Des «gestes de souveraineté» avant un référendum
Tommy Chouinard
La Presse
Québec
S'il est porté au pouvoir, le Parti québécois fera des «gestes de souveraineté» avant même la tenue d'un référendum, affirme Pauline Marois. La chef péquiste a en effet pris position dans un débat qui secoue les troupes souverainistes au sujet de la stratégie référendaire.
Elle a décidé d'appuyer une proposition soumise par le coprésident du Conseil de la souveraineté, Gérald Larose. L'ancien syndicaliste a suggéré qu'un gouvernement péquiste abandonne le «référendisme» et fasse des gestes «porteurs de changements structuraux conduisant à la souveraineté»: adoption d'une Constitution, création d'une citoyenneté québécoise, renforcement du statut de la langue française, rapatriement de pouvoirs.
«Je crois que ce qu'il propose est très intéressant. Ça mérite d'être débattu», a affirmé la chef péquiste dans une entrevue accordée à La Presse, hier, à son Du même coup, Pauline Marois balaie d'un revers de main la stratégie avancée par le politologue Denis Monière. Ce dernier avait proposé que le PQ n'enclenche le processus référendaire que s'il est porté au pouvoir avec au moins 45% des votes.
M. Monière avait rendu publique sa position le 21 décembre dans les pages de La Presse. Quelques jours plus tard, le 9 janvier, Gérald Larose lui a répliqué avec une missive publiée dans Le Devoir. Depuis, un débat fait rage au PQ concernant ces deux propositions. Les péquistes se rangent derrière l'un ou l'autre des deux hommes.
Pauline Marois a fait son choix. Elle donne raison à Gérald Larose et à sa stratégie plus musclée. Elle reproche à Denis Monière de «s'arrêter aux moyens et à la mécanique». M. Larose a, lui, «une vision plus large», a-t-elle plaidé.
L'idée est de «faire avancer le Québec vers plus de pouvoirs et plus de moyens» afin de le conduire à la souveraineté, a-t-elle expliqué.
Les «gestes de souveraineté» appuyés par Mme Marois sont souvent décrits comme des «gestes de rupture» avec le Canada dans les rangs péquistes, surtout chez les «purs et durs». Mais Pauline Marois rejette ce vocable. Avec les gestes de souveraineté, «il faut repousser les limites le plus loin possible, tout en restant dans la légalité».
Même si un gouvernement péquiste ferait des gestes de souveraineté, un référendum sera toujours nécessaire pour que le Québec puisse devenir effectivement un pays, a-t-elle ajouté. «Pour poser les gestes ultimes de souveraineté, exercer tous nos pouvoirs, je crois qu'il faut qu'on ait l'aval de la population québécoise car on remet en question un statut constitutionnel.»
Au lendemain de son accession à la tête du PQ, en juin dernier, Pauline Marois avait précisé qu'un gouvernement péquiste pourrait attendre un, deux ou même trois mandats avant de tenir un référendum sur la souveraineté. Et depuis, la chef péquiste était demeuré évasive quant à sa stratégie souverainiste.
Certains péquistes, surtout dans le clan des purs et durs, lui ont ainsi reproché de mettre l'objectif souverainiste sous le tapis et de vouloir gouverner une province. Gérald Larose lui-même affirmait à La Presse en décembre que le plan de match de Pauline Marois au sujet de la souveraineté le laissait sur sa faim. Il réclamait une stratégie plus musclée.
La sortie de la chef péquiste n'est pas étrangère au fait qu'un rendez-vous important avec ses militants l'attend à la mi-mars. C'est lors de ce conseil national que la prochaine plateforme électorale sera débattue et adoptée. L'actuel programme du PQ indique qu'un gouvernement péquiste doit tenir un référendum «le plus tôt possible» à l'intérieur de son mandat. Pauline Marois veut biffer cette disposition et proposer sa propre feuille de route.
La souveraineté sera donc au coeur de ce conseil national qui s'annonce mouvementé.
La Presse
Québec
S'il est porté au pouvoir, le Parti québécois fera des «gestes de souveraineté» avant même la tenue d'un référendum, affirme Pauline Marois. La chef péquiste a en effet pris position dans un débat qui secoue les troupes souverainistes au sujet de la stratégie référendaire.
Elle a décidé d'appuyer une proposition soumise par le coprésident du Conseil de la souveraineté, Gérald Larose. L'ancien syndicaliste a suggéré qu'un gouvernement péquiste abandonne le «référendisme» et fasse des gestes «porteurs de changements structuraux conduisant à la souveraineté»: adoption d'une Constitution, création d'une citoyenneté québécoise, renforcement du statut de la langue française, rapatriement de pouvoirs.
«Je crois que ce qu'il propose est très intéressant. Ça mérite d'être débattu», a affirmé la chef péquiste dans une entrevue accordée à La Presse, hier, à son Du même coup, Pauline Marois balaie d'un revers de main la stratégie avancée par le politologue Denis Monière. Ce dernier avait proposé que le PQ n'enclenche le processus référendaire que s'il est porté au pouvoir avec au moins 45% des votes.
