La SAAQ économise grâce au privé
En confiant à des cliniques privées plutôt qu'aux hôpitaux publics le soin de traiter certains accidentés de la route, la Société de l'assurance automobile du Québec a réduit pour la première fois de son histoire la durée moyenne des indemnités qu'elle verse aux victimes.
Cette mesure, combinée à d'autres efforts visant à remettre les accidentés au travail plus rapidement, a permis des économies d'environ 100 millions lors du dernier exercice financier, a indiqué le PDG de la SAAQ, John Harbour, en entrevue à La Presse.
«Supposons que nous devons indemniser une personne qui se remet d'une fracture ouverte. Dans le système public, il y a des délais minimums d'attente. Si ce délai est de huit mois et que je peux faire soigner la personne la semaine prochaine au privé, je vais sauver sept mois de paiements d'indemnités», a affirmé le PDG.
Dans d'autres cas, la Société préfère le secteur privé au public pour éviter que l'état de santé des accidentés se détériore dans l'attente d'un traitement. «Ça a été le cas pour le premier bénéficiaire dont j'ai autorisé le traitement au privé. On évaluait ses séquelles à 5%; ça risquait d'atteindre 10% ou 15% si on attendait une place dans le public. Pour un assureur, ça représente des coûts énormes. Le calcul mathématique se fait facilement», a ajouté M. Harbour.
La SAAQ n'a pas été en mesure de dire à La Presse combien de personnes ont bénéficié de cette façon de faire. Chose certaine, selon M. Harbour, nul ne s'en plaint. «C'est même très apprécié», a-t-il assuré.
Une personne, 15 réclamations
En poste depuis 2005, M. Harbour a affirmé avoir réalisé des «gains aussi appréciables» en vérifiant scrupuleusement les dossiers de réclamations multiples.
Ces «réclamations multiples» - lorsque la même personne fait plus d'une demande d'indemnités - représentent des dépenses d'environ 100 millions de dollars par année pour la SAAQ. «Selon nos actuaires, ça devrait plutôt être de l'ordre de 10 ou 15 millions», a indiqué M. Harbour.
«Nous avons donc commencé à mettre côte à côte tous les dossiers de gens qui ont fait plus d'une réclamation à la SAAQ et avons vite trouvé des cas de fraude assez importants. Par exemple, nous avons trouvé une famille qui en était rendue à 46 réclamations pour blessures corporelles. C'étaient toujours des accidents différents, sans témoin, qui s'étaient déroulés dans des petits chemins isolés», a illustré M. Harbour. L'équipe d'une demi-douzaine d'inspecteurs a aussi trouvé le cas d'une personne qui a fait 15 réclamations pour blessures corporelles en quelques années. «Quinze accidents avec blessures corporelles, c'est statistiquement impossible. Les probabilités pour que ça arrive sont de l'ordre d'une demie sur 100 à la puissance 30», a indiqué le PDG.
«Nous avons changé d'attitude. Maintenant, dès que nous avons une réclamation, nous regardons si la personne en a déjà fait une autre, et nous regardons s'il y a des preuves tangibles d'accident. C'est un travail d'assureur qu'on avait délaissé un peu», a reconnu M. Harbour.
Marasme malgré de bons résultats
Les économies générées par ces mesures, combinées au gel des dépenses et à une bonne performance des actifs de la SAAQ sur les marchés financiers, ont permis au Fonds d'assurance automobile du Québec de terminer l'année 2006 avec un surplus de 333 millions. Les déficits des dernières années placent cependant la Société devant un gouffre anticipé de 1,1 milliard de dollars d'ici à 2011.
Pour y faire face, la SAAQ compte renflouer ses coffres de quelque 500 millions, notamment grâce à la hausse du prix des permis de conduire, qui apportera 300 millions en argent frais à partir de 2008.
La Société espère aussi réaliser des économies annuelles de 130 millions en ramenant le bilan routier à ce qu'il était en 2001 (610 victimes, comparativement à 717 en 2006). «Nous allons tout faire pour rendre la population mal à l'aise avec ce bilan. Nous allons continuer avec des campagnes de publicité agressives, qui sont presque de la téléréalité», a indiqué M. Harbour.
«Nous mettrons aussi en valeur les avantages liés au respect des limites de vitesse. Rouler moins vite, ça veut dire moins de morts, mais ça représente aussi une économie de 2 à 3 milliards de litres d'essence.»
La SAAQ compte également sur un meilleur contrôle routier, particulièrement sur les routes secondaires où la limite est fixée à 90 km/h, où se produisent les accidents de la route les plus catastrophiques.
Cette mesure, combinée à d'autres efforts visant à remettre les accidentés au travail plus rapidement, a permis des économies d'environ 100 millions lors du dernier exercice financier, a indiqué le PDG de la SAAQ, John Harbour, en entrevue à La Presse.
«Supposons que nous devons indemniser une personne qui se remet d'une fracture ouverte. Dans le système public, il y a des délais minimums d'attente. Si ce délai est de huit mois et que je peux faire soigner la personne la semaine prochaine au privé, je vais sauver sept mois de paiements d'indemnités», a affirmé le PDG.
