Pare-chocs brise pattes, trappes, rabattage en hélicoptère; les agents de la faune sont régulièrement confrontés au sadisme des braconniers qui n'hésitent pas à recourir à des moyens barbares pour assouvir leurs bas instincts.
La palme de la «barbarie», revient sûrement à ces braconniers qui ne connaissent vraisemblablement pas la pitié et qui ont été interpellés l'automne dernier en Gaspésie, lors de l'opération «Renard croisé».
Les chasseurs avaient confectionné et fixé à l'avant de leur camionnette un pare-chocs conçu spécialement pour estropier les orignaux et cerfs de Virginie.
Roulant surtout la nuit, ils fonçaient sur les animaux et leur brisaient les pattes. Il ne restait aux orignaux ou cerfs lourdement handicapés que la force de ramper et de s'arrêter à l'orée du bois, où ils agonisaient durant de longues heures.
«Le lendemain, les braconniers retournaient armés sur les lieux et les achevaient», poursuit, dégoûté, Paul Grenier, directeur du Service de la protection de la faune de la Gaspésie.
Sournoiseries aériennes
En novembre dernier, sur la Côte-Nord, lors de l'opération baptisée Bourdon, les agents de la faune ont interpellé une quinzaine de chasseurs qui utilisaient un moyen aussi luxueux qu'impitoyable pour abattre leurs proies.
Ils louaient les services d'un pilote d'hélicoptère qui survolait les secteurs de chasse, repérait les orignaux et les rabattait vers eux, du haut des airs.
Une fois abattu, l'animal était transporté vers le camp de base, pendant au bout d'une corde attachée sous l'hélicoptère.
Pièges sans merci
Dans la région de Québec, des agents de la faune, qui enquêtaient sur les activités d'un groupe de braconniers, ont découvert par hasard une trappe creusée dans le sol et recouverte d'un tapis de végétation.
Une structure métallique reposait au fond du trou. «Si l'animal était tombé, les pattes seraient restées suspendues dans le vide et il aurait été incapable de bouger», dit Benoit Fortin, de la Protection de la faune.
Les braconniers n'hésitent pas à dresser des collets à panache et des collets à pattes pour capturer les orignaux, des méthodes qui sont aussi illégales.
Une fois coincé, l'animal peut demeurer prisonnier durant quelques jours, criant sa faim et sa détresse, avant que les braconniers reviennent pour l'abattre. «Un animal qui est pris là-dedans, c'est vraiment pas beau à voir», résume M. Fortin.
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http://www.canoe.com/infos/dossiers/arc ... 00956.html
Braconniers sans pitié pour les animaux
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