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.anthurium.
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La popularité de Mario Dumont ne se dément pas au contraire de ses adversaires
Le 1 mai 2007 - 07:51  |  Presse Canadienne


C'est ce que constate la maison CROP dans sa plus récente enquête, réalisée du 19 au 29 avril pour le compte de La Presse. Le sondeur observe aussi, depuis le 26 mars, une légère augmentation de l'appui à l'Action démocratique du Québec dans ce coup de sonde auprès de 1001 répondants, précis à 3 points de pourcentage près.

Pour Claude Gauthier, vice-président de CROP, ces constats sont une mauvaise nouvelle pour MM. Charest et Boisclair. «À la lumière des dernières élections, bien des gens doutent que les chefs du PLQ et du PQ soient en mesure de gagner une campagne électorale. Bien qu'il ait gagné, Jean Charest n'aura jamais été un moteur pour son parti. Quant à André Boisclair, on lui attribue le pire résultat du PQ depuis les années 70», résume M. Gauthier. Au pouvoir, M. Charest aura peut-être la chance de renverser la vapeur; c'est moins sûr pour André Boisclair, poursuit-il.

Un mois après le scrutin, 35% des gens se disent d'accord quand on leur demande s'ils «souhaitent qu'André Boisclair soit à la tête du Parti québécois aux prochaines élections». En revanche, 51% des répondants sont d'avis contraire et pensent que le nouveau chef péquiste devrait tirer sa révérence après un seul scrutin. Finalement, 14% n'ont pas d'opinion. Chez ceux qui ont voté pour le PQ il y a un mois, M. Boisclair obtient 53% d'appuis contre 41% des gens qui souhaitent son départ.

Même s'il vient d'être élu premier ministre, Jean Charest est dans une situation comparable, mais il trouve un appui plus net chez les supporteurs du PLQ. Ainsi, 37% de la population souhaite qu'il demeure en selle avant les prochaines élections, tandis que 52% estiment qu'il devrait passer la main. Chez les électeurs libéraux en revanche, 72% jugent qu'il doit rester à la barre contre 22% qui pensent qu'il devrait abdiquer.

Avec le résultat de l'ADQ aux dernières élections, la perception quant à l'avenir de Mario Dumont n'est pas une surprise; 74% des répondants, et 95% des électeurs adéquistes, pensent qu'il doit rester en poste.

Le sondage a débuté le lendemain de la formation du gouvernement par M. Charest, une opération qui reflète très bien ou assez bien le changement souhaité par les électeurs selon 45% des répondants. Inversement, 39% jugent que le désir de changement est mal ou très mal incarné. Par ailleurs, la décision de nommer autant de femmes que d'hommes au gouvernement remporte une adhésion enthousiaste : 87% des gens sont en accord, seulement 8% désapprouvent.

La décision de Jean Charest de ne pas appeler Pierre Paradis au Cabinet laisse les Québécois partagés, 33% désapprouvent le choix de Jean Charest tandis que 22% l'approuvent. Aussi, 45% des gens sont indifférents ou indécis.

L'idée de Mario Dumont de rouvrir le dossier constitutionnel, formulée à l'occasion du 25e anniversaire du rapatriement de la Charte des droits, remporte l'adhésion de 55% des gens, et de 68% des adéquistes. Chez ceux qui votent pour le PQ, on approuve ce projet à 62% et à 66% chez les souverainistes.

Un mois après le scrutin du 26 mars, CROP observe que l'Action démocratique du Québec monte encore. Ainsi si le scrutin avait eu lieu cette semaine,
:
le Parti libéral du Québec aurait eu 27% des suffrages, six points de pourcentage de moins qu'aux élections ;

le PQ aurait perdu cinq points de pourcentage à 23% ;

l'ADQ gagnait 1% à 32% ;.

les verts et Québec solidaire, qui ont obtenu chacun 4% il y a un mois, auraient eu respectivement 9 et 7% des suffrages, après répartition proportionnelle des 13% d'indécis.
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GRC: un officier puni pour avoir soulevé des questions
Le 1 mai 2007 - 09:53  |  Presse Canadienne
Giuliano Zaccardelli
Un autre officier de la Gendarmerie royale du Canada affirme qu'il a été puni pour avoir soulevé des questions sur la gestion du fonds de pension. L'ancien commissaire adjoint Bruce Rogerson a versé quelques larmes, lundi, quand il a raconté aux membres d'un comité des Communes comment on l'a traité.