M. Monière avait rendu publique sa position le 21 décembre dans les pages de La Presse. Quelques jours plus tard, le 9 janvier, Gérald Larose lui a répliqué avec une missive publiée dans Le Devoir. Depuis, un débat fait rage au PQ concernant ces deux propositions. Les péquistes se rangent derrière l'un ou l'autre des deux hommes.
Pauline Marois a fait son choix. Elle donne raison à Gérald Larose et à sa stratégie plus musclée. Elle reproche à Denis Monière de «s'arrêter aux moyens et à la mécanique». M. Larose a, lui, «une vision plus large», a-t-elle plaidé.
L'idée est de «faire avancer le Québec vers plus de pouvoirs et plus de moyens» afin de le conduire à la souveraineté, a-t-elle expliqué.
Les «gestes de souveraineté» appuyés par Mme Marois sont souvent décrits comme des «gestes de rupture» avec le Canada dans les rangs péquistes, surtout chez les «purs et durs». Mais Pauline Marois rejette ce vocable. Avec les gestes de souveraineté, «il faut repousser les limites le plus loin possible, tout en restant dans la légalité».
Même si un gouvernement péquiste ferait des gestes de souveraineté, un référendum sera toujours nécessaire pour que le Québec puisse devenir effectivement un pays, a-t-elle ajouté. «Pour poser les gestes ultimes de souveraineté, exercer tous nos pouvoirs, je crois qu'il faut qu'on ait l'aval de la population québécoise car on remet en question un statut constitutionnel.»
Au lendemain de son accession à la tête du PQ, en juin dernier, Pauline Marois avait précisé qu'un gouvernement péquiste pourrait attendre un, deux ou même trois mandats avant de tenir un référendum sur la souveraineté. Et depuis, la chef péquiste était demeuré évasive quant à sa stratégie souverainiste.
Certains péquistes, surtout dans le clan des purs et durs, lui ont ainsi reproché de mettre l'objectif souverainiste sous le tapis et de vouloir gouverner une province. Gérald Larose lui-même affirmait à La Presse en décembre que le plan de match de Pauline Marois au sujet de la souveraineté le laissait sur sa faim. Il réclamait une stratégie plus musclée.
La sortie de la chef péquiste n'est pas étrangère au fait qu'un rendez-vous important avec ses militants l'attend à la mi-mars. C'est lors de ce conseil national que la prochaine plateforme électorale sera débattue et adoptée. L'actuel programme du PQ indique qu'un gouvernement péquiste doit tenir un référendum «le plus tôt possible» à l'intérieur de son mandat. Pauline Marois veut biffer cette disposition et proposer sa propre feuille de route.
La souveraineté sera donc au coeur de ce conseil national qui s'annonce mouvementé.
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Tommy Chouinard et Malorie Beauchemin
La Presse
Québec
Libéraux et adéquistes jugent antidémocratique la stratégie de Pauline Marois qui voudrait faire des «gestes de souveraineté» dès qu'elle accéderait au pouvoir, avant même la tenue d'un référendum.
Le chef bloquiste Gilles Duceppe appuie quant à lui la démarche de Pauline Marois, en autant que les gestes de souveraineté d'un éventuel gouvernement péquiste se fassent «en tout respect» des lois.
À l'entrée d'une réunion du Conseil des ministres hier, les libéraux se sont précipités devant les caméras pour condamner la stratégie de la chef du Parti québécois. Le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, a lancé que Pauline Marois souhaite enfermer les Québécois dans une «cage aux homards», comme voulait le faire Jacques Parizeau en 1995.
«Est-ce qu'on pourrait dire aux citoyens exactement ce qu'on veut? Si le PQ est élu, est-ce qu'il va enclencher le processus de la souveraineté avant le référendum ou est-ce qu'il va attendre la décision démocratique des citoyens du Québec? Je pense que les citoyens ont le droit à la clarté», a-t-il affirmé.
Le ministre des Affaires intergouvernementales, Benoît Pelletier, croit pour sa part que la formation souverainiste est en train de se radicaliser. «Mme Marois veut tellement rassurer la frange pure et dure de sa propre formation politique qu'elle en vient à flirter avec des idées qui, à mon avis, ne sont pas démocratiques et constitueraient des gestes de grandes conséquences, négatives pour le Québec», a-t-il dit.
Selon M. Pelletier, il est inadmissible que le Parti québécois pense à «mettre la population devant un fait accompli», en faisant des «gestes de rupture, de scission», sans avoir un mandat clair de la population, par référendum. Une simple victoire électorale ne donnerait en aucun cas, selon lui, le mandat au PQ pour faire ces gestes.
