Hécatombe orthographique...
Je savais que le niveau du français parlé et écrit au Québec était bas... en voici une autre preuve.
À force de niveler par le bas, notre système scolaire produit des cancres...
Voir les articles de La Presse :
http://www.cyberpresse.ca/article/20071 ... ACTUALITES
http://www.cyberpresse.ca/article/20071 ... ACTUALITES
À force de niveler par le bas, notre système scolaire produit des cancres...
Voir les articles de La Presse :
http://www.cyberpresse.ca/article/20071 ... ACTUALITES
http://www.cyberpresse.ca/article/20071 ... ACTUALITES
Pas besoin de lire bien bien loin pour faire le constat... Je n'ai rien contre les fautes, personne n'est parfait... Mais c'est contre le Je-m'en-foutisme général que j'en ai. Et que dire du "Franglais" qui gagne en popularité au point ou je n'arrive même plus à comprendre ce que ceux qui l'utilisent veulent dire?
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
Gillo a écritPas besoin de lire bien bien loin pour faire le constat... Je n'ai rien contre les fautes, personne n'est parfait... Mais c'est contre le Je-m'en-foutisme général que j'en ai. Et que dire du "Franglais" qui gagne en popularité au point ou je n'arrive même plus à comprendre ce que ceux qui l'utilisent veulent dire?
De plus on a pas le droit de s'en offusquer, de trouver désagréable de lire des textes bourrés de fautes sans passer pour intellos ou prétentieux.
De toute facon c'est la faute des méthodes d'enseignement. On avait pas la bonne quand on était a l'école, nos enfants ne recoivent pas la bonne et je suppose que leurs enfants ne l'auront pas non plus.
Pas notre job de suppléer si on croit les méthodes déficientes. Une dictée journaliere, une grammaire a la maison, un livre d'activités supplémentaire en été pas le temps. Et pourtant si on regarde les cotes d'écoute des émissions de télévision il y en a quelques uns qui ont le temps.
On a aucune responsabilité en tant qu'individu ou en tant que parents, normal de les laisser remettre des travaux pleins de fautes sans exiger qu'ils se corrigent c'est la job du prof.
Normal de les laisser chatter dans n'importe quel langage, il s'amuse on est pas a l'école.
Pas de ma faute, pas de ma faute...
De plus on a pas le droit de s'en offusquer, de trouver désagréable de lire des textes bourrés de fautes sans passer pour intellos ou prétentieux.
De toute facon c'est la faute des méthodes d'enseignement. On avait pas la bonne quand on était a l'école, nos enfants ne recoivent pas la bonne et je suppose que leurs enfants ne l'auront pas non plus.
Pas notre job de suppléer si on croit les méthodes déficientes. Une dictée journaliere, une grammaire a la maison, un livre d'activités supplémentaire en été pas le temps. Et pourtant si on regarde les cotes d'écoute des émissions de télévision il y en a quelques uns qui ont le temps.
On a aucune responsabilité en tant qu'individu ou en tant que parents, normal de les laisser remettre des travaux pleins de fautes sans exiger qu'ils se corrigent c'est la job du prof.
Normal de les laisser chatter dans n'importe quel langage, il s'amuse on est pas a l'école.
Pas de ma faute, pas de ma faute...
lucide a écrit
De plus on a pas le droit de s'en offusquer, de trouver désagréable de lire des textes bourrés de fautes sans passer pour intellos ou prétentieux.
De toute facon c'est la faute des méthodes d'enseignement. On avait pas la bonne quand on était a l'école, nos enfants ne recoivent pas la bonne et je suppose que leurs enfants ne l'auront pas non plus.
Pas notre job de suppléer si on croit les méthodes déficientes. Une dictée journaliere, une grammaire a la maison, un livre d'activités supplémentaire en été pas le temps. Et pourtant si on regarde les cotes d'écoute des émissions de télévision il y en a quelques uns qui ont le temps.
On a aucune responsabilité en tant qu'individu ou en tant que parents, normal de les laisser remettre des travaux pleins de fautes sans exiger qu'ils se corrigent c'est la job du prof.