Dans d'autres cas, la Société préfère le secteur privé au public pour éviter que l'état de santé des accidentés se détériore dans l'attente d'un traitement. «Ça a été le cas pour le premier bénéficiaire dont j'ai autorisé le traitement au privé. On évaluait ses séquelles à 5%; ça risquait d'atteindre 10% ou 15% si on attendait une place dans le public. Pour un assureur, ça représente des coûts énormes. Le calcul mathématique se fait facilement», a ajouté M. Harbour.
La SAAQ n'a pas été en mesure de dire à La Presse combien de personnes ont bénéficié de cette façon de faire. Chose certaine, selon M. Harbour, nul ne s'en plaint. «C'est même très apprécié», a-t-il assuré.
Une personne, 15 réclamations
En poste depuis 2005, M. Harbour a affirmé avoir réalisé des «gains aussi appréciables» en vérifiant scrupuleusement les dossiers de réclamations multiples.
Ces «réclamations multiples» - lorsque la même personne fait plus d'une demande d'indemnités - représentent des dépenses d'environ 100 millions de dollars par année pour la SAAQ. «Selon nos actuaires, ça devrait plutôt être de l'ordre de 10 ou 15 millions», a indiqué M. Harbour.
«Nous avons donc commencé à mettre côte à côte tous les dossiers de gens qui ont fait plus d'une réclamation à la SAAQ et avons vite trouvé des cas de fraude assez importants. Par exemple, nous avons trouvé une famille qui en était rendue à 46 réclamations pour blessures corporelles. C'étaient toujours des accidents différents, sans témoin, qui s'étaient déroulés dans des petits chemins isolés», a illustré M. Harbour. L'équipe d'une demi-douzaine d'inspecteurs a aussi trouvé le cas d'une personne qui a fait 15 réclamations pour blessures corporelles en quelques années. «Quinze accidents avec blessures corporelles, c'est statistiquement impossible. Les probabilités pour que ça arrive sont de l'ordre d'une demie sur 100 à la puissance 30», a indiqué le PDG.
«Nous avons changé d'attitude. Maintenant, dès que nous avons une réclamation, nous regardons si la personne en a déjà fait une autre, et nous regardons s'il y a des preuves tangibles d'accident. C'est un travail d'assureur qu'on avait délaissé un peu», a reconnu M. Harbour.
Marasme malgré de bons résultats
Les économies générées par ces mesures, combinées au gel des dépenses et à une bonne performance des actifs de la SAAQ sur les marchés financiers, ont permis au Fonds d'assurance automobile du Québec de terminer l'année 2006 avec un surplus de 333 millions. Les déficits des dernières années placent cependant la Société devant un gouffre anticipé de 1,1 milliard de dollars d'ici à 2011.
Pour y faire face, la SAAQ compte renflouer ses coffres de quelque 500 millions, notamment grâce à la hausse du prix des permis de conduire, qui apportera 300 millions en argent frais à partir de 2008.
La Société espère aussi réaliser des économies annuelles de 130 millions en ramenant le bilan routier à ce qu'il était en 2001 (610 victimes, comparativement à 717 en 2006). «Nous allons tout faire pour rendre la population mal à l'aise avec ce bilan. Nous allons continuer avec des campagnes de publicité agressives, qui sont presque de la téléréalité», a indiqué M. Harbour.
«Nous mettrons aussi en valeur les avantages liés au respect des limites de vitesse. Rouler moins vite, ça veut dire moins de morts, mais ça représente aussi une économie de 2 à 3 milliards de litres d'essence.»
La SAAQ compte également sur un meilleur contrôle routier, particulièrement sur les routes secondaires où la limite est fixée à 90 km/h, où se produisent les accidents de la route les plus catastrophiques.
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Je pense que l'idée du privé entre tranquillement dans la tête du monde. Si on peut arrêter de faire peur au monde avec ça.
Prière et chant religieux
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
.anthurium. a écritJe pense que l'idée du privé entre tranquillement dans la tête du monde. Si on peut arrêter de faire peur au monde avec ça. Si on attend moins au privé présentement, c'est à cause de la pénurie, pas forcément parce que la gestion au privé est tellement meilleure que celle au public.
La décision de la SAAQ est logique, mais cela ne permet pas de tirer des conclusions sur le meilleur système de santé.
La décision de la SAAQ est logique, mais cela ne permet pas de tirer des conclusions sur le meilleur système de santé.
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Et parce que ça me tente d'élaborer....
Imagine que 100% de la population a les moyens d'aller au privé et décide de passer par le privé... ça changerait quoi? Ben rien, parce que tout le monde va encore se retrouver à attendre puisqu'il y a pénurie.
Alors le privé pourrait se permettre d'augmenter encore les prix, tant qu'il se trouvera encore du monde pour payer les soins à ce nouveau prix. Mais ça ne réglerait pas le problème de la pénurie, et surtout, dans l'ensemble, on ne se retrouverait pas avec un système de santé qui nous coûterait moins cher, au contraire.
Imagine que 100% de la population a les moyens d'aller au privé et décide de passer par le privé... ça changerait quoi? Ben rien, parce que tout le monde va encore se retrouver à attendre puisqu'il y a pénurie.
