Irak: Bush va remporter la bataille du veto, mais risque de devoir accepter des compromis
Le 26 avril 2007 - 14:50 | Presse Canadienne
George W. Bush
Le Congrès démocrate a engagé un bras de fer avec George W. Bush en votant, malgré la menace d'un veto présidentiel, une loi proposant un calendrier de retrait de l'Irak. Ses adversaires ont beau avoir l'opinion publique avec eux, le président américain aura le dernier mot. Mais à plus long terme, la Maison Blanche va sans doute devoir faire des compromis.
"Cette guerre doit finir", lançait mardi le sénateur démocrate Joseph Biden. Le lendemain, la Chambre des représentants a adopté une loi finançant l'intervention militaire américaine en Irak, mais posant également un calendrier de retrait des troupes. Le texte devrait arriver dans les jours prochains sur le bureau de George W. Bush.
Cette loi approuve un budget de 124,2 milliards de dollars (91 milliards d'euros) pour les opérations militaires, en Irak et en Afghanistan. Mais elle demande aussi que les soldats américains commencent à quitter l'Irak au 1er octobre, ou plus tôt, si le gouvernement de Bagdad ne remplit pas certaines conditions, et que le retrait soit achevé avant le 1er avril 2008. Des troupes menant certaines missions, comme l'entraînement des forces irakiennes ou la lutte contre les réseaux terroristes, pourraient demeurer dans le pays.
Le calendrier n'est pas contraignant, mais George W. Bush a déjà prévenu qu'il ne pourrait pas l'accepter. "Un retrait précipité d'Irak ne constitue pas un plan pour apporter la paix dans la région ou accroître la sécurité de notre population à l'intérieur", a-t-il averti mardi dans une allocution à la Maison Blanche. "Au contraire, elle va enhardir nos ennemis et les confirmer dans leur impression que l'Amérique est faible". Dès lors, l'avenir de la loi est clair. George W. Bush opposera son veto, et les parlementaires républicains, encore suffisamment nombreux, maintiendront ce veto la semaine prochaine s'il est soumis au vote: il faut en effet une majorité des deux-tiers au Congrès pour passer outre un veto présidentiel. Les démocrates vont donc devoir rédiger un nouveau texte.
Joseph Biden a dit attendre avec impatience le jour où un nombre suffisant de sénateurs républicains se laisseront convaincre de "cesser de soutenir le président et commenceront à soutenir les troupes". Les stratèges républicains redoutent d'ailleurs en privé qu'un nombre croissant de parlementaires commencent en effet à lâcher la Maison Blanche à l'approche de la présidentielle de 2008. Mais reste à savoir si un veto présidentiel sur la guerre en Irak pourra être contourné avant que le président ne termine son mandat, le 20 janvier 2009.
En attendant, la présidente de la Chambre des Représentants Nancy Pelosi et le chef de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid vont vraisemblablement retoucher la loi pour la rendre acceptable par Bush. Au bout du compte, les deux camps pourraient parvenir à un compromis, avec une loi qui financerait la guerre en Irak mais fixerait des conditions politiques au gouvernement irakien, sur des questions comme la répartition des revenus du pétrole.
Bush et ses alliés républicains pourront ainsi se targuer de lancer un avertissement aux Irakiens, et montrer que la patience des États-Unis a des limites. Les démocrates, eux, pourront dire qu'ils n'ont pas signé un chèque en blanc pour continuer une guerre qui a déjà tué plus de 3 200 soldats américains. Une loi à court terme, finançant les opérations militaires pour un mois ou deux seulement, a été évoquée, mais plusieurs responsables jugent probable que le Congrès donnera suffisamment de fonds au Pentagone pour poursuivre la guerre jusqu'à la fin de l'année fiscale au 30 septembre.
Les troupes "auront toujours les ressources pour mener la mission que leurs chefs leur ont confié", assurait le sénateur Reid cette semaine. Nancy Pelosi a même souligné que la loi démocrate "soutient pleinement nos troupes et nos vétérans. En fait nous leur donnons plus que le président n'a demandé". De son côté, George W. Bush assure avoir entendu "la frustration" exprimée par la population lors des élections de la mi-mandat en novembre, remportées par les démocrates. Mardi, il assurait que le général David Petraeus, commandant des forces américaines en Irak, mène une stratégie "radicalement différente". "Le peuple américain n'a pas voté pour l'échec, et c'est précisément ce que la loi de la majorité démocrate garantirait", a-t-il expliqué.
Bush et ses adversaires ne sont évidemment pas d'accord sur les résultats de l'augmentation des troupes décidée cet hiver. Mais début avril, soit deux mois après l'annonce des renforts, seuls 33% des Américains approuvaient la politique de Bush en Irak, selon un sondage AP-Ipsos. Ils étaient 64% en désaccord avec sa stratégie, dont 49% fortement. Et près de six Américains sur dix jugent désormais que l'intervention en Irak en mars 2003 était une erreur. --Message edité par .anthurium. le 2007-04-26 15:27:45--
nouvelles et dossiers du 26 avril 2007
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Il va falloir encore annuler cette opération »
Marie-Claude Lortie
La Presse
En 1997, pour alléger son fardeau financier, le gouvernement du Québec provoquait le départ à la retraite de 4000 infirmières d'expérience, un traumatisme dont le réseau de la santé ne s'est jamais remis. Salles d'opération continuellement vacantes, lits fermés, infirmières surmenées, médecins exaspérés, patients résignés, cet état de crise dure depuis maitenant 10 ans. Est-ce une nouvelle norme?
