vielles nouvelles du 2 mai (ajout d'un texte de Jef Plante)

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Des experts recommandent de ne pas généraliser un vaccin contre la méningite
Le 2 mai 2007 - 17:49  |  Presse Canadienne
 
Un comité consultatif conseille aux provinces de ne pas adopter un nouveau vaccin contre la méningite pour usage général. Les experts du comité disent que les souches additionnelles de la méningite contre lesquelles il immunise provoquent rarement la maladie au Canada.

Cette position se justifie à cause des ressources financières limitées des services de santé publique, mais la recommandation survient dans la foulée du décès, en Colombie-Britannique, d'un adolescent infecté justement par une des rares souches couvertes par le vaccin.

Dans sa recommandation, le Comité consultatif national de l'immunisation se prononce contre un usage généralisé de Menactra, qui protège contre quatre souches de la méningite à méningocoques: A, C, Y et W135. La plupart des cas de méningite invasive au Canada sont reliés aux souches B et C.

Aucun vaccin ne protège contre la souche B. Mais plusieurs vaccins offrent une protection contre la souche C, et toutes les provinces ont ajouté l'un ou l'autre de ces vaccins à leurs programmes gratuits d'immunisation ces dernières années.

Le jeune Brodie Campbell, âgé de 15 ans, est mort en avril après avoir été infecté par la souche Y.

Le comité ne fait que des recommandations. Les provinces peuvent décider d'adopter le vaccin si elles le souhaitent. Mais on s'attend à ce que la plupart s'en tiennent à leur programme de vaccination existant, pour des raisons de coûts.

Si les provinces décident de ne pas fournir gratuitement le nouveau vaccin, des parents pourraient tout de même le faire administrer à leurs enfants, mais ils devraient alors le payer de leur poche. --Message edité par .anthurium. le 2007-05-07 20:16:51--
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Ottawa écarte l'étiquetage obligatoire des produits contenant des OGM
Le 2 mai 2007 - 17:47  |  Presse Canadienne
Le ministre de l'Agriculture Chuck Strahl  
Les produits alimentaires contenant des organismes génétiquement modifiés (OGM) ne sont toujours pas identifiés comme tels au Canada et les conservateurs n'ont pas du tout envie d'intervenir pour faire changer les choses.

Le ministre de l'Agriculture Chuck Strahl a indiqué mardi que son gouvernement n'avait pas l'intention de rendre obligatoire l'étiquetage des OGM, comme le réclament les écologistes et les associations de consommateurs.

À son avis, l'intervention du gouvernement n'est pas nécessaire puisque les entreprises s'adapteront aux besoins et désirs des consommateurs, si les pressions populaires sont assez fortes.

L'Union des consommateurs, Option consommateurs et Greenpeace ne partagent pas du tout son optimisme. Ils ont souligné que la politique d'étiquetage volontaire entrée en vigueur au Canada il y a trois ans n'a eu aucun effet sur l'industrie.

En fait, d'après les groupes de pression, aucun produit actuellement en vente au pays ne porte une étiquette spécifiant qu'il contient des OGM.

"Il est temps que les politiciens reconnaissent que l'étiquetage volontaire n'a pas fonctionné et que le Canada devrait adopter l'étiquetage obligatoire des OGM comme il existe dans plus de 40 pays et notamment en Europe", a insisté mardi Eric Darier, de Greenpeace.

D'après lui, 80 pour cent des consommateurs souhaitent l'étiquetage des produits "issus du génie génétique" et au moins 70 pour cent préfèreraient ne pas manger d'aliments contenant des OGM, s'ils avaient le choix.

"Les entreprises se rendent compte que le seul moyen de nous faire manger des OGM, c'est de nous le cacher, c'est pas compliqué!", a-t-il résumé.

Le bloquiste Bernard Bigras fait valoir que l'absence d'étiquetage au Canada pourrait faire perdre des parts de marché à la production canadienne, particulièrement en Asie, où les consommateurs demandent des étiquettes.

Le député de Rosemont-La-Petite-Patrie demande au gouvernement de cesser de s'allier avec "les pays voyous" en matière d'OGM et de faire preuve de leadership.