Alors le privé pourrait se permettre d'augmenter encore les prix, tant qu'il se trouvera encore du monde pour payer les soins à ce nouveau prix. Mais ça ne réglerait pas le problème de la pénurie, et surtout, dans l'ensemble, on ne se retrouverait pas avec un système de santé qui nous coûterait moins cher, au contraire.
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La pénurie se situe surtout au niveau des infirmieres.
Pour certaines spécialités, c'est moins pire.
Un exemple: une opération pour cataracte a l'hopital, l'attente est de 6 a 10 mois.
La raison: l'hopital du coin ne donne qu'une journée par semaine a l'ophtalmologiste. L'hopital n'a pas de budget pour plus d'une journée.
Les autres journées de la semaine, il opere dans une clinique privée. L'attente: moins d'un mois.
C'est la meme chose pour les hanches.
Je connais des gens qui se mettent de l'argent de coté justement pour les soins médicaux.
Pour certaines spécialités, c'est moins pire.
Un exemple: une opération pour cataracte a l'hopital, l'attente est de 6 a 10 mois.
La raison: l'hopital du coin ne donne qu'une journée par semaine a l'ophtalmologiste. L'hopital n'a pas de budget pour plus d'une journée.
Les autres journées de la semaine, il opere dans une clinique privée. L'attente: moins d'un mois.
C'est la meme chose pour les hanches.
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- sleepy-girl
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- Inscription : dim. avr. 16, 2006 12:00 am
Boule à mites a écritEt parce que ça me tente d'élaborer....
Imagine que 100% de la population a les moyens d'aller au privé et décide de passer par le privé... ça changerait quoi? Ben rien, parce que tout le monde va encore se retrouver à attendre puisqu'il y a pénurie.
Alors le privé pourrait se permettre d'augmenter encore les prix, tant qu'il se trouvera encore du monde pour payer les soins à ce nouveau prix. Mais ça ne réglerait pas le problème de la pénurie, et surtout, dans l'ensemble, on ne se retrouverait pas avec un système de santé qui nous coûterait moins cher, au contraire. Je ne pense pas... Comme dans n'impoorte quel domaine, le privé évolue selon l'offre et la demande... S'il y a plus de demande, le privé peut modifier facilement ses façons d'agir (par exemple transfèrer certains tâches à d'autres type d'employé...). S'il y a plus de demande, comme dans tous les autres domaine, c'est que ces hôpitaux font plus d'argent et c'est qu'ils peuvent investir plus pour aller chercher du personnel ailleurs...
Imagine que 100% de la population a les moyens d'aller au privé et décide de passer par le privé... ça changerait quoi? Ben rien, parce que tout le monde va encore se retrouver à attendre puisqu'il y a pénurie.
Alors le privé pourrait se permettre d'augmenter encore les prix, tant qu'il se trouvera encore du monde pour payer les soins à ce nouveau prix. Mais ça ne réglerait pas le problème de la pénurie, et surtout, dans l'ensemble, on ne se retrouverait pas avec un système de santé qui nous coûterait moins cher, au contraire. Je ne pense pas... Comme dans n'impoorte quel domaine, le privé évolue selon l'offre et la demande... S'il y a plus de demande, le privé peut modifier facilement ses façons d'agir (par exemple transfèrer certains tâches à d'autres type d'employé...). S'il y a plus de demande, comme dans tous les autres domaine, c'est que ces hôpitaux font plus d'argent et c'est qu'ils peuvent investir plus pour aller chercher du personnel ailleurs...
Boule à mites a écritEt parce que ça me tente d'élaborer....
Imagine que 100% de la population a les moyens d'aller au privé et décide de passer par le privé... ça changerait quoi? Ben rien, parce que tout le monde va encore se retrouver à attendre puisqu'il y a pénurie.
Alors le privé pourrait se permettre d'augmenter encore les prix, tant qu'il se trouvera encore du monde pour payer les soins à ce nouveau prix. Mais ça ne réglerait pas le problème de la pénurie, et surtout, dans l'ensemble, on ne se retrouverait pas avec un système de santé qui nous coûterait moins cher, au contraire. Je ne pense pas... Comme dans n'importe quel domaine, le privé évolue selon l'offre et la demande... S'il y a plus de demande, le privé peut modifier facilement ses façons d'agir (par exemple transfèrer certains tâches à d'autres type d'employé...) afin d'être plus productif. S'il y a plus de demande, comme dans tous les autres domaine, c'est que ces hôpitaux font plus d'argent et c'est qu'ils peuvent investir davantage pour aller chercher du personnel ailleurs...
Imagine que 100% de la population a les moyens d'aller au privé et décide de passer par le privé... ça changerait quoi? Ben rien, parce que tout le monde va encore se retrouver à attendre puisqu'il y a pénurie.
