Rendez-vous sur les algues bleues: des écologistes frustrés

[Gillo]

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Le dimanche 23 septembre 2007

Rendez-vous sur les algues bleues: des écologistes frustrés

Mario Girard

La Presse

Des groupes écologistes ont exprimé leur frustration de ne pas avoir été invités au Rendez-vous stratégique sur les algues bleues, organisé par le ministère de l'Environnement du Québec. La ministre Line Beauchamp se prive selon eux d'une expertise importante et fait un choix «dirigé».

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À la rencontre de concertation que tiendra le ministère de l'Environnement mardi prochain à Sainte-Adèle, il y aura des experts et des représentants du gouvernement, mais peu de groupes écologistes. Ceux-ci sont déçus de ne pouvoir présenter leur mémoire et partager leur expérience.

«C'est important que des groupes comme le nôtre soient invités», dit Christian Simard, directeur général de Nature Québec. «Ce n'est pas normal que la ministre n'ait pas fait de liste ouverte. Nous avons téléphoné à son bureau et on nous a dit qu'il fallait que la liste s'arrête quelque part.»

«Je trouve que c'est de très mauvais augure, ajoute André Bélisle, de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique. C'est clair qu'on veut avoir le contrôle sur le message.»

Pour ces organismes, la situation des plans d'eau du Québec touchés par les algues bleues est devenue urgente. Ils déplorent la lenteur avec laquelle les choses avancent. «On est rendu à une étape où certains lacs sont inutilisables, dit Martine Ouellet, d'Eau Secours. Il faut agir maintenant. On perd du temps.»

Parmi les mesures que proposent ces organismes, il y a une réglementation plus stricte et plus uniforme à l'égard des bandes riveraines, un plus grand contrôle des fosses septiques, un meilleur raccordement aux réseaux d'égouts, la limitation des bateaux à moteur et l'interdiction du phosphate dans les détergents.

«Actuellement, le gouvernement veut gérer le problème des algues bleues et non pas le régler», dit Christian Simard.

«Ce qui est important, c'est qu'on doit travailler tout le monde ensemble, dit Martine Ouellet. Il faut cesser de morceler le problème.»



En la voyant cet été nous dire avec le sourire dans la face qu'il fallait être coercitifs mais "Pas trop" pour ne pas frustrer les résidants, je savais que ça virerait au cirque...  Mais là!   On veut réformer la cafétéria mais on n'invite pas les cuisiniers!