Commission d'enquête sur l'effondrement du viaduc de la Concorde
Plus le temps passe et plus j'ai l'impression que cette commission est une vaste farce.
Un viaduc s'est effondré ce n'est pas normal... voilà le genre de conclusion qu'on aura après des mois (années) de niaisage et des millions engloutis.
Pierre Marc Johnson l'a bien dit, cette commission ne sert pas à déterminer des coupables... euh, elle sert à quoi alors ?
Un viaduc s'est effondré ce n'est pas normal... voilà le genre de conclusion qu'on aura après des mois (années) de niaisage et des millions engloutis.
Pierre Marc Johnson l'a bien dit, cette commission ne sert pas à déterminer des coupables... euh, elle sert à quoi alors ?
A quoi elle sert si le but n'est pas de trouver des coupables, et qu'aucunes poursuites judiciaires ne puissent être engagées.
A part d'écrire ce qui c'est passé. Pour les commandites on avait un juge a la tête de tout ca, mais la c'est un politicicien, qui par le fait même est du même coté que le gouvernement en poste.Elle est ou la neutralité, et c'Est sur qu'on arrivera a rien de négatif en conclusion, car le gourvenement en poste serait salit, et c'est bien la dernière chose qu'ils veulent.
C'est une vrai pièce de théâtre avec une fin déjà écrite.
A part d'écrire ce qui c'est passé. Pour les commandites on avait un juge a la tête de tout ca, mais la c'est un politicicien, qui par le fait même est du même coté que le gouvernement en poste.Elle est ou la neutralité, et c'Est sur qu'on arrivera a rien de négatif en conclusion, car le gourvenement en poste serait salit, et c'est bien la dernière chose qu'ils veulent.
C'est une vrai pièce de théâtre avec une fin déjà écrite.
Je suis sûre que les familles des gens décédés lors de cet événement se foutent un peu de ce qui a causé l'accident ! Ce qui compte pour eux, c'est qu'ils ont perdu un (ou plusieurs ?) êtres chers, qui ne leur reviendront jamais, peu importe le résultat de l'enquête.
Je trouve que c'est une perte de temps et, surtout, d'argent ! De l'argent qui pourrait être donné, entre autres, au petit gars qui a perdu ses deux parents cette journée-là !
Je trouve que c'est une perte de temps et, surtout, d'argent ! De l'argent qui pourrait être donné, entre autres, au petit gars qui a perdu ses deux parents cette journée-là !
Si quelqu'un te reproche de faire un travail d'amateur, rappelle-lui que l'Arche de Noé a été construite par des amateurs et le Titanic, par des professionnels ! - (auteur inconnu)
.anthurium. a écritLes témoins racontent l'effondrement du viaduc de la concorde
La commission Johnson commence ses audiences
Photo: Jacques Nadeau
C'est à ceux qui ont vu de leurs yeux la tragédie du 30 septembre dernier qu'est revenu la tâche d'inaugurer hier les audiences publiques de la Commission d'enquête sur l'effondrement du viaduc de la Concorde (CEVC). Des gens qui ont failli alourdir le bilan de cinq morts et six blessés qu'a causé la catastrophe.
Sur les neuf personnes qui ont défilé hier devant le président Pierre Marc Johnson, les commissaires et un parterre de journalistes et de caméras, six ont ainsi été témoins oculaires de l'événement survenu à Laval, tandis que les autres avaient noté dans les jours précédents l'effondrement du viaduc des signes avant-coureurs de problèmes inquiétants.
C'est le cas de Claude Marc-Aurèle, un chauffeur de taxi qui avait remarqué avant le 30 septembre un affaissement de la chaussée, près du joint de dilatation du viaduc. Il l'a comparé à un nid-de-poule qui produisait un choc sur la suspension de son véhicule. Technicien en génie civil, Guy Gironne a de son côté expliqué qu'il passait souvent sous ce viaduc et qu'il avait constaté, peu avant le 30 septembre, la présence d'une importance flaque d'eau du côté sud-est du viaduc, comme si la chaussée formait un creux à cet endroit.
Celui qui a le premier appelé le 9-1-1 la journée fatidique, Dave Ferrara, est pour sa part venu raconter qu'il avait vu un imposant morceau de béton se détacher de la structure, moins d'une heure avant l'effondrement d'une partie de celle-ci. Selon lui, ce morceau mesurait environ «un mètre» par un pied ou un pied et demi d'épaisseur. Le procureur de la commission lui a alors montré des photos d'un morceau de béton de 15 pouces par 7, récupéré sur place par un agent de la Sûreté du Québec. M. Ferrara a catégoriquement rejeté la possibilité qu'il s'agisse du morceau qu'il a vu tomber.
Interrogé à la télévision après son témoignage, M. Ferrara a indiqué avoir eu l'impression que le gouvernement voulait minimiser l'importance de l'observation qu'il avait faite sur la route. «Ce que j'ai vu avait la grosseur d'une valise», a-t-il réitéré.
Les autres témoins entendus hier ont quant à eux tout bonnement vu l'accident survenir. Premier arrivé sur les lieux, Claude Girard a ainsi «vu vibrer le rail» du viaduc, au point de se demander si ce n'était pas ses lunettes qui lui faisaient défaut. «Le côté ouest du parapet s'avance», a-t-il relaté, puis «soudainement, le côté ouest s'effondre», suivi de toute la structure. Il a freiné «à 50 pieds du viaduc». M. Girard a donc immédiatement composé le 9-1-1: il était 12h31.
Le deuxième témoin oculaire de l'effondrement, Michel Beaupré, circulait sur l'autoroute 19 en direction nord quand il a vu «de la poussière qui se dégageait» du tablier du pont du côté ouest, avant que «le palier du pont décroche» et descende d'abord du côté ouest. Ensuite, il est «tombé d'un morceau», a relaté M. Beaupré.
Pasqualino Simeone circulait pour sa part en direction sud sur l'autoroute 19, dans la voie du centre. Il a été dépassé par deux véhicules quelques secondes avant de passer sous le viaduc. C'est alors que celui-ci s'est effondré: M. Simeone a tout juste eu le temps de freiner. Mais «les deux personnes à côté de moi [dans les voitures qui l'ont dépassé] n'ont jamais rien vu. [...] C'est arrivé tellement rapide. Tout s'est effondré d'un seul coup», a-t-il indiqué.
Les témoignages entendus hier n'ont pas permis de conclure si c'est la partie est ou ouest de la structure qui a cédé en premier. Selon deux témoins, c'est ainsi par la partie est que le viaduc a cédé, avant que tout le reste ne suive.
