Le mardi 19 juin 2007
Des kamikazes afghans viseraient le Canada
(Photo AFP)
Agrandir l'image
Photo AFP
Presse Canadienne
Washington
Des kamikazes afghans s'apprêteraient à perpétrer une série d'attentats-suicides dans plusieurs pays, et le Canada et les États-Unis figureraient sur leur liste.
Taille du texte Taille du texte
Imprimer Imprimer
Envoyer Envoyer
Selon ce que rapporte le réseau américain de télévision ABC, les membres de ces escadrons bien entraînés en Afghanistan auraient participé à une cérémonie de graduation plus tôt ce mois-ci. Un journaliste pakistanais aurait été invité à cette cérémonie et aurait pris une multitude de photographies, notamment de quelque 300 recrues, dont des garçons âgés d'à peine 12 ans. Ce sont ces gens qui pourraient devenir kamikazes.
Le site web du réseau ABC montre un enregistrement vidéo du commandant militaire taliban Mansoor Dadullah qui présente et félicite les jeunes recrues. Puis, on l'entend dire: «Ces Américains, Canadiens, Allemands et Britanniques viennent de loin pour occuper l'Afghanistan; pourquoi n'irions nous pas chez eux?»
>>> Lisez la nouvelle sur ABC.com et voyez la vidéo sur la graduation des kamikazes.
Pour sa part, le réseau canadien de télévision CTV cite un porte-parole du gouvernement du Canada qui confirme que certaines autorités occidentales, dont celles du Canada, savent depuis quelques mois que les talibans ont bel et bien l'intention de s'en prendre à certains pays occidentaux. Cette menace est prise au sérieux, semble-t-il.
Ces informations surgissent au moment où les combattants talibans accentuent leur résistance en Afghanistan.
Des kamikazes afghans viseraient le Canada
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
et aussi bizarre la reine dangleterre veut anoblir celui qui a fait les versets sataniq2ues et la colere a monté en iran et pakistan
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
tuberale a écritEt ça surgit aussi à quelques jours de l,envoi massif de militaires en Afghanistan, militaires québécois de la base de Val-Cartier...... ....toujours des hasards heureux ces trucs d,attentats possibles......
Effectivement quel hasard...
on en a tellement eu de faux vidéos, nous croit-il réellement si naif et innoncent
Effectivement quel hasard...
on en a tellement eu de faux vidéos, nous croit-il réellement si naif et innoncent
et voici le lien pour voir le video de la ceremonie des kamikaze
http://blogs.abcnews.com/theblotter/200 ... suici.html --Message edité par Earendil le 2007-06-19 18:50:56--
http://blogs.abcnews.com/theblotter/200 ... suici.html --Message edité par Earendil le 2007-06-19 18:50:56--
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
-
geneviève-2
- Immortel du Domaine
- Messages : 13820
- Inscription : jeu. août 25, 2005 12:00 am
-
sleepy-girl
- Intronisé au Panthéon
- Messages : 103890
- Inscription : dim. avr. 16, 2006 12:00 am
tout ce que je peux te dire c,est que ce bonhomme s,appelle salman rushdy et qu'il avait écrit un bouquin qu,Il avait titrer ''les versets sataniques''écrivain dans son pays populaire..une fatwa avait été décréter pour qu'on le mette à mort,mais il s,est enfui et vit je ne sais oû ..il est libre mais la fatwa n,a jamais été retirer
si quelqu,un peut t'en dire plus,tu sauras plus que moi j,apporte comme information mais quand même c,est pour dire à quel point ces gens sont bornés et fanatiques à l,extrême
si quelqu,un peut t'en dire plus,tu sauras plus que moi j,apporte comme information mais quand même c,est pour dire à quel point ces gens sont bornés et fanatiques à l,extrême
geneviève-2 a écritC'est grave se que les talibans veulent fairent.Earendill c'est quoi l'histoire de celui qui a fait les versets Satanique ?,J'en est pas entendu parler.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Salman_Rushdie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Salman_Rushdie
-
geneviève-2
- Immortel du Domaine
- Messages : 13820
- Inscription : jeu. août 25, 2005 12:00 am
-
geneviève-2
- Immortel du Domaine
- Messages : 13820
- Inscription : jeu. août 25, 2005 12:00 am
Oui mais après 20 ans toujours souhaiter la mort de quelqu'un,je trouve que c'est comme pour les caricatures(Je n'est rien contre le musulmans) Le da vinci code a bien fait de quoi à la religion Catholique et le pape n'a pas ordonné la mort de Dan Brown et c'est mieux ainsi.