Alors le privé pourrait se permettre d'augmenter encore les prix, tant qu'il se trouvera encore du monde pour payer les soins à ce nouveau prix. Mais ça ne réglerait pas le problème de la pénurie, et surtout, dans l'ensemble, on ne se retrouverait pas avec un système de santé qui nous coûterait moins cher, au contraire. Je ne pense pas... Comme dans n'importe quel domaine, le privé évolue selon l'offre et la demande... S'il y a plus de demande, le privé peut modifier facilement ses façons d'agir (par exemple transfèrer certains tâches à d'autres type d'employé...) afin d'être plus productif. S'il y a plus de demande, comme dans tous les autres domaine, c'est que ces hôpitaux font plus d'argent et c'est qu'ils peuvent investir davantage pour aller chercher du personnel ailleurs...
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Boule à mites a écritEt parce que ça me tente d'élaborer....
Imagine que 100% de la population a les moyens d'aller au privé et décide de passer par le privé... ça changerait quoi? Ben rien, parce que tout le monde va encore se retrouver à attendre puisqu'il y a pénurie.
Alors le privé pourrait se permettre d'augmenter encore les prix, tant qu'il se trouvera encore du monde pour payer les soins à ce nouveau prix. Mais ça ne réglerait pas le problème de la pénurie, et surtout, dans l'ensemble, on ne se retrouverait pas avec un système de santé qui nous coûterait moins cher, au contraire.
D'abord tu sais comme moi qu'il ne peut il y avoir 100% de la population qui va au privé.
Ensuite monopole égale gaspillage comme présentement tandis que privé égale concurrence et tout le monde sais que lorsqu'on se bat pour un marché le client est toujours gagnant
Imagine que 100% de la population a les moyens d'aller au privé et décide de passer par le privé... ça changerait quoi? Ben rien, parce que tout le monde va encore se retrouver à attendre puisqu'il y a pénurie.
Alors le privé pourrait se permettre d'augmenter encore les prix, tant qu'il se trouvera encore du monde pour payer les soins à ce nouveau prix. Mais ça ne réglerait pas le problème de la pénurie, et surtout, dans l'ensemble, on ne se retrouverait pas avec un système de santé qui nous coûterait moins cher, au contraire.
D'abord tu sais comme moi qu'il ne peut il y avoir 100% de la population qui va au privé.
Ensuite monopole égale gaspillage comme présentement tandis que privé égale concurrence et tout le monde sais que lorsqu'on se bat pour un marché le client est toujours gagnant
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
peppermintpatty a écritLa pénurie se situe surtout au niveau des infirmieres.
Pour certaines spécialités, c'est moins pire.
Un exemple: une opération pour cataracte a l'hopital, l'attente est de 6 a 10 mois.
La raison: l'hopital du coin ne donne qu'une journée par semaine a l'ophtalmologiste. L'hopital n'a pas de budget pour plus d'une journée.
Les autres journées de la semaine, il opere dans une clinique privée. L'attente: moins d'un mois.
C'est la meme chose pour les hanches.
Je connais des gens qui se mettent de l'argent de coté justement pour les soins médicaux. J'ai entendu dire dernièrement que les salles étaient souvent fermées à cause justement du manque d'infirmières. Je sais qu'il manque de plusieurs spécialistes aussi.
Bien sûr, si l'hôpital ferme une salle pour une question de budget, alors oui, le privé peut améliorer la situation pour les gens qui veulent passer plus rapidement et qui sont prêts à payer (moi je dis que c'est une amélioration à court terme et que ce n'est pas forcément la meilleure manière de s'y prendre à long terme pour l'ensemble de la population, mais là est tout le débat sur les soins de santé! ). N'empêche que du moment qu'on parle de pénurie, le privé ne solutionne pas le problème de fond.
Acrux a écrit Je ne pense pas... Comme dans n'impoorte quel domaine, le privé évolue selon l'offre et la demande... S'il y a plus de demande, le privé peut modifier facilement ses façons d'agir (par exemple transfèrer certains tâches à d'autres type d'employé...). S'il y a plus de demande, comme dans tous les autres domaine, c'est que ces hôpitaux font plus d'argent et c'est qu'ils peuvent investir plus pour aller chercher du personnel ailleurs...
J'aurais bien des choses à dire, mais je préfère m'abstenir, à moins que ça n'intéresse une tierce personne, bien sûr. Il me semble que toi et moi avons fait le tour de la question.
.anthurium. a écrit
D'abord tu sais comme moi qu'il ne peut il y avoir 100% de la population qui va au privé.Non, mais c'était pour démontrer que le privé ne peut pas miraculeusement régler le problème, parce qu'il va toujours y avoir pénurie pour un bon nombre de personnes. Les plus riches vont passer avant les autres, mais il n'y aura pas plus de monde qui va passer en bout de ligne.
Citation :.anthurium. a dit :Ensuite monopole égale gaspillage comme présentement tandis que privé égale concurrence et tout le monde sais que lorsqu'on se bat pour un marché le client est toujours gagnant
Quant on parle de soins de santé, on parle d'un service dont les gens ne peuvent se passer. On ne peut pas comparer ça avec la consommation d'un bien ou d'un service ordinaire.
Un exemple concret: imaginons qu'il faille payer pour obtenir du sang. Une personne hémophile a absolument besoin de sang pour vivre, donc le sang, elle va être prête à le payer drôlement cher! Même s'il y avait plusieurs compagnies qui en offraient, ça ne veut pas dire qu'ils vont être prêts à baisser les prix au maximum, parce qu'ils sont conscients de la nécessité de ce qu'ils offrent. Il faudrait qu'il y ait vraiment une grande abondance de sang disponible pour qu'ils baissent le prix.