Dans une entrevue accordée à La Presse et publiée hier, Pauline Marois a affirmé que le PQ, s'il est porté au pouvoir, fera des «gestes de souveraineté» avant même la tenue d'un référendum, comme le préconise le coprésident du Conseil de la souveraineté, Gérald Larose. Parmi ces gestes figurent l'adoption d'une Constitution, la création d'une citoyenneté québécoise, le renforcement du statut de la langue française et le rapatriement de pouvoirs du gouvernement fédéral. Elle dit vouloir «repousser les limites le plus loin possible».
Le chef de l'ADQ, Mario Dumont, juge que Pauline Marois «s'accapare» certaines idées adéquistes - la Constitution et la citoyenneté -, mais qu'elle le fait dans le but de provoquer une «rupture» avec le Canada. «Elle veut amener les Québécois à mettre le bras dans le tordeur», a-t-il dit.
Pauline Marois cherche selon lui à profiter d'un mandat électoral pour enclencher le processus de souveraineté. «C'est un retour à une stratégie vieille de 30 ans qui avait été mise au rancart par René Lévesque.»
Mario Dumont croit que le leadership de Mme Marois se fragilise. La chef s'est ralliée à la position de Gérald Larose sur la souveraineté après avoir adopté les vues de Jean-François Lisée sur la question identitaire, a-t-il souligné. «C'est évident qu'il y a des forces occultes qui dirigent le Parti québécois.»
Sur les ondes de RDI, Pauline Marois a expliqué que les «gestes d'affirmation» qu'elle envisage visent à «faire des gains» pour le Québec et à renforcer la «confiance» des Québécois. «Ce sont des gestes qui nous amènent à davantage nous projeter comme pouvant être souverain», a souligné la chef du PQ.
Pour faire ces gestes, a-t-elle ajouté, un gouvernement péquiste pourrait recourir à la clause nonobstant afin de se soustraire à certaines obligations de la Charte canadienne des droits et libertés.
De passage à Québec, Gilles Duceppe s'est dit «entièrement d'accord» avec la stratégie de Pauline Marois qui vise à ses yeux à «exercer la plénitude de nos pouvoirs partout où on doit le faire». Il souhaite que ces gestes se fassent en respectant les lois, «comme Mme Marois l'a dit très clairement».
Larose aux angesLe coprésident du Conseil de la souveraineté, Gérald Larose, se réjouit que Pauline Marois ait appuyé sa stratégie. Mme Marois et M. Larose ont d'ailleurs eu un entretien à ce sujet le mois dernier. «Elle m'a dit qu'elle trouve très intéressant qu'un débat s'enclenche là-dessus», a-t-il affirmé. L'ancien syndicaliste est satisfait que la chef péquiste «prenne ses distances du référendisme». Il souhaite toutefois que Pauline Marois présente un «plan de match clair» sur la souveraineté dans les plus brefs délais.
De son côté, le politologue Denis Monière reproche à Pauline Marois de vouloir «faire la souveraineté par morceaux». «Il y a une contradiction dans tout ça. Elle veut faire des gestes de souveraineté sans avoir l'appui de la majorité de la population. C'est assez alambiqué et difficile à tenir.»
En appuyant la démarche suggérée par Gérald Larose, Pauline Marois a rejeté la proposition de M. Monière selon laquelle le PQ ne devrait enclencher le processus référendaire que s'il est porté au pouvoir avec au moins 45% des votes.
La Presse
Québec
Libéraux et adéquistes jugent antidémocratique la stratégie de Pauline Marois qui voudrait faire des «gestes de souveraineté» dès qu'elle accéderait au pouvoir, avant même la tenue d'un référendum.
Le chef bloquiste Gilles Duceppe appuie quant à lui la démarche de Pauline Marois, en autant que les gestes de souveraineté d'un éventuel gouvernement péquiste se fassent «en tout respect» des lois.
À l'entrée d'une réunion du Conseil des ministres hier, les libéraux se sont précipités devant les caméras pour condamner la stratégie de la chef du Parti québécois. Le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, a lancé que Pauline Marois souhaite enfermer les Québécois dans une «cage aux homards», comme voulait le faire Jacques Parizeau en 1995.
«Est-ce qu'on pourrait dire aux citoyens exactement ce qu'on veut? Si le PQ est élu, est-ce qu'il va enclencher le processus de la souveraineté avant le référendum ou est-ce qu'il va attendre la décision démocratique des citoyens du Québec? Je pense que les citoyens ont le droit à la clarté», a-t-il affirmé.
Le ministre des Affaires intergouvernementales, Benoît Pelletier, croit pour sa part que la formation souverainiste est en train de se radicaliser. «Mme Marois veut tellement rassurer la frange pure et dure de sa propre formation politique qu'elle en vient à flirter avec des idées qui, à mon avis, ne sont pas démocratiques et constitueraient des gestes de grandes conséquences, négatives pour le Québec», a-t-il dit.
Selon M. Pelletier, il est inadmissible que le Parti québécois pense à «mettre la population devant un fait accompli», en faisant des «gestes de rupture, de scission», sans avoir un mandat clair de la population, par référendum. Une simple victoire électorale ne donnerait en aucun cas, selon lui, le mandat au PQ pour faire ces gestes.