Aujourd'hui, Pierre Marc Johnson et les commissaires Armand Couture et Roger Nicolet entendront les témoignages d'employés du ministère des Transports (MTQ) et de la Sûreté du Québec (SQ) arrivés rapidement sur les lieux de l'accident. Sera entendu le patrouilleur du ministère qui a procédé à une vérification sommaire de la structure à la suite de l'appel effectué par M. Ferrera. Les témoignages d'experts de toute sorte viendront plus tard cette semaine.
Mise en garde
Il fallait s'y attendre, la première journée d'audiences de la CEEVC a suscité beaucoup d'intérêt. Si peu de membres du public se sont déplacés à Laval pour assister à la première d'une longue série de journées d'interrogatoires (on prévoit que la commission mettra au moins huit semaines pour entendre tous les témoins et experts), les deux réseaux d'information continue du Québec ont diffusé les travaux en direct.
Dans son allocution d'ouverture, Pierre Marc Johnson a pris soin de demander à tout un chacun de ne pas tirer de conclusions avant la fin des travaux. «Les spéculations sont allées bon train quant aux causes de l'effondrement du viaduc. Certains pourront être tentés d'identifier hâtivement les causes de l'effondrement à partir de matériel photographique, de vidéos ou d'autres documents qui ont circulé», a mentionné l'ancien premier ministre, qui a invité le public «à la plus grande des prudences afin de ne pas conclure de façon erronée».
M. Johnson a rappelé que sa commission n'était pas un tribunal; elle vise plutôt à découvrir les faits et la vérité. Il a aussi prévenu que les coûts associés à une telle entreprise seront élevés: jusqu'ici, plus de 8500 heures ont été travaillées par différents membres du personnel technique de la CEVC, en plus de 4200 heures apportées par les experts au service de la SQ. Au total, l'équipe juridique de la commission a été saisie de plus de 3200 documents représentant plus de 26 000 pages. La CEVC doit remettre son rapport le 15 octobre.
Par ailleurs, l'Alliance professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ) doit tenir ce midi une conférence de presse dans laquelle elle annoncera si elle continuera de participer -- en tant «qu'intervenant» -- aux travaux de la commission Johnson ou si elle les boycottera pour protester contre la décision de M. Johnson de demeurer à son poste. L'APIGQ avait demandé il y a deux semaines à M. Johnson de se récuser, estimant qu'il avait manqué à son devoir de réserve en intervenant lors de la dernière campagne électorale.
***
Avec la Presse canadienne
Copié d'un autre sujet.
La commission Johnson commence ses audiences
Photo: Jacques Nadeau
C'est à ceux qui ont vu de leurs yeux la tragédie du 30 septembre dernier qu'est revenu la tâche d'inaugurer hier les audiences publiques de la Commission d'enquête sur l'effondrement du viaduc de la Concorde (CEVC). Des gens qui ont failli alourdir le bilan de cinq morts et six blessés qu'a causé la catastrophe.
Sur les neuf personnes qui ont défilé hier devant le président Pierre Marc Johnson, les commissaires et un parterre de journalistes et de caméras, six ont ainsi été témoins oculaires de l'événement survenu à Laval, tandis que les autres avaient noté dans les jours précédents l'effondrement du viaduc des signes avant-coureurs de problèmes inquiétants.
C'est le cas de Claude Marc-Aurèle, un chauffeur de taxi qui avait remarqué avant le 30 septembre un affaissement de la chaussée, près du joint de dilatation du viaduc. Il l'a comparé à un nid-de-poule qui produisait un choc sur la suspension de son véhicule. Technicien en génie civil, Guy Gironne a de son côté expliqué qu'il passait souvent sous ce viaduc et qu'il avait constaté, peu avant le 30 septembre, la présence d'une importance flaque d'eau du côté sud-est du viaduc, comme si la chaussée formait un creux à cet endroit.
Celui qui a le premier appelé le 9-1-1 la journée fatidique, Dave Ferrara, est pour sa part venu raconter qu'il avait vu un imposant morceau de béton se détacher de la structure, moins d'une heure avant l'effondrement d'une partie de celle-ci. Selon lui, ce morceau mesurait environ «un mètre» par un pied ou un pied et demi d'épaisseur. Le procureur de la commission lui a alors montré des photos d'un morceau de béton de 15 pouces par 7, récupéré sur place par un agent de la Sûreté du Québec. M. Ferrara a catégoriquement rejeté la possibilité qu'il s'agisse du morceau qu'il a vu tomber.
Interrogé à la télévision après son témoignage, M. Ferrara a indiqué avoir eu l'impression que le gouvernement voulait minimiser l'importance de l'observation qu'il avait faite sur la route. «Ce que j'ai vu avait la grosseur d'une valise», a-t-il réitéré.
Les autres témoins entendus hier ont quant à eux tout bonnement vu l'accident survenir. Premier arrivé sur les lieux, Claude Girard a ainsi «vu vibrer le rail» du viaduc, au point de se demander si ce n'était pas ses lunettes qui lui faisaient défaut. «Le côté ouest du parapet s'avance», a-t-il relaté, puis «soudainement, le côté ouest s'effondre», suivi de toute la structure. Il a freiné «à 50 pieds du viaduc». M. Girard a donc immédiatement composé le 9-1-1: il était 12h31.
Le deuxième témoin oculaire de l'effondrement, Michel Beaupré, circulait sur l'autoroute 19 en direction nord quand il a vu «de la poussière qui se dégageait» du tablier du pont du côté ouest, avant que «le palier du pont décroche» et descende d'abord du côté ouest. Ensuite, il est «tombé d'un morceau», a relaté M. Beaupré.
Pasqualino Simeone circulait pour sa part en direction sud sur l'autoroute 19, dans la voie du centre. Il a été dépassé par deux véhicules quelques secondes avant de passer sous le viaduc. C'est alors que celui-ci s'est effondré: M. Simeone a tout juste eu le temps de freiner. Mais «les deux personnes à côté de moi [dans les voitures qui l'ont dépassé] n'ont jamais rien vu. [...] C'est arrivé tellement rapide. Tout s'est effondré d'un seul coup», a-t-il indiqué.
Les témoignages entendus hier n'ont pas permis de conclure si c'est la partie est ou ouest de la structure qui a cédé en premier. Selon deux témoins, c'est ainsi par la partie est que le viaduc a cédé, avant que tout le reste ne suive.
Aujourd'hui, Pierre Marc Johnson et les commissaires Armand Couture et Roger Nicolet entendront les témoignages d'employés du ministère des Transports (MTQ) et de la Sûreté du Québec (SQ) arrivés rapidement sur les lieux de l'accident. Sera entendu le patrouilleur du ministère qui a procédé à une vérification sommaire de la structure à la suite de l'appel effectué par M. Ferrera. Les témoignages d'experts de toute sorte viendront plus tard cette semaine.
