Jean Charest accuse Mario Dumont d'avoir l'esprit fermer face à l'immi

[geneviève-2]

Le premier ministre Jean Charest a opposé dimanche sa position d'ouverture à l'immigration à celle de Mario Dumont.
En conférence de presse à La Pocatière, au terme du congrès des jeunes libéraux, le chef libéral a brandi un article paru dimanche dans La Presse, pour mettre en exergue les propos du leader adéquiste.

En réponse à une question d'un journaliste, M. Charest a voulu cautionner la déclaration du ministre des Affaires intergouvernementales, Benoît Pelletier, qui estimait, au cours d'un atelier au congrès-jeunesse, que M. Dumont avait une «vision trop ethnique de la nation québécoise».

«Je lui demande s'il y a suffisamment d'immigrants, au Québec. Mario Dumont croit que si. Que le Québec a atteint la limite de sa capacité d'accueil d'immigrants, dit-il», peut-on lire dans le quotidien montréalais, cité par M. Charest.

Le chef libéral a ajouté que c'est «la vision de M. Dumont de l'avenir du Québec» et qu'il allait le laisser se défendre là-dessus.

«Il y a là-dedans (dans l'entrevue avec M. Dumont) une déclaration qui ne correspond pas à ce que moi, je pense être l'avenir du Québec et de notre capacité à nous, comme Québécois, d'absorber, d'attirer des bras, des cerveaux, des coeurs, et de les intégrer», a répliqué le premier ministre.

Dans son discours de clôture du congrès des jeunes libéraux, il a aussi distingué sa position d'ouverture du «repli sur soi» des partis d'opposition.

«Je veux étendre l'espace québécois (...). Il y a en d'autres qui veulent à la place ériger de nouvelles frontières, et il y en d'autres qui veulent isoler le Québec de nos partenaires.»

Le chef libéral appuyait par le fait même les critique de deux de ses lieutenants formulées contre l'ADQ samedi.

En point de presse samedi, M. Pelletier avait affirmé que l'Action démocratique lui avait «volé» le concept d'autonomie, qui a fait sa bonne fortune aux dernières élections. Dans le rapport qu'il avait déposé en 2001, M. Pelletier prônait en effet que la position constitutionnelle québécoise devait reposer sur l'autonomie, l'affirmation et le leadership.

Le président de la commission politique du PLQ, Christian Ouellet, a en aussi profité samedi matin pour attaquer Mario Dumont. M. Ouellet a rappelé son «approche dictatoriale» du temps où il était président de la commission jeunesse du PLQ, avant de claquer la porte sur la question du rapport Allaire et fonder l'Action démocratique.

Appelé à commenter ces propos, Jean Charest a fait ressortir dimanche que «la liberté de parole n'est pas monnaie courante» à l'ADQ, un parti où le contrôle des députés est «très strict».

«On peut comprendre pourquoi, quand le député de Berthier est souverainiste et voterait oui à un référendum», a-t-il rappelé en faisant référence à un article récent.

«Quand on va en dessous de la surface à l'ADQ, il y a des choses comme ça qui vont ressortir. M. Dumont ne pourra pas empêcher ces contradictions-là de remonter à la surface.»

Tout au cours de la fin de semaine, le congrès des jeunes libéraux a été hanté par la question de l'identité et des accommodements raisonnables, chère à l'ADQ.

Benoît Pelletier a soutenu qu'il faut «ramener à l'avant-plan la question de l'identité et de l'attachement au Québec» pour regagner le vote des francophones séduits par les choix adéquistes.

Les jeunes ont adopté massivement et sans débat une résolution sur une déclaration au Conseil de la fédération qui reconnaîtrait les francophones comme peuple cofondateur du Canada. Ils ont aussi résolu d'empêcher l'empiètement du fédéral par son pouvoir de dépenser et de permettre aux provinces de nommer leurs lieutenants gouverneurs.

«Cette section (sur l'identité et le fédéralisme) n'était ni timide, ni frileuse, elle était nécessaire», a conclu dans un discours la présidente sortante de la commission jeunesse, Stéphanie Doyon, à qui sera remplacée par François Beaudry.




[quote]Je suis vraiment pas d'accord avec Jean Charest oui accepter les immigrant,je n'est rien contre ça mais de l'a a accepter n'importe lequel accomodement résonnable exemple le YMCA,ceux qui sont contre les sapins de Noël et etc etc. --Message edité par geneviève-2 le 2007-08-12 21:45:51--

[Thewinneris]

Le gouvernement ne nous aide pas à voir d'un bonne oeil l'immigration avec tous le bordel que les accommodements religieux apportent dans la collèctivité. Tant qu'il n'y aura rien de clair, net et précis, c'est certain que plusieurs vont continuer d'avoir peur! Moi la première!

[.anthurium.]

Thewinneris  a écritLe gouvernement ne nous aide pas à voir d'un bonne oeil l'immigration avec tous le bordel que les accommodements religieux apportent dans la collèctivité. Tant qu'il n'y aura rien de clair, net et précis, c'est certain que plusieurs vont continuer d'avoir peur! Moi la première!