Je ne reçois pas les messages éclairs
geneviève-2 a écritOui mais après 20 ans toujours souhaiter la mort de quelqu'un,je trouve que c'est comme pour les caricatures(Je n'est rien contre le musulmans) Le da vinci code a bien fait de quoi à la religion Catholique et le pape n'a pas ordonné la mort de Dan Brown et c'est mieux ainsi.
oui mais le catholiscisme a évolué parmi l'Occident si on veut, il a suivit certains changements......mais si elle était demeuré au temps de l'Inquisition...Dan aurait finit sur le bûcher comme un hérétique........eux, les extrémistes musulmans...pratique une religion moyennageuse malheureusement.
oui mais le catholiscisme a évolué parmi l'Occident si on veut, il a suivit certains changements......mais si elle était demeuré au temps de l'Inquisition...Dan aurait finit sur le bûcher comme un hérétique........eux, les extrémistes musulmans...pratique une religion moyennageuse malheureusement.
PUTAIN QUE J'AI PEUR!
FAITE QUELQUE CHOSE JE TREMBLE!!...
HAAA!!!!!
lol c ridicule, j'ai plus peur de mourrir frappé pas un alcoolique au volant que ca ahahahha.
Facile de traduire quelque chose et de raconter des mensonges pour faire peur au monde. C'est étonant à quel point les gens sont naïfent parfois. Pour ma part, I DONT GIVE A FUCK! heehheehe --Message edité par Nriiiko le 2007-06-23 00:35:03--
FAITE QUELQUE CHOSE JE TREMBLE!!...
HAAA!!!!!
lol c ridicule, j'ai plus peur de mourrir frappé pas un alcoolique au volant que ca ahahahha.
Facile de traduire quelque chose et de raconter des mensonges pour faire peur au monde. C'est étonant à quel point les gens sont naïfent parfois. Pour ma part, I DONT GIVE A FUCK! heehheehe --Message edité par Nriiiko le 2007-06-23 00:35:03--
-
sleepy-girl
- Intronisé au Panthéon
- Messages : 103890
- Inscription : dim. avr. 16, 2006 12:00 am
Nriiiko a écritPUTAIN QUE J'AI PEUR!
FAITE QUELQUE CHOSE JE TREMBLE!!...
HAAA!!!!!
lol c ridicule, j'ai plus peur de mourrir frappé pas un alcoolique au volant que ca ahahahha.
Facile de traduire quelque chose et de raconter des mensonges pour faire peur au monde. C'est étonant à quel point les gens sont naïfent parfois. Pour ma part, I DONT GIVE A FUCK! heehheehe
Les terribles conséquences d’un acte terrotiste vaut la peine qu’on cesse d’être naif, de penser que le danger n’existe pas et de dormir au gaz.
FAITE QUELQUE CHOSE JE TREMBLE!!...
HAAA!!!!!
lol c ridicule, j'ai plus peur de mourrir frappé pas un alcoolique au volant que ca ahahahha.
Facile de traduire quelque chose et de raconter des mensonges pour faire peur au monde. C'est étonant à quel point les gens sont naïfent parfois. Pour ma part, I DONT GIVE A FUCK! heehheehe
Les terribles conséquences d’un acte terrotiste vaut la peine qu’on cesse d’être naif, de penser que le danger n’existe pas et de dormir au gaz.
Nriiiko a écrit
Hoooo! ça fait peur!
Continuer à avoir peur , c'est ce qu'ils veulent.
Pour ma part, I have no fear! ;)
Quand je conduis l'automobile, la peur bien placée me permet de me mettre dans un état de sécurité. La peur est un outil pour se protéger eet surtout de protéger les autres contre soi. Ceux qui n'ont pas ce sentiment se mettent dans des situations de péril plus souvent qu'autrement.
