Le jeudi 17 janvier 2008
Les punaises, un fléau à Montréal
Julien Chamberland, un homme âgé vivant à la résidence des Boulevards, a vu sa chambre être infestée de punaises. (Photo Robert Mailloux, La Presse)
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Julien Chamberland, un homme âgé vivant à la résidence des Boulevards, a vu sa chambre être infestée de punaises.
Photo Robert Mailloux, La Presse
Martin Croteau
La Presse
Fin novembre, Julien Chamberland a vu d’étranges lésions apparaître sur son front et un peu partout sur son corps. L’homme de 88 ans, qui habite un foyer pour personnes âgées du Plateau-Mont-Royal, présentait des bosses rouges.
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Perplexes, ses filles Micheline et Monique ont fouillé sa chambre à la recherche d’indices. C’est finalement en soulevant son matelas qu’elles ont découvert la cause de ce mal mystérieux : le lit était noir de punaises.
« Il se faisait piquer sur la tête, raconte Micheline. Il y avait plein de sang sur le mur en haut de la tête de son lit. On se demandait pourquoi : il dormait dans un lit de punaises ! »
Le calvaire des habitants de la résidence des Boulevards, sur le boulevard Saint-Joseph, a commencé en septembre lorsqu’un pensionnaire du 10e étage a découvert les bestioles dans sa chambre. La direction a immédiatement fait venir un exterminateur. Trop tard. Deux mois plus tard, le problème a refait surface. Partout à l’étage.
« On a beaucoup de gens en transit qui viennent des hôpitaux, explique Pierre Larose, l’un des gestionnaires du bâtiment. Ça peut aussi bien être venu de là que d’une maison privée. »
Sans attendre l’aide des préposés, les sœurs Chamberland ont transféré leur père dans une autre chambre, au même étage. Mais leur problème n’était pas réglé pour autant. Micheline, 48 ans, a découvert trois bosses rouges sur son ventre. Au début, elle croyait avoir contracté la galle. Vérification faite, c’était une allergie aux piqûres.
« Après cela, j’en ai eu une autre dans le dos, relate-t-elle. Et ensuite, j’en ai eu sur les pieds. Rendu là, c’était chez moi. Ma sœur, qui vit avec moi, a été piquée aussi, tout comme ma mère. »
La semaine suivante, la direction de la résidence des Boulevards a pris les grands moyens. Trois étages ont été évacués pendant 24 heures. Un exterminateur a répandu des pesticides partout, y compris chez les sœurs Chamberland. Les préposés ont lavé le linge et les draps de chaque pensionnaire. « L’enfer total », résume Pierre Larose.
« Tu parles d’exterminer trois étages, ça coûte 10 000 $, dit-il. Ça nous a aussi coûté une fortune de mettre des employés à la buanderie le jour, le soir et la nuit parce qu’il faut nettoyer le linge, la literie et les serviettes de 45 résidants. »
Les Chamberland pensaient bien en avoir fini avec l’infestation. Mais non. La semaine dernière, elles ont découvert une nouvelle punaise, marchant effrontément sur le mur.
Inquiétant
Depuis quatre ans, constate Nathalie Juteau, propriétaire d’une entreprise d’extermination, les infestations de punaises prennent des proportions inquiétantes à Montréal. Le fléau est arrivé par des voyageurs venus de pays tropicaux. Les parasites ont d’abord pris racine dans les hôtels pour ensuite s’étendre dans les domiciles.
« On ne sait pas pourquoi, explique la présidente de l’Association québécoise de la gestion parasitaire. Dans les années 60, c’était un gros problème. Ils ont inventé des produits très puissants, comme le DDT, pour les éliminer. Mais les produits étaient tellement puissants que des humains ont eu des problèmes de santé. Alors ils ont été bannis. »
Ainsi, depuis quelques années, les punaises ont fait un retour en force dans toutes les grandes villes d’Amérique du Nord.
Pire, les punaises résistent davantage aux pesticides conçus pour les éliminer, explique Marjolaine Giroux, entomologiste à l’Insectarium de Montréal. L’an dernier, trois chercheurs de l’Université du Kentucky ont collecté des échantillons d’un peu partout aux États-Unis. Ils ont comparé leur résistance aux pyréthrinoïdes, les produits les plus couramment utilisés par les professionnels, à celle des punaises de laboratoire. Résultat : un taux de mortalité de 100 % chez les insectes d’élevage. Et de... 0 % chez la plupart des insectes prélevés à l’état « sauvage » !