Je suis d'accord avec toi.


Dans l'entrevue avec Patrick Lagacé (voir autre post sur M. Dumont) Mario Dit bien que faire entrer plus d'immigrants et ne pas les soutenir c'est tout faire pour créer des sous groupes de gens non intégrés au Québec et c'est ce qu'il condamne. Et présentement nous n'avons pas les effectifs qu'il faut pour soutenir un un plus grand flot d'immigrants --Message edité par .anthurium. le 2007-08-12 20:31:34--

[sleepy-girl]

je commence à nous sentir en minorité

[Red Ketchup]

.anthurium.  a écrit

Je suis d'accord avec toi.


Dans l'entrevue avec Patrick Lagacé (voir autre post sur M. Dumont) Mario Dit bien que faire entrer plus d'immigrants et ne pas les soutenir c'est tout faire pour créer des sous groupes de gens non intégrés au Québec et c'est ce qu'il condamne. Et présentement nous n'avons pas les effectifs qu'il faut pour soutenir un un plus grand flot d'immigrants  

Exact. Et je suis d'accord avec ce que Dumont défend. D'autant plus qu'il semblerait que les libéraux ont coupé dans les programmes d'intégration.

Oui à l'immigration mais....avec un soutien solide à l'intégration.

[.anthurium.]

mhebert@mediamatinquebec.com  
Le jeudi 16 août 2007  
Réflexion sur l’immigration  
Mario Dumont a mis le feu aux poudres avec une déclaration somme toute inoffensive. Dans une entrevue donnée à La Presse, le chef de l’ADQ a dit, entre une gorgée de bière et un «moton» de couscous, qu’il ne faut «jamais avoir plus d’immigration que ta capacité d’accueil». Sinon quoi? On crée des ghettos? On ajoute à la cohorte des pauvres? Selon le coprésident de la commission sur les accommodements raisonnables, Gérard Bouchard, on risque effectivement d’en faire des «citoyens de seconde zone».


Les chiffres du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale donnent à réfléchir. Il y a actuellement plus de 60 000 immigrants vivant de l’aide sociale au Québec. Exactement 61 439, et 70 % d’entre eux sont au Québec depuis plus de trois ans. Ils représentent un peu plus du quart des 238 639 adultes recevant des allocations d’aide sociale. Le marché du travail a permis, bien entendu, d’en intégrer des dizaines de milliers. Le nombre global de prestataires d’aide sociale a baissé de 40 % en dix ans et le chômage est à son niveau le plus bas depuis 30 ans.

Mais d’autres sont restés coincés à l’aide sociale. Ils souffrent d’incompétence ou ne parlent ni le français ni l’anglais. Ce sont des réfugiés ou pris au piège du B.S. comme des Québécois de souche. Tout le monde opine du bonnet quand Jean Charest, Mario Dumont et Pauline Marois plaident pour une «intégration» plus efficace des immigrants. Il y a un os dans la moulinette de leurs belles paroles: les effectifs du ministère de l’Immigration ont fondu depuis ces dernières années. Moins de professionnels, moins d’enseignants. Donc moins de soutien et moins d’intégration. Par instinct de survie, les immigrants rejoignent les leurs. Selon les chiffres officiels, 83 % des immigrants vivent dans la région de Montréal. Quand tu arrives de l’enfer ou du Darfour, tu ne demandes pas le chemin vers Drummondville.

Le problème de nos dirigeants politiques n’est pas de savoir si l’on veut ou pas plus d’immigrants. Bien sûr qu’on en veut! Sur le strict plan démographique, nous devons en accueillir le plus grand nombre possible: 50 000 ou 60 000? Plus encore? Je n’en ai aucune idée. Le Québec fait face à un déclin démographique important et nous serons bientôt l’une des sociétés les plus vieilles du monde. Il faut donc continuer à ouvrir nos portes aux immigrants, en faire des contribuables à part entière, taxés et imposés comme il se doit pour soutenir le modèle québécois. Mais l’élite a un autre problème, invisible dans les documents officiels. Nos leaders savent que les Québécois sont nombreux à vouloir que les immigrants gomment un tantinet leurs origines pour vivre comme nous. Et surtout, qu’ils ne nous embarrassent pas avec leurs croyances religieuses. En Algérie, tu vis comme un Algérien; au Québec, tu vis comme un Québécois. Loin des curés et du bon Dieu...

J’ai demandé à la ministre Yolande James s’il ne fallait pas ajouter cette donnée à la grille de sélection. J’ai perçu un frisson au bout du fil... «Il faut faire trrrrès attention. On ne peut discriminer avec la religion», m’a-t-elle répondu. Mme James envisage plutôt d’intensifier le recrutement d’immigrants dans les régions rurales à l’étranger. Ses fonctionnaires croient que les ruraux seront plus ouverts aux charmes du Québec profond. C’est le maire d’Hérouxville qui sera heureux d’apprendre ça... --Message edité par .anthurium. le 2007-08-16 10:47:09--