«On est vraiment des étrangers, ici»
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
«On est vraiment des étrangers, ici»
Isabelle Hachey. La presse
Le lundi 10 décembre 2007
On n'a pas entendu beaucoup de Français à la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables. S'il y a une communauté que l'on croyait bien intégrée au Québec, c'est bien celle-là. Pourtant, certains d'entre eux subissent tout un choc culturel quand ils débarquent dans la Belle Province.
Rodolphe et Christina Claret ont adopté le Québec en mai 2005. Ils ont vendu leur resto et leur maison à Nice et sont partis avec leurs deux enfants pour ce qu'ils croyaient être le pays de toutes les chances. En février, ils retourneront en France. Amers, déçus et avec le désagréable sentiment d'avoir été bernés.
En presque trois ans, le couple a vécu de petits boulots, cumulé les échecs professionnels, encaissé un peu trop souvent à son goût les remarques sur les «maudits Français».
Pour eux, le choc culturel a été dur. «Le froid, c'est peut-être ce à quoi on s'est le mieux adapté, dit M. Claret. On est vraiment des étrangers, ici. On nous avait pourtant laissé entendre qu'on était les bienvenus.»
Avant de s'embarquer dans cette aventure, le couple avait assisté, en 2003, à deux réunions d'information de la délégation du Québec en France. «Ils nous ont bien vendu leur salade. C'était un beau «package», ils nous montraient des graphiques, des photos, raconte M. Claret. On avait envie d'y croire.»
Yann Hairaud connaît trop bien le refrain. «Dans le discours des gens, cela revient de manière systématique», dit celui qui dirige une agence d'aide à l'intégration au travail des immigrés francophones.
«Le Québec établit des cibles d'immigration et a beaucoup de difficulté à atteindre ses objectifs», souligne M. Hairaud. Or, à l'heure où l'usage du français recule dans la province, le gouvernement a tout avantage à attirer nos «cousins» en grand nombre. «Tout ça fait que, en France, on a plutôt tendance à forcer le trait sur les côtés positifs du Québec», constate-t-il.
Comme le couple Claret, plusieurs Français disent avoir été trompés par la délégation, qui leur aurait promis une vie facile dans une contrée idyllique pour mieux les attirer au pays de la «sloche» et des urgences bondées. «C'étaient des officiels, alors on leur a fait confiance. Ils nous encourageaient à partir en nous disant que tout irait bien», raconte Françoise Manauté, qui a vécu quatre ans au Québec et qui a flambé toutes ses économies dans l'aventure.
«La délégation a peut-être un quota à remplir», avance François Lubrina, conseiller de l'Assemblée des Français à l'étranger. Ces propos font bondir Claude Fradette, porte-parole du ministère de l'Immigration. «Au tout début des efforts pour faire connaître le Québec à l'étranger, c'est sûr que les gens étaient un peu malhabiles et ont confondu information avec vente. Mais on a reçu beaucoup de critiques et, honnêtement, aujourd'hui, on est si prudent qu'on se trouve un peu «drabe»!»
«On dit les choses de façon claire, ajoute M. Fradette. Il reste que, sur le marché international, on est en compétition avec d'autres pays. Alors oui, il faut être honnête, mais on ne pourra pas nous reprocher de mettre en valeur les aspects plus positifs du Québec!»
Un certain malaise
Chaque année, environ 3000 Français s'installent au Québec. C'est leur destination préférée en dehors de l'Europe. Le problème, c'est que plusieurs s'en font une image romantique et partent sur un coup de tête. Ils croient qu'ils n'auront pas à s'adapter puisqu'ils trouveront un bout de France en Amérique alors qu'ils émigrent dans une Amérique qui parle français. Nuance.
«Le premier choc pour les Français qui arrivent au Québec, c'est de se rendre compte que les Québécois ne sont pas des Français. Il y a toute une différence de culture, un côté nord-américain auquel ils ne s'attendaient pas», explique Maguelone Boé, psychothérapeute qui vient en aide à ses compatriotes en détresse.
Mais le malaise ne s'arrête pas là, selon Olivier Perez, directeur général de l'Union française à Montréal. «Il y a un certain nombre de choses qui agacent la communauté française. Le terme «maudit Français», pour nous, ça commence à devenir un terme raciste.» Mme Manauté, qui a quitté le Québec en 2004, a durement vécu sa condition de minorité audible. «Je finissais par ne plus vouloir parler en public pour ne pas me faire repérer!»
C'était inévitable: les frustrations d'une minorité d'immigrés français désillusionnés ont fini par déborder sur l'Internet. Salement. Yann Takvorian a vécu 12 ans au Québec avant de retourner en France, il y a quelques mois. Là-bas, raconte-t-il dans son site, immigrer-contact.com, il se sent «plus homme» et n'a plus à «baisser la tête comme avant, devant ces matrones misandres qui conduisent cette province».
Le site de M. Takvorian compte des dizaines de témoignages, parfois très virulents, d'immigrés déçus de leur expérience au Québec. Ils y critiquent la xénophobie ambiante, le corporatisme des ordres professionnels, le système de santé tiers-mondiste, les ratés de la réforme scolaire.
Bien que très marginaux, des sites comme celui-ci ou comme bienvenue-au-quebec.com, encore plus venimeux, servent de défouloir à ceux qui avaient cru trouver ici un eldorado mais qui se sont butés à une réalité moins rose, dit M. Perez. «Ils y ont cru, ils ont voulu et, finalement, ils se sont rendu compte que ce n'était pas possible.»
