Nouvelles du vendredi 27 avril 2006

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tipet
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Le vendredi 27 avril 2007




La piètre performance du PQ aux dernières élections amène certains bonzes du parti à montrer le chef du doigt.
Photo Martin Chamberland, La Presse





Le président du PQ à Québec claque la porte

Denis Lessard

La Presse

Québec

Seule la peur du verdict des militants péquistes explique la détermination d'André Boisclair à repousser à 2009 la tenue d'un congrès où le parti se prononcerait sur son leadership, accuse Philippe-Edwin Bélanger, le président régional du PQ pour la région de Québec qui a décidé de claquer la porte.

«Avec ce que je vois, le PQ va passer 12 ou 18 mois à parler d'André Boisclair. Moi j'étais là pour parler de l'indépendance du Québec, j'ai mieux à faire», a annoncé hier M. Bélanger dans un entretien accordé à La Presse hier.

La veille, visiblement excédé des pressions venues de circonscrïptions de la région de Québec, André Boisclair avait soutenu avoir «un vrai différend» avec certains militants de la capitale. Non seulement il désapprouve leur demande pour la tenue rapide d'un congrès, mais il a répété que la piètre performance du PQ dans la région de Québec venait de l'impossibilité où il s'était trouvé de composer son «équipe de rêve» dans le choix des candidats. «Je persiste et signe», a soutenu M. Boisclair.

«M. Boisclair s'accroche à tout prix, même aux dépens de l'option, même aux dépens du contenu», a dit M. Bélanger, qui était depuis juin 2005 vice-président et responsable de la mobilisation au sein du conseil national du PQ. «M. Boisclair n'a pas pris acte du résultat de l'élection, sinon il ne parlerait pas d'un congrès pour 2009», a-t-il ajouté.







Pour M. Bélanger, «si André Boisclair était en contrôle de ses moyens, il ne craindrait pas un congrès. Quand il insiste pour que cela ne se passe qu'en 2009, il a l'air d'un gars qui a peur», résume-t-il.

Pour lui, le «brassage d'idées» évoqué mercredi par André Boisclair est «probablement une deuxième saison des idées» comme après la défaite de 2003.

Il règle des comptes avec Agnès Maltais, la présidente du caucus du PQ, élue dans Taschereau : «Notre plateforme régionale portait beaucoup sur les transports en commun et le cinéma. Chaque fois qu'elle prenait la parole durant la campagne, j'avais l'impression qu'on perdait des votes dans la couronne nord, où ces questions ne sont pas pertinentes.»

Pour lui, la résolution venue de Québec réclamant un congrès dès 2007, ou au début 2008, «circule dans bien des régions. Dans Lanaudière, la Montérégie, chez les jeunes de l'ensemble du Québec».

En début de journée hier, les députés péquistes entamaient un caucus de deux jours pour faire le point sur la session parlementaire qui débutera le 8 mai.

Certains ténors péquistes, Louise Harel, François Legault et Camil Bouchard, avaient refusé d'appuyer publiquement M. Boisclair lors de la prestation de serment mercredi. Interpellés sur le leadership, ils s'étaient contentés d'indiquer qu'ils souhaitaient en discuter d'abord au caucus des députés.

Au début de la réunion hier, des députés proches de M. Boisclair demandaient vigoureusement de serrer les rangs. Son successeur dans Gouin, l'organisateur de la dernière campagne Nicolas Girard, se disait «profondément exaspéré d'avoir à répondre à des citoyens de (sa) circonscrïption qui font référence au manque de discipline au Parti québécois et à ses chicanes sur la place publique».

Pour lui, ces disputes à ciel ouvert «nuisent considérablement comme formation politique». «Je pense qu'il est temps qu'on se comporte comme une formation politique qui fait les débats de façon sereine», a lancé le principal lieutenant de M. Boisclair.

Pour Danielle Doyer, élue dans Matapédia, le sempiternel débat autour des chefs au PQ est stérile. «On disait de Jacques Parizeau qu'il était trop souverainiste. On disait de Lucien Bouchard qu'il ne l'était pas assez. On disait que Bernard Landry était trop vieux. On dit qu'André Boisclair est trop jeune. Moi, je suis tannée de ça !»

Ancienne vice-présidente du PQ et alliée de Pauline Marois dans la course au leadership, Marie Malavoy appuyait la position du chef ; il n'y a pas d'urgence à tenir un congrès. «Ce qui est habituel, c'est qu'il y a un vote de confiance quand il y a un congrès Je ne pense pas qu'on a besoin (d'un congrès) maintenant.»

Même son de cloche chez Pascal Bérubé, jeune député de Matane, proche de l'organisation de François Legault avant que celui-ci ne se désiste de la course à la succession de Bernard Landry.