Un trémolo dans la voix, il a précisé avoir été taxé d'incompétence et accusé d'avoir pris des congés et fait des voyages sans autorisation. Il a ajouté qu'on lui a refusé des bonis à la performance et qu'on l'a à toute fin utile congédié.

L'ancien commissaire Giuliano Zaccardelli a récemment soutenu qu'il n'a jamais puni qui que ce soit pour s'être exprimé au sujet de la gestion douteuse du régime de pension de la GRC. Mais M. Rogerson n'est pas le premier à affirmer le contraire.
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Pas de gros scandale, mais bien des progrès à faire, d'après Sheila Fraser
Le 1 mai 2007 - 14:20  |  Presse Canadienne

La Vérificatrice générale n'a pas découvert de grand scandale cet hiver, mais certains des programmes qu'elle a évalués ont des lacunes importantes et devraient être corrigés le plus rapidement possible.

D'après Sheila Fraser, le gouvernement aurait ainsi intérêt à mieux gérer son personnel diplomatique s'il veut éviter de se retrouver avec des ambassades et des consulats mal pourvus au moment même où le rôle du Canada sur la scène internationale est en pleine redéfinition.

La vérificatrice générale souligne que les Affaires étrangères n'ont pas de plan de relève, alors que plus de la moitié de leurs cadres supérieurs s'apprêtent à prendre leur retraite.

Par ailleurs, le ministère n'arrive pas à offrir aux Canadiens des incitatifs suffisants pour les convaincre d'accepter des postes dans des missions plus dangereuses et il gère mal le personnel recruté à l'étranger, qui constitue pourtant la moitié de son effectif.

Pour Mme Fraser, il faut s'attaquer à ces problèmes de toute urgence, sinon la situation ne fera qu'empirer au point que le Canada ne pourra plus atteindre ses objectifs internationaux.

La vérificatrice a aussi constaté des lacunes dans le travail des laboratoires judiciaires de la GRC, dans l'ancien programme de stabilisation du revenu agricole, dans la gestion des services juridiques fournis par Justice Canada au gouvernement, ainsi que dans la surveillance des grands projets tels que la modernisation des installations de NORAD à North Bay, en Ontario.

Le rapport déposé mardi à la Chambre des communes ne contient cependant pas que des mauvaises nouvelles.

L'évaluation du Bureau du vérificateur général a ainsi permis de conclure que les règles d'utilisation des cartes de crédit gouvernementales étaient généralement respectées et que les programmes d'aide financière aux étudiants, dont les bourses du millénaire, étaient bien administrés.
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Pepsi
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J'ai pas d'articles mais, à compté d'aujourd'hui, le salaire minimum augmente à 8,00$! Yé ! Cadeau empoisonné selon moi..
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Jean-François Plante encore à l’exécutif de l’ADQ

Martin Pelchat

Le Soleil

Québec


L’ADQ se donnera en septembre un nouveau président et plusieurs nouveaux officiers à l’occasion d’un conseil général au cours duquel on devrait également décider du sort de Jean-François Plante, demeuré membre de l’exécutif après avoir été remplacé comme candidat en pleine campagne en raison de propos controversés.

L’Action démocratique convoquera en septembre un conseil général pour désigner un successeur au président et député de Chauveau, Gilles Taillon, qui a décidé de se consacrer à ses fonctions dans l’opposition. Trois des quatre vice-présidents seront aussi remplacés. Il s’agit de Catherine Morissette et de Richard Merlini, élus dans Charlesbourg et Chambly, et de Jean Nobert, devenu chef de cabinet du leader en Chambre de l’ADQ, Sébastien Proulx.

Ces changements sont dictés par l’importance que prendra lors du prochain scrutin la performance de l’ADQ comme opposition officielle.
« Le succès de l’organisation de la campagne dépend de la qualité du travail qu’on va faire dans l’opposition, souligne Gilles Taillon. Si on est mauvais, c’est évident que les gens vont déchanter. »

Devant la possibilité d’un scrutin d’ici deux ans, l’ADQ a également décidé de garder actif son comité électoral, qui continuera d’être présidé par Jean-Simon Venne, un collaborateur de longue date de Mario Dumont.



Plante restera-t-il ?



Le sort de Jean-François Plante devrait également se préciser d’ici l’automne. Ex-conseiller municipal montréalais, animateur d’une émission dans Internet et collaborateur de Jeff Fillion à la radio satellite, il a été sur la sellette lors de la dernière campagne, après que les libéraux eurent retracé des propos controversés qu’il avait tenus sur les femmes quelques mois plus tôt. Il remettait notamment en question le principe de l’équité salariale et les statistiques sur la violence faite aux femmes. Mais c’est quand il en a remis que Mario Dumont a perdu patience et remplacé son candidat. Il est néanmoins demeuré membre de l’exécutif de l’ADQ. Contre toute attente, la candidate qui a succédé à Jean-François Plante au pied levé, Lucie Leblanc, a été élue dans Deux-Montagnes.

