Le PQ a besoin d'une nouvelle figure... pas de Pauline Marois!
- Grain de sel
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Le PQ a besoin d'une nouvelle figure... pas de Pauline Marois!
Nestor Turcotte, Le Soleil, Matane
Le retour en politique de Pauline Marois ne se fera pas sans que les caricaturistes, les éditorialistes et les commentateurs ne ressortent certains vieux souvenirs, qui ne sont pas à l’honneur de la nouvelle reine du PQ.
Personne n’a oublié certaines dépenses exagérées faites par Pauline Marois lorsqu’elle était à la barre du ministère de la Santé. On se souvient qu’à l’époque, elle avait dépensé 403 000 $ pour rénover son bureau de Québec. Ces modifications somptuaires incluaient une toilette silencieuse, une douche et deux salles de réunion. Au même moment, les médias nous apprenaient que la ministre avait fait aménager une nouvelle suite ministérielle dans la métropole aux coûts faramineux de 438 000 $. Pas loin d’un million pour assurer le confort, non pas des malades, mais de celle qui dirigeait le ministère qui doit s’occuper des malades.
Son passage au ministère de l’Éducation n’a pas été non plus un très grand succès. C’est elle qui, en 1997, a lancé la fameuse réforme en éducation. Près de dix plus tard, cette réforme est un fiasco complet. Celle-ci est inapplicable, divise les enseignants et est loin de faire consensus dans le monde de l’éducation. Les enfants sont mêlés. Les professeurs sont mêlés. Les directeurs d’école ne savent plus où donner de la tête. C’est Pauline Marois qui est à l’origine de ce cafouillis. Les jeunes en paient encore le prix car ils savent de moins en moins lire, écrire et compter.
Un trou de quatre milliards!
Les quelques mois passés par madame Marois au ministère des Finances sont aussi très révélateurs sur la compétence administrative du nouveau chef couronné du PQ. Tout juste avant les élections de 2003, celle-ci présenta un budget provincial qui laissait sous-entendre de très graves lacunes dans les prévisions budgétaires. Ayant averti le premier ministre Landry d’une impasse de plusieurs milliards de dollars, Madame Marois n’hésita pas à livrer un budget où il y avait un trou de 4,3 milliards de dollars, et cela, à peine quelques heures avant le déclenchement de l’élection générale de 2003.
Après l’élection du gouvernement libéral de Jean Charest, le vérificateur général de l’époque, monsieur Guy Breton, avait comparé le budget Marois à un voyage de pêche: il y avait suffisamment d’argent pour traverser le lac, mais il n’en avait pas assez pour revenir. Se défendant devant les caméras, madame Marois avait affirmé que la maison financière du Québec était en ordre et que son budget tenait la route. Le doute est toujours permis, quelques années plus tard.
Le nouveau chef du PQ étonne déjà par ses prises de position. Sachant qu’elle sera probablement l’unique candidate, elle impose immédiatement ses volontés aux militants, avant même que ceux-ci aient été consultés. Sa position est la suivante: mettre à la poubelle toutes les réflexions du programme de 2005, celui qui n’a jamais été défendu pendant la dernière campagne électorale, et proposer autre chose. Si les militants la choisissent, ils auront à vivre avec ce qu’elle veut. De l’autoritarisme à la Duplessis, rien de moins. Du dumontisme, version péquiste. Vive le nouveau PQ maroisien !
Pas le sens de l'urgence
Et que veut la nouvelle reine du nouveau Parti québécois? Plus de référendum dans le prochain mandat. En supposant que le PQ ne se fasse pas élire dans les deux prochaines années et qu’il ne le soit pas lors de la prochaine élection prévue en 2008, le parti de Marois pourrait potentiellement revenir au pouvoir vers 2012. Pas de référendum pendant les quatre années d’un premier mandat. La consultation populaire serait reportée en 2016-2017. Madame Marois aura alors 67 ans. Et comme il entre près de 60 000 émigrants par année au Québec (multipliez le chiffre par 10), ces 600 000 nouveaux arrivants, votant majoritairement en faveur du Canada, feront que les Québécois ne réaliseront jamais leur indépendance nationale. Si vous n’avez pas encore compris qu’il y a urgence en la demeure, dépêchez-vous à le faire. Ou bien on fait ce que madame Marois propose et on meurt à petit feu ou on fait autrement et vite.