Normal de les laisser chatter dans n'importe quel langage, il s'amuse on est pas a l'école.
Pas de ma faute, pas de ma faute...
Et en attendant on se contente d'évaluer les compétences et non les connaissances
J'en ai fait des dictées journalières et je ne suis par morte, ma mère lisait nos travaux et demandais qu'on se corrige. Elle avait même mis un 15 minutes de lecture obligatoire avant de se coucher mais ça c'était vraiment pas utile puisqu'on lisait tout le temps elle nous a été un bon exemple elle avait toujours un livre à la main donc on a fait pareil. Il me semble que juste ces 3 critères ne sont pas si difficile à respecter et ce n'est pas long il suffit de prendre le temps......... --Message edité par brunetta le 2007-11-07 11:48:17--
De plus on a pas le droit de s'en offusquer, de trouver désagréable de lire des textes bourrés de fautes sans passer pour intellos ou prétentieux.
De toute facon c'est la faute des méthodes d'enseignement. On avait pas la bonne quand on était a l'école, nos enfants ne recoivent pas la bonne et je suppose que leurs enfants ne l'auront pas non plus.
Pas notre job de suppléer si on croit les méthodes déficientes. Une dictée journaliere, une grammaire a la maison, un livre d'activités supplémentaire en été pas le temps. Et pourtant si on regarde les cotes d'écoute des émissions de télévision il y en a quelques uns qui ont le temps.
On a aucune responsabilité en tant qu'individu ou en tant que parents, normal de les laisser remettre des travaux pleins de fautes sans exiger qu'ils se corrigent c'est la job du prof.
Normal de les laisser chatter dans n'importe quel langage, il s'amuse on est pas a l'école.
Pas de ma faute, pas de ma faute...
Et en attendant on se contente d'évaluer les compétences et non les connaissances
J'en ai fait des dictées journalières et je ne suis par morte, ma mère lisait nos travaux et demandais qu'on se corrige. Elle avait même mis un 15 minutes de lecture obligatoire avant de se coucher mais ça c'était vraiment pas utile puisqu'on lisait tout le temps elle nous a été un bon exemple elle avait toujours un livre à la main donc on a fait pareil. Il me semble que juste ces 3 critères ne sont pas si difficile à respecter et ce n'est pas long il suffit de prendre le temps......... --Message edité par brunetta le 2007-11-07 11:48:17--
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Mon message était sarcastique...
Je fus une mere maratre parce que j'ai toujours exigé qu'ils se corrigent même si l'enseignant ne le demandait pas. J'ai toujours donné des dictées même si ce n'est pas au programme et j'ai toujours jetté un coup d'oeil a l'ordi.. deux choix ou tu écris convenablement ou je mets le bouton a OFF.
20 minutes obligatoire de lecture chaque soir ce qui implique que lors de ses premieres années je le fesais avec eux, que je courrais les bazars pour acheter des livres et que nous fréquentions la bibliotheque municipale. Et tu vois aujourd'hui fiston de 21 ans ne lit pas et n'aime pas vraiment la lecture mais il écrit un francais je dirais respectable et surtout compréhensible...
Je ne suis ni une sainte, ni parfaite mais puisque le respect de ma langue maternelle est une valeur dans mon foyer j'ai developpé des stratégies pour la proumouvoir en ne me fiant pas nécessairement sur les autres pour le faire a ma place.
Je fus une mere maratre parce que j'ai toujours exigé qu'ils se corrigent même si l'enseignant ne le demandait pas. J'ai toujours donné des dictées même si ce n'est pas au programme et j'ai toujours jetté un coup d'oeil a l'ordi.. deux choix ou tu écris convenablement ou je mets le bouton a OFF.
20 minutes obligatoire de lecture chaque soir ce qui implique que lors de ses premieres années je le fesais avec eux, que je courrais les bazars pour acheter des livres et que nous fréquentions la bibliotheque municipale. Et tu vois aujourd'hui fiston de 21 ans ne lit pas et n'aime pas vraiment la lecture mais il écrit un francais je dirais respectable et surtout compréhensible...