Gilles Taillon indique que Jean-François Plante n’était pas présent à la dernière réunion de l’exécutif de l’ADQ. « Je doute bien qu’il revienne, dit-il. J’ai de gros doutes sur sa capacité de rester là. »



À l’aise avec ses positions



Le principal intéressé a dit au Soleil en fin de semaine qu’il verrait « dans le temps comme dans le temps », mais a laissé entendre qu’il pourrait bien demeurer en poste. « Est-ce que j’aurais des raisons de le quitter ? » demande Jean-François Plante. L’animateur se dit « à l’aise » avec les positions qu’il a défendues. « Aucune des positions que j’ai prises n’était en contradiction (…) avec les valeurs qui ont été exprimées dernièrement à l’ADQ », dit-il.

Au lendemain d’une rencontre postélectorale des candidats et militants de l’ADQ, à la mi-avril, Jean-François Plante a fait état sur le site Internet de sa talk radio, Radio XTRM, du soutien qu’il y a obtenu de plusieurs « après l’épisode poche de la psychose Plante ». « Heureux de voir aussi que tous partagent le même constat, écrivait-il : certains médias ont débordé largement de leur rôle en inventant de la nouvelle, et les communications du parti l’ont complètement échappé en ayant peur d’avoir peur. C’est le propre des petites structures qui ont du mal à gérer une rapide croissance de faire une gestion paranoïaque. »

Hier matin, toujours sur son site, l’animateur soulignait que plusieurs de ses correspondants avaient été déçus d’entendre Mario Dumont dire à Tout le monde en parle qu’il ne partageait pas les valeurs de Jean-François Plante. « Je vous mentirais si je vous disais qu’il ne m’a pas déçu moi aussi », ajoutait-il. Son émission doit reprendre le vendredi 8 mai.

Commentaire de M Plante pris sur son site xtrm:

C'était le titre d'un article de Martin Pelchat dans le Soleil ce matin

Comme ses amis à la Presse il récite le mantra habituel en parlant de moi: il a été sur la sellette lors de la dernière campagne, après que les libéraux eurent retracé des propos controversés qu’il avait tenus sur les femmes quelques mois plus tôt. Il remettait notamment en question le principe de l’équité salariale et les statistiques sur la violence faite aux femmes.

Y'en a que le mensonge n'arrêtera donc jamais et allez on en remet une couche.

Martin Pelchat, Martin Pelchat, Martin Pelchat?

Une petite recherche sur les donateurs des partis politiques et hop... Coincidence?

Pelchat Martin 400 $ P.L.Q./Q.L.P. 2003

Ah ben coudon --Message edité par .anthurium. le 2007-05-01 17:23:31--
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Pepsi  a écritJ'ai pas d'articles mais, à compté d'aujourd'hui, le salaire minimum augmente à 8,00$! Yé ! Cadeau empoisonné selon moi..

Près de 130 000 travailleurs obtiennent une augmentation de 25 sous l'heure
Le 1 mai 2007 - 16:20  |  Presse Canadienne
 
Le gouvernement Charest rejette l'idée d'emboîter le pas à l'Ontario qui s'est engagée à augmenter à 10,45 $ l'heure le salaire minimum d'ici trois ans.

Pour l'instant, les 129 000 salariés québécois travaillant au salaire minimum devront se contenter de la hausse de 3 pour cent, ou 25 sous de l'heure, consentie mardi par le gouvernement Charest à l'occasion de la Journée internationale des travailleurs.

À 8,00 $ l'heure, le taux horaire minimum au Québec est aujourd'hui le même qu'en Ontario et en Colombie-Britannique, s'est félicité le ministre du Travail, David Whissell.

"Avec le `coup' que l'on donne aujourd'hui, c'est un avancement important pour les travailleurs. (...) Il y a six provinces qui sont en dessous du 8 $, alors je trouve que notre position n'est pas négligeable", a-t-il dit en entrevue à la Presse Canadienne.

Cependant, le ministre Whissell n'a pas l'intention de suivre l'exemple ontarien et de hausser à 10,45 $ l'heure le taux horaire minimum d'ici 2010. Le contexte social et l'économie du Québec ne permettent pas de prendre un tel engagement, a-t-il expliqué.