Remarque finale: le ton, le style du nouveau chef «péquisto-nationaliste», son regard hautain et son attitude en général, ne sont pas là pour faire de Pauline Marois une femme près du peuple. On l’a déjà vue à l’exercice. Des efforts ont été réalisés pour changer la présentation, mais on sent que derrière le décor, le personnage n’a pas changé.
Le PQ aurait eu besoin d’une nouvelle figure. D’un fonceur. D’un batailleur. Il se contente encore d’une ancienne figure molle et remodelée qui, il y a à peine dix-huit mois, avait été majoritairement rejetée par les membres du parti. Son retour laisse beaucoup de scepticisme et nous replonge dans un passé que d’aucuns voudraient oublier.
Nestor Turcotte, Le Soleil, Matane
Le retour en politique de Pauline Marois ne se fera pas sans que les caricaturistes, les éditorialistes et les commentateurs ne ressortent certains vieux souvenirs, qui ne sont pas à l’honneur de la nouvelle reine du PQ.
Personne n’a oublié certaines dépenses exagérées faites par Pauline Marois lorsqu’elle était à la barre du ministère de la Santé. On se souvient qu’à l’époque, elle avait dépensé 403 000 $ pour rénover son bureau de Québec. Ces modifications somptuaires incluaient une toilette silencieuse, une douche et deux salles de réunion. Au même moment, les médias nous apprenaient que la ministre avait fait aménager une nouvelle suite ministérielle dans la métropole aux coûts faramineux de 438 000 $. Pas loin d’un million pour assurer le confort, non pas des malades, mais de celle qui dirigeait le ministère qui doit s’occuper des malades.
Son passage au ministère de l’Éducation n’a pas été non plus un très grand succès. C’est elle qui, en 1997, a lancé la fameuse réforme en éducation. Près de dix plus tard, cette réforme est un fiasco complet. Celle-ci est inapplicable, divise les enseignants et est loin de faire consensus dans le monde de l’éducation. Les enfants sont mêlés. Les professeurs sont mêlés. Les directeurs d’école ne savent plus où donner de la tête. C’est Pauline Marois qui est à l’origine de ce cafouillis. Les jeunes en paient encore le prix car ils savent de moins en moins lire, écrire et compter.
Un trou de quatre milliards!
Les quelques mois passés par madame Marois au ministère des Finances sont aussi très révélateurs sur la compétence administrative du nouveau chef couronné du PQ. Tout juste avant les élections de 2003, celle-ci présenta un budget provincial qui laissait sous-entendre de très graves lacunes dans les prévisions budgétaires. Ayant averti le premier ministre Landry d’une impasse de plusieurs milliards de dollars, Madame Marois n’hésita pas à livrer un budget où il y avait un trou de 4,3 milliards de dollars, et cela, à peine quelques heures avant le déclenchement de l’élection générale de 2003.
Après l’élection du gouvernement libéral de Jean Charest, le vérificateur général de l’époque, monsieur Guy Breton, avait comparé le budget Marois à un voyage de pêche: il y avait suffisamment d’argent pour traverser le lac, mais il n’en avait pas assez pour revenir. Se défendant devant les caméras, madame Marois avait affirmé que la maison financière du Québec était en ordre et que son budget tenait la route. Le doute est toujours permis, quelques années plus tard.
Le nouveau chef du PQ étonne déjà par ses prises de position. Sachant qu’elle sera probablement l’unique candidate, elle impose immédiatement ses volontés aux militants, avant même que ceux-ci aient été consultés. Sa position est la suivante: mettre à la poubelle toutes les réflexions du programme de 2005, celui qui n’a jamais été défendu pendant la dernière campagne électorale, et proposer autre chose. Si les militants la choisissent, ils auront à vivre avec ce qu’elle veut. De l’autoritarisme à la Duplessis, rien de moins. Du dumontisme, version péquiste. Vive le nouveau PQ maroisien !