La chroniqueuse Marie-Claude Lortie a passé cinq jours, non consécutifs, dans un grand hôpital universitaire montréalais, en compagnie de deux chirurgiens qui ont accepté qu'on les suive pas à pas dans leur travail, à condition qu'on ne révèle pas leur identité, ni celle de leurs patients, ni celle de l'hôpital. Récit d'un quotidien à deux pas de chez vous.
Encore aujourd'hui, le chirurgien a dû annuler deux « cancers du sein », soit deux mastectomies partielles. Pourquoi? Parce qu'il a été obligé de prendre deux heures de son rare temps opératoire, plutôt que 20 minutes, pour pratiquer une ablation de la vésicule biliaire.
Deux patientes ayant des tumeurs au sein ont écopé. Et personne ne peut leur dire, maintenant, quand elles seront finalement opérées. Que s'est-il passé?
En 2007, à Montréal, ce scénario n'a rien d'exceptionnel.
Le patient avec un problème de vésicule biliaire est arrivé aux urgences de l'hôpital un vendredi soir. Samedi, on a décidé qu'il fallait l'opérer, mais il n'y avait pas de place en salle d'opération, horaire de week-end oblige. Dimanche, on lui a finalement trouvé une place, avant de la lui retirer à la dernière minute (il n'y avait toujours qu'une salle d'opération ouverte) pour un autre patient ayant un problème d'aorte beaucoup plus urgent, puis pour une césarienne - là encore une urgence -, et finalement une fracture ouverte.
Ce n'était pas l'espace qui manquait pour l'opérer. Dans l'hôpital où cela se passait, à force d'être vides, les salles d'opération sont devenues des espaces de rangement. En chirurgie, on manque plutôt de personnel.
Résultat, lundi, le patient, toujours pas opéré, a été placé en attente toute la journée. Mardi, on l'a finalement installé sur la table d'opération. Arrivé là, son cas avait empiré et l'opération de routine était devenue une grosse entreprise. La convalescence sera de deux mois plutôt qu'à peine deux semaines.
« Le pire, m'explique le chirurgien, c'est qu'au début on a essayé de faire une laparoscopie (une intervention plus douce), mais l'appareil ne fonctionnait pas. » Ce genre de problème de matériel arrive régulièrement. « Si on perd une heure à chercher de l'équipement, ça cause un préjudice au patient. »
« Même quand ça va bien, ça va encore mal »
Avec ses pénuries de personnel, son manque d'argent et tous ses autres problèmes, le système de santé rend courant ce mode « gestion de crise » où des professionnels dévoués maintiennent la qualité des soins à bout de bras.
On fait le mieux que l'on peut avec les moyens que l'on a.
« Personne ne veut être le premier à le dire, mais tous les jours nous sommes confrontés à ça : notre pratique est sous-optimale, me dit l'un des deux chirurgiens que j'ai suivis pendant cinq jours. Tout ce que l'on fait, c'est éteindre des feux. »
Le compromis est partout, autant du côté des traitements que des tests ou des délais acceptés. Et comme ça dure depuis des années maintenant, le système de santé semble être en train de s'y résigner.
À un point tel que lorsque les crises sont sous contrôle, que les débordements cessent, on s'imagine que ça va bien, laisse tomber un médecin. « Mais en réalité, même quand ça va bien, ça va encore mal. »
Ça va mal, m'expliquent les médecins, car les délais d'attente demeurent trop longs, car les meilleures techniques de dépistage ne sont pas largement disponibles, car les traitements de pointe ne sont pas acceptés par le Ministère parce qu'ils coûtent trop cher
« Encore annuler... »
On est mercredi matin. Je m'habille comme un personnage de Grey's Anatomy et je vais avec le médecin en salle d'opération. Il faut opérer une appendicite par laparoscopie, c'est-à-dire avec un appareil muni d'une caméra qui circule dans le corps par une toute petite incision. Tout se passe sur un écran.
La femme du patient attend dehors, morte d'inquiétude. L'intervention se passe sans anicroche. Le chirurgien fait des blagues à la résidente. « Fais attention, lui dit-il, ne touche pas à ce vaisseau. J'ai peur du sang. »
En ressortant de la salle, le médecin rassure une dame voilée qui, les larmes aux yeux, s'enquiert du sort de son mari. Une infirmière montre alors au chirurgien la liste des autres opérations pour la journée. « Ah, il va falloir encore annuler ce cancer du sein », me dit-il en me montrant le papier.
Durant les cinq jours que j'ai passé à l'hôpital, je les ai entendus tellement souvent annuler des cancers du sein que j'ai arrêté de compter.
Pendant qu'on discute, un petit bébé tout frais, encore un peu collant, sort d'une des salles d'opération.
Des bébés, le bloc opératoire en voit beaucoup. Les césariennes, qui sont en augmentation constante, prennent beaucoup de place et forcent fréquemment à remettre à plus tard les autres chirurgies.