Pour la plupart des Français, le vrai problème reste la non-reconnaissance de leurs diplômes au Québec. «Le gouvernement sélectionne ses immigrants qualifiés sur leurs diplômes, mais les ordres professionnels leur interdisent le droit d'exercice et le gouvernement s'en lave les mains. J'ai vécu dans 10 pays, j'ai été ingénieur partout sauf au Québec», dénonce M. Takvorian, joint par téléphone.
«La plupart des gens sont déçus de la situation, confirme M. Hairaud. Ils ne comprennent pas pourquoi c'est si compliqué alors qu'on les a sélectionnés justement sur la base de leurs diplômes et de leur expérience.» Mme Manauté, 60 ans, en rage encore: «Vous nous traitez comme si nous sortions de l'école!»
En juillet, le premier ministre Jean Charest a promis de régler le problème pour fêter le 400e anniversaire de la fondation de Québec, l'an prochain.
«Si on règle effectivement ce problème, le flux migratoire français va être beaucoup plus dense», prédit M. Lubrina. D'ici là, ajoute-t-il, le Québec restera plutôt une porte de sortie pour les immigrés déçus. «Dans mon entourage, au moins la moitié sont partis», soutient M. Claret. Comme beaucoup d'autres, il affirme que «70% des Français retournent dans leur pays». Mais personne ne peut fournir une étude pour appuyer ce taux d'échec astronomique.
Depuis des années, la proportion de Français qui retournent en France fait l'objet d'une importante controverse. «Il y a une forte légende urbaine à ce propos», déplore M. Fradette. Selon le Ministère, qui jumelle ses données avec celles de la régie de l'assurance maladie, seulement 20% des Français quittent la province.
Mais si le Québec reste sourd aux doléances de la communauté française, il risque d'en payer le prix, soutient M. Lubrina. «La réputation du Québec commence à être altérée par les propos que tiennent les immigrés frustrés qui rentrent au pays. Cela va devenir contre-productif pour le Québec.» Déjà, ces griefs ont trouvé écho en août dans un article du Wall Street Journal en ligne, intitulé Les échecs de l'immigration française au Québec: aller simple vers les problèmes?
«Ici, en France, quand je parle du Québec, soit on me dit qu'on y est allé en vacances, soit on connaît plein de monde qui en est revenu dans la misère et la rage. Ce n'était pas comme ça il y a 15 ans, affirme M. Takvorian. Le Québec n'est pas le pays de cocagne qu'on leur a vendu.»
Pour Rodolphe Claret, le rêve a pris fin depuis longtemps. Et le réveil a un goût bien amer. «J'ai perdu trois ans de ma vie.»
Isabelle Hachey. La presse
Le lundi 10 décembre 2007
On n'a pas entendu beaucoup de Français à la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables. S'il y a une communauté que l'on croyait bien intégrée au Québec, c'est bien celle-là. Pourtant, certains d'entre eux subissent tout un choc culturel quand ils débarquent dans la Belle Province.
Rodolphe et Christina Claret ont adopté le Québec en mai 2005. Ils ont vendu leur resto et leur maison à Nice et sont partis avec leurs deux enfants pour ce qu'ils croyaient être le pays de toutes les chances. En février, ils retourneront en France. Amers, déçus et avec le désagréable sentiment d'avoir été bernés.
En presque trois ans, le couple a vécu de petits boulots, cumulé les échecs professionnels, encaissé un peu trop souvent à son goût les remarques sur les «maudits Français».
Pour eux, le choc culturel a été dur. «Le froid, c'est peut-être ce à quoi on s'est le mieux adapté, dit M. Claret. On est vraiment des étrangers, ici. On nous avait pourtant laissé entendre qu'on était les bienvenus.»
Avant de s'embarquer dans cette aventure, le couple avait assisté, en 2003, à deux réunions d'information de la délégation du Québec en France. «Ils nous ont bien vendu leur salade. C'était un beau «package», ils nous montraient des graphiques, des photos, raconte M. Claret. On avait envie d'y croire.»
Yann Hairaud connaît trop bien le refrain. «Dans le discours des gens, cela revient de manière systématique», dit celui qui dirige une agence d'aide à l'intégration au travail des immigrés francophones.
«Le Québec établit des cibles d'immigration et a beaucoup de difficulté à atteindre ses objectifs», souligne M. Hairaud. Or, à l'heure où l'usage du français recule dans la province, le gouvernement a tout avantage à attirer nos «cousins» en grand nombre. «Tout ça fait que, en France, on a plutôt tendance à forcer le trait sur les côtés positifs du Québec», constate-t-il.
Comme le couple Claret, plusieurs Français disent avoir été trompés par la délégation, qui leur aurait promis une vie facile dans une contrée idyllique pour mieux les attirer au pays de la «sloche» et des urgences bondées. «C'étaient des officiels, alors on leur a fait confiance. Ils nous encourageaient à partir en nous disant que tout irait bien», raconte Françoise Manauté, qui a vécu quatre ans au Québec et qui a flambé toutes ses économies dans l'aventure.