Pas le sens de l'urgence
Et que veut la nouvelle reine du nouveau Parti québécois? Plus de référendum dans le prochain mandat. En supposant que le PQ ne se fasse pas élire dans les deux prochaines années et qu’il ne le soit pas lors de la prochaine élection prévue en 2008, le parti de Marois pourrait potentiellement revenir au pouvoir vers 2012. Pas de référendum pendant les quatre années d’un premier mandat. La consultation populaire serait reportée en 2016-2017. Madame Marois aura alors 67 ans. Et comme il entre près de 60 000 émigrants par année au Québec (multipliez le chiffre par 10), ces 600 000 nouveaux arrivants, votant majoritairement en faveur du Canada, feront que les Québécois ne réaliseront jamais leur indépendance nationale. Si vous n’avez pas encore compris qu’il y a urgence en la demeure, dépêchez-vous à le faire. Ou bien on fait ce que madame Marois propose et on meurt à petit feu ou on fait autrement et vite.
Remarque finale: le ton, le style du nouveau chef «péquisto-nationaliste», son regard hautain et son attitude en général, ne sont pas là pour faire de Pauline Marois une femme près du peuple. On l’a déjà vue à l’exercice. Des efforts ont été réalisés pour changer la présentation, mais on sent que derrière le décor, le personnage n’a pas changé.
Le PQ aurait eu besoin d’une nouvelle figure. D’un fonceur. D’un batailleur. Il se contente encore d’une ancienne figure molle et remodelée qui, il y a à peine dix-huit mois, avait été majoritairement rejetée par les membres du parti. Son retour laisse beaucoup de scepticisme et nous replonge dans un passé que d’aucuns voudraient oublier.
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- Inscription : mer. oct. 29, 2003 1:00 am
La question que je me pose.
Si la réforme scolaire enclenchée par Marois était si mauvaise, comment se fait-il que pendant les dernières années où le gouvernement Charrest était au pouvoir, les choses ne se sont pas corrigées et ce sont plutôt même détériorées.
Et pour ce qui est de la souveraineté, la lecture de ce Nestor est erronée à mon avis.
Ce qui est dit est seulement de ne plus mettre d'échéancier sur un référendum. Ce qui ne veut pas dire qu'il soit impossible qu'il y ait référendum dès le premier mandat si l'opinion de la majorité va en ce sens.
Si la réforme scolaire enclenchée par Marois était si mauvaise, comment se fait-il que pendant les dernières années où le gouvernement Charrest était au pouvoir, les choses ne se sont pas corrigées et ce sont plutôt même détériorées.
Et pour ce qui est de la souveraineté, la lecture de ce Nestor est erronée à mon avis.
Ce qui est dit est seulement de ne plus mettre d'échéancier sur un référendum. Ce qui ne veut pas dire qu'il soit impossible qu'il y ait référendum dès le premier mandat si l'opinion de la majorité va en ce sens.
Grain de sel a écritLe PQ aurait eu besoin d’une nouvelle figure. D’un fonceur.
Je pense qu'on le sait, là. Sauf que y'en a pas.
Marois n'est pas responsable de la réforme scolaire, c'est toute une idéologie ambiante qui est derrière tout ca. C'est vrai par contre que son parcours n'offre rien d'inspirant, à part le fait qu'elle a de l'expérience.
Bon il blâme déjà les immigrants pour un vote éventuel dans 10 ans, faut le faire.
Je pense qu'on le sait, là. Sauf que y'en a pas.
Marois n'est pas responsable de la réforme scolaire, c'est toute une idéologie ambiante qui est derrière tout ca. C'est vrai par contre que son parcours n'offre rien d'inspirant, à part le fait qu'elle a de l'expérience.
Bon il blâme déjà les immigrants pour un vote éventuel dans 10 ans, faut le faire.
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- Inscription : mer. oct. 29, 2003 1:00 am
Chico_Fan a écrit
Je pense qu'on le sait, là. Sauf que y'en a pas.
Marois n'est pas responsable de la réforme scolaire, c'est toute une idéologie ambiante qui est derrière tout ca. C'est vrai par contre que son parcours n'offre rien d'inspirant, à part le fait qu'elle a de l'expérience.
Bon il blâme déjà les immigrants pour un vote éventuel dans 10 ans, faut le faire.