Mourir avant d'être opéré
Je descends avec les chirurgiens aux urgences où des cas attendent. Un monsieur avec un ventre gonflé comme une femme enceinte est couché. Son intestin est bloqué. Il doit être opéré. Rapidement.
« Quand un patient a un cancer du côlon et attend à la maison qu'on l'opère, il court le risque de voir son cancer bloquer ou perforer son intestin et cela coupe ses chances de moitié ou du tiers d'être guéri», m'explique le chirurgien.
- Et y a-t-il des gens qui meurent carrément en attendant d'être opérés?
- Oui, répond-il, ça arrive.
Marie-Claude Lortie
La Presse
En 1997, pour alléger son fardeau financier, le gouvernement du Québec provoquait le départ à la retraite de 4000 infirmières d'expérience, un traumatisme dont le réseau de la santé ne s'est jamais remis. Salles d'opération continuellement vacantes, lits fermés, infirmières surmenées, médecins exaspérés, patients résignés, cet état de crise dure depuis maitenant 10 ans. Est-ce une nouvelle norme?
La chroniqueuse Marie-Claude Lortie a passé cinq jours, non consécutifs, dans un grand hôpital universitaire montréalais, en compagnie de deux chirurgiens qui ont accepté qu'on les suive pas à pas dans leur travail, à condition qu'on ne révèle pas leur identité, ni celle de leurs patients, ni celle de l'hôpital. Récit d'un quotidien à deux pas de chez vous.
Encore aujourd'hui, le chirurgien a dû annuler deux « cancers du sein », soit deux mastectomies partielles. Pourquoi? Parce qu'il a été obligé de prendre deux heures de son rare temps opératoire, plutôt que 20 minutes, pour pratiquer une ablation de la vésicule biliaire.
Deux patientes ayant des tumeurs au sein ont écopé. Et personne ne peut leur dire, maintenant, quand elles seront finalement opérées. Que s'est-il passé?
En 2007, à Montréal, ce scénario n'a rien d'exceptionnel.
Le patient avec un problème de vésicule biliaire est arrivé aux urgences de l'hôpital un vendredi soir. Samedi, on a décidé qu'il fallait l'opérer, mais il n'y avait pas de place en salle d'opération, horaire de week-end oblige. Dimanche, on lui a finalement trouvé une place, avant de la lui retirer à la dernière minute (il n'y avait toujours qu'une salle d'opération ouverte) pour un autre patient ayant un problème d'aorte beaucoup plus urgent, puis pour une césarienne - là encore une urgence -, et finalement une fracture ouverte.
Ce n'était pas l'espace qui manquait pour l'opérer. Dans l'hôpital où cela se passait, à force d'être vides, les salles d'opération sont devenues des espaces de rangement. En chirurgie, on manque plutôt de personnel.
Résultat, lundi, le patient, toujours pas opéré, a été placé en attente toute la journée. Mardi, on l'a finalement installé sur la table d'opération. Arrivé là, son cas avait empiré et l'opération de routine était devenue une grosse entreprise. La convalescence sera de deux mois plutôt qu'à peine deux semaines.
« Le pire, m'explique le chirurgien, c'est qu'au début on a essayé de faire une laparoscopie (une intervention plus douce), mais l'appareil ne fonctionnait pas. » Ce genre de problème de matériel arrive régulièrement. « Si on perd une heure à chercher de l'équipement, ça cause un préjudice au patient. »
« Même quand ça va bien, ça va encore mal »
Avec ses pénuries de personnel, son manque d'argent et tous ses autres problèmes, le système de santé rend courant ce mode « gestion de crise » où des professionnels dévoués maintiennent la qualité des soins à bout de bras.
On fait le mieux que l'on peut avec les moyens que l'on a.
« Personne ne veut être le premier à le dire, mais tous les jours nous sommes confrontés à ça : notre pratique est sous-optimale, me dit l'un des deux chirurgiens que j'ai suivis pendant cinq jours. Tout ce que l'on fait, c'est éteindre des feux. »
Le compromis est partout, autant du côté des traitements que des tests ou des délais acceptés. Et comme ça dure depuis des années maintenant, le système de santé semble être en train de s'y résigner.
À un point tel que lorsque les crises sont sous contrôle, que les débordements cessent, on s'imagine que ça va bien, laisse tomber un médecin. « Mais en réalité, même quand ça va bien, ça va encore mal. »
Ça va mal, m'expliquent les médecins, car les délais d'attente demeurent trop longs, car les meilleures techniques de dépistage ne sont pas largement disponibles, car les traitements de pointe ne sont pas acceptés par le Ministère parce qu'ils coûtent trop cher
« Encore annuler... »
On est mercredi matin. Je m'habille comme un personnage de Grey's Anatomy et je vais avec le médecin en salle d'opération. Il faut opérer une appendicite par laparoscopie, c'est-à-dire avec un appareil muni d'une caméra qui circule dans le corps par une toute petite incision. Tout se passe sur un écran.