«La délégation a peut-être un quota à remplir», avance François Lubrina, conseiller de l'Assemblée des Français à l'étranger. Ces propos font bondir Claude Fradette, porte-parole du ministère de l'Immigration. «Au tout début des efforts pour faire connaître le Québec à l'étranger, c'est sûr que les gens étaient un peu malhabiles et ont confondu information avec vente. Mais on a reçu beaucoup de critiques et, honnêtement, aujourd'hui, on est si prudent qu'on se trouve un peu «drabe»!»
«On dit les choses de façon claire, ajoute M. Fradette. Il reste que, sur le marché international, on est en compétition avec d'autres pays. Alors oui, il faut être honnête, mais on ne pourra pas nous reprocher de mettre en valeur les aspects plus positifs du Québec!»
Un certain malaise
Chaque année, environ 3000 Français s'installent au Québec. C'est leur destination préférée en dehors de l'Europe. Le problème, c'est que plusieurs s'en font une image romantique et partent sur un coup de tête. Ils croient qu'ils n'auront pas à s'adapter puisqu'ils trouveront un bout de France en Amérique alors qu'ils émigrent dans une Amérique qui parle français. Nuance.
«Le premier choc pour les Français qui arrivent au Québec, c'est de se rendre compte que les Québécois ne sont pas des Français. Il y a toute une différence de culture, un côté nord-américain auquel ils ne s'attendaient pas», explique Maguelone Boé, psychothérapeute qui vient en aide à ses compatriotes en détresse.
Mais le malaise ne s'arrête pas là, selon Olivier Perez, directeur général de l'Union française à Montréal. «Il y a un certain nombre de choses qui agacent la communauté française. Le terme «maudit Français», pour nous, ça commence à devenir un terme raciste.» Mme Manauté, qui a quitté le Québec en 2004, a durement vécu sa condition de minorité audible. «Je finissais par ne plus vouloir parler en public pour ne pas me faire repérer!»
C'était inévitable: les frustrations d'une minorité d'immigrés français désillusionnés ont fini par déborder sur l'Internet. Salement. Yann Takvorian a vécu 12 ans au Québec avant de retourner en France, il y a quelques mois. Là-bas, raconte-t-il dans son site, immigrer-contact.com, il se sent «plus homme» et n'a plus à «baisser la tête comme avant, devant ces matrones misandres qui conduisent cette province».
Le site de M. Takvorian compte des dizaines de témoignages, parfois très virulents, d'immigrés déçus de leur expérience au Québec. Ils y critiquent la xénophobie ambiante, le corporatisme des ordres professionnels, le système de santé tiers-mondiste, les ratés de la réforme scolaire.
Bien que très marginaux, des sites comme celui-ci ou comme bienvenue-au-quebec.com, encore plus venimeux, servent de défouloir à ceux qui avaient cru trouver ici un eldorado mais qui se sont butés à une réalité moins rose, dit M. Perez. «Ils y ont cru, ils ont voulu et, finalement, ils se sont rendu compte que ce n'était pas possible.»
Pour la plupart des Français, le vrai problème reste la non-reconnaissance de leurs diplômes au Québec. «Le gouvernement sélectionne ses immigrants qualifiés sur leurs diplômes, mais les ordres professionnels leur interdisent le droit d'exercice et le gouvernement s'en lave les mains. J'ai vécu dans 10 pays, j'ai été ingénieur partout sauf au Québec», dénonce M. Takvorian, joint par téléphone.
«La plupart des gens sont déçus de la situation, confirme M. Hairaud. Ils ne comprennent pas pourquoi c'est si compliqué alors qu'on les a sélectionnés justement sur la base de leurs diplômes et de leur expérience.» Mme Manauté, 60 ans, en rage encore: «Vous nous traitez comme si nous sortions de l'école!»
En juillet, le premier ministre Jean Charest a promis de régler le problème pour fêter le 400e anniversaire de la fondation de Québec, l'an prochain.
«Si on règle effectivement ce problème, le flux migratoire français va être beaucoup plus dense», prédit M. Lubrina. D'ici là, ajoute-t-il, le Québec restera plutôt une porte de sortie pour les immigrés déçus. «Dans mon entourage, au moins la moitié sont partis», soutient M. Claret. Comme beaucoup d'autres, il affirme que «70% des Français retournent dans leur pays». Mais personne ne peut fournir une étude pour appuyer ce taux d'échec astronomique.
Depuis des années, la proportion de Français qui retournent en France fait l'objet d'une importante controverse. «Il y a une forte légende urbaine à ce propos», déplore M. Fradette. Selon le Ministère, qui jumelle ses données avec celles de la régie de l'assurance maladie, seulement 20% des Français quittent la province.
Mais si le Québec reste sourd aux doléances de la communauté française, il risque d'en payer le prix, soutient M. Lubrina. «La réputation du Québec commence à être altérée par les propos que tiennent les immigrés frustrés qui rentrent au pays. Cela va devenir contre-productif pour le Québec.» Déjà, ces griefs ont trouvé écho en août dans un article du Wall Street Journal en ligne, intitulé Les échecs de l'immigration française au Québec: aller simple vers les problèmes?
«Ici, en France, quand je parle du Québec, soit on me dit qu'on y est allé en vacances, soit on connaît plein de monde qui en est revenu dans la misère et la rage. Ce n'était pas comme ça il y a 15 ans, affirme M. Takvorian. Le Québec n'est pas le pays de cocagne qu'on leur a vendu.»
Pour Rodolphe Claret, le rêve a pris fin depuis longtemps. Et le réveil a un goût bien amer. «J'ai perdu trois ans de ma vie.»
