Publié : ven. juin 01, 2007 5:10 am
Les prières des parents ont enfin été entendues. Après sept ans d’enfer, les élèves ramèneront chez eux un «bon vieux» bulletin plus simple et plus compréhensible dès la prochaine rentrée scolaire.
«Un bulletin, c’est un moyen de communication essentiel entre l’école, les professeurs et les parents», a indiqué Michelle Courchesne en entrevue au Journal de Montréal hier.
En poste depuis à peine un mois et demi, la nouvelle ministre de l’Éducation s’est attaquée aux plus grands irritants de la réforme, en revoyant dans l’ensemble le modèle d’évaluation actuel des élèves au primaire et au secondaire.
«Ça a été mon dossier prioritaire. J’ai fait énormément de consultations des groupes, des parents, des gens du ministère», a affirmé Mme Courchesne.
Au nombre des changements majeurs qui entreront en vigueur dès la prochaine rentrée, le bulletin sera dorénavant identique dans toutes les écoles du Québec.
Le langage utilisé, qui laissait aussi plusieurs parents perplexes, a été simplifié et le redoublement sera dorénavant permis à n’importe quel moment. Les compétences transversales sont toujours présentes dans le bulletin, mais seront évaluées simplement avec un commentaire du prof.
Des millions gaspillés
En jetant à la poubelle l’ancien bulletin et toutes les formations qui ont été données aux profs pour leur apprendre la nouvelle façon de faire, c’est des millions $ que le gouvernement a lancés par les fenêtres, évalue une spécialiste.
«C’est triste parce que c’est l’argent des contribuables et on dit tout le temps qu’on manque d’argent. C’est un non-sens», déplore Micheline-Joanne Durand, prof à l’Université de Montréal au département d’administration et de fondement de l’éducation.
Implantée il y a sept ans par le Parti québécois, la réforme a été ensuite poursuivie sous le règne des libéraux qui l’ont ajustée, sans toutefois jamais remettre en cause ses fondements.
«Jamais trop tard»
Décrié de toutes parts par plusieurs intervenants du monde de l’éducation, il aura fallu quatre ans au gouvernement de Jean Charest pour réaménager en profondeur le bulletin. «Il n’est jamais trop tard pour bien faire», s’est défendu le premier ministre lors d’un point de presse hier.
Invitée à expliquer pourquoi les nouveaux changements au bulletin ne sont pas venus de son prédécesseur Jean-Marc Fournier, la nouvelle ministre de l’Éducation a indiqué qu’«il n’y a rien de statique là-dedans». «Il ne faut pas me comparer avec M. Fournier. Je suis allée devant mes collègues et j’ai parlé avec M. Fournier pour faire les changements», a-t-elle élaboré.
Par ailleurs, la ministre Courchesne a demandé un énième avis au Conseil supérieur de l’éducation de se pencher sur la réforme afin de s’assurer que les connaissances de base sont adéquatement transmises.
«Un bulletin, c’est un moyen de communication essentiel entre l’école, les professeurs et les parents», a indiqué Michelle Courchesne en entrevue au Journal de Montréal hier.
En poste depuis à peine un mois et demi, la nouvelle ministre de l’Éducation s’est attaquée aux plus grands irritants de la réforme, en revoyant dans l’ensemble le modèle d’évaluation actuel des élèves au primaire et au secondaire.
«Ça a été mon dossier prioritaire. J’ai fait énormément de consultations des groupes, des parents, des gens du ministère», a affirmé Mme Courchesne.
Au nombre des changements majeurs qui entreront en vigueur dès la prochaine rentrée, le bulletin sera dorénavant identique dans toutes les écoles du Québec.
Le langage utilisé, qui laissait aussi plusieurs parents perplexes, a été simplifié et le redoublement sera dorénavant permis à n’importe quel moment. Les compétences transversales sont toujours présentes dans le bulletin, mais seront évaluées simplement avec un commentaire du prof.
Des millions gaspillés
En jetant à la poubelle l’ancien bulletin et toutes les formations qui ont été données aux profs pour leur apprendre la nouvelle façon de faire, c’est des millions $ que le gouvernement a lancés par les fenêtres, évalue une spécialiste.
«C’est triste parce que c’est l’argent des contribuables et on dit tout le temps qu’on manque d’argent. C’est un non-sens», déplore Micheline-Joanne Durand, prof à l’Université de Montréal au département d’administration et de fondement de l’éducation.
Implantée il y a sept ans par le Parti québécois, la réforme a été ensuite poursuivie sous le règne des libéraux qui l’ont ajustée, sans toutefois jamais remettre en cause ses fondements.
«Jamais trop tard»
Décrié de toutes parts par plusieurs intervenants du monde de l’éducation, il aura fallu quatre ans au gouvernement de Jean Charest pour réaménager en profondeur le bulletin. «Il n’est jamais trop tard pour bien faire», s’est défendu le premier ministre lors d’un point de presse hier.
Invitée à expliquer pourquoi les nouveaux changements au bulletin ne sont pas venus de son prédécesseur Jean-Marc Fournier, la nouvelle ministre de l’Éducation a indiqué qu’«il n’y a rien de statique là-dedans». «Il ne faut pas me comparer avec M. Fournier. Je suis allée devant mes collègues et j’ai parlé avec M. Fournier pour faire les changements», a-t-elle élaboré.
Par ailleurs, la ministre Courchesne a demandé un énième avis au Conseil supérieur de l’éducation de se pencher sur la réforme afin de s’assurer que les connaissances de base sont adéquatement transmises.