En plus, s'il y a une forte demande pour les soins au privé par rapport à l'offre, cela exerce une pression à la hausse sur les prix.
Enfin, le privé ne fait pas toujours mieux que le système public. Par exemple, Hydro-Québec a privatisé il y a quelques années je ne sais trop lequel de ses services. Et bien les clients se sont mis à être drôlement mal servis. C'était l'objet d'un reportage de la facture dans la dernière année.
Pour certaines spécialités, c'est moins pire.
Un exemple: une opération pour cataracte a l'hopital, l'attente est de 6 a 10 mois.
La raison: l'hopital du coin ne donne qu'une journée par semaine a l'ophtalmologiste. L'hopital n'a pas de budget pour plus d'une journée.
Les autres journées de la semaine, il opere dans une clinique privée. L'attente: moins d'un mois.
C'est la meme chose pour les hanches.
Je connais des gens qui se mettent de l'argent de coté justement pour les soins médicaux. J'ai entendu dire dernièrement que les salles étaient souvent fermées à cause justement du manque d'infirmières. Je sais qu'il manque de plusieurs spécialistes aussi.
Bien sûr, si l'hôpital ferme une salle pour une question de budget, alors oui, le privé peut améliorer la situation pour les gens qui veulent passer plus rapidement et qui sont prêts à payer (moi je dis que c'est une amélioration à court terme et que ce n'est pas forcément la meilleure manière de s'y prendre à long terme pour l'ensemble de la population, mais là est tout le débat sur les soins de santé! ). N'empêche que du moment qu'on parle de pénurie, le privé ne solutionne pas le problème de fond.
Acrux a écrit Je ne pense pas... Comme dans n'impoorte quel domaine, le privé évolue selon l'offre et la demande... S'il y a plus de demande, le privé peut modifier facilement ses façons d'agir (par exemple transfèrer certains tâches à d'autres type d'employé...). S'il y a plus de demande, comme dans tous les autres domaine, c'est que ces hôpitaux font plus d'argent et c'est qu'ils peuvent investir plus pour aller chercher du personnel ailleurs...
J'aurais bien des choses à dire, mais je préfère m'abstenir, à moins que ça n'intéresse une tierce personne, bien sûr. Il me semble que toi et moi avons fait le tour de la question.
.anthurium. a écrit
D'abord tu sais comme moi qu'il ne peut il y avoir 100% de la population qui va au privé.Non, mais c'était pour démontrer que le privé ne peut pas miraculeusement régler le problème, parce qu'il va toujours y avoir pénurie pour un bon nombre de personnes. Les plus riches vont passer avant les autres, mais il n'y aura pas plus de monde qui va passer en bout de ligne.
Citation :.anthurium. a dit :Ensuite monopole égale gaspillage comme présentement tandis que privé égale concurrence et tout le monde sais que lorsqu'on se bat pour un marché le client est toujours gagnant
Quant on parle de soins de santé, on parle d'un service dont les gens ne peuvent se passer. On ne peut pas comparer ça avec la consommation d'un bien ou d'un service ordinaire.
Un exemple concret: imaginons qu'il faille payer pour obtenir du sang. Une personne hémophile a absolument besoin de sang pour vivre, donc le sang, elle va être prête à le payer drôlement cher! Même s'il y avait plusieurs compagnies qui en offraient, ça ne veut pas dire qu'ils vont être prêts à baisser les prix au maximum, parce qu'ils sont conscients de la nécessité de ce qu'ils offrent. Il faudrait qu'il y ait vraiment une grande abondance de sang disponible pour qu'ils baissent le prix.
En plus, s'il y a une forte demande pour les soins au privé par rapport à l'offre, cela exerce une pression à la hausse sur les prix.
Enfin, le privé ne fait pas toujours mieux que le système public. Par exemple, Hydro-Québec a privatisé il y a quelques années je ne sais trop lequel de ses services. Et bien les clients se sont mis à être drôlement mal servis. C'était l'objet d'un reportage de la facture dans la dernière année.
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Boule à mites a écritNon, mais c'était pour démontrer que le privé ne peut pas miraculeusement régler le problème, parce qu'il va toujours y avoir pénurie pour un bon nombre de personnes. Les plus riches vont passer avant les autres, mais il n'y aura pas plus de monde qui va passer en bout de ligne.
Quant on parle de soins de santé, on parle d'un service dont les gens ne peuvent se passer. On ne peut pas comparer ça avec la consommation d'un bien ou d'un service ordinaire.
Un exemple concret: imaginons qu'il faille payer pour obtenir du sang. Une personne hémophile a absolument besoin de sang pour vivre, donc le sang, elle va être prête à le payer drôlement cher! Même s'il y avait plusieurs compagnies qui en offraient, ça ne veut pas dire qu'ils vont être prêts à baisser les prix au maximum, parce qu'ils sont conscients de la nécessité de ce qu'ils offrent. Il faudrait qu'il y ait vraiment une grande abondance de sang disponible pour qu'ils baissent le prix.