J'suis d'accord. Mais une personne ayant cumulé le ministère de la santé, de l'éducation et les finances s'en sort rarement sans écorchures.
Je pense qu'on le sait, là. Sauf que y'en a pas.
Marois n'est pas responsable de la réforme scolaire, c'est toute une idéologie ambiante qui est derrière tout ca. C'est vrai par contre que son parcours n'offre rien d'inspirant, à part le fait qu'elle a de l'expérience.
Bon il blâme déjà les immigrants pour un vote éventuel dans 10 ans, faut le faire.
J'suis d'accord. Mais une personne ayant cumulé le ministère de la santé, de l'éducation et les finances s'en sort rarement sans écorchures.
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. oct. 29, 2003 1:00 am
Ce texte ne vient pas d'un journaliste du Soleil mais est plutôt une lettre d'opinion. Nestor Turcotte est un philosophe qui a une écriture très prolifique. Nous le retrouvons régulièrement sur des forums de politique, sur Vigile.net, dans les médias.
Il est un as de l'hyperbole et a l'écriture de celui qui a terminé ses études dans un séminaire. Je ne connais pas son parcours d'étude mais ses écrits sont un bel exemple de ce qui pouvait se faire, avant, dans le temps où au Québec il y avait trois catégories de citoyens; l'élite intellectuelle dans laquelle était inclus l'église, les commerçants et les ignorants.....Enfin ce n'était peut-être pas tout à fait ça mais plutôt ce que désirait cette élite.
J'ai un préambule à un texte d'opinion de Nestor Turcotte au sujet de la défaite de Boisclair.
Le mardi 08 mai 2007
Boisclair, fossoyeur de l’indépendance
Nestor Turcotte
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Matane
Du théâtre de guignol. Du burlesque raffiné. Du loufoque calibré. Dernière scène d’un psychodrame trop longtemps affiché. La pièce joue ses dernières lignes devant un public parsemé. Les spectateurs, fatigués, désabusés, ont quitté la salle froide où l’enthousiasme a fait place à la morosité.
pour la suite
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... CPOPINIONS
Et pour en savoir plus sur ses écrits où il y a quelques perles.
http://www.cafe.rapidus.net/neturcot/textes/2007.html
Il est un as de l'hyperbole et a l'écriture de celui qui a terminé ses études dans un séminaire. Je ne connais pas son parcours d'étude mais ses écrits sont un bel exemple de ce qui pouvait se faire, avant, dans le temps où au Québec il y avait trois catégories de citoyens; l'élite intellectuelle dans laquelle était inclus l'église, les commerçants et les ignorants.....Enfin ce n'était peut-être pas tout à fait ça mais plutôt ce que désirait cette élite.
J'ai un préambule à un texte d'opinion de Nestor Turcotte au sujet de la défaite de Boisclair.
Le mardi 08 mai 2007
Boisclair, fossoyeur de l’indépendance
Nestor Turcotte
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Matane
Du théâtre de guignol. Du burlesque raffiné. Du loufoque calibré. Dernière scène d’un psychodrame trop longtemps affiché. La pièce joue ses dernières lignes devant un public parsemé. Les spectateurs, fatigués, désabusés, ont quitté la salle froide où l’enthousiasme a fait place à la morosité.
pour la suite
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... CPOPINIONS
Et pour en savoir plus sur ses écrits où il y a quelques perles.
http://www.cafe.rapidus.net/neturcot/textes/2007.html
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. oct. 29, 2003 1:00 am
Ouais, j'ai lu quelques textes de ce Monsieur.
Une chose qui me chicote dans tout ça après en avoir lu un assez intéressant.
Comment se fait-il que des pures et dures comme lui ne croyant pas aux démarches du PQ n'ont-ils pas formé un nouveau parti qui aurait tout simplement comme raison d'être de se faire élire pour créer unilatéralement un pays?
Le PQ s'est formé par un libéral (Lévesque) qui n'était pas satisfait de ce qui se passait dans son parti. Même chose pour l'ADQ. Des gens de gauches du PQ ont désertés pour former QS.
Qu'attendent ces gens prompts à discourir mais peu enclin à passer à l'action?
Une chose qui me chicote dans tout ça après en avoir lu un assez intéressant.