Les groupes qui réclament l'étiquetage obligatoire admettent qu'il n'y a pas de preuve que les OGM soient nuisibles pour la santé ou l'environnement. Ils soulignent cependant qu'il n'y a pas non plus de preuve que les OGM sont sécuritaires puisque qu'aucune étude indépendante n'existe sur le sujet.

De plus, Charles Tanguay, de l'Union des consommateurs, estime que le débat sur les OGM ne se limite pas à la santé et à l'environnement. Il affirme que c'est aussi une question politique, que les consommateurs veulent choisir ce qu'ils mangent, un choix qui décidera quelles compagnies contrôleront l'alimentation sur la planète dans 15 ou 25 ans.



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 Parti libéral du Canada veut regagner le coeur des francophones
Le 2 mai 2007 - 20:33  |  Presse Canadienne
"Les finances du parti vont se redresser", a clamé Stéphane Dion
Outre le financement du parti, le Parti libéral du Canada (PLC) devra s'intéresser un peu plus à l'électorat francophone, un groupe qu'il a délaissé au cours des derniers mois, admet le député Marcel Proulx, nouveau lieutenant de Stéphane Dion au Québec.

Cet aveu candide du nouvel homme fort des libéraux au Québec pourrait bien devenir le plus grand défi à surmonter. Depuis l'élection de 2006, les libéraux ont pratiquement été rayés de la carte géographique québécoise, à l'extérieur de Montréal.

Et l'expérience des libéraux provinciaux, qui ont eux aussi subi une raclée dans les comtés à prédominance francophone lors du scrutin de mars dernier, laissent présager des moments difficiles pour leur pendant fédéral.

Pour lancer la campagne de séduction auprès des électeurs francophones, M. Dion a choisi le seul député de son petit groupe de Québécois dont le comté est situé à l'extérieur de Montréal.

"On va remonter notre cote d'écoute et notre cote d'amour", a prédit M. Proulx, à la sortie de la réunion hebdomadaire du caucus du Québec. Il estime que, si les conservateurs ont pris la place du PLC dans le coeur des Québécois en région, c'est à cause de l'absence des libéraux dans le paysage politique.

"C'est une question de vacuum, ajoute le député. Dans le sens où à date, on n'est pas allé vers les francophones depuis l'an dernier parce que les candidats, incluant M. Dion, étaient pris dans la course au leadership. Et là c'est fait, on va prendre le temps d'aller les rencontrer, de leur parler, de leur présenter notre programme."

M. Proulx n'est pas le seul à croire que les francophones doivent être au centre des préoccupations. Pour le député Pablo Rodriguez, il faut mettre cette question en tête des priorités.

"On doit adapter notre langage aussi. Ce fameux parler vrai que Mario Dumont a préconisé au cours de la campagne, (il faut) peut-être parler avec moins des phrases clichées et plus un langage terre à terre. Et il faut aller en région aussi, il ne faut pas avoir peur", a fait valoir M. Rodriguez.

L'épisode des commandites a fait en sorte que les Québécois avaient dressé un "mur" devant le PLC, poursuit-il, mais les choses ont changé et les libéraux doivent saisir la balle au bond.

"On a un travail de terrain à faire, estime pour sa part Denis Coderre, qui rappelle que le PLC a fait élire 38 députés au Québec en 2000. Le PLC doit être et doit demeurer le parti des francophones."

Pour Marlene Jennings, le petit nombre de députés libéraux au Québec (12, depuis le départ de Jean Lapierre) combiné au fait qu'ils détiennent surtout des comtés montréalais n'aide en rien. "C'est évident que c'est un plus grand défi pour aller rejoindre les francophones dans les régions", soutient-elle.

Les libéraux et leur chef auront tout l'été pour parcourir le Québec et le Canada afin de se faire connaître, mais ils devront aussi tenter de regarnir les coffres de leur formation politique.

Le parti en a bien besoin, s'il veut être en mesure d'affronter les conservateurs avec des moyens similaires lors d'une éventuelle campagne électorale.