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Ben coudonc, je suis une des exceptions qui confirment qu'on peut aimer vivre au Québec malgré les problèmes dans le système de santé et de l'éducation...
Ça fait 8 ans 1/2 que je suis ici, je suis venue 4 fois avant de m'installer, dont une fois en hiver pendant 1 mois. Les autres fois, c'était en été et les 2 dernières, c'était un séjour de 3 mois.
Évidement, les gens qui chialent, partent sans vraiment être venus voir ici comment c'est. Faut pas se leurer, le Québec c'est pas l'Eldorado, la province a ses problèmes, comme y-a des problèmes en France.
L'histoire des diplômes, moi je n'ai jamais eu à m'en soucier, car je fais une job où le diplôme prend le bord au profit du talent visuel.
Reste que je me suis jamais fait regarder croche parce que je parlais avec un accent français, même que je me suis tellement intégrée, que je parle avec le vocabulaire d'ici, et que ça arrive plusieurs fois par mois qu'on me demande si je suis pas du Nouveau Brunswick ou de Gaspésie Pis moi, j'adore l'expression "maudits Français" je prends ça plus comme ce que chante Linda Lemay dans sa chanson.
Bref, finalement, je pense aussi que si les Français qui viennent ici, pensent vivre à la Française, là je pense que c'est une erreur. Parce que oui, un Français parle avec l'accent pointu et que c'est un raleur, et qu'on a l'impression qu'ils savent toujours tout mieux que les autres... C'est ça que les gens d'ici reprocheront.
Moi j'ai jamais eu de problème. Tous mes amis sont québécois, mon chum est québécois... bref, j'ai la double citoyenneté, même si je me sens + québécoise que Canadienne.
Pis quand je rentre en France, je fais sourire car ça a l'air que j'ai l'accent et surtout les expressions --Message edité par lolilou le 2007-12-10 11:53:11--
Ça fait 8 ans 1/2 que je suis ici, je suis venue 4 fois avant de m'installer, dont une fois en hiver pendant 1 mois. Les autres fois, c'était en été et les 2 dernières, c'était un séjour de 3 mois.
Évidement, les gens qui chialent, partent sans vraiment être venus voir ici comment c'est. Faut pas se leurer, le Québec c'est pas l'Eldorado, la province a ses problèmes, comme y-a des problèmes en France.
L'histoire des diplômes, moi je n'ai jamais eu à m'en soucier, car je fais une job où le diplôme prend le bord au profit du talent visuel.
Reste que je me suis jamais fait regarder croche parce que je parlais avec un accent français, même que je me suis tellement intégrée, que je parle avec le vocabulaire d'ici, et que ça arrive plusieurs fois par mois qu'on me demande si je suis pas du Nouveau Brunswick ou de Gaspésie Pis moi, j'adore l'expression "maudits Français" je prends ça plus comme ce que chante Linda Lemay dans sa chanson.
Bref, finalement, je pense aussi que si les Français qui viennent ici, pensent vivre à la Française, là je pense que c'est une erreur. Parce que oui, un Français parle avec l'accent pointu et que c'est un raleur, et qu'on a l'impression qu'ils savent toujours tout mieux que les autres... C'est ça que les gens d'ici reprocheront.
Moi j'ai jamais eu de problème. Tous mes amis sont québécois, mon chum est québécois... bref, j'ai la double citoyenneté, même si je me sens + québécoise que Canadienne.
Pis quand je rentre en France, je fais sourire car ça a l'air que j'ai l'accent et surtout les expressions --Message edité par lolilou le 2007-12-10 11:53:11--
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Moi,je trouve qu'ils ont raison.Mon mari a eu plusieurs collègue Français et dans l'usine il y avait des personnes qui prenaient plaisir à leurs faire des bassesses,autant verbale que physique.Mon mari aimait beaucoup travaillé avec eux,mes voisins sont Français et je les adorent,ils sont polies,avenant et très agréable a fréquenté.
C'est dommage comme constatation mais la journaliste et les personnes mentionnées disent pourtant la vérité.
C'est dommage comme constatation mais la journaliste et les personnes mentionnées disent pourtant la vérité.
Je suis tout de même heureux que ca sorte. Combien de quebecois pense que l'intégration passe par la langue? Je ne croit pas que la médaille est ternie seulement d'un coté. Oui il y a des amélioration à apporter pour aider les nouveau citoyens avant leur arrivé et après. Le système de parainage devrait aider à répondre à leur question. On ne peut pas plaire à tous. Il y a un choque des culture certe tout comme on le vivrait si nous partiont vivre dans un autre pays. Ce n'est pas tout les personnes qui sont capable de s'adapter à une nopuvelle vie. Je connais des personne qui ont été incapable de s'adapter à leur nouvelle vie dans une nouvelle région à l'intérieur de la province. Après 2 à 4 ans ils décident de retourner dans leur patlin. L'expérience de lolilou le démontre bien que la prparation est importantes. Être consient que c'est une tout autre nouvelle vie!
C'est dans les plus grandes noirceur que l`on peu admirer la splendeur des étoiles!
