ADISQ veux mettre le contenu Canadien en priorité sur le net.

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.anthurium.
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Cyber ADISQ»... pas encore en haute vitesse



Alain Brunet
29 octobre 2007 - 08h02


L'ADISQ s'inscrit en faux contre la tendance canadienne à la déréglementation au profit des «forces du marché». C'est ce qu'il fallait retenir du discours de son président, Paul Dupont-Hébert, donné hier au gala télévisé. L'univers numérique est particulièrement visé par cette contestation des producteurs québécois de musique et de variétés.


Dans les jours qui viennent, l'ADISQ fera du millage sur cette question. De concert avec plusieurs associations et regroupements culturels québécois, elle donnera aujourd'hui une conférence qui nous en apprendra davantage sur sa position et ses exigences.

«Ce qui motive notre action, c'est la dérive du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes», affirme d'abord Solange Drouin, directrice générale de l'ADISQ.

Rappelons que le CRTC a le pouvoir de réglementer et de surveiller tous les aspects du système canadien de radiodiffusion de même que les entreprises et les fournisseurs de services de télécommunications qui sont du ressort fédéral et de la Loi sur la radiodiffusion.

«Depuis que l'internet a été déréglementé à la fin des années 90, nous croyons que le CRTC donne de plus en plus libre cours aux forces du marché sans réglementer l'offre. Or, dans le monde culturel, un marché équitable réglementé par l'offre, ça n'existe pas», soutient Solange Drouin.

Alors? Le défi consiste à faire en sorte que l'offre soit proéminente sur internet. Vraiment? Comment, en 2007, peut-on imaginer des règles contraignantes sur internet qui feraient en sorte que les musiques québécoises et canadiennes puissent être ainsi mises en valeur? À l'ADISQ, on y croit.

«Bien sûr, signale sa directrice générale, nous n'avons pas l'intention d'exiger 65% de contenu francophone sur la Toile comme c'est le cas à la radio, mais il est quand même possible d'imaginer qu'un bouquet de services offerts par les fournisseurs canadiens d'accès internet (FAI) donne une place prépondérante aux contenus canadiens». Toute cette discussion américaine sur le net neutrality mène à croire que les FAI sont capables de choisir ce qui passe et ce qui ne passe pas dans leurs tuyaux.

«Alors? Si, par exemple, je m'abonne à Bell Sympatico ou à Bell Mobilité, je voudrais qu'on s'assure que les contenus canadiens y soient accessibles en priorité. Si Google est capable de le faire en Chine avec des intentions de censure, nous sommes capables de le faire ici avec des intentions de promotion culturelle. Dans le cas qui nous occupe, il ne s'agit évidemment pas de censure mais de contrôle de notre environnement culturel. Et si les FAI canadiens s'annoncent comme les distributeurs de contenus de demain, qu'ils prennent leurs responsabilités.»

L'exception québécoise

L'ADISQ a encore le temps de peaufiner sa vision du monde numérique, puisque le marché québécois traîne la patte à ce titre : à peine 1,7 % de la musique vendue au Québec résulte de l'achat en ligne - l'an passé, c'était 0,9 %. Or, la moyenne mondiale est de 11 %, et la proportion américaine est de 17 %! Comment expliquer cette lenteur ?

Solange Drouin suggère deux pistes de réponse: «Primo, les Québécois ont une petite gêne à copier leurs artistes, qui occupent 42,5 % de parts de marché (selon les statistiques de 2006). Secundo, les Québécois ont été en retard au domaine de la connexion haute vitesse, ce qui n'est plus le cas.» Effectivement: en 2006, 58 % des adultes québécois étaient en haute vitesse, nous apprend une étude du Centre francophone d'informatisation des organisations (CEFRIO).

Qui plus est, le déclin des ventes de CD est peu prononcé au Québec: en 2006, les ventes «physiques» ont baissé de 5% par rapport à l'année 2005. De janvier à septembre 2007, on observe une baisse de 3% par rapport à la même période de l'année précédente.

Nettement inférieures à la moyenne mondiale (le chiffre d'affaires de la musique a fondu de moitié depuis 1999), les baisses cumulées des ventes de CD demeurent quand même inquiétantes pour un petit marché comme le nôtre: entre 2004 et 2006, on est passé de 13 millions à 12 millions de CD vendus.

Si elle espère une offre accrue de contenu canadien sur internet, Solange Drouin reste consciente que «l'offre légale en ligne ne compensera jamais la perte des ventes physiques». Cette proéminence espérée sur la Toile ne peut donc être la seule solution envisagée.