Je ne suis ni une sainte, ni parfaite mais puisque le respect de ma langue maternelle est une valeur dans mon foyer j'ai developpé des stratégies pour la proumouvoir en ne me fiant pas nécessairement sur les autres pour le faire a ma place.
Il y a aussi le langage "tchatte" et sms qui n'aident pas à ce que les jeunes écrivent convenablement. J'ai été regardé dans le 1er lien, les copies de la dictée. Je crois qu'il y a une personne qui a fait 2 fautes en oubliant des s à deux mots. Les autres, leur fautes, c'était incroyable. Certains sont même pas capables d'orthographier un mot comme fauteuil ou école
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
lucide a écritMon message était sarcastique...
Je fus une mere maratre parce que j'ai toujours exigé qu'ils se corrigent même si l'enseignant ne le demandait pas. J'ai toujours donné des dictées même si ce n'est pas au programme et j'ai toujours jetté un coup d'oeil a l'ordi.. deux choix ou tu écris convenablement ou je mets le bouton a OFF.
20 minutes obligatoire de lecture chaque soir ce qui implique que lors de ses premieres années je le fesais avec eux, que je courrais les bazars pour acheter des livres et que nous fréquentions la bibliotheque municipale. Et tu vois aujourd'hui fiston de 21 ans ne lit pas et n'aime pas vraiment la lecture mais il écrit un francais je dirais respectable et surtout compréhensible...
Je ne suis ni une sainte, ni parfaite mais puisque le respect de ma langue maternelle est une valeur dans mon foyer j'ai developpé des stratégies pour la proumouvoir en ne me fiant pas nécessairement sur les autres pour le faire a ma place.
J'avais compris le sarcasme de ton message
Je fus une mere maratre parce que j'ai toujours exigé qu'ils se corrigent même si l'enseignant ne le demandait pas. J'ai toujours donné des dictées même si ce n'est pas au programme et j'ai toujours jetté un coup d'oeil a l'ordi.. deux choix ou tu écris convenablement ou je mets le bouton a OFF.
20 minutes obligatoire de lecture chaque soir ce qui implique que lors de ses premieres années je le fesais avec eux, que je courrais les bazars pour acheter des livres et que nous fréquentions la bibliotheque municipale. Et tu vois aujourd'hui fiston de 21 ans ne lit pas et n'aime pas vraiment la lecture mais il écrit un francais je dirais respectable et surtout compréhensible...
Je ne suis ni une sainte, ni parfaite mais puisque le respect de ma langue maternelle est une valeur dans mon foyer j'ai developpé des stratégies pour la proumouvoir en ne me fiant pas nécessairement sur les autres pour le faire a ma place.
J'avais compris le sarcasme de ton message
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Mis à part ce que nous pouvons faire comme parent à la maison, n'est-on pas en droit d'exiger que la langue française écrite soit enseignée adéquatement à nos enfants?
Je me suis même renseignée à cet effet lorsque ma fille était encore au primaire. Je voyais sur les murs de l'école des projets affichés remplis de fautes d'orthographe, de grammaire.
On m'a répondu que c'était le contenu du projet qui était évalué ainsi que la manière de le transmettre et que l'orthographe n'avait aucune importance. J'étais sidérée
Que les dictées reviennent, que les cours de grammaires et de français soient revus, que la composition reprenne sa place et surtout, que les fautes d'orthographe soient pénalisées dans toute les matières.
J'ajoute aussi que j'ai reçu à quelques occasions des communications de l'école comportant des fautes, des examens mal corrigés etc. Pour obtenir le droit d'enseigner, un finissant en enseignement devrait au minimum maitriser un français impeccable.
Je me suis même renseignée à cet effet lorsque ma fille était encore au primaire. Je voyais sur les murs de l'école des projets affichés remplis de fautes d'orthographe, de grammaire.