La femme du patient attend dehors, morte d'inquiétude. L'intervention se passe sans anicroche. Le chirurgien fait des blagues à la résidente. « Fais attention, lui dit-il, ne touche pas à ce vaisseau. J'ai peur du sang. »
En ressortant de la salle, le médecin rassure une dame voilée qui, les larmes aux yeux, s'enquiert du sort de son mari. Une infirmière montre alors au chirurgien la liste des autres opérations pour la journée. « Ah, il va falloir encore annuler ce cancer du sein », me dit-il en me montrant le papier.
Durant les cinq jours que j'ai passé à l'hôpital, je les ai entendus tellement souvent annuler des cancers du sein que j'ai arrêté de compter.
Pendant qu'on discute, un petit bébé tout frais, encore un peu collant, sort d'une des salles d'opération.
Des bébés, le bloc opératoire en voit beaucoup. Les césariennes, qui sont en augmentation constante, prennent beaucoup de place et forcent fréquemment à remettre à plus tard les autres chirurgies.
Mourir avant d'être opéré
Je descends avec les chirurgiens aux urgences où des cas attendent. Un monsieur avec un ventre gonflé comme une femme enceinte est couché. Son intestin est bloqué. Il doit être opéré. Rapidement.
« Quand un patient a un cancer du côlon et attend à la maison qu'on l'opère, il court le risque de voir son cancer bloquer ou perforer son intestin et cela coupe ses chances de moitié ou du tiers d'être guéri», m'explique le chirurgien.
- Et y a-t-il des gens qui meurent carrément en attendant d'être opérés?
- Oui, répond-il, ça arrive.
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Après plus de 20 ans d'attente, le métro de Laval inauguré
Presse Canadienne
Laval
Quelque 50 000 personnes devraient utiliser quotidiennement les trois nouvelles stations de métro inagurées ce jeudi, à Laval, selon les premières estimations de l'Agence métropolitaine de transport.
Les trois nouvelles stations de métro seront ouvertes au grand public samedi. Les déplacements seront gratuits au cours du week-end sur l'ensemble du réseau de la STM, notamment pour que les usagers puissent se familiariser avec les nouvelles infrastructrures.
Les nouvelles stations Cartier, de la Concorde et Montmorency constituent le prolongement de la ligne orange du métro de Montréal afin de désservir les usagers de la Rive-Nord. Le métro de Montréal compte maintenant plus de 70 kilomètres de réseau, de rappeler le président du conseil d'administration de la Société de transport de Montréal, Claude Trudel.
Le coût total des travaux pour le prolongement du métro à Laval s'élève à 745 millions $, selon le président de l'Agence métropolitaine de transport, Joël Gauthier.
Les nouveaux aménagements devraient contribuer à ce qu'il y ait 3000 voitures de moins par jours sur les autoroutes de la Rive-Nord.
Plusieurs personnalités, dont le premier ministre Jean Charest et les maires de Montréal et de Laval, Gérald Tremblay et Gilles Vaillancourt, étaient présents à l'inauguration officielle du métro de Laval. M.Charest a notamment rendu hommage à l'un de ses prédécesseurs, qui était présent, Lucien Bouchard, pour avoir initié le projet de prolongement du métro
Par ailleurs, des dizaines d'employés d'entretien de la STM, sans contrat de travail depuis janvier, en ont profité pour manifester. Des cols bleus municipaux se sont joints à eux.
Les cérémonies ont toutefois été assombries par le décès d'un employé affecté à l'entretien du métro, victime d'une crise cardiaque.
Presse Canadienne
Laval
Quelque 50 000 personnes devraient utiliser quotidiennement les trois nouvelles stations de métro inagurées ce jeudi, à Laval, selon les premières estimations de l'Agence métropolitaine de transport.
Les trois nouvelles stations de métro seront ouvertes au grand public samedi. Les déplacements seront gratuits au cours du week-end sur l'ensemble du réseau de la STM, notamment pour que les usagers puissent se familiariser avec les nouvelles infrastructrures.
Les nouvelles stations Cartier, de la Concorde et Montmorency constituent le prolongement de la ligne orange du métro de Montréal afin de désservir les usagers de la Rive-Nord. Le métro de Montréal compte maintenant plus de 70 kilomètres de réseau, de rappeler le président du conseil d'administration de la Société de transport de Montréal, Claude Trudel.
Le coût total des travaux pour le prolongement du métro à Laval s'élève à 745 millions $, selon le président de l'Agence métropolitaine de transport, Joël Gauthier.
Les nouveaux aménagements devraient contribuer à ce qu'il y ait 3000 voitures de moins par jours sur les autoroutes de la Rive-Nord.
Plusieurs personnalités, dont le premier ministre Jean Charest et les maires de Montréal et de Laval, Gérald Tremblay et Gilles Vaillancourt, étaient présents à l'inauguration officielle du métro de Laval. M.Charest a notamment rendu hommage à l'un de ses prédécesseurs, qui était présent, Lucien Bouchard, pour avoir initié le projet de prolongement du métro
Par ailleurs, des dizaines d'employés d'entretien de la STM, sans contrat de travail depuis janvier, en ont profité pour manifester. Des cols bleus municipaux se sont joints à eux.
Les cérémonies ont toutefois été assombries par le décès d'un employé affecté à l'entretien du métro, victime d'une crise cardiaque.