En plus, s'il y a une forte demande pour les soins au privé par rapport à l'offre, cela exerce une pression à la hausse sur les prix.
Enfin, le privé ne fait pas toujours mieux que le système public. Par exemple, Hydro-Québec a privatisé il y a quelques années je ne sais trop lequel de ses services. Et bien les clients se sont mis à être drôlement mal servis. C'était l'objet d'un reportage de la facture dans la dernière année.
Les riches et les influents passent déjà avant les autres.
Je ne me rappelle plus trop qui se demandait aujourd'hui que si on te demande si tu veux payer 3000 dollars de plus en impôt pour payer les soins de santé est-ce que tu dirait oui (pas moi je n'ai pas le moyen) par contre on m'apprend que ma mère a besoin de 3000 dollars pour se faire soigné d'un cancer je trouverais cet argent.)
Pour ce qui est de ton exemple pour le sang. Si le gouvernement peut mettre un prix maximum sur le lait je ne vois pas pourquoi il ne le pourrais pas pour le sang. mais de toute façon privé ou pas si il y a pénurie de quelque chose il y a toujours moyen de se procurer ce qu'on veux même maintenant (l'argent acheté bien des choses)Et quand il y a concurrence c'est prouvé que les prix restent plus bas. Regarde juste ce qui arrive avec le sirop d'érable. Le gouvernement exerce son pouvoir sur les réserves de sirop on croule sous le sirop et pourtant le prix est exorbitant. Si le gouvernement ne se mêlait pas de ça il y aurait concurrence et les prix baisserait
Pour ce qui est de l'offre a la hausse pour le privé. Si les prix sont trop cher les gens retournerons au public mais ils auront eu le choix
Il n'y a pas de solution parfaite mais la si on ne fait rien les médecin devront choisir de soigner les adultes les plus forts et laisser mourir les autres. Et avec les longues listes d'attente les gens empire leur état et ils coûtent plus cher a soigner. Ou est la solution idéale? Elle n'existe pas. On trouvera toujours des défaillances mais il faut continuer a chercher des solutions parce que là le pire est a venir avec le vieillissement de la population.
Quant on parle de soins de santé, on parle d'un service dont les gens ne peuvent se passer. On ne peut pas comparer ça avec la consommation d'un bien ou d'un service ordinaire.
Un exemple concret: imaginons qu'il faille payer pour obtenir du sang. Une personne hémophile a absolument besoin de sang pour vivre, donc le sang, elle va être prête à le payer drôlement cher! Même s'il y avait plusieurs compagnies qui en offraient, ça ne veut pas dire qu'ils vont être prêts à baisser les prix au maximum, parce qu'ils sont conscients de la nécessité de ce qu'ils offrent. Il faudrait qu'il y ait vraiment une grande abondance de sang disponible pour qu'ils baissent le prix.
En plus, s'il y a une forte demande pour les soins au privé par rapport à l'offre, cela exerce une pression à la hausse sur les prix.
Enfin, le privé ne fait pas toujours mieux que le système public. Par exemple, Hydro-Québec a privatisé il y a quelques années je ne sais trop lequel de ses services. Et bien les clients se sont mis à être drôlement mal servis. C'était l'objet d'un reportage de la facture dans la dernière année.
Les riches et les influents passent déjà avant les autres.
Je ne me rappelle plus trop qui se demandait aujourd'hui que si on te demande si tu veux payer 3000 dollars de plus en impôt pour payer les soins de santé est-ce que tu dirait oui (pas moi je n'ai pas le moyen) par contre on m'apprend que ma mère a besoin de 3000 dollars pour se faire soigné d'un cancer je trouverais cet argent.)
Pour ce qui est de ton exemple pour le sang. Si le gouvernement peut mettre un prix maximum sur le lait je ne vois pas pourquoi il ne le pourrais pas pour le sang. mais de toute façon privé ou pas si il y a pénurie de quelque chose il y a toujours moyen de se procurer ce qu'on veux même maintenant (l'argent acheté bien des choses)Et quand il y a concurrence c'est prouvé que les prix restent plus bas. Regarde juste ce qui arrive avec le sirop d'érable. Le gouvernement exerce son pouvoir sur les réserves de sirop on croule sous le sirop et pourtant le prix est exorbitant. Si le gouvernement ne se mêlait pas de ça il y aurait concurrence et les prix baisserait
Pour ce qui est de l'offre a la hausse pour le privé. Si les prix sont trop cher les gens retournerons au public mais ils auront eu le choix
Il n'y a pas de solution parfaite mais la si on ne fait rien les médecin devront choisir de soigner les adultes les plus forts et laisser mourir les autres. Et avec les longues listes d'attente les gens empire leur état et ils coûtent plus cher a soigner. Ou est la solution idéale? Elle n'existe pas. On trouvera toujours des défaillances mais il faut continuer a chercher des solutions parce que là le pire est a venir avec le vieillissement de la population.
Prière et chant religieux
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.anthurium. a écrit
Les riches et les influents passent déjà avant les autres.Supposons... est-ce que ça rend la chose plus normale, au point que je veuille la généraliser? Moi je dis non.