Comment se fait-il que des pures et dures comme lui ne croyant pas aux démarches du PQ n'ont-ils pas formé un nouveau parti qui aurait tout simplement comme raison d'être de se faire élire pour créer unilatéralement un pays?
Le PQ s'est formé par un libéral (Lévesque) qui n'était pas satisfait de ce qui se passait dans son parti. Même chose pour l'ADQ. Des gens de gauches du PQ ont désertés pour former QS.
Qu'attendent ces gens prompts à discourir mais peu enclin à passer à l'action?
Red Ketchup a écritOuais, j'ai lu quelques textes de ce Monsieur.
Une chose qui me chicote dans tout ça après en avoir lu un assez intéressant.
Comment se fait-il que des pures et dures comme lui ne croyant pas aux démarches du PQ n'ont-ils pas formé un nouveau parti qui aurait tout simplement comme raison d'être de se faire élire pour créer unilatéralement un pays?
Le PQ s'est formé par un libéral (Lévesque) qui n'était pas satisfait de ce qui se passait dans son parti. Même chose pour l'ADQ. Des gens de gauches du PQ ont désertés pour former QS.
Qu'attendent ces gens prompts à discourir mais peu enclin à passer à l'action?
Parce que des gens de cet acabit se réalisent plus en critiquant les autres qu'en étant critiqué... Ils mettent ainsi en lumière leur talent à discourir sur le travail et les réalisations des autres mais leur action pour faire avancer la cause en reste au point mort...
Une chose qui me chicote dans tout ça après en avoir lu un assez intéressant.
Comment se fait-il que des pures et dures comme lui ne croyant pas aux démarches du PQ n'ont-ils pas formé un nouveau parti qui aurait tout simplement comme raison d'être de se faire élire pour créer unilatéralement un pays?
Le PQ s'est formé par un libéral (Lévesque) qui n'était pas satisfait de ce qui se passait dans son parti. Même chose pour l'ADQ. Des gens de gauches du PQ ont désertés pour former QS.
Qu'attendent ces gens prompts à discourir mais peu enclin à passer à l'action?
Parce que des gens de cet acabit se réalisent plus en critiquant les autres qu'en étant critiqué... Ils mettent ainsi en lumière leur talent à discourir sur le travail et les réalisations des autres mais leur action pour faire avancer la cause en reste au point mort...
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
La social-démocratie du PQ est à droite de l'ADQ - Les étudiants dénoncent Pauline Marois
QUEBEC, le 15 mai /CNW Telbec/ - Des associations étudiantes se disent
consternées par le double langage tenu par Pauline Marois lors d'une entrevue
diffusée hier à RDI. La future chef du PQ s'est d'abord vantée d'être la
défenderesse de la solidarité et de la justice sociale, puis elle s'est
immédiatement désolidarisée des difficultés financières que vit l'un des
segments les moins fortunés de la population, c'est-à-dire les étudiants.
"Madame Marois dit vouloir préserver l'équité des chances et l'accessibilité
aux études, mais elle prône des politiques qui vont carrément en sens
inverse", s'indigne Karine Millaire, présidente de la Confédération des
associations d'étudiants et étudiantes de l'Université Laval (CADEUL).
Les étudiants terminent leurs études souvent lourdement endettées, ce qui
les contraint à reporter des projets importants pour l'avenir du Québec, comme
d'acheter une maison ou de fonder une famille. De plus, les hausses de frais
ne seront jamais compensées par l'aide financière aux études, car ce sont les
familles de la classe moyenne qui devront, dans la grande majorité des cas,
entièrement payer la note. "Pauline Marois propose de taxer la classe moyenne
et d'endetter encore davantage la génération qui héritera de la plus grande
dette publique de l'histoire. C'est totalement inéquitable et irresponsable",
dénonce Max Silverman, vice-président à l'externe de l'Association étudiante
de l'Université McGill (AEUM).
Très souvent, des personnes possédant des aptitudes qui leur
permettraient très bien de mener à terme des études universitaires renoncent à
ce projet, en raison de l'inévitable endettement qui les guette. "La
soi-disant nouvelle social-démocratie péquiste a fait ses premières victimes :
les personnes les plus pauvres du Québec et la classe moyenne", dénonce Mme
Millaire.