Dans une entrevue accordée à La Presse et publiée hier, Pauline Marois a affirmé que le PQ, s'il est porté au pouvoir, fera des «gestes de souveraineté» avant même la tenue d'un référendum, comme le préconise le coprésident du Conseil de la souveraineté, Gérald Larose. Parmi ces gestes figurent l'adoption d'une Constitution, la création d'une citoyenneté québécoise, le renforcement du statut de la langue française et le rapatriement de pouvoirs du gouvernement fédéral. Elle dit vouloir «repousser les limites le plus loin possible».
Le chef de l'ADQ, Mario Dumont, juge que Pauline Marois «s'accapare» certaines idées adéquistes - la Constitution et la citoyenneté -, mais qu'elle le fait dans le but de provoquer une «rupture» avec le Canada. «Elle veut amener les Québécois à mettre le bras dans le tordeur», a-t-il dit.
Pauline Marois cherche selon lui à profiter d'un mandat électoral pour enclencher le processus de souveraineté. «C'est un retour à une stratégie vieille de 30 ans qui avait été mise au rancart par René Lévesque.»
Mario Dumont croit que le leadership de Mme Marois se fragilise. La chef s'est ralliée à la position de Gérald Larose sur la souveraineté après avoir adopté les vues de Jean-François Lisée sur la question identitaire, a-t-il souligné. «C'est évident qu'il y a des forces occultes qui dirigent le Parti québécois.»
Sur les ondes de RDI, Pauline Marois a expliqué que les «gestes d'affirmation» qu'elle envisage visent à «faire des gains» pour le Québec et à renforcer la «confiance» des Québécois. «Ce sont des gestes qui nous amènent à davantage nous projeter comme pouvant être souverain», a souligné la chef du PQ.
Pour faire ces gestes, a-t-elle ajouté, un gouvernement péquiste pourrait recourir à la clause nonobstant afin de se soustraire à certaines obligations de la Charte canadienne des droits et libertés.
De passage à Québec, Gilles Duceppe s'est dit «entièrement d'accord» avec la stratégie de Pauline Marois qui vise à ses yeux à «exercer la plénitude de nos pouvoirs partout où on doit le faire». Il souhaite que ces gestes se fassent en respectant les lois, «comme Mme Marois l'a dit très clairement».
Larose aux angesLe coprésident du Conseil de la souveraineté, Gérald Larose, se réjouit que Pauline Marois ait appuyé sa stratégie. Mme Marois et M. Larose ont d'ailleurs eu un entretien à ce sujet le mois dernier. «Elle m'a dit qu'elle trouve très intéressant qu'un débat s'enclenche là-dessus», a-t-il affirmé. L'ancien syndicaliste est satisfait que la chef péquiste «prenne ses distances du référendisme». Il souhaite toutefois que Pauline Marois présente un «plan de match clair» sur la souveraineté dans les plus brefs délais.
De son côté, le politologue Denis Monière reproche à Pauline Marois de vouloir «faire la souveraineté par morceaux». «Il y a une contradiction dans tout ça. Elle veut faire des gestes de souveraineté sans avoir l'appui de la majorité de la population. C'est assez alambiqué et difficile à tenir.»
En appuyant la démarche suggérée par Gérald Larose, Pauline Marois a rejeté la proposition de M. Monière selon laquelle le PQ ne devrait enclencher le processus référendaire que s'il est porté au pouvoir avec au moins 45% des votes.
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Si le PQ est porté au pouvoir
Jean Charest brandit la menace de perturbations
La Presse Canadienne Jocelyne Richer
16/01/2008 14h31 - Mise à jour 16/01/2008 16h00
Le premier ministre Jean Charest
© PRESSE CANADIENNE - archives
Avant même la tenue d'un référendum, l'élection d'un gouvernement du Parti québécois entraînerait une série de perturbations, a prédit le premier ministre Jean Charest aujourd'hui.
Alors qu'il rejoignait ses députés réunis pour deux jours en caucus à Sherbrooke, M. Charest ne s'est pas fait prier pour rappeler aux journalistes présents que la chef du PQ, Pauline Marois, avait dit en 2005, pendant la course au leadership remportée par André Boisclair, qu'il fallait s'attendre à cinq années de perturbations à la suite d'un vote référendaire favorable à la souveraineté.
Les déclarations récentes de Mme Marois, en vertu desquelles un gouvernement péquiste ferait divers gestes de rupture avec le Canada avant même la tenue d'un référendum, font dire au premier ministre Charest que l'élection d'un gouvernement péquiste serait en soi synonyme de perturbations.
Mme Marois «nous annonce cinq ans de perturbations avant qu'un référendum ait lieu», a commenté M. Charest en point de presse, en se montrant étonné de la démarche privilégiée par la chef péquiste.
Aux yeux du chef libéral, il est clair que sous la gouverne de Mme Marois, le PQ se radicalise en vue de plaire aux éléments les plus farouchement souverainistes du parti.
