$CAN > $US ?Why No Price Drop?
J'ai du mal à comprendre. Le dollar canadien est rendu supérieur au $us depuis plus de 1 mois presque mais toujours pas de baisse de prix? Les vendeurs se remplisent les poches en vendent encore comme si le dollar était a 80-85cents US$ ca c sur.
Et leurs arguments : nous allons baisser les prix quand nous aurons vendu notre marchandise acheter avant que le $CAN sois aussi fort. Ouais... bullshit! comme si le dollar CAN viendrais juste de passer de 80cent a +1dollar.
Feck jme demande, A quand les baissent de prix? Jamais? PUTAIN DE GAGNE DE CROSSEURS! en plus Noël arrive.
Et leurs arguments : nous allons baisser les prix quand nous aurons vendu notre marchandise acheter avant que le $CAN sois aussi fort. Ouais... bullshit! comme si le dollar CAN viendrais juste de passer de 80cent a +1dollar.
Feck jme demande, A quand les baissent de prix? Jamais? PUTAIN DE GAGNE DE CROSSEURS! en plus Noël arrive.
si tu veux rire (entre guillements) và voir sur le site de Dell...................... ton ordi coute 100$ de plus, en moyenne, si tu l'achète au Canada, malgré la hausse du Dollard........ et si tu téléphone à Dell pour demander d'acheter celui des États, ils refusent y'a rien à comprendre, c'est au plus fort la piastre
https://album.aufeminin.com/album/notremariage785
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Source: Le graphique qui tue...
Le vendredi 26 octobre 2007
Le graphique qui tue...
Alain Dubuc
Collaboration spéciale, La Presse
Depuis que le dollar canadien a rattrapé et dépassé le dollar américain, au mois d'août, les consommateurs ont l'impression de se faire avoir quand ils comparent les prix canadiens à ceux des États-Unis. Mais est-ce bien le cas? L'écart de prix entre les deux pays est-il raisonnable? Eh bien maintenant, on a une preuve en béton. Qui montre que les consommateurs se font littéralement avoir.
Et c'est un graphique saisissant, produit par les services de recherche de la Financière Banque nationale, qui montre l'évolution des profits du secteur de détail. Le graphique qui tue...
Les marges bénéficiaires retrouvent des sommets qu'elles n'avaient pas connus depuis la fin des années 80. Dans deux secteurs, on a atteint des sommets jamais égalés. C'est le cas pour celui des meubles, électroménagers et électronique, et celui des grands magasins et vêtements.
(Le graphique est ici )
Et pourquoi ces sommets? Des miracles de gestion? Une explosion de la consommation? Évidemment pas. Parce que le prix des marchandises baisse, grâce au taux de change, et que les détaillants, les grossistes mais aussi les fabricants, n'ont pas refilé ces baisses aux consommateurs. C'est donc le pactole.
La situation est tellement gênante que le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, multiplie les interventions pour convaincre les détaillants de corriger le tir: «Vous devez modifier le prix de vos inventaires aussi rapidement que possible pour refléter la réalité que le dollar canadien est beaucoup plus forte que même il y a quelques mois.»
C'est une situation sérieuse parce que les consommateurs se font avoir, mais aussi parce que l'absence d'ajustement des prix crée des déséquilibres globaux importants. Le Canada subit tous les inconvénients de l'appréciation de son dollar sans en retirer aucun des avantages.
L'industrie manufacturière canadienne est malmenée, ce qui provoque des pertes d'emploi et réduit la croissance économique. Assez pour que le ministre des Finances, tout comme le gouverneur de la Banque du Canada, commencent à manifester de l'inquiétude face à une ascension de la devise qui ne repose pas sur la force de l'économie. En outre, parce que les prix ne baissent pas, l'inflation est plus élevée qu'elle devrait.
Par contre, nous ne bénéficions d'aucun effet de richesse. Ce n'est pas parce que notre dollar montre que le niveau de vie augmente automatiquement. D'ailleurs, les comparaisons internationales, qui par exemple montrent que notre niveau de vie est inférieur à celui de nos voisins, reposent sur la «parité de pouvoir d'achat», pour comparer non pas des revenus qui fluctuent artificiellement avec les taux de change, mais ce que ces revenus peuvent acheter dans chacun des pays.