On m'a répondu que c'était le contenu du projet qui était évalué ainsi que la manière de le transmettre et que l'orthographe n'avait aucune importance. J'étais sidérée
Que les dictées reviennent, que les cours de grammaires et de français soient revus, que la composition reprenne sa place et surtout, que les fautes d'orthographe soient pénalisées dans toute les matières.
J'ajoute aussi que j'ai reçu à quelques occasions des communications de l'école comportant des fautes, des examens mal corrigés etc. Pour obtenir le droit d'enseigner, un finissant en enseignement devrait au minimum maitriser un français impeccable.
J'ai tellement envie de rire quand j'entends des journalistes dire qu'il n'y a plus de dictées dans les écoles depuis le renouveau pédagogique. Personne n'a interdit aux enseignants de donner des dictées. Dans mon matériel didactique de français approuvé par le Mels, il y a des dictées. Ce sont des livres neufs qui sont venus avec la réforme.
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
jaskab a écritJ'ai tellement envie de rire quand j'entends des journalistes dire qu'il n'y a plus de dictées dans les écoles depuis le renouveau pédagogique. Personne n'a interdit aux enseignants de donner des dictées. Dans mon matériel didactique de français approuvé par le Mels, il y a des dictées. Ce sont des livres neufs qui sont venus avec la réforme.
Je sais que le matériel didactique varie d'une école et même d'une classe à l'autre. Ma fille est maintenant en secondaire 3 mais quand elle était au primaire, elle n'a eu que des dictées trouées qui nécessitaient comme réponses que les mots de vocabulaire de la semaine. Bon, ce n'est pas mauvais mais ce n'est pas comme écrire un texte complet avec des verbes à conjuguer, des participes à accorder.
J'avoue que je ne connais pas la solution mais comment se fait-il que nos parents à nous, en 6e année ne faisaient plus ou très peu de faute et qu'aujourd'hui, on en est rendu là?
Ma mère a 68 ans et elle récite encore les règles de grammaire mot à mot, les applique et maitrise son français de façon incroyable. Les méthodes de ce temps ne devaient donc pas être si mauvaises que ça?
Je sais que le matériel didactique varie d'une école et même d'une classe à l'autre. Ma fille est maintenant en secondaire 3 mais quand elle était au primaire, elle n'a eu que des dictées trouées qui nécessitaient comme réponses que les mots de vocabulaire de la semaine. Bon, ce n'est pas mauvais mais ce n'est pas comme écrire un texte complet avec des verbes à conjuguer, des participes à accorder.
J'avoue que je ne connais pas la solution mais comment se fait-il que nos parents à nous, en 6e année ne faisaient plus ou très peu de faute et qu'aujourd'hui, on en est rendu là?
Ma mère a 68 ans et elle récite encore les règles de grammaire mot à mot, les applique et maitrise son français de façon incroyable. Les méthodes de ce temps ne devaient donc pas être si mauvaises que ça?
Bien tu marques un point, les dictées sont des dictées trouées.
J'étais aussi surprise de voir comment ma grand-mère de 87 ans avait un bon français.
Je ne sais pas , il y a plein de facteurs qui, tous mis ensemble, donnent le résultat qu'on connaît aujourd'hui pour la qualité du français chez les jeunes. Et je trouve ça bien dommage.
J'étais aussi surprise de voir comment ma grand-mère de 87 ans avait un bon français.
Je ne sais pas , il y a plein de facteurs qui, tous mis ensemble, donnent le résultat qu'on connaît aujourd'hui pour la qualité du français chez les jeunes. Et je trouve ça bien dommage.
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Aux élections scolaires, les textes de présentation des deux candidats étaient bourrés de fautes grossières!!! C'était carrément affreux! Pourquoi j'irais voter pour eux s'ils ne sont même pas aptes à écrire un texte de cinq lignes sans faire de fautes? Pire, pourquoi j'irais voter pour eux s'ils n'accordent aucun intérêt à leur français écrit?
J'étais tellement abasourdie quand j'ai lu ça!!!!!
J'étais tellement abasourdie quand j'ai lu ça!!!!!
brunetta a écrit
Et en attendant on se contente d'évaluer les compétences et non les connaissances
Amen.
