La banlieue bientôt plus populeuse (vive le 450)
La banlieue bientôt plus populeuse
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La Presse Canadienne
Montréal
La banlieue de Montréal comptera bientôt plus de population que l'île de Montréal.
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Lors du dernier recensement, en mai 2006, l'île de Montréal ne comptait que 73 313 âmes de plus que sa banlieue. Entre les recensements de 2001 et 2006, la population du 450 a crû de 10,4 pour cent, comparativement à 2,3 pour cent pour celle du 514. Au même rythme, Montréal ne compterait déjà plus que 33 000 habitants de plus que sa banlieue.
Denis Boudreau, directeur régional adjoint pour la région de l'Est à Statistique Canada, estime que si la tendance se maintient, on sera bientôt très proche du 50-50, ajoutant qu'on y est peut-être même déjà. Il fait valoir que Montréal n'est pas la seule ville à devoir composer avec un tel exil. Il note que la même situation est constatée à Toronto, Vancouver et Calgary.
Unsal Ozdilek, professeur d'immobilier à l'UQAM, croit de son côté que l'étalement urbain est un phénomène qui va se poursuivre encore un peu, mais de façon modérée. Selon lui, le gros est passé. Il affirme qu'on assiste maintenant à un retour en ville de certaines couches de la population qui cherchent des services absents en banlieue, faisant notamment référence aux retraités et aux couples sans enfants avec de bons revenus.
Selon un sondage Léger Marketing publié par le Journal de Montréal, huit fois plus de gens croient que la banlieue (58 pour cent) est un meilleur endroit que Montréal (7 pour cent) pour élever un enfant. Le tiers des répondants (32 pour cent) ne voit pas d'objection à l'un ou à l'autre endroit.
Les raisons pour lesquelles les banlieusards préfèrent la banlieue sont variées, mais ce sont les coûts élevés liés aux appartements ou aux propriétés qui sont cités le plus souvent, à 28 pour cent. Suivent la pollution (17 pour cent), le manque d'espace (16 pour cent) et le bruit (14 pour cent). L'ordre et les proportions sont sensiblement les mêmes lorsque la question est posée aux Montréalais eux-mêmes. Seule exception, ils sont significativement plus nombreux à citer la pollution à 24 pour cent.
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Lors du dernier recensement, en mai 2006, l'île de Montréal ne comptait que 73 313 âmes de plus que sa banlieue. Entre les recensements de 2001 et 2006, la population du 450 a crû de 10,4 pour cent, comparativement à 2,3 pour cent pour celle du 514. Au même rythme, Montréal ne compterait déjà plus que 33 000 habitants de plus que sa banlieue.
Denis Boudreau, directeur régional adjoint pour la région de l'Est à Statistique Canada, estime que si la tendance se maintient, on sera bientôt très proche du 50-50, ajoutant qu'on y est peut-être même déjà. Il fait valoir que Montréal n'est pas la seule ville à devoir composer avec un tel exil. Il note que la même situation est constatée à Toronto, Vancouver et Calgary.
Unsal Ozdilek, professeur d'immobilier à l'UQAM, croit de son côté que l'étalement urbain est un phénomène qui va se poursuivre encore un peu, mais de façon modérée. Selon lui, le gros est passé. Il affirme qu'on assiste maintenant à un retour en ville de certaines couches de la population qui cherchent des services absents en banlieue, faisant notamment référence aux retraités et aux couples sans enfants avec de bons revenus.
Selon un sondage Léger Marketing publié par le Journal de Montréal, huit fois plus de gens croient que la banlieue (58 pour cent) est un meilleur endroit que Montréal (7 pour cent) pour élever un enfant. Le tiers des répondants (32 pour cent) ne voit pas d'objection à l'un ou à l'autre endroit.
Les raisons pour lesquelles les banlieusards préfèrent la banlieue sont variées, mais ce sont les coûts élevés liés aux appartements ou aux propriétés qui sont cités le plus souvent, à 28 pour cent. Suivent la pollution (17 pour cent), le manque d'espace (16 pour cent) et le bruit (14 pour cent). L'ordre et les proportions sont sensiblement les mêmes lorsque la question est posée aux Montréalais eux-mêmes. Seule exception, ils sont significativement plus nombreux à citer la pollution à 24 pour cent.