Mise en garde
Il fallait s'y attendre, la première journée d'audiences de la CEEVC a suscité beaucoup d'intérêt. Si peu de membres du public se sont déplacés à Laval pour assister à la première d'une longue série de journées d'interrogatoires (on prévoit que la commission mettra au moins huit semaines pour entendre tous les témoins et experts), les deux réseaux d'information continue du Québec ont diffusé les travaux en direct.
Dans son allocution d'ouverture, Pierre Marc Johnson a pris soin de demander à tout un chacun de ne pas tirer de conclusions avant la fin des travaux. «Les spéculations sont allées bon train quant aux causes de l'effondrement du viaduc. Certains pourront être tentés d'identifier hâtivement les causes de l'effondrement à partir de matériel photographique, de vidéos ou d'autres documents qui ont circulé», a mentionné l'ancien premier ministre, qui a invité le public «à la plus grande des prudences afin de ne pas conclure de façon erronée».
M. Johnson a rappelé que sa commission n'était pas un tribunal; elle vise plutôt à découvrir les faits et la vérité. Il a aussi prévenu que les coûts associés à une telle entreprise seront élevés: jusqu'ici, plus de 8500 heures ont été travaillées par différents membres du personnel technique de la CEVC, en plus de 4200 heures apportées par les experts au service de la SQ. Au total, l'équipe juridique de la commission a été saisie de plus de 3200 documents représentant plus de 26 000 pages. La CEVC doit remettre son rapport le 15 octobre.
Par ailleurs, l'Alliance professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ) doit tenir ce midi une conférence de presse dans laquelle elle annoncera si elle continuera de participer -- en tant «qu'intervenant» -- aux travaux de la commission Johnson ou si elle les boycottera pour protester contre la décision de M. Johnson de demeurer à son poste. L'APIGQ avait demandé il y a deux semaines à M. Johnson de se récuser, estimant qu'il avait manqué à son devoir de réserve en intervenant lors de la dernière campagne électorale.
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Pierre Marc Johnson et Armand Couture.
Photo Armant Trottier, La Presse
Le Québec est en retard, disent les municipalités
Presse Canadienne
Québec
La Fédération québécoise des municipalités croit que la Commission Johnson, qui enquête sur la tragédie du viaduc de la Concorde à Laval, va simplement confirmer à sa manière le retard important qu'a pris le Québec sur le renouvellement de ses infrastructures.
En entrevue à NTR, le président de la Fédération, Bernard Généreux, estime qu'il y a eu ces dernières années un certain laisser-aller dans les interventions qui auraient du être faites pour, à tout le moins, maintenir dans un état acceptable les ponts, viaducs, routes et autoroutes du Québec.
M. Généreux soutient qu'au niveau municipal seulement, il faudrait consacrer au moins un milliard de dollars sur 5 ans pour mettre à niveau les infrastructures vieillissantes.
La Fédération des municipalités avait d'ailleurs demandé à l'ancien ministre Michel Audet d'inclure 200 millions $ dans son dernier budget, afin d'effectuer du «rattrapage» dans ce dossier. Il déplore qu'à peine 20 millions $ aient été alloués pour la réfection des ponts.
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La firme ayant posé l'armature du viaduc de la Concorde serait introuvable
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effondrement du viaduc
La commission d'enquête Johnson qui tient actuellement des audiences publiques sur l'effondrement du viaduc de la Concorde survenu à Laval, il y a plus de six mois, n'a toujours pas réussi à identifier l'entreprise qui a installé l'acier d'armature de la structure, selon ce que rapporte Radio-Canada. Cette incapacité, confirmée par le procureur en chef de la commission, surgit alors que les audiences révèlent que la thèse des barres d'armature mal placées se précise.
Mercredi, l'ingénieur Gilles Dupaul, de la firme qui a conçu le viaduc, a révélé que l'armature telle que construite n'était pas conforme à ses plans, et était donc inadéquate. M. Dupaul, qui est âgé de 78 ans, venait de comparer des photographies de la console du viaduc qui s'est effondré avec ses propres plans; il a relevé plusieurs anomalies.
Le seul document que la commission possède, selon Radio-Canada, est un contrat paraphé en janvier 1970, qui indique quelle entreprise devait fabriquer et poser près de 1000 tonnes d'acier d'armature pour toutes les structures du tronçon de l'autoroute 19, qui était en construction à l'époque.
Il s'agit de la firme Acier d'armature de Montréal, qui n'existe plus, mais dont le président d'alors, Claude Robert, croit aujourd'hui qu'il avait refilé l'installation à un autre sous-traitant, probablement Desrochers Steel, qui a disparu aussi. Un contremaître de cette ancienne entreprise affirme toutefois que ce n'est pas elle qui a obtenu le contrat de pose de l'armature du viaduc de la Concorde.
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effondrement du viaduc
La commission d'enquête Johnson qui tient actuellement des audiences publiques sur l'effondrement du viaduc de la Concorde survenu à Laval, il y a plus de six mois, n'a toujours pas réussi à identifier l'entreprise qui a installé l'acier d'armature de la structure, selon ce que rapporte Radio-Canada. Cette incapacité, confirmée par le procureur en chef de la commission, surgit alors que les audiences révèlent que la thèse des barres d'armature mal placées se précise.
Mercredi, l'ingénieur Gilles Dupaul, de la firme qui a conçu le viaduc, a révélé que l'armature telle que construite n'était pas conforme à ses plans, et était donc inadéquate. M. Dupaul, qui est âgé de 78 ans, venait de comparer des photographies de la console du viaduc qui s'est effondré avec ses propres plans; il a relevé plusieurs anomalies.
Le seul document que la commission possède, selon Radio-Canada, est un contrat paraphé en janvier 1970, qui indique quelle entreprise devait fabriquer et poser près de 1000 tonnes d'acier d'armature pour toutes les structures du tronçon de l'autoroute 19, qui était en construction à l'époque.
Il s'agit de la firme Acier d'armature de Montréal, qui n'existe plus, mais dont le président d'alors, Claude Robert, croit aujourd'hui qu'il avait refilé l'installation à un autre sous-traitant, probablement Desrochers Steel, qui a disparu aussi. Un contremaître de cette ancienne entreprise affirme toutefois que ce n'est pas elle qui a obtenu le contrat de pose de l'armature du viaduc de la Concorde.
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Qui a surveillé la construction du viaduc de la Concorde?
Le 24 avril 2007 - 15:05 | Presse Canadienne
Viaduc de la Concorde
L'ingénieur que l'on croyait jusqu'ici responsable de la surveillance de la construction du viaduc de la Concorde ne l'a pas surveillé parce qu'il estimait que son mandat se bornait à surveiller la construction de l'autoroute Papineau (19).Cet ingénieur de la société Desjardins-Sauriol ignore qui, de cette même firme, a pu surveiller la construction du viaduc.