.anthurium. a écritJe ne me rappelle plus trop qui se demandait aujourd'hui que si on te demande si tu veux payer 3000 dollars de plus en impôt pour payer les soins de santé est-ce que tu dirait oui (pas moi je n'ai pas le moyen) par contre on m'apprend que ma mère a besoin de 3000 dollars pour se faire soigné d'un cancer je trouverais cet argent.)Et mon troisième voisin qui ne pourrait vraiment pas le trouver... tant pis pour lui, qu'il attende? Moi je me dis que si j'étais capable de trouver 3000$ pour ma mère, ça veut dire que j'en aurais pour quelqu'un d'autre, au fond. Alors moi oui, je serais prête à payer davantage pour avoir accès à de meilleurs soins. C'est pas parce que l'autre est un autre qu'il vaut moins, au fond.
.anthurium. a écritPour ce qui est de ton exemple pour le sang. Si le gouvernement peut mettre un prix maximum sur le lait je ne vois pas pourquoi il ne le pourrais pas pour le sang. mais de toute façon privé ou pas si il y a pénurie de quelque chose il y a toujours moyen de se procurer ce qu'on veux même maintenant (l'argent acheté bien des choses)Et quand il y a concurrence c'est prouvé que les prix restent plus bas. Regarde juste ce qui arrive avec le sirop d'érable. Le gouvernement exerce son pouvoir sur les réserves de sirop on croule sous le sirop et pourtant le prix est exorbitant. Si le gouvernement ne se mêlait pas de ça il y aurait concurrence et les prix baisseraitMais mon point était que les soins de santé ne se comparent pas à un produit ordinaire tel le sirop d'érable, parce qu'ils sont pas mal plus essentiels que le sirop d'érable.
Effectivement, mettre un prix plafond serait un moindre mal. Mais alors, est-ce qu'on ne perdrait pas justement une partie des avantages de la libre concurrence qu'on me vante ici?
.anthurium. a écritPour ce qui est de l'offre a la hausse pour le privé. Si les prix sont trop cher les gens retournerons au public mais ils auront eu le choixBen c'est pas vraiment un choix alors. L'offre est là, mais hors de prix... ça ne donne rien.
.anthurium. a écritIl n'y a pas de solution parfaite mais la si on ne fait rien les médecin devront choisir de soigner les adultes les plus forts et laisser mourir les autres. Et avec les longues listes d'attente les gens empire leur état et ils coûtent plus cher a soigner. Ou est la solution idéale? Elle n'existe pas. On trouvera toujours des défaillances mais il faut continuer a chercher des solutions parce que là le pire est a venir avec le vieillissement de la population.Moi aussi, si j'avais besoin d'une opération demain matin, je préférerais payer pour aller au privé plutôt qu'attendre, souffrir en attendant et voir mon état empirer. C'est juste que je suis loin d'être convaincue que globalement, comme société, c'est forcément le meilleur système. Temporairement, je veux bien, mais à long terme? Ce serait comme si on payait 2 fois, par nos impôts puis en payant encore au privé. Je ne trouve pas que c'est si évident que ça qu'on en aurait pour notre argent. Après tout, les cliniques privées ouvriraient pour faire de l'argent, pas par altruisme.
Les riches et les influents passent déjà avant les autres.Supposons... est-ce que ça rend la chose plus normale, au point que je veuille la généraliser? Moi je dis non.
.anthurium. a écritJe ne me rappelle plus trop qui se demandait aujourd'hui que si on te demande si tu veux payer 3000 dollars de plus en impôt pour payer les soins de santé est-ce que tu dirait oui (pas moi je n'ai pas le moyen) par contre on m'apprend que ma mère a besoin de 3000 dollars pour se faire soigné d'un cancer je trouverais cet argent.)Et mon troisième voisin qui ne pourrait vraiment pas le trouver... tant pis pour lui, qu'il attende? Moi je me dis que si j'étais capable de trouver 3000$ pour ma mère, ça veut dire que j'en aurais pour quelqu'un d'autre, au fond. Alors moi oui, je serais prête à payer davantage pour avoir accès à de meilleurs soins. C'est pas parce que l'autre est un autre qu'il vaut moins, au fond.
.anthurium. a écritPour ce qui est de ton exemple pour le sang. Si le gouvernement peut mettre un prix maximum sur le lait je ne vois pas pourquoi il ne le pourrais pas pour le sang. mais de toute façon privé ou pas si il y a pénurie de quelque chose il y a toujours moyen de se procurer ce qu'on veux même maintenant (l'argent acheté bien des choses)Et quand il y a concurrence c'est prouvé que les prix restent plus bas. Regarde juste ce qui arrive avec le sirop d'érable. Le gouvernement exerce son pouvoir sur les réserves de sirop on croule sous le sirop et pourtant le prix est exorbitant. Si le gouvernement ne se mêlait pas de ça il y aurait concurrence et les prix baisseraitMais mon point était que les soins de santé ne se comparent pas à un produit ordinaire tel le sirop d'érable, parce qu'ils sont pas mal plus essentiels que le sirop d'érable.