Le problème de l'éducation aujourd'hui c'est:
- Pas assez de par coeur. Peu importe ce que les études disent, quand t'apprends par coeur, ca reste!!! Je suis encore capable de réciter un poème de Verlaine que j'ai appris en secondaire 2.
- Trop de mises en situations, trop de "mettre en contexte", trop de "concret", au détriment des connaissances.
École = apprendre.
Travail = mettre en pratique les connaissances.
- Math: la calculatrice. Une vraie machine à ramolir le cerveau. J'ai donné un exam de secondaire 2 ou 3 et la première question c'était d'additionner et de multiplier des fractions. Je demande à l'autre prof c'est quoi le but de poser la question s'ils ont droit à la calcul Réponse: pour vérifier s'ils sont capables de faire le calcul avec la calculatrice.
Le pire c'est que tout ca est difficilement réversible. Je pense pas qu'on revienne aux bonnes vieilles méthodes qui elles ont fait leur preuve.
Et en attendant on se contente d'évaluer les compétences et non les connaissances
Amen.
Le problème de l'éducation aujourd'hui c'est:
- Pas assez de par coeur. Peu importe ce que les études disent, quand t'apprends par coeur, ca reste!!! Je suis encore capable de réciter un poème de Verlaine que j'ai appris en secondaire 2.
- Trop de mises en situations, trop de "mettre en contexte", trop de "concret", au détriment des connaissances.
École = apprendre.
Travail = mettre en pratique les connaissances.
- Math: la calculatrice. Une vraie machine à ramolir le cerveau. J'ai donné un exam de secondaire 2 ou 3 et la première question c'était d'additionner et de multiplier des fractions. Je demande à l'autre prof c'est quoi le but de poser la question s'ils ont droit à la calcul Réponse: pour vérifier s'ils sont capables de faire le calcul avec la calculatrice.
Le pire c'est que tout ca est difficilement réversible. Je pense pas qu'on revienne aux bonnes vieilles méthodes qui elles ont fait leur preuve.
-
- Illustre Pie
- Messages : 341
- Inscription : lun. janv. 29, 2007 1:00 am
Dans ma région, il y a encore des dictées. Même qu'en février l'école participe à la dictée PGL. C'est une belle motivation pour les élèves . La dictée trouée existe également mais elle est utilisée qu'en début d'année scolaire.
Je suis d'accord avec le fait que les règles de grammaire ça doit être appris par coeur. En tant que parent, je fais aussi mon effort. Je donne des phrases à ma plus jeune chaque soir.
Elle est en 3e. J'en fait avec des homophones, grammaire et avec ses mots de vocabulaire de la semaine.
On commence à sentir un retour à l'ancienne méthode à notre école primaire.. Ma plus vieille n'a pas eu la même chance étant donné qu'ils ont été les premiers à entrer dans la réforme. Ils ont servis de cobaye. --Message edité par Molly_Moon38 le 2007-11-08 13:33:21--
Je suis d'accord avec le fait que les règles de grammaire ça doit être appris par coeur. En tant que parent, je fais aussi mon effort. Je donne des phrases à ma plus jeune chaque soir.
Elle est en 3e. J'en fait avec des homophones, grammaire et avec ses mots de vocabulaire de la semaine.
On commence à sentir un retour à l'ancienne méthode à notre école primaire.. Ma plus vieille n'a pas eu la même chance étant donné qu'ils ont été les premiers à entrer dans la réforme. Ils ont servis de cobaye. --Message edité par Molly_Moon38 le 2007-11-08 13:33:21--
On n'apprend pas en faisant des erreurs mais en les corrigeant.
Je me suis amusée ce matin. J'ai deux fils un en troisième année et l'autre en sixième.
Le plus grand a fait une faute. Il a écrit quartier, cartier ! Et il était fâché contre lui ...
Mon plus jeune lui, a fait 3 erreurs. Il a raté le "u" de fauteuil, et a oublié le pluriel à deux bibliothèques municipales. Et lui, il a très bien écrit "quartier" ! Moi je pensais bien qu'il aurait de la difficulté avec passionnant mais non !