Ce faisant, elle entretient de la confusion auprès de l'électorat, selon lui.
La veille, Mme Marois avait donné une série d'entrevues pour expliquer son choix d'aller «aussi loin que possible» dès l'élection du Parti québécois. Adoption d'une constitution québécoise, d'une citoyenneté québécoise et rapatriement de pouvoirs d'Ottawa seraient à son ordre du jour, si elle devient première ministre, a-t-elle indiqué en substance.
La sortie de Pauline Marois - qui s'appuie sur une démarche d'affirmation élaborée par le président du Conseil de la souveraineté, Gérald Larose - indique selon le premier ministre qu'elle cherche surtout «à plaire aux purs et durs» du clan souverainiste.
Sur le ton de l'ironie, il a qualifié Gérald Larose de «nouveau pape» du Parti québécois.
Langue
Le premier ministre ne partage pas, par ailleurs, l'analyse de Mme Marois quand elle dit qu'il faudrait resserrer la loi 101 pour garantir un service en français dans les commerces de Montréal.
Le gouvernement n'a donc aucunement l'intention de renforcer les mesures de protection déjà inscrites dans la Charte de la langue française, mais Québec envisage plutôt divers moyens pour s'assurer que les clients francophones pourront être servis dans leur langue dans les commerces du centre-ville montréalais.
M. Charest a cependant refusé de dire à quels moyens il songeait. La veille, cependant, sa ministre responsable du dossier, Christine St-Pierre, avait dit vouloir miser sur la sensibilisation des commerçants.
«Le problème ce n'est pas la loi. On en a une loi. On a la loi 101. Il faut l'appliquer la loi et s'assurer qu'elle sera respectée et elle le sera», a dit le premier ministre.
«On va s'assurer que les moyens sont pris pour qu'on respecte la loi», a-t-il ajouté, en rappelant qu'au Québec personne ne remettait en question le fait que chacun avait le droit de se faire servir en français.
Jean Charest brandit la menace de perturbations
La Presse Canadienne Jocelyne Richer
16/01/2008 14h31 - Mise à jour 16/01/2008 16h00
Le premier ministre Jean Charest
© PRESSE CANADIENNE - archives
Avant même la tenue d'un référendum, l'élection d'un gouvernement du Parti québécois entraînerait une série de perturbations, a prédit le premier ministre Jean Charest aujourd'hui.
Alors qu'il rejoignait ses députés réunis pour deux jours en caucus à Sherbrooke, M. Charest ne s'est pas fait prier pour rappeler aux journalistes présents que la chef du PQ, Pauline Marois, avait dit en 2005, pendant la course au leadership remportée par André Boisclair, qu'il fallait s'attendre à cinq années de perturbations à la suite d'un vote référendaire favorable à la souveraineté.
Les déclarations récentes de Mme Marois, en vertu desquelles un gouvernement péquiste ferait divers gestes de rupture avec le Canada avant même la tenue d'un référendum, font dire au premier ministre Charest que l'élection d'un gouvernement péquiste serait en soi synonyme de perturbations.
Mme Marois «nous annonce cinq ans de perturbations avant qu'un référendum ait lieu», a commenté M. Charest en point de presse, en se montrant étonné de la démarche privilégiée par la chef péquiste.
Aux yeux du chef libéral, il est clair que sous la gouverne de Mme Marois, le PQ se radicalise en vue de plaire aux éléments les plus farouchement souverainistes du parti.
Ce faisant, elle entretient de la confusion auprès de l'électorat, selon lui.
La veille, Mme Marois avait donné une série d'entrevues pour expliquer son choix d'aller «aussi loin que possible» dès l'élection du Parti québécois. Adoption d'une constitution québécoise, d'une citoyenneté québécoise et rapatriement de pouvoirs d'Ottawa seraient à son ordre du jour, si elle devient première ministre, a-t-elle indiqué en substance.
La sortie de Pauline Marois - qui s'appuie sur une démarche d'affirmation élaborée par le président du Conseil de la souveraineté, Gérald Larose - indique selon le premier ministre qu'elle cherche surtout «à plaire aux purs et durs» du clan souverainiste.
Sur le ton de l'ironie, il a qualifié Gérald Larose de «nouveau pape» du Parti québécois.
Langue
Le premier ministre ne partage pas, par ailleurs, l'analyse de Mme Marois quand elle dit qu'il faudrait resserrer la loi 101 pour garantir un service en français dans les commerces de Montréal.
Le gouvernement n'a donc aucunement l'intention de renforcer les mesures de protection déjà inscrites dans la Charte de la langue française, mais Québec envisage plutôt divers moyens pour s'assurer que les clients francophones pourront être servis dans leur langue dans les commerces du centre-ville montréalais.
M. Charest a cependant refusé de dire à quels moyens il songeait. La veille, cependant, sa ministre responsable du dossier, Christine St-Pierre, avait dit vouloir miser sur la sensibilisation des commerçants.