Marcel Dubois a commencé à témoigner, mardi, dans le cadre des audiences publiques de la Commission d'enquête sur le viaduc de la Concorde. Selon l'ingénieur, il devait y avoir une seconde équipe de sa société de génie-conseil qui devait se charger de la surveillance de la construction du viaduc. Il ignore toutefois qui.
Le procureur en chef de la commission, Me Michel Décary, s'est étonné du témoignage de M. Dubois, lui demandant carrément s'il cherchait à protéger quelqu'un. Il lui a demandé s'il était possible que personne de chez Desjardins-Sauriol n'ait surveillé la construction du viaduc de la Concorde, puisque lui n'a vu personne pendant les deux années où il a travaillé à proximité.
Le viaduc s'est effondré sur l'autoroute 19 à Laval, le 30 septembre dernier, faisant cinq morts et six blessés.
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Les travaux de reconstruction des viaducs de la Concorde et de Blois commenceront jeudi
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Effondrement du viaduc de La Concorde : des ingénieurs du gouvernement veulent la tête de deux des commissaires
La commission sur l'effondrement du viaduc de la Concorde reporte son rapport
Une division de Groupe Canam participe à la reconstruction des viaducs de Laval
Le 24 avril 2007 - 15:05 | Presse Canadienne
Viaduc de la Concorde
L'ingénieur que l'on croyait jusqu'ici responsable de la surveillance de la construction du viaduc de la Concorde ne l'a pas surveillé parce qu'il estimait que son mandat se bornait à surveiller la construction de l'autoroute Papineau (19).Cet ingénieur de la société Desjardins-Sauriol ignore qui, de cette même firme, a pu surveiller la construction du viaduc.
Marcel Dubois a commencé à témoigner, mardi, dans le cadre des audiences publiques de la Commission d'enquête sur le viaduc de la Concorde. Selon l'ingénieur, il devait y avoir une seconde équipe de sa société de génie-conseil qui devait se charger de la surveillance de la construction du viaduc. Il ignore toutefois qui.
Le procureur en chef de la commission, Me Michel Décary, s'est étonné du témoignage de M. Dubois, lui demandant carrément s'il cherchait à protéger quelqu'un. Il lui a demandé s'il était possible que personne de chez Desjardins-Sauriol n'ait surveillé la construction du viaduc de la Concorde, puisque lui n'a vu personne pendant les deux années où il a travaillé à proximité.
Le viaduc s'est effondré sur l'autoroute 19 à Laval, le 30 septembre dernier, faisant cinq morts et six blessés.
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Dans l'esprit de témoins, l'ingénieur devait aussi surveiller le viaduc
Le 25 avril 2007 - 13:51 | Presse Canadienne
Le président de la commission Pierre Marc Johnson
Si l'ingénieur Marcel Dubois de la société de génie-conseil Desjardins-Sauriol ne se croyait pas responsable de la surveillance de la construction du viaduc de la Concorde, d'autres personnes le percevaient comme le grand responsable de tout le chantier.
Des témoins sont venus dire à la Commission d'enquête sur le viaduc de la Concorde, mercredi, que l'ingénieur Dubois et son technicien Normand Plouffe étaient certes très «impliqués» dans le projet de construction de l'autoroute 19 et des viaducs qui la surplombaient, en 1669-1971.
Aucun de ces témoins ne se rappelait avoir eu affaire à quelqu'un d'autre de chez Desjardins-Sauriol dans ce dossier.
Ce sont d'ailleurs les noms de MM. Dubois et Plouffe qui paraissent sur les procès-verbaux des réunions de chantier de l'époque que la commission est parvenue à retracer.
La veille pourtant, l'ingénieur Dubois avait nié que son mandat incluait la surveillance de la construction du viaduc de la Concorde. Il avait soutenu qu'il ne surveillait que l'autoroute et disait ignorer qui, de sa société de génie-conseil, avait le mandat de surveiller le viaduc. Il avait supposé qu'il s'agissait d'un autre département de chez Desjardins-Sauriol, celui des structures.
La commission a aussi eu une surprise, mercredi, quand l'ancien président des Laboratoires Ville-Marie a admis que c'est bel et bien son entreprise qui était responsable du contrôle de la qualité des matériaux, à la fois pour l'autoroute et le viaduc. Là encore, le viaduc et l'autoroute étaient bel et bien liés. Des associés de Desjardins-Sauriol étaient actionnaires des Laboratoires Ville-Marie.
Le viaduc de la Concorde s'est effondré sur l'autoroute 19 le 30 septembre dernier, faisant cinq morts et six blessés.
Le 25 avril 2007 - 13:51 | Presse Canadienne
Le président de la commission Pierre Marc Johnson
Si l'ingénieur Marcel Dubois de la société de génie-conseil Desjardins-Sauriol ne se croyait pas responsable de la surveillance de la construction du viaduc de la Concorde, d'autres personnes le percevaient comme le grand responsable de tout le chantier.
Des témoins sont venus dire à la Commission d'enquête sur le viaduc de la Concorde, mercredi, que l'ingénieur Dubois et son technicien Normand Plouffe étaient certes très «impliqués» dans le projet de construction de l'autoroute 19 et des viaducs qui la surplombaient, en 1669-1971.
Aucun de ces témoins ne se rappelait avoir eu affaire à quelqu'un d'autre de chez Desjardins-Sauriol dans ce dossier.
Ce sont d'ailleurs les noms de MM. Dubois et Plouffe qui paraissent sur les procès-verbaux des réunions de chantier de l'époque que la commission est parvenue à retracer.
La veille pourtant, l'ingénieur Dubois avait nié que son mandat incluait la surveillance de la construction du viaduc de la Concorde. Il avait soutenu qu'il ne surveillait que l'autoroute et disait ignorer qui, de sa société de génie-conseil, avait le mandat de surveiller le viaduc. Il avait supposé qu'il s'agissait d'un autre département de chez Desjardins-Sauriol, celui des structures.
La commission a aussi eu une surprise, mercredi, quand l'ancien président des Laboratoires Ville-Marie a admis que c'est bel et bien son entreprise qui était responsable du contrôle de la qualité des matériaux, à la fois pour l'autoroute et le viaduc. Là encore, le viaduc et l'autoroute étaient bel et bien liés. Des associés de Desjardins-Sauriol étaient actionnaires des Laboratoires Ville-Marie.
Le viaduc de la Concorde s'est effondré sur l'autoroute 19 le 30 septembre dernier, faisant cinq morts et six blessés.
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le constructeur, le surveillant du viaduc a dû demander de vérifier
Le 26 avril 2007 - 14:50 | Presse Canadienne
Le constructeur du viaduc de la Concorde, InterState Paving, adhère à l'hypothèse que le surveillant du chantier de la société de génie-conseil aurait bel et bien demandé à ce qu'une personne compétente de son bureau vienne vérifier les travaux, mais que cette personne ne se serait finalement pas rendue sur place.