Donc, ce n'est pas seulement le système. Il y a l'implication parentale aussi. Moi, quand je mets la main sur un texte qu'ils ont écrit, c'est automatique, je le corrige et ils le savent ! Pour moi, c'est très important.
P.S. Ça doit faire trois fois que je me relis pour être certaine que je n'ai pas laissé de faute !!! C'est stressant écrire dans ce topic !
Le plus grand a fait une faute. Il a écrit quartier, cartier ! Et il était fâché contre lui ...
Mon plus jeune lui, a fait 3 erreurs. Il a raté le "u" de fauteuil, et a oublié le pluriel à deux bibliothèques municipales. Et lui, il a très bien écrit "quartier" ! Moi je pensais bien qu'il aurait de la difficulté avec passionnant mais non !
Donc, ce n'est pas seulement le système. Il y a l'implication parentale aussi. Moi, quand je mets la main sur un texte qu'ils ont écrit, c'est automatique, je le corrige et ils le savent ! Pour moi, c'est très important.
P.S. Ça doit faire trois fois que je me relis pour être certaine que je n'ai pas laissé de faute !!! C'est stressant écrire dans ce topic !
Le jeudi 08 novembre 2007
Le drame se poursuit...
Lysiane Gagnon
La Presse
J'ai devant moi une petite brochure intitulée Le drame de l'enseignement du français. Cette série d'articles écrite en 1975, alors que je couvrais le domaine de l'éducation, avait eu une telle répercussion chez nos lecteurs que La Presse en avait fait un recueil.
Ce déferlement de réactions montrait qu'hier comme aujourd'hui, les Québécois prennent à coeur l'avenir de leur langue.
Hélas! la série d'articles que La Presse consacre cette semaine au même sujet montre qu'en 32 ans, rien n'a vraiment changé.
Au fil des pages de ma brochure jaunie, on trouve les mêmes maux qu'aujourd'hui: la dégradation de la syntaxe et de l'orthographe, la multiplication démente des «méthodes» et des «réformes», l'activisme pervers des pédagogues du ministère, qui se sont malheureusement reproduits.
En 1975, on avait déjà commencé à faire de la «communication» au lieu d'enseigner la langue; on faisait écrire aux élèves des «romans» plutôt que des analyses de texte; on leur faisait lire des articules de journaux, le résultat étant qu'on pouvait faire 13 ans de scolarité sans avoir jamais lu un seul livre. Les profs de la gogauche considéraient qu'il fallait être un sale bourgeois pour trouver important de bien parler et de bien écrire.
Les enseignants d'aujourd'hui sont les produits du système que je dénonçais en 1975.
J'avais cependant commis, en conclusion de cette série d'articles, une grosse erreur. Dans le contexte politique bouillonnant de ces années marquées par les combats linguistiques, j'attribuais la responsabilité première des maux du français au laisser-faire des gouvernements qui refusaient de donner au français un statut prédominant. «Comment s'étonner que les étudiants apprennent mollement et sans intérêt une langue qui ne leur servira pas dans les hautes sphères du marché du travail?»
Ô naïveté L'année suivante, le PQ arrivait au pouvoir. Quelques mois plus tard, le ministre Laurin déposait la Charte de la langue française. Depuis, le Québec a été dirigé pendant 18 ans par le PQ, un parti qui lie son destin à la langue, et pendant 14 ans par le PLQ, qui a fait sienne la loi 101. Et le français reste toujours mal enseigné, mal appris et mal aimé.
Que s'est-il passé pour que rien n'ait changé, même une fois le français devenu langue commune et protégé en sus par une myriade d'organismes?
Si l'on se fie aux récentes enquêtes, la qualité moyenne des étudiants des facultés de l'éducation aurait diminué depuis quelques décennies, peut-être en partie parce que beaucoup de professions plus gratifiantes se sont ouvertes aux femmes, et que l'enseignement n'attire pas les plus douées en aussi grand nombre qu'autrefois.