Pas un problème
À force de se gratter, les personnes affectées par les punaises peuvent développer des infections, en plus de perdre du sommeil, explique le porte-parole de la Direction de la santé publique de Montréal, Blaise Lefebvre. Néanmoins, l’organisme ne considère pas le foisonnement de ces parasites comme un problème. Car ils ne transportent aucune maladie infectieuse.
« On compatit avec les personnes qui sont aux prises avec ce genre de problème, indique-t-il. Mais on ne considère pas cela comme un véritable problème de santé publique. »
À Montréal, où les autorités municipales ont déployé de grands efforts pour mettre fin à l’insalubrité dans les logements, il n’existe aucun règlement forçant un propriétaire à éliminer les punaises. La raison ? Ces insectes s’installent généralement dans des meubles rembourrés, où ils pondent leurs œufs.
Contrairement à la blatte, communément appelée « coquerelle », la punaise ne migre pas, explique le responsable de la salubrité pour le service de mise en valeur du territoire à Montréal, Christian Champagne.
Comme le mobilier appartient généralement à l’occupant d’un logement et non au propriétaire du bâtiment, la Ville estime que c’est aux locataires d’éliminer ces parasites. « C’est un problème de santé, mais ce n’est pas un problème de salubrité au même sens que la blatte, la moisissure, la saleté chronique ou l’excès d’humidité, des problèmes qui sont liés au bâtiment. »
Contradiction
Cette politique municipale est toutefois contredite par des décisions rendues au cours de la dernière année par la Régie du logement. Fin décembre, l’organisme a tranché en faveur d’un locataire de la rue Lajeunesse qui avait refusé de payer son loyer à cause d’une infestation de punaises. Me Gilles Joly a estimé que le logement était impropre à l’habitation selon la définition du Code civil du Québec puisqu’il constituait « une menace sérieuse pour la santé ou la sécurité des occupants ».
Dans un autre dossier, le tribunal a accordé une diminution de loyer à un locataire d’Hochelaga-Maisonneuve aux prises avec une infestation. Le propriétaire affirmait, documents de Santé Canada à l’appui, ne pas être responsable de la situation. Il faisait valoir que les insectes sont transportés par des personnes et qu’ils n’apparaissent pas spontanément dans les bâtiments. Mais comme l’infestation s’était répandue dans d’autres logements de l’immeuble, il n’a pas fait la preuve que le locataire en était la source.
Montréal n’entend pas modifier son approche, mais d’autres villes ont adopté des mesures spéciales pour enrayer le fléau. New York s’est doté d’une équipe d’inspecteurs qui se consacre exclusivement aux punaises. Les locataires qui découvrent les insectes peuvent communiquer avec le service via une ligne téléphonique 311. Et c’est leur propriétaire qui a la responsabilité d’éliminer les parasites.
Les punaises, un fléau à Montréal
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Le jeudi 17 janvier 2008
Des trucs pour lutter contre les punaises
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> Une crème à la cortisone suffit généralement à calmer les démangeaisons. Il faut éviter de se gratter pour éviter les infections. Les réactions allergiques sont rares.
> Le lavage à l'eau chaude avec des détergents pendant 20 minutes, ainsi que le nettoyage à sec, tuent les punaises.
> Le lavage des draps à l'eau chaude une fois par semaine peut donc être une mesure de prévention.
> Inspectez les antiquités avant de les rentrer dans la maison. Il vaut mieux éviter les matelas usagés.
> Inspectez votre chambre d'hôtel à l'arrivée, et n'hésitez pas à en changer si vous apercevez une punaise.
> Si l'infestation persiste, il faut malheureusement avoir recours à un exterminateur.
> Les punaises de lit peuvent survivre sans manger pendant un an, et se cacher dans les murs et planchers. Il faut donc renouveler plusieurs fois la dose d'insecticide.
> Entre-temps, on peut dormir sur un lit en métal. Les punaises ont de la difficulté à grimper sur ce type de surface.
> Les punaises peuvent se nourrir du sang des chats et des chiens. Il faut porter une attention particulière aux animaux de la maison.
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> Inspectez les antiquités avant de les rentrer dans la maison. Il vaut mieux éviter les matelas usagés.
> Inspectez votre chambre d'hôtel à l'arrivée, et n'hésitez pas à en changer si vous apercevez une punaise.
> Si l'infestation persiste, il faut malheureusement avoir recours à un exterminateur.
> Les punaises de lit peuvent survivre sans manger pendant un an, et se cacher dans les murs et planchers. Il faut donc renouveler plusieurs fois la dose d'insecticide.
> Entre-temps, on peut dormir sur un lit en métal. Les punaises ont de la difficulté à grimper sur ce type de surface.