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La réforme scolaire tarde à s'implanter au primaire
Marie Allard
La Presse
Après sept ans d'application, la réforme n'est réalisée qu'à 30 % au primaire, selon Philippe Jonnaert, directeur de l'Observatoire sur les réformes en éducation. « Officiellement, elle est implantée à 100 %, mais dans les faits on ne change pas les pratiques des enseignants du jour au lendemain, a-t-il dit à La Presse. Ça demande énormément de travail. »
Cette situation n'est pas unique au Québec : partout dans le monde, des réformes basées sur l'approche par compétences sont implantées avec plus ou moins de succès. « Il y a un questionnement très important sur les réformes que nous vivons actuellement, comme celle que l'on vit au Québec », indique le consultant qui travaille aux réformes d'ailleurs pour le compte de la Banque mondiale, de l'UNESCO et de l'ACDI. « On sait que ça pose beaucoup de problèmes », dit-il.
Pour trouver des solutions, un colloque international sur l'approche par compétence s'ouvre aujourd'hui à l'UQAM. Des experts du Québec, d'Europe, d'Afrique, d'Amérique latine - et même un groupe d'Azerbaïdjan! - viennent y partager leurs expériences. « Un des systèmes éducatifs qui tournent le mieux, c'est quand même le système québécois, souligne M. Jonnaert. Même si de l'intérieur on grogne, de l'extérieur on voit qu'il y a quand même pas mal de bonnes choses qui tournent. »
L'approche par compétences « est une approche pleine de bon sens, mais complexifiée à outrance », estime le professeur. À la base, il s'agit de donner du sens aux apprentissages pour réduire le décrochage. « Nous, ce que l'on veut, c'est que plus d'élèves comprennent ce qu'ils apprennent à l'école, dit-il. Le problème en sciences de l'éducation, c'est que les concepts sont pris en otage par des spécialistes qui travaillent longtemps dessus et les rendent obscurs. »
Des programmes trop volumineux et abstraits
Au Québec, le ministère de l'Éducation a une lourde responsabilité dans la confusion qui entoure le concept de compétences, selon M. Jonnaert. « Les documents qui sortent de là sont abscons, tranche-t-il. Mais c'est fait, maintenant il faut travailler avec ça et avancer. »
Les programmes seuls n'ont, de toute façon, pas d'effet sur ce qui se passe en classe, avance-t-il. « Il ne faut pas croire que les enseignants, le soir, vont s'asseoir dans leur fauteuil et commencer à les décoder », souligne-t-il. C'est plutôt le travail fait sur le terrain avec les enseignants par les directions, les conseillers pédagogiques, les universités qui est important. « Ça prend du temps. C'est tout de même une réforme d'une très, très grande ampleur », fait-il valoir. Il faudra encore attendre deux ans pour réellement évaluer les retombées de la réforme au Québec, selon lui.
« Énormément de résistance au secondaire »
Au primaire, on y arrive progressivement, « mais il y a énormément de résistance au secondaire », explique M. Jonnaert. Les profs du secondaire sont habitués à n'enseigner que leur matière, pas à faire des liens avec les autres disciplines. Mais réunis en séminaire - par exemple autour de la didactique des maths -, plusieurs sont emballés par les nouvelles approches. « Il y a des tas de choses qui sont positives, mais ça ne se sait pas à Montréal », regrette-t-il.
Tant les partisans de la réforme que les opposants à l'approche par compétences sont attendus au colloque de l'UQAM. « On va provoquer un débat », se réjouit M. Jonnaert.
Marie Allard
La Presse
Après sept ans d'application, la réforme n'est réalisée qu'à 30 % au primaire, selon Philippe Jonnaert, directeur de l'Observatoire sur les réformes en éducation. « Officiellement, elle est implantée à 100 %, mais dans les faits on ne change pas les pratiques des enseignants du jour au lendemain, a-t-il dit à La Presse. Ça demande énormément de travail. »
Cette situation n'est pas unique au Québec : partout dans le monde, des réformes basées sur l'approche par compétences sont implantées avec plus ou moins de succès. « Il y a un questionnement très important sur les réformes que nous vivons actuellement, comme celle que l'on vit au Québec », indique le consultant qui travaille aux réformes d'ailleurs pour le compte de la Banque mondiale, de l'UNESCO et de l'ACDI. « On sait que ça pose beaucoup de problèmes », dit-il.