L'ingénieur à l'emploi du constructeur InterState Paving, Bertrand Lampron, a terminé son témoignage, jeudi, devant la Commisison d'enquête sur le viaduc de la Concorde.
Interrogé sur les différentes hypothèses qui ont circulé quant à la surveillance de la construction du viaduc de la Concorde, M. Lampron a privilégié celle qui veut que le surveillant du chantier de chez Desjardins-Sauriol, le technicien Normand Plouffe, aurait bel et bien appelé quelqu'un de sa société de génie-conseil, puisque lui n'avait pas la compétence pour donner son aval à certains travaux, mais que cette personne ne se serait tout simplement pas présentée sur les lieux.
L'armature d'acier devait être inspectée avant de procéder à la coulée de béton. Or, il a déjà été mis en preuve devant la commission que cette armature a été mal posée et qu'elle ne correspondait pas aux plans et devis.
La société de génie-conseil Desjardins-Sauriol avait le mandat de surveillance complète des travaux, en plus de la conception.
Plusieurs témoins, jusqu'ici, ont identifié l'ingénieur Marcel Dubois comme étant en charge, à leurs yeux, de l'ensemble du projet, mais celui-ci soutient qu'il n'avait charge que de l'autoroute 19, pas des viaducs. Le techncien Normand Plouffe est le bras droit de l'ingénieur Dubois et se trouvait en permanence sur le chantier.
Le viaduc de la Concorde s'est effondré sur l'autoroute 19, à Laval, le 30 septembre dernier, faisant cinq morts et six blessés.
Le 26 avril 2007 - 14:50 | Presse Canadienne
Le constructeur du viaduc de la Concorde, InterState Paving, adhère à l'hypothèse que le surveillant du chantier de la société de génie-conseil aurait bel et bien demandé à ce qu'une personne compétente de son bureau vienne vérifier les travaux, mais que cette personne ne se serait finalement pas rendue sur place.
L'ingénieur à l'emploi du constructeur InterState Paving, Bertrand Lampron, a terminé son témoignage, jeudi, devant la Commisison d'enquête sur le viaduc de la Concorde.
Interrogé sur les différentes hypothèses qui ont circulé quant à la surveillance de la construction du viaduc de la Concorde, M. Lampron a privilégié celle qui veut que le surveillant du chantier de chez Desjardins-Sauriol, le technicien Normand Plouffe, aurait bel et bien appelé quelqu'un de sa société de génie-conseil, puisque lui n'avait pas la compétence pour donner son aval à certains travaux, mais que cette personne ne se serait tout simplement pas présentée sur les lieux.
L'armature d'acier devait être inspectée avant de procéder à la coulée de béton. Or, il a déjà été mis en preuve devant la commission que cette armature a été mal posée et qu'elle ne correspondait pas aux plans et devis.
La société de génie-conseil Desjardins-Sauriol avait le mandat de surveillance complète des travaux, en plus de la conception.
Plusieurs témoins, jusqu'ici, ont identifié l'ingénieur Marcel Dubois comme étant en charge, à leurs yeux, de l'ensemble du projet, mais celui-ci soutient qu'il n'avait charge que de l'autoroute 19, pas des viaducs. Le techncien Normand Plouffe est le bras droit de l'ingénieur Dubois et se trouvait en permanence sur le chantier.
Le viaduc de la Concorde s'est effondré sur l'autoroute 19, à Laval, le 30 septembre dernier, faisant cinq morts et six blessés.
Prière et chant religieux
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Quel régal à suivre que cette commission. Toutes les audiences sont disponibles sur leur site.
Et c'est palpitant. Aucun scénariste aurait pu écrire ça, même pas Fabienne et Réjean réunis !!
La dissection du viaduc après l'effondrement montre que les armatures d'acier à l'intérieur du béton n'avait pas été posé conformément aux plans. Ce qui affectait grandement le résistance du béton à soutenir le viaduc d'un design particulier. La mauvaise pose de l'acier d'armature
dans le béton aurait été la cause première qui a mené à l'effondrement. Ajouté à cela il y a des réparations faites en 1992 qui n'ont fait qu'affaiblir davantage la structure. Trente-cinq ans pour un viaduc c'est bien jeune mais c'était dû pour tomber !!!
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En 1970 : contruction du viaduc
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(incluant autoroute 19 et 3 autres viaducs)
Un firme-conseil choisi par le ministère MTQ conçoit deux viaducs en porte-à-faux qui s'averera très sensible aux sels déglacants et impossible à inspecter aisement les parties névralgiques de la structure. De sorte Concorde et Debois seront les derniers viaducs de ce type à être construits au Qc. (ça partait mal)
Sachant que les armatures d'acier ont été mal posées, on cherche donc à savoir QUI devait vérifier la pose des armatures d'acier. Et là le fun commence.
- le ministère prétend n'assumer aucune responsabilité puisqu'elle confie l'entière conception et "surveillance" à une firme-conseil et tous les travaux à un entrepreneur par appel d'offres. Personne du MTQ n'ira faire de vérifications sur les chantiers.
- la firme-conseil a la responsabilité de la totale surveillance des travaux. Mais il semble y avoir un conflit de "petits boss" entre 2 departement ce qui fait qu'on se renvoie la balle. Le présumé ingénieur-surveillant affirme qu'il surveillait tout le projet SAUF les structures des viaducs. Selon lui, la surveillance des viaducs relevaient de l'autre département mais ne se rappelle plus qui était cette personne. Pourtant l'entrepreneur ne pouvait couler le béton tant que le surveillant de la firme-conseil n'avait pas approuvé la pose
adéquate des armatures.
- l'entrepreneur dit qu'il ne vérifiait pas les armatures pcq il avait sous-contracté leur pose à une cie spécialisée en la matière qui avait la responsablité de bien les poser. ALors il
assume que le sous-contractant connait sa job.
- le sous-contractant des armatures affirme qu'il n'avait pas de responsabilités de la pose parce qu'en fait il ne s'occupait que de la fabrication et du transport des armatures. Il avait
sous-contracté la pose à un autre sous-contractant spécialisé dans ce domaine (mais il ne sait plus quelle firme exactement. Bon, il avaient plusieurs contrats, etc...).
- le sous-contractant-POSEUR-D'ARMATURE, bien on ne le connait pas. Les firmes retrouvés par la commission nient avoir travaillé au viaduc Concorde. Il se rappellent d'avoir d'autres viaducs sur le projet mais catégoriquement pas celui de Concorde.