Effectivement, mettre un prix plafond serait un moindre mal. Mais alors, est-ce qu'on ne perdrait pas justement une partie des avantages de la libre concurrence qu'on me vante ici?
.anthurium. a écritPour ce qui est de l'offre a la hausse pour le privé. Si les prix sont trop cher les gens retournerons au public mais ils auront eu le choixBen c'est pas vraiment un choix alors. L'offre est là, mais hors de prix... ça ne donne rien.
.anthurium. a écritIl n'y a pas de solution parfaite mais la si on ne fait rien les médecin devront choisir de soigner les adultes les plus forts et laisser mourir les autres. Et avec les longues listes d'attente les gens empire leur état et ils coûtent plus cher a soigner. Ou est la solution idéale? Elle n'existe pas. On trouvera toujours des défaillances mais il faut continuer a chercher des solutions parce que là le pire est a venir avec le vieillissement de la population.Moi aussi, si j'avais besoin d'une opération demain matin, je préférerais payer pour aller au privé plutôt qu'attendre, souffrir en attendant et voir mon état empirer. C'est juste que je suis loin d'être convaincue que globalement, comme société, c'est forcément le meilleur système. Temporairement, je veux bien, mais à long terme? Ce serait comme si on payait 2 fois, par nos impôts puis en payant encore au privé. Je ne trouve pas que c'est si évident que ça qu'on en aurait pour notre argent. Après tout, les cliniques privées ouvriraient pour faire de l'argent, pas par altruisme.
Ce n'est pas une supposition le fait que les riches passent déjà avant les autres... Donc le 3e voisin attend déjà... Et je ne vois pas pourquoi qu'économiquement parlant la santé se ne comparerait pas à un produit ordinaire, si je ne me trompe pas manger, se vêtir et avoir un toit sur notre tête ce sont aussi des besoins essentiels non...? Et pourtant...
Même si c'est hors prix, le choix reste, si j'aime mieux m'endetter pour les 20 prochaines années et être en santé c'est mon choix. Présentement je peux très bien le faire ailleurs et faire rouler l'économie d'ailleurs... Et parfois même, avec des médecins d'ici!
Protégeons le notre système!
C'est vrai que c'est une discussion qui tourne en rond... Je ne lis qu'un seul argument contre : "les pauvres vont attendre" (ce qu'ils font déjà) et une panoplie de pour qui reviennent sans cesse... Ce que j'en comprends c'est que vaut mieux bloquer la productivité, mieux vaut ne pas débloquer les files d'attentes sous le prétexte que tous doivent avoir les mêmes "pas de soins". Même si les files d'attentes baissent parce que le privé permet d'en soigner plus et que ceux ci ne sont plus dans les files du publique ce qui fait que les moins nantis se font soigner plus vite au publique, CE N’EST PAS JUSTE car les plus riches ce sont fait soigné avant... Peut-être qu'on devrait interdire les gens de sortir du Québec aussi, juste pour être sûr qu'ils ne paient pas pour se faire soigner ailleurs?!
Si on veut un système plus performant faut payer plus, alors le choix est simple: soit on monte les taxes et les impôts et ça sera encore la classe moyenne qui payera. Soit on fait un partenariat publique-privé et ça devient une taxe "volontaire". Je ne parle pas des problèmes de mauvaises gestions bureaucratiques qui sont beaucoup moins présent au privé... Pas plus que de la façon dont les médecins seraient bien plus attirés à travaillé ici s'ils pouvaient faire leur "vrai" travail, tout en faisant un quota d'heure au publique...
Même si c'est hors prix, le choix reste, si j'aime mieux m'endetter pour les 20 prochaines années et être en santé c'est mon choix. Présentement je peux très bien le faire ailleurs et faire rouler l'économie d'ailleurs... Et parfois même, avec des médecins d'ici!
Protégeons le notre système!
C'est vrai que c'est une discussion qui tourne en rond... Je ne lis qu'un seul argument contre : "les pauvres vont attendre" (ce qu'ils font déjà) et une panoplie de pour qui reviennent sans cesse... Ce que j'en comprends c'est que vaut mieux bloquer la productivité, mieux vaut ne pas débloquer les files d'attentes sous le prétexte que tous doivent avoir les mêmes "pas de soins". Même si les files d'attentes baissent parce que le privé permet d'en soigner plus et que ceux ci ne sont plus dans les files du publique ce qui fait que les moins nantis se font soigner plus vite au publique, CE N’EST PAS JUSTE car les plus riches ce sont fait soigné avant... Peut-être qu'on devrait interdire les gens de sortir du Québec aussi, juste pour être sûr qu'ils ne paient pas pour se faire soigner ailleurs?!
Si on veut un système plus performant faut payer plus, alors le choix est simple: soit on monte les taxes et les impôts et ça sera encore la classe moyenne qui payera. Soit on fait un partenariat publique-privé et ça devient une taxe "volontaire". Je ne parle pas des problèmes de mauvaises gestions bureaucratiques qui sont beaucoup moins présent au privé... Pas plus que de la façon dont les médecins seraient bien plus attirés à travaillé ici s'ils pouvaient faire leur "vrai" travail, tout en faisant un quota d'heure au publique...