"Si c'est cela l'aile gauche du PQ, les étudiants n'ont pas hâte de voir
ce que son aile droite leur réserve", renchérit M. Silverman.
L'AEUM et la CADEUL sont deux associations étudiantes indépendantes qui
représentent, à elles seules, plus de 50 000 étudiants au Québec.
Renseignements: Isabelle Barrette, vice-présidente aux communications,
Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université
Laval (CADEUL), (418) 656-7931, Cellulaire: (418) 929-7934,
isabelle.barrette@cadeul.ulaval.ca; Boris Savoie-Doyer, attaché politique,
Association étudiante de l'Université McGill (AEUM), (514) 999-4082
QUEBEC, le 15 mai /CNW Telbec/ - Des associations étudiantes se disent
consternées par le double langage tenu par Pauline Marois lors d'une entrevue
diffusée hier à RDI. La future chef du PQ s'est d'abord vantée d'être la
défenderesse de la solidarité et de la justice sociale, puis elle s'est
immédiatement désolidarisée des difficultés financières que vit l'un des
segments les moins fortunés de la population, c'est-à-dire les étudiants.
"Madame Marois dit vouloir préserver l'équité des chances et l'accessibilité
aux études, mais elle prône des politiques qui vont carrément en sens
inverse", s'indigne Karine Millaire, présidente de la Confédération des
associations d'étudiants et étudiantes de l'Université Laval (CADEUL).
Les étudiants terminent leurs études souvent lourdement endettées, ce qui
les contraint à reporter des projets importants pour l'avenir du Québec, comme
d'acheter une maison ou de fonder une famille. De plus, les hausses de frais
ne seront jamais compensées par l'aide financière aux études, car ce sont les
familles de la classe moyenne qui devront, dans la grande majorité des cas,
entièrement payer la note. "Pauline Marois propose de taxer la classe moyenne
et d'endetter encore davantage la génération qui héritera de la plus grande
dette publique de l'histoire. C'est totalement inéquitable et irresponsable",
dénonce Max Silverman, vice-président à l'externe de l'Association étudiante
de l'Université McGill (AEUM).
Très souvent, des personnes possédant des aptitudes qui leur
permettraient très bien de mener à terme des études universitaires renoncent à
ce projet, en raison de l'inévitable endettement qui les guette. "La
soi-disant nouvelle social-démocratie péquiste a fait ses premières victimes :
les personnes les plus pauvres du Québec et la classe moyenne", dénonce Mme
Millaire.
"Si c'est cela l'aile gauche du PQ, les étudiants n'ont pas hâte de voir
ce que son aile droite leur réserve", renchérit M. Silverman.
L'AEUM et la CADEUL sont deux associations étudiantes indépendantes qui
représentent, à elles seules, plus de 50 000 étudiants au Québec.
Renseignements: Isabelle Barrette, vice-présidente aux communications,
Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université
Laval (CADEUL), (418) 656-7931, Cellulaire: (418) 929-7934,
isabelle.barrette@cadeul.ulaval.ca; Boris Savoie-Doyer, attaché politique,
Association étudiante de l'Université McGill (AEUM), (514) 999-4082
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
Ce n'est pas des farces...les étudiants sont tellement endettés qu'ils ne pourront fonder une famille ou s'acheter une maison. Grosses, grosses exagération.
Les étudiants sont endettés au même titre que tous les québecois, certains le sont épouvantablement et d'autres pas du tout et ce même si les extrêmes ont des revenus similaires.
Des extrêmes existeront toujours mais une bonne gestion devrait toujours être faites en fonction de la majorité ou tout au moins de la moyenne.
• Au Québec :
o 48% des étudiants sont endettés à la fin de leurs études (versus 59% pour le Canada)
o Endettement moyen : 12992$ (versus 24047$)
http://w3.fmed.ulaval.ca/remul/fileadmi ... diants.doc
Le salaire moyen d’un diplômé universitaire au Québec est de 42 000 $ par année. Pour un diplômé du secondaire, il est de 26 000 $.
Avec un calcul rapide, le diplomé universitaire par la seule différence de salaire pourrait payer sa dette en........7 mois. Mais il peut s'il le désire l'étirer sur 10 ans.