Autrement dit, un dollar plus élevé n'augmente pas notre niveau de vie, tant qu'il ne nous permet pas d'en avoir plus pour notre argent. Il n'y aura pas de création de richesse tant que les prix au détail ne baisseront pas. Pour l'instant, les seuls consommateurs qui se sentent plus riches sont ceux qui vont aux États-Unis.
Cela étant dit, même si les détaillants font des efforts, ils ne faut pas s'attendre à ce que les prix soient plus bas ici qu'aux États-Unis. Le marché américain est plus gros, la concurrence y est plus vive, les coûts des fabricants et des détaillants sont moins élevés, parce que les salaires, les charges sociales et les impôts sont plus bas. Et l'économie est plus productive. Mais cela ne justifie pas que des autos se vendent 25% moins chères de l'autre côté de la frontière ou que le même livre coûte 28% de plus à Montréal qu'à Boston.
Il ne faut pas non plus oublier que le bond spectaculaire de 20% du dollar canadien ne s'est fait que par rapport à la devise américaine. Pour les autres devises, l'euro, la livre sterling, le yen ou la devise chinoise, les gains de notre dollar sont en gros deux fois moins importants. Pour les consommateurs, les gains seront moins substantiels.
Heureusement, les prix commencent à baisser. Mais les détaillants ont attendu le plus longtemps possible. Ils ont commencé à bouger quand ils n'ont plus eu le choix, quand les consommateurs se sont mis à se révolter, ou à se venger en allant faire du magasinage outre frontière, et que le pouvoir politique a fait des pressions.
Mais le graphique montre clairement qu'ils ont abusé et qu'ils ont profité de la situation pendant des mois et des mois, de façon indécente.
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Ça fait du sens. Les prix vont commencer à baisser parce que les marchands ont l'air fou... sinon, ils ne s'en priveraient pas.
Le vendredi 26 octobre 2007
Le graphique qui tue...
Alain Dubuc
Collaboration spéciale, La Presse
Depuis que le dollar canadien a rattrapé et dépassé le dollar américain, au mois d'août, les consommateurs ont l'impression de se faire avoir quand ils comparent les prix canadiens à ceux des États-Unis. Mais est-ce bien le cas? L'écart de prix entre les deux pays est-il raisonnable? Eh bien maintenant, on a une preuve en béton. Qui montre que les consommateurs se font littéralement avoir.
Et c'est un graphique saisissant, produit par les services de recherche de la Financière Banque nationale, qui montre l'évolution des profits du secteur de détail. Le graphique qui tue...
Les marges bénéficiaires retrouvent des sommets qu'elles n'avaient pas connus depuis la fin des années 80. Dans deux secteurs, on a atteint des sommets jamais égalés. C'est le cas pour celui des meubles, électroménagers et électronique, et celui des grands magasins et vêtements.
(Le graphique est ici )
Et pourquoi ces sommets? Des miracles de gestion? Une explosion de la consommation? Évidemment pas. Parce que le prix des marchandises baisse, grâce au taux de change, et que les détaillants, les grossistes mais aussi les fabricants, n'ont pas refilé ces baisses aux consommateurs. C'est donc le pactole.
La situation est tellement gênante que le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, multiplie les interventions pour convaincre les détaillants de corriger le tir: «Vous devez modifier le prix de vos inventaires aussi rapidement que possible pour refléter la réalité que le dollar canadien est beaucoup plus forte que même il y a quelques mois.»
C'est une situation sérieuse parce que les consommateurs se font avoir, mais aussi parce que l'absence d'ajustement des prix crée des déséquilibres globaux importants. Le Canada subit tous les inconvénients de l'appréciation de son dollar sans en retirer aucun des avantages.
L'industrie manufacturière canadienne est malmenée, ce qui provoque des pertes d'emploi et réduit la croissance économique. Assez pour que le ministre des Finances, tout comme le gouverneur de la Banque du Canada, commencent à manifester de l'inquiétude face à une ascension de la devise qui ne repose pas sur la force de l'économie. En outre, parce que les prix ne baissent pas, l'inflation est plus élevée qu'elle devrait.
Par contre, nous ne bénéficions d'aucun effet de richesse. Ce n'est pas parce que notre dollar montre que le niveau de vie augmente automatiquement. D'ailleurs, les comparaisons internationales, qui par exemple montrent que notre niveau de vie est inférieur à celui de nos voisins, reposent sur la «parité de pouvoir d'achat», pour comparer non pas des revenus qui fluctuent artificiellement avec les taux de change, mais ce que ces revenus peuvent acheter dans chacun des pays.