Les rapports financiers des partis politiques, pour le premier trimestre de 2007, démontrent que le PLC a recueilli près de dix fois moins de fonds que son adversaire conservateur.

Depuis la réforme du financement des partis fédéraux, le Parti conservateur a toujours coiffé les libéraux lorsqu'il est question de financement populaire. Mais la différence pour ce trimestre est marquée.

Le chef libéral n'a pas cherché d'excuses pour expliquer la situation. Mais il a nié qu'il s'agissait d'un symptôme illustrant des problèmes de leadership.

"Les finances du parti vont se redresser, a clamé Stéphane Dion, d'un ton confiant. On m'a annoncé que dans les prochaines semaines, les prochains mois, il va falloir que je me tienne en forme puisque j'aurai beaucoup de barbecues et de levées de fonds."
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Mario Dumont misera sur le développement économique pour marquer des points
Le 2 mai 2007 - 17:32  |  Presse Canadienne
Mario Dumont prévient le premier ministre Jean Charest qu'il n'entend pas diriger une opposition "jovialiste"
Mario Dumont misera d'abord sur le développement économique du Québec pour sortir grandi de son rôle de chef de l'opposition officielle et préparer déjà "une alternative gouvernementale" aux libéraux de Jean Charest.

Le chef de l'Action démocratique entend bien, dès la reprise des travaux parlementaires, la semaine prochaine, talonner le gouvernement Charest pour qu'il mette le cap sur la croissance économique, une hausse du niveau de vie des Québécois et du taux de productivité, a-t-il dit, en substance, mercredi, lors d'une allocution prononcée devant les membres de la Jeune chambre de commerce de Québec.

Il insistera également pour que le gouvernement minoritaire libéral exerce un contrôle serré des finances publiques et présente un budget réellement équilibré.

Le nouveau chef de l'opposition officielle ne veut donc pas se laisser intimider par le premier ministre Charest qui l'exhortait, lundi dernier, à se garder de toute manifestation d'arrogance.

M. Dumont prévient le premier ministre qu'il n'a pas du tout l'intention de passer pour un chef de l'opposition "jovialiste".

Au contraire, il dit avoir reçu le mandat de la population de surveiller de très près le gouvernement et, apparemment, il ne se gênera pas.

Car si les Québécois ont élu un gouvernement minoritaire le 26 mars, ce n'est pas "pour que les partis d'opposition aillent lui flatter le dos", a-t-il considéré, tout en disant vouloir jouer son rôle de façon "responsable".

Son principal sujet de préoccupation sera donc le retard pris par le Québec, à ses yeux, sur le plan économique.

Devant son auditoire, il a déploré "l'écart dramatique et triste" entre le potentiel économique du Québec et les piètres résultats qui s'ensuivent, en termes de niveau de vie et d'investissements privés.

Selon lui, l'élection du 26 mars a changé l'enjeu principal de la politique québécoise. Après des décennies de discussions autour de la souveraineté, l'enjeu numéro un devient désormais la réforme de l'État québécois et la modernisation des outils de développement économique.

Son défi, comme chef de l'opposition officielle, sera donc de s'assurer que le gouvernement relève "les bons défis", a-t-il soutenu.

En prévision du discours inaugural et du budget qui seront présentés par le gouvernement au cours des prochaines semaines, M. Dumont s'est également prononcé en faveur de l'adoption d'une politique fiscale et tarifaire respectueuse de la classe moyenne, des personnes à faible revenu et des retraités.

L'important, c'est que le gouvernement fasse la preuve qu'il a "entendu le message du 26 mars et nous arrive avec des orientations qui démontrent une volonté de changement".

Pour l'essentiel, M. Dumont a repris mercredi, devant ce parterre de gens d'affaires, les thèmes qui ont fait le succès de sa campagne électorale.

Quant aux importantes baisses d'impôts promises en toute fin de campagne électorale par le premier ministre Charest et attendues dans le prochain budget, M. Dumont a jugé une fois de plus qu'elles étaient "totalement improvisées".