Il pourrait aussi diminuer la dette en se passant de cellulaire. Mettons un abonnement taxes comprises à 40$ par mois 5 ans=2400$. Il y a peut-être moyen d'enlever les tentations des agences de voyages des cegeps. La tentation est tellement grande de se prendre un tout inclus dans le Sud, tout le monde y va, les vols sont plein dans le temps de le dire.
Je n'en reviens pas, nous faire croire que les diplomés universitaire ne pourront fonder une famille ou s'acheter une maison. Si eux ne le peuvent et bien personne au québec ne le pourra. Pourtant, le marché immobillier tourne à plein. Coudon se doit être les détenteurs de diplôme secondaire ou de DEP qui achètent.
Les étudiants sont endettés au même titre que tous les québecois, certains le sont épouvantablement et d'autres pas du tout et ce même si les extrêmes ont des revenus similaires.
Des extrêmes existeront toujours mais une bonne gestion devrait toujours être faites en fonction de la majorité ou tout au moins de la moyenne.
• Au Québec :
o 48% des étudiants sont endettés à la fin de leurs études (versus 59% pour le Canada)
o Endettement moyen : 12992$ (versus 24047$)
http://w3.fmed.ulaval.ca/remul/fileadmi ... diants.doc
Le salaire moyen d’un diplômé universitaire au Québec est de 42 000 $ par année. Pour un diplômé du secondaire, il est de 26 000 $.
Avec un calcul rapide, le diplomé universitaire par la seule différence de salaire pourrait payer sa dette en........7 mois. Mais il peut s'il le désire l'étirer sur 10 ans.
Il pourrait aussi diminuer la dette en se passant de cellulaire. Mettons un abonnement taxes comprises à 40$ par mois 5 ans=2400$. Il y a peut-être moyen d'enlever les tentations des agences de voyages des cegeps. La tentation est tellement grande de se prendre un tout inclus dans le Sud, tout le monde y va, les vols sont plein dans le temps de le dire.
Je n'en reviens pas, nous faire croire que les diplomés universitaire ne pourront fonder une famille ou s'acheter une maison. Si eux ne le peuvent et bien personne au québec ne le pourra. Pourtant, le marché immobillier tourne à plein. Coudon se doit être les détenteurs de diplôme secondaire ou de DEP qui achètent.
Fabine a écritCe n'est pas des farces...les étudiants sont tellement endettés qu'ils ne pourront fonder une famille ou s'acheter une maison. Grosses, grosses exagération.
Les étudiants sont endettés au même titre que tous les québecois, certains le sont épouvantablement et d'autres pas du tout et ce même si les extrêmes ont des revenus similaires.
Des extrêmes existeront toujours mais une bonne gestion devrait toujours être faites en fonction de la majorité ou tout au moins de la moyenne.
• Au Québec :
o 48% des étudiants sont endettés à la fin de leurs études (versus 59% pour le Canada)
o Endettement moyen : 12992$ (versus 24047$)
http://w3.fmed.ulaval.ca/remul/fileadmi ... diants.doc
Le salaire moyen d’un diplômé universitaire au Québec est de 42 000 $ par année. Pour un diplômé du secondaire, il est de 26 000 $.
Avec un calcul rapide, le diplomé universitaire par la seule différence de salaire pourrait payer sa dette en........7 mois. Mais il peut s'il le désire l'étirer sur 10 ans.
Il pourrait aussi diminuer la dette en se passant de cellulaire. Mettons un abonnement taxes comprises à 40$ par mois 5 ans=2400$. Il y a peut-être moyen d'enlever les tentations des agences de voyages des cegeps. La tentation est tellement grande de se prendre un tout inclus dans le Sud, tout le monde y va, les vols sont plein dans le temps de le dire.
Je n'en reviens pas, nous faire croire que les diplomés universitaire ne pourront fonder une famille ou s'acheter une maison. Si eux ne le peuvent et bien personne au québec ne le pourra. Pourtant, le marché immobillier tourne à plein. Coudon se doit être les détenteurs de diplôme secondaire ou de DEP qui achètent.
Les étudiants sont endettés au même titre que tous les québecois, certains le sont épouvantablement et d'autres pas du tout et ce même si les extrêmes ont des revenus similaires.