Et la répression? À l'ADISQ comme dans l'ensemble de l'industrie canadienne de la musique, on ne croit pas aux poursuites contre les internautes. Les sites illégaux, toutefois... «Québec Torrent, soulève Solange Drouin, compte 46 000 adhérents et s'affiche clairement comme un fournisseur de contenus québécois. On ne peut laisser aller ça.»

Chose certaine, le volet «cyber ADISQ» n'est pas encore passé en haute vitesse... --Message edité par .anthurium. le 2007-10-29 12:04:35--
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Message par .anthurium. »

Le mardi 30 octobre 2007


Le CRTC montré du doigt




Dix-huit associations d'artistes, entrepreneurs et professionnels de la culture ont exhorté hier la ministre du Patrimoine canadien, Josée Verner (notre photo), d'utiliser son pouvoir de directive à l'endroit du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).
Photo archives La Presse

Alain Brunet

La Presse

Dix-huit associations d'artistes, entrepreneurs et professionnels de la culture ont exhorté hier la ministre du Patrimoine canadien, Josée Verner, «d'utiliser son pouvoir de directive à l'endroit du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) afin que celui-ci donne priorité au fait social et culturel, comme l'exige la Loi sur la radiodiffusion, dans toutes les décisions qu'il aura à rendre dans le secteur de la radiodiffusion.»

En cela, ce regroupement espère le retour d'une règlementation plus rigoureuse chez les médias traditionnels et souhaite l'introduction d'une règlementation sur l'internet et dans les nouveaux médias.

«Le seul fait qu'un aussi grand nombre d'associations ait réussi à adopter une position commune témoigne de l'enjeu C'est tout le milieu culturel québécois, et même un représentant du milieu canadien anglais qui s'exprime d'une seule voix», a souligné d'entrée de jeu Solange Drouin, présidente de la Coalition canadienne pour la diversité culturelle et directrice générale de l'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ).

Le président de la même association, Paul Dupont-Hébert, a renchéri en qualifiant la tendance actuelle au CRTC de «dérive règlementaire».

«Nous constatons avec effarement que le détournement de munitions que nous avons observé au CRTC depuis quelques années est en train de se confirmer et même de s'accélérer. Selon les propres mots de son président actuel (Konrad von Fickenstein), le CRTC s'est donné comme objectif de réduire considérablement le fardeau règlementaire imposé à l'industrie autant pour le secteur de la radiodiffusion que pour celui des télécommunications. Cette déréglementation c'est-à-dire cette priorité donnée à la libre concurrence et aux forces du marché sur les réalités sociales et culturelles, semble être devenu la nouvelle raison d'être du conseil...

«Pendant des décennies, a rappelé en outre le président de l'ADISQ, le CRTC a joué un rôle essentiel pour les cultures québécoise et canadienne en instaurant un cadre règlementaire moderne et adapté aux réalités socioculturelles du pays.

«Ce cadre réglementaire a permis à des centaines de milliers d'artistes, artisans et entreprises culturelles indépendantes de compter à la fois sur une visibilité et sur un financement pour rejoindre leur public et ce malgré la proximité, la menace et la domination écrasante de l'industrie culturelle américaine. Or, le CRTC n'est pas seulement en train de détourner sa mission mais aussi d'abandonner le milieu culturel.»

Claire Samson, présidente-directrice générale de l'Association des producteurs de films et de télévision du Québec (APFTQ), fournira deux exemples de ce qu'elle estime un désengagement de l'organisme fédéral. «En 2006, a-t-elle indiqué, le CRTC a rendu coup sur coup deux décisions importantes: l'une sur la politique radio et l'autre sur le cadre règlementaire de la télévision en direct. Dans les deux cas, le Conseil a choisi d'ignorer globalement les recommandations pourtant très documentées que l'ADISQ et l'APFTQ lui avaient soumises. Et il a rendu des décisions sans effets positifs pour le milieu culturel malgré les failles évidentes dans ses politiques, failles que nous lui avions démontrées.»

Raymond Legault, président de l'Union des artistes (UDA), y voit «un signal troublant» pour l'avenir de toutes les politiques culturelles du pays.

«Quand le CRTC ne soutient plus avec vigueur les politiques dont il a la responsabilité, il lance le message que tous nos mécanismes de soutien à la culture peuvent être remis en question. Le phénomène est paradoxal pour ne pas dire incompréhensible. Comment un pays qui a été à l'avant-garde du mouvement sur la diversité culturelle peut-il laisser se produire une telle dérive? Comment un pays qui a été le premier à signer la Convention internationale de l'UNESCO sur la diversité culturelle peut-il agir à un tel degré à l'encontre de son propre engagement?» s'est-il interrogé.