> Les punaises peuvent se nourrir du sang des chats et des chiens. Il faut porter une attention particulière aux animaux de la maison.
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Tout savoir sur les punaises
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Taille réelle : de 6 à 10 millimètres
Couleur: jeunes, elles sont incolores ; en vieillissant, elles prennent une teinte brun-rouge. Elles sont particulièrement faciles à voir quand elles sont gorgées de sang, après un «repas».
Alimentation: elles se nourrissent du sang des animaux à sang chaud. Comme les tiques, elles injectent une substance qui empêche la coagulation du sang à l'endroit de la piqûre. Cette substance contient des protéines potentiellement allergènes.
Odeur: rappelle vaguement la framboise, mais n'est perceptible que dans des infestations graves.
Horloge biologique: les punaises sont actives la nuit, mais tolèrent aussi la pénombre.
Locomotion: la punaise ne peut ni sauter ni voler.
Reproduction: une femelle produit deux ou trois rejetons par jour. La grossesse dure 10 jours. L'insémination est particulièrement féroce: le mâle doit percer l'abdomen de la femelle.
Longévité: entre 6 et 12 mois.
Préférences : les punaises préfèrent les humains, mais apprécient aussi les animaux, et peuvent survivre dans le mobilier, les tapis, les interstices d'une maison.
Nom scientifique: Cimex lectularius.
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Alimentation: elles se nourrissent du sang des animaux à sang chaud. Comme les tiques, elles injectent une substance qui empêche la coagulation du sang à l'endroit de la piqûre. Cette substance contient des protéines potentiellement allergènes.
Odeur: rappelle vaguement la framboise, mais n'est perceptible que dans des infestations graves.
Horloge biologique: les punaises sont actives la nuit, mais tolèrent aussi la pénombre.
Locomotion: la punaise ne peut ni sauter ni voler.
Reproduction: une femelle produit deux ou trois rejetons par jour. La grossesse dure 10 jours. L'insémination est particulièrement féroce: le mâle doit percer l'abdomen de la femelle.
Longévité: entre 6 et 12 mois.
Préférences : les punaises préfèrent les humains, mais apprécient aussi les animaux, et peuvent survivre dans le mobilier, les tapis, les interstices d'une maison.
Nom scientifique: Cimex lectularius.
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Tantôt, j'écrivais à l'ordi et il y a une araignée qui a surgi de nul part. Ça ne me dérange pas. Je pense que c'est ma chum, celle-là même dont j'avais oublié de me débarrasser l'autre jour.
Mais des punaiiiises !!! Oh my gosh que ça m'écoeure pis que ça me fait peur.
Être pris avec ça... :/
[color=#4040BF][i]Ça, c'est moi. J'ai prêté mon visage à Kate pour qu'elle puisse faire des films.[/i][/color]
Je me sens en sécurité car mon chum de mari a l'oeil
En effet, en URSS, il dormait avec elles et il était piqué constamment.
Je puis vous dire que s'il y en a juste une dans la maison, je sens que ça ca être le party pour elles, quitte s'il doit faire venir du DTT du Pôle-Nord
Signé un renne du Père Noël
En effet, en URSS, il dormait avec elles et il était piqué constamment.
Je puis vous dire que s'il y en a juste une dans la maison, je sens que ça ca être le party pour elles, quitte s'il doit faire venir du DTT du Pôle-Nord
Signé un renne du Père Noël
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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en tout cas moi c'est certain j,en veut pas
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Earendil a écriten tout cas moi c'est certain j,en veut pas
Dire que les tueurs de punaises 100% garantis sont désormais interdits...
Vive l'environnement, Pis souffrez les humains.
Dire que les tueurs de punaises 100% garantis sont désormais interdits...
Vive l'environnement, Pis souffrez les humains.
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Jumbo a écrit
Ils ont les anglais et maintenant en plus les punaises. Ça va prendre la loi 102.
Pas facile la vie
Mon chum me dit que ses punaises parlaient russe. Faudrait savoit si celles là sont franco ou anglo ?
(question de produit pour les annihiler à jamais ces bestioles) --Message edité par Bambi_Smiley le 2008-01-18 00:10:10--
Ils ont les anglais et maintenant en plus les punaises. Ça va prendre la loi 102.
Pas facile la vie
Mon chum me dit que ses punaises parlaient russe. Faudrait savoit si celles là sont franco ou anglo ?
(question de produit pour les annihiler à jamais ces bestioles) --Message edité par Bambi_Smiley le 2008-01-18 00:10:10--
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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