Des extrêmes existeront toujours mais une bonne gestion devrait toujours être faites en fonction de la majorité ou tout au moins de la moyenne.
• Au Québec :
o 48% des étudiants sont endettés à la fin de leurs études (versus 59% pour le Canada)
o Endettement moyen : 12992$ (versus 24047$)
http://w3.fmed.ulaval.ca/remul/fileadmi ... diants.doc
Le salaire moyen d’un diplômé universitaire au Québec est de 42 000 $ par année. Pour un diplômé du secondaire, il est de 26 000 $.
Avec un calcul rapide, le diplomé universitaire par la seule différence de salaire pourrait payer sa dette en........7 mois. Mais il peut s'il le désire l'étirer sur 10 ans.
Il pourrait aussi diminuer la dette en se passant de cellulaire. Mettons un abonnement taxes comprises à 40$ par mois 5 ans=2400$. Il y a peut-être moyen d'enlever les tentations des agences de voyages des cegeps. La tentation est tellement grande de se prendre un tout inclus dans le Sud, tout le monde y va, les vols sont plein dans le temps de le dire.
Je n'en reviens pas, nous faire croire que les diplomés universitaire ne pourront fonder une famille ou s'acheter une maison. Si eux ne le peuvent et bien personne au québec ne le pourra. Pourtant, le marché immobillier tourne à plein. Coudon se doit être les détenteurs de diplôme secondaire ou de DEP qui achètent.
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- Seigneur de la Causerie
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Fabine a écritCe n'est pas des farces...les étudiants sont tellement endettés qu'ils ne pourront fonder une famille ou s'acheter une maison. Grosses, grosses exagération.
Les étudiants sont endettés au même titre que tous les québecois, certains le sont épouvantablement et d'autres pas du tout et ce même si les extrêmes ont des revenus similaires.
Des extrêmes existeront toujours mais une bonne gestion devrait toujours être faites en fonction de la majorité ou tout au moins de la moyenne.
• Au Québec :
o 48% des étudiants sont endettés à la fin de leurs études (versus 59% pour le Canada)
o Endettement moyen : 12992$ (versus 24047$)
http://w3.fmed.ulaval.ca/remul/fileadmi ... diants.doc
Le salaire moyen d’un diplômé universitaire au Québec est de 42 000 $ par année. Pour un diplômé du secondaire, il est de 26 000 $.
Avec un calcul rapide, le diplomé universitaire par la seule différence de salaire pourrait payer sa dette en........7 mois. Mais il peut s'il le désire l'étirer sur 10 ans.
Il pourrait aussi diminuer la dette en se passant de cellulaire. Mettons un abonnement taxes comprises à 40$ par mois 5 ans=2400$. Il y a peut-être moyen d'enlever les tentations des agences de voyages des cegeps. La tentation est tellement grande de se prendre un tout inclus dans le Sud, tout le monde y va, les vols sont plein dans le temps de le dire.
Je n'en reviens pas, nous faire croire que les diplomés universitaire ne pourront fonder une famille ou s'acheter une maison. Si eux ne le peuvent et bien personne au québec ne le pourra. Pourtant, le marché immobillier tourne à plein. Coudon se doit être les détenteurs de diplôme secondaire ou de DEP qui achètent.
Je suis d'accord avec toi. C'est pas les étudiants qui vont me faire brailler. Il faut savoir faire des sacrifices pour avoir quelques chose.
Les étudiants sont endettés au même titre que tous les québecois, certains le sont épouvantablement et d'autres pas du tout et ce même si les extrêmes ont des revenus similaires.
Des extrêmes existeront toujours mais une bonne gestion devrait toujours être faites en fonction de la majorité ou tout au moins de la moyenne.
• Au Québec :
o 48% des étudiants sont endettés à la fin de leurs études (versus 59% pour le Canada)
o Endettement moyen : 12992$ (versus 24047$)
http://w3.fmed.ulaval.ca/remul/fileadmi ... diants.doc
Le salaire moyen d’un diplômé universitaire au Québec est de 42 000 $ par année. Pour un diplômé du secondaire, il est de 26 000 $.
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Prière et chant religieux
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