"Il faut rappeler que le coût de la vie (au Québec) par rapport à l'Ontario n'est pas le même, le coût du logement n'est pas le même, l'électricité n'est pas au même prix, il n'y a pas de réseau de garderie à 7 $ en Ontario, il n'y a pas d'assurance médicament", a énuméré le ministre.

La centrale syndicale CSN n'est que partiellement satisfaite de l'augmentation consentie aux travailleurs québécois les plus humbles.

Bien sûr, à trois pour cent, la hausse "permettra de maintenir le pouvoir d'achat (des petits salariés) pour cette année", reconnaît la présidente de la centrale, Claudette Carbonneau, dans un communiqué.

Néanmoins, l'augmentation "est loin d'être significative puisqu'elle maintient encore le salaire d'une personne travaillant 40 heures au taux minimum à plus de 20 pour cent sous le seuil de faible revenu établi par Statistique Canada", fait-elle remarquer.

La CSN exige que le gouvernement instaure une formule de redressement du salaire minimum, qui permettrait, sur un certain nombre d'années, de hausser le taux horaire le plus bas au niveau du seuil de faible revenu.

Le ministre Whissell refuse toutefois de s'engager sur cette voie. A ses yeux, une augmentation trop rapide et abrupte du salaire minimum provoquerait "un choc" économique dont les premières victimes seraient les petits salariés.

Par conséquent, il vaut mieux, selon lui, ne pas fixer d'échelon et y aller au cas par cas année après année.

"Nous, nous le faisons année après année. Il y a une décision qui a été prise, c'est `effectif' aujourd'hui et après on va regarder", a-t-il dit.



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Les provinces renoncent à une stratégie commune sur les gaz à effet de serre
Le 1 mai 2007 - 20:46  |  Presse Canadienne
Sitôt lancé, le projet des provinces consistant à tenter d'élaborer une stratégie commune pour lutter plus efficacement contre les changements climatiques a avorté mardi.

"On n'est pas rendus là", a résumé le premier ministre Jean Charest, lors de la conférence de presse qui a suivi une rencontre avec ses homologues des autres provinces, tenue sous la gouverne du Conseil de la fédération.

"On veut partager les expertises que nous avons, sans nécessairement en arriver à une stratégie commune. Chaque province a ses objectifs", a conclu M. Charest, au terme de l'exercice.

Celui qui présidait la rencontre, le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Danny Williams, a dû convenir, lui aussi, que le terrain n'était pas fertile pour la présentation d'un front uni en ce domaine.

En matière de lutte aux changements climatiques, on ne peut pas imposer aux provinces une "taille unique" qui conviendrait à toutes, a-t-il dit, en substance. "Il y a différentes provinces qui font différentes choses et qui les font bien", a-t-il ajouté, plaidant pour la "flexibilité" dans le choix des solutions à appliquer.

Dans ce contexte, les provinces vont se contenter "d'échanger des informations" sur leurs solutions respectives pour lutter contre la pollution atmosphérique.

La rencontre de travail de mardi visait à préparer le terrain pour la rencontre annuelle du Conseil de la fédération, qui se tiendra à Moncton, au mois d'août, et qui doit porter sur les changements climatiques et les questions énergétiques.

Elle survenait alors que certains des premiers ministres provinciaux se sont montrés ouvertement déçus du plan vert rendu public par le gouvernement fédéral la semaine dernière.

Un trop grand nombre d'intérêts divergents, notamment le lieu d'implantation d'une éventuelle bourse du carbone, accroît la difficulté d'en arriver à un accord global entre les provinces.

M. Charest s'est présenté à la rencontre en rappelant son intention de voir la bourse du carbone s'implanter à Montréal plutôt qu'à Toronto, comme le souhaite le premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty.

"Nous voulons voir une bourse du carbone s'installer à la Bourse de Montréal", a-t-il affirmé, et "aussitôt que possible". Il souhaite d'ailleurs que le premier ministre fédéral joue un rôle de leadership dans ce dossier.

Mais le premier ministre de l'Ontario, qui se montre moins pressé, a dit estimer que le choix de la ville était prématuré.

"Avant de commencer des arguments sur ce sujet, de mon avis, on devrait commencer de parler de ce qu'on pourrait faire pour mettre en place un système d'échanges pour nos émissions" de gaz à effet de serre, a-t-il soutenu.

Québec considère que Montréal est en bonne position dans ce dossier, car 90 pour cent des transactions de crédits d'émissions de gaz à effet de serre toucheraient ce qu'on appelle les produits dérivés _ soit les transactions futures, qui ne sont pas effectuées en temps réel _ pour lesquels la bourse québécoise a acquis une expertise.