En finale, on ne sait pas qui a posé les armatures, qui a donné le ok pour couler le béton, et qui devait appouver la pose des armatures. (bon ,faut dire que ça fait 35 ans de ça et que les dossiers-papier ont été détruits mais quand même...).
( en somme, pas facile de trouver des responsables... quand les choses tournent mal)
... suite en 1992
Et c'est palpitant. Aucun scénariste aurait pu écrire ça, même pas Fabienne et Réjean réunis !!
La dissection du viaduc après l'effondrement montre que les armatures d'acier à l'intérieur du béton n'avait pas été posé conformément aux plans. Ce qui affectait grandement le résistance du béton à soutenir le viaduc d'un design particulier. La mauvaise pose de l'acier d'armature
dans le béton aurait été la cause première qui a mené à l'effondrement. Ajouté à cela il y a des réparations faites en 1992 qui n'ont fait qu'affaiblir davantage la structure. Trente-cinq ans pour un viaduc c'est bien jeune mais c'était dû pour tomber !!!
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En 1970 : contruction du viaduc
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(incluant autoroute 19 et 3 autres viaducs)
Un firme-conseil choisi par le ministère MTQ conçoit deux viaducs en porte-à-faux qui s'averera très sensible aux sels déglacants et impossible à inspecter aisement les parties névralgiques de la structure. De sorte Concorde et Debois seront les derniers viaducs de ce type à être construits au Qc. (ça partait mal)
Sachant que les armatures d'acier ont été mal posées, on cherche donc à savoir QUI devait vérifier la pose des armatures d'acier. Et là le fun commence.
- le ministère prétend n'assumer aucune responsabilité puisqu'elle confie l'entière conception et "surveillance" à une firme-conseil et tous les travaux à un entrepreneur par appel d'offres. Personne du MTQ n'ira faire de vérifications sur les chantiers.
- la firme-conseil a la responsabilité de la totale surveillance des travaux. Mais il semble y avoir un conflit de "petits boss" entre 2 departement ce qui fait qu'on se renvoie la balle. Le présumé ingénieur-surveillant affirme qu'il surveillait tout le projet SAUF les structures des viaducs. Selon lui, la surveillance des viaducs relevaient de l'autre département mais ne se rappelle plus qui était cette personne. Pourtant l'entrepreneur ne pouvait couler le béton tant que le surveillant de la firme-conseil n'avait pas approuvé la pose
adéquate des armatures.
- l'entrepreneur dit qu'il ne vérifiait pas les armatures pcq il avait sous-contracté leur pose à une cie spécialisée en la matière qui avait la responsablité de bien les poser. ALors il
assume que le sous-contractant connait sa job.
- le sous-contractant des armatures affirme qu'il n'avait pas de responsabilités de la pose parce qu'en fait il ne s'occupait que de la fabrication et du transport des armatures. Il avait
sous-contracté la pose à un autre sous-contractant spécialisé dans ce domaine (mais il ne sait plus quelle firme exactement. Bon, il avaient plusieurs contrats, etc...).
- le sous-contractant-POSEUR-D'ARMATURE, bien on ne le connait pas. Les firmes retrouvés par la commission nient avoir travaillé au viaduc Concorde. Il se rappellent d'avoir d'autres viaducs sur le projet mais catégoriquement pas celui de Concorde.
En finale, on ne sait pas qui a posé les armatures, qui a donné le ok pour couler le béton, et qui devait appouver la pose des armatures. (bon ,faut dire que ça fait 35 ans de ça et que les dossiers-papier ont été détruits mais quand même...).
( en somme, pas facile de trouver des responsables... quand les choses tournent mal)
... suite en 1992
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En 1970 : contruction du viaduc
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...
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En 1992 : "réparations" importantes du viaduc
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- travaux importants pour changer les joints qui coulent, laissent passer les sels déglacants de la route et endommage le béton de la structure (et les armatures d'acier non-protégés contre la rouille!)
- c'est un ingénieur du MTQ qui surveillera les travaux. Un appel d'offres pour choisir l'entrepreneur.
- pour remplacer le joint on doit dégager beaucoup de béton malsain, plus que prévu initialement. À tel point que beaucoup d'armatures sont trop dégagés ce qui affaiblit encore le béton qui soutient les efforts du viaduc.
- malheureusement (pour ne pas fermer l'autoroute ?), l'ingénieur du ministère ne juge pas nécessaire de soutenir le pont par en dessous pendant les travaux (et il aurait dû). Le viaduc s'endommage encore davantage compte tenu qu'il a déjà des faiblesses de construction. (ce sera une autre cause cumulative probable qui menera à l'effondrement)
Et on a risqué de ne rien savoir de ces travaux parce que la suite est digne d'un scénario d'hollywood:
1- suite à une réfonte du MTQ en 1993, tous le dossier relatif aux travaux de réparations de 1992 sont perdus à jamais. Disparu ! Incroyable !
2- Alors on se dit, pas de problème, il reste les dossiers de l'entrepreneur qui a fait les réparations en 1992. Surprise ! L'entrepreneur fait faillite quelques années plus tard et le syndic a alors saisi tous les dossiers de la firme. Qu'a fait le syndic avec les dossiers qu'il avait saisi et bien... il les a détruits complètement ! Plus rien ici non plus.
3- Comment on a su ce qui s'était passé : l'ingénieur du MTQ avait conservé dans ses dossiers personnels des photos, des plans, des notes des réparations. Il a gentiment donné son dossier personnel à la commission. Heureusement pour la commission mais malheureusement pour l'ingénieur du MTQ. Parce que ses propres photos vont démontrer qu'il aurait dû soutenir le viaduc et qu'il aurait pu voir que les armatures étaient mal posées en 1970 s'il avait été plus attentif (personnellement je trouve que c'est facile à voir en 2007 avec ce que l'on sait mais en 1992, ce n'Est pas si simple quand on ne sait pas qu'il y a des vices de construction).
- Pour ajouter à ses malheurs, le 1er jour de son interogatoire, il dit qu'il n'avait pas remarqué la pose des armatures. Le lendemain, il affirme au contraire qu'il avait remarqué ça et qu'il avait donné ordre à l'entrepreneur de 1992 d'ajouter des armatures correctrices pour reparer l'erreur de 1970. C'était un mensonge très malhabile. Parce qu'en 1992, on était au système métrique et dans les esperts de la commission n'ont trouvé aucune armature d'acier de dimension métrique (en 1970 l'armature était en syst. impériale). Il aurait dû simplement dire qu'il s'en souvenait pas, c'aurait été moins pire pour lui et il aurait eu l'air moins fou.
... suite en 2004
En 1970 : contruction du viaduc
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En 1992 : "réparations" importantes du viaduc
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- travaux importants pour changer les joints qui coulent, laissent passer les sels déglacants de la route et endommage le béton de la structure (et les armatures d'acier non-protégés contre la rouille!)