Pour trouver des solutions, un colloque international sur l'approche par compétence s'ouvre aujourd'hui à l'UQAM. Des experts du Québec, d'Europe, d'Afrique, d'Amérique latine - et même un groupe d'Azerbaïdjan! - viennent y partager leurs expériences. « Un des systèmes éducatifs qui tournent le mieux, c'est quand même le système québécois, souligne M. Jonnaert. Même si de l'intérieur on grogne, de l'extérieur on voit qu'il y a quand même pas mal de bonnes choses qui tournent. »
L'approche par compétences « est une approche pleine de bon sens, mais complexifiée à outrance », estime le professeur. À la base, il s'agit de donner du sens aux apprentissages pour réduire le décrochage. « Nous, ce que l'on veut, c'est que plus d'élèves comprennent ce qu'ils apprennent à l'école, dit-il. Le problème en sciences de l'éducation, c'est que les concepts sont pris en otage par des spécialistes qui travaillent longtemps dessus et les rendent obscurs. »
Des programmes trop volumineux et abstraits
Au Québec, le ministère de l'Éducation a une lourde responsabilité dans la confusion qui entoure le concept de compétences, selon M. Jonnaert. « Les documents qui sortent de là sont abscons, tranche-t-il. Mais c'est fait, maintenant il faut travailler avec ça et avancer. »
Les programmes seuls n'ont, de toute façon, pas d'effet sur ce qui se passe en classe, avance-t-il. « Il ne faut pas croire que les enseignants, le soir, vont s'asseoir dans leur fauteuil et commencer à les décoder », souligne-t-il. C'est plutôt le travail fait sur le terrain avec les enseignants par les directions, les conseillers pédagogiques, les universités qui est important. « Ça prend du temps. C'est tout de même une réforme d'une très, très grande ampleur », fait-il valoir. Il faudra encore attendre deux ans pour réellement évaluer les retombées de la réforme au Québec, selon lui.
« Énormément de résistance au secondaire »
Au primaire, on y arrive progressivement, « mais il y a énormément de résistance au secondaire », explique M. Jonnaert. Les profs du secondaire sont habitués à n'enseigner que leur matière, pas à faire des liens avec les autres disciplines. Mais réunis en séminaire - par exemple autour de la didactique des maths -, plusieurs sont emballés par les nouvelles approches. « Il y a des tas de choses qui sont positives, mais ça ne se sait pas à Montréal », regrette-t-il.
Tant les partisans de la réforme que les opposants à l'approche par compétences sont attendus au colloque de l'UQAM. « On va provoquer un débat », se réjouit M. Jonnaert.
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Une bactérie aurait causé la mort de six bébés prématurés à Sainte-Justine
Le 26 avril 2007 - 19:07 | Presse Canadienne
L'hôpital Sainte-Justine
Une bactérie dans la tuyauterie de l'hôpital Sainte-Justine de Montréal aurait causé la mort de six bébés prématurés en 2004-2005.
Selon la télévision de Radio-Canada, la bactérie pseudomonas a infecté une cinquantaine de poupons en néonatalogie avant que l'unité ne soit fermée. Cette bactérie est naturellement présente dans l'eau, mais peut causer des problèmes chez les personnes malades ou dont la santé est fragile.
Le reportage de l'émission "Zone libre" révèle que l'unité de néonatalogie était débordée et en-deça des normes dès 2004. La directrice générale adjointe de l'hôpital, Pauline Turpin, a d'ailleurs reconnu en entrevue que l'état des lieux était inacceptable.
Une dizaine de bébés ont alors été infectés par le micro-organisme. Au premier décès, les médecins ont demandé une enquête, mais le mystère persistait.
Cinq autres enfants prématurés périront par la suite et des dizaines d'autres seront infectés, mais personne entre-temps n'avait encore recommandé la fermeture de l'unité, jusqu'à ce que les médecins se plaignent. Les bébés ont alors été transférés ailleurs.
Une enquête permettra finalement de dépister la présence de la bactérie dans les drains, souvent propices à des refoulements en raison de l'âge du bâtiment. Selon les porte-parole interrogés, il serait toutefois impossible d'endiguer ce problème, à moins d'interrompre toutes les activités de l'hôpital et transférer sa clientèle.
De même, selon un rapport interne, d'autres types de bactérie contaminent les systèmes d'eau chaude, froide et purifiée, ainsi que les drains. Leur désinfection ne serait pas possible. Mme Turpin a expliqué qu'il faudrait changer les systèmes au fur et à mesure des rénovations et transférer les patients dans un hôpital neuf.
Cependant, des mesures préventives ont été instaurées et une nouvelle unité pour prématurés devrait ouvrir ses portes d'ici à 2008.
La directrice générale adjointe de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, Louise Massicotte, a rappelé que le Directeur de la santé publique maintenait que la population et le personnel de Sainte-Justine n'avaient rien à craindre.
Le 26 avril 2007 - 19:07 | Presse Canadienne
L'hôpital Sainte-Justine
Une bactérie dans la tuyauterie de l'hôpital Sainte-Justine de Montréal aurait causé la mort de six bébés prématurés en 2004-2005.
Selon la télévision de Radio-Canada, la bactérie pseudomonas a infecté une cinquantaine de poupons en néonatalogie avant que l'unité ne soit fermée. Cette bactérie est naturellement présente dans l'eau, mais peut causer des problèmes chez les personnes malades ou dont la santé est fragile.
Le reportage de l'émission "Zone libre" révèle que l'unité de néonatalogie était débordée et en-deça des normes dès 2004. La directrice générale adjointe de l'hôpital, Pauline Turpin, a d'ailleurs reconnu en entrevue que l'état des lieux était inacceptable.
Une dizaine de bébés ont alors été infectés par le micro-organisme. Au premier décès, les médecins ont demandé une enquête, mais le mystère persistait.