Chose certaine, les enseignants qui étaient au travail il y a 32 ans étaient eux-mêmes passés par un système d'enseignement beaucoup plus exigeant que celui qui a formé les jeunes enseignants d'aujourd'hui.
Ne mettons pas tout sur le dos de l'école. Il y a les parents, il y a la société. Il est perceptible à l'oreille que le niveau de la langue parlée a baissé depuis 30 ans. On appelle tout le monde par son prénom, le tutoiement s'est généralisé. Les formulations joualisantes et les expressions infantiles («tu veux-tu», etc.) font partie intégrante du langage des gens branchés.
C'est, notons-le bien, la langue des élites, des gens instruits, qui s'est dégradée, pas la langue des milieux ruraux et populaires.
L'exemple vient de haut. Il suffit d'écouter la télévision de Radio-Canada, naguère le grand véhicule de la correction linguistique qui, en quelques années seulement, s'est transformée en école de vulgarité. Pour s'en convaincre, on n'a qu'à entendre le niveau de langue de l'émission-vedette de Radio-Canada, Tout le monde en parle. La langue de bébé et les rires niais de nos humoristes ont contaminé toute la société.
Alors voilà, on a simplement continué à descendre la pente, mû par la force de l'inertie et le refus de l'effort. Les gouvernements, une fois le français posé sur un piédestal, ne se sont jamais souciés de sa qualité. Sous Lucien Bouchard, l'ex-ministre Louise Beaudoin avait proposé à ses collègues du cabinet de lancer une grande campagne en faveur de l'amélioration de la langue parlée. Elle s'était fait dire que cela ferait ringard et élitiste.
La ministre de l'Éducation actuelle, Michelle Courchesne, semble déterminée à agir, mais réussira-t-elle là où tous ses prédécesseurs ont échoué? Je le croirai quand je le verrai.
http://www.cyberpresse.ca/section/CPOPINIONS05
Le drame se poursuit...
Lysiane Gagnon
La Presse
J'ai devant moi une petite brochure intitulée Le drame de l'enseignement du français. Cette série d'articles écrite en 1975, alors que je couvrais le domaine de l'éducation, avait eu une telle répercussion chez nos lecteurs que La Presse en avait fait un recueil.
Ce déferlement de réactions montrait qu'hier comme aujourd'hui, les Québécois prennent à coeur l'avenir de leur langue.
Hélas! la série d'articles que La Presse consacre cette semaine au même sujet montre qu'en 32 ans, rien n'a vraiment changé.
Au fil des pages de ma brochure jaunie, on trouve les mêmes maux qu'aujourd'hui: la dégradation de la syntaxe et de l'orthographe, la multiplication démente des «méthodes» et des «réformes», l'activisme pervers des pédagogues du ministère, qui se sont malheureusement reproduits.
En 1975, on avait déjà commencé à faire de la «communication» au lieu d'enseigner la langue; on faisait écrire aux élèves des «romans» plutôt que des analyses de texte; on leur faisait lire des articules de journaux, le résultat étant qu'on pouvait faire 13 ans de scolarité sans avoir jamais lu un seul livre. Les profs de la gogauche considéraient qu'il fallait être un sale bourgeois pour trouver important de bien parler et de bien écrire.
Les enseignants d'aujourd'hui sont les produits du système que je dénonçais en 1975.
J'avais cependant commis, en conclusion de cette série d'articles, une grosse erreur. Dans le contexte politique bouillonnant de ces années marquées par les combats linguistiques, j'attribuais la responsabilité première des maux du français au laisser-faire des gouvernements qui refusaient de donner au français un statut prédominant. «Comment s'étonner que les étudiants apprennent mollement et sans intérêt une langue qui ne leur servira pas dans les hautes sphères du marché du travail?»
Ô naïveté L'année suivante, le PQ arrivait au pouvoir. Quelques mois plus tard, le ministre Laurin déposait la Charte de la langue française. Depuis, le Québec a été dirigé pendant 18 ans par le PQ, un parti qui lie son destin à la langue, et pendant 14 ans par le PLQ, qui a fait sienne la loi 101. Et le français reste toujours mal enseigné, mal appris et mal aimé.