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
hmm la revanche du 450 sur le 514
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
- NainDeJardin
- Immortel du Domaine
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en plein ca tibet et la banlieu va de plus en plus loin juste un exemple ma ville a mon arrivé tout petit on etaient que 10 000 aujourdhui ont dépassé les 40 000 habitants
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
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- Seigneur de la Causerie
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- NainDeJardin
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Je pense que le problème est assez profond... Bien des gens quittent Montréal pour la banlieue, parfois très éloignée parce que c'est trop cher à Montréal. J'avoue que c'est cher à Montréal mais certains coins de la ville permettent d'élever uen famille à des coûts qui sont sans doute moins élevés qu'une maison en banlieue + une ou souvent deux voitures...
On est dans une société où la voiture est reine et où tu es mal vue de ne pas en avoir (j'en sais quelque chose; j'ai 34 ans, je n'ai pas de voiture et non, je n'habite pas sur le plateau).
Je pense que la popularité de la banlieue s'explique entre autre par les idées reçues, à savoir que tu es un winner uniquement si tu as ta maison en banlieue et ton char. De plus. on entend souvent que la ville n'est pas adaptée aux enfants, que c'est ben mieux la banlieue pour eux... J'suis pas sûre pantoute mais cette idée est fortement répendue et laisse croire qu'il n'y a pas de famille possible en dehors de la banlieue.
Bref, il faudrait peut-être repenser nos priorités; entre voyager 3 heures par jour pogné dans le traffic ou vivre en ville, avec une hypothèque effectivement plus chère mais pas de paiements de char et surtout pas de temps pogné dans les bouchons (y'a les pannes de métro, mais bon...); qu'est-ce qui est le mieux?
On est dans une société où la voiture est reine et où tu es mal vue de ne pas en avoir (j'en sais quelque chose; j'ai 34 ans, je n'ai pas de voiture et non, je n'habite pas sur le plateau).
Je pense que la popularité de la banlieue s'explique entre autre par les idées reçues, à savoir que tu es un winner uniquement si tu as ta maison en banlieue et ton char. De plus. on entend souvent que la ville n'est pas adaptée aux enfants, que c'est ben mieux la banlieue pour eux... J'suis pas sûre pantoute mais cette idée est fortement répendue et laisse croire qu'il n'y a pas de famille possible en dehors de la banlieue.
Bref, il faudrait peut-être repenser nos priorités; entre voyager 3 heures par jour pogné dans le traffic ou vivre en ville, avec une hypothèque effectivement plus chère mais pas de paiements de char et surtout pas de temps pogné dans les bouchons (y'a les pannes de métro, mais bon...); qu'est-ce qui est le mieux?
Je suis d'accord avec toi Nain. Sauf que bon, il en faut du monde en banlieue, Montréal n'a pas la capacité d'accueillir tout les gens qui habitent dans les environs! Déjà, la métropole est en pleine crise du logement, vous vous imaginez s'il fallait qu'on assiste à un retour urbain? Ishhh.
Je pense que la solution la plus avantageuse serait de bonifier le transport en commun. Construire plus de trains de banlieues et de stations de métro en dehors de la ville.
Je pense que la solution la plus avantageuse serait de bonifier le transport en commun. Construire plus de trains de banlieues et de stations de métro en dehors de la ville.
NainDeJardin a écritJe pense que le problème est assez profond... Bien des gens quittent Montréal pour la banlieue, parfois très éloignée parce que c'est trop cher à Montréal. J'avoue que c'est cher à Montréal mais certains coins de la ville permettent d'élever uen famille à des coûts qui sont sans doute moins élevés qu'une maison en banlieue + une ou souvent deux voitures...
On est dans une société où la voiture est reine et où tu es mal vue de ne pas en avoir (j'en sais quelque chose; j'ai 34 ans, je n'ai pas de voiture et non, je n'habite pas sur le plateau).