- Spirullette
- Immortel du Domaine
- Messages : 14815
- Inscription : ven. avr. 04, 2003 1:00 am
Mon chum est français! Il est bien intégré, faut dire qu'il est arrivé au Québec vers 4 ans, que sa mère est québecoise et qu'il a effectué toutes ses études ici. Par contre son père est un vrai français de souche et malgré sa séparation avec la mère de mon chum, est resté au Québec. Il retourne en France environ 2 mois par année. Il semble bien aimer vivre au Québec. Ici il se fait apeller le français (il a un accent assez prononcé) et en France, il se fait apeller le canadien (il a intégré pas mal de québecois à son parlé). --Message edité par Spirullette le 2007-12-10 13:46:52--
ouai un peu comme moi, je fais exotique en France
Finalement, j'imagine que ça dépend de la sphère où on évolue. Moi j'ai jamais eu droit à des regards ou des réflexions...
Je trouve ça dommage... je sais pas si ce sont des cas isolés ou alors si y-a vraiment un problème d'intégration qui vient de la part des Québécois.
Finalement, j'imagine que ça dépend de la sphère où on évolue. Moi j'ai jamais eu droit à des regards ou des réflexions...
Je trouve ça dommage... je sais pas si ce sont des cas isolés ou alors si y-a vraiment un problème d'intégration qui vient de la part des Québécois.
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
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ZZ_Doc a écritJe suis tout de même heureux que ca sorte. Combien de quebecois pense que l'intégration passe par la langue? Je ne croit pas que la médaille est ternie seulement d'un coté. Oui il y a des amélioration à apporter pour aider les nouveau citoyens avant leur arrivé et après. Le système de parainage devrait aider à répondre à leur question. On ne peut pas plaire à tous. Il y a un choque des culture certe tout comme on le vivrait si nous partiont vivre dans un autre pays. Ce n'est pas tout les personnes qui sont capable de s'adapter à une nopuvelle vie. Je connais des personne qui ont été incapable de s'adapter à leur nouvelle vie dans une nouvelle région à l'intérieur de la province. Après 2 à 4 ans ils décident de retourner dans leur patlin. L'expérience de lolilou le démontre bien que la prparation est importantes. Être consient que c'est une tout autre nouvelle vie!
Ça je le confirme à 300%, quand je vois des gens qui veulent partir et qui sont juste venus en vacances 3 semaines... euh... ben c'est parce que tu peux pas te rendre compte d'un pays en 3 semaines, tsé. À la délégation du Québec, ils encouragent les gens à venir + longtemps, à faire toutes les saisons, et à partir + que 3 semaines. Ben en tout cas, au bureau de la délégation de ma ville c'était ça.
J'imagine que ça dépend des villes.
Personnellement chaque fois que j'ai été en contact avec quelqu'un qui voulait venir, je lui ai rien caché. Je lui ai dit comment c'était, que oui, y-a de grands espaces, que c'est beau l'automne, qu'il fait froid en titi en hiver et que l'été on peut avoir des 39°C avec l'humidité. Puis que le système de santé est merdique, que l'éducation, c'est pas terrible non plus. Pis qu'en France les BS ont 10 fois + d'aides qu'ici.
Bref...
Faut pas avoir peur de parler aux gens. C'est pas facile de recommencer une vie à zéro, se refaire des amis, pis en plus y-a le choc culturel! Montréal est quand même une ville américaine.
Ça je le confirme à 300%, quand je vois des gens qui veulent partir et qui sont juste venus en vacances 3 semaines... euh... ben c'est parce que tu peux pas te rendre compte d'un pays en 3 semaines, tsé. À la délégation du Québec, ils encouragent les gens à venir + longtemps, à faire toutes les saisons, et à partir + que 3 semaines. Ben en tout cas, au bureau de la délégation de ma ville c'était ça.
J'imagine que ça dépend des villes.
Personnellement chaque fois que j'ai été en contact avec quelqu'un qui voulait venir, je lui ai rien caché. Je lui ai dit comment c'était, que oui, y-a de grands espaces, que c'est beau l'automne, qu'il fait froid en titi en hiver et que l'été on peut avoir des 39°C avec l'humidité. Puis que le système de santé est merdique, que l'éducation, c'est pas terrible non plus. Pis qu'en France les BS ont 10 fois + d'aides qu'ici.
Bref...
Faut pas avoir peur de parler aux gens. C'est pas facile de recommencer une vie à zéro, se refaire des amis, pis en plus y-a le choc culturel! Montréal est quand même une ville américaine.