Il n'a pas voulu dire pour autant s'il allait voter pour ou contre le budget, même s'il a déjà déclaré que la tradition voulait que l'opposition officielle rejette le budget présenté par le gouvernement
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Les ministres libérales exigent la tête de Jean-François Plante
Le 2 mai 2007 - 17:41  |  Presse Canadienne

 
La ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget
Quatre ministres influentes du gouvernement Charest ont sommé mercredi Mario Dumont de faire taire son ex-candidat Jean-François Plante et de l'expulser de l'exécutif de l'Action démocratique du Québec (ADQ).

Le chef adéquiste a cependant aussitôt rejeté les récriminations des quatre femmes. Pas question, a-t-il dit, de priver un individu du droit de militer dans le parti politique de son choix.

Un peu plus tôt, dans une opération qui semblait avoir été soigneusement préparée, la vice-première ministre Nathalie Normandeau, la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, la ministre responsable de la Condition féminine, Christine St-Pierre, et la ministre de l'Environnement, Line Beauchamp, avaient fait front commun pour exiger que l'ex-candidat adéquiste déchu disparaisse de l'espace public.

Elles lui reprochent d'avoir maintenu, dans une entrevue publiée la veille dans le quotidien Le Soleil, ses positions révisionnistes sur le principe de l'équité salariale et sur les statistiques de la violence faite aux femmes.

Plus encore, les ministres libérales se disent outrées que M. Plante refuse de faire acte de contrition. Ce dernier a affirmé dans l'entretien accordé au Soleil que ses positions qui lui ont coûté sa candidature lors de la dernière campagne électorale n'étaient "pas en contradiction" avec les valeurs de l'Action démocratique.

"Par son silence, est-ce que M. Dumont cautionne les propos (de Jean-François Plante)?" s'est demandée Mme Normandeau, devant les reporters, peu avant une séance du conseil des ministres à Québec.

Sa collègue Monique Jérôme-Forget est allée encore plus loin. Selon elle, les prises de position "sexistes" de M. Plante reflètent sans l'ombre d'un doute "les valeurs" véhiculées par le parti de Mario Dumont.

"Nous, on estime que ce que dit cet homme, ce sont les valeurs de l'ADQ", a-t-elle lancé, considérant tout à fait intolérable qu'un individu controversé comme Jean-François Plante puisse bénéficier d'une tribune, quelle qu'elle soit.

"Il ne faut peut-être pas l'empêcher de parler, mais si mon adjoint parlementaire ou quelqu'un qui travaille pour moi ou est très proche de moi tient des propos d'une telle saveur, je peux vous garantir que je ne le garderai pas à mon emploi", a fulminé la présidente du Conseil du trésor.

Mais en réalité, Jean-François Plante n'occupe aucune fonction officielle au sein de l'ADQ. Son engagement politique se limite à siéger bénévolement au sein de l'exécutif du parti. Du reste, son sort sera fixé "dans les semaines à venir" lors des élections aux instances, a fait savoir M. Dumont, qui a rencontré la presse à la suite d'une allocution devant la Jeune chambre de commerce de Québec.

Le chef de l'Opposition officielle rappelle que M. Plante a déjà "payé un prix énorme" pour ses points de vue contraires aux idées reçues, en se voyant dépouillé de son titre de candidat de l'ADQ dans la circonscrïption de Deux-Montagnes à la dernière campagne électorale. La candidate qui l'a remplacé au pied levé, Lucie Leblanc, a remporté la victoire.

M. Plante a eu la sanction qu'il méritait, "mais de là à lui enlever le
droit de militer en politique, c'est un peu exagéré", a évalué M. Dumont.

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Investissement Québec veut sortir des sentiers battus, au nom des emplois
Le 2 mai 2007 - 17:12  |  Presse Canadienne
À la barre d'Investissement Québec depuis moins d'un an, Jacques Daoust entend sortir des sentiers battus. Pour créer des emplois au Québec, il souhaite appuyer des entreprises installées ici et qui sont désireuses de faire des investissements à l'étranger, dans les pays émergents.

M. Daoust a souligné mercredi, à l'occasion d'une allocution prononcée devant le Conseil des relations internationales de Montréal, que le gouvernement fédéral agit déjà de la sorte, par le biais d'Exportation et Développement Canada qui, en 2006, a appuyé des investissements canadiens directs à l'étranger de 6 milliards $, notamment en Chine.

