Publié : jeu. nov. 15, 2007 11:33 am
BILLETS D'AVION SUBVENTIONNÉS
(pris su le blogue de Michel Hébert)
Il n'y a apparemment pas de limite à l'absurdité du modèle québécois: Patrick Huard, humoriste, vedette et plusieurs fois millionnaire est furieux parce que la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) ne lui a pas payé un billet d'avion en première classe pour aller à Paris où il devait faire la promotion du film 3 p'tits cochons.
J'en croyais pas mes yeux et j'ai appelé la SODEC.
- On lui a payé un billet en classe économique, comme à Guillaume Lemay-Thivierge et aux autres mais il voulait un billet en première classe et un autre pour son agent. On n'a pas voulu. Et il est pas content...
Pas content?
La Sodec a tout de même payé les billets en classe économique pour les autres comédiens. Et l'hébergement dans un hôtel trois étoiles. Elle leur a donné un «per diem» de 125 Euros. Pour les repas (s'ils devaient en payer...), les souvenirs, les gugus, etc.
Vous penserez à ça quand vous ferez votre rapport d'impôt: à Paris, ils se sont bien amusés, les p'tits cochons. J'y penserai quand Huard fera de la philosophie à Tout le monde en parle.
Le producteur du film doit pourtant faire des millions. Le distributeur aussi. Et grâce à une subvention préalable de 875 000 $. Ils auraient pu payer l'aller-retour Montréal-Paris, l'hôtel, etc.
N'y a-t-il pas là un abus du système? J'ai demandé pourquoi on offrait un tel traitement aux artistes.
- Ben, nous avons un programme de soutien à la promotion du cinéma, c'est pareil pour tout le monde...
Il est là le bobo: le programme est fait pour tout le monde. Les fauchés, évidemment, mais les autres en profitent aussi.
Nous voilà, à mon avis, devant un bel exemple de la dérive du sacro-saint modèle québécois.
(pris su le blogue de Michel Hébert)
Il n'y a apparemment pas de limite à l'absurdité du modèle québécois: Patrick Huard, humoriste, vedette et plusieurs fois millionnaire est furieux parce que la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) ne lui a pas payé un billet d'avion en première classe pour aller à Paris où il devait faire la promotion du film 3 p'tits cochons.
J'en croyais pas mes yeux et j'ai appelé la SODEC.
- On lui a payé un billet en classe économique, comme à Guillaume Lemay-Thivierge et aux autres mais il voulait un billet en première classe et un autre pour son agent. On n'a pas voulu. Et il est pas content...
Pas content?
La Sodec a tout de même payé les billets en classe économique pour les autres comédiens. Et l'hébergement dans un hôtel trois étoiles. Elle leur a donné un «per diem» de 125 Euros. Pour les repas (s'ils devaient en payer...), les souvenirs, les gugus, etc.
Vous penserez à ça quand vous ferez votre rapport d'impôt: à Paris, ils se sont bien amusés, les p'tits cochons. J'y penserai quand Huard fera de la philosophie à Tout le monde en parle.
Le producteur du film doit pourtant faire des millions. Le distributeur aussi. Et grâce à une subvention préalable de 875 000 $. Ils auraient pu payer l'aller-retour Montréal-Paris, l'hôtel, etc.
N'y a-t-il pas là un abus du système? J'ai demandé pourquoi on offrait un tel traitement aux artistes.
- Ben, nous avons un programme de soutien à la promotion du cinéma, c'est pareil pour tout le monde...
Il est là le bobo: le programme est fait pour tout le monde. Les fauchés, évidemment, mais les autres en profitent aussi.
Nous voilà, à mon avis, devant un bel exemple de la dérive du sacro-saint modèle québécois.