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
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- Magicien des Mots
- Messages : 3567
- Inscription : jeu. févr. 10, 2005 1:00 am
j'ai penser a toi lolilou quand j'ai lu cette article dans cyberpresse
mais j'ai aussi penser à d'autres immigrants venus de France qui ce sont bien intégrer ici
je pense entre autre à 2 de mes clients une femme et son mari (décéder dans la dernière année) qui ont eu leurs enfants ici et qui sont ici depuis belle lurette lui y était ingénieur et il a travailler comme ingénieur au Québec d'ailleurs il est derrière la construction de certains manèges de la Ronde à Montréal
je pense à un ami de mes parents qui a célébré cet été ses 50 ans de vie au Québec et qui ne retournerait pour rien au monde en France au grand désespoir de sa vieille mère toujours vivante
je pense aussi à un jeune homme autour de 30 ans originaire de Paris qui vit ici depuis 3 ou 4 ans après avoir choisit de rejoindre une jeune femme qu'il avait rencontrer sur internet celui-là a trouver sa plus difficile il pensait arriver ici dans des conditions de plein emploi et croyant que les diplômes de chez lui avait plus de valeur que les notres disons qu'il a du reconsidérer tout sa mais comme il avait trouver l'amour ici et qu'il devait choisir entre se séparer de celle qu'il aimait ou revoir ses positions il a changer sa façon de voir les choses
je pense à une petite famille retourner en France lui était chef dans un grand resto de Montréal elle était à la maison à s'occuper des enfants cette homme a adorer son expérience ici mais pas sa femme ni les enfants ceux-là s'ennuyait de la FRance des amis et de la famille donc pour le bonheur de sa famille il est retourner en France avec sa petite famille
je parlais récemment sur Second Life avec un Français (en fait y a surtout des Français parmi les francophones sur SL) et un d'entre eux était réellement étonner de voir qu'on avait pas le programme de France dans les écoles et qu'on utilisait pas du matériel venant de France
j'ai essayer d'y faire comprendre qu'on était une culture très différente de la France d'ailleurs une partie de l'article le dit bien : le Québec c'est un bout d'Amérique francophone et non pas un bout de France en Amérique
j'ai réussi à lui faire réellement comprendre en faisant un parallèle avec les USA et l'Angleterre en lui demandant si les USA devaient utiliser que du matériel britannique
je crois que les attentes sont importante aussi dans l'expérience qu'on vit ici
pour plusieurs Français qui sont sans emplois en France et qui croient qu'ici tout est magique tout est parfait qui investissent leurs dernières économies pour venir ici et qui vivent des déceptions je peux comprendre
y a des cours de préparation au mariage y a des cours de préparation à la retraite parce que se sont des changement majeur dans une vie et bien de changer de culture comme ça c'est encore plus majeur je trouve comme changement faut être bien préparer
mais j'ai aussi penser à d'autres immigrants venus de France qui ce sont bien intégrer ici
je pense entre autre à 2 de mes clients une femme et son mari (décéder dans la dernière année) qui ont eu leurs enfants ici et qui sont ici depuis belle lurette lui y était ingénieur et il a travailler comme ingénieur au Québec d'ailleurs il est derrière la construction de certains manèges de la Ronde à Montréal
je pense à un ami de mes parents qui a célébré cet été ses 50 ans de vie au Québec et qui ne retournerait pour rien au monde en France au grand désespoir de sa vieille mère toujours vivante
je pense aussi à un jeune homme autour de 30 ans originaire de Paris qui vit ici depuis 3 ou 4 ans après avoir choisit de rejoindre une jeune femme qu'il avait rencontrer sur internet celui-là a trouver sa plus difficile il pensait arriver ici dans des conditions de plein emploi et croyant que les diplômes de chez lui avait plus de valeur que les notres disons qu'il a du reconsidérer tout sa mais comme il avait trouver l'amour ici et qu'il devait choisir entre se séparer de celle qu'il aimait ou revoir ses positions il a changer sa façon de voir les choses
je pense à une petite famille retourner en France lui était chef dans un grand resto de Montréal elle était à la maison à s'occuper des enfants cette homme a adorer son expérience ici mais pas sa femme ni les enfants ceux-là s'ennuyait de la FRance des amis et de la famille donc pour le bonheur de sa famille il est retourner en France avec sa petite famille
je parlais récemment sur Second Life avec un Français (en fait y a surtout des Français parmi les francophones sur SL) et un d'entre eux était réellement étonner de voir qu'on avait pas le programme de France dans les écoles et qu'on utilisait pas du matériel venant de France
j'ai essayer d'y faire comprendre qu'on était une culture très différente de la France d'ailleurs une partie de l'article le dit bien : le Québec c'est un bout d'Amérique francophone et non pas un bout de France en Amérique
j'ai réussi à lui faire réellement comprendre en faisant un parallèle avec les USA et l'Angleterre en lui demandant si les USA devaient utiliser que du matériel britannique
je crois que les attentes sont importante aussi dans l'expérience qu'on vit ici
pour plusieurs Français qui sont sans emplois en France et qui croient qu'ici tout est magique tout est parfait qui investissent leurs dernières économies pour venir ici et qui vivent des déceptions je peux comprendre
y a des cours de préparation au mariage y a des cours de préparation à la retraite parce que se sont des changement majeur dans une vie et bien de changer de culture comme ça c'est encore plus majeur je trouve comme changement faut être bien préparer
Mon dieu, je ne m'étais jamais rendu compte que c'était si difficile pour les Français. J'ai une amie dont le mari est français, il est ici depuis pres de 6 ans et il dit que jamais il ne retournera en france, lui non plus ne s'est jamais sentit blessé en tant qu'immigrant.
Cet été nous avons eu de nouveaux voisins, ils arrivent tout droit de la France, ils sont super heureux d'etre ici, pour eux c'est le paradis. Ils nous racontaient qu'en france ils n'aurait jamais pu offrir a leur enfants une maison comme celle qu'ils viennent d'acheter que ça leur auraient couter au minimum 300 000$, plus les frais de notaire et autres qui sont faramineux comparés a ici. Ils sont content de leur choix, ils disent toujours qu'ils ont choisi d'offrir une qualité de vie a leur enfants. Pis ils sont tellement sympathique en plus !
Cet été nous avons eu de nouveaux voisins, ils arrivent tout droit de la France, ils sont super heureux d'etre ici, pour eux c'est le paradis. Ils nous racontaient qu'en france ils n'aurait jamais pu offrir a leur enfants une maison comme celle qu'ils viennent d'acheter que ça leur auraient couter au minimum 300 000$, plus les frais de notaire et autres qui sont faramineux comparés a ici. Ils sont content de leur choix, ils disent toujours qu'ils ont choisi d'offrir une qualité de vie a leur enfants. Pis ils sont tellement sympathique en plus !