Il y a peur et peur et celle dont tu fais référence, c'est comme la peur en tant que phobie ce qui est tout autre chose et qui relève de la psychose. Et tant qu'il n'y aura pas d'acte terroriste ici, il n'y aura pas de psychose. --Message edité par Ploloto le 2007-07-02 22:34:34--
Hoooo! ça fait peur!
Continuer à avoir peur , c'est ce qu'ils veulent.
Pour ma part, I have no fear! ;)
Quand je conduis l'automobile, la peur bien placée me permet de me mettre dans un état de sécurité. La peur est un outil pour se protéger eet surtout de protéger les autres contre soi. Ceux qui n'ont pas ce sentiment se mettent dans des situations de péril plus souvent qu'autrement.
Il y a peur et peur et celle dont tu fais référence, c'est comme la peur en tant que phobie ce qui est tout autre chose et qui relève de la psychose. Et tant qu'il n'y aura pas d'acte terroriste ici, il n'y aura pas de psychose. --Message edité par Ploloto le 2007-07-02 22:34:34--
ploloto a écrit
Quand je conduis l'automobile, la peur bien placée me permet de me mettre dans un état de sécurité. La peur est un outil pour se protéger. Ceux qui n'ont pas ce sentiment se mettent dans des situations de péril plus souvent qu'autrement.
Il y a peur et peur et celle dont tu fais référence, c'est comme la peur en tant que phobie ce qui est tout autre chose et qui relève de la psychose. Et tant qu'il n'y aura pas d'acte terroriste ici, il n'y aura pas de psychose.
Empêcher sa femme de sortir fait-tu parti d'un acte terrorisme, qu'elle demande innocemment. Qu'il lui inflige de la terreur c'est aussi une forme de terroriste a plus petite échelle. C'est ce que je vis avec mon voisin musulman.
Quand je conduis l'automobile, la peur bien placée me permet de me mettre dans un état de sécurité. La peur est un outil pour se protéger. Ceux qui n'ont pas ce sentiment se mettent dans des situations de péril plus souvent qu'autrement.
Il y a peur et peur et celle dont tu fais référence, c'est comme la peur en tant que phobie ce qui est tout autre chose et qui relève de la psychose. Et tant qu'il n'y aura pas d'acte terroriste ici, il n'y aura pas de psychose.
Empêcher sa femme de sortir fait-tu parti d'un acte terrorisme, qu'elle demande innocemment. Qu'il lui inflige de la terreur c'est aussi une forme de terroriste a plus petite échelle. C'est ce que je vis avec mon voisin musulman.
Tout est à prendre au sérieux. Les Anglais viennent de l'apprendre avec leur terroriste médecin.
J'y pense et puis j'oublie
Yves Boisvert
La Presse
Entendez-vous le grondement? Un auteur fameux parlait, au sujet de cette période trouble qui a suivi la Révolution française, du «sourd fracas d'un monde qui fuyait». Du «bruit lointain d'une société croulante, qui menaçait de sa chute ces félicités placées au pied des événements».
Ce «sourd fracas», c'est pour nous l'écho du 11 septembre. J'y pense et puis j'oublie. Comme à la mort. On ne peut pas passer son temps à penser à ça, nous, tout minuscules «au pied des événements».
Mais certains matins, certains soirs, on l'entend un peu plus fort. Et tout d'un coup, comme l'impression d'un monde qui fuit D'une société croulante.
Vous l'avez lu vous aussi: des scénarios catastrophes tentent d'évaluer les dommages d'une bombe «sale» à Montréal ou à Toronto. On parle des morts et des milliards qu'il en coûterait. Mais c'est un monde qui prendrait fin.
On dira qu'on entretient la peur. Il faut bien être aveugle pour ne pas croire que des gens font ce genre de projets.
On a détruit les bases d'Al-Qaeda, on a formé des escouades spécialisées, on a voté des lois, on a augmenté la sécurité et la surveillance partout.
Sauf qu'à bien y regarder, six ans après le 11 septembre, le terrorisme islamiste est vigoureux et se renouvelle sans arrêt. Il montre chaque année un nouveau visage.