Que s'est-il passé pour que rien n'ait changé, même une fois le français devenu langue commune et protégé en sus par une myriade d'organismes?
Si l'on se fie aux récentes enquêtes, la qualité moyenne des étudiants des facultés de l'éducation aurait diminué depuis quelques décennies, peut-être en partie parce que beaucoup de professions plus gratifiantes se sont ouvertes aux femmes, et que l'enseignement n'attire pas les plus douées en aussi grand nombre qu'autrefois.
Chose certaine, les enseignants qui étaient au travail il y a 32 ans étaient eux-mêmes passés par un système d'enseignement beaucoup plus exigeant que celui qui a formé les jeunes enseignants d'aujourd'hui.
Ne mettons pas tout sur le dos de l'école. Il y a les parents, il y a la société. Il est perceptible à l'oreille que le niveau de la langue parlée a baissé depuis 30 ans. On appelle tout le monde par son prénom, le tutoiement s'est généralisé. Les formulations joualisantes et les expressions infantiles («tu veux-tu», etc.) font partie intégrante du langage des gens branchés.
C'est, notons-le bien, la langue des élites, des gens instruits, qui s'est dégradée, pas la langue des milieux ruraux et populaires.
L'exemple vient de haut. Il suffit d'écouter la télévision de Radio-Canada, naguère le grand véhicule de la correction linguistique qui, en quelques années seulement, s'est transformée en école de vulgarité. Pour s'en convaincre, on n'a qu'à entendre le niveau de langue de l'émission-vedette de Radio-Canada, Tout le monde en parle. La langue de bébé et les rires niais de nos humoristes ont contaminé toute la société.
Alors voilà, on a simplement continué à descendre la pente, mû par la force de l'inertie et le refus de l'effort. Les gouvernements, une fois le français posé sur un piédestal, ne se sont jamais souciés de sa qualité. Sous Lucien Bouchard, l'ex-ministre Louise Beaudoin avait proposé à ses collègues du cabinet de lancer une grande campagne en faveur de l'amélioration de la langue parlée. Elle s'était fait dire que cela ferait ringard et élitiste.
La ministre de l'Éducation actuelle, Michelle Courchesne, semble déterminée à agir, mais réussira-t-elle là où tous ses prédécesseurs ont échoué? Je le croirai quand je le verrai.
http://www.cyberpresse.ca/section/CPOPINIONS05
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
InFoManII a écritJe savais que le niveau du français parlé et écrit au Québec était bas... en voici une autre preuve.
À force de niveler par le bas, notre système scolaire produit des cancres...
Voir les articles de La Presse :
http://www.cyberpresse.ca/article/20071 ... ACTUALITES
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Quand je lis une horreur pareille, j'ai le gout de botter le cul de bin du monde. Pas des étudiants, non. Des d.cideurs à cravate qui massacrent notre système d'éducation et qui s'imaginent qu'en créant des réformes, on va mieux maitriser notre français. FAUX! Revenons maux bonnes vieilles méthodes qui ont faites leurs preuves.
À force de niveler par le bas, notre système scolaire produit des cancres...
Voir les articles de La Presse :
http://www.cyberpresse.ca/article/20071 ... ACTUALITES
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Quand je lis une horreur pareille, j'ai le gout de botter le cul de bin du monde. Pas des étudiants, non. Des d.cideurs à cravate qui massacrent notre système d'éducation et qui s'imaginent qu'en créant des réformes, on va mieux maitriser notre français. FAUX! Revenons maux bonnes vieilles méthodes qui ont faites leurs preuves.
"La vraie liberté, c'est ne devoir rien à personne."
J'ai travaillé à un endroit ou mes collègues rédigeaient des soumissions pour de grandes entreprises en "phonétique". Je m'étais offert pour contribuer à corriger les documents mais ils étaient insultés et préféraient les envoyer comme ça.
Inutile de dire qu'il n'ont jamais décrocher le moindre contrat...
Inutile de dire qu'il n'ont jamais décrocher le moindre contrat...
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]