Je pense que la popularité de la banlieue s'explique entre autre par les idées reçues, à savoir que tu es un winner uniquement si tu as ta maison en banlieue et ton char. De plus. on entend souvent que la ville n'est pas adaptée aux enfants, que c'est ben mieux la banlieue pour eux... J'suis pas sûre pantoute mais cette idée est fortement répendue et laisse croire qu'il n'y a pas de famille possible en dehors de la banlieue.
Bref, il faudrait peut-être repenser nos priorités; entre voyager 3 heures par jour pogné dans le traffic ou vivre en ville, avec une hypothèque effectivement plus chère mais pas de paiements de char et surtout pas de temps pogné dans les bouchons (y'a les pannes de métro, mais bon...); qu'est-ce qui est le mieux?
Nain je ne suis pas en désaccord avec toi, mais je trouve cependant que ton texte manque de nuances. C'est certain que tu ne peux que parler de ce que tu connais, mais reste que ta réalité ne colle pas nécessairement à la réalité de tous les autres.
J'ai vécu presque toute ma vie à Montréal, et même si j'habitais la métropole, il était carrément impensable pour nous de vivre sans voiture. Tout simplement parce qu'à l'heure à laquelle le boulot se terminait et l'heure à laquelle me fille devait quitter la garderie... c'était impossible d'y arriver à temps en transport en commun. Aussi, quand tu as un enfant qui a des "problèmes" et que tu dois souvent te rendre chez des spécialistes 2-3-4 fois par semaine, en plus du boulot, de la commande, du ménage, etc... si tu veux avoir une vie, tu ne peux simplement pas te permettre de prendre les transports en commun, sinon tu y passerais ta vie.
Bref, je pense que tu as raison et qu'il y a des idées préconcues sur la banlieue... mais y'en a aussi sur la ville.
On est dans une société où la voiture est reine et où tu es mal vue de ne pas en avoir (j'en sais quelque chose; j'ai 34 ans, je n'ai pas de voiture et non, je n'habite pas sur le plateau).
Je pense que la popularité de la banlieue s'explique entre autre par les idées reçues, à savoir que tu es un winner uniquement si tu as ta maison en banlieue et ton char. De plus. on entend souvent que la ville n'est pas adaptée aux enfants, que c'est ben mieux la banlieue pour eux... J'suis pas sûre pantoute mais cette idée est fortement répendue et laisse croire qu'il n'y a pas de famille possible en dehors de la banlieue.
Bref, il faudrait peut-être repenser nos priorités; entre voyager 3 heures par jour pogné dans le traffic ou vivre en ville, avec une hypothèque effectivement plus chère mais pas de paiements de char et surtout pas de temps pogné dans les bouchons (y'a les pannes de métro, mais bon...); qu'est-ce qui est le mieux?
Nain je ne suis pas en désaccord avec toi, mais je trouve cependant que ton texte manque de nuances. C'est certain que tu ne peux que parler de ce que tu connais, mais reste que ta réalité ne colle pas nécessairement à la réalité de tous les autres.
J'ai vécu presque toute ma vie à Montréal, et même si j'habitais la métropole, il était carrément impensable pour nous de vivre sans voiture. Tout simplement parce qu'à l'heure à laquelle le boulot se terminait et l'heure à laquelle me fille devait quitter la garderie... c'était impossible d'y arriver à temps en transport en commun. Aussi, quand tu as un enfant qui a des "problèmes" et que tu dois souvent te rendre chez des spécialistes 2-3-4 fois par semaine, en plus du boulot, de la commande, du ménage, etc... si tu veux avoir une vie, tu ne peux simplement pas te permettre de prendre les transports en commun, sinon tu y passerais ta vie.
Bref, je pense que tu as raison et qu'il y a des idées préconcues sur la banlieue... mais y'en a aussi sur la ville.
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tipet a écritJe suis d'accord avec toi Nain. Sauf que bon, il en faut du monde en banlieue, Montréal n'a pas la capacité d'accueillir tout les gens qui habitent dans les environs! Déjà, la métropole est en pleine crise du logement, vous vous imaginez s'il fallait qu'on assiste à un retour urbain? Ishhh.