«Le problème ce n'est pas la loi. On en a une loi. On a la loi 101. Il faut l'appliquer la loi et s'assurer qu'elle sera respectée et elle le sera», a dit le premier ministre.
«On va s'assurer que les moyens sont pris pour qu'on respecte la loi», a-t-il ajouté, en rappelant qu'au Québec personne ne remettait en question le fait que chacun avait le droit de se faire servir en français.
Je ne reçois pas les messages éclairs
Boff le Québec ne pourra pas être plus pertubé que depuis que Charest est au pouvoir
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tipet a écrit
Oui, si Dumont rentre au pouvoir, là ça va être la perturbation du siècle
mets-en
Oui, si Dumont rentre au pouvoir, là ça va être la perturbation du siècle
mets-en
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- Seigneur de la Causerie
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Ce que les opposants tentent de nous faire accroire (voire PLQ, PLC et cie) c'est que c'est pas correct pour les québécois d'avoir plus de pouvoir décisionnel, que ce sont les grandes instances canadiennes qui doivent continuer à nous dire ce qui est bon pour nous.
Ils viennent donc nous dire en pleine face que le Québec ne peut pas avoir plus de pouvoir décisionnel s'il demeure au sein du Canada.
Harper nous a pourtant dit que nous formions une nation. Il serait grand temps de savoir ce que celà comporte.
Ils viennent donc nous dire en pleine face que le Québec ne peut pas avoir plus de pouvoir décisionnel s'il demeure au sein du Canada.
Harper nous a pourtant dit que nous formions une nation. Il serait grand temps de savoir ce que celà comporte.
L'opportunisme, ça rapporte
J'ai écrit aujourd'hui dans le Journal de Montréal que Pauline Marois surfe de façon opportuniste sur la controverse linguistique à Montréal.
La chef du Parti québécois y va un peu fort en déclarant que le français se porte presque aussi mal qu'il y a 30 ans, avant la loi 101 à Montréal.
De toute évidence, il est vrai qu'on a parfois de la misère à se faire servir en français au centre-ville et ailleurs. Le dossier de ma collègue Noée Murchison, qui s'est fait embaucher dans 15 commerces en ne parlant qu'anglais, le démontre clairement.
Mais corrigez-moi si je me trompe, j'ai plutôt l'impression que les anglos du Québec sont plus bilingues qu'en 1977. Ils sont probablement plus bilingues que les francophones…
Tout cela n'intéresse pas vraiment Mme Marois. Son but est d'incarner la meilleure gardienne du français au Québec. À en juger par les réactions que j'ai reçues après ma chronique, je suis convaincu que la chef du PQ va «scorer» auprès de ses électeurs. Il n'y a rien de plus rentable, pour un chef du Parti québécois, qu'une bonne sortie sur la protection du français.
Marco Fortier
J'ai écrit aujourd'hui dans le Journal de Montréal que Pauline Marois surfe de façon opportuniste sur la controverse linguistique à Montréal.
La chef du Parti québécois y va un peu fort en déclarant que le français se porte presque aussi mal qu'il y a 30 ans, avant la loi 101 à Montréal.
De toute évidence, il est vrai qu'on a parfois de la misère à se faire servir en français au centre-ville et ailleurs. Le dossier de ma collègue Noée Murchison, qui s'est fait embaucher dans 15 commerces en ne parlant qu'anglais, le démontre clairement.
Mais corrigez-moi si je me trompe, j'ai plutôt l'impression que les anglos du Québec sont plus bilingues qu'en 1977. Ils sont probablement plus bilingues que les francophones…
Tout cela n'intéresse pas vraiment Mme Marois. Son but est d'incarner la meilleure gardienne du français au Québec. À en juger par les réactions que j'ai reçues après ma chronique, je suis convaincu que la chef du PQ va «scorer» auprès de ses électeurs. Il n'y a rien de plus rentable, pour un chef du Parti québécois, qu'une bonne sortie sur la protection du français.
Marco Fortier
Franc-Parler
Y a rien là
Richard Martineau
Journal de Montréal
17/01/2008 05h53
Vous trouvez que le centre-ville de Montréal s'anglicise?
Eh bien, vous avez tort. Selon trois chroniqueurs de La Presse qui ont écrit sur le sujet hier (pas un, pas deux - trois), on n'a aucune raison de s'énerver le poil des jambes devant cette situation.
La personne qui vous sert au resto ne parle pas un maudit mot de français? Who cares, there's nothing to it, chill out, man...
Breathe through your nose (respire par le nez).
The war of the medias
Remarquez, ce n'est pas surprenant. Le jour où La Presse va parler en bien d'un article publié dans le Journal, André Desmarais va se présenter à la chefferie du PQ.
Le Journal publierait un texte affirmant que l'eau est mouillée que La Presse répondrait: «Woah, on se calme avec les manchettes tape-à-l'oeil et sensationnalistes, elle est humide, c'est tout!»