Richard Hardacre, président national d'ACTRA (Alliance of Canadian Cinema, Television and Radio Artists), soit l'équivalent canadien de l'Union des artistes, a indiqué que que cette «dérive» du CRTC remonte à 1999, année où le conseil a décidé de ne pas réglementer l'internet.

«En d'autres termes, il décidait de ne pas réglementer la plus grande innovation au domaine de la distribution de contenus culturels. Nous constatons depuis que le CRTC consacre toutes ses énergies à faciliter la convergence des médias au lieu d'établir des règles qui permettront de préserver l'efficacité des politiques culturelles qui relèvent de lui dans un contexte de convergence. Depuis lors, des gens d'affaires exploitent le mirage de la technologie pour conclure à la désuétude de nos politiques. Ils commettent une faute sérieuse.»

À Ottawa, la ministre du Patrimoine canadien a déclaré hier à la Presse Canadienne qu'elle disait avoir invité l'ADISQ à une discussion. «Je comprends qu'il y ait des préoccupations. Et nous avons certainement un objectif commun, c'est de renforcer notre culture canadienne et québécoise.»

En ce qui a trait au CRTC, Mme Verner a rappelé qu'il s'agissait d'une organisation autonome. «Sauf que j'ai bien entendu le message qui m'a été adressé et je suis prête à collaborer avec le milieu culturel afin de mettre en commun nos objectifs pour ensuite les atteindre.»


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tuberale
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Message par tuberale »

Qu'ils contrôlent leur environnement culturel je n,ai pas de problème avec ça.....mais qu'ils laissent le mien trnaquille..

ils deviennent enragés parce que les artistes commencent à se passer d,eux en utilisant le net pour passer par-dessus le besoin d'une maison de production.....mais vouloir contrôler ainsi comme google en Chine............argh....ça m'écoeure ben raide.....gang de facistes  
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vevie1965
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Message par vevie1965 »

Avec des intentions de même ils 'ADISQ' me donnent de moins en moins le goût d'apprécier ce que les artistes subventionnés au max font. Alors mettre que du contenu QC sur le net wow les moteurs. Le Net est un endroit libre et je souhaite qu'il le demeure.

L'ADISQ nuient au lieu d'aider les artistes.

Avec des idées comme celle je trouve l'ADISQ de plus en plus FACISTE et même BIG BROTHERISTE.

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RedShadow2
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Message par RedShadow2 »

J'espere que la ministre ne va pas leur donné plus de pouvoir avec de nouvelles lois qui vont restraindre nos libertés de choix.
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Radiostar
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Message par Radiostar »

.anthurium.  a écritCyber ADISQ»... pas encore en haute vitesse



Alain Brunet
29 octobre 2007 - 08h02

«Depuis que l'internet a été déréglementé à la fin des années 90, nous croyons que le CRTC donne de plus en plus libre cours aux forces du marché sans réglementer l'offre. Or, dans le monde culturel, un marché équitable réglementé par l'offre, ça n'existe pas», soutient Solange Drouin.

Mais qu'est-ce qu'elle dit là elle, l'internet n'a jamais été réglementé. À la fin des années 90 ils y ont seulement songé à le faire...

En tout cas, je suis 100% contre ça moi aussi. On est pas en Chine quand-même ici! Et de toute façon, il y aura toujours moyen de contourner ces lois stupides par des serveurs proxy situés à l'extérieur du Canada. Mais ça complique les choses... Et si les gens se tournent vers l'internet pour leur musique, c'est peut-être parce qu'ils ont trop réglementé leur radios!!!
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vevie1965
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Message par vevie1965 »

Radiostar  a écrit

Mais qu'est-ce qu'elle dit là elle, l'internet n'a jamais été réglementé. À la fin des années 90 ils y ont seulement songé à le faire...

En tout cas, je suis 100% contre ça moi aussi. On est pas en Chine quand-même ici! Et de toute façon, il y aura toujours moyen de contourner ces lois stupides par des serveurs proxy situés à l'extérieur du Canada. Mais ça complique les choses... Et si les gens se tournent vers l'internet pour leur musique, c'est peut-être parce qu'ils ont trop réglementé leur radios!!!