Idem pour moi, on a une couple d'ami français, qui sont débarqué il y a 13 ans. Et jamais, oh grand jamais, ils ne retourneraient en France. Mon amie me disait, que oui, il y a des problèmes au Québec, mais qu,ils n'étaient en rien comparables à ceux de la France. J,imagine qu,il doit y avoir du bon ici. Ils ne m,ont jamais parlé d'un quelconque problème d'intégration avec les autres non plus... --Message edité par tipet le 2007-12-11 08:25:28--
Non les Québécois ne seront jamais des américains à mes yeux, mais un peuple à part. Même si la vie ressemble à la ve américaine, y-a de quoi de très différent. Le Québécois aime prendre le temps de vivre. Il aime manger (là je parle de la bonne bouffe), faire la fête, boire du vin comme les Français
Les francophones d'amérique sont vraiment à part dans leur façon de vivre. C'est différent de la France pour d'autres raisons.
Les francophones d'amérique sont vraiment à part dans leur façon de vivre. C'est différent de la France pour d'autres raisons.
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
lolilou a écrit
Ça je le confirme à 300%, quand je vois des gens qui veulent partir et qui sont juste venus en vacances 3 semaines... euh... ben c'est parce que tu peux pas te rendre compte d'un pays en 3 semaines, tsé. À la délégation du Québec, ils encouragent les gens à venir + longtemps, à faire toutes les saisons, et à partir + que 3 semaines. Ben en tout cas, au bureau de la délégation de ma ville c'était ça.
J'imagine que ça dépend des villes.
Personnellement chaque fois que j'ai été en contact avec quelqu'un qui voulait venir, je lui ai rien caché. Je lui ai dit comment c'était, que oui, y-a de grands espaces, que c'est beau l'automne, qu'il fait froid en titi en hiver et que l'été on peut avoir des 39°C avec l'humidité. Puis que le système de santé est merdique, que l'éducation, c'est pas terrible non plus. Pis qu'en France les BS ont 10 fois + d'aides qu'ici.
Bref...
Faut pas avoir peur de parler aux gens. C'est pas facile de recommencer une vie à zéro, se refaire des amis, pis en plus y-a le choc culturel! Montréal est quand même une ville américaine.
Tu es française et t'as tout compris. Voilà pourquoi tu as fait ta place ici, et que ( je le souhaite ) tu es heureuse.
Je n'ai jamais vécu en France, mais j'y ai séjourné plusieurs fois, et en aucun moment je me suis sentie "proche" de ce peuple.
Malgré tout le charme qui fait que j'aime bien y retourner.
Je me sens chez moi et entourée des miens dans n'importe quelle ville américaine.
Ça je le confirme à 300%, quand je vois des gens qui veulent partir et qui sont juste venus en vacances 3 semaines... euh... ben c'est parce que tu peux pas te rendre compte d'un pays en 3 semaines, tsé. À la délégation du Québec, ils encouragent les gens à venir + longtemps, à faire toutes les saisons, et à partir + que 3 semaines. Ben en tout cas, au bureau de la délégation de ma ville c'était ça.
J'imagine que ça dépend des villes.
Personnellement chaque fois que j'ai été en contact avec quelqu'un qui voulait venir, je lui ai rien caché. Je lui ai dit comment c'était, que oui, y-a de grands espaces, que c'est beau l'automne, qu'il fait froid en titi en hiver et que l'été on peut avoir des 39°C avec l'humidité. Puis que le système de santé est merdique, que l'éducation, c'est pas terrible non plus. Pis qu'en France les BS ont 10 fois + d'aides qu'ici.
Bref...
Faut pas avoir peur de parler aux gens. C'est pas facile de recommencer une vie à zéro, se refaire des amis, pis en plus y-a le choc culturel! Montréal est quand même une ville américaine.
Tu es française et t'as tout compris. Voilà pourquoi tu as fait ta place ici, et que ( je le souhaite ) tu es heureuse.
Je n'ai jamais vécu en France, mais j'y ai séjourné plusieurs fois, et en aucun moment je me suis sentie "proche" de ce peuple.
Malgré tout le charme qui fait que j'aime bien y retourner.
Je me sens chez moi et entourée des miens dans n'importe quelle ville américaine.
Je connais des amis français qui se sont installés au Québec et pour rien au monde ils ne souhaiteraient revenir en France . Une amie était médecin ici, et au Québec elle vit de "petits" boulots, ne pouvant être médecin, mais même avec ça, elle ne reviendrait pas ici
Quand on émigre, on sait qu'on ne retrouvera pas tout ce que l'on a laissé!
Pour ma part, j'ai ce projet bien ancré en moi et il fait son chemin, attendant encore des documents! mais je ne vois pas le Québec comme un eldorado! je m'y prépare. Je suis allée maintes fois au Québec en toutes saisons et je sens que je peux m'y plaire! et si c'est un échec, je reviendrais.
Que ce soit la France ou le Québec, il y a des avantages et des inconvénients! mais quand on émigre, il ne faut pas penser qu'aux bons côtés des choses! il faut voir plus loin et ne pas se voiler la face!!