"Nous allons très fortement lutter et batailler pour que Montréal soit choisie", avait dit plus tôt le ministre des Affaires intergouvernementales, Benoît Pelletier, conscient de la concurrence annoncée par l'Ontario.

Au cours des derniers mois, deux premiers ministres, Gary Doer, du Manitoba, et Gordon Campbell, de la Colombie-Britannique, avaient reçu le mandat de répertorier les solutions les plus intéressantes appliquées par les différentes provinces pour limiter l'impact des changements climatiques.

Mardi, ils présentaient à leurs homologues les conclusions de leur recherche.

"Je ne m'attends pas à obtenir l'unanimité" des provinces autour d'une stratégie commune, a dit de son côté M. Campbell.

Durant la campagne électorale, le premier ministre Charest disait vouloir un gouvernement majoritaire, parce qu'un gouvernement minoritaire, disait-il, affaiblirait le rapport de forces entre le Québec et le reste du Canada.

Mardi, même s'il est à la tête d'un gouvernement minoritaire, il a dit qu'il continuerait à exercer un leadership au sein de la fédération canadienne, en donnant l'exemple, comme dans le dossier des changements climatiques, alors que le Québec s'est engagé à respecter les cibles fixées par le protocole de Kyoto.

L'exemple, "c'est la forme de leadership qui parle le plus et qui nous permet de travailler, de convaincre et de persuader le plus de provinces" possible à aller dans le même sens que le Québec.



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Québec


Le whip du PQ rabroue deux députés qui ont brisé la confidentialité du caucus
Le 1 mai 2007 - 20:54  |  Presse Canadienne

Le whip du Parti québécois, Stéphane Bédard, rabroue les deux députés qui ont brisé la règle de confidentialité du caucus péquiste, affirmant "qu'ils ont méprisé leurs collègues".

Les élus de Beauharnois et de Labelle, Serge Deslières et Sylvain Pagé, ont confié à un quotidien que 12 députés avaient réclamé que le leadership du chef André Boisclair soit soumis à un vote de confiance d'ici la fin de l'année, lors du caucus de la semaine dernière à Québec.

Le whip Bédard, qui refuse de confirmer le nombre de députés souhaitant la tenue rapide d'un congrès des membres, indique que les deux députés ont provoqué la déception et la colère de leurs pairs.

"C'est une erreur, de faire état des discussions tenues au caucus, c'est méprisant pour ceux qui s'expriment", a indiqué le député de Chicoutimi en entrevue à la Presse Canadienne.

M. Bédard, qui juge cette attitude inacceptable, a sermonné directement les deux hommes, dans le but de dissuader d'autres députés qui pourraient être tentés de les imiter.

Il précise que le bris de confidentialité des échanges du caucus risque d'empêcher les députés de parler librement lors des prochaines réunions.

"Le caucus, c'est un endroit où les gens peuvent discuter de n'importe quoi, et la règle pour que l'exercice ait une cohérence, c'est le secret. À partir du moment où un député brise le secret, il fait en sorte que les discussions vont devenir stériles", a ajouté le whip, qui se défend de vouloir museler ses collègues.

M. Bédard ajoute que les éléments des pourparlers qui ont été révélés publiquement ne reflètent pas du tout l'état des échanges au caucus, notamment sur la question du leadership d'André Boisclair.

"C'est faux, parce que c'est incomplet. En plus de briser le secret du caucus, on mentionne quelque chose de faux, et ça c'est très malheureux."

Personnellement, Stéphane Bédard se dit en accord avec la proposition de l'exécutif national de tenir un congrès des membres en septembre 2008, pour permettre d'ici là au chef Boisclair de présenter sa proposition de refonte du programme.

Les députés Deslières et Pagé souhaitent au contraire que le PQ crève rapidement l'abcès sur la question du leadership.

Le quotidien La Presse soutient que d'autres vétérans députés, dont Louise Harel, François Legault et François Gendron, se sont aussi prononcés en faveur d'un congrès rapide lors du caucus.

M. Legault n'a pas retourné l'appel logé mardi à son bureau.

Pour sa part, François Gendron a cherché à se dissocier d'une éventuelle fronde contre André Boisclair, affirmant samedi dernier "qu'il y a une différence entre dire que le leadership fait partie de l'évaluation que le parti doit faire et réclamer une course à la chefferie".