Je pense que la solution la plus avantageuse serait de bonifier le transport en commun. Construire plus de trains de banlieues et de stations de métro en dehors de la ville. Bin voilà ! Je pense que la solution n'est pas de blaster tous ceux qui ont fait le choix de s'éloigner de la ville... mais bien d'adapter le réseau de transports. Dans mon coin, ça fait des années qu'ils promettent le train de banlieue... Le trajet est déjà tout en place (les rails existent et se rendent jusqu'au centre-ville de Montréal) mais pourtant chaque année, ils reportent le projet.
Je pense que la solution la plus avantageuse serait de bonifier le transport en commun. Construire plus de trains de banlieues et de stations de métro en dehors de la ville. Bin voilà ! Je pense que la solution n'est pas de blaster tous ceux qui ont fait le choix de s'éloigner de la ville... mais bien d'adapter le réseau de transports. Dans mon coin, ça fait des années qu'ils promettent le train de banlieue... Le trajet est déjà tout en place (les rails existent et se rendent jusqu'au centre-ville de Montréal) mais pourtant chaque année, ils reportent le projet.
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tipet a écritComme disait André Ducharme (l'ex-RBO) "C'est drôle, l'été j'ai plein d'ami sur ma terrasse et dans ma piscine. La banlieue c'est pas si kétaine l'été."
Bin moi, la citadine, j'habite la banlieue depuis un peu plus d'un an, et je dois avouer que j'y suis trèssssss bien. Pas le goût pentoute de revenir à Montréal.
Mon chum travaille à Montréal et il fait du co-voiturage.
Bin moi, la citadine, j'habite la banlieue depuis un peu plus d'un an, et je dois avouer que j'y suis trèssssss bien. Pas le goût pentoute de revenir à Montréal.
Mon chum travaille à Montréal et il fait du co-voiturage.
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Moi je pense que c'est une question de moment de ta vie. Il y a des moments dans ta vie où tu es plus du genre "vie urbaine", petit resto branché, vie culturelle éclatée, festivals, boutiques, un verre sur une terrasse ect.
Et dans un autre moment tu seras plus, vie de famille, bbq dans la cour, journée bronzage sur le patio, ramasser les feuilles d'automne avec les enfants, petite école de quartier avec le parc ect.
C'est une question de mood, de style de vie. Je pense que le kétainisme n'a rien à voir. Tu es rendu où tu es rendus à mon avis.
Et dans un autre moment tu seras plus, vie de famille, bbq dans la cour, journée bronzage sur le patio, ramasser les feuilles d'automne avec les enfants, petite école de quartier avec le parc ect.
C'est une question de mood, de style de vie. Je pense que le kétainisme n'a rien à voir. Tu es rendu où tu es rendus à mon avis.
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- Stagiaire
- Messages : 29
- Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:00 am
J’habite en banlieue et ni moi ni mon chum n’avons de voiture (on a même pas de permis de conduire!!) Bon ok, c’est Laval… il y a du transport en commun. Mais je suis à St-Francois, le transport est pas terrible. Pire, les taxis viennent même pas pour des petits trajets! La première fois qu’on est allé faire l’épicerie, on a entendu le taxi pendant 1h30!!! C’est ridicule! Messemble que c’est la moindre des choses d’avoir des taxis! Alors on ramène l’épicerie en autobus, mais faut pas qu’elle soit trop grosse mettons.
Je pense vraiment que les systèmes de transport devraient être amélioré un peu partout.
D’une fille qui a vécu à Montréal pendant 23 ans et qui voit la différence!!
Je pense vraiment que les systèmes de transport devraient être amélioré un peu partout.
D’une fille qui a vécu à Montréal pendant 23 ans et qui voit la différence!!