Cinq autres enfants prématurés périront par la suite et des dizaines d'autres seront infectés, mais personne entre-temps n'avait encore recommandé la fermeture de l'unité, jusqu'à ce que les médecins se plaignent. Les bébés ont alors été transférés ailleurs.
Une enquête permettra finalement de dépister la présence de la bactérie dans les drains, souvent propices à des refoulements en raison de l'âge du bâtiment. Selon les porte-parole interrogés, il serait toutefois impossible d'endiguer ce problème, à moins d'interrompre toutes les activités de l'hôpital et transférer sa clientèle.
De même, selon un rapport interne, d'autres types de bactérie contaminent les systèmes d'eau chaude, froide et purifiée, ainsi que les drains. Leur désinfection ne serait pas possible. Mme Turpin a expliqué qu'il faudrait changer les systèmes au fur et à mesure des rénovations et transférer les patients dans un hôpital neuf.
Cependant, des mesures préventives ont été instaurées et une nouvelle unité pour prématurés devrait ouvrir ses portes d'ici à 2008.
La directrice générale adjointe de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, Louise Massicotte, a rappelé que le Directeur de la santé publique maintenait que la population et le personnel de Sainte-Justine n'avaient rien à craindre.
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La Cour d'appel accorde 300 000 dollars à Sophie Chiasson
Le 26 avril 2007 - 18:09 | Olivier Caron [AgenceNews]
Sophie Chiasson
La Cour d'appel a rendu ce jeudi son jugement dans l'affaire opposant Sophie Chiasson au groupe Genex Communications. Selon les chiffres avancés par le réseau LCN, le juge décide finalement d'accorder 300 000 dollars à Sophie Chiasson, dont 200 000 dollars en dommages punitifs et 100 000 dollars de dommages moraux.
Le tribunal a donc soustrait les 40 000 de frais d'avocats précédemment accordés à Mme Chiasson, puisqu'un jugement de première instance lui avait accordé 340 000 dollars.
Genex avait été en appel de la première décision, argumentant que la réputation de Mme Chiasson n'avait pas été atteinte dans cette affaire. Sophie Chiasson s'est refusée à réagir sur cette décision.
Le 26 avril 2007 - 18:09 | Olivier Caron [AgenceNews]
Sophie Chiasson
La Cour d'appel a rendu ce jeudi son jugement dans l'affaire opposant Sophie Chiasson au groupe Genex Communications. Selon les chiffres avancés par le réseau LCN, le juge décide finalement d'accorder 300 000 dollars à Sophie Chiasson, dont 200 000 dollars en dommages punitifs et 100 000 dollars de dommages moraux.
Le tribunal a donc soustrait les 40 000 de frais d'avocats précédemment accordés à Mme Chiasson, puisqu'un jugement de première instance lui avait accordé 340 000 dollars.
Genex avait été en appel de la première décision, argumentant que la réputation de Mme Chiasson n'avait pas été atteinte dans cette affaire. Sophie Chiasson s'est refusée à réagir sur cette décision.
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Les élus péquistes veulent changer les règles parlementaires
Le 26 avril 2007 - 16:24 | Presse Canadienne
Conséquence directe de l'élection d'un gouvernement minoritaire, l'opposition péquiste veut maintenant changer les règles parlementaires.
Les élus du Parti québécois, qui forment le deuxième groupe d'opposition, sont frustrés de constater qu'ils n'auront désormais pratiquement plus voix au chapitre, particulièrement dans les commissions parlementaires, et ont décidé de se battre pour changer les règles du jeu.
Des négociations ont été entreprises, mais il est loin d'être acquis que le gouvernement libéral et l'opposition officielle, formée par l'Action démocratique, accepteront de perdre ainsi du terrain à leur profit. Des débats animés sont donc à prévoir entre les trois partis d'ici la rentrée parlementaire du 8 mai.
En marge du caucus péquiste, qui se poursuit jusqu'à vendredi au Salon rouge de l'Assemblée nationale, la leader parlementaire du groupe, Diane Lemieux, a contesté, jeudi, lors d'un point de presse, le fait que le règlement de l'Assemblée nationale stipule que le groupe d'élus du parti au pouvoir soit majoritaire dans les 11 commissions parlementaires.
L'article 122 est limpide sur ce point: lorsque l'Assemblée nationale compte plus d'un parti d'opposition, les commissions parlementaires sont formées de 12 membres, soit sept du gouvernement, quatre de l'opposition officielle et un seul du deuxième groupe. Les libéraux pourront donc contrôler les travaux.
Mais puisque le gouvernement en place est minoritaire, le Parti québécois (PQ) lui nie ce droit.
"Je ne crois pas que le gouvernement puisse être majoritaire dans les commissions. Il y a là un problème. On est très loin de la représentativité actuelle de l'assemblée", a fait valoir Mme Lemieux.
"Nous sommes 46 pour cent de l'opposition", a-t-elle calculé, pour donner plus d'importance à son équipe. Les libéraux ont 48 sièges, l'Action démocratique, 41, et le PQ, 36.
Or, au cabinet du leader du gouvernement, Jean-Marc Fournier, on fait valoir que si dans la capitale fédérale on a pour principe de faire en sorte que les commissions reflètent les proportions présentes à la Chambre des communes, ce n'est pas le cas à Québec, où le règlement est différent.