Que voulez-vous, c'est ce qui arrive quand les médias se font la guerre.
Ils passent 50% de leur temps à informer le public, et l'autre 50% à se bitcher entre eux...
No problem, sir!
Coïncidence? Le gouvernement Charest pense exactement comme nos amis de la rue Saint-Jacques.
Selon les ténors du PLQ, c'est aux consommateurs de boycotter les commerces qui se foutent des francophones, le gouvernement ne peut rien faire.
Pourquoi on vous élit, alors? Pour avoir de quoi à dire au Bye-Bye?
Ce n'est pas vous qui êtes censés VOTER et FAIRE APPLIQUER les lois?
L'affaire est pourtant simple. Un commerçant qui engage DÉLIBÉRÉMENT un(e) unilingue anglophone pour travailler avec le public se CRISSE des francophones. Ils s'en sacrent. They Don't Give A Flying Fuck.
Est-ce que le feu est pris à la cabane? Est-ce que la langue française va disparaître d'ici cinq ans à Montréal ? Traversonsnous une crise majeure? Bien sûr que non. (Personne n'a affirmé cela, d'ailleurs...)
Mais de là à dire que tout va bien In The Best Of The Worlds, y a une maudite limite.
Ce n'est pas parce que les grosses Anglaises de Eaton sont déménagées à Toronto qu'il faut plier l'échine devant les p'tites Anglaises de Urban Outfitters.
To call a cat a cat
Je sors souvent à Montréal. Très, très souvent. Et me faire servir en anglais par des gens qui ne parlent pas un maudit mot de français, ça m'arrive régulièrement. Pas de temps en temps. Régulièrement.
Et chaque fois que j'exige - poliment mais fermement - qu'on me parle dans ma langue, je me fais revirer comme si j'étais un felquiste enragé.
Je me pointerais tout nu avec un fleur de lys tatoué sur le cul que je ne serais pas plus mal reçu. Et vous dites qu'il n'y a aucun problème?
C'est bien beau, ne pas vouloir donner de munitions aux séparatistes, tout le monde connaît la ligne éditoriale de La Presse, personne ne s'attend à ce que vous nommiez Gérald Larose «Personnalité de l'année», mais à un moment donné, il faut cesser de faire de la politique et regarder la réalité en face.
The nature of the beast
Pour ce qui est de l'opportunisme du PQ... Traiter un politicien d'opportuniste, c'est comme traiter un gars qui ne mange pas de viande de végétarien.
http://www.canoe.com/infos/chroniques/r ... 55305.html
Y a rien là
Richard Martineau
Journal de Montréal
17/01/2008 05h53
Vous trouvez que le centre-ville de Montréal s'anglicise?
Eh bien, vous avez tort. Selon trois chroniqueurs de La Presse qui ont écrit sur le sujet hier (pas un, pas deux - trois), on n'a aucune raison de s'énerver le poil des jambes devant cette situation.
La personne qui vous sert au resto ne parle pas un maudit mot de français? Who cares, there's nothing to it, chill out, man...
Breathe through your nose (respire par le nez).
The war of the medias
Remarquez, ce n'est pas surprenant. Le jour où La Presse va parler en bien d'un article publié dans le Journal, André Desmarais va se présenter à la chefferie du PQ.
Le Journal publierait un texte affirmant que l'eau est mouillée que La Presse répondrait: «Woah, on se calme avec les manchettes tape-à-l'oeil et sensationnalistes, elle est humide, c'est tout!»
Que voulez-vous, c'est ce qui arrive quand les médias se font la guerre.
Ils passent 50% de leur temps à informer le public, et l'autre 50% à se bitcher entre eux...
No problem, sir!
Coïncidence? Le gouvernement Charest pense exactement comme nos amis de la rue Saint-Jacques.
Selon les ténors du PLQ, c'est aux consommateurs de boycotter les commerces qui se foutent des francophones, le gouvernement ne peut rien faire.
Pourquoi on vous élit, alors? Pour avoir de quoi à dire au Bye-Bye?
Ce n'est pas vous qui êtes censés VOTER et FAIRE APPLIQUER les lois?
L'affaire est pourtant simple. Un commerçant qui engage DÉLIBÉRÉMENT un(e) unilingue anglophone pour travailler avec le public se CRISSE des francophones. Ils s'en sacrent. They Don't Give A Flying Fuck.
Est-ce que le feu est pris à la cabane? Est-ce que la langue française va disparaître d'ici cinq ans à Montréal ? Traversonsnous une crise majeure? Bien sûr que non. (Personne n'a affirmé cela, d'ailleurs...)
Mais de là à dire que tout va bien In The Best Of The Worlds, y a une maudite limite.
Ce n'est pas parce que les grosses Anglaises de Eaton sont déménagées à Toronto qu'il faut plier l'échine devant les p'tites Anglaises de Urban Outfitters.
To call a cat a cat
Je sors souvent à Montréal. Très, très souvent. Et me faire servir en anglais par des gens qui ne parlent pas un maudit mot de français, ça m'arrive régulièrement. Pas de temps en temps. Régulièrement.