Les statuts du PQ prévoient un congrès en 2009, a-t-il rappelé. «On va s'en tenir aux statuts.» Le jeune autochtone élu dans Abitibi-Est penchait dans la même direction. «Je crois qu'on doit attendre un peu avant de tenir le congrès», a observé Alexis Wawanoloath.

Avec la collaboration de Tommy Chouinard.<>/i>

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Sur ce coup-là Boisclair là
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Boisclair tente de limiter les démissions au PQ
Le 27 avril 2007 - 15:27  |  Presse Canadienne
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André Boisclair lance un appel aux militants péquistes pour contrer d'autres départs, en affirmant que le vrai courage c'est de rester, et non claquer la porte.

Au terme de la réunion de deux jours des députés péquistes, le chef péquiste a dit regretter la décision du président du Parti québécois de la Capitale nationale, Philippe Edwin-Bélanger, qui préfère donner sa démission.

M. Boisclair soutient qu'une divergence d'opinion n'est pas une bonne raison pour quitter le parti.

Tout en lançant un appel à resserrer les rangs, il dit ne pas craindre une vague de départs, alors que des militants que l'on qualifie de «purs et durs» menacent de fonder un nouveau parti souverainiste.

Pour sa part, M. Bélanger déserte le PQ parce que le chef Boisclair refuse de se soumettre à un vote de confiance cette année ou au début de 2008.

À ce sujet, le chef péquiste refuse de divulguer pour l'instant sa préférence quant au moment opportun pour tenir le prochain congrès des membres, prévu pour 2009, où sera abordée la question de son leadership.

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Diabète: de nouvelles pistes génétiques
Le 27 avril 2007 - 10:41  |  Presse Canadienne

Par Lauran Neergaard.

Des scientifiques ont découvert des groupes de nouveaux variants génétiques qui augmentent le risque de développer un diabète de type 2. Si la découverte est de taille, la voie utilisée par les chercheurs pour y arriver ne l'est pas moins.

Ce travail, signé par trois équipes de recherche internationales qui ont partagé leurs découvertes, a été publiée jeudi sur le site en ligne du journal Science.

Les scientifiques ont analysé l'ADN de plus de 32.000 personnes réparties dans cinq pays dans le but de déterminer les endroits qui abritent les facteurs de risque génétiques de cette maladie souvent fatale.

Ce type de travail annonce une nouvelle ère dans la recherche génétique. La plupart des avancées jusque-là ont été faites à partir de la découverte de la mutation d'un seul gène à l'origine de la maladie.

Mais une partie des tueurs les plus répandus dans le monde, notamment les maladies cardio-vasculaires ou le diabète, sont le résultat d'interactions complexes entre de nombreux gènes et le mode de vie moderne, et démêler les gènes coupables était jusque-là resté pratiquement impossible.

"Durant la dernière décennie, ou peut-être plus longtemps, nous avons observé l'endroit le plus visible pour tenter de découvrir ces gènes... et la plupart du temps, la lumière ne se trouvait pas là où nous souhaitions qu'elle se trouve", a déclaré le Dr Francis Collins, qui dirige le service de génétique des Instituts nationaux de santé, co-auteur de la recherche dévoilée jeudi.

Les chercheurs ont découvert quatre mutations génétiques jusque-là inconnues capables d'augmenter le risque de diabète de type 2, et ont confirmé le rôle joué par six autres gènes.

Toujours jeudi, dans le journal Nature Genetics, une autre équipe de recherche, dirigée cette fois par des chercheurs islandais, a déclaré avoir, elle aussi, découvert un de ces nouveaux gènes, qui semblerait augmenter les risques de diabète surtout chez les personnes qui ne sont pas obèses.

Dans un deuxième temps, les scientifiques vont devoir comprendre le rôle de ces gènes, dans l'espoir de découvrir une nouvelle voie de traitement et de prévention de cette maladie, en augmentation, qui touche déjà plus de 170 millions de personnes dans le monde.

Avec le diabète de type 2, l'organisme peu à peu perd sa faculté à utiliser l'insuline, hormone clé qui fait pénétrer le sucre dans la cellule. Il représente la cause majeure de maladie cardio-vasculaire, une concentration importante de sucre endommageant les vaisseaux, et conduit à l'insuffisance rénale, à la cécité et à des amputations.

L'obésité et le manque d'exercice sont les facteurs de risque les plus importants. Mais l'hérédité joue également un rôle: les personnes dont un parent est touché ont un risque de développer un diabète multiplié par 3,5 comparé à ceux dont la famille est indemne de la maladie.

Ce nouveau travail passe au crible l'ADN pour y trouver des modèles de petites variations génétiques, les SNPs (prononcer "snips"), plus fréquentes chez les diabétiques. Les SNPs peuvent servir d'indicateurs pour suivre les gènes promoteurs de la maladie. Pour s'assurer que ces SNPs sont impliqués, les chercheurs les ont étudiés chez plus de volontaires encore, jusqu'à tester l'ADN de plus de 32.500 personnes, entre l'Angleterre, la Finlande, la Pologne, la Suède et les Etats-Unis.