Dans ce contexte, Mme Lemieux dit vouloir faire front commun avec l'Action démocratique, pour tenter de faire fléchir le gouvernement.
Les pourparlers ont cependant mal commencé. Jeudi, elle reprochait au leader de l'opposition officielle, Sébastien Proulx, d'être inaccessible et de ne pas la rappeler malgré plusieurs tentatives au cours des derniers jours.
M. Proulx a refusé les demandes d'entrevue, jeudi, mais il a fini par joindre Mme Lemieux pour convenir avec elle d'une rencontre.
Une porte-parole de l'opposition officielle a indiqué que M. Proulx était surpris de la sortie de Mme Lemieux, qui pouvait, selon lui, le rejoindre en tout temps sur son cellulaire. Il a aussi fait savoir qu'il ne voulait pas négocier sur la place publique.
La composition des commissions parlementaires n'est qu'un des nombreux récifs sur lesquels l'opposition péquiste risque de s'échouer, au cours de ces négociations entre les trois groupes parlementaires.
Le temps de parole lors de la période des questions et des débats en Chambre, de même que l'importance des ressources (budget de recherche, personnel, etc) mises à la disposition du deuxième groupe d'opposition feront l'objet de négociations.
Certains domaines, comme la composition des commissions parlementaires, sont clairement régis par le règlement, mais d'autres, comme le temps de parole, relèvent davantage du président de l'Assemblée nationale et résultent de négociations entre les divers groupes parlementaires.
Le 26 avril 2007 - 16:24 | Presse Canadienne
Conséquence directe de l'élection d'un gouvernement minoritaire, l'opposition péquiste veut maintenant changer les règles parlementaires.
Les élus du Parti québécois, qui forment le deuxième groupe d'opposition, sont frustrés de constater qu'ils n'auront désormais pratiquement plus voix au chapitre, particulièrement dans les commissions parlementaires, et ont décidé de se battre pour changer les règles du jeu.
Des négociations ont été entreprises, mais il est loin d'être acquis que le gouvernement libéral et l'opposition officielle, formée par l'Action démocratique, accepteront de perdre ainsi du terrain à leur profit. Des débats animés sont donc à prévoir entre les trois partis d'ici la rentrée parlementaire du 8 mai.
En marge du caucus péquiste, qui se poursuit jusqu'à vendredi au Salon rouge de l'Assemblée nationale, la leader parlementaire du groupe, Diane Lemieux, a contesté, jeudi, lors d'un point de presse, le fait que le règlement de l'Assemblée nationale stipule que le groupe d'élus du parti au pouvoir soit majoritaire dans les 11 commissions parlementaires.
L'article 122 est limpide sur ce point: lorsque l'Assemblée nationale compte plus d'un parti d'opposition, les commissions parlementaires sont formées de 12 membres, soit sept du gouvernement, quatre de l'opposition officielle et un seul du deuxième groupe. Les libéraux pourront donc contrôler les travaux.
Mais puisque le gouvernement en place est minoritaire, le Parti québécois (PQ) lui nie ce droit.
"Je ne crois pas que le gouvernement puisse être majoritaire dans les commissions. Il y a là un problème. On est très loin de la représentativité actuelle de l'assemblée", a fait valoir Mme Lemieux.
"Nous sommes 46 pour cent de l'opposition", a-t-elle calculé, pour donner plus d'importance à son équipe. Les libéraux ont 48 sièges, l'Action démocratique, 41, et le PQ, 36.
Or, au cabinet du leader du gouvernement, Jean-Marc Fournier, on fait valoir que si dans la capitale fédérale on a pour principe de faire en sorte que les commissions reflètent les proportions présentes à la Chambre des communes, ce n'est pas le cas à Québec, où le règlement est différent.
Dans ce contexte, Mme Lemieux dit vouloir faire front commun avec l'Action démocratique, pour tenter de faire fléchir le gouvernement.
Les pourparlers ont cependant mal commencé. Jeudi, elle reprochait au leader de l'opposition officielle, Sébastien Proulx, d'être inaccessible et de ne pas la rappeler malgré plusieurs tentatives au cours des derniers jours.
M. Proulx a refusé les demandes d'entrevue, jeudi, mais il a fini par joindre Mme Lemieux pour convenir avec elle d'une rencontre.
Une porte-parole de l'opposition officielle a indiqué que M. Proulx était surpris de la sortie de Mme Lemieux, qui pouvait, selon lui, le rejoindre en tout temps sur son cellulaire. Il a aussi fait savoir qu'il ne voulait pas négocier sur la place publique.
La composition des commissions parlementaires n'est qu'un des nombreux récifs sur lesquels l'opposition péquiste risque de s'échouer, au cours de ces négociations entre les trois groupes parlementaires.
Le temps de parole lors de la période des questions et des débats en Chambre, de même que l'importance des ressources (budget de recherche, personnel, etc) mises à la disposition du deuxième groupe d'opposition feront l'objet de négociations.
Certains domaines, comme la composition des commissions parlementaires, sont clairement régis par le règlement, mais d'autres, comme le temps de parole, relèvent davantage du président de l'Assemblée nationale et résultent de négociations entre les divers groupes parlementaires.
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