La vie au Québec n'est pas la même qu'en France et si un français part avec l'idée de retrouver "sa" France au Québec, alors ça sera un échec! pour moi, le Québec, c'est le Québec et la France c'est la France et j'aime le Québec
Quand on émigre, on sait qu'on ne retrouvera pas tout ce que l'on a laissé!
Pour ma part, j'ai ce projet bien ancré en moi et il fait son chemin, attendant encore des documents! mais je ne vois pas le Québec comme un eldorado! je m'y prépare. Je suis allée maintes fois au Québec en toutes saisons et je sens que je peux m'y plaire! et si c'est un échec, je reviendrais.
Que ce soit la France ou le Québec, il y a des avantages et des inconvénients! mais quand on émigre, il ne faut pas penser qu'aux bons côtés des choses! il faut voir plus loin et ne pas se voiler la face!!
La vie au Québec n'est pas la même qu'en France et si un français part avec l'idée de retrouver "sa" France au Québec, alors ça sera un échec! pour moi, le Québec, c'est le Québec et la France c'est la France et j'aime le Québec
- Thewinneris
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
allô à vous tous
je suis française et je vie ici depuis 5 ans . et jamais je ne retournerai dans mon pays pour rien au monde, même si je suis une maudite française . je suis trop bien ici.
mon conjoint est canadien (enfin québécois) et nous avons une petite princesse née ici .il faut juste admettre que le Québec c est pas 60 millions de population et qu on aura jamais les même avantages c est tout et puis ici on respire et les gens sont bien plus cool qu'à paris et les râleurs c est internationale y en a partout
je suis française et je vie ici depuis 5 ans . et jamais je ne retournerai dans mon pays pour rien au monde, même si je suis une maudite française . je suis trop bien ici.
mon conjoint est canadien (enfin québécois) et nous avons une petite princesse née ici .il faut juste admettre que le Québec c est pas 60 millions de population et qu on aura jamais les même avantages c est tout et puis ici on respire et les gens sont bien plus cool qu'à paris et les râleurs c est internationale y en a partout
Je comprends que ce soit difficile le Québec pour des français.... ils ont tellement l'habitude de se considérer comme étant "supérieurs" aux autres.... une fois rendu ici, ils se retrouvent minoritaires... C'est dur de ne plus pouvoir se pèter les bretelles ...
Les blagues, ce ne sont plus eux qui les font sur les autres (black, beurres, belges, chanteuses québécoises à voix, etc)... non, à présent, ce sont eux qu'on niaise.... aaaah que c'est dur la vie ... ha ha ha !
Qui plus est, y'en a tellement peu de journées de congés ici... et encore moins de jours de grèves... c'est tout un choc de devoir travailler ! ha ha ha....
Les blagues, ce ne sont plus eux qui les font sur les autres (black, beurres, belges, chanteuses québécoises à voix, etc)... non, à présent, ce sont eux qu'on niaise.... aaaah que c'est dur la vie ... ha ha ha !
Qui plus est, y'en a tellement peu de journées de congés ici... et encore moins de jours de grèves... c'est tout un choc de devoir travailler ! ha ha ha....
InFoManII a écritJe comprends que ce soit difficile le Québec pour des français.... ils ont tellement l'habitude de se considérer comme étant "supérieurs" aux autres.... une fois rendu ici, ils se retrouvent minoritaires... C'est dur de ne plus pouvoir se pèter les bretelles ...
Les blagues, ce ne sont plus eux qui les font sur les autres (black, beurres, belges, chanteuses québécoises à voix, etc)... non, à présent, ce sont eux qu'on niaise.... aaaah que c'est dur la vie ... ha ha ha !
Qui plus est, y'en a tellement peu de journées de congés ici... et encore moins de jours de grèves... c'est tout un choc de devoir travailler ! ha ha ha....
...après avoir lu qu'il y avait des québécois originaire de la France dans le topic, j,trouve que ça frôle l'indécence ton commentaire....
Les blagues, ce ne sont plus eux qui les font sur les autres (black, beurres, belges, chanteuses québécoises à voix, etc)... non, à présent, ce sont eux qu'on niaise.... aaaah que c'est dur la vie ... ha ha ha !
Qui plus est, y'en a tellement peu de journées de congés ici... et encore moins de jours de grèves... c'est tout un choc de devoir travailler ! ha ha ha....
...après avoir lu qu'il y avait des québécois originaire de la France dans le topic, j,trouve que ça frôle l'indécence ton commentaire....
- Thewinneris
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
Infoman, ce sont les médias et humoristes qui se moquent des chanteuses(eurs) québécois(e) à voix, ils et elles n'ont pas plus fidèles que les Français comme spectateurs! C'est sûr que c'est pas tout le monde qui les aiment, mais c'est la même chose ici! Céline Dion est varlopé par certains québécois plus qu'à son tour!
Et ce n'est pas les français qui se sentent supérieurs, souvent c'est les gens qui ont un complexe d'infériorité!
Pour ce qui est de l'accent québécois versu français, les taquineris vont d'un côté comme de l'autre! --Message edité par Thewinneris le 2007-12-16 18:31:29--
Et ce n'est pas les français qui se sentent supérieurs, souvent c'est les gens qui ont un complexe d'infériorité!
Pour ce qui est de l'accent québécois versu français, les taquineris vont d'un côté comme de l'autre! --Message edité par Thewinneris le 2007-12-16 18:31:29--