Autrement dit, un dollar plus élevé n'augmente pas notre niveau de vie, tant qu'il ne nous permet pas d'en avoir plus pour notre argent. Il n'y aura pas de création de richesse tant que les prix au détail ne baisseront pas. Pour l'instant, les seuls consommateurs qui se sentent plus riches sont ceux qui vont aux États-Unis.
Cela étant dit, même si les détaillants font des efforts, ils ne faut pas s'attendre à ce que les prix soient plus bas ici qu'aux États-Unis. Le marché américain est plus gros, la concurrence y est plus vive, les coûts des fabricants et des détaillants sont moins élevés, parce que les salaires, les charges sociales et les impôts sont plus bas. Et l'économie est plus productive. Mais cela ne justifie pas que des autos se vendent 25% moins chères de l'autre côté de la frontière ou que le même livre coûte 28% de plus à Montréal qu'à Boston.
Il ne faut pas non plus oublier que le bond spectaculaire de 20% du dollar canadien ne s'est fait que par rapport à la devise américaine. Pour les autres devises, l'euro, la livre sterling, le yen ou la devise chinoise, les gains de notre dollar sont en gros deux fois moins importants. Pour les consommateurs, les gains seront moins substantiels.
Heureusement, les prix commencent à baisser. Mais les détaillants ont attendu le plus longtemps possible. Ils ont commencé à bouger quand ils n'ont plus eu le choix, quand les consommateurs se sont mis à se révolter, ou à se venger en allant faire du magasinage outre frontière, et que le pouvoir politique a fait des pressions.
Mais le graphique montre clairement qu'ils ont abusé et qu'ils ont profité de la situation pendant des mois et des mois, de façon indécente.
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Ça fait du sens. Les prix vont commencer à baisser parce que les marchands ont l'air fou... sinon, ils ne s'en priveraient pas.
Chico_Fan a écritJe m'y connais pas assez en économie pour me prononcer... Mais me semble que tout est question d'offre et de demande. Si les gens sont prêts à acheter avec le prix courant, ils baisseront pas les prix. Leur but c'est quand même de maximiser les profits.
En effet, même s'ils ne baissent pas les prix, les gens continuent d'acheter autant .. Pourquoi les baisseraient-ils ?
Sont pas caves .. crosseurs, oui, mais pas caves..
En effet, même s'ils ne baissent pas les prix, les gens continuent d'acheter autant .. Pourquoi les baisseraient-ils ?
Sont pas caves .. crosseurs, oui, mais pas caves..
Because they don't have a voice, you'll never stop hearing mine.
Great minds discuss ideas. Average minds discuss events. Small minds discuss people. - Eleanor Roosevelt
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- lemurcatta
- Caïd de la Causette
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- Inscription : jeu. nov. 01, 2007 12:00 am
Juste en passant comme ça...Si vous avez besoin d'un disque dur externe WD et bien ils sont 100$ de moins qu'ici...Nous sommes allés au Centre d'achat Champlain à Pittsburg, (1 heure de Montréal) au BestBuy ...Malheureursement on en avait acheté 2 ici il y a quelques semaines..Le douanier nous a dit qu'on aurait juste payé la TPS et TVQ sur cet achat... merde..ça fait mal....Ça nous a mis en colère mais que voulez-vous...La leçon maintenant: vérifier les prix aux USA et traverser si ça vaut la peine...Un de nos amis a acheté 4 pneus d'hiver: 600$ aux USA versus 1000$ ici....Faut se réveiller....il faut magasiner..les détaillants n'auront pas le choix de bouger...
Nriiiko a écritC'est révoltant
Les gens sont telements stupid qu'ils se laissent berners en achetants à ces prix... J'imagine que ca ne changera pas de si tôt.
Ben tsé...
Nous les stupides on pourriont pas acheter à d'autres prix... y'en a pas d'autres ;)
Les gens sont telements stupid qu'ils se laissent berners en achetants à ces prix... J'imagine que ca ne changera pas de si tôt.
Ben tsé...
Nous les stupides on pourriont pas acheter à d'autres prix... y'en a pas d'autres ;)
« It’s Okay. Life doesn’t have to be perfect, it just has to be lived. » - Dexter Morgan