"Si une entreprise québécoise doit investir en Chine pour permettre la réalisation au Québec d'un projet à forte valeur ajoutée, Investissement Québec devrait pouvoir l'aider", a-t-il fait valoir.

"Actuellement, on ne peut pas. On ne peut pas investir ou soutenir un projet d'investissement qui ne se réalise pas au Québec. Il va falloir franchir ce pas", a-t-il ajouté.

Les obstacles ne sont pas du côté du ministre Raymond Bachand, titulaire d'Investissement Québec, selon M. Daoust, mais résident plutôt du côté de la population québécoise qui voit des entreprises d'ici fermer leurs portes et des emplois disparaître, ainsi que du côté des entrepreneurs québécois qui se verraient refuser un prêt ou une garantie de prêt de la part d'Investissement Québec.

"S'il faut investir en Chine pour créer de l'emploi ici, on est à une étape où il faut l'envisager", a-t-il déclaré aux journalistes, à l'issue de son allocution.

Il a donné en exemple la compagnie CAE qui fabrique à Montréal et vend un peu partout dans le monde des simulateurs de vol. Si CAE décidait d'ouvrir un centre de formation en Chine doté d'un simulateur de vol pour voir à la formation de pilotes de quelques compagnies aériennes, "on devrait être capable d'aider (financièrement) dans un tel projet. La direction de l'entreprise est ici, le `know how' aussi. Il s'agit seulement d'ériger une école en Chine pour y installer un produit fabriqué ici. Je devrais être capable d'aider dans un tel cas", a-t-il avancé.

"J'aurais des outils pour le faire. Ce n'est pas le côté politique qui me cause un problème. C'est l'image publique qui serait projetée, ce que les gens diraient", a expliqué le président-directeur général d'Investissement Québec.

"Ma priorité est d'abord de convaincre la population, pas le gouvernement. J'ai plus de latitude qu'on peut l'imaginer", a-t-il ajouté.

Quant à la façon de vaincre les résistances au Québec, M. Daoust estime qu'"il faut qu'on ait des projets transparents à présenter".

Investissement Québec a attiré 52 investissements étrangers au Québec au cours de la dernière année, grâce à des prêts et à des garanties de prêts totalisant 1 milliard $. L'organisme a ouvert au cours des dernières semaines des bureaux à Pékin et à Tokyo et il lorgne maintenant du côté de l'Inde, soit à Bangalore ou à Mumbai.

Il compte aussi des bureaux à New York, Chicago, Los Angeles, Londres, Paris et Munich.
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.anthurium.  a écritLes ministres libérales exigent la tête de Jean-François Plante
Le 2 mai 2007 - 17:41  |  Presse Canadienne

 
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Quatre ministres influentes du gouvernement Charest ont sommé mercredi Mario Dumont de faire taire son ex-candidat Jean-François Plante et de l'expulser de l'exécutif de l'Action démocratique du Québec (ADQ).

Le chef adéquiste a cependant aussitôt rejeté les récriminations des quatre femmes. Pas question, a-t-il dit, de priver un individu du droit de militer dans le parti politique de son choix.

Un peu plus tôt, dans une opération qui semblait avoir été soigneusement préparée, la vice-première ministre Nathalie Normandeau, la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, la ministre responsable de la Condition féminine, Christine St-Pierre, et la ministre de l'Environnement, Line Beauchamp, avaient fait front commun pour exiger que l'ex-candidat adéquiste déchu disparaisse de l'espace public.

Elles lui reprochent d'avoir maintenu, dans une entrevue publiée la veille dans le quotidien Le Soleil, ses positions révisionnistes sur le principe de l'équité salariale et sur les statistiques de la violence faite aux femmes.

Plus encore, les ministres libérales se disent outrées que M. Plante refuse de faire acte de contrition. Ce dernier a affirmé dans l'entretien accordé au Soleil que ses positions qui lui ont coûté sa candidature lors de la dernière campagne électorale n'étaient "pas en contradiction" avec les valeurs de l'Action démocratique.