Et chaque fois que j'exige - poliment mais fermement - qu'on me parle dans ma langue, je me fais revirer comme si j'étais un felquiste enragé.
Je me pointerais tout nu avec un fleur de lys tatoué sur le cul que je ne serais pas plus mal reçu. Et vous dites qu'il n'y a aucun problème?
C'est bien beau, ne pas vouloir donner de munitions aux séparatistes, tout le monde connaît la ligne éditoriale de La Presse, personne ne s'attend à ce que vous nommiez Gérald Larose «Personnalité de l'année», mais à un moment donné, il faut cesser de faire de la politique et regarder la réalité en face.
The nature of the beast
Pour ce qui est de l'opportunisme du PQ... Traiter un politicien d'opportuniste, c'est comme traiter un gars qui ne mange pas de viande de végétarien.
http://www.canoe.com/infos/chroniques/r ... 55305.html
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Acrux a écritL'opportunisme, ça rapporte
J'ai écrit aujourd'hui dans le Journal de Montréal que Pauline Marois surfe de façon opportuniste sur la controverse linguistique à Montréal.
La chef du Parti québécois y va un peu fort en déclarant que le français se porte presque aussi mal qu'il y a 30 ans, avant la loi 101 à Montréal.
De toute évidence, il est vrai qu'on a parfois de la misère à se faire servir en français au centre-ville et ailleurs. Le dossier de ma collègue Noée Murchison, qui s'est fait embaucher dans 15 commerces en ne parlant qu'anglais, le démontre clairement.
Mais corrigez-moi si je me trompe, j'ai plutôt l'impression que les anglos du Québec sont plus bilingues qu'en 1977. Ils sont probablement plus bilingues que les francophones…
Tout cela n'intéresse pas vraiment Mme Marois. Son but est d'incarner la meilleure gardienne du français au Québec. À en juger par les réactions que j'ai reçues après ma chronique, je suis convaincu que la chef du PQ va «scorer» auprès de ses électeurs. Il n'y a rien de plus rentable, pour un chef du Parti québécois, qu'une bonne sortie sur la protection du français.
Marco Fortier
T'aurait pu ajouter qu'elle agissait de la même façon qu'un autre chef pour qui on était prêt à lui signer un chèque en blanc aux dernières élections.
J'ai écrit aujourd'hui dans le Journal de Montréal que Pauline Marois surfe de façon opportuniste sur la controverse linguistique à Montréal.
La chef du Parti québécois y va un peu fort en déclarant que le français se porte presque aussi mal qu'il y a 30 ans, avant la loi 101 à Montréal.
De toute évidence, il est vrai qu'on a parfois de la misère à se faire servir en français au centre-ville et ailleurs. Le dossier de ma collègue Noée Murchison, qui s'est fait embaucher dans 15 commerces en ne parlant qu'anglais, le démontre clairement.
Mais corrigez-moi si je me trompe, j'ai plutôt l'impression que les anglos du Québec sont plus bilingues qu'en 1977. Ils sont probablement plus bilingues que les francophones…
Tout cela n'intéresse pas vraiment Mme Marois. Son but est d'incarner la meilleure gardienne du français au Québec. À en juger par les réactions que j'ai reçues après ma chronique, je suis convaincu que la chef du PQ va «scorer» auprès de ses électeurs. Il n'y a rien de plus rentable, pour un chef du Parti québécois, qu'une bonne sortie sur la protection du français.
Marco Fortier
T'aurait pu ajouter qu'elle agissait de la même façon qu'un autre chef pour qui on était prêt à lui signer un chèque en blanc aux dernières élections.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Jumbo a écrit
À part que vouloir foutre le bordel, c'est quoi le programme de la Marois?
Le programme de La Marois comme tu dis semble pas mal mieux que le prgramme de Dumont à venir à date au moins elle ne se cache pas.
C'Est qui qui a parti le débat des accomodements raisonnable? Le Dumont
C'ESt qui qui s'est caché quand est venu le temps d'aller déposer un mémoire à cette commission qu'il a obtenu grâce à son chialage? Le Dumont
Je n'aime pas Pauline Marois, je ne l'ai pas choisie mais au moins elle fait son job pis de ce temps-là on dirait que c'est elle l'opposition officielle.
À part que vouloir foutre le bordel, c'est quoi le programme de la Marois?
Le programme de La Marois comme tu dis semble pas mal mieux que le prgramme de Dumont à venir à date au moins elle ne se cache pas.
C'Est qui qui a parti le débat des accomodements raisonnable? Le Dumont
C'ESt qui qui s'est caché quand est venu le temps d'aller déposer un mémoire à cette commission qu'il a obtenu grâce à son chialage? Le Dumont
Je n'aime pas Pauline Marois, je ne l'ai pas choisie mais au moins elle fait son job pis de ce temps-là on dirait que c'est elle l'opposition officielle.
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