse de la nature, qui pêchait paisiblement le doré à proximité de son chalet en Abitibi, a connu une fin atroce vendredi soir, lacérée à mort par un ours noir.
Lire aussi:
Nez à nez avec une bête agressive
L'attaque, très rare, est survenue dans un secteur isolé et boisé du lac Théo, à plus de deux heures de route au nord du dernier village habité d'Abitibi.
Amante de la faune et de la flore depuis son plus jeune âge, selon ses proches, Cécile Verreault- Lavoie était sortie taquiner le poisson sur le quai après avoir soupé avec son mari Alexandre Lavoie, peu avant 19h.
Un quart d'heure plus tard, ce dernier a voulu s'enquérir du fruit de la pêche de sa douce. Il l'a interpellée à plusieurs reprises, sans réponse.
Inquiet
Inquiet, M. Lavoie a grimpé sur une échelle d'observation juchée sur le chalet pour tenter de l'apercevoir. Le grand-père a alors vu la canne de son épouse sur la grève. Il est parti à sa recherche, pensant qu'elle marchait aux alentours.
Une vision d'horreur l'attendait quelques instants plus tard.
«Il y avait des lambeaux de vêtement et une mare de sang. Cécile était étendue par terre, son cou brisé par la patte de l'ours», a péniblement soufflé un proche parent, qui a préféré garder l'anonymat.
Alexandre Lavoie a alors douloureusement constaté le décès de celle qui partageait sa vie depuis 50 ans.
En toute hâte
Puisqu'aucune ligne téléphonique ne dessert la région, l'homme complètement abattu a parcouru en toute hâte le long chemin - en bateau, puis sur la route - qui le séparait de sa résidence de Beaucanton, une localité située à 30 kilomètres au nord de La Sarre.
Arrivé chez lui, M. Lavoie a immédiatement alerté les secours. Trop effondré pour retourner sur les lieux de la tragédie avec les agents de la faune et les policiers, il a laissé son fils Éric s'acquitter de cette tâche éprouvante.
La noirceur d'encre qui sévit dans les bois a toutefois compliqué le travail des secours, qui n'ont pu retrouver le corps. Dépités, ils sont tous retournés se reposer quelques heures à Beaucanton, avant de repartir vers le lac Théo à l'aube.
«Avec des chiens renifleurs, ils ont repéré Cécile. Elle avait été traînée à plus de 60 pieds de l'endroit où son mari l'avait trouvée», a relaté d'une voix cassée une parente de la victime.
Tragique départ
Le tragique départ de la septuagénaire mère de cinq enfants et grand-maman de 10 petits-fils a bouleversé son entourage.
«C'est atterrant, c'était une passionnée de la nature, tout le monde vous le dira», a laissé tomber un de ses garçons, Bruno.
Ce dernier a souhaité mettre en garde les passionnés de plein air qui, comme sa mère, s'aventurent le cœur léger dans la forêt sans en connaître tous les dangers
Mon Dieu que c'est triste cette histoire-là ,
J'offre toutes mes sympathies à cette famille ...
Je comprend cette passion qu'elle avait pour la pêche moi aussi j'adore ça , mais on entend tellement d'histoires avec ces maudits ours là...je crois qu'en groupe ils attaquent pas mais même proche de la ville dans mon coin il y a des pancartes pour nous avertir qu'il y a des ours noirs ...
En tout cas j'aime bien allez au bleuet mais j'ai un peu peur chaque année , il paraît qu'avec une clochette et un sifflet qu'il y a moins de danger ...et ne pas y aller seul...