- c'est un ingénieur du MTQ qui surveillera les travaux. Un appel d'offres pour choisir l'entrepreneur.
- pour remplacer le joint on doit dégager beaucoup de béton malsain, plus que prévu initialement. À tel point que beaucoup d'armatures sont trop dégagés ce qui affaiblit encore le béton qui soutient les efforts du viaduc.
- malheureusement (pour ne pas fermer l'autoroute ?), l'ingénieur du ministère ne juge pas nécessaire de soutenir le pont par en dessous pendant les travaux (et il aurait dû). Le viaduc s'endommage encore davantage compte tenu qu'il a déjà des faiblesses de construction. (ce sera une autre cause cumulative probable qui menera à l'effondrement)
Et on a risqué de ne rien savoir de ces travaux parce que la suite est digne d'un scénario d'hollywood:
1- suite à une réfonte du MTQ en 1993, tous le dossier relatif aux travaux de réparations de 1992 sont perdus à jamais. Disparu ! Incroyable !
2- Alors on se dit, pas de problème, il reste les dossiers de l'entrepreneur qui a fait les réparations en 1992. Surprise ! L'entrepreneur fait faillite quelques années plus tard et le syndic a alors saisi tous les dossiers de la firme. Qu'a fait le syndic avec les dossiers qu'il avait saisi et bien... il les a détruits complètement ! Plus rien ici non plus.
3- Comment on a su ce qui s'était passé : l'ingénieur du MTQ avait conservé dans ses dossiers personnels des photos, des plans, des notes des réparations. Il a gentiment donné son dossier personnel à la commission. Heureusement pour la commission mais malheureusement pour l'ingénieur du MTQ. Parce que ses propres photos vont démontrer qu'il aurait dû soutenir le viaduc et qu'il aurait pu voir que les armatures étaient mal posées en 1970 s'il avait été plus attentif (personnellement je trouve que c'est facile à voir en 2007 avec ce que l'on sait mais en 1992, ce n'Est pas si simple quand on ne sait pas qu'il y a des vices de construction).
- Pour ajouter à ses malheurs, le 1er jour de son interogatoire, il dit qu'il n'avait pas remarqué la pose des armatures. Le lendemain, il affirme au contraire qu'il avait remarqué ça et qu'il avait donné ordre à l'entrepreneur de 1992 d'ajouter des armatures correctrices pour reparer l'erreur de 1970. C'était un mensonge très malhabile. Parce qu'en 1992, on était au système métrique et dans les esperts de la commission n'ont trouvé aucune armature d'acier de dimension métrique (en 1970 l'armature était en syst. impériale). Il aurait dû simplement dire qu'il s'en souvenait pas, c'aurait été moins pire pour lui et il aurait eu l'air moins fou.
... suite en 2004
Farme ta yeule pis j'farme la mienne...
Ca pourrait etre drole si c'était pas si triste ..
Les amnésiques interrogés se calissent ben de savoir qu'il y a eu 5 morts et qu'ils en sont probablement responsables a cause de leur négligence... tout ce qui leur importe, c'est de sauver leur peau...
Ca donne envie de vomir..
Ca pourrait etre drole si c'était pas si triste ..
Les amnésiques interrogés se calissent ben de savoir qu'il y a eu 5 morts et qu'ils en sont probablement responsables a cause de leur négligence... tout ce qui leur importe, c'est de sauver leur peau...
Ca donne envie de vomir..
Redouter l'ironie, c'est craindre la raison - Sacha Guitry
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En 1970 : contruction du viaduc
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En 1992 : "réparations" importantes du viaduc
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2004 : demande d'expertise sur des fissures
_____________________________________________
- L'inspecteur du MTQ qui s'occupe de la région de laval inscrit des réparations au viaduc Concorde dans sa programmation quinquennale parce que les joints laissent encore passer l'eau.
- Mais il s'inquiéte beaucoup des fissures sur les cotés extérieurs du viaduc et demande l'assistance d'un expert du MTQ à quebec. (célèbre lettre de Dumont)
- L'expert du MTQ-Québec se rend sur place, se concentre surtout sur les fissures en question, prend des photos et des notes. Il revient à Québec, consulte son supérieur (grand expert mais qui décédera en 2005) et conclut que les réparations ne sont pas urgentes et mais qu'il faut continuer à les surveiller. IL avait raison, les débris de l'effondrement ont démontré que les
fissures en question ne sont pas reliés avec l'effondrement. Les débris démontrent qu'il y avait des fissures internes qui n'étaient pas visibles de l'extérieur.
- Mais la commission se dit que s'il avait eu accès en 2004 des notes et des photos des travaux faits en 1992, s'il avait regardé un peu plus loin que les fissures pour lequel on demandait son expertise, s'ils avaient été plus soupconneux, plus curieux, il aurait p-e pu faire des carottes dans le béton pour détecter une anomalie et p-e qu'il aurait pu commander des travaux plus rapidement, si... si... L'expert du MTQ dira qu'on ne prend pas de carottes dans le béton d'un viaduc sans avoir de sérieux indices parce que les carottes affaiblissent la structure et donnent une voie supplémentaire à l'eau salé de pénétrer le béton.
- En plus, il recommande de mesurer et faire un suivi des fissures observées (lui, il pensait que ça se ferait à tous les ans) mais l'inspecteur qui lit la lettre,lui, pensait qu'il devait le faire à tous les 3 ans !! Alors s'il avait mesuré les fissures en 2005, p-e que...
_____________________________________________________
2006: samedi fatidique : nouvelle fissure (une vraie)
_____________________________________________________
- le samedi fatidique, exactement une heure avant l'effondrement, suite à un appel de la police, un surveillant routier du MTQ se rend sur place pour rammasser un morceau de béton de 2 ou 3 pi qui est tombé sur l'accotement.
- IL jete un coup d'oeil au viaduc, note une fissure très inquiétante, tend l'oreille s'Il y a de bruits suspects, ramasse le morceau de béton. Alors que normalement le béton qui tombe est du béton de surface, cette fois-ce, il s'agit de béton avec des agrégats dont c'est plus profond). C'est la 1ere fois qu'il voit ça. IL retourne au bureau, écrit une note pour qu'on inspecte le viaduc "au PC" pour le lundi suivant.
- Cinq minute avant l'effondrement, un autre appel pour du béton tombé, il arrive sur place le viaduc venait de tomber !!!
- Bon, s'il avait été plus soupconneux, s'il s'était fié davantage à son instinct, si ce n'avait pas été un samedi mais un jour de semaine, p-e qu'il aurait appelé son boss et qu'il aurait pu en parler, p-e qu'il aurait procéder à la fermeture de l'autoroute (parce qu'il avait autorité pour le faire), ....