"Par son silence, est-ce que M. Dumont cautionne les propos (de Jean-François Plante)?" s'est demandée Mme Normandeau, devant les reporters, peu avant une séance du conseil des ministres à Québec.

Sa collègue Monique Jérôme-Forget est allée encore plus loin. Selon elle, les prises de position "sexistes" de M. Plante reflètent sans l'ombre d'un doute "les valeurs" véhiculées par le parti de Mario Dumont.

"Nous, on estime que ce que dit cet homme, ce sont les valeurs de l'ADQ", a-t-elle lancé, considérant tout à fait intolérable qu'un individu controversé comme Jean-François Plante puisse bénéficier d'une tribune, quelle qu'elle soit.

"Il ne faut peut-être pas l'empêcher de parler, mais si mon adjoint parlementaire ou quelqu'un qui travaille pour moi ou est très proche de moi tient des propos d'une telle saveur, je peux vous garantir que je ne le garderai pas à mon emploi", a fulminé la présidente du Conseil du trésor.

Mais en réalité, Jean-François Plante n'occupe aucune fonction officielle au sein de l'ADQ. Son engagement politique se limite à siéger bénévolement au sein de l'exécutif du parti. Du reste, son sort sera fixé "dans les semaines à venir" lors des élections aux instances, a fait savoir M. Dumont, qui a rencontré la presse à la suite d'une allocution devant la Jeune chambre de commerce de Québec.

Le chef de l'Opposition officielle rappelle que M. Plante a déjà "payé un prix énorme" pour ses points de vue contraires aux idées reçues, en se voyant dépouillé de son titre de candidat de l'ADQ dans la circonscrïption de Deux-Montagnes à la dernière campagne électorale. La candidate qui l'a remplacé au pied levé, Lucie Leblanc, a remporté la victoire.

M. Plante a eu la sanction qu'il méritait, "mais de là à lui enlever le
droit de militer en politique, c'est un peu exagéré", a évalué M. Dumont.



Quelques faits sur le mensonge libéral et de certains journalistes paresseux
Par Jef Planet, lundi 7 mai 2007


Pris sur le site de xtrm de Jean Francois Plante:
Alors comme ça je suis sexiste, mysogyne et homophobe. C'est quand même beaucoup à porter pour un quidam, non?
Comme ça je remet en question la violence faite aux femmes? Ah bon qu'est ce que j'ai dit au fait?



Non, je vous le demande comme ça parce que la députée libérale (et ex-journaliste) Christine St-Pierre ne semble pas vraiment le savoir. Pourtant elle faisait partie des 4 femmes qui ont réclamé, non seulement ma démission mais aussi que toutes les femmes de l'ADQ se prononcent à ce sujet. Euh, minimalement Mme St-Pierre, ça aurait été bien de vous préparer avant votre sortie, ça vous aurait évité de pateauger ainsi dans la choucroute. Encore chanceuse qu'à votre sortie, aucun journaliste n'ait daigné vous challenger sur votre connaissance du dossier et sur vos réelles motivations.

Vous ne me croyez pas? Écoutez la pateauger en entrevue pour vous donner une idée.

J'ai toujours dit que la violence faite aux hommes existe elle-aussi. On me répond que la violence faite aux hommes n'existe pas et qu'il faut être mysogyne pour en parler... Ah bon!



J'ai des petites nouvelles pour vous Au cours de la période de cinq ans s'étant terminée en 2004, environ 7 % des femmes et 6 % des hommes qui étaient mariés ou qui vivaient en union libre, ou qui avaient déjà eu une telle relation, ont été victimes de violence conjugale, selon une nouvelle étude en profondeur sur la violence familiale.



Source: Statistiques Canada, La violence familiale au Canada : un profil statistique



Est-ce que StatsCan est une source assez crédible? Un peu plus que le Parti Libéral du Québec.

Et toc.



Évidemment si d'en parler c'est de remettre en question, on a comme un petit problème de sémantique.



Je suis égalitariste et pour moi de mettre un sexe sur la violence c'est tout aussi ridicule que d'y accoler une couleur ou une religion, surtout que statistiquement il y a quelques similarités meme si certains et certaines ne veulent pas le voir.