En 2005, à Londres, on s'est rendu compte que des jeunes britanniques musulmans avaient été suffisamment fanatisés pour aller se faire sauter dans le métro et tuer des dizaines de personnes. Ce n'était plus l'affaire des «étrangers», mais de jeunes nés, éduqués en Occident. Des «laissés pour compte», a-t-on dit. Sous-entendu: des enfants du Royaume-Uni, certes, mais victimes de la pauvreté et du désoeuvrement.
Ah oui? Cette semaine, la police cible huit travailleurs médicaux dans son enquête sur les attentats ratés de Londres et de Glasgow. Dont cinq médecins - parmi lesquels un neurochirurgien.
Un attentat n'est pas plus horrible parce qu'il est commis par un médecin. Mais outre qu'il fait voler en éclats notre mythe du médecin voué à «sauver des vies», il nous donne un autre exemple de l'opacité idéologique du fanatisme religieux.
Ces gens-là - si c'est vrai - ont fait de longues études pour soigner des gens au moyen de techniques sophistiquées. Ils ont côtoyé des collègues dans des hôpitaux écossais ou anglais. Ils ont soigné des gens par centaines par des moyens compliqués.
Et dans leurs temps libres, ils planifiaient studieusement des complots meurtriers au nom de Dieu.
Je te soigne ce soir, je te tue demain
Évidemment, il faut être imperméable à la raison des autres, ou à l'autre tout court, pour accomplir un acte terroriste. Dans Les Justes, de Camus, un révolutionnaire russe se fait conseiller de ne pas s'approcher trop du grand-duc qu'il veut faire sauter: il pourrait lui découvrir des yeux compatissants, un sourire, une coupure de rasoir, bref, de l'humanité. Ce qui pourrait rendre le «travail» plus difficile.
Parce que ce n'est pas «toi» que je tue, c'est ce que tu représentes. Ce que je projette dans toi. Pour te tuer, je dois m'éloigner de toi. Te déshumaniser d'abord.
Mais à l'imperméabilité du fanatisme islamiste s'ajoutent des moyens sans précédent. L'invasion désastreuse et illégale de l'Irak a été, comme l'avaient prédit les spécialistes européens du terrorisme, un accélérateur. Une bénédiction pour les fabricants de fanatiques.
Nous en sommes là. On ne me fera pas croire que ce mouvement est limité aux pays impliqués dans le conflit en Irak.
Oh, je veux me tromper, mais certains jours, j'ai grand peine à ne pas voir s'installer, pour longtemps, un terrorisme islamiste partout en Occident. Ici comme en Europe.
Pardonnez mon pessimisme, il me semble aujourd'hui, plus que d'autres jours, que ce sera long, que ce sera laid, que ce sera dur.
Il me semble aujourd'hui, dans cet été qui commence, que «j'écris comme les derniers Romains, au bruit de l'invasion des Barbares», pour citer encore cet auteur, qu'on ne cite plus guère qu'en chuchotant, tant il est démodé, et tant il s'est trompé1.
Mais pas tout le temps, quand même, voyez: «Jamais le meurtre ne sera à mes yeux un objet d'admiration et un argument de liberté, disait-il; je ne connais rien de plus servile, de plus méprisable, de plus lâche, de plus borné qu'un terroriste.»
Reste ce grondement. Ce sourd fracas. J'y pense et puis j'oublie. Mais il revient. Est-ce un monde qui finit, le bruit des nouvelles ou seulement le trafic sur l'autoroute?
1. Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe
J'y pense et puis j'oublie
Yves Boisvert
La Presse
Entendez-vous le grondement? Un auteur fameux parlait, au sujet de cette période trouble qui a suivi la Révolution française, du «sourd fracas d'un monde qui fuyait». Du «bruit lointain d'une société croulante, qui menaçait de sa chute ces félicités placées au pied des événements».
Ce «sourd fracas», c'est pour nous l'écho du 11 septembre. J'y pense et puis j'oublie. Comme à la mort. On ne peut pas passer son temps à penser à ça, nous, tout minuscules «au pied des événements».
Mais certains matins, certains soirs, on l'entend un peu plus fort. Et tout d'un coup, comme l'impression d'un monde qui fuit D'une société croulante.