En résumé, la mauvaise pose des armatures lors de la construction sont la cause première de l'effondrement. Mais autant lors de la construction en 1970 que plusieurs fois par la suite au cours des années, il y a eu des indices qu'il y avait un "problème interne" avec ce viaduc mais personne n'a jamais allumé.
__________________________
2007: commission d'enquête
__________________________
- Tous les témoins et tous les "non-responsables" ont maintenant témoigné.
- Il reste maintenant à entendre les experts indépendants choisis par la commission qui vont donner leur version des causes de l'effondrement. Ce qui risque d'être passionnant même si on devine un peu leurs conclusions.
- Ça risque de chauffer pcq les experts de la firme-conseil ou du MTQ risquent de ne pas aimer l'avis des autres experts.
- Et pour compliquer les choses il y a aussi beaucoup d'avocats qui vont vouloir contre-interrohger les experts pour protéger leurs clients contre les poursuites au civil. (il faut dire que la commission ne cherche pas des coupables. Le but est de trouver les causes véritables d'une part et, d'autre part, de de faire des recommandations pour ne plus que ça arrive).
- La liste des avocats qui sont présents aux travaux de la commission : il y a les avocats (1) du ministère MTQ et ses fonctionnaires, (2) des employés de la firme-conseil (concepteur et surveillant de la construction), (3) de l'entrepreneur, (4) de l'ordre des ingénieurs, (5) de l'association des ingénieurs du gvt du Qc, (6) de la ville de Laval. Et ces avocats ne sont pas des deux de piques (contrairement à ceux de la commission ont l'air plus ordinaire, disons)
- Tous ces avocats ont maintenant 2 semaines pour analyser les rapports des experts. Puis les audiences publics reprendront en juin et là on saura ce que les experts en pensent, si d'ici là le ciel ne nous tombe pas sur la tête !
En 1970 : contruction du viaduc
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En 1992 : "réparations" importantes du viaduc
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2004 : demande d'expertise sur des fissures
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- L'inspecteur du MTQ qui s'occupe de la région de laval inscrit des réparations au viaduc Concorde dans sa programmation quinquennale parce que les joints laissent encore passer l'eau.
- Mais il s'inquiéte beaucoup des fissures sur les cotés extérieurs du viaduc et demande l'assistance d'un expert du MTQ à quebec. (célèbre lettre de Dumont)
- L'expert du MTQ-Québec se rend sur place, se concentre surtout sur les fissures en question, prend des photos et des notes. Il revient à Québec, consulte son supérieur (grand expert mais qui décédera en 2005) et conclut que les réparations ne sont pas urgentes et mais qu'il faut continuer à les surveiller. IL avait raison, les débris de l'effondrement ont démontré que les
fissures en question ne sont pas reliés avec l'effondrement. Les débris démontrent qu'il y avait des fissures internes qui n'étaient pas visibles de l'extérieur.
- Mais la commission se dit que s'il avait eu accès en 2004 des notes et des photos des travaux faits en 1992, s'il avait regardé un peu plus loin que les fissures pour lequel on demandait son expertise, s'ils avaient été plus soupconneux, plus curieux, il aurait p-e pu faire des carottes dans le béton pour détecter une anomalie et p-e qu'il aurait pu commander des travaux plus rapidement, si... si... L'expert du MTQ dira qu'on ne prend pas de carottes dans le béton d'un viaduc sans avoir de sérieux indices parce que les carottes affaiblissent la structure et donnent une voie supplémentaire à l'eau salé de pénétrer le béton.
- En plus, il recommande de mesurer et faire un suivi des fissures observées (lui, il pensait que ça se ferait à tous les ans) mais l'inspecteur qui lit la lettre,lui, pensait qu'il devait le faire à tous les 3 ans !! Alors s'il avait mesuré les fissures en 2005, p-e que...
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2006: samedi fatidique : nouvelle fissure (une vraie)
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- le samedi fatidique, exactement une heure avant l'effondrement, suite à un appel de la police, un surveillant routier du MTQ se rend sur place pour rammasser un morceau de béton de 2 ou 3 pi qui est tombé sur l'accotement.
- IL jete un coup d'oeil au viaduc, note une fissure très inquiétante, tend l'oreille s'Il y a de bruits suspects, ramasse le morceau de béton. Alors que normalement le béton qui tombe est du béton de surface, cette fois-ce, il s'agit de béton avec des agrégats dont c'est plus profond). C'est la 1ere fois qu'il voit ça. IL retourne au bureau, écrit une note pour qu'on inspecte le viaduc "au PC" pour le lundi suivant.
- Cinq minute avant l'effondrement, un autre appel pour du béton tombé, il arrive sur place le viaduc venait de tomber !!!
- Bon, s'il avait été plus soupconneux, s'il s'était fié davantage à son instinct, si ce n'avait pas été un samedi mais un jour de semaine, p-e qu'il aurait appelé son boss et qu'il aurait pu en parler, p-e qu'il aurait procéder à la fermeture de l'autoroute (parce qu'il avait autorité pour le faire), ....
En résumé, la mauvaise pose des armatures lors de la construction sont la cause première de l'effondrement. Mais autant lors de la construction en 1970 que plusieurs fois par la suite au cours des années, il y a eu des indices qu'il y avait un "problème interne" avec ce viaduc mais personne n'a jamais allumé.
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2007: commission d'enquête
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- Tous les témoins et tous les "non-responsables" ont maintenant témoigné.
- Il reste maintenant à entendre les experts indépendants choisis par la commission qui vont donner leur version des causes de l'effondrement. Ce qui risque d'être passionnant même si on devine un peu leurs conclusions.
- Ça risque de chauffer pcq les experts de la firme-conseil ou du MTQ risquent de ne pas aimer l'avis des autres experts.
- Et pour compliquer les choses il y a aussi beaucoup d'avocats qui vont vouloir contre-interrohger les experts pour protéger leurs clients contre les poursuites au civil. (il faut dire que la commission ne cherche pas des coupables. Le but est de trouver les causes véritables d'une part et, d'autre part, de de faire des recommandations pour ne plus que ça arrive).
- La liste des avocats qui sont présents aux travaux de la commission : il y a les avocats (1) du ministère MTQ et ses fonctionnaires, (2) des employés de la firme-conseil (concepteur et surveillant de la construction), (3) de l'entrepreneur, (4) de l'ordre des ingénieurs, (5) de l'association des ingénieurs du gvt du Qc, (6) de la ville de Laval. Et ces avocats ne sont pas des deux de piques (contrairement à ceux de la commission ont l'air plus ordinaire, disons)
- Tous ces avocats ont maintenant 2 semaines pour analyser les rapports des experts. Puis les audiences publics reprendront en juin et là on saura ce que les experts en pensent, si d'ici là le ciel ne nous tombe pas sur la tête !