Est ce que je diminue la violence faite aux femmes? Non, au contraire, elle est tout aussi déplorable et inacceptable, mais je parle de celle qu'on ne parle jamais et qui est taboue, celle faite aux hommes. Alors si pour les libéraux et certains journalistes qui les suivent dans leur délire c'est sexiste et mysogyne que d'aider des pères et des mères de famille (et surtout des enfants) à se sortir du cercle de la violence familiale, on a un p'tit problème. Et c'est surtout pas parce qu'on fait du déni collectif sur un mal qui ronge notre société que le problème se règle.



Est ce que le fait de vouloir aider des hommes ou des garçons en difficulté est un geste sexiste et anti-femmes? Est ce que s'occuper des dossiers des ainés est un geste anti-jeunes? Non? Eh bien c'est tout aussi ridicule de faire de tels rapprochements puérils.

Si je m'implique en politique, c'est certainement pas pour regarder l'air du temps et dire que tout va bien. Je n'ai pas été en politique pour me teter une job, j'ai été en politique avec des gens qui je crois veulent changer et améliorer le monde qui les entoure. Si y'en a un ou une qui peut me dire que ça c'est incompatible avec les valeurs de l'ADQ qu'il ou elle se lève, me regarde dans le blanc des yeux et me le dise.




Maintenant...



La fameuse entrevue du 5 mars 2007 à 7h 45 sur laquelle se basent les libéraux (et les journalistes qui ne vérifient pas leur sources, c'est à dire plusieurs) pour crier au scandale sur ce qu'ils ont qualifié d'homophobie.



Par 3 fois (comptez-les), je dis que je ne suis pas du tout d'accord avec les propos déplacés de Louis Champagne à propos de l'homosexualité du candidat local et du chef du PQ. A plusieurs reprises je dis que l'orientation sexuelle de Boisclair ou de quiconque n'a aucun rapport avec la campagne en cours Et mieux encore que c'est tout a fait ridicule de juger des gens sur la base de leur orientation sexuelle



Par contre, à l'intar de plusieurs personnes de la communauté gaie et d'ailleurs, je critique l'utilisation d'une orientation et d'un fait divers pour se faire du capital politique exactement comme l'ont fait plusieurs observateurs politiques comme Christian Dufour qui en avait parlé.



Richard Martineau dit sur son blogue :



Alors, vous l'avez trouvé comment, André Boisclair, à Tout le monde en parle?

Plus humain ou plus froid?

Plus vrai ou plus calculateur?

Et son "moment d'émotion" lors de son discours, aujourd'hui, vous y croyez, ou vous pensez que c'était calculé, qu'il jouait à la victime pour "compter" des points et attirer la pitié des électeurs?

Désolé d'être cynique, mais en politique, comme vous le savez, TOUS LES COUPS SONT PERMIS.

Les politiciens sont comme les comédiens, ils sont habitués à "faker" leurs émotions, à jouer pour la galerie...



Ça ressemble étrangement a ce que j'ai dit n'est ce pas?



Mieux encore, son ami chez Gesca (qui semblent vraiment éprouver beaucoup beaucoup d'affection pour mon cas) Patrick Lagacé qu'est-ce qu'y dit en parlant du passage "la larme à l'oeil" de Boisclair a Tout le Monde en Parle???



Je ne sais pas si ce silence a été finement planifié. Le cynisme ambiant nous pousse à penser que oui.



Sont-ce la des homophobes???

Et re-toc



Ça, ce sont des faits. Tout ce que je viens d'écrire ici est vérifiable et démontrable... Évidemment, ça demande un petit effort.



La, vous avez l'entrevue avec Fillion dans son intégralité... Sans montage. Écoutez-la et dites moi honnêtement si vous y entendez ne serait-ce qu'une once d'homophobie.



Parlant d'homophobie, pourtant, c'est la-dessus et la-dessus seulement que certains se sont basés pour me diffamer et diffamer l'ADQ par le fait même.



Le clip est ici, appuyez sur play

Pour les clip ou lien aller sur le site d'XTRM

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