 

.anthurium.
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Message par .anthurium. »

On pense qu'on est libre au Québec mais ce n'est pas vrai. On nous impose le francais partout. Il y a eu quelque chose pour les jeux vidéos dernièrement. On ne peut qu'avoir la version française. On nous passe de la musique plate à la radio pour respecter les quotas francophone (je ne dit pas que tout ce qui est francophone est plate mais dans le 60% il n'ont pas le choix de faire jouer n'importe quoi.)
Les jeunes désertent de plus en plus la radio et l'achat de CD au profit d'internet.
Alors L'ADISQ est en train de perdre le contrôle et n'est pas trop content. C'est ce qui arrive quand on crée un marché artificiel.
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linus611
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Message par linus611 »

.anthurium.  a écritOn pense qu'on est libre au Québec mais ce n'est pas vrai. On nous impose le francais partout. Il y a eu quelque chose pour les jeux vidéos dernièrement. On ne peut qu'avoir la version française. On nous passe de la musique plate à la radio pour respecter les quotas francophone (je ne dit pas que tout ce qui est francophone est plate mais dans le 60% il n'ont pas le choix de faire jouer n'importe quoi.)
Les jeunes désertent de plus en plus la radio et l'achat de CD au profit d'internet.
Alors L'ADISQ est en train de perdre le contrôle et n'est pas trop content. C'est ce qui arrive quand on crée un marché artificiel.  



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Thewinneris
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Message par Thewinneris »

La musique ce n'est pas comme pour la politique et les autres sphères de services, c'est plus universelle alors peu importe la langue ou l'instrument, ça reste de la musique!

Donc dans ce cas-ci je trouve qu'on peut effectivement crier à l'extêmisme pour le français car au niveau de la musique, ça a beaucoup moins lieu d'être! Oui une forme de protection est necessaire mais ça deviens exessif là! Rendu-là, ça restreint trop la liberté de choix, en effet!!






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Message par .anthurium. »

Le mercredi 31 octobre 2007


Le CRTC envisage de réglementer l'internet






Alain Brunet

La Presse

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications du Canada (CRTC) a indiqué hier qu'il pourrait éventuellement réglementer l'internet.
 
«Le Conseil a créé une division de recherches et développement stratégique qui a commandé plusieurs études sur l'internet, a déclaré à La Presse Michel Arpin, vice-président, radiodiffusion, du CRTC. Des investigations ont été faites un peu partout dans le monde, notre personnel nous indique que le Conseil publierait en mars 2008 les résultats de ces recherches. Le CRTC compte ensuite tenir des audiences sur la question de l'internet, c'est-à-dire vers la fin de 2008.»

Selon lui, trois questions seront alors posées. Devrait-on réglementer l'internet? Si oui, comment devrions-nous le faire? Quels résultats devrait-on anticiper?

«La porte n'est pas fermée à une réglementation, affirme Michel Arpin. Mais ce que les producteurs de l'ADISQ (Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo) et l'APFTQ (Association des producteurs de films et de télévision du Québec) n'ont jamais admis de cette décision du CRTC rendue en 1999, c'est que le Conseil ne voyait pas alors la pertinence de réglementer l'internet à ce stade. À cette époque, il n'y avait rien à réglementer! En décembre 2006, le Conseil a publié un rapport où il estimait qu'il n'y avait pas encore de dommages mais au cours des trois années suivantes, il ne faudrait cesser d'évaluer le médium car il serait peut-être alors nécessaire d'intervenir. On s'aligne donc pour intervenir, et ce avant trois ans.»


Contestation

Lundi, le milieu culturel québécois a dénoncé le CRTC pour le fléchissement de ses politiques de protection de la culture canadienne au profit des forces du marché.

Michel Arpin déplore que le front commun des 18 associations d'artistes, entrepreneurs et professionnels de la culture s'en soit pris directement au président du CRTC, Konrad von Finckenstein, en exhortant la ministre du Patrimoine, Josée Verner, d'utiliser son pouvoir de directive à l'endroit du Conseil pour que cesse la «dérive réglementaire».

«Ça m'apparaît un peu faible parce son discours depuis son arrivée à la présidence du Conseil (en janvier dernier) en est un de protection de la culture canadienne. M. von Finckenstein dit clairement que le mandat du CRTC consiste au soutien et au développement de la programmation canadienne ainsi qu'à son accès à tous les Canadiens. Il faut aussi rappeler que le CRTC est un organisme collégial; les décisions qu'on lui reproche ont été approuvées unanimement par ses membres.»





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tuberale
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Message par tuberale »

ben oui toi   ....ne pas réglementer la pornographie enfantile sur le net en citant la Charte des droits et liberté pour les pédo...mais le faire pour des questions monétaires de la " culture "...chercher la logique là-dedans  
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