Ces variants à haut risque peuvent augmenter de 20% le risque de développer un diabète de type 2, ont souligné les équipes. Parmi les gènes impliqués: une paire que l'on pensait jusqu'ici uniquement en rapport avec certains cancers, on encore une région du chromosome 11 dans laquelle aucun gène n'a encore été décrit.

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Loto-Québec entre chez Archambault

Des valideuses ont été installées dans trois succursales

Les billets de loterie font leur entrée entre les CD, les DVD, les romans et les bandes dessinées. Toujours à l'affût de nouveaux marchés, Loto-Québec vient d'installer des valideuses dans des magasins Archambault.

Il s'agit d'un projet-pilote de vente de billets de loterie. Des valideuses sont présentes depuis février dernier dans trois des 15 succursales d'Archambault (Boucherville, Laval et Québec). Présent auprès des clients des dépanneurs, des pharmacies et des stations-service, Loto-Québec cherche à titiller les consommateurs.

«On va voir si les produits d'Archambault et les billets de loterie peuvent se conjuguer. C'est dans un esprit d'ouverture de part et d'autre que nous faisons l'expérience. [...] Il s'agit de renouveler la clientèle et de bien lire les tendances de consommation», a expliqué Jean-Pierre Roy, porte-parole de Loto-Québec.

Comme pour n'importe quel point de vente au Québec, Archambault bénéficie d'une commission qui varie entre 6 % et 10 % selon le type de loterie vendu (1 % d'un billet gagnant de plus de 1000 $). «C'est un outil de développement des ventes pour nous. On élargit la gamme de produits. C'est un petit plus sans coût de gestion mais qui n'est qu'un élément mineur en matière de marge de profit», a affirmé Denis Pascal, vice-président principal du groupe de vente au détail Archambault.

Selon M. Pascal, la vente de billets de loterie auprès des clients d'Archambault s'annonce comme «un gros défi» puisque «ce n'est pas la clientèle type de joueurs». Les consommateurs qui fréquentent les allées des magasins Archambault sont scolarisés et ont un revenu allant de moyen à élevé, a précisé M. Pascal.

D'ailleurs, bien qu'il soit trop tôt pour statuer sur la valeur de ce projet-pilote, Denis Pascal estime que cela a suscité «peu d'engouement» jusqu'à maintenant. Les clients ont surtout montré de l'étonnement, a-t-il dit.

De façon plus générale, la promotion du jeu faite par Loto-Québec fait sourciller l'Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic (AQRP), qui réclame la tenue d'une commission parlementaire pour vérifier entre autres si «la société d'État fait vraiment une gestion responsable du jeu». Selon le directeur général de l'AQRP, Luc Vallerand, il y a lieu de mieux documenter la problématique du jeu, notamment en ce qui concerne les personnes âgées.

«Compte tenu qu'il n'existe pas de données claires et probantes sur les incidences de la promotion du jeu auprès des personnes retraitées, est-ce qu'on peut surseoir à l'augmentation de la promotion auprès de ce groupe d'âge?», a demandé M. Vallerand.

Pour celui-ci, cela est d'autant plus important que dans un texte publicitaire publié mercredi dans Le Devoir, Loto-Québec affirmait que le jeu excessif est «un phénomène marginal». Pourtant, chaque année, une trentaine de personnes se suicident au Québec, et le jeu pathologique est un des facteurs qui expliquent leur geste.

Preuve que les jeux de hasard font partie intégrante de la vie des citoyens de tout le pays, la Canadian Gaming Association a révélé hier que les Canadiens ont perdu 14,5 milliards de dollars dans les machines à sous des casinos, les billets de loterie, les paris sur courses et les appareils de loterie vidéo en 2006. Cette somme représente la mise faite par les joueurs après la soustraction des cagnottes remportées. L'industrie du jeu, elle, a empoché des revenus de 15 milliards.

Avec la collaboration de la Presse canadienne

Le Devoir


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NetRoll
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Message par NetRoll »

Je sais pas vous autres, mais moi, j'm'en criss tu qu'Archambault vende des billets de loterie...ils peuvent bien vendre des tomates s'ils veulent... Je ne comprend même pas que ce soit "une nouvelle"... sti de convergence à marde.
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peppermintpatty
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Message par peppermintpatty »

Archambault qui vend des billets de lotterie?
Je dis "pis".
Les postes d'essence en vendent aussi, en plus du chocolat, du Pepsi et des magazines.
Les super marchés en vendent, en plus des vetements et des livres.
Les pharmacies en vendent, en plus des petits pois en conserves, des articles scolaires et des caméras numériques.

Mais c'est Archambault, ca serait pas correct? Il y a des journalistes qui se tournent les pouces et cherchent des excuses pour faire croire qu'ils méritent leur salaire.

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