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Le président Bush oppose son veto au retrait des troupes d'Irak
Le 1 mai 2007 - 21:52  |  Presse Canadienne
Le président américain George W. Bush a opposé son veto mardi soir au projet de loi démocrate qui prévoyait de retirer les troupes américaines d'Irak.

Le président Bush, qui était en déplacement sur une base aérienne de Floride lorsque le projet de loi démocrate est arrivé sur son bureau, a opposé son veto dès son retour à la Maison Blanche en début de soirée.

Dans la foulée de ce veto -le second seulement depuis le début de sa présidence-, le président américain s'est adressé solennellement à la nation dans une allocution prononcée de la Maison Blanche et retransmise en direct sur les chaînes de télévision.

Le texte adopté par les deux chambres du Congrès "est une prescrïption pour le chaos et la confusion et nous ne devons pas l'imposer à nos troupes", a déclaré George W. Bush.

Ce projet de loi aurait "fixé une échéance rigide et artificielle" pour le retrait des troupes, et "il est absurde de dire à l'ennemi à quel moment vous prévoyez d'entamer le retrait", a expliqué le chef de la Maison Blanche.

De leur côté, les Démocrates l'accusent d'ignorer le désir des Américains d'en finir avec cette guerre qui a déjà coûté la vie de plus de 3 350 membres de leurs forces armées.

"Ce que veut le président, c'est un chèque en blanc", a dénoncé la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi. "Le Congrès ne va pas le lui faire." Elle a ajouté que le Congrès travaillerait avec Bush pour trouver un terrain d'entente, mais a souligné "le grand fossé" qui les sépare sur l'Irak.

Le chef de la majorité au Sénat, Harry Reid, a estimé quant à lui que le président avait le devoir d'expliquer son plan pour terminer cette guerre de manière responsable.

"Si le président croit qu'en mettant son veto à ce projet de loi, il va nous empêcher de continuer à chercher un changement de cap dans la guerre en Irak, il se trompe", a-t-il affirmé.

Ne disposant pas d'assez de voix pour passer outre le veto présidentiel, les représentants démocrates réfléchissent au contenu de leur nouvelle version du projet de loi de financement d'un montant de 124 milliards de dollars. Bush devrait d'ailleurs rencontrer mercredi les responsables du Congrès -Démocrates et Républicains- pour discuter d'un nouveau texte.

Les Démocrates "ont envoyé leur message, mais il est maintenant temps de laisser la politique derrière nous et de soutenir financièrement nos troupes", a affirmé George W. Bush lors de son discours mardi soir.

Il a souligné la nécessité d'agir vite, car, a-t-il expliqué, sans une loi de financement de la guerre, les forces armées devront envisager de réduire leurs achats ou réparations d'équipements.

"Nos troupes et leurs familles méritent mieux, et leurs responsables élus peuvent faire mieux", a dit George W. Bush.

"Quelles que soient nos divergences de vues, nous pouvons sûrement tomber d'accord sur le fait que nos troupes sont dignes de ce financement et que nous avons la responsabilité de le leur assurer sans délai", a-t-il insisté.

Auparavant, lors de son déplacement en Floride, le président Bush avait expliqué que le projet de loi démocrate, s'il avait été promulgué, aurait transformé l'Irak en un "chaudron de chaos".

Ce mardi est le quatrième anniversaire du désormais célèbre discours de Bush à bord du porte-avions USS Abraham Lincoln. Le 1er-mai 2003, sous la bannière "Mission accomplie", le président des États-Unis avait annoncé la fin des combats majeurs en Irak.

Pour marquer cet anniversaire, plus tôt dans la journée au Capitole, les Démocrates avaient organisé une inhabituelle cérémonie pour la signature du projet de loi avant son envoi pour promulgation par la Maison Blanche.

"Le président a précipité nos troupes au beau milieu d'une guerre civile", a déclaré Harry Reid. "La réalité du terrain prouve ce que nous savons tous: un changement de cap est nécessaire."

Le texte démocrate imposait le 1er octobre prochain comme date du début du retrait des troupes américaines d'Irak et fixait comme objectif d'achever ce retrait six mois plus tard, soit à la fin mars 2008.

Pour passer outre le veto présidentiel, les démocrates doivent réunir une majorité des deux tiers sur leur texte lors d'un nouveau vote au Congrès. Ne disposant d'une telle majorité dans aucune des deux chambres, ils savent qu'ils sont condamnés à assouplir leur projet de loi.

Les leaders démocrates ont cependant refusé de discuter de leur projet lors d'une réunion prévue mercredi avec le président Bush. Des réunions passées n'ont abouti à aucun compromis, font-ils observer, même si certains espèrent que Bush fera preuve cette fois de bonne volonté dans la négociation.

Il y a quatre ans, lors de son discours sur la fin des opérations majeures en Irak à bord de l'USS Abraham Lincoln, Bush bénéficiait encore d'un taux de satisfaction dans l'opinion publique de 63%, contre 34% des Américains qui désapprouvaient sa politique.

Aujourd'hui, seuls 35% des citoyens américains approuvent l'action présidentielle contre 62% qui la désapprouvent, selon un sondage effectué entre le 2 et le 4 avril par AP-Ipsos.
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Le prix de l'essence bondit au Canada et atteint 1,28 $ le litre à Vancouver
Le 1 mai 2007 - 21:52  |  Presse Canadienne
Instabilité au Nigeria. Tensions au Moyen-Orient. Forte demande, faibles stocks.

Tous ces facteurs pourraient expliquer la plus récente hausse du prix de l'essence qui s'est fait ressentir partout au Canada, mardi.

"Rendu là, la raison derrière la hausse du prix n'importe plus", a laissé tomber le président de l'Association des consommateurs du Canada, Bruce Cran.

Selon lui, les consommateurs sont "épuisés et frustrés" et ils se font escroquer à la pompe pour des raisons qui ne sont pas claires.

"Nous n'avons pas d'explication satisfaisante quant à ces énormes hausses de prix qui s'installent année après année", a poursuivi M. Cran, dont l'association a reçu mardi des centaines d'appels d'automobilistes en quête de réponses.

Les prix de l'essence ont progressé mardi jusqu'à 1,28 $ le litre dans la région de Vancouver.

D'après la firme de consultants de Calgary MJ Ervin & Associates, le prix du litre d'essence a atteint mardi en moyenne 1,10 $, une hausse de cinq cents par rapport au prix moyen du mois de mars et de 19 cents par rapport à celui de janvier.

Le prix moyen du litre d'essence a atteint mardi 1,17 $ dans la région de Montréal, 1,09 $ à Ottawa, 1,16 $ à Saint-Jean de Terre-Neuve et 1,22 $ à Victoria.

La hausse de cette semaine a été attribuée, entre autres, à l'enlèvement de six travailleurs du secteur pétrolier au Nigeria, aux faibles stocks américains d'essence, aux perturbations dans certaines raffineries aux États-Unis et aux réductions de production des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole.



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Le ministre Couillard veut que les universités comblent les postes vacants
Le ministre québécois de la Santé et le président du Collège des médecins du Québec sont du même avis: les 87 places de résidence en médecine spécialisée qui sont vacantes à l'heure actuelle ne doivent pas le demeurer. Il revient aux quatre facultés de médecine de supprimer ce goulot d'étranglement, compte tenu des besoins de la population en matière de soins de santé.

Le ministre Philippe Couillard s'est engagé mardi à rencontrer les autorités universitaires et à leur consentir des crédits supplémentaires, mais il tient à ce que les postes soient comblés.

"Des postes de résidence sont non remplis alors que plusieurs dizaines de médecins étrangers seraient très heureux de les occuper et on en a besoin également", a fait valoir le ministre, à Québec.

M. Couillard explique que le nombre de postes de résidence vacants s'explique, en partie, par le fait que les médecins québécois peuvent maintenant aller dans les autres provinces canadiennes pour leur formation postdoctorale. Il avance toutefois une autre raison.

"On peut soupçonner que du côté des groupes médicaux ou des établissements de santé, la perspective des grosses cohortes de diplômés québécois attendues au cours des prochaines années les amènent à être un peu en retrait par rapport à l'accueil aux médecins étrangers. Je ne pense pas que c'est correct de le faire. On a des besoins aujourd'hui", a avancé le ministre.

"On a des candidats pour remplir ces places, notamment les candidats étrangers, dont la compétence a été évaluée (par le Collège des médecins). Je vais vérifier avec les facultés de médecine quels sont les moyens qu'on peut prendre pour augmenter le pourcentage d'admissions", a-t-il ajouté.

Le président du Collège des médecins, Yves Lamontagne, est allé dans le même sens. "S'il y a des places dans les universités, elles doivent être remplies", a-t-il dit.

Le porte-parole du Collège, le Dr Yves Robert, croit que les universités manquent de moyens. Il a expliqué que depuis 1998, "le gouvernement a doublé les entrées en médecine, mais n'a pas doublé les professeurs et les espaces de sorte qu'actuellement les quatre facultés de médecine sont complètement surchargées", a-t-il indiqué.

Selon Amir Khadir, de Québec solidaire, il est urgent que des postes soient attribués aux candidats formés à l'étranger qui ont démontré leurs compétences en médecine.

"Pourquoi tout le monde se renvoie la balle? Cent soixante et onze personnes ont passé les étapes et elles demandent d'avoir une chance égale d'occuper les postes pour lesquels elles ont une compétence", a-t-il fait valoir.

Pour sa part, à Québec, le président de la Fédération des médecins spécialistes, Gaétan Barrette, s'est dit estomaqué de constater qu'un nombre record de 64 médecins ont choisi de faire leur programme de résidence à l'extérieur du Québec, dans une autre province canadienne.

"Il n'y a que deux façons de contrer ça: la rémunération et les conditions de pratique. On doit permettre aux médecins de travailler dans des conditions normales et de les payer de façon compétitive. Aujourd'hui, je peux vous nommer un paquet de jeunes étudiants qui m'ont dit qu'ils ne reviendront pas", a dit M. Barrette.

Il reste qu'à compter du 1er juillet, 630 médecins amorceront au Québec leur résidence en formation postdoctorale, ce qui représente une augmentation de trois pour cent par rapport à l'année dernière.

La Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec avance l'hypothèse qu'un certain nombre de médecins sont partis faire leur résidence ailleurs au Canada ou aux États-Unis parce qu'ils n'ont pas trouvé de place au Québec dans la spécialité qui les intéressait.

Du côté de la Fédération des médecins résidents du Québec, on blâme "les mesures coercitives du gouvernement québécois" pour le déficit d'admissions en résidence dans les facultés de médecine.

"Le gouvernement pourrait être en voie de démontrer que la façon qu'il a choisie de gérer la formation médicale et la pratique de la médecine au Québec est non seulement inefficace, mais est néfaste à plusieurs égards", a soutenu le président de la FMRQ, Martin Bernier, dans un communiqué.
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La machine conservatrice va chercher 10 fois plus d'argent que les libéraux
Le 1 mai 2007 - 22:07  |  Presse Canadienne
Les conservateurs de Stephen Harper ont recueilli près de 10 fois plus d'argent que les libéraux au cours des trois premiers mois de 2007
Les conservateurs de Stephen Harper ont recueilli près de 10 fois plus d'argent, de la part de 10 fois plus de donateurs, que les libéraux au cours des trois premiers mois de 2007.

Même le Nouveau Parti démocratique, traditionnellement le plus pauvre des trois grands partis fédéraux, a réussi à aller chercher deux fois plus d'argent que le PLC.

Selon les rapports trimestriels des collectes de fonds affichés mardi par Élections Canada, les libéraux n'ont pu obtenir que 531 141 $ de la part de 4365 donateurs.

Par comparaison, les conservateurs sont allés chercher près de 5,2 millions $ dans les poches de 45 000 donateurs. Le NPD a convaincu près de 15 000 donateurs de lui verser jusqu'à 1,2 million $.

Les conservateurs n'ont pas tardé à souligner qu'il s'agit de la pire performance trimestrielle pour les libéraux depuis que les partis ont commencé à remettre leurs rapports trimestriels.

Avant les réformes apportées au financement des partis politiques en 2004, les libéraux avaient toujours été le parti le plus dépendant des dons des grandes entreprises. Depuis, ils ont eu les plus grandes difficultés à s'ajuster à l'interdiction des dons d'entreprises.

Dans le cas des conservateurs, aux racines réformistes populistes, la transition s'est faite en douceur. Ils ont perfectionné l'art de recueillir de petites sommes d'argent de la part de milliers de partisans de la base.

L'an dernier, les conservateurs ont amassé près de 19 millions $, contre 11 millions $ pour les libéraux.

Depuis l'élection de leur nouveau chef, Stéphane Dion, en décembre dernier, les libéraux ont redoublé d'efforts pour concurrencer la machine conservatrice de collecte de fonds. Ils ont commencé à envoyer des messages électroniques hebdomadaires de sollicitation et ont finalement compilé une liste nationale de membres à partir de laquelle ils pourront lancer des campagnes de financement. Mais les résultats du premier trimestre de 2007 semblent indiquer que les nouvelles techniques n'ont pas encore produit de résultats.

Seuls le Parti vert et le Bloc québécois ont encaissé moins d'argent que les libéraux. Le Bloc, actif au Québec uniquement, a recueilli un peu moins de 35 000 $. Le Parti vert, qui n'est toujours pas représenté aux Communes, a obtenu près de 155 000 $.



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