Un articles que j,ai beaucoup aimé de Lagacé sur son blogue:
L'éloge de la banlieue
J’ai grandi en banlieue. Rue Guillemette, Fabreville, Laval. Quand je ris de la banlieue, quand je joue au montréalo-centriste (c’est un peu un jeu) je sais de quoi je parle…
J’ai donc grandi en banlieue, avant même l’invention du terme 450. Mais j’ai choisi Montréal, quand je suis devenu grand…
J’ai les mêmes préjugés que tous les montréalo-centristes face au 450 (en particulier ceux de la Clique du Plateau, dont je fais partie, si vous êtes fins, un jour je vous montrerai la poignée de main secrète qui est nôtre signe distinctif, mais malheureusement, je ne peux pas vous parler de la chèvre, même sous menace de torture). Le conformisme de l’architecture, qui finit par déteindre sur les esprits. Le gazon. La tondeuse. Le filtreur. Les chicanes de haies. Le manque d’action. Le léger manque d’âme, aussi…
Puis, hier soir, je me suis retrouvé à Sainte-Julie pour un tournage des Francs tireurs, dans un de ces quartiers nouveaux nés avec le siècle. Nous sommes arrivés vers 18h, tout était tranquille. Presque pas une âme en vue. Puis, en une demi-heure, sortant apparemment de l’asphalte, des dizaines d’enfants en patin, en vélo, à pied, grands et petits, sont apparus à chaque coin de rue. Ça riait, ça jouait au hockey, ça apprenait à pédaler sur un vrai vélo (une petite de 3 ans!), ça faisait faire des sparages à une auto téléguidée. Dans la cour d’une famille, coin Guy-Sanche et Guy-Sanche (pas de farces) il y avait une dizaine d’enfants du quartier qui jouaient et se balançaient, quelques minutes après le coucher du soleil. J’ai pu faire un truc que je n’avais pas fait depuis des lunes : kicker un ballon de soccer. Sur un ti-cul qui se lançait partout, un vrai petit Fabien Barthez, pour l’attraper…
Ça m’a fait penser : Ça fait un siècle que je n’ai pas joué. Juste joué, qu’importe à quoi. À la cachette, au hockey, au ballon-chasseur, à la revanche, qu’importe, je vous dis ça et ça n’a aucun rapport avec le sujet, ou presque…
Bref, je voulais juste vous dire que, contrairement à la rumeur colportée par certains urbains, il y a de la vie dans le 450…
L'éloge de la banlieue
J’ai grandi en banlieue. Rue Guillemette, Fabreville, Laval. Quand je ris de la banlieue, quand je joue au montréalo-centriste (c’est un peu un jeu) je sais de quoi je parle…
J’ai donc grandi en banlieue, avant même l’invention du terme 450. Mais j’ai choisi Montréal, quand je suis devenu grand…
J’ai les mêmes préjugés que tous les montréalo-centristes face au 450 (en particulier ceux de la Clique du Plateau, dont je fais partie, si vous êtes fins, un jour je vous montrerai la poignée de main secrète qui est nôtre signe distinctif, mais malheureusement, je ne peux pas vous parler de la chèvre, même sous menace de torture). Le conformisme de l’architecture, qui finit par déteindre sur les esprits. Le gazon. La tondeuse. Le filtreur. Les chicanes de haies. Le manque d’action. Le léger manque d’âme, aussi…
Puis, hier soir, je me suis retrouvé à Sainte-Julie pour un tournage des Francs tireurs, dans un de ces quartiers nouveaux nés avec le siècle. Nous sommes arrivés vers 18h, tout était tranquille. Presque pas une âme en vue. Puis, en une demi-heure, sortant apparemment de l’asphalte, des dizaines d’enfants en patin, en vélo, à pied, grands et petits, sont apparus à chaque coin de rue. Ça riait, ça jouait au hockey, ça apprenait à pédaler sur un vrai vélo (une petite de 3 ans!), ça faisait faire des sparages à une auto téléguidée. Dans la cour d’une famille, coin Guy-Sanche et Guy-Sanche (pas de farces) il y avait une dizaine d’enfants du quartier qui jouaient et se balançaient, quelques minutes après le coucher du soleil. J’ai pu faire un truc que je n’avais pas fait depuis des lunes : kicker un ballon de soccer. Sur un ti-cul qui se lançait partout, un vrai petit Fabien Barthez, pour l’attraper…
Ça m’a fait penser : Ça fait un siècle que je n’ai pas joué. Juste joué, qu’importe à quoi. À la cachette, au hockey, au ballon-chasseur, à la revanche, qu’importe, je vous dis ça et ça n’a aucun rapport avec le sujet, ou presque…
Bref, je voulais juste vous dire que, contrairement à la rumeur colportée par certains urbains, il y a de la vie dans le 450…