Vous l'avez lu vous aussi: des scénarios catastrophes tentent d'évaluer les dommages d'une bombe «sale» à Montréal ou à Toronto. On parle des morts et des milliards qu'il en coûterait. Mais c'est un monde qui prendrait fin.
On dira qu'on entretient la peur. Il faut bien être aveugle pour ne pas croire que des gens font ce genre de projets.
On a détruit les bases d'Al-Qaeda, on a formé des escouades spécialisées, on a voté des lois, on a augmenté la sécurité et la surveillance partout.
Sauf qu'à bien y regarder, six ans après le 11 septembre, le terrorisme islamiste est vigoureux et se renouvelle sans arrêt. Il montre chaque année un nouveau visage.
En 2005, à Londres, on s'est rendu compte que des jeunes britanniques musulmans avaient été suffisamment fanatisés pour aller se faire sauter dans le métro et tuer des dizaines de personnes. Ce n'était plus l'affaire des «étrangers», mais de jeunes nés, éduqués en Occident. Des «laissés pour compte», a-t-on dit. Sous-entendu: des enfants du Royaume-Uni, certes, mais victimes de la pauvreté et du désoeuvrement.
Ah oui? Cette semaine, la police cible huit travailleurs médicaux dans son enquête sur les attentats ratés de Londres et de Glasgow. Dont cinq médecins - parmi lesquels un neurochirurgien.
Un attentat n'est pas plus horrible parce qu'il est commis par un médecin. Mais outre qu'il fait voler en éclats notre mythe du médecin voué à «sauver des vies», il nous donne un autre exemple de l'opacité idéologique du fanatisme religieux.
Ces gens-là - si c'est vrai - ont fait de longues études pour soigner des gens au moyen de techniques sophistiquées. Ils ont côtoyé des collègues dans des hôpitaux écossais ou anglais. Ils ont soigné des gens par centaines par des moyens compliqués.
Et dans leurs temps libres, ils planifiaient studieusement des complots meurtriers au nom de Dieu.
Je te soigne ce soir, je te tue demain
Évidemment, il faut être imperméable à la raison des autres, ou à l'autre tout court, pour accomplir un acte terroriste. Dans Les Justes, de Camus, un révolutionnaire russe se fait conseiller de ne pas s'approcher trop du grand-duc qu'il veut faire sauter: il pourrait lui découvrir des yeux compatissants, un sourire, une coupure de rasoir, bref, de l'humanité. Ce qui pourrait rendre le «travail» plus difficile.
Parce que ce n'est pas «toi» que je tue, c'est ce que tu représentes. Ce que je projette dans toi. Pour te tuer, je dois m'éloigner de toi. Te déshumaniser d'abord.
Mais à l'imperméabilité du fanatisme islamiste s'ajoutent des moyens sans précédent. L'invasion désastreuse et illégale de l'Irak a été, comme l'avaient prédit les spécialistes européens du terrorisme, un accélérateur. Une bénédiction pour les fabricants de fanatiques.
Nous en sommes là. On ne me fera pas croire que ce mouvement est limité aux pays impliqués dans le conflit en Irak.
Oh, je veux me tromper, mais certains jours, j'ai grand peine à ne pas voir s'installer, pour longtemps, un terrorisme islamiste partout en Occident. Ici comme en Europe.
Pardonnez mon pessimisme, il me semble aujourd'hui, plus que d'autres jours, que ce sera long, que ce sera laid, que ce sera dur.
Il me semble aujourd'hui, dans cet été qui commence, que «j'écris comme les derniers Romains, au bruit de l'invasion des Barbares», pour citer encore cet auteur, qu'on ne cite plus guère qu'en chuchotant, tant il est démodé, et tant il s'est trompé1.
Mais pas tout le temps, quand même, voyez: «Jamais le meurtre ne sera à mes yeux un objet d'admiration et un argument de liberté, disait-il; je ne connais rien de plus servile, de plus méprisable, de plus lâche, de plus borné qu'un terroriste.»
Reste ce grondement. Ce sourd fracas. J'y pense et puis j'oublie. Mais il revient. Est-ce un monde qui finit, le bruit des nouvelles ou seulement le trafic sur l'autoroute?
1. Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe